RTFlash

RTFLASH Recherche & Technologie
NUMERO 583
Lettre gratuite hebdomadaire d’informations scientifiques et technologiques
Créée par René Trégouët rapporteur de la Recherche et Président/fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
Edition du 03 Février 2011
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Egalement dans ce numéro
TIC
Un capteur pour prévenir les crises aiguës d'asthme
Quand les citoyens utilisent leur mobile pour signaler un incident
Avenir
Un robot sauvage apprend mieux !
Matière
Les carburants alternatifs remplaceront-ils les carburants fossiles en Europe d'ici 2050 ?
Les écrans tactiles bientôt en nanotubes de carbone
Espace
Enjoy Space... et la Lune
A chaque satellite, sa mission
Terre
Climat : une enquête aux pôles
Biodiversité : La planète revisitée
Où stocker le CO2 ?
Le projet Histmap sur l’histoire des cartes géologiques
Les scientifiques de la NASA confirment que 2010 est l’année la plus chaude jamais enregistrée
Vivant
Quand l’esprit contrôle le corps
Industries agroalimentaires : des enzymes pour un nettoyage à fond
Un test fiable et rapide pour détecter l'Alzheimer
Cancer de la prostate : des taux élevés de survie à 5 ans sans récidive grâce à la radiochirurgie
Areva autorisé à tester un nouveau traitement contre le cancer
Homme
L'homme préhistorique avait un plus gros cerveau que nous
Recherche
Universcience.tv
Batteries électriques Bolloré. Une deuxième vie après la voiture
La voiture hybride est dépassée selon Nissan
Edito
EDITORIAL : RT Flash fait peau neuve



Vous  venez  de  recevoir la Lettre RT Flash habillée d’une toute nouvelle robe et dotée de nombreuses  capacités  nouvelles. Nous sommes au numéro 583. Depuis le 5 Mai 1998, avec ponctualité, nous avons mis en ligne chaque semaine (sauf pendant le mois d’Août et les fêtes de fin d’année) notre Lettre gratuite d’informations scientifiques et technologiques.

Pendant des années, je me suis battu pour que cette Lettre, souvent lue par des jeunes et des chercheurs, reste totalement gratuite. Grâce au soutien de 12 partenaires prestigieux qui se sont engagés à nous apporter, chaque année, une aide précieuse (2.000 à 5000 €), sans nous demander de contrepartie, nous pouvons conserver une totale gratuité. Par totale gratuité, j’entends non seulement 0 Euro pour être abonné à RT Flash mais aussi le fait qu’aucune publicité intrusive ne viendra s’interposer entre votre œil et l’article que vous lisez.

Alors que la Lettre RT Flash entre dans un nouvel avenir, permettez-moi de remercier, au nom de vous tous, mes deux amis, Monique et Mark, qui sont les chevilles ouvrières de cette Lettre.

Depuis 1998, à mes côtés, sans jamais faillir, ils ont passé des centaines d’heures, bénévolement, à glaner sur la Toile, à rédiger et à mettre en ligne chaque semaine les nombreux articles (nous en avons 12.870 dans nos archives !) qui aujourd’hui structurent notre Lettre.

Mais venons-en maintenant aux capacités nouvelles du site et de la Lettre RT Flash.

Ce site a été réalisé avec un outil  de gestion de contenus de dernière génération : Drupal. C’est un CMS Open Source qui fait actuellement une percée extraordinaire dans le monde entier.

Par rapport à mon ancien site www.tregouet.org, le nouveau site http://www.rtflash.fr/ dispose d’une charte graphique épurée qui permet une navigation rapide et naturelle.

Indubitablement, sa plus grande innovation est son « Moteur de Recherche »  (placé en haut de la page d’accueil). Je vous invite à y faire immédiatement une recherche en ne posant (dans le cadre « Mot-Clef ou expression ») qu’un mot d’un très ancien édito ou article que vous vous souvenez avoir lu dans RT Flash. Vous serez stupéfait de la vitesse avec laquelle le « Moteur de Recherche » retrouvera tous les éditos ou articles dans lesquels nous avons utilisé ce mot.

Vous noterez aussi que tous les articles depuis le 5 Mai 1998 ont été rubriqués et classés en 8 catégories et 41 sous-catégories. Ce classement permettra dorénavant à tous nos lecteurs de trouver aisément les articles proches de leurs centres d’intérêt.

Une capacité nouvelle change la nature même du site  http://www.rtflash.fr/ : les visiteurs de notre site peuvent dorénavant noter les articles et apporter des commentaires.

S’ils acceptent de créer, à nos côtés, un mouvement de diffusion des savoirs, accessibles à tous, dans le domaine de la Recherche et de l’Innovation, ils pourront même partager ces articles sur Facebook, Twitter,  Viadeo ou Wikio.

Les plus curieux pourront également faire des recherches dans les « Archives » en relisant mes éditos depuis 1998 et en reprenant, secteur par secteur de la connaissance, toutes les évolutions fort nombreuses constatées dans ces 13 dernières années.

Mieux encore, les plus pressés parmi  vous, et vous êtes de plus en plus nombreux, pourront  s’abonner aux flux RSS par thématique pour recevoir en direct, sans attendre le Vendredi,  jour de publication de la Lettre RT Flash, les informations qui les intéressent.

Vous avez bien conscience, chers abonnés, chers lecteurs, chers internautes, que dorénavant ce n’est plus seulement notre petite équipe de 3 personnes qui va construire l’avenir de RT Flash mais bien vous tous (et vous êtes plusieurs dizaines de milliers chaque semaine) qui, en participant à la vie de notre site, par vos commentaires sur les éditos et les articles et vos suggestions d’améliorations, allez apporter une dimension nouvelle à notre volonté de diffuser, auprès du plus grand nombre, des informations leur permettant de mieux comprendre notre Monde, tel qu’il se prépare, dans le domaine de la Recherche et de l’Innovation.

Avant de conclure, permettez-moi de me tourner vers mon fils Xavier. Sans lui, le nouveau site http://www.rtflash.fr/ et la Lettre RT Flash dans sa nouvelle présentation n’existeraient pas.

Xavier dirige une petite entreprise dans le MultiMedia qu’il a créée il y a 4 ans. Sachant que sa jeune entreprise était surchargée de travail, j’ai passé 8 mois à rechercher un cabinet, spécialisé dans la réalisation de sites de « nouvelle génération » et qui pourrait réaliser pour la somme relativement modique dont nous disposions , le site très performant dont j’avais écrit le cahier des charges fin 2009. Malheureusement, comme disait Montaigne: « j’avais de plus grands yeux que grande panse » et raisonnablement aucun cabinet ne pouvait prendre l’engagement, avec la somme disponible,  de respecter tous les points du cahier des charges de notre nouveau site Internet.

En août dernier, me voyant dans l’embarras, Xavier  m’a proposé de devenir mon partenaire pour réaliser ce site. Je sais que la somme que j’ai pu lui verser ne rémunère que très imparfaitement les nombreuses heures  (souvent prises sur les soirées et les week-end) qu’il a pu passer, lui et ses développeurs, sur la création de ce site. Aussi, permettez-moi de leur dire un grand Merci et pour leur adresser un clin d’œil de reconnaissance, je vous invite à aller sur le site de leur petite entreprise : www.mmdev.fr  (MMDev signifiant MultiMedia Developpement).

Tout est entre vos mains maintenant.

Si vous voulez continuer à recevoir la Lettre RT Flash dans son intégralité comme vous la receviez jusqu’à maintenant, vous n’avez rien à faire.

Par contre, si vous voulez dorénavant recevoir une Lettre RT Flash, spécialement mise en forme pour vous, ne comportant que des informations placées au cœur de vos centres d’intérêts, je vous invite à vous rendre sur le site www.rtflash.fr, d’inscrire votre adresse e-mail dans le cadre « Inscription Newsletter » (en haut, à droite de la page d’accueil) et de préciser les rubriques qui vous intéressent (N’oubliez pas de tenir le doigt appuyé sur la touche CTRL pour conserver vos diverses sélections quand vous faites le choix de vos centres d’intérêts). Si vous procédez ainsi, votre ancien abonnement (à la même adresse e-mail) sera automatiquement supprimé.

Grâce à vous toutes et vous tous RT Flash a un bel avenir.

René  TRÉGOUËT

Sénateur Honoraire

Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat


TIC
Information et Communication
Un capteur pour prévenir les crises aiguës d'asthme
Mardi, 01/02/2011 - 10:12

Une bonne nouvelle pour les asthmatiques. Des chercheurs de Siemens viennent de développer un capteur de gaz leur donnant les moyens de mettre leur maladie sous contrôle. En analysant l’haleine, il peut prédire, des heures à l'avance, la survenue d’une crise d'asthme.

L'un des signes annonciateurs d’une attaque d’asthme est le début d’inflammation des bronches. Mais le patient ne ressent rien dans cette phase amont. Pourtant ceci augmente le taux de monoxyde d'azote (NO) dans son haleine. La détection de ce signe permettrait au patient de prendre des médicaments anti-inflammatoires à temps pour prévenir une attaque. Sans cela, quand l'inflammation devient intense, les passages d'air se resserrent, provoquant une crise d'asthme. Ces attaques peuvent être si graves que le patient doit alors être hospitalisé, ce qui explique pourquoi de nombreuses personnes souffrant d'asthme prennent préventivement et de manière régulière des médicaments anti-inflammatoires.

Le capteur de gaz proposé par les chercheurs de Siemens mesure des quantités aussi petites qu'un ppb (partie par milliard). Selon l'industriel, le prototype est aussi sensible que les gros appareils disponibles aujourd’hui dans les hôpitaux, tout en étant moins coûteux. Il peut ainsi détecter les augmentations de NO un jour avant une crise d'asthme aiguë.

A peine plus grand qu'un téléphone mobile, il offre aussi l’avantage d’être portable. Le capteur développé par Siemens permettra aux patients de gérer eux- même leur maladie. L’objectif étant de prendre moins de médicaments et de n’augmenter la dose que quand c'est vraiment nécessaire. 

Lors de l'analyse de l'haleine du patient, le capteur convertit d'abord le monoxyde d'azote en dioxyde d'azote. Seules les particules signalant une attaque adhèrent à sa surface. Cela génère une tension qui est mesurée par un transistor à effet de champ. L'intensité de la tension dépend directement de la quantité de monoxyde d'azote dans l'haleine. Sur la base de cette valeur, le patient peut décider quelle dose de médicament anti-inflammatoire il doit prendre. 

Industrie :  http://www.industrie.com/it/sante/les-crises-d-asthme-sous-controle.10862

Quand les citoyens utilisent leur mobile pour signaler un incident
Mardi, 01/02/2011 - 10:03

Pour renforcer la relation entre la collectivité et les citoyens, il faut savoir mettre en place des solutions qui correspondent aux usages de ces derniers. C’est du moins le pari de Mérignac, qui parie sur la géolocalisation pour améliorer le service offert à ses habitants. Baptisée "Léon", cette solution repose sur l’utilisation du mobile par les riverains. Ceux-ci peuvent accéder via leur téléphone portable, à une plate-forme mise à leur disposition en ligne. Une carte géographique de la collectivité s’affiche, sur laquelle ils peuvent signaler des dysfonctionnements ou des incidents auxquels ils ont été confrontés dans l’espace public.

"Il s’agit d’un système de géolocalisation des incidents de proximité, classés en différentes catégories", explique à L’Atelier Franck Descoubes, directeur de cabinet et responsable du projet. En clair, l’interface se compose sur la gauche d’une carte - qui prend la forme d’une API de Google - et sur la droite de huit pictogrammes, allant de "circulation" à "propreté de la ville", en passant par "voirie", "signalisation", ou encore "éclairage de rue". "Lorsqu’une personne repère une branche qui menace de rompre dans un parc public, par exemple, il lui suffit de se connecter à la plate-forme, et de cliquer sur l’icône correspondante pour signaler le risque", précise le responsable.

Point important : avant de préciser la nature du problème constaté, l’utilisateur doit préalablement s’identifier, en entrant son nom et prénom. Une fois l’opération effectuée, un mail est automatiquement envoyé au service concerné. "On est dans la transparence de la résolution du problème", indique Franck Descoubes. Et d’ajouter : "Ce système engendre une obligation de résultats, dans la mesure où tout le monde peut suivre la gestion de la requête par les autorités compétentes".

Pour renforcer la relation entre la collectivité et les citoyens, il faut savoir mettre en place des solutions qui correspondent aux usages de ces derniers. C’est du moins le pari de Mérignac, qui parie sur la géolocalisation pour améliorer le service offert à ses habitants. Baptisée "Léon", cette solution repose sur l’utilisation du mobile par les riverains. Ceux-ci peuvent accéder via leur téléphone portable, à une plate-forme mise à leur disposition en ligne. Une carte géographique de la collectivité s’affiche, sur laquelle ils peuvent signaler des dysfonctionnements ou des incidents auxquels ils ont été confrontés dans l’espace public.

"Il s’agit d’un système de géolocalisation des incidents de proximité, classés en différentes catégories", explique à L’Atelier Franck Descoubes, directeur de cabinet et responsable du projet. En clair, l’interface se compose sur la gauche d’une carte - qui prend la forme d’une API de Google - et sur la droite de huit pictogrammes, allant de "circulation" à "propreté de la ville", en passant par "voirie", "signalisation", ou encore "éclairage de rue". "Lorsqu’une personne repère une branche qui menace de rompre dans un parc public, par exemple, il lui suffit de se connecter à la plate-forme et de cliquer sur l’icône correspondante pour signaler le risque", précise le responsable.

Point important : avant de préciser la nature du problème constaté, l’utilisateur doit préalablement s’identifier, en entrant son nom et prénom. Une fois l’opération effectuée, un mail est automatiquement envoyé au service concerné. "On est dans la transparence de la résolution du problème", indique Franck Descoubes. Et d’ajouter : "Ce système engendre une obligation de résultats, dans la mesure où tout le monde peut suivre la gestion de la requête par les autorités compétentes".

Atelier http://www.atelier.net/articles/citoyens-utilisent-mobile-signaler-un-incident

 

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Avenir
Nanotechnologies et Robotique
Un robot sauvage apprend mieux !
Mardi, 01/02/2011 - 10:23

Pour obtenir des robots performants, inutile de les concevoir tels quels dès le départ. Mieux vaut leur laisser le temps d'acquérir eux-mêmes leurs propres aptitudes, soutient un chercheur de l'université du Vermont. Selon lui, à l'instar des êtres humains, les robots évolutifs apprennent finalement plus rapidement à se déplacer que ceux conçus sous une forme fixe. Mais aussi à faire face à une situation imprévue sans perdre de leurs capacités.

Pour confirmer cette théorie, le responsable du projet a mis au point des robots virtuels capables d'évoluer au sein d'un environnement en 3D. Chacun de ces prototypes intégrait un logiciel lui permettant de tester différents mouvements jusqu'à ce qu'il parvienne à se déplacer, d'abord maladroitement puis de mieux en mieux, vers une source de lumière. Le tout, en fonction de sa structure, propre à chacun.

A noter : chaque machine changeait de forme au fur et à mesure qu'elle apprenait à se mouvoir de plus en plus adroitement. Cela parce qu'elle développait la possibilité de comprendre de quelle partie de son infrastructure elle allait avoir besoin pour se déplacer plus adroitement. Autre chose : à chaque "génération" de robot, le temps passé au stade dit "infantile" était de plus en plus court. Une fois ces simulations effectuées - au nombre de 5 000 - le scientifique a conçu leur équivalent avec un jeu de lego. Comme les prototypes virtuels, ce dernier a appris également à mieux exploiter l'ensemble de sa structure pour se déplacer, de plus en plus adroitement.

Pourquoi travailler sur un tel projet ? Parce que, explique le chercheur, les machines robotisées sont actuellement programmées pour réaliser des tâches complexes comme le pavage d'une route. Les différents composants qui les constituent - capteurs, moteurs… - sont programmés pour cela.

Mais effectuer des actions plus simples mais dans des environnements non structurés et changeants demeure plus compliqué à réaliser. Notamment parce que cela suppose que le robot dispose de facultés d'adaptation. D'où le but de Josh Bongard, de mettre au point des robots aptes à développer leurs aptitudes plutôt que de programmer un comportement directement.

Atelier : http://www.atelier.net/articles/letat-primitif-rend-robot-plus-performant

 

 

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Matière
Matière et Energie
Les carburants alternatifs remplaceront-ils les carburants fossiles en Europe d'ici 2050 ?
Mardi, 01/02/2011 - 15:46

Les carburants alternatifs pourraient remplacer progressivement les sources d'énergie fossiles et rendre le transport durable d'ici à 2050, selon un rapport présenté à la Commission européenne par le groupe d'experts sur les carburants du futur pour les transports. Le groupe d'experts a, pour la première fois, élaboré une statégie globale couvrant l'ensemble du secteur des transports. Il serait possible de répondre à la demande escomptée de tous les modes de transport,  par une combinaison d'électricité (batteries et hydrogène/piles à combustible) et de biocarburants comme solutions principales, complétées par des carburants de synthèse (issus de sources renouvelables dans une proportion croissante) comme solution intermédiaire.

Siim Kallas, vice-président de la Commission européenne responsable des transports, a déclaré: «Si nous voulons rendre les transports réellement durables, nous devons nous tourner vers les carburants alternatifs. Et pour ce faire, nous devons tenir compte des besoins de tous les modes de transport.»

Selon le rapport, les carburants alternatifs constituent la meilleure solution pour «décarboniser» les transports en remplaçant progressivement les sources d'énergie fossiles. La viabilité technique et économique, l'utilisation efficace des sources d'énergie primaire et la réaction du marché seront toutefois déterminantes pour la pénétration des différents carburants et technologies sur le marché.

Les candidats à la substitution des carburants classiques sont multiples. La demande de carburant et les défis liés aux gaz à effet de serre imposeront plus que probablement de recourir à une palette de carburants pouvant être produits à partir d'un grand  nombre  de sources d'énergie primaire différentes. Il existe un large consensus pour affirmer que tous les carburants durables seront nécessaires pour répondre totalement à la demande escomptée.

Chaque mode de transport nécessite une solution différente. Les carburants à haute densité d'énergie conviennent davantage aux activités impliquant des trajets longs, telles que le fret routier, le transport maritime  et l'aviation. La compatibilité des nouveaux carburants avec les technologies et les infrastructures actuelles sera un facteur majeur à prendre en compte car ils déterminent notamment la viabilité économique des différentes solutions. 

Union européenne: http://ec.europa.eu/transport/urban/vehicles/road/clean_transport_systems_en.htm...

Les écrans tactiles bientôt en nanotubes de carbone
Mardi, 01/02/2011 - 15:37

Le nombre de téléphones et d’écrans tactiles allant croissant, il devient urgent d’utiliser d’autres matériaux et d’autres éléments chimiques que ceux qui sont actuellement présents sous la surface de verre de ces appareils, estime une équipe de scientifiques du Fraunhofer Institute. De fait, l’oxyde d’indium-étain (ITO), qui est aujourd’hui intégré aux appareils tactiles pour sa combinaison de conductivité électrique et de transparence optique ne se trouve pas en quantité considérable, et devient de plus en plus un "métal stratégique". Les chercheurs allemands proposent une solution alternative pour les électrodes : l’utilisation de nanotubes de carbone et de matière polymère.

Dans le détail, les électrodes conçues par les scientifiques sont en fait composées de deux couches. L’une faite d’un matériau plastique. L’autre, composée d’un mélange de nanotubes de carbone et de polymère (matière qui conduit le courant électrique). L’ensemble forme un film fin que l’on intègre sous l’écran de l’appareil tactile, en lieu et place de l’oxyde d’indium-étain. "Comparé à l’ITO, ces matières plastiques n’avaient pas été retenues jusqu’à présent car l’humidité, la pression ou les rayons ultra-violets posaient problème avec le polymère", précisent les chercheurs.

Et d’ajouter : "La couche se fragilisait et finissait par se briser". Cette fois, les nanotubes de carbone rendent la solution plus stable. Ils créent un réseau qui renforce le polyéthylène téréphtalate tout en assurant un meilleur ancrage du polymère conductible. Et l’avantage principal du carbone est qu’il s’agit d’un élément qui se trouve plus facilement que l’ITO, et qui représente par conséquent un coût beaucoup plus intéressant pour les industriels.

Atelier : http://www.atelier.net/articles/ecrans-tactiles-bientot-nanotubes-de-carbone

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Espace
Espace et Cosmologie
Enjoy Space... et la Lune
Jeudi, 03/02/2011 - 12:20

Ce site d’actualité spatiale internationale, particulièrement bien animé, a été récemment mis en ligne par la Cité de l’Espace de Toulouse. Il propose, parmi différentes ressources (photos et vidéos, dossiers, modules en lignes, blogs...), de remarquables images de la Lune prises par la sonde Kaguya. A explorer !

Enjoy Space : http://www.enjoyspace.com/fr/portfolios/la-lune-de-kaguya

 

A chaque satellite, sa mission
Jeudi, 03/02/2011 - 12:08

Un jeu en flash pour mieux connaître les missions des satellites au développement desquels participe le Centre national d’études spatiales, éditeur de ce mini site. Y sont explicités les notions et les différents domaines scientifiques concernés : localisation, recherche d’exo planètes, cartographie…

CNES : http://www.cnes-multimedia.fr/animation/jeu_satellites/index.html

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Terre
Sciences de la Terre, Environnement et Climat
Climat : une enquête aux pôles
Jeudi, 03/02/2011 - 13:33

Pourquoi se rendre aux pôles pour étudier le climat ? Comment les recherches s’y organisent-elles ? Quels sont les domaines scientifiques concernés ? Autant de questions auxquelles ce site du CNRS apporte des éléments de réponse à travers des contenus agréables : films, photos, interview et textes

CNRS : http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dospoles/

Biodiversité : La planète revisitée
Jeudi, 03/02/2011 - 13:29

« La Planète Revisitée », est un programme d’expéditions naturalistes sans précédent. 10 ans pour effectuer un inventaire massif de la biodiversité dans des zones géographiques jusqu’ici peu explorées. Objectif : accélérer la découverte d’espèces nouvelles pour la science, en concentrant les efforts sur les régions de la planète considérées comme la priorité pour la conservation de la nature. Sur ce site réalisé par le Museum national d’histoire naturelle, découvrez les méthodes d’exploration, le blog de la mission terrestre au Mozambique, les ressources pour enseignants...

La planète revisitée : http://www.laplaneterevisitee.org/fr

 

Où stocker le CO2 ?
Jeudi, 03/02/2011 - 13:18

A consulter sur le site du Club CO2 (Bureau de recherches géologiques et minières, Institut Français du Pétrole, Ademe...), un dossier complet (textes et schémas) pour comprendre les techniques de séquestration du gaz carbonique dans les sous-sols.

ClubCO2 : http://www.clubco2.net/servlet/KBaseShow?sort=-1&cid=13753&m=3&catid...

Le projet Histmap sur l’histoire des cartes géologiques
Jeudi, 03/02/2011 - 13:15

Le projet HistMap, qui s’inscrit dans le cadre du portail pour l’histoire des sciences et des techniques en France et en Europe, est le fruit d’une collaboration franco-italienne. Pour la France, parmi les documents mis en ligne, on trouve divers projets cartographiques autour de la géographie physique et de la cartographie géologique en France parmi lesquelles :
- les cartes géologiques départementales de la France, co-réalisé avec la collaboration de l’Ecole des Mines de Paris et le CNRS
- les cartes de géographie de Charles-Etienne Coquebert de Montbret (1780-1830)
Pour Pierre Savaton, responsable de ce projet, "les cartes géologiques départementales constituent la première description cartographique détaillée du sous-sol de la France. Levées et publiées à partir de 1825, elles cèdent la place dès 1868 à la couverture détaillée à 1/80 000. La numérisation de ces cartes et notices permet aux historiens de la géologie d’accéder à des documents peu connus et pourtant riches d’informations sur l’évolution des idées dans cette période charnière. L’étude des contextes qui ont conduit aux levés de ces cartes, l’histoire des hommes qui les ont produites, devraient également nous éclairer sur l’histoire de la cartographie géologique française entre science et technique".

 hstl.crhst.cnrs : http://www.hstl.crhst.cnrs.fr/i-corpus/histmap/index.php?lang=fr

Les scientifiques de la NASA confirment que 2010 est l’année la plus chaude jamais enregistrée
Mardi, 01/02/2011 - 15:58

En 2010, les températures globales de surface ont fait ex-aequo avec 2005 en tant qu’année la plus chaude jamais enregistrée, comme le montrent les résultats publiés par le Goddard Institute for Space Studies (GISS) de la NASA à New-York.

Les deux années diffèrent de moins de 0,018 °F (0,01 °C). La différence est plus faible que l’incertitude quand on compare les températures d’années récentes, mettant ces 2 années statistiquement ex-aequo. Dans ces nouvelles données, les années les plus chaudes suivantes sont 1998, 2002, 2003, 2006, 2007 et 2009, qui sont statistiquement ex-aequo pour la 3ème place des années les plus chaudes. L’enregistrement du GISS démarre en 1880.

Ces résultats montrent que 2010 est approximativement 1,34 °F (0,74 °C) plus chaude que la température globale moyenne sur la période 1951 à 1980. Pour mesurer le changement climatique, les scientifiques regardent les tendances à long terme. La tendance des températures, en incluant les données de 2010, montre que le climat s’est réchauffé en moyenne de 0,36 °F (0, 2 °C) par décennie depuis la fin des années 1970.

"Si la tendance au réchauffement persiste comme on s’y attend si la concentration des gaz à effet de serre continue à augmenter, le record de 2010 ne va pas tenir longtemps" dit James Hansen, directeur du GISS.

Le traitement effectué par le GISS est la compilation de données météorologiques de plus de 1000 stations réparties sur le globe, d’observations par satellite de la température des eaux de mer en surface et des mesures effectuées par les stations de recherche en Antarctique. Un programme informatique utilise les données pour calculer les anomalies de température — la différence de température entre un mois donné et la température moyenne pour la même période durant les années 1951 à 1980. Cette période de trois décennies sert de référence pour l’analyse des résultats.

La courbe de températures qui en résulte est très proche de celles produites indépendamment par le Hadley Centre du Met Office in the Royaume Uni et le National Climatic Data Center de la National Oceanic and Atmospheric Administration.

Le record de température de 2010 est particulièrement remarquable car la moitié de l’année a été marquée par un passage à une situation La Niña virulente qui amène des eaux froides en surface dans la partie est de l’Océan Pacifique tropical.

"La température globale augmente aussi vite dans cette dernière décennie que dans les deux décennies précédentes, malgré les fluctuations interannuelles associées au cycle El Niño-La Niña des températures de l’océan tropical", ainsi que l’ont rapporté Hansen et ses collègues dans le numéro du 14 décembre 2010 de la Reviews of Geophysics.

Sauvons le climat : http://www.sauvonsleclimat.org/images/articles/pdf_files/giss%202010.pdf

NASA : http://www.nasa.gov/topics/earth/features/2010-warmest-year.html

 

 

 

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Vivant
Santé, Médecine et Sciences du Vivant
Quand l’esprit contrôle le corps
Jeudi, 03/02/2011 - 10:17

Une étude sur la douleur menée par des chercheurs d'Oxford montre comment fonctionne le processus de ressenti de la douleur. On pourrait croire que l'intensité de la douleur est déterminée par le niveau de la blessure infligée à notre corps (nous a-t-on tapé fort ? Est-on sévèrement brûlé ?). Mais cette intensité est également nourrie par des processus plus ou moins conscients de notre cerveau, qui amplifient ou réduisent les signaux de douleur, et rendent ainsi ces expériences plus ou moins difficiles à supporter.

La douleur n'est pas contrôlée par une seule région du cerveau sur laquelle il suffirait d'agir, mais sur plusieurs régions qui forment ensemble la «matrice de la douleur». Les chercheurs font donc des expériences et regardent comment cette matrice se modifie. Plusieurs études ont déjà montré que des éléments psychologiques modifiaient notre expérience de la douleur : par exemple, des gens qui devaient compter pendant qu'on les piquait avaient moins mal, et plusieurs régions de leur matrice étaient moins actives.

En observant grâce à l'imagerie médicale le cerveau de cobayes, les scientifiques cherchent à nourrir ce domaine de la recherche, qui pourrait avoir de grandes conséquences sur la manière dont on traite la douleur : le développement de meilleurs anti-douleurs qui cibleraient directement les régions du cerveau affectées par exemple, mais aussi des approches moins habituelles du traitement de la douleur. Les chercheurs d'Oxford se demandent ainsi s'il est possible d'apprendre aux gens à faire taire la douleur sur simple décision, en contrôlant les procédés neurologiques qui gouvernent les sentiments de douleur !

Une des pistes envisagées par les scientifiques qui se spécialisent dans la douleur est le «biofeedback», où les gens essayent d'influencer leur niveau de douleur si on leur en donne une visualisation. En 2006, un chercheur américain a ainsi placé une caméra dans un scanner IRM qui montrait une image de flamme. Pour certains cobayes, la taille de la flamme reflétait leur perception de la douleur. Pour les autres, la taille de la flamme variait sans lien avec la douleur ressentie. Tous devaient ensuite  faire un effort conscient pour réduire la taille de la flamme. Ceux qui pouvaient agir sur la flamme reflétant réellement leur activité neurologique ont réussi à diminuer leur sensation de douleur. Ceux qui étaient face à la flamme «fausse» n'y parvenaient pas.

Slate : http://www.slate.fr/lien/33243/douleur-cerveau

 

Industries agroalimentaires : des enzymes pour un nettoyage à fond
Jeudi, 03/02/2011 - 10:11

Les biofilms sont des pellicules bactériennes visqueuses qui adhèrent aux surfaces des équipements industriels dans l'agroalimentaire. Résistants aux méthodes classiques de nettoyage, ils sont incriminés dans 40 % des toxi-infections alimentaires en France. Un détergent enzymatique, qui permet l’élimination de ces biofilms, vient d'être mis au point par une société belge en partenariat avec l'Inra de Lille. L'innovation a déjà été distinguée à deux reprises lors de salons professionnels.

Le prix "Recherches et technologies" du dernier Salon international du process alimentaire 2010 (IPA) a été attribué à un détergent enzymatique, BioREM 10, issu de la collaboration entre le laboratoire Processus aux interfaces et hygiène des matériaux (PIHM) de l'Inra de Lille et Realco, une société belge. Ce nettoyant s'est montré aussi performant, voire plus, que les traitements classiques à la soude pour lutter contre les biofilms dans les chaînes de transformation des industries alimentaires. L'innovation avait déjà été distinguée avec le Trophée de l'innovation au Carrefour des fournisseurs de l'industrie alimentaire (CFIA) en 2009.

Véritables réservoirs de micro-organismes (bactéries, champignons…) adhérant entre eux et englobés dans une gangue de polymères (polysaccharides, protéines, ADN, lipides et minéraux), les biofilms colonisent toutes les surfaces industrielles, les canalisations, les filtres à membrane… Pour les nettoyer et les éliminer, il est essentiel de déstructurer cette gangue. Le problème est que les biofilms sont très résistants et les détergents classiques comme la soude ne sont pas assez efficaces. De plus, leurs formules chimiques agressives représentent un danger pour les utilisateurs, sont corrosives pour le matériel, et ont un impact négatif sur l'environnement.

"Nous étudions la formation des souillures et leur décrochement dans les chaînes de transformation des aliments afin de pouvoir améliorer les conditions d'hygiène. Nous avons collaboré avec la société Realco dans le cadre du projet Eureka. Notre contribution a porté sur les recherches en amont pour déterminer les souches bactériennes les plus aptes à former des biofilms résistants. Notre unité étudie également les conditions environnementales influençant le développement et la résistance des biofilms en industrie et les activités enzymatiques les plus efficaces contre ces biofilms. La résistance des biofilms dépend des microorganismes qui les composent", explique Christine Faille, directrice de l'unité PIHM.

Inra : http://www.inra.fr/les_recherches/exemples_de_recherche/industries_agroalimentai...

 

 

Un test fiable et rapide pour détecter l'Alzheimer
Mardi, 01/02/2011 - 17:40

Des chercheurs du  laboratoire Eli Lilly ont mis au point un test pouvant détecter un des signes annonciateurs de la maladie d'Alzheimer en observant le cerveau grâce à l'imagerie cérébrale.

D'après leurs expériences, une telle image peut illuminer les plaques amyloides impliquées dans la maladie d'Alzheimer. Pour l'instant, la seule façon de diagnostiquer de manière sûre la maladie est par autopsie ; si un patient qui avait des problèmes de mémoire meurt, les médecins voient la présence de ces plaques dans son cerveau. Mais avec cette technique d'imagerie, les plaques pourraient être détectées chez des personnes vivantes.

On injecte de l'Amyvid, un pigment radioactif dans le bras d'un patient, qui voyage jusqu'au cerveau où il s'attache aux plaques, ainsi révélées lors du scan. Dans l'étude, publiée par le Journal of the American Medical Association, l'image a été capable de prévoir correctement le niveau d'amyloïde dans le cerveau. Plus celui-ci est élevé, plus les chances pour le patient d'avoir la maladie d'Alzheimer sont grandes.

Mais si tous les patients qui ont Alzheimer ont bien une accumulation de plaques amyloïdes, tous les gens avec des plaques amyloïdes dans le cerveau n'ont pas –ni ne développeront– pour autant la maladie (environ 30 % d'entre eux n'auront jamais de problèmes de mémoire). Ce test pourrait cependant au moins servir à écarter la présence de la maladie d'Alzheimer chez les gens qui ont des troubles de la mémoire.

Eli Lilly : http://newsroom.lilly.com/releasedetail.cfm?ReleaseID=544894

 

Cancer de la prostate : des taux élevés de survie à 5 ans sans récidive grâce à la radiochirurgie
Mardi, 01/02/2011 - 17:34

Des chercheurs américains ont démontré que la radiochirurgie par "CyberKnife", un système robotisé conçu pour traiter les tumeurs de façon non-invasive, permettait d'augmenter les taux de survie à 5 ans sans récidive des patients atteints d'un cancer de la prostate. Publiés dans l'édition de janvier de la revue Radiation Oncology, leurs travaux révèlent que 93 % des patients traités n'ont pas vécu de récidive de leur cancer sur une période médiane de suivi à 5 ans.

Les chercheurs ont étudié les données de 41 patients traités pour un cancer de la prostate de faible risque sur une période médiane de suivi à 5 ans. Les patients ont bénéficié d'un traitement par radiochirurgie "CyberKnife", un dispositif intégrant une technologie d'imagerie guidée qui permet la détection et la correction automatiques des déplacements de la tumeur en temps réel. A noter, ce type de traitement dure seulement 5 jours.

Résultat, plus de 9 patients traités sur 10 (93 %) n'ont pas connu de récidive de leur cancer de la prostate en 5 ans. En outre, les scientifiques n'ont observé que très peu d'effets secondaires par rapport aux méthodes conventionnelles. Ce système novateur pourrait ainsi permettre d'améliorer la qualité de vie des patients.

"En constituant une option thérapeutique non-invasive réalisée en seulement 5 visites, la radiothérapie stéréotaxique par CyberKnife offre aux patients les bénéfices d'une récupération plus rapide, des frais de transport réduits et moins de temps de travail perdu, leur permettant de revenir à une routine quotidienne normale presque immédiatement, comparé aux 9 semaines standard de traitement par radiothérapie", expliquent les auteurs de l'étude.

Le Parisien http://www.leparisien.fr/laparisienne/sante/cancer-de-la-prostate-des-taux-eleve...

Radiation Oncology http://www.ro-journal.com/content/6/1/3

 

 

Areva autorisé à tester un nouveau traitement contre le cancer
Mardi, 01/02/2011 - 17:27

Areva Med, filiale médicale du groupe français d'énergie nucléaire, a été autorisée par l'Agence américaine des médicaments (FDA) à démarrer les essais cliniques aux Etats-Unis d'un nouveau traitement contre le cancer, a annoncé l'entreprise. Ces essais utiliseront le plomb-212, ce qui sera une première mondiale. Areva annonce également avoir signé un accord de recherche et de collaboration avec l'Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM), par l'intermédiaire de sa filiale Areva Med, portant sur le développement de traitements contre le cancer.

Le plomb-212 est un isotope radioactif rare qui fait l'objet de recherches prometteuses pour la mise au point de nouvelles thérapies de lutte contre le cancer. Son pouvoir irradiant est déjà utilisé en radio-immunothérapie pour cibler et détruire les cellules cancéreuses. Cette approche innovante, connue sous le nom de radio-immunothérapie alpha,  cible et détruit les cellules cancéreuses, avec une toxicité très limitée pour les cellules saines à proximité de la zone traitée. Cet essai clinique dit de "phase un" débutera en 2011 et devrait durer deux ans environ. Il ciblera en premier lieu le cancer du pancréas, a précisé Laurence Pernot, porte-parole d'Areva Med aux Etats-Unis.

Si cette étude clinique est concluante, Areva Med mènera alors un essai clinique de phase deux et trois, également aux Etats-Unis. La phase trois est l'ultime étape avant la demande d'autorisation de mise sur le marché à la FDA. Areva recherche maintenant un partenaire pour mener cet essai clinique de phase 1 et travaille également en étroite collaboration avec l'Institut national américain du cancer (NCI). "Cette nouvelle étape est très encourageante et pourrait mener à un traitement potentiel des cancers très agressifs et mortels", a souligné Jacques Besnainou, président d'Areva Amérique.

Areva a mis au point un procédé d'extraction du plomb-212 à partir de thorium provenant d’anciennes activités industrielles. Interrogé, une porte-parole de la FDA (Food and Drug Administration) a indiqué que l'agence ne faisait jamais de commentaire sur des essais cliniques en cours ou sur le point de commencer. En mars 2010, Areva Med avait aussi annoncé la construction d’une unité industrielle de production de plomb-212 dans la région du Limousin.

Areva : http://areva.com/scripts/news/publigen/content/templates/Show.asp?P=8697&L=F...

 

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Homme
Anthropologie et Sciences de l'Homme
L'homme préhistorique avait un plus gros cerveau que nous
Jeudi, 03/02/2011 - 10:25

Une étude réalisée par le Muséum national d'Histoire Naturelle, le CNRS et l'Inria, révèle que les hommes préhistoriques avaient un cerveau plus gros que le nôtre. Au cours des 30.000 dernières années, le cerveau humain aurait en effet rétréci de 15 à 30 %.

Notre cerveau est en effet "plus court, plus bas, comprimé au niveau des lobes frontaux et occipitaux, alors que les lobes temporaux et le cervelet se sont élargis", explique Antoine Balzeau, paléoanthropologue au Muséum national d'histoire naturelle et au CNRS.

Pour parvenir à ce constat, des chercheurs ont étudié les endocrânes d'une quinzaine de fossiles Homo sapiens, puis 150 endocrânes d'hommes modernes, dévoilant les résultats de travaux qui seront présentés prochainement, lors des Journées de la société d'anthropologie de Paris.

Cette évolution du cerveau humain serait en partie due à la taille du crâne des hommes qui a diminué au cours des 30.000 dernières années. Mais les chercheurs révèlent que la modification du régime alimentaire aurait elle aussi contribué à la réduction du volume du cerveau. Si cette découverte est une nouvelle preuve de l'incroyable plasticité de notre cerveau, elle ne permet d'établir aucun lien entre l'intelligence et la taille du cerveau. "Rien ne permet de dire qu'Homo sapiens était moins intelligent. Il vivait de la même manière que nous, possédait des techniques de chasse compliquées, avec de l'outillage incroyable. Il enterrait ses morts. Et les productions artistiques il y a 30.000 ans n'ont rien à envier à l'ensemble de l'art d'aujourd'hui...", souligne Antoine Balzeau.

Museum http://www.mnhn.fr/museum/front/medias/commPresse/32491_CP_Cro-magnon.pdf

 

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Recherche
Recherche & Innovation, Technologies, Transports
Universcience.tv
Jeudi, 03/02/2011 - 12:29

Cette nouvelle web TV scientifique, dont les programmes sont intégralement renouvelés chaque semaine, est éditée par Universcience, premier opérateur national dans le domaine de la culture scientifique et technique. Actualités, reportages, portraits de chercheurs, débats, documentaires... Une inépuisable mine d’informations.

Universcience : http://www.universcience.tv/

Batteries électriques Bolloré. Une deuxième vie après la voiture
Jeudi, 03/02/2011 - 10:44

Les batteries de la « Bluecar », la voiture électrique de Bolloré, fabriquées à Ergué-Gabéric (29) seront destinées à stocker de l'énergie pour alimenter le moteur électrique de véhicules, automobiles et bus. Mais comme toute batterie, elles auront une durée de vie limitée. Une deuxième vie s'ouvrira alors...à la maison ! Explications avec Cyrille Bolloré, fils cadet de Vincent. 

Au bout d'un millier de cycles de charge-décharge, un phénomène physico-chimique appelé «l'effet-mémoire» entraîne en effet une réduction de 20 % des performances de la batterie et donc une diminution de l'autonomie du véhicule.

Or, si cette baisse peut être gênante pour une utilisation mobile, elle ne signe pas l'arrêt de mort de la batterie qui reste efficace pour un autre usage : le stockage résidentiel d'électricité, qui implique l'installation d'une batterie à domicile.

"Une batterie résidentielle offre trois intérêts majeurs", précise Cyrille Bolloré, directeur général de Bolloré-Energie. «Elle prend le relais en cas de coupure du courant et remplace donc les groupes électrogènes de secours. Elle permet de stocker l'électricité durant les heures creuses pour la consommer aux heures où elle est plus chère. Enfin, les usagers pourraient y stocker l'électricité qu'ils produisent eux-mêmes avec des éoliennes domestiques ou des panneaux photovoltaïques, mais aussi celle des grands producteurs d'électricité qui la réinjecteraient dans le réseau aux heures de pointe. Les producteurs rémunéreraient alors les «stockeurs d'électricité» en leur octroyant, par exemple, un rabais sur leur facture» a-t-il indiqué.

«Ce marché du résidentiel est potentiellement encore plus important que le marché du véhicule électrique et permettra en outre de faire baisser le prix des batteries. À la fin de l'année, nous installerons 1.000 batteries chez des particuliers et d'ici deux ans, nous ferons un retour sur expérience. Cette deuxième vie de la batterie sera beaucoup plus longue que la première car elle peut supporter 10.000 cycles de charge-décharge avant que «l'effet-mémoire» ne diminue de trop ses performances», a-t-il annoncé.

Télégramme : http://www.letelegramme.com/local/finistere-sud/quimper/couronne/erguegaberic/ba...

 

La voiture hybride est dépassée selon Nissan
Jeudi, 03/02/2011 - 10:36

Alors que plusieurs constructeurs automobiles se pètent les bretelles avec leur voiture hybride, le japonais Nissan estime que cette technologie est désuète. La preuve : sa nouvelle Leaf «zéro émissions» (de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques) que Nissan lancera au Québec à l’automne 2011.

En 1999, Nissan s’est retrouvé au bord de la faillite. Il lui a fallu cinq bonnes années pour se réorganiser. Une fois retombé sur ses pattes, au milieu des années 2000, le fabricant a constaté que l’évolution des technologies lui permettait de s’attaquer directement à la conception de la voiture 100 % électrique.

« La Leaf tourne une grande page de l’histoire de l’automobile ; ce sera la première voiture «zéro émissions» pour le marché de masse » affirme Carlos Tavares, président du comité de direction de Nissan Amériques. Les autres technologies, comme l’hybride et le diesel, n’étaient que transitoires. Nous avons décidé de ne pas gaspiller d’efforts et d’argent à ces technologies et d’aller directement au but. »

M. Tavares estime être le seul constructeur au monde à avoir la capacité de produire une voiture électrique pour le marché de masse. Deux autres modèles Nissan 100 % électriques devraient d’ailleurs être lancés d’ici 2014, soit le NV 200, un utilitaire, et l’Infiniti, qui deviendra la première voiture de luxe «zéro émissions» au monde.

M. Tavares, numéro deux mondial de Nissan, ne peut préciser encore le prix de la Leaf au Canada, mais aux États-Unis, elle se détaille 32 780 $ US. Avec les subventions de 7 500 $ US du gouvernement fédéral et de 5 000 $ US de certains États américains, le prix d’acquisition peut revenir à environ 20 000 $ US.

Les affaires.com : http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/transport-et-produits-industriels...

 

 

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