RTFlash

RTFLASH Recherche & Technologie
NUMERO 162
Lettre gratuite hebdomadaire d’informations scientifiques et technologiques
Créée par René Trégouët rapporteur de la Recherche et Président/fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
Edition du 28 Septembre 2001
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Egalement dans ce numéro
TIC
Le haut débit par satellite arrive aux USA
Internet : la protection des données personnelles en débat
La Malaisie adopte la carte d'identité biométrique
IBM prévoit d'importants bénéfices dans sept domaines-clé
La surveillance par biométrie, entre fantasme et réalité
Le robot est-il l'avenir de la chirurgie ?
BT parie sur le vidéophone domestique
Stinger, l'incroyable mobile de Microsoft
Le nombre de téléphones mobiles dépassera-t-il celui des fixes en 2006 ?
Pas de 3G pour les mobiles américains
Avenir
Des supraconducteurs sous pression
Terre
Le GPS, nouvel outil pour les météorologues
Vivant
Cancer du sein : Le diagnostic assisté par ordinateur peut sauver des vies!
Un nouveau médicament contre le cancer
La rigidité vasculaire bientôt plus facilement contrôlée ?
Hommes et femmes inégaux face aux méfaits de l'alcool
Vers la prescription informatisée à l'hôpital
Mieux voir de ses propres yeux
Le guidage GPS expérimenté pour les aveugles dans une université lyonnaise
L'homme de demain sera bionique
Comment gagner 4 ans de recherche
Codes barres pour protéines
Homme
Les bonnes notes du cyberenseignement
L'ordinateur contre l'illétrisme
Recherche
Le futur voyant de la « voiture propre »
Edito
Face à l'irrationnel, nos démocraties sont fragiles ...



Toutes les démocraties de notre planète sont « groggy ». Comme un boxeur hébété par un direct au foie, nos peuples éprouvent beaucoup de difficultés à retrouver leur équilibre. La mort change de costume. Elle semble vouloir, à nouveau, frapper par milliers des innocents qui, depuis deux siècles, se sentaient protégés dans nos sociétés modernes. Elle nous déconcerte car, en utilisant le fanatisme, elle n'a plus peur d'elle-même et en enfourchant la troisième dimension, elle terrorise car en tout endroit elle peut tomber du ciel. Les marins américains, dans le Pacifique et en mer du Japon de 1943 à 1945, avaient déjà éprouvé cette angoisse en voyant s'abattre par centaines sur leurs navires des avions pilotés par des kamikazes. Nous savons, malheureusement, jusqu'où dut aller la plus grande démocratie du monde pour stopper, net, ce fanatisme. Il est nécessaire que toutes les nations du Monde, éprises de Liberté, sachent sans retard éradiquer cette peur encore sourde, mais ô combien présente qui, actuellement, se développe. Si nous ne savions pas le faire, il serait à craindre que nous ne fassions un bond de plusieurs siècles en arrière quand de grandes peurs se diffusaient sur l'ensemble des royaumes d'Occident au même pas que les vastes épidémies de peste. L'irrationnel, avec son cortège d'excès et d'injustices, l'emportait alors. Certes, cela permit à l'Homme, au nom de Dieu, de réaliser des oeuvres hors du commun, en construisant des Cathédrales, pour sauver son âme mais la lumière du savoir qui, seule, peut éclairer la voie de la Liberté ne guidait pas alors l'humanité. Les démocraties sont fragiles face à l'irrationnel. Elles sont fortes et elles sont su le montrer avec détermination dans le passé quand l'ennemi est clairement identifié, par contre dans leur organisation actuelle, elles sont pataudes face à l'imprévisible, à la folie. C'est bien la sphère de liberté de chacun d'entre nous qui est en jeu. La liberté individuelle et universelle est la plus réelle conquête de nos démocraties modernes. Or, il est à craindre que ces peurs qui, actuellement, se développent n'incitent les dirigeants à vouloir réduire les libertés individuelles. Si cette réduction s'accompagnait de la certitude de l'éradication de l'angoisse, il est certain qu'une très large majorité, dans nos peuples, accepterait cette rétraction de leur champ de liberté. N'éprouvant plus cette angoisse qui, depuis quelques semaines, fait mal au ventre de nos démocraties, nous éprouverions pendant quelque temps un soulagement qui nous donnerait une impression de bonheur retrouvé mais, très vite, nous prendrions conscience que l'expansion continue du champ de liberté, sur notre planète, depuis deux siècles, serait stoppée. Les démocraties modernes n'ayant plus cette profonde légitimité de conquêtes permanentes de libertés nouvelles seraient alors en grand danger. Dans les décisions qui seront prises dans ces prochaines semaines, dans ces prochains mois, dans ces prochaines années pour éradiquer le terrorisme, faisons en sorte de ne pas réduire cette liberté de l' « honnête » homme car, de façon sourde, alors le poison aurait été déposé dans les veines de nos démocraties et les fous qui ont initié de telles barbaries, même s'ils n'étaient plus là, seraient les vainqueurs.

René TRÉGOUËT

Sénateur du Rhône


TIC
Information et Communication
Le haut débit par satellite arrive aux USA
Samedi, 29/09/2001 - 00:00

Les fournisseurs américains de services large bande par satellite entrent sur le marche Internet avec des moyens déjà en orbite. Ils cherchent a attirer des consommateurs avant même de lancer leurs satellites. Hughes Network Systems (HNS) a ouvert un nouveau centre de contrôle pour s'occuper des services qu'il fournit grâce a des répéteurs en bande Ku loues a PanAmSat, Loral et GE Americom. Il a de plus rassemblé ces services sous la marque Direcway afin d'être plus efficace. Direcway qui a plus de 140000 abonnés fournira Internet jusqu'à ce que HSN lance le satellite « SpaceWay » pour l'Internet a haut débit. Avec des données transmises directement du satellite vers de petites antennes, Direcway rejoint StarBand dans la compétition pour servir 50 millions de ménages américains qui n'ont accès àInternet que par des lignes téléphoniques. Mais alors qu'HNS vise une clientèle composée de particuliers et d'entreprises (les premiers se connectant le soir et les seconds le jour), StarBand, vise uniquement les particuliers.

Etats-Unis Espace : http://www.france-science.org/usa-espace

Internet : la protection des données personnelles en débat
Samedi, 29/09/2001 - 00:00

Conférence internationale des commissaires à la protection des données (tous représentants d'autorités de contrôle indépendante, comme la Cnil en France). Dans son discours d'ouverture, le président de la République, Jacques Chirac a insisté sur la nécessité de mettre en place « un cadre juridique universel, efficace, évolutif, à la mesure du caractère mondial de l'Internet, qui définisse les infractions et fixe les procédures pour les réprimer ». Mais cet « état de droit international » auquel aspire le chef de l'Etat est encore embryonnaire. Au lendemain des attentats qui ont frappé l'Amérique, Jacques Chirac n'a pas non plus manqué de souligner les « menaces » qui pèsent sur le Réseau, et l'ambivalence de mesures comme la libéralisation de la cryptologie. « Ne laissons pas l'Internet devenir la proie ou l'instrument des ennemis de la liberté et de la dignité humaine », a-t-il déclaré. Pour cette première journée de débats, les participants ont évoqué les dernières évolutions de la biométrie, avant de plancher sur la thématique « Cybercrime et cybersurveillance : pour une cybercitoyenneté ». Un sujet au coeur de l'actualité, avec la présentation, hier, devant le Congrès américain de « l'Anti-Terrorist Act ». Sur ce point, Marc Rotenberg, directeur exécutif de l'Electronic Privacy Information Center (EPIC), a souligné le besoin d'élaborer les prochaines évolutions législatives dans le respect de la protection de la vie privée et des droits fondamentaux. Dans le même registre, Marco Cappato, député européen du parti radical italien, a tenu à rappeler que les situations de crise sont parfois des périodes propices à la restriction des droits fondamentaux dans les sociétés démocratiques. Selon lui, il en fut ainsi en Italie, où « les lois d'exception votées à la période des Brigades Rouges sont toujours en vigueur et s'exportent même à l'étranger ». Du projet Carnivore aux Etats-Unis, aux travaux du G8, en passant par la énième version du projet de convention du Conseil de l'Europe, la lutte contre la cybercriminalité est désormais au centre des priorités. Mais face aux milliards de données transmises instantanément sur le Web, les moyens et les délais de réaction dont disposent les autorités semblent bien ridicules. Peut-être conscient des difficultés à surmonter, le directeur-adjoint d'Europol, Gilles Leclair, a ainsi exprimé le voeu (pieux ?) que l'on ne crée pas de « paradis informatiques » comme on a laissé prospérer les « paradis fiscaux » qui servent aujourd'hui de relais financiers au terrorisme international.

OINet : http://www.01net.com/rdn?oid=161037&rub=2796

La Malaisie adopte la carte d'identité biométrique
Samedi, 29/09/2001 - 00:00

La première carte nationale d'identité électronique capable de stocker des données biométriques sur une puce a été présentée en Malaisie. Cette nouvelle carte d'identité est obligatoire pour tous les citoyens de Malaisie. Elle renferme sous forme cryptée, une copie des empreintes digitales du titulaire ainsi que sa signature numérique. Les experts soulignent que l'adoption de cette carte ne devrait pas gêner beaucoup les organisations criminelles ou terroristes. Celles-ci contourneront cette difficulté en employant un acte de naissance volé, par exemple. En outre, à moins qu'un individu n'ait été identifié par les autorités comme une menace, les cartes à puce ne seront pas d'un grand secours à la police. En revanche, cette carte devrait rendre les fraudes plus difficiles en matière financière car elle sera difficile à falsifier.

New Scientist :

http://www.newscientist.com/news/news.jsp?id=ns99991331

Un nouveau pas vers l'ordinateur quantique
Samedi, 29/09/2001 - 00:00

Des scientifiques américains de l'université de Purdue sont parvenus à relier deux points quantiques et à identifier l'état de chaque point. Ces scientifiques utilisent une propriété étrange de la physique quantique qui est le principe de superposition. Selon ce principe, chaque particule est associé à une onde et peut être simultanément dans deux états différents. Cette remarquable propriété n'existe pas dans l'informatique classique et chacun sait que le bit, unité élémentaire d'information, ne peut prendre qu'un état à la fois : soit la valeur un, soit la valeur zéro. Mais dans un ordinateur quantique les transistors seraient remplacés par des points quantiques composés d'un nuage d'une vingtaine d'électrons. Chaque point quantique ne mesurerait que 180 nanomètres (0,18 microns) de diamètre et remplirait une fonction de commutation équivalente à celle de nos transistors. Mais, à la différence des transistors qui travaillent sur des bits discrets (0 ou 1) les points quantiques travailleraient sur des bits quantiques, ou qubit, capables de prendre deux états à la fois. De tels ordinateurs seraient beaucoup plus rapides que nos machines actuels. Pour calculer, ces points quantiques permuteraient l'information entre les paires de qubits. Ces ordinateurs quantiques utiliseraient le "spin" des électrons, c'est à dire leur sens de rotation. L'équipe de Perdue pense que cette technologie des points quantiques peut être combiné avec la technologie actuelle de gravage des semi-conducteurs. Pour le démontrer, les chercheurs américains ont franchi une étape importante en réalisant sur un substrat d'arséniure de gallium des circuits extrêmement fins (50 nanomètres de large, soit environ 10 atomes). "L'idée est de pouvoir réaliser des puces à points quantiques dans le cadre actuel de l'industrie des semi-conducteurs et de son savoir-faire remarquable" souligne le Professeur Chang.

Brève rédigée par @RT Flash

Science Daily :

http://www.sciencedaily.com/releases/2001/09/010925071906.htm

IBM prévoit d'importants bénéfices dans sept domaines-clé
Samedi, 29/09/2001 - 00:00

International Business Machines compte générer au moins sept milliards de dollars de chiffre d'affaires au cours des trois prochaines années dans sept domaines identifiés comme porteurs d'une forte croissance. "Pour chacun de ces sept secteurs nous ferons un milliard de dollars de chiffre d'affaires ou plus, dans les trois ans", a déclaré à Reuters Caroline Kovac, vice-présidente d'IBM pour les sciences de la vie. Ces sept domaines sont les sciences de la vie, Linux, l'informatique domestique, la gestion des réseaux, le stockage de données, les serveurs dédiés et les outils internet. IBM a créé une division des sciences de la vie il y a 18 mois pour se pencher sur les besoins informatiques des sociétés pharmaceutiques et de biotechnologie, gourmandes en machines dotées de grandes capacités de calcul. Des ordinateurs puissants sont nécessaires dans des domaines comme le décryptage du génome humain dont le séquençage a été réalisé l'an dernier. Au sein des sciences de la vie, le géant de l'informatique a identifié sept domaines promettant "une croissance à trois chiffres pour nous", a-t-elle ajouté sans vouloir entrer dans le détail. Le marché des sciences de la vie que vise IBM avec ses produits s'élèvera à 40 milliards de dollars par an en 2004, a assuré Kovac en citant une étude de Frost & Sullivan. IBM mise sur une expansion des ventes de super-ordinateurs et de bases de données mais également de logiciels et de formules d'intégration de systèmes complexes. Les super-ordinateurs, marché de niche pour IBM, représentent environ deux milliards de dollars par an, auxquels il faut ajouter quelque six milliards pour les systèmes de bases de données. IBM est le premier fabricant d'ordinateurs du monde, six des dix plus puissantes machines qui soient produites sortant des ateliers de Big Blue, selon www.top500.org. Des logiciels pour gérer les immenses bases décrivant les chromosomes humains devront aussi être mis en place. "Nous ne nous contentons pas de piocher dans le catalogue existant, nous développons aussi de nouveaux produits". En collaboration avec le géant pharmaceutique Merck, IBM a récemment créé un ensemble logiciel et matériel apte à rechercher des informations dans un nombre élevé de bases de données. Un autre domaine actuellement exploré par IBM est l'interconnection de diverses machines pour créer un super-ordinateur.

Reuters : http://fr.news.yahoo.com/010926/85/1zeng.html

La surveillance par biométrie, entre fantasme et réalité
Samedi, 29/09/2001 - 00:00

Que faut-il craindre exactement du développement de la biométrie? Les experts rassemblés le 24 septembre à la Sorbonne pour participer à la conférence internationale des commissaires à la protection des données, sont restés prudents face à ces technologies de reconnaissance des visages, présentées comme une des solutions miracles pour lutter contre la criminalité au niveau local. C'est notamment le cas à Newham, dans la banlieue de Londres. La ville est équipée depuis trois ans d'un système de vidéosurveillance en circuit fermé (CCTV) couplé à une technologie qui permet d'alerter la police lorsqu'une personne présente dans ses fichiers passe devant une de ces caméras. Résultat: une diminution de 34 % de la criminalité depuis 1997, pour une ville qui compte quelque 250000 habitants, explique fièrement Robert Lack, responsable de la sécurité à Newham, lors de l'atelier consacré à cette problématique. «Il était nécessaire de réduire l'inquiétude du public et d'augmenter la sensation chez les criminels qu'ils risquent d'être repérés, non seulement au moment où ils commettent un délit, mais également s'ils se trouvent dans un secteur où un délit a été perpétré», poursuit-il. Big Brother, le retour? Selon lui, certainement pas. Un sondage réalisé par les autorités locales montre qu'en 1999, 93 % des personnes interrogées se déclaraient favorables à la CCTV. Fort de ce soutien populaire, Robert Lack se permet une comparaison audacieuse: «Nous ne sommes pas dans la situation de Big Brother qui vous surveille, mais plutôt dans celle d'une autorité locale agissant comme l'oncle ou la tante amicale qui s'occupe de vous.» Et tonton a des principes. Un code de bonne conduite a été mis en place à la suite de recommandations faites par les représentants des Data Protection Registrars. Par conséquent, il n'y a aucune «interférence dans la vie privée

ZDnet : [http://news.zdnet.fr/story/0,,t140-s2096010,00.html">des citoyens], comme le stipule la loi». Les visages scannés ne sont pas sauvegardés dans un ordinateur sauf s'ils correspondent «sans aucun doute» à une personne fichée dans la base de données. La fiabilité du système inquiète naturellement les opposants à ce type de surveillance. «En ces temps de manichéisme aigu, les problèmes concernant la protection de la vie privée vont devenir encore plus sensibles», prévient Meryem Marzouki, cofondatrice de l'association Iris (Imaginons un réseau internet solidaire). Désignée pour contrebalancer les arguments de Robert Lack et d'un représentant de la Sagem sur les vertus des systèmes de reconnaissance par biométrie, celle-ci a surtout mis l'accent sur les risques de discrimination liés à cette surveillance, en dénonçant notamment la politique de tolérance zéro en vigueur en Grande-Bretagne. «Ne risque-t-on pas un délit de faciès?», demande-t-elle à propos de l'expérience de Newham, en rappelant que la ville s'est vu décerner un "Big Brother Award" en 1998 par l'ONG britannique Privacy International. Selon elle, les techniques de biométrie devraient être autorisées uniquement s'il y a danger pour les personnes et «la reconnaissance faciale publique ou semi-publique est à proscrire». Garantir la sécurité des citoyens tout en protégeant leur vie privée, l'équilibre n'est pas facile à atteindre.

ZDnet : [http://news.zdnet.fr/story/0,,t140-s2096010,00.html

Le robot est-il l'avenir de la chirurgie ?
Samedi, 29/09/2001 - 00:00

La robotisation des gestes chirurgicaux connaît un essor considérable. Désormais, le chirurgien peut opérer l'organe d'un patient à distance, avec une réalité virtuelle sans commune mesure. Il peut programmer, simuler et même rendre 'intelligent' le robot. L'action du robot-chirurgien se base sur deux principes: la reconstitution de l'anatomie par le traitement informatique de l'image et le recours à des instruments miniaturisés, le souvent employés par voie coelioscopique. Le confort du chirurgien est sans conteste amélioré, notamment en ce qui concerne les gestes précis et répétitifs. Il peut désormais travailler sur un coeur battant mais visualisé au repos. Les techniques de robotisation de la chirurgie vont changer ses perspectives. Elles vont permettre de former une nouvelle génération de 'télé-chirurgiens', capables d'apprendre et de simuler les gestes à volonté. Les gestes chirurgicaux pourront dans l'avenir être programmés et réalisés à distance, entre n'importe quelles régions du globe.

Caducée : http://www.caducee.net/breves/breve.asp?idp=1&idb=2493

BT parie sur le vidéophone domestique
Samedi, 29/09/2001 - 00:00

British Telecommunications Plc tente de raviver l'intérêt des particuliers pour les vidéophones, des téléphones permettant de voir son interlocuteur sur un écran vidéo, et va participer à un essai de commercialisation avec Motion Media Plc portant sur 1.000 appareils, a annoncé Motion Media. Les appareils, utilisables sur les lignes téléphoniques à haut-débit, seront vendus 650 livres pièce (950 dollars), nettement moins que les prix pratiqués au début des années 90 (plusieurs dizaines de milliers de livres). BT a déjà mené des tests à petite échelle (240 personnes), et les réactions ont été positives. Le vidéophone a été apprécié pour des usages variés, que ce soit les parents divorcés heureux de voir le visage de leurs enfants, ou les personnes malentendantes qui pratiquent le langage des signes devant la caméra, a rapporté Motion Media dans un communiqué. L'échec commercial des vidéophones, jusqu'à présent, serait du à leur prix élevé et à une mauvaise qualité technique. Le directeur général de Motion Media espère que les choses vont changer. "C'est la première fois que des vidéophones sont commercialisés prioritairement pour un usage personnel", dit-il dans une déclaration.

Reuters : http://fr.news.yahoo.com/010924/85/1xvl6.html

Stinger, l'incroyable mobile de Microsoft
Samedi, 29/09/2001 - 00:00

C'est le premier du genre. Il se nomme Z100 et il est fabriqué par Sendo, un constructeur anglais. Il embarque des logiciels issus du système d'exploitation Windows CE, de Microsoft, qui, ainsi allégé et adapté à des téléphones-organiseurs, s'appelle Stinger. D'autres fabricants, tels Mitsubishi et Samsung, ont aussi dans leurs cartons des téléphones dotés de Stinger, mais le Z100 va leur griller la politesse aux alentours du premier trimestre 2002. Il coûtera au moins 4 000 francs (environ 610 euros). Avec lui, plus besoin de PC ni d'organiseur pour envoyer des e-mails avec Outlook, ou télécharger un clip vidéo avec Windows Media Player, puisque ces programmes sont fournis. Vous préférez chater avec vos amis ? Pas de problème : ce téléphone dispose aussi de MSN Messenger pour dialoguer en direct et par écrit avec les membres de votre tribu ou de votre entreprise. Grâce à sa connexion GPRS, vous pourrez surfer sur Internet aussi longtemps que vous le désirez, trois fois plus vite qu'avec un GSM ! Pour lire les dernières actualités sur le Web, découvrir les critiques des nouveaux films, inutile de se priver de la moindre photographie. Son navigateur, dérivé d'Internet Explorer, est capable de lire de véritables pages Web, images en couleurs incluses. En résumé, voilà un clone de Windows sur un téléphone de 99 grammes ! Les icônes sont explicites, l'affichage des menus contextuels est immédiat, et l'écran, en 65 000 couleurs, est réussi. Large de 4 cm et haut de 4,7 cm, il est très confortable. Le visionnage des vidéos déjà présentes en mémoire est impressionnant, même si les images sont saccadées. Reste que le Z100 est un prototype qui doit mûrir. Les logiciels ont souvent présenté des dysfonctionnements. Et toutes les fonctions ne sont pas opérationnelles. L'émission, limitée à 14,4 kbit/s, ne sera suffisante que pour envoyer du texte. Autre inconnue : l'autonomie. Lorsqu'on lit un clip vidéo. Quoi qu'il en soit, le Z100 marque une étape cruciale : l'arrivée de téléphones-organiseurs compacts, compatibles avec le PC et plutôt économiques. Mais le Stinger, comme tout les appareils hybrides et polyvalents a ses limites. L'écran du Z100, de Sendo, n'est pas tactile. Impossible de prendre des notes avec un stylet. Il faut presser plusieurs fois une même touche numérotée pour choisir une lettre, grâce au logiciel de reconnaissance T9, de Tegic. A moins d'acheter le clavier optionnel, inutile de songer à rédiger de longs messages. autre point fible , le Z100 n'intègre pas de logiciel de bureautique. Pas question donc de pouvoir utiliser Word ou excel. Une visionneuse permet seulement de lire des textes très simples. A l'avenir, les développeurs de Sendo envisagent de fournir des programmes supplémentaires, pour pouvoir mettre à jour un petit tableau, par exemple.

Decideur : http://www.infos-decideur.com/index.adml?

Le nombre de téléphones mobiles dépassera-t-il celui des fixes en 2006 ?
Samedi, 29/09/2001 - 00:00

Selon une étude du Carmel Group, cabinet californien de recherches, le nombre de téléphones portables pourrait surpasser celui des combinés fixes en 2006. L'Asie et l'Europe, qui ont adopté les technologies sans fil plus “massivement” que les Etats-Unis, dominent la tête du peloton. Le Carmel Group cabinet de recherches, estime à 1,6 milliards le nombre d'abonnés à un opérateur de téléphonie mobile en 2006 contre 963 millions pour la téléphonie traditionnelle. Jimmy SCHAEFFLER, Président du Carmel Group estime que la progression vers un "monde mobile" devrait améliorer la productivité des collaborateurs de l'entreprise, en supposant que les utilisateurs puissent disposer d'informations variées où qu'ils se trouvent sur la planète. Quoiqu'il en soit, ajoute M. SCHAEFFLER, ces utilisateurs auront à apprendre de nouvelles manières d'utiliser le flux constant et grandissant d'informations, pour que l'apport des technologies débouche sur des succès économiques. Le Président du Carmel Groupsignale à IDG News : "Le développement des technologies ne contribuera pas à l'amélioration du processus de prise de décision. Il pourra aider les individus à accéder à un volume toujours plus important de données, mais il n'aide pas à analyser et synthétiser les données." Ces propos semblent plutôt rassurants. En effet, qui pourrait nier l'importance de la prise de distance par rapport à une information transmise, au traitement même de cette information ? Pour Jimmy SCHAEFFLER, l'ordre mondial actuel qui régit l'industrie ne devrait pas être modifié à moyen terme. Le Japon, la Corée, et la Chine devraient maintenir leur position dominante sur le marché des équipements télécoms. Quant aux fabricants européens de téléphones mobiles qui ont réalisé des succès commerciaux grâce à des prouesses technologiques, ils pourraient également voir leur entrée de gamme gagner des parts de marché.

Neteconomie.com :

http://www.neteconomie.com/perl/navig.pl/neteconomie/infos/article/2001092518383...

Pas de 3G pour les mobiles américains
Samedi, 29/09/2001 - 00:00

Nouveau coup dur pour le téléphone mobile "3G" américain : la Federal Communications Commission (FCC), autorité américaine des télécommunications, ne vendra pas aux enchères les fréquences utilisées par WorldCom Inc., Sprint Corp et 1275 écoles et églises. Ces fréquences auraient été utilisées par des opérateurs mobiles pour développer leurs services de "troisième génération". Tout le monde s'attendait à ce que la vente de ces fréquences, actuellement utilisées pour la radiodiffusion éducative et religieuse et pour des services sans fil par Sprint et WorldCom rapporte des milliards de dollars à l'état fédéral et accélère le passage à la téléphonie 3G. Tel n'a pas été le cas et c'est la deuxième fois en un mois, aprés le blocage des fréquences hertziennes détenus par les militaires, que la FCC prend une décision qui complique et renchérit l'avénement des services 3G. C'est également un coup dur pour le contribuable, note le Los Angeles Times.

Los Angeles Times :

http://www.latimes.com/technology/la-000076664sep25.story?coll=la%2Dheadlines%2D...

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Avenir
Nanotechnologies et Robotique
Des supraconducteurs sous pression
Samedi, 29/09/2001 - 00:00

A la fin des années 1950, les physiciens pensaient avoir compris la supraconductivité : selon la théorie « BCS », la résistance électrique disparaît parce que les électrons transportant le courant sont associés par paires, et la cohésion de ces paires est assurée par des déformations du réseau cristallin. Depuis 1986, toutefois, on a découvert des matériaux supraconducteurs (dits « à haute température critique ») où les paires électroniques ne se forment pas selon le mécanisme BCS. Parallèlement à l'élaboration d'une théorie plus générale, les physiciens tentent ainsi de dresser un tableau, le plus complet possible, de la supraconductivité de multiples matériaux. C'est ce qu'ont fait deux équipes, en révélant la supraconductivité de deux éléments chimiques simples. Un groupe américano-allemand a d'abord montré que le bore, élément léger habituellement semi-conducteur, peut devenir supraconducteur sous forte pression. Au-dessus de 160 gigapascals, il conduit l'électricité comme un métal. Si l'on abaisse alors la température à 6 kelvins, toute résistance disparaît. Une équipe japonaise s'est quant à elle intéressée au fer. Soumis à une pression de l'ordre de 10 gigapascals, un cristal de fer change en effet de structure, et son magnétisme naturel, ennemi de la supraconductivité, disparaît. A un peu plus haute pression, entre 15 et 30 gigapascals, et au-dessous de 2 kelvins, le fer se trouve, lui aussi, promu au rang des supraconducteurs. Les premières mesures indiquent que le bore respecterait la théorie BCS, mais le cas du fer est loin d'être tranché.

La Recherche : http://www.larecherche.fr/data/346/03460123.html

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Terre
Sciences de la Terre, Environnement et Climat
Le GPS, nouvel outil pour les météorologues
Samedi, 29/09/2001 - 00:00

Le GPS permet de savoir où l'on est avec une déconcertante simplicité: longitude, latitude, altitude s'affichent à partir des ondes qu'envoient des satellites tournant à 20 180 km de la Terre. Ses performances se sont améliorées depuis le 2 mai 2000, le centre de Colorado Springs garantissant désormais une précision décamétrique avec une seule mesure. Cela signifie que si, en un point donné, on interroge les satellites, on peut prétendre à une précision centimétrique, voire millimétrique. Le système a connu le gigantesque développement que l'on sait mais il ne sert pas qu'à la navigation. Ses applications se multiplient, la dernière en date concernant la météorologie: le GPS permet de connaître la quantité d'eau présente dans l'atmosphère. En effet, selon son état, celle-ci ralentit plus ou moins les signaux venant de l'espace. Le GPS prend en considération l'instant de la réception des signaux. Or, dans la phase ultime de leur parcours, leur vitesse est celle de la lumière dans l'atmosphère, légèrement plus faible que dans le vide, en raison de deux facteurs. Il y a d'abord ce que l'on appelle la composante hydrostatique. Imputable à ce milieu qu'est l'air, elle varie selon la température et bien entendu selon la pression. Si celle-ci était nulle, il n'y aurait aucun ralentissement de ce fait. L'allongement apparent de trajet imputable à cette composante est faible, de l'ordre de 2 mm. Au cours de la décennie écoulée, les travaux ont été conduits selon deux voies. L'une théorique pour faire connaître, par le calcul, l'incidence des facteurs atmosphériques sur l'allongement du temps de parcours des signaux en provenance des satellites. L'autre concrète pour, à partir d'instruments au sol, révéler la structure de l'atmosphère, singulièrement son «contenu intégré en vapeur d'eau», nom donné à la quantité de vapeur d'eau présente dans une colonne partant du sol qui atteindrait la limite supérieure de l'atmosphère. Les météorologues la mesurent au moyen de radiomètres opérant dans la bande des 22 GHz. L'heure de vérité - la conjugaison des deux approches - était très attendue. Or la concordance a été étonnante. Lors de tests entre Aniane dans l'Hérault et le mont Aigoual dans le Gard, les courbes traduisant les variations au cours du temps de la quantité de vapeur d'eau dans l'atmosphère se sont quasiment superposées faisant entrevoir pour la météorologie une voie entièrement nouvelle.

Figaro : http://www.lefigaro.fr/cgi-bin/gx.cgi/AppLogic+FTContentServer?

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Vivant
Santé, Médecine et Sciences du Vivant
Cancer du sein : Le diagnostic assisté par ordinateur peut sauver des vies!
Samedi, 29/09/2001 - 00:00

Aux Etats-Unis, l'usage du premier outil d'analyse informatisée des mammographies a été autorisé par la Food and Drug Admistration en 1998. Une étude à grande échelle, poursuivie par une équipe du Women's diagnostic breast health center (Plano, Texas), vient de montrer que cette méthode améliore significativement le diagnostic précoce d'une tumeur maligne. Les chercheurs - dont les travaux sont publiés ce mois-ci dans la revue Radiology* - ont procédé en utilisant l'informatique pour ré-analyser près de 13 000 clichés qui avaient été interprétés traditionnellement l'année précédente. Résultat : le taux de détection des cancers du sein a été augmenté de 19,5 %, tandis que les diagnostics de tumeur précoce passaient de 73 % à 78 %. Dans 7,7 % des cas, l'analyse informatisée conduisait à une suspicion de cancer qui se révélait erronée après des examens complémentaires. Un risque de "faux-positif" guère plus élevé que par la méthode traditionnelle, avec ses 6,6 % d'alarmes infondées. "Une mammographie annuelle permet de réduire de 63 % la mortalité des femmes par cancer du sein. Mais, dans 21 % des cas, même un radiologiste expérimenté laisse échapper les signes très subtils d'un début de cancer du sein. La détection assistée par ordinateur pourrait éviter la majorité de ces erreurs", a expliqué le docteur Thimothy Freer, un des auteurs de l'étude.

Radiology : http://radiology.rsnajnls.org/cgi/content/abstract/220/3/781

Un nouveau médicament contre le cancer
Samedi, 29/09/2001 - 00:00

Bristol-Myers Squibb vient d'annoncer la signature d'accords pour le co-développement et la promotion du produit IMC-C225 d'ImClone Systems, une entreprise de New York. Applicable sur différents types de cancers (colon, pancréas, poumon, tête...), ce produit, actuellement en cours d'essais cliniques, semble représenter le progrès le plus important dans le traitement du cancer depuis l'arrivée du Taxol en 1991. Ce produit a la capacité de se lier aux capteurs situes a la surface des cellules cancéreuses, constituant alors une barrière pour les facteurs de croissance et empêchant ainsi les cellules malignes de se diviser.

BG 20/09/01 : http://www.boston.com/dailynews

La rigidité vasculaire bientôt plus facilement contrôlée ?
Samedi, 29/09/2001 - 00:00

Un nouveau médicament réduirait de manière significative la rigidité des vaisseaux. Et par voie de conséquence les risques cardio-vasculaires...Son efficacité vient d'être testée par des chercheurs du National Institute of Aging dans le Maryland. Ils ont réalisé une étude randomisée en double aveugle, sur 93 malades de plus de 50 ans qui, tous, présentaient des signes de " durcissement " des parois vasculaires. Les patients ont ainsi reçu tous les jours pendant deux mois, soit un candidat-médicament - nom de code ALT-711 - soit un placebo. Les auteurs ont alors mesuré, chez chacun des malades, les propriétés élastiques de leurs artères principales. Or cette dernière paraît avoir été améliorée de façon " significative " chez les patients qui avaient reçu la molécule active. Il est également intéressant de noter qu'aucun 'effet secondaire n'a été relevé. D'après les auteurs, ce travail ouvre d'intéressantes perspectives dans le traitement de plusieurs affections. Comme par exemple l'hypertension artérielle, l'insuffisance cardiaque ou certaines complications du diabète.

Circulation, septembre 2001 : http://circ.ahajournals.org/current.shtml

Hommes et femmes inégaux face aux méfaits de l'alcool
Samedi, 29/09/2001 - 00:00

Hommes et femmes sont inégaux face aux méfaits de l'alcool, confirme un rapport d'experts qui souligne que la consommation excessive et quotidienne d'alcool est directement responsable de près de 23.000 décès chaque année en France, sans compter les morts par accidents sous l'emprise de l'alcool. Si l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à quantité égale consommée, les résultats différent selon le sexe, la corpulence et l'âge, rappelle un document d'expertise de l'INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale) sur les effets de l'alcool sur la santé. Par rapport aux hommes, les femmes sont touchées plus rapidement et plus sévèrement par certaines pathologies liées à l'alcool, la cirrhose notamment. Ainsi, le risque de développer une cirrhose devient important, en moyenne, après cinq verres (50 grammes d'alcool) par jour pendant quinze ans au moins chez l'homme contre trois verres (30 g) seulement par jour sur une bonne dizaine d'années chez la femme. Un verre standard de vin (15 cl), de bière (25-30cl) ou de spiritueux contient approximativement la même quantité d'éthanol (alcool), soit en moyenne 10 g. Les experts tordent le coup aux clichés : que l'on boive de la bière, du vin ou des liqueurs, seule la quantité d'alcool compte. "L'alcool bon pour le coeur ? oui, mais" à dose modérée, pas plus de deux verres (20 g) par jour pour un homme et d'un à deux verres chez la femme, avertissent les experts. "L'effet protecteur de l'alcool - globalement il diminue le risque d'infarctus du coeur de 10% à 50 %, selon les études sur les plus de 50 ans - ne semble pas lié à un type particulier de boisson alcoolisée (vin, bière...)", notent-ils. Cirrhoses, cancers, détériorations du système nerveux sont les conséquences d'une consommation régulière et excessive durant plusieurs années. A quantité égale consommée, un homme et une femme de même âge et de même poids n'affichent pas le même taux d'alcool dans le sang : l'alcoolémie sera plus importante chez la femme. Plusieurs explications à cela. La femme a plus de graisse et sa masse musculaire, dans laquelle diffuse l'alcool, est plus réduite. Résultat, l'alcool se concentre plus dans le sang. De plus, elle élimine plus lentement l'alcool, car dotée d'une enzyme responsable du métabolisme de l'alcool moins active. Les changements hormonaux (cycles menstruels, ménopause, pilules, traitements) peuvent également modifier le processus d'élimination de l'alcool. Les individus obèses courent plus de risque de faire une cirrhose, indiquent les experts. Les experts rappellent aussi les dangers pour le foetus de la consommation d'alcool pendant la grossesse et que certaines études suggèrent un risque accru de cancer du sein lié à l'alcool. La France compte 5 millions de buveurs excessifs qui ont des problèmes médicaux psychologiques ou sociaux à cause de l'abus d'alcool, estime le Comité français d'éducation pour la santé (CFES). Au total, comme ils boivent plus, "85 % des (23.000) décès dus à l'imprégnation éthylique chronique concernent les hommes".

INSERM : http://www.inserm.fr/servcom/servcom.nsf/titre/actualite

Vers la prescription informatisée à l'hôpital
Samedi, 29/09/2001 - 00:00

le consensus se fait sur l'intérêt que présentent les nouvelles technologies dans le processus de prescription-dispensation du médicament. "Le système utilisé en routine par le Beth Israel Deaconess Medical Center, à Boston, a permis de réduire les erreurs médicales de 55 %", a témoigné le Dr Warner Slack. En France, l'expérience de l'hôpital Robert Debré, à Paris, figure parmi les plus anciennes avec un système informatique développé peu à peu, par modules, depuis près de 20 ans. "Il permet notamment au médecin de prescrire directement en ligne dans le système, explique le pharmacien hospitalier Jean-Eudes Fontan. Résultat : l'original de l'ordonnance est dans le logiciel, il n'y a pas de recopiage, pas d'omission". Mieux : les posologies pédiatriques disponibles sont renseignées après consensus local. "Indispensable dans un établissement pédiatrique dans lequel la moitié des thérapeutiques utilisées sont des médicaments pour adultes". Sécurité supplémentaire : en aval, la dispensation se fait via un lecteur de codes barres. En Bourgogne, ces derniers mois, c'est l'Agence régionale de l'hospitalisation qui a mobilisé les pharmacies des 7 plus gros établissements de la région (qui représentent 70% des dépenses de médicaments) autour d'une opportunité : l'expérimentation VidalHop.net d'un prototype de consultation en ligne. Objectif : la maîtrise des prescriptions hospitalières. Antoine Catinchi, directeur de l'ARH, se félicite aujourd'hui de la réponse et de la participation de tous les acteurs. "Dans les perspectives à court terme, un intranet devrait relier les établissements et favoriser le suivi des consommations de médicaments. Réseau dont on entrevoit déjà l'ouverture à d'autres hôpitaux et d'autres domaines comme les dispositifs médicaux, la pharmacovigilance, les innovations thérapeutiques".

Interactive Santé : http://www.interactive-sante.com

Mieux voir de ses propres yeux
Samedi, 29/09/2001 - 00:00

Porter des lunettes sera demain, pour l'essentiel, réservé à ceux qui n'auront eu ni les moyens ni la chance d'avoir accès aux nouvelles techniques sophistiquées et à bien des égards révolutionnaires qu'apprennent depuis peu à acquérir et à maîtriser la plupart des chirurgiens ophtalmologistes des pays industrialisés. Telle est la conviction de la majorité des 4 000 médecins, techniciens et industriels qui participaient, du 1er au 5 septembre à Amsterdam, au congrès de la Société européenne de la chirurgie réfractive et de la cataracte. Rarement, une technique chirurgicale aura, comme celle-ci, connu une diffusion aussi rapide et aussi triomphante. Inconnue ou presque il y a dix ans, elle a l'an dernier donné lieu à 600 000 actes de chirurgie dans les pays de l'Union européenne. Cette chirurgie réfractive concerne l'ensemble des actes médicaux qui visent à modifier le pouvoir réfractif de l'oeil afin d'ajuster de la manière la plus précise la focalisation des images que notre regard projette sur notre rétine. Elle se propose donc de corriger les anomalies que sont la myopie, l'astigmatisme, l'hypermétropie ou encore la presbytie. La cornée - puissante lentille - est l'élément anatomique le plus impliqué dans ces phénomènes de réfraction. A ce titre elle est la cible privilégiée des nouveaux gestes thérapeutiques chirurgicaux. Imaginée, sinon "théorisée" dès le milieu du XIXe siècle. Après les tâtonnements initiaux et controversés des pionniers, la maîtrise des faisceaux de lumière cohérente émis par les lasers a bouleversé la donne en permettant que la sculpture destruction cornéenne à visée thérapeutique ne soit plus le produit d'une incision mécanique. Les premiers travaux expérimentaux ont été conduits avec des lasers " excimères", lasers pulsés qui émettent dans les ultraviolets lointains et dont les photons hautement énergétiques parviennent à rompre les liaisons moléculaires sans pour autant dégager trop de chaleur. Utilisés dans l'industrie des plastiques au milieu des années 1970, ces lasers sont apparus en ophtalmologie à la fin des années 1980. On parla alors de la photokératectomie réfractive (PKR), une approche thérapeutique dont on découvrit assez vite que l'efficacité était limitée par la douleur ressentie par les patients dans les jours suivant l'intervention ainsi, à plus long terme, que par les conséquences des phénomènes de cicatrisation de la cornée. Pour prévenir cette réaction cicatricielle et élargir les possibilités de correction aux myopies de fortes intensités deux spécialistes, l'un grec l'autre, italien (Pallikaris et Buratto) tentèrent au début des années 1990 de réaliser l'ablation - toujours par laser - non plus en surface mais au sein même du tissu cornéen. Le Lasik (Laser in situ keratomileusis) allait naître qui est utilisé dans les deux tiers des interventions de chirurgie réfractive pratiquées en Europe. Les résultats apparaissent en moyenne très positifs et permettent aux patients de retrouver une acuité visuelle égale ou supérieure à celle fournie par le port de lunettes. Pour les participants au congrès d'Amsterdam, il ne fait aucun doute que de nouvelles et importantes avancées thérapeutiques sont, à court ou moyen terme, à attendre qui conduiront progressivement à un abandon généralisé du port des lunettes. L'enthousiasme des chirurgiens ophtalmologistes, l'ampleur du marché, la puissance croissante des apports de l'informatisation, de la robotique et la dynamique induite par la concurrence industrielle sont autant d'éléments qui laissent augurer de substantiels progrès thérapeutiques mais aussi diagnostiques. "Nous vivons une révolution qui, pour la première fois, nous permet de nous faire faire l'économie d'outils dont le principe remontait au XIIIe", a souligné à Amsterdam le professeur Stephen Slade (Houston, Texas) qui fut le premier à utiliser le technique du Lasik aux Etats-Unis.

Le Monde :

http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3244--223599-,00.html

Le guidage GPS expérimenté pour les aveugles dans une université lyonnaise
Samedi, 29/09/2001 - 00:00

Des expériences sont en cours au sein de l'Université Claude-Bernard (Lyon-I) pour le guidage, notamment par GPS (Global Positioning System), d'étudiants handicapés visuels dans les locaux d'enseignement et sur le trajet du plus proche arrêt de tramway jusqu'au campus de la Doua. L'expérience conduite à l'occasion de la rentrée 2001 met en oeuvre trois techniques, dont une balise pour le repérage par satellite, précise la Mission Handicap de l'université. Il s'agit d'un petit émetteur que l'étudiant porte sur l'épaule et qui permet de le situer au mètre près. En quittant le tramway à la station Gaston-Berger, la plus proche du campus de la Doua, l'étudiant peut repérer son chemin grâce à un marquage podo-tactile, des bandes rugueuses posées à dessein sur les trottoirs. Aux différentes traversées de rues les feux tricolores ont été équipés d'avertisseurs sonores indiquant si le passage est possible ou non. L'étudiant peut cependant perdre ce fil conducteur et se trouver totalement désemparé. Il lui suffit alors d'appeler avec son téléphone portable le standard de la Mission Handicap. Repéré exactement, grâce à sa balise, il est alors conduit à la voix, mètre par mètre, par un guide assis devant un ordinateur et disposant, sur son écran, d'un plan détaillé du campus. A l'intérieur des locaux, le système GPS devenant inopérant, un balisage électronique a été installé pour matérialiser les différents cheminements. Seuls quelques bâtiments sont pour l'instant équipés. L'expérience doit se prolonger durant toute l'année universitaire. La Mission Handicap de Lyon-I, service administratif dont l'existence est obligatoire dans toutes les universités, développe depuis cinq ans des recherches technologiques pour faciliter l'accès des étudiants handicapés à l'université et leur cheminement au sein de celle-ci.

AP : http://fr.news.yahoo.com/010925/5/1z53o.html

L'homme de demain sera bionique
Samedi, 29/09/2001 - 00:00

Grâce à l'électronique et à la médecine, l'acteur américain Christopher Reeve, paralysé depuis 1995, pourrait retrouver l'usage de ses jambes et de ses bras. Autre vedette, autre handicap, le chanteur aveugle Stevie Wonder pourrait, lui, retrouver la vue. C'est du moins ce que vise le professeur Mohamad Sawan, de l'École Polytechnique, qui travaille actuellement à la mise au point d'un microstimulateur pour la récupération des fonctions chez les patients atteints de dysfonctionnements neuromusculaires. Avec cet implant électronique capable d'activer un neurone ou un muscle, il espère pouvoir réussir là où la médecine a échoué. Excès de confiance dans les progrès scientifiques? Pas sûr. L'équipe que dirige M. Sawan a déjà conçu un oeil électronique qui n'a besoin ni de la rétine ni du nerf optique pour redonner la vue aux aveugles. Grâce à des lunettes munies d'une petite caméra et d'un contrôleur miniature qui envoie à l'implant des signaux par fréquence radio, le non-voyant arrive à situer des objets et des personnes dans l'espace. Dès que le sujet enlève les lunettes, il n'y parvient plus. «C'est la caméra qui transmet l'information à la puce implantée dans le cortex visuel. Celle-ci communique ensuite les messages au cerveau», explique l'ingénieur. Ce développement technologique est mené en collaboration avec l'Institut neurologique de Montréal. D'ici 10 ans, cette innovation spectaculaire pourrait permettre de redonner la vue aux aveugles dont la cécité a été causée par un accident ou une maladie oculaire survenue tardivement. Une vue limitée, bien entendu, mais préférable au noir total. L'électronique n'a pas de secret pour M. Sawan. En plus de ses travaux financés par la Fondation canadienne pour l'innovation et le gouvernement du Québec, ce lauréat honoré par l'Académie canadienne du génie pour sa contribution à l'évolution de la société vient de se voir attribuer une chaire «senior» dotée d'un fonds total de l'ordre de un million de dollars sur sept ans. Cette chaire de recherche du Canada vise la création de dispositifs médicaux intelligents miniaturisés. Le professeur Sawan souligne que le potentiel des travaux de la chaire dans le secteur médical est immense. Les applications du microstimulateur, qui mesure moins de un centimètre carré, sont nombreuses et très étonnantes. On parle notamment d'implants pour supprimer ou atténuer la douleur, la constipation et même d'un dispositif de croissance des os. «On pense aussi concevoir une microsonde vidéo qui permettrait d'effectuer la reconstruction 3D et la modélisation géométrique des structures anatomiques et mettre au point des cathéters qui surveilleraient la fonction des muscles respiratoires», signale le chercheur. Bientôt, ces capteurs seront en mesure de remédier aux dysfonctionnements respiratoires et de réagir aux arythmies cardiaques, selon M. Sawan. À son avis, on peut même imaginer dans un avenir rapproché des biocapteurs capables de mesurer la pression sanguine ainsi que les taux de glucose, de protéines et de lipides dans le sang. L'homme bionique est donc à nos portes.

Université de Montréal :

http://www.forum.umontreal.ca/numeros/2001-2002/forum_05_09_24/article10.html

Comment gagner 4 ans de recherche
Samedi, 29/09/2001 - 00:00

Le laboratoire Aventis met un turbo dans sa recherche. Le géant de la pharmacie a décidé d'utiliser une combinaison des dernières techniques de gestion des données mises au point par l'éditeur-constructeur IBM et la société Spotfire* pour accélérer la découverte de nouveaux médicaments. Rapidité et souplesse, c'est ce que les deux sociétés récemment associées promettent aux chercheurs spécialistes de l'analyse de données génomiques et de l'identification de nouvelles molécules. Le laboratoire franco-allemand utilisera notamment le logiciel d'intégration de données DiscoveryLink d'IBM pour gérer et intégrer des données provenant d'une multitude de bases et de données biologiques et chimiques. D'autre part, le logiciel de prise de décision DecisionSite, développé par Spotfire, permettra aux chercheurs de consulter facilement ces bases d'informations. Selon Aventis, ce processus devrait ramener le délai de 10-15 ans nécessaire actuellement à la mise au point de médicaments à seulement 6 à 9 ans.

Interactive Santé : http://www.interactivesante.com/

Codes barres pour protéines
Samedi, 29/09/2001 - 00:00

Une équipe de chercheurs de l'université d'Indiana a conçu un nouveau type de détecteur moléculaire en introduisant des nanocristaux lumineux, normalement instables en solution, dans des microbilles de latex. Sur ces microbilles sont fixés des sondes à ADN ou des anticorps. La liaison des sondes à leur cible - ADN ou protéines - entraîne l'émission de fluorescence par les cristaux. Le noyau des cristaux en sélénide de cadmium comprend de 200 à 10 000 atomes. C'est sa taille qui détermine la couleur de la lumière émise. Suprême astuce : la coquille de sulfure de zinc qui l'enveloppe augmente la fluorescence d'un facteur deux. Grâce à la combinaison des couleurs des cristaux et des intensités de la lumière émise, il est possible de réaliser le marquage d'environ un million de séquences de molécules, chacune ayant alors son « code barre ». Les classiques puces à ADN nécessitent une assez longue préparation du matériel à analyser et ne permettent de détecter que les ARN messagers ; ici, la préparation des échantillons est réduite et l'on peut aussi détecter des protéines. Applications potentielles : étude de l'expression des gènes et diagnostics médicaux.

La Recherche : http://www.larecherche.fr/data/346/03460113.html

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Homme
Anthropologie et Sciences de l'Homme
Les bonnes notes du cyberenseignement
Samedi, 29/09/2001 - 00:00

A ceux qui mettent en avant le côté " froid " d'un mode d'enseignement fondé sur les nouvelles technologies, Glenn Brault, cyberétudiant de 22 ans, répond d'emblée : " Cette formation m'a enthousiasmé. " Il a suivi l'an passé, avec 21 autres inscrits, les cours de la première " cyberlicence " en droit orientée nouvelles technologies, mise en place sur l'antenne universitaire d'Albi (Tarn). " J'ai choisi cette licence d'abord pour la spécificité des matières enseignées. Le mode d'enseignement ne m'a pas posé de problème car je suis passionné d'informatique ", explique ce Toulousain.Effectivement, mieux valait maîtriser un minimum l'outil informatique pour pouvoir suivre les cours puisque l'arsenal technique prévoyait une utilisation intensive du Net, qu'il s'agisse de consulter l'équivalent de 450 heures de cours en ligne, de poser des questions via des forums, ou des chats lors des visioconférences avec les professeurs. Pourtant, pour s'inscrire à cette licence un peu spécifique, aucun de ces prérequis ne figurait. Seul un DEUG " classique " était exigé.En revanche, les étudiants ont démarré leur année universitaire par une semaine de formation intensive à l'utilisation de ces nouvelles technologies. Pour le reste, il leur a surtout fallu apprendre à gérer leur temps et leur autonomie : seule leur présence en TD était exigée, soit 1h30 par matière choisie. C'est-à-dire l'équivalent de 20 % de leur temps. " Nous étions un petit groupe, nous avons très vite fait connaissance. Et finalement, cela nous pousse à venir autant que si un prof était là. Cela a suscité beaucoup d'émulation. Alors que nous n'avions que quelques heures de présentiel obligatoire par semaine, j'ai eu l'impression de davantage d'interactivité, via les chats et les forums, ce qui a permis à des gens timides, qui peut-être n'auraientjamais pris la parole en amphithéâtre, de poser des questions. Nous avons pu davantage communiquer. " En tout cas, cette cyberlicence a enregistré un taux de réussite exceptionnel de 95 % !Du côté des enseignants, même constat : " Paradoxalement, la distance physique n'éloigne pas. La visioconférence permet d'établir des nouveaux rapports, très différents des liens que l'on noue habituellement entre enseignants et élèves ", explique Hortense Favre, chargée de TD en droit civil et télé-tutrice pour cette cyberlicence. " En amphithéâtre, les étudiants prennent des notes et les cours ne sont pas interactifs. C'est très formel. Tandis que la visioconférence apporte un rapport très direct, plus personnel. Cela change le rapport professeur/élève. Tina Auques enseigne l'allemand en visioconférence depuis cinq ans dans trois collèges ruraux de la Manche, à partir d'un bureau à Saint-Lô. Sans ce projet, les classes d'allemand première langue n'auraient pas pu être ouvertes, le nombre d'élèves n'étant pas suffisant. Cette année, les trois classes regroupent 22 élèves. " Ce sont des 6e et 5e, il faut animer le cours. Cela ne laisse aucune place à l'improvisation et demande une grande concentration. Je dois gérer six écrans en même temps ! Il faut avoir en tête tout son cours et ne pas avoir à chercher dans ses notes, sous peine que les élèves se lassent. D'ailleurs, on va plus vite dans le programme. On pourrait presque l'avoir fini en février ! "

Le Monde :

http://interactif.lemonde.fr/article/0,5611,2894--223324-0,FF.html

L'ordinateur contre l'illétrisme
Samedi, 29/09/2001 - 00:00

Une expérience décrite par la BBC News a été menée à Delhi pour tester le comportement d'enfants illettrés face à un ordinateur relié à l'Internet. L'idée était de placer des bornes d'accès Internet dans des quartiers défavorisés et d'observer la prise en main par les enfants. Et pour le coup le résultat a quelque peu surpris. En moins de quelques minutes un groupe d'enfants qui ne connaissait de la technologie que la télévision, a été en mesure de surfer sur Internet en utilisant un pointeur contrôlé par un joystick (ça paraît idiot, mais ce n'est pas évident). Au bout de quelques jours, les enfants avaient découvert MSPaint (oui, les machines fonctionnent sous Windows...) et s'affairaient à dessiner des motifs. Plus tard ils ont été en mesure de télécharger des jeux pour, bien en entendu, les tester. Au bout de quelques mois ils avaient rapatrié des MP3. Tout cela sans savoir lire ! Les enfants se sont très vite adaptés aux interfaces graphiques au point de savoir mieux utiliser l'environnement que certains adultes lettrés qui ont suivi une formation (suivez mon regard). Maintenant reste à voir si de telles tentatives ne finissent pas à terme par plafonner ou s'y elles incitent réellement à l'apprentissage de la lecture et à l'amélioration de la connaissance (ce qui, je l'espère, est le cas). Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit avec un ordinateur et un accès Internet permanent.

Nospoon : http://www.nospoon.org/

BBC :

http://news.bbc.co.uk/hi/english/sci/tech/newsid_1502000/1502820.stm

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Recherche
Recherche & Innovation, Technologies, Transports
Le futur voyant de la « voiture propre »
Samedi, 29/09/2001 - 00:00

Un nouveau voyant devrait apparaître sur les tableaux de bord des voitures d'ici 2008. Son objectif : contrôler les émissions polluantes grâce à un capteur placé à la sortie du pot d'échappement. Le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) a mis au point des cellules qui pourraient s'intégrer dans ces capteurs pour mesurer le niveau de CO2 des gaz d'échappements. Il s'agit de « microcavités » conçues en semi-conducteurs qui émettent dans l'infrarouge entre 3 et 5 μm, dans la bande d'absorption de nombreux gaz - méthane, gaz carbonique, benzène... etc. Emmanuel Hadji, chercheur au CEA à Grenoble, imagine déjà le dispositif pour les automobiles : la source infrarouge et le détecteur à la sortie du pot, le cadran ou le voyant sur le tableau de bord. Ainsi, si le réglage du carburateur laisse à désirer, si le pot catalytique est en bout de course, ou si le moteur a un problème, l'automobiliste saura que son véhicule pollue trop. En collaboration avec le constructeur Renault et l'équipementier Delphi, dans le cadre d'un projet européen, cette équipe du CEA espère tester un premier système complet en 2003. Et être prêt pour répondre aux nouvelles normes en 2008.

Sciences&Avenir : http://permanent.nouvelobs.com/multimedia/

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