RTFlash

RTFLASH Recherche & Technologie
NUMERO 702
Lettre gratuite hebdomadaire d’informations scientifiques et technologiques
Créée par René Trégouët rapporteur de la Recherche et Président/fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
Edition du 17 Mai 2013
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Egalement dans ce numéro
TIC
Les smartphones bientôt connectés au réseau satellitaire
Avenir
Le corps humain : vecteur ultime de sécurité numérique ?
La nanophotonique contrôlera la délivrance de médicaments par la lumière
Des nanoparticules contre les maladies tropicales
Des robots mimétiques pour mieux servir l'homme
Un microrobot qui bat des ailes!
Un logiciel intelligent pour prévoir l'avenir !
Les drones, futurs relais de télécommunications ?
Matière
Extraire l'or proprement grâce à un sucre
Un noyau atomique atypique enfin observé
Des batteries au graphène pour recharger son mobile en quelques minutes
Des cellules solaires aussi bon marché que de la peinture !
Espace
La relativité d'Einstein au service de la détection planétaire
Terre
Les insectes : un aliment économique et écologique !
La moitié des plantes et un tiers des animaux touchés par le changement climatique d'ici 2080
Vivant
Chikungunya : découverte d’un facteur cellulaire humain impliqué dans la réplication du virus
Utiliser l'alligator pour contrôler la régénération dentaire !
Bloquer de nombreux cancers en agissant sur une seule protéine !
Une protéine pour garder un cœur en pleine forme!
Syndrome de l'intestin irritable : efficacité thérapeutique des germes de soja
Un gel pour réparer les nerfs lésés
Découverte d'une molécule-clé du vieillissement
Vers un diagnostic précoce fiable de la polyarthrite rhumatoïde
Le risque de décès des enfants dialysés a nettement diminué
L'activité physique, un bon remède contre la dépression
Les femmes qui fument nettement plus exposées au cancer du côlon
L'exposition au soleil ferait baisser l'hypertension
Détecter précocement le cancer de la prostate grâce à l'odorat d'un chien !
Infecter les moustiques pour bloquer le paludisme
La tomate et le soja diminuent le risque de cancer de la prostate
Edito
IMPRESSION 3D : La révolution qui peut relancer nos « vieux pays » industrialisés



Il y a trois mois, à l’occasion du traditionnel discours sur l’état de l’union, le Président Obama a souligné sa volonté de soutenir l'industrie qui doit rester selon lui l’un des moteurs de l’économie et de l’innovation aux États-Unis.

Après être passée de 17 millions à 11,5 millions d’emplois, entre 2001 et 2009, l’industrie américaine a enfin amorcé son redressement et créé 500 000 emplois nouveaux depuis 2010.

Mais ce relatif et fragile rétablissement ne doit pas faire oublier un fait majeur : depuis 2010 la Chine est devenue la première puissance manufacturière mondiale, avec 20 % de la production de la planète, contre 19,5 % pour les États-Unis. En valeur, la Chine produit à présent 2 000 milliards de dollars de produits manufacturés, contre 1 950 milliards de dollars pour les États-Unis.

Le président américain a proposé au Congrès d’allouer une enveloppe budgétaire d'un milliard de dollars destinée à financer la création de 15 instituts d'innovation manufacturière qui seront des pôles d’excellence et de compétitivité regroupant industriels, ingénieurs et chercheurs.

Ces instituts auront pour vocation la recherche et le développement dans le domaine de l’ingénierie de la productique.

C’est dans ce cadre que le président Obama a souligné que « les techniques d’impression en 3D vont révolutionner les modes de fabrication et de production dans l’ensemble du secteur industriel ».

L’impression 3D consiste, à partir d’un modèle numérisé très précis, à fabriquer un objet directement en produisant les différents matériaux dont il est composé.

En ce sens, l’impression 3D industrielle reprend le principe de base de l’impression de documents imprimés à partir d’un fichier numérique.

Cette nouvelle technologie représente un vrai saut conceptuel car elle permet de produire des objets de manière positive, par addition de matière alors que, jusqu’à présent, la quasi-totalité des biens manufacturés est produite de manière négative, en enlevant de la matière, grâce à différentes techniques d’usinage et de fabrication (moulage, fraisage, usinage), afin obtenir le produit fini.

L’impression 3D peut recourir à de multiples techniques de projection et d’assemblage qui peuvent être utilisées séparément ou de manière combinée. Cette technique peut, en théorie, fabriquer pratiquement n’importe quel objet à partir de n’importe quels matériaux, même si dans la réalité il existe des limites et des contraintes de fabrication liées à la taille et à la complexité des machines d’impression industrielle.

Cette technologie présente des avantages décisifs par rapport aux techniques classiques de fabrication industrielle. Elle permet notamment de produire beaucoup plus vite des objets complexes en utilisant à la fois beaucoup moins de matière et d’énergie.

Les économies d’échelle réalisables au niveau industriel grâce à l’impression 3D sont tout à fait considérables mais il aura fallu plus de 25 ans pour que cette technologie sorte des laboratoires et devienne suffisamment fiable et accessible sur le plan financier pour être utilisée à grande échelle dans des processus de fabrication industrielle.

Actuellement, on estime que les deux tiers de la production par impression 3D correspondent à la fabrication de prototypes industriels mais ce ratio devrait très rapidement baisser dans les années à venir.

En 10 ans, le prix moyen d’une machine d’impression 3D a été divisé par 10 et on trouve depuis quelques semaines sur Internet « The Cube », une imprimante 3D destinée aux particuliers qui coûte moins de 1 000 €.

Selon l’étude Wohlers, près de 30.000 imprimantes 3D se sont vendues dans le monde en 2011, deux fois plus qu’en 2010. Le chiffre d’affaires lié à l'impression 3D devrait atteindre 3,7 milliards de dollars dans le monde en 2015 et 6,5 milliards de dollars en 2019. (Voir Wohlers).

Dans un article publié par la revue américaine « The Economist »  intitulé «  Imprime-moi un Stradivarius « (Voir The Economist) l’imprimante 3D est présentée comme une rupture technologique qui pourrait, à terme, s’avérer aussi importante que l’invention de l’imprimerie, de la machine à vapeur ou du transistor.

L’article souligne que la généralisation de l’impression 3D va modifier la structure même de l’économie et de la production industrielle en permettant une fabrication décentralisée et à faible coût d’un nombre croissant de biens de consommation.

Certains analystes vont même plus loin et prévoient que, d’ici 10 ans, la plupart des foyers seront équipés d’une imprimante 3D à usage domestique qui permettra de fabriquer directement chez soi un nombre croissant d’objets utilisés dans la vie quotidienne !

L’une des conséquences de ce bouleversement techno-industriel pourrait être la relocalisation dans les pays développés d’une grande partie de la production délocalisée dans les pays émergents à faible coût de main-d’œuvre.

La généralisation de l’impression 3D pourrait en effet réduire considérablement l’avantage compétitif des pays en voie de développement qui peuvent actuellement produire et exporter vers les pays riches un grand nombre de produits de consommation, grâce à des coûts salariaux parfois 50 fois moins élevés en Chine qu’aux États-Unis.

Tous les secteurs industriels économiques sont concernés par cette révolution technologique. Dans le domaine spatial, la NASA a créé un département entièrement dédié à l'impression 3D et l’agence américaine envisage très sérieusement la fabrication en impression 3D de satellites et même de la future base lunaire permanente qui pourrait voir le jour vers 2040.

L’agence spatiale européenne travaille également sur un projet visant à « imprimer » une base lunaire en utilisant des matériaux présents dans le sol lunaire. (Voir ESA) et les premiers essais ont montré la faisabilité de cette technique puisque le prototype d’imprimante 3D actuellement utilisé par l’agence permet déjà de réaliser deux mètres de bâtiments à l’heure. La prochaine génération de ce type d’imprimante vise les 3,5 mètres à l’heure, ce qui pourrait permettre de construire un bâtiment complet en un peu plus d’une semaine !

Mais l’impression 3D est également en train de bouleverser le domaine biologique et médical car elle permet de produire à faible coût des implants complexes et personnalisés, en attendant de pouvoir produire demain des tissus biologiques fonctionnels.

C’est ainsi qu’aux États-Unis, certains patients ont déjà pu bénéficier d’implants en thermoplastique très performants, imprimés en 3D et visant à remplacer la majeure partie de leur boîte crânienne endommagée à la suite d’un accident.

Les chercheurs de l'université Cornell travaillent pour leur part sur une technologie très innovante de chirurgie de la colonne vertébrale. L’idée de ces scientifiques consiste à déposer de l'encre biologique contenant des cellules-souches directement sur la colonne vertébrale endommagée du malade, grâce à une technique d’impression 3D.

Ces cellules-souches peuvent alors permettre une régénération de la colonne vertébrale lésée, comme l’ont montré les premiers essais chez le rat.

En France, une équipe de l’Inserm à Bordeaux travaille depuis huit ans sur une technologie unique de bio-impression dans le domaine osseux, appelée « Impression biologique assistée par laser » (IBAL). Il s’agit d’une technique qui associe la haute résolution et le haut débit de fabrication et qui permet l’impression de structures osseuses en trois dimensions destinées à réparer des lésions du tissu osseux.

De nombreux chercheurs sont persuadés que l’impression biologique 3D permettra de produire d’ici 10 ans, de manière quasi industrielle, des tissus biologiques relativement simples, comme la peau, le tissu osseux ou la cornée.

Il y a un mois, des chercheurs de l'université d'Oxford (Royaume-Uni) ont d’ailleurs montré qu’il était possible, en utilisant l'impression 3D, de projeter un réseau de gouttelettes aqueuses ayant des propriétés très proches de celles des tissus biologiques. (Voir Science Mag).

En février dernier, une autre équipe américaine a réussi à fabriquer, en impression 3D, des oreilles humaines artificielles fonctionnelles réalisées à partir de cartilage (PLOS One).

Mais cette technologie d’impression 3D n’a pas que des applications de nature industrielle, médicale ou culturelle. Comme toute innovation technique de rupture, l’impression 3D peut également être utilisée à des fins délictueuses et criminelles. C’est ainsi que le Département d’Etat américain a contraint, il y a quelques jours, un site Internet de retirer tous les fichiers permettant à n’importe qui d’imprimer en 3D les différentes pièces composant une arme à feu.

Selon la presse américaine, ce pistolet d’un nouveau genre, baptisé «Liberator», est constitué d’éléments en plastique et tire des balles réelles. Il serait fabricable à l’aide d’une imprimante 3D disponible dans le commerce pour environ 6000 €.

Parallèlement à cette montée en puissance irrésistible de l’impression 3D comme nouvel outil polyvalent de production et de fabrication, le scanner 3D, complément de l’imprimante 3D, est également en train de révolutionner le secteur industriel et manufacturier en permettant de proposer un nombre croissant de produits « sur mesure », fabriqués exactement en fonction des désirs du client.

Aux États-Unis, cette technologie commence à s’imposer dans le secteur de la confection vestimentaire mais également dans de nombreux domaines industriels et techniques.

Dans le secteur vestimentaire, la firme américaine Acustom Apperal utilise déjà les données spécifiques des jambes de ses clients, récupérées à l’aide d’un scanner 3D, pour leur proposer des jeans sur mesure.

Autre exemple : le camion du tailleur (Trailor Truck) qui embarque des scanners 3D et sillonne les États-Unis pour proposer à ses clients des costumes sur mesure, parfaitement ajustés à leur corpulence et fabriqués très rapidement.

Dans le domaine du sport et du loisir, la firme américaine Roll propose ainsi des vélos qui sont totalement adaptés à la morphologie et au type d’utilisation de leurs clients. Pour atteindre ce résultat, cette société analyse de manière très précise à l’aide d’un scanner 3D haute résolution, les caractéristiques physiques de ses clients et leurs comportements lorsqu’ils utilisent leur vélo.

L’ensemble des informations et données ainsi récupérées est ensuite traité par un logiciel de modélisation qui permet la réalisation d’une machine véritablement personnalisée et entièrement adaptée aux souhaits du client.

Comme l’impression 3D, la numérisation en 3D est également en train de sortir du domaine professionnel et l’on trouve à présent sur le marché des machines à moins de 500 euros pouvant scanner de petits objets (de l’ordre de 400 cm3).

Mais cet essor irrésistible de la numérisation et de l'impression 3D pose de redoutables problèmes de propriété intellectuelle et bouleverse les cadres législatifs et réglementaires actuels.

De la même façon qu’il est à présent possible de télécharger et d’échanger très facilement par Internet des œuvres musicales cinématographiques sous forme de fichiers numériques, il deviendra en effet possible, dans quelques années, pour un particulier, de reproduire directement chez lui de manière très fidèle non seulement des objets utilitaires assez simples mais également des objets et produits de marque, beaucoup plus élaborés. Il deviendra alors très difficile de protéger efficacement la propriété industrielle et artistique…

On voit donc que l’impression 3D risque en moins d’une génération de provoquer une révolution industrielle accompagnée de bouleversements économiques, sociaux et culturels majeurs.

Cette mutation sera notamment caractérisée par un retour de la valeur ajoutée cognitive comme facteur-clé dans la compétition mondiale qui oppose les économies et les états.

À partir du moment où ce saut technologique supprimera une grande partie de l’avantage compétitif lié au faible coût de main-d’œuvre et permettra une production décentralisée et personnalisée d’objets très complexes, nos « vieux » pays industrialisés auront peut-être une chance inespérée de reprendre la main dans la conception, la production et la commercialisation de produits et bien physiques, aujourd’hui largement fabriqués dans les nouvelles usines asiatiques du monde.

Mais cette réindustrialisation du troisième type ne pourra se faire qu’à condition d’investir beaucoup plus massivement dans la recherche fondamentale et appliquée et dans la formation des hommes car, si tout le monde ou presque peut demain accéder à un telle technologie, la différence en matière de compétitivité et de création de richesse se fera sur le terrain de l’imagination, de la créativité et de la connaissance et l’Europe, comme chaque ensemble géopolitique, devra apprendre à valoriser de manière innovante son capital culturel et cognitif.

Le président Obama a parfaitement compris l’importance historique de ce nouvel enjeu de société et met tout en œuvre pour que les États-Unis reprennent le leadership dans ce domaine stratégique, comme ils sont en train de retrouver une position hégémonique au niveau mondial en matière de production d’énergie.

Souhaitons que nos responsables nationaux et européens fassent preuve de la même clairvoyance et se donnent les moyens de préparer et d’exploiter cette nouvelle révolution industrielle dont l’ampleur risque de transformer en profondeur l’ensemble des modes d’organisation et de relations économiques et sociales.

René TRÉGOUËT

Sénateur Honoraire

Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat


TIC
Information et Communication
Les smartphones bientôt connectés au réseau satellitaire
Jeudi, 16/05/2013 - 10:34

Les téléphones satellitaires restent lourds et coûteux d'utilisation et leur usage est limité à certaines zones géographiques isolées.

Pour lever ces restrictions, le fournisseur de réseau satellite Thuraya à développé un module baptisé SatSleeve. Ce dernier se présente comme une enveloppe qui transforme un smartphone (pour l'instant uniquement un iPhone) en téléphone satellite. L'utilisateur peut alors se connecter, avec quelques restrictions, au réseau satellite de Thuraya et bénéficier des différents services de communication, même dans les endroits isolés.

Une fois le Smartphone inséré dans ce module, l'utilisateur télécharge l’application logicielle Thuraya qui lui permet de se connecter au réseau satellitaire, via le Bluetooth.

Pour l'instant, ce système permet de lire ses mails, de transmettre des photos et d'accéder à Internet. Toutefois, il n'est pas encore possible de disposer de services plus gourmands en bande passante, tels que la transmission vidéo. 

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Thuraya

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Avenir
Nanotechnologies et Robotique
Le corps humain : vecteur ultime de sécurité numérique ?
Jeudi, 16/05/2013 - 18:13

Le corps humain pourrait-il devenir le meilleur vecteur d'identification des données numériques ? Peut-être, si l'on en croit la société Micro chip qui propose des solutions d'authentification et de transmission électronique reposant sur les propriétés physiques et électriques de notre corps.

Cette firme américaine vient de présenter sa technologie baptisée "BodyCom" qui utilise le corps humain comme canal de communication de données numériques.

Cette technique repose sur le principe de couplage capacitif avec le corps humain. Concrètement, l'utilisateur équipé du boitier BodyCom doit toucher un objet et ce geste permet d'établir un contact sécurisé et de lancer une procédure d'authentification biométrique d'un très haut niveau de sûreté.

Ce système pourrait avoir de multiples applications dans de nombreux domaines : contrôle d'accès, suivi médical, identification bancaire…

Ce mode de transmission et d'authentification numériques est en outre très difficile à "casser" car il est directement lié à la présence physique du porteur.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

MC

La nanophotonique contrôlera la délivrance de médicaments par la lumière
Jeudi, 16/05/2013 - 14:03

L'acheminement et la délivrance de nanomédicaments supposent un contrôle très précis de l'administration des molécules thérapeutiques. Dans cette perspective, des chercheurs de l'Université de Sherbrooke (Québec) ont développé une solution originale : le contrôle photosensible.

Ce concept consiste à emprisonner les molécules thérapeutiques puis à libérer ces nanomédicaments en "ouvrant" leurs cages à l'aide d'un faisceau lumineux.

Ce photocontrôle permet d'éviter que les nanomédicaments soit dégradés avant d'arriver sur leur site d'action. Cette nouvelle approche permet d'envisager l'utilisation de nouvelles molécules qui étaient jusqu'alors trop fragiles pour pouvoir être utilisées efficacement.

En outre, jusqu'à présent, l'ouverture des cages ne pouvait être commandée que par une lumière ayant une longueur d'onde se situant dans le spectre visible ou ultraviolet. Mais cette contrainte physique limitait sérieusement l'utilisation de cette technique en raison des dommages provoqués sur les tissus biologiques et du faible pouvoir de pénétration de ce type de lumière.

Pour contourner cet obstacle, ces scientifiques ont réussi à créer une source de rayonnement ultraviolet émise à partir des nanovecteurs eux-mêmes. Cette "source" provient en fait de particules de lanthanides, une famille de terres rares qui possèdent la propriété d'émettre des ultraviolets lorsqu'elle est exposée à une lumière infrarouge.

Cette avancée majeure en nanomédecine a fait l'objet de plusieurs publications dans les meilleures revues scientifiques internationales.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

JACC

Des nanoparticules contre les maladies tropicales
Jeudi, 16/05/2013 - 10:43

Une équipe de chercheurs portugais de l'Institut des Sciences et de la Technologie du textile a développé une technologie visant à combattre certains germes bactériens, parmi lesquels les vecteurs de la malaria et de la dengue.

Cette technique repose sur l'intégration dans les vêtements de microparticules de silice contenant des molécules antibactériennes à libération contrôlée.

Ces micro-particules supportent une centaine de lavages et peuvent être incorporées dans les tissus vestimentaires mais également dans un vêtement déjà confectionné.

Les premiers essais réalisés à l'Institut de médecine tropicale de Lisbonne ont montré que ces vêtements offraient un très bon niveau de protection contre les moustiques vecteurs du paludisme.

Les chercheurs vont à présent essayer d'élargir les applications sanitaires et médicales de ce type de textile en intégrant d'autres types de molécules dans ces nanoparticules afin d'élargir les possibilités thérapeutiques de ce type de vêtement.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Isaude

Des robots mimétiques pour mieux servir l'homme
Jeudi, 16/05/2013 - 10:39

Les chercheurs norvégiens de l'Université des sciences et technologies, en collaboration avec la SINTEF (Fondation pour la recherche scientifique et industrielle), travaillent sur la mise au point de robots ayant un comportement mimétique.

Ingrid Schjolberg, qui dirige ces recherches, précise que "ce nouveau type de robot est beaucoup plus adaptable à son environnement et surtout peut réagir de manière adéquate à un geste ou une attitude humaine".

Ces robots utilisent notamment la technologie Kinect de Microsoft qui permet un excellent suivi des gestes et mouvements de la main.

Une autre équipe de la même université travaille pour sa part sur un dispositif d'interaction qui permet de faire réagir le robot grâce aux changements d'expression du visage. Concrètement, les contractions musculaires du visage sont captées par des électrodes puis analysés par un processeur et enfin transmises au robot qui réagit en conséquence.

Comme le souligne Ingrid Schjolberg, "Il ne s'agit plus de programmer les robots en séparant l'utilisateur et le système de commande. Dans notre approche, l'utilisateur devient le système de commande".

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

NTNU

Sintef

Un microrobot qui bat des ailes!
Mercredi, 15/05/2013 - 11:38

Des chercheurs de l'Université de Harvard ont mis au point un robot de la taille d'un insecte qui vole en faisant battre ses deux minuscules ailes.

Ce microrobot ne pèse qu'un 10eme de gramme et ses ailes de 3 centimètres d'envergure peuvent battre jusqu'à 120 fois par seconde.

Pour parvenir à un tel niveau de miniaturisation, les scientifiques américains ont dû développer des solutions technologiques entièrement nouvelles. Comme le souligne le professeur Robert J. Wood, "Nous avons dû tout inventer et quand un élément fonctionnait, nous avions 10 nouveaux problèmes à résoudre !"

Parmi les nombreuses innovations que comporte ce microrobot, il faut souligner l'emploi de servomoteurs piézoélectriques à base de céramique qui se dilatent et se contractent au passage d'un courant électrique. Ces servomoteurs peuvent ainsi contrôler les battements des ailes de cette étonnante micromachine.

12 années de recherches ont été nécessaires à la mise au point de ce microrobot qui exploite toutes les possibilités offertes par les nouveaux matériaux.

Pour l'instant, ce curieux insecte se contrôle grâce à une commande filaire mais les chercheurs souhaitent l'équiper d'une micro puce et d'une source d'énergie embarquée qui lui permettront d'être vraiment autonome.

"En dépit de leur minuscule cerveau, les mouches et autres petits insectes volants sont capables de véritables prouesses en matière de vol contrôlé et nous allons essayer de mieux comprendre le fonctionnement de leur cerveau de manière à pouvoir transposer leurs aptitudes au vol à notre microrobot".

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

HAVARD

MICR0-SEAS

ROBOBEES

Un logiciel intelligent pour prévoir l'avenir !
Mardi, 14/05/2013 - 15:50

Tous les amateurs de science-fiction se souviennent que dans la célèbre saga d'Isaac Asimov : "Fondation", il était devenu possible de prévoir l'avenir dans les grandes lignes grâce à une nouvelle science, la "psychohistoire" qui combinait sciences humaines, informatique et mathématiques.

Une équipe de recherche associant Kira Radinsky, chercheuse au Technion, et Eric Horvitz du laboratoire de recherche de Microsoft, a conçu un logiciel qui s'inspire de ce roman et vise à prévoir l'avenir en analysant à partir de puissants outils mathématiques des données historiques, économiques et sociales.

Dans un article intitulé "Analyser l'Internet pour prévoir l'avenir", les deux chercheurs présentent une méthode qui s'appuie sur l'analyse des événements mondiaux marquants de ces 20 dernières années pour prévoir le futur.

Toute la puissance de ce logiciel consiste à hiérarchiser correctement les différents événements et à identifier les liens de corrélation qui les unissent. De manière surprenante, ce logiciel aurait permis de prévoir avec un taux d'exactitude de plus de 75 % certains événements.

Plusieurs villes américaines utilisent déjà des logiciels de ce genre pour tenter de prévoir l'évolution de la criminalité et de la délinquance.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

MIT

"Exploiter l'Internet pour prévoir l'avenir"

Les drones, futurs relais de télécommunications ?
Mardi, 14/05/2013 - 00:00

Selon une étude du cabinet Info Market Group, les drones pourraient révolutionner le domaine des télécommunications en offrant une alternative viable aux satellites.

L'idée est d'utiliser à basse altitude (jusqu'à 4 000 mètres) des "véhicules aériens inhabités" ou VAI, en substitution aux antennes-relais de téléphonie mobile. Cette solution permettrait une couverture rapide, souple et économique de larges zones territoriales.

L'enjeu industriel et économique est considérable puisque cette étude évalue à 800 milliards d'euros le marché mondial des drones de télécommunications à l'horizon 2025.

Bien conscients des potentialités de ce nouveau marché, tous les géants de l'aéronautique sont sur les rangs, comme Boeing avec son drone ScanEagle qui peut servir de support à des applications de télécommunications.

De tels appareils volants pourraient remplir une multitude de services en matière de télécommunications, tant professionnelles que publiques. Mais l'étude relève que de nombreuses incertitudes devront être levées avant que ces drones communicants ne puissent s'imposer.

Ces machines volantes devront notamment avoir une autonomie beaucoup plus grande qu'aujourd'hui, de l'ordre de plusieurs semaines, ce qui suppose la mise au point de nouvelles batteries et de nouveaux modes de propulsion, comme l’hydrogène.

Il faudra également que l’organisme de régulation de l’espace aérien américain, la FAA, autorise l’utilisation de ce type de drones à des fins commerciales, ce qui devrait donner lieu à un grand débat dans les mois qui viennent aux États-Unis.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Azcentral

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Matière
Matière et Energie
Extraire l'or proprement grâce à un sucre
Jeudi, 16/05/2013 - 10:49

Actuellement, l'extraction de l'or utilise du cyanure, une substance très toxique pour l'homme et l'environnement.

Mais une équipe de chimistes dirigés par Fraser Stoddart a découvert par hasard, à la suite d'une erreur de manipulation en laboratoire, un type de sucre, l'alpha-cyclodextrine, qui est issu de la dégradation de l'amidon par une bactérie et possède la remarquable propriété de pouvoir piéger sélectivement les particules d'or.

Selon cette étude, cette affinité sélective avec l'or résulterait de la structure atomique géométrique de la cyclodextrine.

Ce sucre, peu coûteux à produire, pourrait à terme se substituer à l'arsenic et permettre une extraction de l'or parfaitement respectueuse de l'environnement.

Article rédigé par Gaël Orbois pour RT Flash

The Australian

Nature

Un noyau atomique atypique enfin observé
Mercredi, 15/05/2013 - 15:28

Une équipe internationale de recherche du CERN vient de montrer que certains noyaux atomiques pouvaient prendre une forme asymétrique, comparable à celle d'une « poire », ce qui n'était pas prévu par le cadre théorique actuel concernant le noyau.

La plupart des noyaux identifiés jusqu'à ce jour présentent une forme similaire à un ballon de rugby mais les physiciens étaient persuadés que ces noyaux pouvaient également prendre une forme asymétrique, comme celle d'une poire, ce qui correspond à une distribution asymétrique de la masse dans ce noyau.

Comme le souligne Peter Butler, « Nous avons pu montrer que, contrairement au radium 224, dont la forme de poire est stable, le radon 220 a une forme qui oscille. Or, cela ne cadre pas avec certaines théories du noyau».

La confirmation expérimentale de l'existence de ce type de noyaux est importante à un double titre : d'une part, elle permet de mieux comprendre la structure nucléaire et, d'autre part elle permet d'observer les moments dipolaires électriques des atomes, un phénomène qui se traduit par la séparation des charges positives et négatives.

«Nous espérons pouvoir combiner ces nouvelles données expérimentales de physique nucléaire avec les résultats sur les expériences de piégeage d'atomes portant sur la mesure des moments dipolaires électriques des atomes afin de pouvoir confirmer et d'affiner le Modèle standard. » ajoute Peter Butler.

Article rédigé par Gaël Orbois pour RT Flash

nature

Des batteries au graphène pour recharger son mobile en quelques minutes
Mercredi, 15/05/2013 - 14:26

La jeune société américaine SiNode Systems vient de remporter la compétition du Rice Business Plan et les 911 000 $ du prix qui distingue les projets innovants les plus prometteurs.

Cette firme a présenté un nouveau type de batterie utilisant du graphène et pouvant recharger un Smartphone et autres tablettes numériques en quelques minutes.

L'enjeu industriel est considérable car on dénombre aujourd'hui 1,3 milliard de smartphones dans le monde.

Dans ces nouvelles batteries, le graphite constituant l’électrode négative serait remplacé par du graphène dont la structure atomique permet des performances inégalées en termes de conductivité.

La nouvelle batterie développée par SiNode Systems s'appuie sur les recherches de l’Université américaine de Northwestern, qui a mis au point un nouveau type d'électrode très performante combinant le graphène à des nanoparticules de silicium.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Rice

Des cellules solaires aussi bon marché que de la peinture !
Mercredi, 15/05/2013 - 14:18

Selon plusieurs enquêtes d'opinion récentes, une majorité d'Américains souhaite que les États-Unis développent plus rapidement les énergies renouvelables et notamment l'énergie solaire. Mais cette énergie solaire reste coûteuse à installer et à entretenir et beaucoup de ménages n'ont pas les moyens d'en équiper leurs habitations.

Des chercheurs de l'Université de Buffalo, dirigés par Qiaoqiang Gan, travaillent sur un nouveau type de cellules photovoltaïques beaucoup moins coûteuses à produire que les cellules actuelles.

Ces cellules reposent sur l'utilisation de matériaux organiques et présentent l'avantage d'être bien moins chères à fabriquer et de pouvoir se présenter sous forme liquide, ce qui permet de les appliquer comme une peinture sur une grande variété de surfaces.

Actuellement, les cellules solaires sont réalisées à partir de tranches de silicium polycristallin, de silicium amorphe ou de tellurure de cadmium, des matériaux coûteux. Les chercheurs de Buffalo tentent de mettre au point des cellules solaires à couches minces à base de polymères, beaucoup moins onéreuses que les cellules solaires classiques.

Le grand avantage de ce type de cellules est qu'elles peuvent constituer un film liquide qui peut être appliqué sur de nombreuses surfaces comme de la peinture. Leur inconvénient reste un rendement médiocre mais ce dernier peut être en partie compensé par les surfaces couvertes.

Grâce aux progrès dans la physique des plasmons (un type particulier d'ondes électromagnétiques) qui permet une meilleure circulation des électrons, ces chercheurs pensent qu'il est possible de mettre au point à moyen terme des cellules solaires organiques couches minces possédant à la fois un bon rendement (au moins 10 %) et un faible coût de production, ce qui ouvrirait la voie à une généralisation de l'énergie solaire dans le secteur domestique.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

University at Buffalo

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Espace
Espace et Cosmologie
La relativité d'Einstein au service de la détection planétaire
Jeudi, 16/05/2013 - 14:24

Une équipe israélo-américaine du Centre d'astrophysique Harvard-Smithsonian vient de découvrir à 2000 années-lumière de la Terre, dans la constellation du Cygne, une nouvelle exoplanète baptisée Kepler-76b.

Ces scientifiques, au lieu d'utiliser les méthodes classiques des transits ou des vitesses radiales, ont cherché pour la première fois des manifestations observables, prévisibles en application de la théorie de la relativité générale d’Albert Einstein, formulée il y a presque un siècle.

Les astrophysiciens ont notamment recherché plusieurs effets directement liés à la relativité générale et notamment la déformation et la modification de la lumière sous l'effet d'une masse importante, en l'occurrence l'étoile autour de laquelle orbite cette planète.

Concrètement, les scientifiques sont parvenus à détecter les effets relativistes prévus par Einstein et qui se manifestent par la façon dont la lumière de la planète et de l'étoile interagissent ainsi que par la modification du niveau d'énergie des photons émis.

La planète ainsi détectée est du même type que Jupiter, c'est-à-dire une planète géante et gazeuse proche de son étoile. Une année sur la planète Kepler-76-b ne dure en effet qu'un jour et demi et, comme notre lune, cette planète présente toujours la même face à son soleil.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

CFA

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Terre
Sciences de la Terre, Environnement et Climat
Les insectes : un aliment économique et écologique !
Mercredi, 15/05/2013 - 14:00

La FAO vient de lancer un programme visant à promouvoir l’élevage à grande échelle des insectes. On estime que plus de 2 milliards de personnes consomment déjà des insectes mais cette agence de l'ONU souhaite accélérer cette tendance pour assurer la sécurisation alimentaire, notamment en protéines, des populations les plus pauvres dans les pays émergents.

Dans son rapport, la FAO souligne que les insectes constituent une source abondante et facile d'accès de protéines et de minéraux.

L'étude précise que l'élevage et la consommation d'insectes à des fins alimentaires ont un faible impact sur l'environnement et que plus de 900 espèces d’insectes sont comestibles.

Selon la FAO, il suffit de 2 kg d'aliments pour produire 1 kg d'insectes, soit un rendement énergétique quatre fois supérieur à celui de la viande bovine. En outre, les insectes représentent un excellent équilibre nutritif et comportent des protéines, des minéraux et des matières grasses.

L’élevage industriel des insectes ne pose pas de problèmes majeurs ; il consomme sensiblement moins d'eau et émet beaucoup moins de gaz à effet de serre que l'élevage traditionnel.

L'étude souligne que la consommation d'insectes représente déjà plus de 10 % de l'apport en protéines de la population de certains pays africains comme le Gabon.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

FAO

La moitié des plantes et un tiers des animaux touchés par le changement climatique d'ici 2080
Mardi, 14/05/2013 - 16:14

Selon une étude de l'Université britannique d'East Anglia, plus de la moitié des espèces végétales et un tiers des espèces animales seront sérieusement affectées par le réchauffement climatique d'ici 2080 si celui-ci se poursuit au rythme actuel.

Les émissions humaines de gaz à effet de serre et notamment de CO2 ne cessent d'augmenter et viennent de dépasser les 400 ppm, ce qui risque de se traduire par un réchauffement moyen de la température mondiale d'environ 4° d'ici la fin de ce siècle.

Les chercheurs ont évalué les conséquences d'une telle augmentation de température sur les aires climatiques de 48 800 espèces. Ils sont arrivés à la conclusion que 55 % des plantes et 35 % des animaux pourraient voir leur espace réduit de moitié d'ici 2080.

L'étude souligne que les plantes, les amphibiens et les reptiles sont particulièrement exposés à ce risque climatique car leur capacité d'adaptation est moins rapide que le changement climatique en cours.

Selon les scientifiques, ces estimations constituent l'hypothèse la plus optimiste car elles n'intègrent que l'impact de la hausse des températures, sans prendre en considération la multiplication des événements climatiques extrêmes.

L'étude souligne également que les conséquences de cette réduction de la biodiversité seront très importantes pour l'homme, tant en matière agricole que dans le cycle de l'eau qui fait intervenir de nombreuses espèces végétales.

Cette étude précise toutefois qu'il est encore possible de réduire ces pertes globales à la faune et à la flore d'environ 40 %, à condition que les émissions humaines de gaz à effet de serre plafonnent en 2030 et diminuent ensuite.

Article rédigé par Gaël Orbois pour RT Flash

Nature

USA TODAY

Science Daily

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Vivant
Santé, Médecine et Sciences du Vivant
Chikungunya : découverte d’un facteur cellulaire humain impliqué dans la réplication du virus
Jeudi, 16/05/2013 - 14:35

Des scientifiques de l’Institut Pasteur, de l’Inserm et du CNRS, ont identifié un facteur cellulaire humain impliqué dans la réplication du virus Chikungunya. On se souvient que ce virus avait provoqué en 2005 une épidémie sans précédent sur l’île de la Réunion qui avait touché plus d'un habitant sur trois.

En 2007, le virus Chikungunya a fait son apparition en Europe, touchant plusieurs centaines de personnes en Italie et en 2010, plusieurs cas de chikungunya ont été observés en France métropolitaine.

Les scientifiques ont montré le rôle clé d'un facteur spécifique de l’espèce humaine, la protéine NDP52, dans la multiplication du virus Chikungunya. Les chercheurs ont également montré que chez l’homme, cette protéine était capable de se lier à une protéine virale, nsP2, et que cette interaction favorisait la multiplication du virus dans les cellules, et donc la progression de l’infection par le virus du Chikungunya.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Nature

Utiliser l'alligator pour contrôler la régénération dentaire !
Jeudi, 16/05/2013 - 14:30

Des chercheurs des universités américaines de Californie du Sud, à Los Angeles, et de Georgie, à Athens, en collaboration avec l’Université nationale de Taiwan à Taipei, ont montré, à partir de travaux réalisés sur l’alligator américain, qu'il était possible de régénérer de manière contrôlée le tissu dentaire.

Ces recherches ont montré que ce type d'alligator avait la capacité de régénérer jusqu'à 50 fois sa dentition. Les scientifiques ont également identifié le tissu qui abrite les précurseurs odontogéniques.

Ces travaux ont enfin montré que le processus de formation d'une nouvelle dent fait intervenir la β-caténine, dans le cadre de la voie de signalisation Wnt, mais également des signaux cellulaires impliqués dans la différenciation neurale, comme la molécule d’adhésion cellulaire ténascine-C.

Selon cette étude, il serait possible, en utilisant ces voies de signalisation, également présentes chez l'homme, de provoquer de manière contrôlée une régénération du tissu dentaire.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

PNAS

Bloquer de nombreux cancers en agissant sur une seule protéine !
Jeudi, 16/05/2013 - 10:54

Des chercheurs de la Case Western University ont découvert une nouvelle méthode pour perturber une voie de signalisation cellulaire impliquée dans plusieurs types de cancer, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles perspectives thérapeutiques dans le traitement du mélanome, du cancer du sein et du cancer du côlon.

Les scientifiques ont montré, grâce à leurs travaux, qu'une mutation du gène PIK3CA pouvait provoquer la production d’une protéine mutante, baptisée p110 α, favorisant l'apparition de certains cancers.

Les chercheurs ont réussi à stopper la prolifération des cellules tumorales en perturbant cette voie de signalisation cellulaire. Ils ont également montré qu'il suffisait d'une seule cellule ayant muté pour provoquer l'apparition d'un cancer en raison de l'accumulation des erreurs de réplication de l'ADN.

Cette découverte pourrait conduire au développement de traitements personnalisés pour plusieurs types de cancer.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Science Direct

Une protéine pour garder un cœur en pleine forme!
Mercredi, 15/05/2013 - 16:06

Des chercheurs de l'institut de recherche Harvard sur la cellule ont découvert une protéine qui pourrait inverser certains effets du vieillissement cardiaque.

Cette protéine, appelée GDF-11, pourrait constituer un nouveau traitement efficace dans la prise en charge de l'insuffisance cardiaque liée au vieillissement. Ces scientifiques ont réussi à identifier cette protéine en comparant la formule sanguine de jeunes souris et de souris plus âgées.

Les premiers essais cliniques réalisés sur la souris montrent que l'injection de cette protéine agit directement sur l'épaisseur des parois cardiaques et permet un véritable rajeunissement du cœur.

Selon ces travaux cette protéine GDF-11 pourrait inverser l’épaississement du muscle cardiaque et permettre une réversibilité de l'insuffisance cardiaque diastolique, la forme la plus courante d'insuffisance cardiaque chez les sujets âgés.

Les essais cliniques de cette protéine sur l'homme devraient commencer d’ici quatre ans et permettront d'évaluer l'intérêt thérapeutique de GDF 11, non seulement au niveau cardiaque mais aussi sur d'autres types de tissus.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

CELL

Syndrome de l'intestin irritable : efficacité thérapeutique des germes de soja
Mercredi, 15/05/2013 - 15:08

Une étude menée conjointement par le laboratoire Toxalim en coopération avec la société Genibio vient de montrer que la consommation régulière d'extrait de germes de soja fermentés pouvait diminuer sensiblement les symptômes de l’intestin irritable.

Ce syndrome est la pathologie digestive la plus fréquente et concernerait près de 10 % de la population. Il se traduit par une hypersensibilité viscérale et par une augmentation de la perméabilité intestinale.

Grâce à leurs propriétés anti-inflammatoires, les œstrogènes permettent d'améliorer les symptômes liés à ces pathologies digestives mais il restait à vérifier que la consommation d'aliments à base de soja, contenant des phytoestrogènes, pouvait avoir un effet thérapeutique.

Cette étude montre que tel est bien le cas. Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs ont évalué sur des patients atteints du syndrome de l'intestin irritable les effets d'une prise orale d'un aliment issu de la fermentation de germes de soja.

Ces travaux ont pu montrer que ces germes de soja fermentés pouvaient, grâce à leur haute concentration en isoflavones, combattre les effets néfastes du stress sur la paroi intestinale.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

NCBI

Un gel pour réparer les nerfs lésés
Mercredi, 15/05/2013 - 14:59

Certaines parties du corps, comme le foie, peuvent se régénérer après une lésion. Mais cela n'est malheureusement pas le cas pour notre système nerveux qui n'a pas la capacité de se régénérer et récupère difficilement après une lésion.

Des chercheurs de l'Université de Tel-Aviv ont mis au point un nouveau procédé de réparation des nerfs périphériques endommagés. Cette technique repose sur l'utilisation d'un implant biodégradable en combinaison avec un gel qui stimule la croissance des cellules nerveuses.

Cette thérapie innovante qui a déjà été testée avec succès chez l'animal pourrait prochainement être expérimentée chez l'homme.

Un nerf est comme un câble électrique. Quand il est coupé ou endommagé, il n'est plus en mesure d'acheminer correctement le signal électrique qu'il doit transmettre au système nerveux.

L'idée nouvelle du Docteur Rochkind et du Professeur Nevo a été de reconnecter les deux extrémités sectionnées d'un nerf endommagé grâce à un tube biodégradable. Le gel qui tapisse l'intérieur du tube favorise la croissance des fibres nerveuses et permet au nerf lésé de retrouver sa fonctionnalité, même en cas de lésions sévères.

La clé de ce succès réside dans la composition du gel qui comporte trois éléments principaux : des antioxydants, qui présentent des activités anti-inflammatoires, des peptides de laminine synthétiques, qui agissent comme un guide pour les fibres nerveuses et de l'acide hyaluronique, présent dans le fœtus humain, qui empêche la déshydratation, un risque important pour la plupart des implants.

Ce nouveau procédé de restauration des connexions nerveuses pourrait avoir de nombreuses applications médicales dans la prise en charge de certains types de paralysie et le traitement de pathologies comme la maladie de Parkinson.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Aftau

Découverte d'une molécule-clé du vieillissement
Mercredi, 15/05/2013 - 14:49

Des chercheurs américains du Collège de médecine Albert Einstein ont identifié un nouveau mécanisme impliqué dans le vieillissement biologique. Ils ont ensuite pu utiliser ce mécanisme pour accroître de 20 % l’espérance de vie d'un groupe de souris.

Ces scientifiques ont découvert que plus les souris vieillissaient, plus le niveau de la protéine NF-kB augmentait dans l'hypothalamus de ces rongeurs. En bloquant l'action de cette protéine, ces chercheurs ont pu augmenter à 1.100 jours l’espérance de vie des souris, alors que celle-ci est en moyenne de 800 jours.

Ces recherches ont également montré que les souris dont la protéine avait été bloquée conservaient une meilleure masse musculaire, des os plus solides, et une meilleure mémoire que leurs congénères du groupe témoin.

Selon ces travaux, l’absence de molécules NF-kB provoquerait une diminution de la concentration de l’hormone GnRH, impliquée dans le processus du vieillissement.

Ces avancées pourraient permettre d'ouvrir de nouvelles voies thérapeutiques dans certaines pathologies liées au vieillissement, comme les maladies cardio-vasculaires, la maladie d'Alzheimer ou le diabète.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Nature

Vers un diagnostic précoce fiable de la polyarthrite rhumatoïde
Mercredi, 15/05/2013 - 14:34

Des chercheurs néerlandais de l'Université de Leiden (Pays-Bas) ont mis au point une nouvelle technique ouvrant la voie vers un diagnostic précoce de la polyarthrite rhumatoïde.

Cet outil repose sur la découverte en 2011 des anticorps anti protéines carbamylées (ACarP) et sur la mise en évidence de leur rôle dans l'apparition de la polyarthrite rhumatoïde.

Ces scientifiques ont analysé 340 sérums provenant de patients souffrant d’arthralgies mais ne présentant pas de polyarthrite rhumatoïde diagnostiquée.

Ces patients, dont les trois quarts étaient des femmes, étaient âgés de 38 à 60 ans et présentaient des symptômes depuis moins d'un an. Ces travaux ont montré que 40 % des patients présentaient des anticorps anti peptides citrullinés (ACPA) ou un facteur rhumatoïde.

Les participants de cette étude ont été suivis pendant trois ans et 120, soit 35%, ont développé une polyarthrite rhumatoïde au bout d'un an en moyenne. L'étude a montré que la présence des anticorps spécifiques ACarP doublait le risque d'une évolution rapide vers une polyarthrite rhumatoïde.

Le dosage de ces anticorps pourrait donc constituer un nouvel outil de diagnostic pour identifier les patients présentant un risque accru de développer cette pathologie très invalidante, ce qui permettrait la mise en œuvre d'un traitement précoce.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

ARD

Le risque de décès des enfants dialysés a nettement diminué
Mercredi, 15/05/2013 - 14:08

Selon une étude de l'Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM), dirigée par Bethany Foster, le risque de mortalité chez les enfants sous dialyse en raison de maladies rénales graves a fortement diminué depuis 20 ans.

"Ces résultats constituent une avancée importante pour les enfants qui doivent faire une dialyse plus longtemps parce qu'ils ne peuvent pas recevoir de greffe ou parce que leur greffe s'est soldée par un échec", souligne Bethany Foster, auteure principale de l'étude.

L'étude rappelle que les enfants sous dialyse, atteints d'insuffisance rénale chronique terminale, présentent un risque de mortalité significatif, soit jusqu'à 30 fois plus élevé que les enfants en bonne santé.

En analysant les données médicales concernant 20 000 enfants américains ayant subi une dialyse entre 1990 et 2010, les chercheurs ont constaté que le risque de mortalité chez les enfants et les adolescents étant sous dialyse avait baissé de 20 % pour chaque période de cinq ans, ce qui constitue un progrès majeur.

Selon ces travaux, ce succès serait dû à plusieurs facteurs et notamment à l'amélioration des soins en prédialyse et aux progrès technologiques en matière de dialyse.

Autre élément encourageant pointé par l'étude : la période durant laquelle les enfants ont besoin d'une dialyse avant de recevoir une greffe a diminué grâce à une meilleure organisation des listes d'attente de transplantation rénale.

Au total, l'étude souligne que le risque réduit de mortalité pendant la période où la dialyse est nécessaire, combiné à une plus courte période de traitement de dialyse, améliorent considérablement la qualité et l'espérance de vie de ces enfants.

Article rédigé par Elisa Tabord pour RT Flash

JAMA

L'activité physique, un bon remède contre la dépression
Mardi, 14/05/2013 - 17:01

Selon une étude réalisée par les professeurs Chad Rethors et Madhukar Trivedi de l'Université du Texas et publiée dans le journal de la pratique psychiatrique (JPP), l'exercice physique aurait un effet bénéfique contre le trouble dépressif majeur (TDM), seul ou en association avec d'autres thérapies.

Ces travaux montrent une efficacité thérapeutique réelle de l'exercice pour réduire les symptômes dépressifs chez ces patients, que cet exercice s'accompagne ou non d'un traitement par antidépresseurs ou psychothérapie.

Selon cette étude, une activité physique intense, de type aérobic, à raison de 3 à 5 séances d'exercice par semaine, de 45 à 60 minutes chacune, permet une réduction sensible des troubles dépressifs.

En général, les patients constatent une amélioration de leur état dépressif après un mois de pratique sportive mais des chercheurs recommandent de poursuivre ce type d'activité physique pendant au moins trois mois pour permettre une réduction durable de cet état dépressif.

Article rédigé par Elisa Tabord pour RT Flash

Journal of Psychiatric Practice

Les femmes qui fument nettement plus exposées au cancer du côlon
Mardi, 14/05/2013 - 16:55

Une étude de de l'Université de Tromso (Norvège) montre que les femmes qui fument ont un risque de cancer du côlon augmenté de 19 % par rapport aux femmes qui n'ont jamais fumé, alors que cette augmentation du risque n'est que de 8 % chez les hommes qui fument.

Cette étude a porté sur 600 000 Norvégiens âgés de 19 à 67 ans au début de l’étude (1972). Ceux-ci ont été suivis pendant  14 ans.

Pendant toute la durée de cette étude, le mode de vie des participants a été suivi et analysé et les différents facteurs de risque ont été intégrés.

L'augmentation du risque est bien plus élevée pour le cancer du côlon proximal (1ère partie du côlon), puisqu'il se situe à 40 % pour les femmes qui fument, par rapport aux femmes n'ayant jamais fumé.

Article rédigé par Elisa Tabord pour RT Flash

AACR

L'exposition au soleil ferait baisser l'hypertension
Mardi, 14/05/2013 - 16:48

Une étude récemment présentée à l'occasion d'une rencontre internationale de dermatologie à Edimbourg, en Ecosse, a montré qu'une exposition modérée au soleil pourrait avoir des effets bénéfiques en matière de tension artérielle.

Selon ces travaux, le fait de s'exposer régulièrement au soleil augmenterait la production de monoxyde d'azote dans le sang, ce qui aurait pour effet de dilater les parois des vaisseaux et des artères et de réduire la pression sanguine.

Ces recherches ont montré qu’une simple séance de bronzage d'une vingtaine de minutes pouvait faire baisser la tension artérielle de 2 mm pendant plus d'une heure, ce qui permet une diminution de 10 % du risque cardio-vasculaire.

Commentant cette étude, Richard Weller, auteur principal de ces travaux, estime que « les avantages de la lumière du soleil pour la santé du cœur l'emportent sur le risque de cancer de la peau ».

Il est vrai que si l'on considère les chiffres liés aux décès respectifs par cancer de la peau et maladies cardio-vasculaires, on constate que le mélanome tue moins de 1 500 personnes par an en France alors que les pathologies cardio-vasculaires entraînent le décès de plus de 150 000 personnes par an dans notre Pays.

Le Docteur Weller souligne toutefois qu'il n'est pas question de minimiser le rôle une exposition excessive au soleil en matière de cancer de la peau.

Ces travaux montrent également de manière très intéressante que ce n'est pas la vitamine D, produite sous l'action des rayons UV-B, qui diminue, comme on le croyait jusqu'à présent, la tension. En effet, ces expérimentations n'ont utilisé que des rayons UV-A qui n'ont aucun impact sur le niveau de vitamine D dans le sang.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Runner

Détecter précocement le cancer de la prostate grâce à l'odorat d'un chien !
Mardi, 14/05/2013 - 16:25

On sait depuis longtemps que le chien a un sens de l'odorat extraordinairement développé et bien plus sensible que l'homme. Tirant parti de cette capacité sensorielle hors du commun, les recherches se sont multipliées depuis une vingtaine d'années pour tenter d'utiliser certains chiens dans le dépistage précoce des cancers.

En 1989, une étude publiée dans la publication médicale renommée The Lancet avait montré que certains chiens étaient capables de détecter à l'odeur, le mélanome, un grave cancer de la peau.

Plus récemment, d'autres études réalisées en Autriche et en Allemagne ont montré que des chiens ont pu détecter un cancer du poumon en reniflant l’haleine des patients, avec un taux de réussite de 70 %.

En France, une équipe de médecins et de biochimistes dirigés par le Professeur Olivier Cussenot (hôpital Tenot à Paris) a montré depuis plusieurs années qu'il était possible de dépister précocement certains cancers de la prostate chez l'homme en utilisant des chiens spécialement dressés pour cette tâche.

Les chiens retenus pour cette mission médicale sont des bergers belges malinois, déjà employés pour détecter des explosifs ou de la drogue. Ces chiens possèdent dans leur museau des capteurs olfactifs d'une extrême sensibilité et, après une période d'apprentissage, ils sont capables d'identifier, à partir de l'urine des patients, la présence d'un cancer de la prostate avec un taux de reconnaissance de plus de 90 %.

Comme le souligne le professeur Cussenot, "Nous avons été surpris des performances de ces animaux car, à ce jour il n'existe pas de test aussi sensible".

Si ces chiens parviennent à détecter avec une telle précision les cancers de la prostate, c'est parce que les cellules cancéreuses émettent des molécules volatiles dans les urines.

Les chercheurs du CEA à Saclay tentent pour leur part, en recourant à un spectromètre de masse, d'identifier et de quantifier les différentes molécules retrouvées dans les urines des malades et des personnes saines. Ce travail d'analyse comparative vient compléter les informations révélées grâce aux chiens et devrait permettre, à terme, d'identifier précisément la « signature biochimique » du cancer de la prostate.

En Tanzanie, depuis une quinzaine d'années, ce ne sont pas des chiens mais des rats géants qui sont utilisés avec succès pour détecter la tuberculose chez les malades en reniflant des échantillons de salive. 

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Association Française d'Urologie

Infecter les moustiques pour bloquer le paludisme
Mardi, 14/05/2013 - 16:05

Des chercheurs américains de l'Institut américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAID) ont réussi à immuniser de façon héréditaire des moustiques anophèles contre le parasite responsable du paludisme qui est transmis à l'homme par les femelles de ces insectes.

Déjà employée avec succès pour lutter contre la dengue, cette nouvelle voie thérapeutique pourrait permettre de combattre plus efficacement le paludisme qui tue environ 700 000 personnes par an dans le monde, dont 80 % d'enfants de moins de cinq ans.

Pour immuniser ces moustiques, ces scientifiques les ont infectés avec une bactérie, la Wolbachia, fréquente chez les insectes, et qui bloque le développement du parasite du paludisme chez les moustiques anophèles. Pour la première fois, les chercheurs sont parvenus à infecter de manière héréditaire ces moustiques avec cette bactérie.

La bactérie Wolbachia peut non seulement bloquer le développement du parasite Plasmodium, responsable du paludisme mais permet également de le détruire dans les glandes salivaires des moustiques à partir desquelles il est transmis à l'homme, après une piqûre de l'insecte.

Reste cependant à voir si ce parasite très complexe pourra développer une résistance à cette bactérie avant de mettre en œuvre à grande échelle cette nouvelle arme contre le paludisme.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Science

La tomate et le soja diminuent le risque de cancer de la prostate
Mardi, 14/05/2013 - 15:56

Selon une étude de l'Université l'Illinois, dirigée par John Erdman, la consommation régulière de tomates et de soja permettrait de diminuer sensiblement des risques de cancer de la prostate chez l'homme.

Pour mener à bien leur étude, les chercheurs américains ont divisé une population de souris en quatre groupes. Un groupe nourri exclusivement avec des tomates, un deuxième groupe nourri uniquement avec du soja, un troisième groupe nourri simultanément avec ces deux aliments et enfin un dernier groupe dont le régime alimentaire ne comportait ni tomates ni soja.

Les conclusions de cette étude sont très intéressantes et montrent que 45 % des souris nourries de tomates et de soja avaient développé un cancer, contre 61 % pour celles qui ne consommaient que des tomates, 66 % pour celles qui ne consommaient que du soja et 100 % pour celles qui ne consommaient aucun de ces deux aliments !

Compte tenu de ces résultats, cette étude recommande aux hommes de consommer au moins quatre fois par semaine des tomates et tous les jours du soja pour diminuer les risques de cancer de la prostate.

L'étude rappelle toutefois que, chez la femme, une consommation excessive de soja sous forme de compléments alimentaires n'est pas recommandée car elle pourrait, pour certaines femmes, augmenter les risques de certains cancers, comme le cancer du sein.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

ACES

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