|
|
|
|
|
TIC |
|
|
Information et Communication
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Le service en ligne français Infonie, qui compte 100. 000 abonnés, relance la guerre des packs internet en lançant vendredi une offre concurrente de celle de Club Internet, combinant un modem gratuit pour tout abonnement d'une durée d'un an, soit 125 francs par mois, à son service. C'est Club Internet, le service en ligne du groupe Lagardère (170.000 abonnés) qui avait ouvert le feu le premier, en annonçant une offre, composée d'un kit de connexion au service, d'un modem et d'un CD-Rom, le tout pour 249 francs. L'offre est conditionnée à un abonnement d'un an au service en ligne (77F/mois). Stricto sensu, c'est l'offre de Club Internet qui reste la plus intéressante financièrement, mais Infonie fait valoir qu'elle offre, au-delà de l'accès à Internet, tout un ensemble de programmes et que son modem propose des fonctions supplémentaires (téléphone mains libres, etc.). Bâti sur le même principe que les offres concernant la téléphonie mobile, le pack internet d'Infonie, destiné au grand public, vise principalement les utilisateurs de PC qui ne sont pas encore équipés de modem. Infonie subventionne ainsi intégralement le coût du modem Olitec 56 Kbps, estimé à la vente à 890 francs. . A l'approche des fêtes de Noël, les autres concurrents (le leader Wanadoo de France Télécom et son challenger AOL France) ont choisi une autre approche pour attirer de nouveaux abonnés, en proposant sur le marché de simples kits de connexion.
|
|
|
|
|
|
|
|
Bell Mobilité affirme qu'elle a franchi "un nouveau pas dans le monde des services Internet" sans fil grâce à la conclusion d'une alliance stratégique avec Wireless Knowledge LLC, une entreprise de Qualcomm et Microsoft. Il s'agit d'une exclusivité canadienne pour Bell Mobilité, qui compte offrir, grâce à ce projet, l'accès sans fil partout et en tout temps au courrier électronique, à des bases de données d'entreprises et à une vaste gamme de services d'information par le biais d'appareils de communication mobiles. À l'aide de n'importe quel type d'appareil mobile, les abonnés pourront accéder à distance à différentes applications d'entreprise, y compris le courrier électronique, les agendas et les bases de données. Le service offrira également l'accès à Internet ou à des intranets d'entreprises fonctionnant sur le système d'exploitation Windows CE, Windows 95/98 ou Windows NT. Il suffira d'être muni d'un ordinateur portatif ou de poche, ou encore d'un téléphone SCP numérique. Bell Mobilité prévoit mettre ce service à l'essai dès le début de 1999. (Benefice net:11:11/98) http://www.benefice.net/nouvelles/98-11/02-333507.html
|
|
|
|
|
|
|
|
Instruments incontournables de la navigation sur les 350 millions de pages du Web, les moteurs de recherche entrent aujourd'hui dans une nouvelle génération. Certes, la recherche par requête, popularisée par Yahoo! et utilisant des mots-clefs reste le standard. Mais la prolifération du nombre de sites, doublant tous les six mois, rend difficile le tri même parmi les réponses a une requête donnée. Des technologies comme les Internet Keywords de la nouvelle version de Netscape, ou encore les Realname www.Realnames.com permettent d'aller droit au but en utilisant les marques et les noms fondamentaux (comme " whitehouse" ou " Coca Cola ") en lieu et place de l'adresse Internet. D'autres technologies (l'algorithme HITS ou encore le langage XML) devraient également permettre d'affiner les recherches en élucidant le cas des mots a sens multiples et en facilitant les tris grâce aux " Meta-données " (sorte de fiches attachées resumant les caractéristiques essentielles d'une page Web). Car c'est un véritable combat que livrent les grands moteurs de recherche pour organiser le chaos du Net: Yahoo!, Excite, InfoSeek, tous tentent aujourd'hui de " baliser " des routes virtuelles, fléchées de rubriques et de liens publicitaires...Mais d'autres moyens d'orienter la navigation existent, a l'image d'Alexa www.alexa.com, cette barre d'outils qui s'accroche au navigateur pour recenser les déplacements de l'internaute et les stocker dans une base de données, lui indiquant ensuite les sites les plus fréquemment visites après celui sur lequel il se trouve. Deux conceptions du Web s'affrontent donc ici, entre un médium structure autour de points d'accès principaux conduisant essentiellement a des sites commerciaux, et celui d'un Internet " fluide " ou l'on se dirigerait grâce a l'expérience des autres internautes, ce qui laisserait une place aux sites marginaux. ( Multimedia Info VIGIE USA) http://atsystem.com/surweb/
|
|
|
|
|
|
|
|
Com One - Bordeaux - vient de présenter Domo TV, décodeur type Web TV. Ce décodeur composé d'un boîtier équipé d'un lecteur de carte à puce et d'un clavier sans fil, loué mensuellement 99 F auquel s'ajoute un abonnement à Wanadoo, le seul service en ligne accessible pour l'instant à partir de cet appareil (premier prix 45 F/mois) sera proposé dans la grande distribution. Pour le PDG de Com One, Jacques Saubade " 37 % des Français sont intéressés par Internet, mais pas par l'informatique. La télévision est le point de ralliement de la famille. Nous voulons en faire un terminal pour surfer sur Internet et une centrale de domotique et de vidéo-surveillance ". Sorte de mini-PC, intégrant des composants standards - processeur Cyrix, QNX de Photon, navigateur Mosaïc - Domo TV permet d'envoyer des e-mail et des fax, de consulter le Minitel, de surfer sur Internet et de téléphoner. D'ici à mars prochain, Com One espère louer 25 000 décodeurs. Commercialisant depuis mai 1998 sa Netbox. Autre français Netgem espère atteindre à la fin de l'année les 100 000 unités quant à Microsoft il devrait lancer en Europe son WebTV dans quelques mois.
|
|
|
|
|
Le rachat par Netscape de la société Atweb, un des leaders de l'administration de sites Web en ligne, va lui permettre de proposer sur son portail Netcenter des services Web automatisés destinés aux PME. Les domaines couverts sont la promotion, la maintenance et la communication institutionnelle des entreprises. L'objectif de Netscape est de réunir sur un même site les 70 millions d'utilisateurs de son service, aux 600 000 sites indépendants déjà clients d'AtWeb, et de renforcer la gamme de services déjà proposés sur son "Small Business Channel", chaîne de Netcenter dédiée aux PME. (Metanews/13/11/98)
|
|
|
|
|
Vous ne voulez jamais être débranché? MailPush offre un service de messagerie pour les actifs qui ne veulent jamais, mais alors jamais, être impossible à joindre. MailPush avertit de l'arrivée de courrier électronique dans la boîte aux lettres, au téléphone, sur le téléavertisseur, par cellulaire, par fax, etc. Et pour la première fois, il est également capable de vous signaler la présence de messages même si vous êtes débranché. Il se connecte lui même à votre ordinateur et vous envoie un message à l'écran. Avec toujours plus de gadgets, il se charge aussi de prévenir l'auteur de la missive que le message a bien été reçu. Les responsables de MailPush, une création de la compagnie de téléphone Bellsouth, veulent pallier à un problème de jeunesse d'Internet: éviter que les courriers ne se perdent dans la nature par la faute d'internautes qui ne vérifient pas régulièrement le contenu de leur boîte aux lettres... http://www.mailpush.com/
|
|
|
|
|
La société Xilinx a inventé un nouveau système qui devrait bouleverser la façon dont les opérateurs de sites Internet gèrent leurs équipements on-line. En effet, en fonction de l'évolution du trafic, le service Xpresso est capable d'envoyer des applications Java sur le réseau afin de modifier la configuration de celui-ci et de mieux l'adapter aux nouvelles conditions. En réalité, ces "applets" Java vont directement modifier la configuration des microprocesseurs qui contrôlent les équipements eux-mêmes. IBM utilise déjà cette nouvelle possibilité pour administrer son réseau interne afin de l'optimiser en fonction de la nature des données qui transitent. (Les Echos/16/11/98) http://www.lesechos.fr/silval/
|
|
|
|
|
La course à la vitesse continue sur le Net américain. La semaine dernière, une société de l'Etat de Virginie, Teligent, a lancé un service d'accès pour les abonnés des villes d'Orlando et de Miami, qui leur permet de se connecter à 1,5 Mbits/seconde (soit 300 fois plus vite qu'avec un modem à 56 Kbits/seconde), pour quelques dizaines de dollars par mois. Une offre essentiellement aux petites et moyennes entreprises locales, mais qui sera prochainement ouverte aux particuliers. Dès l'année prochaine, dans presque toutes les grandes zones urbaines des Etats-Unis, les opérateurs de téléphonie locaux, ainsi que les compagnies longue distance vont faire irruption sur ce marché avec des modems comparables à la technologie ADSL. Sans parler de Time-Warner et de TCI qui offriront des accès encore plus rapides sur leurs réseaux de télévision par câble. (Les Echos/17/11/98) http://www.lesechos.fr/silval/
|
|
|
|
|
Cyrix présente un appareil de poche spécialement dédié aux utilisateurs d'Internet : le WebPad. Avec lui, le fondeur vise 60 % du marché des non-possesseurs de PC qui ne désirent rien d'autre que surfer sur le Web. Ni disque dur ni lecteur de CD-Rom ni lecteur de disquette, le WebPad n'est constitué que d'un clavier de 22 cm, d'un écran à cristaux liquides de 10 pouces, de deux enceintes intégrées, de 16 Mo de mémoire vive et seulement 8 Mo de Rom (mémoire de stockage). L'engin se branche sur un socle relié au réseau téléphonique qui fait office de modem. Il devrait être commercialisé prochainement aux États-Unis aux alentours de 500 dollars. (ZD Net/18:11/98) http://www.zdnet.fr/fr/actu/cgi-bin/actu.cgi?Conf=E&Dat=19981117&ID=06840
|
|
|
|
|
|
|
|
Faire les courses à votre place: c'est ce que propose Choix.com, un site qui a déjà connu son franc succès dans la région de Montpellier, et qui devrait être également disponible avant la fin de l'année pour les habitants de Paris Son principe est donc fort simple : faire tout bonnement les courses à votre place. Sur l'écran de l'ordinateur, l'internaute peut choisir les rayons qu'il désire (produits d'entretien, fruits et légumes, bricolage, etc.). Puis, dans chacun des ces rayons, les produits qu'il compte acheter, les visualiser, consulter leur prix, et enfin les glisser ou non dans son chariot virtuel. Un compteur indique alors le total des achats effectués. Le règlement peut s'effectuer en ligne, ou bien encore à la livraison, puisque livraison il y a. Toute commande passée le matin est en effet déposée au domicile dans la journée, moyennant une prestation de quelque 80 francs (50 francs environ pour la livraison, selon la distance, et 30 francs de frais de préparation). Le prix aussi d'une après-midi gagnée. Mais derrière la façade de simplicité repose en fait une infrastructure complexe. On devine aisément en effet la logistique quotidienne nécessaire pour assurer à toutes les commandes une réponse favorable. Mise à jour de la base de données des produits (presque 10.000 références différentes sont déjà en ligne), actualisation des prix, gestion des commandes et des livraisons... cela avec une équipe de quatre personnes seulement aux tous débuts de l'aventure, en janvier de cette année, et de huit à l'heure actuelle. L'équipe de Choix.com arpente les super et hyper marché de la région, équipée d'ordinateurs portables, relève les références et les prix, gère en direct les factures. En échange de ce chiffre d'affaire complémentaire, il est demandé aux différentes enseignes de mettre à disposition de Choix.com, dans l'un de leurs magasins, un bureau, une ligne téléphonique et, idéalement, une chambre froide ou un local de stockage. Plus de dix mois après le lancement de ce service, le pari est en tout cas en passe d'être gagné. Choix.com s'est en effet constitué un solide portefeuille de plus de 150 clients fidèles sur Montpellier et sa région. Chaque jour, une moyenne de 4 à 6 chariots sont livrés, pour un montant moyen de plus de 1000 francs, en constante progression, et pour un chiffre d'affaires de 150.000 francs.
|
|
|
|
|
|
|
|
A l'heure de l'explosion du commerce électronique, consommateurs et entreprises des Quinze ne pourront que se féliciter de voir Bruxelles proposer d'établir au niveau de l'Union européenne un cadre juridique cohérent pour le développement de cette nouvelle activité. La Commission européenne a, en effet, adopté à l'initiative des commissaires Mario Monti et Martin Bangemann, un projet de directive concernant " tous les services prêtés normalement contre rémunération à distance par voie électronique et à la demande individuelle d'un destinataire de service ".Les entreprises ont depuis longtemps appelé cette initiative. Les études menées par Bruxelles montrent, en effet, que l'insécurité juridique qui règne actuellement au niveau des Quinze et qui menace de s'aggraver a un coût financier très élevé. Un des grands intervenants de ce secteur a ainsi indiqué que l'examen juridique qu'il a fait réaliser avant de s'aventurer sur le marché britannique lui avait coûté environ 400.000 francs. Aujourd'hui, en effet, souligne la Commission, une firme qui veut opérer dans l'Union " n'a quasiment jamais la certitude que son service ne sera pas soumis au contrôle ou à des mesures restrictives ou indirectes de la part d'autres Etats membres que celui où il est établi ". L'ambition de la directive n'est pas d'élaborer une série de règles nouvelles mais, plutôt, " de coordonner l'ajustement et la modernisation des législations nationales qui ne sont pas adaptées au commerce électronique ". Le texte invite, en effet, les Quinze à revisiter de fond en comble leurs législations pour s'assurer qu'elles prennent bien en compte cette nouvelle activité. Pour le reste, la directive incite surtout à l'établissement de codes de conduite " au niveau européen, car Bruxelles estime que de nombreuses questions peuvent être réglées par les parties intéressées sans qu'il soit besoin de légiférer. Reste la question hautement délicate mais cruciale de la responsabilité du contrôle et de la surveillance du commerce électronique. La directive la confierait aux autorités de l'Etat où est établie l'entreprise prestataire. Celle-ci se verrait par ailleurs imposer des obligations très strictes en matière d'information et de transparence de manière à prévenir au mieux les conflits entre opérateurs et consommateurs. Quant à ces derniers, la directive propose, pour mieux assurer leur protection, de prévoir une série de garanties lors de la passation des contrats, et de favoriser l'utilisation en ligne de mécanismes extrajudiciaires pour faciliter le règlement rapide des différends. (La Tribune/17/11/98) http://www.latribune.fr/tribjour/indextri.html
|
|
|
|
|
|
|
|
BOL, le service de vente de livres en ligne du groupe multimédia Bertelsmann, a été désigné distributeur exclusif de livres sur Lycos Europe et sur AOL. Selon les termes du premier contrat, et pendant trois ans, les cinq futurs sites de bol.com seront intégrés sur les versions européennes du guide de recherche Lycos (en France, Allemagne, Royaume-Uni, Belgique, Pays-Bas, Luxembourg, Suisse, Italie et Espagne) par des liens depuis la page d'accueil des services Lycos, depuis des guides thématiques spécifiques et par des liens depuis les pages de réponse liées à des recherches par mot-clé. Les deux associés vont développer sous une marque commune des guides thématiques sur l'univers des livres en français, anglais, allemand, néerlandais et espagnol disponibles depuis chaque version localisée de Lycos Europe. Evalué à plus de 10 millions de dollars, ce contrat est l'un des plus importants dans le secteur de la publicité en ligne et du commerce électronique en Europe. (strategie:18/11/98) http://www.strategie-internet.com/nov/981118bol.html
|
|
|
|
|
Selon Stratégie Internet, éditeur de la lettre mensuelle du même nom, qui vient de réaliser une nouvelle étude auprès de 55 sites marchands français, Les ventes par Internet en France peuvent être estimées à 300 millions de FF, soit une croissance exceptionnelle de 600% en un an De plus, les 500 sites marchands en France comptent désormais 6.000 visiteurs par mois, soit une progression d'environ 186% par rapport à l'année passée. Enfin, cette étude indique que 10% des internautes ont déjà fait des achats sur le Net, preuve du succès d'un marché devenu incontournable. Cette étude est commercialisée par Benchmark Group, qui édite également la lettre "Internet Marchand". (strategie/19/11/98) http://www.strategie-internet.com/
|
|
|
|
|
|
|
|
Le Groupement Carte bleue vient d'annoncer son adhésion au standard Visa Open Platform pour les cartes à puce " multiapplications ". La nouvelle plate-forme ouverte et non propriétaire permettra aux banques de proposer des cartes de paiement/retrait capables de supporter des fonctions de porte-monnaie (y compris sur Internet), de billetterie, de fidélisation, de monétique municipale, de contrôle d'accès, etc. La BNP, les Banques populaires, la Caisse d'épargne, le CCF, le Crédit Lyonnais, La Poste et la Société générale s'apprêtent à tester les nouvelles cartes sur des échantillons limités de leurs meilleurs clients. Cependant, il ne s'agit pour l'instant que d'un accord bancaire, qui ne prendra vie qu'avec l'adhésion des commerçants. Or, ces derniers sont plutôt hostiles à un nouveau mode de paiement dont ils devront supporter les frais et les commissions. Le Groupement Carte bleue confirme ainsi son allégeance au réseau de paiement Visa International et à ses standards, dont le langage Java pour les applications carte à puce. (AFP/11:11/98) http://www.actualinfo.fr
|
|
|
|
|
Un groupe de sociétés informatiques mené par IBM, Oracle et Unisys ont proposé à l'Object Management Group (OMG) les spécifications d'un modèle d'échange de données par Internet. Baptisé XMI (XML Metadata Interchange Format), ce standard a pour but de standardiser et faciliter le partage de données de programmation entre développeurs utilisant différents outils orientés objet. Les spécifications XMI ont également été soumises à l'approbation du World Wide Web Consortium, qui devrait donner son avis avant la fin de l'année. Leur adoption par l'OMG devrait être effective au prochain trimestre. (LMI/17/11/98) http://195.10.58.13/src/lmi/homepage.nsf/
|
|
|
|
|
" Le PalmPilot est devenue notre ligne de produit qui connaît la progression la plus rapide ", rappelait récemment Eric Benhamou, P-DG de 3Com. Avec près de 1 million d'unités vendues cette année aux États-Unis, soit 70 % du marché des ordinateurs de poche, le Pilot pèse désormais lourd dans les comptes du n° 2 mondial des équipements réseau. Alors qu'il ne représentait qu'à peine 5 % l'an passé, il devrait compter pour 10 % du revenu total de l'entreprise en 1998. Un succès qui suffirait presque, à lui seul, à justifier l'acquisition d'US Robotics réalisée l'an dernier par 3Com, société créatrice du fameux Pilot. ZDNet/17/11/98) http://www.zdnet.fr
|
|
|
|
|
|
|
|
Communes, départements et régions françaises se convertissent à l'informatique: le nombre de micro-ordinateurs a explosé dans les collectivités locales depuis deux ans, ce qui coûte 70 F à 82 F par habitant, selon une étude du cabinet Mazars et Guérard publiée mardi. Le nombre moyen de micro-ordinateurs utilisés dans les collectivités locales a augmenté de plus de 50% entre 1996 et 1998, selon cette étude réalisée auprès de 200 villes de plus de 10.000 habitants, conseils généraux et conseils régionaux. Cette évolution est aussi rapide dans les petites villes que dans les grandes, même si le parc informatique est proportionnel à la population. La dépense informatique par habitant est d'ailleurs pratiquement identique quelle que soit la taille de la ville. Les petites villes (10.000 à 30.000 habitants) possèdent en moyenne 62 ordinateurs (contre 43 en 1996), les villes moyennes (30 à 60.000 hab.) en utilisent 205 (contre 146) et les villes de plus de 60.000 habitants en alignent 559 (contre 371). Comme en 1996, les mieux équipés restent les conseils généraux, avec 572 postes (contre 483 en 1996, un niveau déjà très élevé), tandis que les conseils régionaux ont presque triplé leur équipement avec en moyenne 382 postes (contre 139 en 1996). Les deux-tiers des micro-ordinateurs sont reliés en réseau. Internet se développe mais reste réservé à une élite: seul un micro-ordinateur sur 10 ou sur 20 est connecté au Web. La situation s'est cependant améliorée par rapport à 1996, où l'on ne comptait guère que 2 ou 3 micros avec un accès internet dans chaque administration locale. Les collectivités locales dépensent sans hésiter pour s'équiper. Selon l'étude, le coût global du système informatique pour une grande ville a atteint 5,6 millions de francs en 1998 (4 MF d'investissements en matériels et logiciels, 1,6 MF en fonctionnement) auquel s'ajoutent 6 MF en frais de personnel. Par habitant, la dépense est de 82 F. Dans les petites villes, le budget informatique moyen s'est élevé à environ 1,1 million de francs en 1998, dont 750.000 F d'équipement et 330.00 F de maintenance, avec 600.000 F supplémentaires en frais de personnel. Les plus dépensiers ont été les conseils généraux, avec 8,2 MF en 1998 dont 4,9 MF en investissements et 3,3 MF en fonctionnement. Le coût moyen par habitant ressort à 18 F.
|
|
|
|
|
|
|
|
Si Bill Gates a peu parlé de l'avenir de sa société, lors de son intervention inaugurale au Comdex de Las Vegas, il a tenté de donner de Microsoft l'image d'une société particulièrement innovante. Il a ainsi présenté une nouvelle technologie logicielle, Cleartype, développée par ses laboratoires, qui permettrait d'améliorer sensiblement le confort de lecture sur écran, non les terminaux classiques mais sur des écrans à cristaux liquides. En haute définition, ces écrans devraient offrir une qualité de lecture proche de celle des documents papier, a assuré le PDG de Microsoft, et cette technologie devrait être installée prochainement sur les nouvelles tablettes électroniques (e-books). Cleartype le sera aussi dans tous les systèmes d'exploitation Windows à partir de l'année prochaine. Toutefois, la démonstration selon laquelle Microsoft est une entreprise développant des technologies vraiment nouvelles n'a pas été entièrement faite : le New York Times assure que Cleartype emprunte des techniques développées par le co-fondateur d'Apple, Steve Wozniak, dans les années 70... (Les Echos:18/11/98) http://www.lesechos.fr/silval/
|
|
|
|
|
|
|
|
Les industriels de l'informatique travaillent activement sur la technologie vocale qui pourrait entraîner à terme la disparition des claviers et souris sur le marché de l'informatique grand public. "Le but est d'abandonner l'environnement du curseur pour pénétrer dans celui de la conversation", explique Charles Hemphill, de Conversational Computing, entreprise spécialisée dans le contrôle vocal de l'ordinateur, dans le cadre du salon informatique Comdex à Las Vegas (Nevada).Avec la reconnaissance de la parole, la dictée remplace la frappe et les documents. La voix est un médium infiniment plus naturel et pratique que la manipulation d'un clavier et d'une souris, estime ce chercheur en technologie de reconnaissance de la parole. A ce titre, elle intéresse vivement toute l'industrie informatique, car elle promet d'ouvrir le marché asiatique à la pénétration de l'ordinateur personnel. Pour l'instant, le clavier est un obstacle sur la voie de l'adoption de l'informatique dans des pays dont les langues n'obéissent pas à un alphabet et nécessitent des claviers énormes et difficiles à utiliser. Par ailleurs, la voix permet à l'utilisateur de ne pas être physiquement attaché à la machine, ce qui lui donne une plus grande liberté de mouvement. Enfin, avoir accès aux fonctions de l'ordinateur sans l'aide de ses mains, voire de ses yeux dans le cas où l'ordinateur peut donner une version orale du document écrit, ouvre une foule de possibilités aux utilisateurs handicapés, qui jusqu'à une époque récente n'ont bénéficié dans le domaine que de technologies relativement expérimentales et donc confidentielles, en particulier lorsqu'il s'agit de naviguer sur Internet. Conversational Computing, membre d'un secteur très représenté cette année au Comdex, est l'une des compagnies qui a développé une technologie permettant à l'ordinateur d'obéir à des commandes vocales et de dialoguer avec l'utilisateur. Conversa Messenger, une de ses applications, permet de consulter et de traiter ses messages téléphoniques et électroniques, son agenda et son carnet d'adresse, que l'on soit assis devant l'ordinateur ou relié à lui par une connexion téléphonique. Dans les deux cas, la voix permet d'effectuer toutes les commandes, sans jamais recourir au clavier de l'ordinateur ou du téléphone. Par ailleurs, Conversa Web 2.0, un programme qui repose sur le logiciel de navigation installé sur l'ordinateur, permet de naviguer sur le réseau au seul son de la voix. Il obéit à plusieurs dizaines de commandes vocales et reconnaît les liens, qu'il numérote pour une identification plus facile. Disponible depuis cinq mois, le logiciel connaît cependant certaines limitations comme l'impossibilité de dicter un terme de recherche ou une adresse électronique. Une version améliorée est en cours. Commercialisé en anglais, Conversa devrait être disponible en français et en allemand dans le courant de l'année prochaine. Selon M. Hemphill, il est possible d'imaginer un avenir proche où toutes ces fonctions pourront se faire par téléphone, l'ordinateur donnant à l'utilisateur une version vocale du contenu des sites Internet, comme il lui communique aujourd'hui le contenu d'un message électronique. (AFP/18:11/98) http://www.actualinfo.com/
|
|
|
|
|
|
|
|
Les ingénieurs d'Intel ont fait une étonnante démonstration lors du Comdex, un salon informatique qui se tient à Las Vegas cette semaine. Les spécialistes du laboratoire d'architecture de la société sont parvenus lundi 16 novembre à brancher 111 périphériques (claviers, souris, enceintes, caméras...) sur un seul ordinateur au travers du port USB. Le connecteur USB a fait son apparition en 1997. Il vise à remplacer les connecteurs traditionnels placés à l'arrière des ordinateurs qui permettent de brancher le clavier, la souris, les modems et même les scanners d'image. En théorie, 127 appareils peuvent ainsi être reliés. Le connecteur universel défendu par Intel et un consortium de 500 entreprises n'avait pas rencontré le succès auprès des fabricants de périphériques. Ils attendaient que Microsoft diffuse les outils logiciels adaptés. Depuis la sortie de Windows 98 et le succès de l'Imac, premier ordinateur d'Apple à être équipé d'un connecteur USB, les annonces de produits se multiplient. Selon Intel, près de 50 millions de périphériques USB devraient être vendus l'année prochaine dans le monde, soit cinq fois plus qu'en 1998. (Le Monde/18/11/98) http://www.lemonde.fr/actu/nvtechno/intel/usb.html
|
|
|
|
|
|
|
|
Internet, nouvelle tour de Babel ? Des formats y prolifèrent. Le HTML, le VRML, Java... qui ont en fait du mal à communiquer entre eux, alors qu'ils se trouvent sur un même document. L'intégration recherchée se heurte ainsi à la difficulté de faire cohabiter ces médias entre eux. L'arrivée du MPEG-4 pourrait résoudre le problème... Dans le contexte de la convergence entre le Net et la télévision, il devrait permettre d'intégrer des contenus appropriés aux deux environnements. Le MPEG-4 dérive en fait directement du MPEG-2. Ce standard, rappelons-le, spécifie comment l'audio, la vidéo et les données associées sont acheminées dans le même tuyau dans une étroite synchronisation. Et ces tuyaux sont aussi bien le câble, les réseaux terrestres, les satellites que les réseaux ATM. Les taux de transfert usuels sont de 2 à 10 Mbits/s pour la vidéo et de 32 à 384 Kbits/s pour l'audio. Par rapport au MPEG-2, le MPEG-4 offre davantage d'interactivité et la capacité de mélanger plusieurs scènes, quels que soient le réseau et les terminaux employés. Il utilise une interface générique de connexion, le DMIF (Delivery Multimedia Framework), qui traite de façon homogène tous les flux d'informations, qu'ils proviennent d'une unité de stockage local, d'un serveur Web ou d'un canal de télédiffusion audiovisuel. Pour le stockage, le MPEG-4 fonctionne comme unformat " intermédia ". Il offre la possibilité de conserver des médias mélangés sur un seul fichier qu'il peut transporter ensuite via plusieurs sortes de tuyaux. Le MPEG-4 permet aussi de modifier le contenu des scènes et les propriétés des objets, animer les scènes depuis un serveur à distance, ou encore comprimer des scènes dans une fourchette allant de 5 à 100... (LMI/12/11/98)
|
|
|
|
|
Deux informaticiens de Caroline du sud proposeront prochainement en ligne un logiciel gratuit permettant de lire des livres électroniques sur son PC. Ce logiciel a été conçu pour permettre une lecture facile et agréable des textes qui seront proposés en ligne par les grands éditeurs américains. Mais la consultation de ces livres électroniques sera payante. (brève rédigée par @RT Flash) http://www.news.com/News/Item/0,4,28485,00.html?st.ne.fd.mdh http://www.easynetbooks.com/
|
|
|
|
|
L'utilisation conjointe de la télé et du PC est en nette projection aux USA, si l'on en croit une étude de media Metrix. Selon cette enquête, 47% des foyers américains équipés de PC (17,3 millions de foyers) ont installé ordinateur et PC dans la même pièce et dans la moitié de ces foyers, on utilise simultanément télévision et ordinateur , contre seulement 40 % il y a un an. Selon Bruce Ryon, vice-président de Metrix, les familles américaines sont en train de s'approprier les nouvelles technologies de l'information d'une manière différente de celle prévue par les constructeurs qui pensaient que PC et télévision correspondaient à des usages beaucoup plus nettement séparés dans le temps et dans l'espace. (Internet Daily /16/11/98) http://www.tipworld.com (brève rédigée par @Rt Flash)
|
|
^ Haut |
|
|
|
|
|
|
|
Matière |
|
|
Matière et Energie
|
|
|
|
|
|
Selon une étude de l'association américaine des industries électroniques, le marché mondial des composants électronique devrait progresser de 9 % en 1999, pour atteindre 133,4 milliards de dollars. Cette progression devrait s'accentuer en 2000 avec 15,2 % d'augmentation et en 2001, avec 18 %. Dans 3 ans ce marché mondial devrait atteindre 180 milliards de dollars. (Wired/11:11:98) http://www.wired.com/news/news/business/story/16204.html (brève rédigée par @Rt Flash)
|
|
|
|
|
Depuis des mois, une start-up particulièrement secrète, Transmeta, travaille sur un concept de microprocesseur ultra-rapide, capable de démoder toutes les puces actuelles. Soutenue industriellement par IBM, la firme financée par le cofondateur de Microsoft, Paul Allen, vient, selon C/Net, de déposer des brevets pour sa puce, qui confirmeraient que son produit est bien révolutionnaire. Souci supplémentaire pour Intel : la puce de Transmeta serait capable de faire fonctionner les applications Windows. Bien plus vite évidemment. (LesEchos/17:11/98) http://www.lesechos.fr/silval/
|
|
|
|
|
Intel a présenté, lors de sa réunion semi-annuelle d'analystes, sa prochaine génération de processeurs pour portables : le Katmai, dont le fondeur prévoit la commercialisation au cours du premier trimestre 1999. Le Katmai, cadencé à 500 MHz, repose en grande partie sur la technologie Pentium II, mais comporte un certain nombre de fonctions multimédias améliorées, assure le géant du processeur. Intel a profité de l'occasion pour présenter également le Coppermine, également destiné aux portables et cadencé à 600 MHz (soit le double des plus puissants processeurs pour portables actuellement utilisés). Le Coppermine bénéficiera de la technique d'impression des circuits à 0,18 microns, une miniaturisation qui permettra d'augmenter les performances des machines, sans accroître leur taille. Intel a annoncé ce denier processeur pour la seconde moitié de 1999. (ZD Net/18/11:98) http://www.zdnet.fr/fr/actu/
|
|
^ Haut |
|
|
|
|
|
|
|
Espace |
|
|
Espace et Cosmologie
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Au terme d'une étude de 8 mois le cabinet Hawthorne, Krauss & Associates a formule un ensemble de recommandations a la NASA pour réduire le coût du transport spatial et stimuler le développement d'activités commerciales en orbite basse. Une des options proposées par le cabinet est l'abandon des navettes spatiales américaines au profit d'une véhicule entièrement réutilisable dérive du X-33 (Cf. Etats-Unis Espace numéro 47), une fois la station spatiale internationale (ISS) assemblée. Selon les auteurs du rapport, la capacité des navettes américaines a pouvoir emporter a la fois des hommes et du matériel ne sera plus requise après l'assemblage de l'ISS. Un véhicule réutilisable de la nouvelle génération pouvant embarquer soit des hommes, soit du fret serait alors plus justifie d'autant que le système des navettes spatiales, même modernise avec des boosters d'appoint réutilisables (Cf. Etats Unis Espace numéro 40), serait nettement plus coûteux. Le cabinet souligne cependant les nombreuses difficultés techniques liées au développement d'un nouveau véhicule entièrement réutilisable, du type VentureStar de Lockheed Martin, et recommande une "approche combinée": céder au moins une navette a un opérateur prive, afin d'alléger le budget des opérations de transport spatial (actuellement 1/4 du budget total de la NASA), tout en conservant un accès a l'espace grâce au reste de la flotte des navettes. (Etats-Unis-espace/10/11/98 http://www.france-science.org/lire/usa-espace.html
|
|
^ Haut |
|
|
|
|
|
|
|
Vivant |
|
|
Santé, Médecine et Sciences du Vivant
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Des chercheurs américains sont parvenus à fabriquer en laboratoire des cellules humaines indifférenciées, c'est-à-dire capables de produire tous les types de tissus, en implantant le noyau d'une cellule humaine dans un ovule de vache, a annoncé le laboratoire Advanced Cell Technology. L'annonce du développement de cette technique, proche de celle du clonage, intervient une semaine après la publication des travaux controversés de deux équipes américaines qui sont, pour la première fois, parvenues à cultiver des cellules humaines indifférenciées à partir de tissus provenant d'embryons humains. Selon ce laboratoire, sa technique expérimentée pendant plusieurs années pourrait permettre de produire en série des cellules humaines indifférenciées susceptibles de fabriquer aussi bien des os, du sang, de la peau, des nerfs ou des muscles transplantables sur des humains." Les cellules indifférenciées offrent l'espoir de fournir une quantité illimitée de cellules cultivables en laboratoire pour remplacer, sous forme de greffes, tous les types de tissus humains", a commenté l'un des fondateurs d'Advanced Cell Technology, James Robl, dans un communiqué. Ce type de transplantation pourrait permettre de soigner des maladies aussi diverses que le diabète, certains cancers, des affections cardio-vasculaires ou la maladie de Parkinson, a précisé le docteur Robl. La technique de production utilisée par les chercheurs de ce laboratoire de Worcester (Massachussetts) ressemble à celle utilisée avec succès par ceux qui ont cloné en 1997 la brebis Dolly. Ils ont d'abord prélevé sur un homme une série de cellules de peau dites "adultes", c'est-à-dire déjà spécialisées. Ils ont ensuite implanté le noyau de ces cellules dans l'ovule d'une vache qui avait été au préalable vidé de son propre noyau et de tout son matériel génétique. La fusion de ces deux éléments a alors produit une cellule hybride, mêlant des éléments humains et animaux, mais entièrement pilotée par le noyau humain. Ainsi, la cellule adulte humaine initiale a en quelque sorte rajeuni en une cellule indifférenciée. A l'inverse, les équipes de James Thomson, de l'université du Wisconsin à Madison, et de John Gearhart, de l'université Johns Hopkins de Baltimore (Maryland), ont réussi à isoler leurs cellules indifférenciées à partir de tissus de foetus morts ou d'embryons humains vivants. Selon M. Robl, "la technique présentée aujourd'hui permet la fabrication de cellules indifférenciées humaines à partir d'une cellule adulte du patient, ce qui élimine le traditionnel risque de rejet", qui se présente lors de chaque greffe. Malgré l'assurance de ses concepteurs, l'efficacité de cette technique reste incertaine. "Nous reconnaissons que si nous avons fait un pas important (...) un travail substantiel reste nécessaire avant que ces cellules deviennent disponibles pour un usage thérapeutique humain", a indiqué le PDG du laboratoire, Michael West. (AFP/12/11/98) http://www.actualinfo.com/
|
|
|
|
|
|
|
|
Les choses vont vite : après l'annonce, vendredi dans " Science ", de la culture de cellules souches embryonnaires provenant de blastocystes(cf @Rt Flash 23), une autre équipe affirme dans les " Proceedings " de l'Académie des sciences américaine avoir réussi à isoler et à cultiver une lignée de cellules souches embryonnaires à partir de cellules germinales (précurseurs des spermatozoïdes et des ovocytes). Ces cellules non différenciées, capables de se diviser indéfiniment, pluripotentes, peuvent se différencier vers n'importe quelle cellule de l'organisme. Cette deuxième équipe, dirigée par le Dr John Gearhart (Johns Hopkins University School of Medicine), a isolé les cellules germinales à partir de foetus avortés (alors que la première équipe utilisait des embryons issus de FIV non implantés) et a cultivé certaines de ces lignées pendant neuf mois. . Les applications de ces lignées cellulaires sont multiples . Dès maintenant, ces cellules peuvent être utilisées pour aider la recherche fondamentale sur le développement de l'embryon. . En disposant de cellules qui sont spécifiques des différents stades du développement et en manipulant l'expression génique, les chercheurs peuvent examiner comment le développement peut mal tourner. Une autre application de ces cellules, qui pourrait être lucrative pour Geron dans un proche avenir, sera pour la recherche et le développement de médicaments. . Enfin, à plus long terme, l'application la plus formidable de cette technologie pourrait être la transplantation de cellules différenciées spécifiques à des fins thérapeutiques. Ces cellules seraient amenées à se différencier en un certain type de cellules, puis transplantées dans l'organe malade pour remplacer les cellules mourantes ou dysfonctionnelles. On pourrait, par exemple, tenter de réparer un muscle cardiaque endommagé en lui injectant de nouveaux cardiomyocytes, comme le suggère déjà une étude chez la souris. Toutefois, il faudra attendre plusieurs années. Les chercheurs doivent apprendre à maîtriser la différenciation des cellules souches en cellules spécifiques. (Quotidien du médecin/12/11/98) http://www.quotimed.com/
|
|
|
|
|
|
|
|
De nombreuses études neurologiques démontrent que les syndromes pathologiques regroupés sous le nom d'autisme infantile ne peuvent plus être considérés comme des affections purement psychologiques, mais qu'ils correspondent à de véritables pathologies neuro-développementales, dont l' une des causes, probablement majeure, est liée à des anomalies du développement du système nerveux central au cours de l'ontogenèse. Un grand nombre de sujets dits autistes présentent une atrophie de certaines zones du cerveau, . L'existence de rongeurs présentant des anomalies d'origine génétique de ces aires cérébrales, a permis de tester leur comportement dans des situations standardisées de laboratoire. Chez ces cobayes, des études conjointes ont été menées par les équipes de Jean Caston et Daniel Mellier (Université de Rouen), de Nicole Delhaye-Bouchaud et Jean Mariani (Institut des neuro-sciences, CNRS-Université Paris 6) et de Henri Peter Godfrey (New-York Medical College). Les chercheurs ont ainsi pu mettre en évidence, chez ces rongeurs, l'existence d'une absence quasi totale de comportement exploratoire de leur environnement, et d'évitements dans des situations d'interactions sociales. Tous ces comportements, caractéristiques des sujets autistes, montrent la réalité d'un modèle neurobiologique animal de l'autisme. L'autisme est une pathologie qui se manifeste très précocement au cours de la petite enfance et dont le diagnostic est basé sur l'existence d'anomalies comportementales : absence de communication par le langage et troubles des interactions sociales. Pendant longtemps, l'autisme a été considéré comme une maladie purement psychologique due notamment à un déficit de communication entre la mère et son bébé. Aujourd'hui, on reconnaît à l'autisme non pas une mais plusieurs causes, dont l'une, probablement majeure, se trouve dans des anomalies du développement du système nerveux. (CNRS/info) http://www.auteuil.cnrs-dir.fr/Cnrspresse/n364a1.htm
|
|
|
|
|
Permettre aux personnes atteintes de cécité de recouvrir la vue. Une belle perspective qui ne relèverait pas du miracle mais d'un défi, celui de chercheurs américains. Mark Humayun et son équipe du Johns Hopkins Hospital de Baltimore prédisent en effet que d'ici 5 ans, ils pourront aider à " voir " les personnes souffrant de sérieux troubles de la vision. Leurs récentes expériences ont permis à 15 de leurs patients de percevoir des lumières ou encore des formes plus complexes comme des lettres. Ce résultat prometteur a été obtenu en plaçant au niveau de la rétine de microscopiques électrodes chargées de stimuler les cellules qui détectent la lumière et les couleurs. Après ces premiers essais concluants, Humayun veut développer un système plus élaboré : une minuscule caméra posée sur l'oeil qui offrira une meilleure résolution des images observées. (LeProgrès/17/11/98) http://www.leprogres.fr/science/Index.html
|
|
|
|
|
|
|
|
L'électricité pourrait bien jouer le rôle d'un stimulant décisif pour les thérapies géniques, en permettant aux injections de gènes de devenir nettement plus efficaces. C'est ce que laissent espérer, s'ils venaient à être confirmés, les résultats expérimentaux de chercheurs français, publiés dans la dernière livraison des Comptes-rendus de l'Académie des Sciences. Les chercheurs ont réussi à introduire durablement un gène dans les muscles de souris en obtenant, grâce aux impulsions électriques, une efficacité au moins cent fois supérieure à la simple injection d'ADN. De tels résultats représentent une "avancée significative" et ouvrent de nouvelles perspectives dans le domaine des thérapies géniques, selon la revue scientifique. L'introduction de gènes dans les muscles a de nombreuses applications potentielles, allant de la correction des myopathies à l'obtention d'une sécrétion d'hormones, de facteurs de coagulation, de substances vaccinales ou encore de produits agissant sur le système nerveux et cardio-vasculaire. Cette découverte est le fruit du travail de deux équipes du Centre National de la Recherche scientifique (CNRS), dirigées respectivement par Luis Mir (Institut Gustave Roussy, Villejuif) et Daniel Scherman (firme Rhône-Poulenc-Rorer Vector Developpement). "Les impulsions électriques rendent perméables les cellules, elles ouvrent la porte des cellules pour y faire entrer le produit choisi", a expliqué à l'AFP Luis Mir, par ailleurs inventeur d'une méthode d'électrochimiothérapie, brevetée aux Etats-Unis, pour le traitement de cancer. Les chercheurs ont injecté l'ADN dans un muscle de la patte des sourisetlesontensuitesoumisà des impulsions électriques de faible intensité (100 à 200 volts/cm) et d'une durée de 20 millisecondes. Cette méthode d' electrotransfert" intramusculaire, protégée par un brevet international, "augmente de plus de cent fois l'expression (le fonctionnement) du gène injecté", notent les chercheurs. (AFP/15/11/98) http://www.actualinfo.com/
|
|
^ Haut |
|
|
|
|
|
|
|
Homme |
|
|
Anthropologie et Sciences de l'Homme
|
|
|
|
|
|
La DATAR s'engage à favoriser le capital-risque en régions pour les "petits projets" Dans le cadre de la politique d'aménagement du territoire, la DATAR (Direction à l'Aménagement du Territoire et à l'Action Régionale) souhaite favoriser la création et la pérennité de petites entreprises. Pour développer le financement de la création d'entreprises, la Datar vient d'activer le Fonds National de Développement des Entreprises (FNDE) où 200 millions de francs y sont consacrés pour cette année. (capital-investissement.com) http://www.capital-investissement.com/region/datar.html
|
|
|
|
|
|
|
|
Business Week vient de publier le classement des cent meilleures entreprises mondiales dans le secteur des NTIC Pour établir ce très sérieux classement, le journal d'affaires prend en considération, en les pondérant, de nombreux indicateurs et ratios économiques et financiers. Le résultat, toujours très attendu, révèle quelques surprises. Le premier est en effet le constructeur américain d'ordinateur Dell, suivi de l'opérateur anglais Vodaphone, du concepteur allemand de logiciels SAP et du fabricant finlandais de portables Nokia. Micosoft n'obtient que la 8ème place et IBM la 22 ème Sur les 25 premières entreprises de ce classement, on constate que 18 sont américaines, 3 anglaises( Vodaphone, Cable&Wireless et British Telecom) une allemande(SAP) une finlandaise(Nokia) et deux taiwanaises. Dix de ces 25 entreprises appartiennent au secteur des télécoms, huit au secteur informatique, cinq au secteur du logiciel, une au secteur d'internet (AOL) et une au secteur électronique (Asustech). (Business Week/16/11/98) http://www.businessweek.com
|
|
^ Haut |
|
|
|
|