RTFlash

RTFLASH Recherche & Technologie
NUMERO 689
Lettre gratuite hebdomadaire d’informations scientifiques et technologiques
Créée par René Trégouët rapporteur de la Recherche et Président/fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
Edition du 15 Février 2013
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Egalement dans ce numéro
TIC
Google veut remplacer les mots de passe par une clé électronique
Première liaison optique au monde à 400 Gigabits par seconde entre Paris et Lyon
Avenir
Un bras robotisé entièrement commandé par la pensée !
L'oeil bionique devient réalité
Matière
Le Texas inaugure la plus grosse batterie au monde
Electronique post-silicium : le transistor en graphène affirme ses ambitions
L'électricité éolienne de plus en plus compétitive
Espace
D'autres terres bien plus proches que prévu !
Une base lunaire bientôt construite grâce à l'impression 3D ?
Terre
Le réchauffement lié aux émissions humaines de CO2 va provoquer une baisse des précipitations
Le stockage du CO2 dans l'océan livre ses secrets
Vivant
Des cellules-souches contre les maladies neuromusculaires
Découverte d'une protéine de jouvence pour le cerveau
La consommation de poissons gras réduit le risque de cancer du foie
Le supercalculateur Watson d'IBM mobilisé contre le cancer
Cancer du sein métastasé : une trithérapie prometteuse
L'exercice physique réduit les risques de cancer de la prostate mais pas pour tout le monde...
Lutter contre la maladie d'Alzheimer grâce à l'alimentation
Des nanoparticules d'or contre le cancer
Pas de lien entre le stress au travail et le risque de cancer
Un outil génétique pour aider au diagnostic du déficit de l'attention
Le vaccin contre le rotavirus permet d'éviter l'hospitalisation
Enfin un modèle de cortex cérébral humain à partir de cellules-souches
L'exercice physique stimule les défenses immunitaires
Un virus modifié s'attaque au cancer du foie
USA : trois fois plus de malades d'Alzheimer en 2050
La pollution atmosphérique aurait un impact sur le poids des nouveau-nés
Le risque de calcification de l'aorte est doublé par une mutation génétique
Quand notre système immunitaire se souvient de germes qu'il ne connaît pas !
TRAIL : une nouvelle arme prometteuse contre le cancer
La vaccination des enfants contre le rotavirus protège aussi les adultes
Prévenir la maladie d’Alzheimer en buvant du vin et du thé vert !
Le projet Care veut prévenir les chutes des seniors en respectant leur intimité
Première image en 3D d'une protéine impliquée dans le cancer du col de l'utérus
L'ancêtre commun à tous les mammifères est apparu après les dinosaures
Le lien entre obésité et carence en vitamine D se précise
Un scanner haute résolution à très faible émission de radiations
L'Avastin recommandé pour le traitement du cancer du colon métastasé
La consommation régulière de cannabis double le risque d'AVC !
Découverte d'un peptide efficace à la fois contre le cancer, les troubles neurologiques et les maladies infectieuses
Vaccin contre la grippe : l'efficacité varie avec l'âge
Restaurer la vision grâce aux cellules-souches
Les scientifiques utilisent une imprimante 3-D pour accélérer la recherche sur les cellules souches embryonnaires
Maladie d'Alzheimer: une étude confirme la non-transmissibilité des protéines chez l'homme
Découverte d'une molécule-clé dans la communication intracérébrale
ZMP : une molécule organique magnétique pour révolutionner nos disques durs ?
La nétrine : protéine-clé dans la régulation du système nerveux
Leucémie aiguë lymphoblastique : les gènes de la récidive identifiés
Cancer : découverte d'un nouveau mécanisme qui bloque les cellules malignes
Stress et hypertension : prendre en compte les facteurs socio-professionnels
Le lien entre maladie d’Alzheimer et diabète se confirme
Un antibiotique bon marché peut sauver les enfants souffrant de malnutrition
Mettre le cerveau sous pression pour le réparer
Recherche
Les voitures électriques décolleront...mais avec un peu d'essence
Vers la fin des embouteillages en Californie grâce à la gestion intelligente du trafic ?
Edito
Saviez-vous que la première révolution technologique remontait à l’Antiquité ?



Dans son beau livre, écrit il y a plus de 30 ans, « Les ingénieurs de la Renaissance », Bertrand Gilles décrit de manière remarquable comment l’extraordinaire effervescence mécanique et technologique qui se produit en Europe à partir du XIVème siècle n'a pas eu lieu "ex nihilo" mais s’est appuyée sur la redécouverte et l’exploitation des connaissances et savoirs des grandes civilisations de l’Antiquité, Egypte, Babylone, Grèce, Rome, via l’Empire byzantin et le monde arabe.

Cette conception de l’histoire des sciences et des techniques vient d’être éclairée et confirmée  par de récents et passionnants travaux portant sur l’état de la maîtrise technique sous l’Antiquité.

Tout commence à Pâques 1901, quand des plongeurs grecs trouvent par hasard, au large de l'île d'Anticythère, située en Méditerranée, entre le Péloponnèse et la Crète, une épave d'une galère romaine datant du 1er siècle avant notre ère. Parmi les objets remontés par ces pêcheurs, se trouve un curieux bloc métallique, rendu informe par un séjour de 2000 ans dans l’eau salée. L’affaire en reste là pendant près d’un siècle, faute d’outil technologique adéquat pour pouvoir explorer et visualiser la structure interne de cet objet, sans le démonter, ce qui aurait risqué de provoquer des dégâts irréparables.

Les choses sérieuses commencent en 2000, quand l’astronome Mike Edmunds de l’Université de Cardiff décide d’explorer l’objet à l’aide d’un  scanner. Comme aucun appareil disponible n’était adapté à cette mission, on construisit un scanner à rayons X spécial pesant plus de huit tonnes. Cet appareil permit enfin de réaliser en 2005 et 2006 des images tridimensionnelles haute résolution de cet objet insolite.

Les résultats obtenus stupéfièrent les spécialistes : à l’intérieur de ce boîtier de 21 cm et 9 cm de profondeur, se trouvaient 32 roues dentées actionnables par une manivelle externe. Les mouvements différentiels des engrenages permettaient de calculer la position du soleil et de la lune et peut-être d’autres planètes comme Vénus et Mercure, à l’aide d’aiguilles et de cadrans ! Une synthèse très complète des connaissances et recherches sur cette machine hors du commun a été publiée dans la revue Nature en juillet 2008 sous le titre « Le mécanisme d’Anticythère comprend un calendrier olympique et un système de prévision et de visualisation des éclipses » (Voir Nature).

Selon l’article de Nature, le mouvement des aiguilles reproduisait parfaitement la course du Soleil et de la Lune, grâce à deux disques superposés mais légèrement décalés, s’entraînant mutuellement. Cet instrument pouvait donc, entre autre, prévoir les éclipses, qui se répètent selon le cycle de Saros, qui dure environ 19 ans (223 lunaisons). Une roue dentée indique à l'utilisateur si ces éclipses sont solaires ou lunaires et à quelle heure elles doivent avoir lieu.

Ces recherches montrent également que la machine d’Anticythère est encore plus ancienne que les scientifiques le pensaient initialement et aurait été construite au cours de la 2ème moitié du 2ème siècle avant notre ère.

Autre découverte, les chercheurs ont identifié les douze mois utilisés dans cette machine et ceux-ci sont d’origine corinthienne, ce qui conforte la thèse d’un héritage scientifique qui remonterait à Archimède. On note également, dans le calendrier d’Anticythère, des jours supprimés pour ajuster la durée des mois à l'année solaire, alors que les Grecs n’étaient pas censés connaître ce type de calendrier ajusté.

Comme le souligne Tony Freeth, mathématicien de renom à Cambridge et spécialiste de cette machine déroutante, "Cette technologie est extraordinaire et chaque fois que nous l'explorons un peu plus, nous en découvrons un aspect encore plus sophistiqué. Elle semble être la première machine à calculer opérationnelle de l'histoire, capable de restituer des données transformées à partir d'autres informations entrées dans le système" (Voir antikythera-mechanism).

Il est à présent établi, grâce à ces recherches, que plus de 14 siècles avant l’invention de l’horloge mécanique en Europe, à la fin du XIIIème siècle et presque 18 siècles avant l’invention de la machine à calculer par Pascal, en 1642, les Grecs ont su construire des machines et mécanismes d’une complexité inouïe pour leur temps, même si ces systèmes ne se sont pas généralisés et n’ont pas été, pour une multitude de raisons économiques, culturelles et politiques, les moteurs d’une révolution industrielle.

Sans faire l’inventaire de toutes les innovations et inventions grecques, il faut également rappeler que Ctésibios d’Alexandrie (IIIe siècle avant J.-C.) avait, selon plusieurs sources concordantes, mis au point des canons à eau si efficaces qu'ils pouvaient propulser des projectiles sur une grande distance. Ce savant avait également conçu et réalisé le premier monte-charge hydraulique connu.

Un autre génial inventeur grec, Héron d’Alexandrie, conçut et réalisa à Alexandrie, au début du 2ème siècle de notre ère, sa « Boule d’Eole » l’Eolipyle, une chaudière fermée qui fait tourner une sphère et qui peut être considérée comme une petite «machine à vapeur».

Cette étonnante machine a été reconstruite selon les descriptions de l'époque par le chercheur anglais John Landels en 1978. Bien qu’imparfaite et souffrant de défauts d’étanchéité, dus à l’absence de joints et de soupapes, la machine a bien fonctionné et produit de la vapeur qui, après être passée dans un tube, peut faire tourner la sphère à une vitesse d'environ 1500 tours par minute.

Cette machine restait certes incomplète et médiocre sur le plan du rendement thermodynamique mais elle n’en demeure pas moins remarquable pour l’époque et il fallut attendre la machine de Denis Papin, en 1681, pour revenir à ce niveau technique…

Il faut enfin évoquer le grand moulin à eau de Barbegal, près d’Arles. Dans cette installation hors norme, l'eau était fournie par un aqueduc de 2 m de largeur, incliné à 30 degrés. Cette force hydraulique entraînait 16 roues à aube et chacune de ces roues entraînait à son tour une paire de meules.

Un système mécanique d'engrenage reliait les roues à aube et les meules afin de transférer le mouvement de la roue à aube vers la meule. Cette installation extraordinaire produisait 4,5 tonnes de farine par jour, ce qui permettait de transformer le blé produit autour de la cité et de nourrir la population de la ville d'Arles qui comptait à l'époque plus de 12 000 habitants.

Même si cette meunerie gallo-romaine de Barbegal, qui a fonctionné pendant plus de trois siècles (du début du 1er siècle à la fin du 3ème siècle de notre ère) reste unique en son genre, elle est aujourd’hui considérée comme un véritable bâtiment industriel antique et il faudra attendre le XIIème siècle et la multiplication en Europe des grands moulins à eau, pour retrouver ce niveau technique et cette ampleur de production…

Ces quelques exemples du génie des Grecs et des Romains en matière technique et mécanique ne sont pas exclusifs : on trouve également dans les civilisations indienne, arabe et chinoise, d’autres exemples tout aussi extraordinaires d’innovations technologiques qui auraient pu constituer les moteurs d’une révolution économique et industrielle mais l’Histoire, pour des raisons multiples, en a décidé autrement.

Mais pour se limiter au génie gréco-romain, la réalité et l’ampleur de ces avancées technologiques bouleversent notre vision d’une histoire et d’un progrès linéaires. Ces découvertes et inventions démontrent également que, contrairement aux idées reçues, Grecs et Romains savaient articuler science théorique, science expérimentale et innovations techniques et que le soi-disant mépris des Grecs pour la mécanique et la technique est un mythe.

Dans le cas de la machine d’Anticythère, il faut également souligner qu’un tel système n’aurait jamais pu être conçu et fabriqué si les Grecs n’avaient pas eu accès aux connaissances scientifiques et techniques des autres grandes civilisations de l’époque, qu’il s’agisse de Babylone, de l’Egypte ou de l’Inde.

L’existence d’une telle machine montre qu’il y avait, sous l’Antiquité, des échanges d’informations et de savoirs entre cultures et civilisations bien plus importants qu'on ne le pensait encore récemment. Une réalisation comme la machine d’Anticythère, dont l’ingéniosité et la complexité ne cessent de nous émerveiller, démontre de manière éclatante que le génie et l’inventivité des Grecs n’avaient rien à envier à ceux des grandes figures de la Renaissance, comme Léonard de Vinci, mais montre également que des avancées techniques majeures ne suffisent pas, à elles seules, à provoquer l’apparition d’une société industrielle.

Il n’en reste pas moins vrai que c’est bien sous l’Antiquité qu’a eu lieu une première révolution technique, plus de quinze siècles avant la Renaissance et que le temps est venu de reconnaître ce fait historique majeur et cet héritage scientifique et culturel immense, que nous ne faisons que commencer à découvrir et qui n’a sans doute pas fini de nous étonner !

René TRÉGOUËT

Sénateur Honoraire

Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat


TIC
Information et Communication
Google veut remplacer les mots de passe par une clé électronique
Lundi, 11/02/2013 - 08:10

Google travaille sur une solution informatique visant à remplacer les mots de passe par un outil physique servant de clé pour permettre l’accès à tous les comptes personnels à partir de n’importe quel ordinateur.

Du fait de la négligence des utilisateurs, qui choisissent souvent des mots de passe identiques et très simples, il est devenu relativement simple pour des pirates informatiques d'un bon niveau d'entrer dans les serveurs des sites et d'y voler les données personnelles qui s'y trouvent.

C'est ainsi qu'en 2011, l'attaque contre le PlayStation Network de Sony a piraté des millions de comptes d'utilisateurs. Il y a quelques jours, Twitter reconnaissait aussi avoir été victime d’une attaque malveillante qui aurait exposé 250.000 comptes personnels.

Considérant que les mots de passe et identifiants ne sont plus suffisants pour protéger les utilisateurs, Google précise, dans une recherche publiée par le magazine IEEE Security & Privacy, qu'il expérimente actuellement une solution qui repose sur une microcarte à puce cryptographique au format USB (de la marque Yubico) qui ne permet l'accès à son compte Google qu'après avoir été introduite dans l'ordinateur.

Ce système physique fonctionne comme une clé de maison : quand on l'introduit, elle déverrouille l’accès à tous les services en ligne qui ont été enregistrés. Il suffit de retirer la clé pour verrouiller l'accès aux divers comptes. Avec cette "clé", plus besoin de mots de passe de données d’identification stockés dans l’ordinateur. Les experts de Google souhaitent à terme utiliser une connexion sans fil type NFC (Communication en champ proche) pour faciliter encore plus l'utilisation de cette clé.

Néanmoins, ce concept n'est pas parfait et certaines questions restent sans réponse. Si l'utilisateur perd sa clé ou se la fait voler, il faut en effet prévoir une procédure fiable d'identification, soit par biométrie, soit par...mot de passe. On réintroduit donc de la complexité alors que le système se voulait plus simple !

Dernier point mais non des moindres : Google assure que son système respecte la confidentialité des utilisateurs et ne permet pas aux sites Web de les localiser.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Wired

Première liaison optique au monde à 400 Gigabits par seconde entre Paris et Lyon
Dimanche, 10/02/2013 - 08:25

Fin 2011, Alcatel-Lucent annonçait, sur la liaison optique d'Orange Paris-Londres (720 kilomètres), la mise en service d'une technologie qui multipliait par 10 la capacité de trafic des liaisons optiques et proposait la première liaison commerciale à 100 gigabits par seconde (100G).

Mais les records sont faits pour être battus et France Télécom-Orange et Alcatel-Lucent ont annoncé le 6 février la mise en service, entre Paris et Lyon, de la première liaison optique au monde permettant une capacité de 400 Gigabits par seconde par longueur d’onde dans les conditions du réel. Ce lien, qui a été déployé dans l’environnement opérationnel de France Télécom-Orange, représente une avancée majeure pour la technologie de réseau terrestre longue distance.

La capacité du lien optique est multipliée par quatre par rapport au débit maximum actuellement disponible et permet d’acheminer jusqu'à 17,6 Térabits par seconde (Tbit/s) au total grâce à l'utilisation de 44 longueurs d'ondes en présence.

Didier Duriez, Vice Président chez France Télécom-Orange, précise : "Cette avancée va permettre d’accroître considérablement la capacité de notre réseau en fibre optique entre les deux premiers bassins économiques du territoire."

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Orange

^ Haut
Avenir
Nanotechnologies et Robotique
Un bras robotisé entièrement commandé par la pensée !
Lundi, 11/02/2013 - 09:15

Des chercheurs de l'Université de Pittsburgh ont réussi à permettre à un homme paralysé depuis sept ans à la suite d'un accident de moto, Tim Hemmes, de commander entièrement par la pensée le mouvement d'un personnage sur un écran d'ordinateur.

Six semaines avant l'implantation d'une prothèse neuronale, les chercheurs ont déterminé à l'aide d'images IRM, la région exacte du cerveau où implanter le réseau de 28 électrodes qui permet à Hemmes de contrôler divers dispositifs informatiques par la pensée.

En seulement 12 jours d'apprentissage, chez lui et au laboratoire de recherche, Tim Hemmes est parvenu à commander et à contrôler parfaitement, dans les trois dimensions, son "bras virtuel".

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Science Daily

L'oeil bionique devient réalité
Dimanche, 10/02/2013 - 08:00

Après 25 ans de recherches, une société américaine, Second Sight Medical Products, a mis au point un œil bionique, baptisé "Argus", en référence au berger de la mythologie grecque qui possédait cent yeux.

Ce système est composé d'électrodes implantées dans la rétine et de lunettes équipées d'une caméra miniaturisée. Les récepteurs de cette caméra convertissent la lumière captée par l'œil en signaux électro-chimiques transmis au cerveau par le nerf optique.

Argus a été expérimenté, dans des essais cliniques, sur 30 patients aveugles et ceux-ci ont pu recouvrer une vision partielle grâce à ce système qui vient d'être approuvé par l'Agence américaine des médicaments (FDA).

Ce système présente la particularité d'être personnalisé. Il n'est pas activé au moment de l'intervention mais plus tard, après un paramétrage sur mesure en fonction du profil de chaque patient. En outre, les performances de cette prothèse sont régulièrement améliorables, sans changer le matériel, en effectuant des mises à jour logicielles. Les patients atteints de rétinopathie pigmentaire, une maladie génétique rare qui entraîne une dégénérescence des photorécepteurs de la rétine, devraient bénéficier de manière prioritaire de ce système. Les personnes atteintes de dégénérescence maculaire liée à l'âge pourraient également bénéficier de cette prothèse.

De manière assez surprenante, la récupération visuelle varie beaucoup d'un patient à l'autre. Certains constatent une légère amélioration tandis que d'autres peuvent lire les gros titres des journaux alors qu'ils étaient totalement aveugles. Certains patients ont pu même voir en couleur. Il semble qu'en fait la "qualité" de la vision restaurée soit très liée à la plasticité du cerveau et à sa capacité d'interprétation des images qui lui sont proposées.

Mais d'autres voies technologiques sont explorées pour concevoir des prothèses bioniques. L'équipe du Professeur Palanker de l'Université Stanford en Californie travaille par exemple sur des micro-cellules photovoltaïques au lieu des électrodes. L'idée est d'implanter jusqu'à 5000 de ces cellules au fond de l'œil, ce qui permettrait de multiplier par dix la résolution des systèmes actuels.

Ces cellules photovoltaïques convertissent la lumière en signaux électriques qui vont stimuler les cellules nerveuses de la rétine. Celles-ci transmettent ensuite les signaux au cerveau. Les essais cliniques sur l'homme devraient commencer en 2015.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

MIT Technology Review

Forbes

^ Haut
Matière
Matière et Energie
Le Texas inaugure la plus grosse batterie au monde
Jeudi, 14/02/2013 - 21:12

L'état du Texas vient de mettre en service à Notrees, près d'un gigantesque parc éolien de 153 MW de puissance installée, la batterie la plus puissante et la plus grosse du monde. La batterie, conçue par Duke Energy, est destinée à stocker une partie de l'électricité éolienne produite à proximité, de manière à pouvoir la réinjecter dans le réseau quand la demande augmente.

Disposant d' une capacité de 24 MWh, ou 24 millions de watts pendant une heure, elle est capable de fournir jusqu'à 36 millions de watts pendant 15 minutes. Duke Energy a commandé la construction de cette batterie auprès d'une compagnie Texane locale nommée Xtreme Power avec pour objectif de rendre l'énergie éolienne aussi flexible que les usines électriques thermiques.

Cette "Méga-batterie de Notrees est le premier maillon d'une vaste chaîne de stockage connectée au réseau électrique et commencée en 2009, sous l'impulsion du Département américain de l'Énergie (DOE). Il est intéressant de noter que l'Etat, les compagnies et les industriels concernés ont choisi une approche technologique pragmatique et des solutions technologiques très variées.

En Californie, par exemple, la Compagnie d'électricité va bientôt commencer à remplir un puits de mine désaffecté près de Bakersfield avec de l'air comprimé qui peut fournir 300 MW d'énergie. À Modesto, un parc éolien sera soutenu par un système de stockage de 25 MW basé sur une batterie de flux au chlorure de zinc, qui est chargée par remplissage avec un liquide électrolyte réutilisable.

Comme le souligne Haresh Kamath de l'Electric Power Research Institute de Washington, "A présent, l'enjeu n'est plus seulement d'augmenter sans cesse la puissance et le nombre de centrales solaires et éoliennes mais d'améliorer leurs efficacité et leur rendement et d'être capable d'ajuster en permanence l'offre et la demande d'électricité. Avec des outils de stockage comme celui de Notrees, nous tendons vers ce but."

Le secrétaire d'Etat à l'énergie, Steven Chu, va dans le même sens et vient de déclarer : "Sans percées technologiques dans le stockage efficace et à grande échelle de l'énergie, nous serons freinés dans l'utilisation massive des énergies renouvelables pour produire de manière propre notre électricité."

Rappelons que le Laboratoire National des Energies Renouvelables (NLRE) a publié une étude en 2012 qui s'appuie sur des modélisations réalistes et précises et considère qu'il est tout à fait possible, pour les États-Unis, de produire 80 % de son électricité à partir des énergies renouvelables à l'horizon 2050, mais à trois conditions : diversifier les sources, en combinant l'éolien, l'hydraulique, le solaire et la biomasse, maîtriser la progression de la demande d'électricité et mettre en place un réseau "intelligent", en grille de distribution électrique, articulé sur un vaste système de stockage décentralisé de l'énergie.

Article rédigé par Gaël Orbois pour RT Flash

New Scientist

Electronique post-silicium : le transistor en graphène affirme ses ambitions
Mercredi, 13/02/2013 - 07:50

Le transistor à base de graphène possède une très grande vitesse de commutation en raison de la combinaison de deux types de transport (effet tunnel et thermo-ionique). Il peut en outre fonctionner sur un substrat transparent et flexible.

Des chercheurs de l'Université de Manchester au Royaume-Uni ont conçu un nouveau transistor à base de graphène dont la structure en sandwich de quelques atomes d'épaisseur est faite de couches de graphène qui emprisonnent une couche de disulfure de molybdène servant d’isolant.

Les chercheurs ont également réussi à exploiter l'effet tunnel qui permet un "saut" des électrons, en modifiant les niveau de tension du courant électrique. A de faibles tensions et à basse température, le courant tunnel varie de manière linéaire avec la tension mais, en revanche, il augmente de façon exponentielle à des niveaux de tensions plus élevés. À ce stade, l'effet thermo-ionique devient le mécanisme de transport des électrons dominant.

Avec seulement quelques couches atomiques d'épaisseur, ce transistor à base de graphène pourrait avoir de multiples applications en électronique flexible.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Phys

L'électricité éolienne de plus en plus compétitive
Mercredi, 13/02/2013 - 07:40

Le grand défi de l'éolien pour devenir rentable et compétitif est de concevoir des machines plus performantes et ayant un meilleur rendement, sans augmenter la taille ou la puissance.

C'est sur cette voie que s'est engagée General Electric qui vient de présenter sa nouvelle éolienne d'une puissance de 2,5 mégawatts. Mais l'innovation est que cette machine, bien que sa puissance soit inférieure à celle du modèle qu'elle remplace (2,85 MW), peut produire en moyenne annuelle 15 %  d'électricité en plus, soit environ 1 million de kW en plus par an. Ces progrès dans la production ont été obtenus grâce à plusieurs avancées dans la conception, la fabrication et la gestion informatique de ces machines. Résultat : ces éoliennes ont, à puissance égale, une durée de production annuelle moyenne plus grande et un coût d'exploitation réduit.

"En 1991, l'énergie éolienne coûtait 11 centimes d'euro le kilowattheure. Le coût est maintenant tombé à 5 centimes d'euro le kilowatt-heure", souligne  Ryan Wiser, économiste au Lawrence Berkeley National Laboratory, Berkeley, en Californie. Celui-ci ajoute : "A ce niveau de coût de production, l'électricité éolienne devient compétitive face au nucléaire et au gaz".

Cet avis est partagé par l'état du Texas, producteur éolien majeur aux USA, qui a annoncé le mois dernier que l'énergie éolienne devrait être en moyenne plus rentable que le gaz naturel au cours des 20 prochaines années et  pourrait représenter la majorité des nouvelles capacités de production d'électricité du Texas.

Mais en dépit de ces améliorations technologiques et de cette hausse de la productivité, le développement massif de l'électricité éolienne reste limité par la capacité du réseau à gérer les fluctuations et l'intermittence intrinsèques à l'éolien. General Electric travaille également sur ce problème-clé et pense que la solution réside dans la capacité de chaque éolienne de stoker de manière "intelligente" l'énergie excédentaire pour la réinjecter dans le réseau au moment adéquat, en fonction des prévisions et simulations informatiques.

Article rédigé par Gaël Orbois pour RT Flash

MIT Technology Review

^ Haut
Espace
Espace et Cosmologie
D'autres terres bien plus proches que prévu !
Mercredi, 13/02/2013 - 14:19

Selon une étude réalisée par les astronomes du centre d'astrophysique de l'université d'Harvard et basée sur les observations du téléscope Kepler, 6 % des naines rouges ont des planètes d'une taille similaire à la Terre et potentiellement habitables.

Dans la mesure où ces naines rouges sont les étoiles les plus fréquentes dans notre galaxie, l'exoplanète sœur de la Terre la plus proche se trouverait à seulement 13 années-lumière (une année lumière correspond à 9460 milliards de kilomètres), selon ces travaux.

Comme le souligne Courtney Dressing, astronome de l'université de Harvard, et principal auteur de cette étude, "Jusqu'à présent, nous étions convaincus que nous devrions explorer de vastes distances pour trouver une planète qui ressemble à la Terre, mais il n'en est rien et il existe très probablement une autre planète comme la Terre à quelques années-lumière de chez nous."

L'étude souligne que les naines rouges, très répandues dans notre galaxie et bien qu'elles soient plus petites et moins chaudes que les autres étoiles du type de notre soleil, offrent des conditions tout à fait compatibles avec l'existence de planètes comme la Terre.

Selon ces chercheurs, comme les naines rouges sont en moyenne un millier de fois moins brillantes que notre soleil, elles ne sont pas visibles de la Terre sans télescope. Mais, dans notre "proximité cosmique", il existerait une centaine de planètes en orbite autour de ces naines rouges.

"Ces nouvelles données montrent que la recherche d'une forme de vie extra-terrestre sera plus facile que prévu" souligne David Charbonneau, co-auteur de l'étude.

Néanmoins, d'éventuelles formes de vie sur ces  exoplanètes, très proches de leur soleil, seraient sans doute très différentes de la vie sur Terre. En outre, les naines rouges ayant une durée de vie bien plus longues que les étoiles comme notre soleil, la vie aurait eu beaucoup plus de temps pour se développer sur les planètes de ces systèmes solaires

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

HSCA

Une base lunaire bientôt construite grâce à l'impression 3D ?
Lundi, 11/02/2013 - 08:00

Comment construire sans se ruiner une base lunaire ? A cette question, un consortium composé d'architectes et de chercheurs de l'ESA pense avoir trouvé une réponse : l'impression 3D à partir des matériaux disponibles sur la Lune. Le cabinet Foster + Partners, associé à ce projet, a ainsi imaginé un dôme lunaire alvéolé et capable de résister aux micrométéorites et aux rayons cosmiques.

"L'impression 3D peut être un outil pour accélérer la colonisation lunaire en réduisant les coûts de construction", souligne Scott Hovland, responsable de l’ESA. Le cabinet Foster + Partners possède un savoir-faire qui lui permet de réaliser, dans des conditions météorologiques extrêmes, des bâtiments en utilisant les matériaux locaux et durables.

C'est la firme Monolite U.K qui a mis au point l'imprimante D-Shape pouvant être utilisée sur la Lune. Celle-ci comprend une rangée de buses d'impression qui projette un matériau similaire au ciment. La première phase de l'opération consiste à mélanger le matériau lunaire artificiel avec de l'oxyde de magnésium, ce qui va permettre de constituer la base d'impression. Il suffit ensuite de projeter "l'encre" qui est en fait une substance chimique qui transforme le matériau de base en une espèce de ciment artificiel très résistant.

L'imprimante actuelle permet de construire  2 mètres par heure mais les chercheurs travaillent sur un modèle plus performant qui pourra atteindre 3,5 m par heure et construire un bâtiment complet en une dizaine de jours. Les ingénieurs ont également résolu le défi de l'impression sous vide en imaginant un procédé qui piège par capillarité les gouttelettes de 2 mm et les transforme en particules solides.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

ESA

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Terre
Sciences de la Terre, Environnement et Climat
Le réchauffement lié aux émissions humaines de CO2 va provoquer une baisse des précipitations
Samedi, 09/02/2013 - 09:10

Selon une étude publiée par la revue Nature, le réchauffement provoqué par les émissions de gaz à effet de serre liées aux activités humaines n'agit pas sur les précipitations de la même manière que le réchauffement résultant d'une hausse des rayonnements solaires et il va s'accompagner d'une augmentation des sécheresses dans le futur.

Cette découverte éclaire d'un jour nouveau la période climatique qui va de 1000 à 1250, "l'optimum climatique médiéval". En effet, au cours de cette période, on a observé à la fois une hausse des températures moyennes, sous l'effet des rayons solaires, et une augmentation des précipitations.

Mais selon ces recherches, les deux phénomènes ne réchauffent pas de la même manière les différentes régions de l'atmosphère terrestre et il faut distinguer, d'une part, l'effet des gaz à effet de serre qui réduit les écarts de températures entre les différentes couches de l'atmosphère et diminue les pluies et, d'autre part, à réchauffement comparable, l'effet propre du Soleil qui agit essentiellement en augmentant les précipitations.

L'étude rappelle également que l'effet du rayonnement solaire à la surface de la Terre est modifié par de nombreux paramètres naturels et humains : activité volcanique, particules de suie dans l'atmosphère et variations dans l'orbite terrestre.

Article rédigé par Gaël Orbois pour RT Flash

Nature

Le stockage du CO2 dans l'océan livre ses secrets
Samedi, 09/02/2013 - 09:06

Les océans jouent un rôle majeur dans la stabilisation du climat et servent de réservoirs pour stocker le CO2 émis par l'homme, ce qui ralentit le rythme du réchauffement climatique.

Une équipe de chercheurs franco-espagnole a montré qu'il existait une relation entre le ralentissement du "tapis roulant" océanique (La circulation atlantique méridienne) qui transporte en surface les eaux chaudes vers le nord et emmène en profondeur les eaux froides vers le sud, et la diminution de la capacité d'absorption du CO2 dans l'Atlantique nord. On estime que 25 % du CO2 émis par l’homme est absorbé par l’océan et le "tapis roulant" océanique permet de piéger le CO2 en profondeur dans l’Atlantique Nord. Mais depuis 20 ans, il semble que l'absorption du CO2 atmosphérique diminue en Atlantique nord.

Ces travaux ont montré que le ralentissement du tapis roulant océanique réduisait bien la capacité naturelle de l'Atlantique nord à piéger le CO2 atmosphérique dans l’océan.

Le ralentissement de la circulation méridienne semble donc fortement impliqué dans la diminution du transport du CO2 anthropique des tropiques vers le pôle, ce qui diminue la capacité de stockage du CO2 au fond de l'océan.

Article rédigé par Gaël Orbois pour RT Flash

Nature

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Santé, Médecine et Sciences du Vivant
Des cellules-souches contre les maladies neuromusculaires
Jeudi, 14/02/2013 - 21:38

Des chercheurs italiens de l'université de Milan, dirigés par Stefania Corti, ont montré qu'il était possible chez l'animal de produire des neurones opérationnels à partir de cellules-souches et de réduire ainsi les symptômes de l'atrophie musculaire vertébrale.

L'atrophie musculaire spinale est une maladie génétique qui touche les motoneurones, les cellules du système nerveux qui commandent les mouvements musculaires. Cette maladie est liée à une mutation du gène SMN1 (Survival Motor Neuron 1) mais également à un dysfonctionnement du du gène SMN2.

L'équipe italienne a développé un modèle animal de cette pathologie pour tester le potentiel thérapeutique contre l'atrophie musculaire spinale. Après avoir prélevé des cellules-souches chez un patient atteint de la pathologie, les chercheurs les ont modifiées en y insérant une portion d'ADN capable de corriger le gène SMN2. Ainsi, ce gène SMN2 a retrouvé sa capacité à produire une protéine fonctionnelle et similaire à celle codée par le gène SMN1.

Ces travaux ont montré que les neurones transplantés chez de jeunes rats avant l'apparition de la maladie, parvenaient à ralentir la progression de la maladie, en améliorant la fonction neuromusculaire de 15 % et à prolonger la durée de la vie de ces animaux de  20 jours.

Au vu de ces résultats, des cellules-souches modifiées pourraient devenir un procédé à la base de thérapies contre les maladies neuromusculaires contre lesquelles il existe peu de traitements efficaces.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Medscape

Découverte d'une protéine de jouvence pour le cerveau
Jeudi, 14/02/2013 - 21:31

Les scientifiques du Centre de recherche allemand sur le cancer de Heidelberg ont découvert qu'en bloquant l'action d'une molécule de signalisation appelée Dickkopf-1, des vieilles souris se remettaient à produire de nouveaux neurones et retrouvaient le cerveau de leur jeunesse !

L'hippocampe est l'aire cérébrale dans laquelle l'information est stockée et récupérée. Ses performances reposent notamment sur la production continue de nouveaux neurones. "Toutefois, au cours de la vieillesse, la production de nouveaux neurones diminue considérablement, ce qui constitue l'une des causes du déclin de la mémoire et de la capacité d'apprentissage" souligne Ana Martin-Villalba, la neuroscientifique qui a dirigé ces recherches.

Ces travaux ont montré que les cellules-souches neurales dans l'hippocampe ont besoin, pour se différencier en astrocytes ou en neurones, d'une molécule de signalisation, appelée Wnt, qui active ce processus de production cellulaire. Mais dans ce mécanisme, on trouve également une protéine, Dickkopf-1, identifiée en 1998 par le Professeur Christof Niehrs, qui, elle, bloque ce processus et empêche la formation de nouveaux neurones.

Ayant constaté la présence plus importante de cette protéine Dickkopf-1 dans le cerveau des souris plus âgées, les chercheurs ont formé l'hypothèse que cette molécule de signalisation bloquait la formation de nouveaux neurones chez les souris les plus âgées. En utilisant des souris génétiquement modifiées dont la protéine Dickkopf-1 est désactivée, ils ont constaté que ces souris, à âge comparable, produisaient 80 % de nouveaux neurones en plus que les "cousines" dont la protéine Dickkopf-1 restait activée.

"Ces résultats montrent que la molécule Dickkopf-1 joue un rôle majeur dans le déclin cognitif lié à l'âge", explique Ana Martin-Villalba, qui ajoute : "En désactivant cette protéine Dickkopf-1 grâce à un anticorps spécifique, nous devrions pouvoir ralentir le déclin cognitif lié à l'âge et peut-être même restaurer certaines capacités cognitives".

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Cell

La consommation de poissons gras réduit le risque de cancer du foie
Jeudi, 14/02/2013 - 21:24

Des chercheurs du National Cancer Center ont analysé pendant 11 ans les habitudes alimentaires de 90.000 hommes et femmes âgés de 45 et 74 ans.

Les sujets ont été répartis en 5 groupes, en fonction de la quantité et du type de poisson qu'ils consommaient. Les chercheurs ont constaté que le groupe qui mangeait le plus de poissons gras contenant de grandes quantités d'acides gras insaturés comme le DHA et l'EPA, réduisait de 36 % ses risques de développer un cancer du foie par rapport au groupe qui avait la plus faible consommation de poisson, soit une fois par semaine.

Selon Norie Sawada, l'une des chercheuses associées à cette étude, les acides gras présents dans ces poissons pourraient prévenir certains processus inflammatoires au niveau cellulaire, ce qui réduirait le risque de cancer du foie, un type de cancer qui se développe généralement à partir d'une hépatite.  Toutefois, l'étude ne montre pas si cet effet protecteur peut être obtenu en prenant les acides gras sous forme de suppléments alimentaires.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

LWP

Le supercalculateur Watson d'IBM mobilisé contre le cancer
Jeudi, 14/02/2013 - 21:18

Le supercalculateur Watson d'IBM, après son exploit au jeu Jeopardy il y a deux ans, pourrait bouleverser le domaine de la santé. IBM a en effet créé deux applications pour tablettes : une à destination des médecins pour la lutte contre le cancer du poumon et une autre pour aider les assurances à gérer les engagements de dépenses.

Depuis plus d'un an, IBM s'est associé avec le prestigieux centre de recherche et de soins Memorial Sloan-Kettering et a programmé Watson pour qu'il puisse traiter, analyser et interpréter une information clinique complexe, en langage naturel.

À ce jour, Watson a ingéré plus de deux millions de pages de texte de 42 revues médicales et analysé 1.500 cas de cancer du poumon.

Grâce à ces données, Watson peut proposer aux médecins des traitements en les priorisant selon leur niveau de confiance. Il se comporte donc comme un assistant médical intelligent qui permet aux médecins de gagner du temps et d'affiner leurs options thérapeutiques. Cette application révolutionnaire sera opérationnelle dans quelques semaines dans le Center for Cancer Medicine (Maine) et le WestMed dans le comté du Westchester (Etat de New York).

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

IW

Cancer du sein métastasé : une trithérapie prometteuse
Jeudi, 14/02/2013 - 14:54

Une étude américaine a montré qu'une trithérapie, associant un anticorps anti-VEGFR2, DC101, et un inhibiteur d’HER2 (soit trastuzumab, soit lapatinib) ralentit de manière significative le développement de tumeurs cérébrales et permet de multiplier par cinq la durée de survie des malades présentant des métastases cérébrales du cancer du sein HER2+.

Cette thérapie combinée permet une action antiangiogénique renforcée (elle bloque la formation des vaisseaux sanguins qui irriguent la tumeur), ce qui conduit à une survie moyenne multipliée par cinq en trithérapie et par deux en bithérapie, avec l’association de l’anticorps anti-VEGFR2 à un seul des inhibiteurs d’HER2.

Les souris traitées par trithérapie vivent, en moyenne, 113 jours de plus que les souris du groupe-témoin et ces travaux montrent qu’il est possible d’accroître l’efficacité des inhibiteurs de la signalisation HER2 contre les tumeurs cérébrales provoquées par un cancer du sein de type HER2+ en associant ces inhibiteurs à un anticorps anti-VEGFR2.

Article rédigé par Elisa Tabord pour RT Flash

CJ

L'exercice physique réduit les risques de cancer de la prostate mais pas pour tout le monde...
Jeudi, 14/02/2013 - 14:46

Selon une étude américaine, l'exercice régulier réduit le risque de développer un cancer de la prostate mais uniquement chez les Américains de race blanche. Malheureusement, ce bénéfice ne semble pas s'étendre aux afro-américains.

Des recherches antérieures avaient montré que les hommes afro-américains avaient un risque accru de développer un cancer de la prostate par rapport aux Américains de race blanche mais il restait à établir si l'exercice physique pouvait avoir un effet protecteur pour ces Afro-américains.

Pour trancher cette question, des chercheurs du Veterans Affairs Medical Center ont effectué des biopsies de la prostate sur 307 hommes (164 blancs, 143 noirs), de manière à mesurer l'impact de l'exercice physique sur l'incidence de ce cancer. L'exercice était divisé en plusieurs catégories, allant de légèrement actif, modérément actif à très actif. Chez les blancs, les hommes qui étaient modérément ou très actifs avaient un risque de cancer de la prostate diminué de 53 % par rapport aux hommes qui étaient sédentaires ou modérément actifs. En revanche, chez les Afro-américains, aucun lien bénéfique n'a été trouvé entre quantité d'exercice et  risque de cancer de la prostate.

Ces travaux montrent également que l'exercice réduit plus  le risque de développer une forme agressive de cancer de la prostate chez les hommes blancs que chez les hommes noirs.

"Cette découverte est importante car elle montre qu'il existe malheureusement, comme cela peut être le cas entre deux individus d'une même race, des différences génétiques entre blancs et noirs qui expliquent pourquoi les uns ou les autres peuvent avoir plus de risques de développer telle ou telle pathologie. Reste à comprendre à présent quel mécanisme explique cette disparité raciale importante en matière de prédisposition au cancer de la prostate, indépendamment des facteurs liés au mode de vie" souligne le Docteur Bañez.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Eurekalert

Lutter contre la maladie d'Alzheimer grâce à l'alimentation
Jeudi, 14/02/2013 - 14:38

Des chercheurs de l’Université de Californie ont montré que la consommation régulière de vitamine D3 et d'acides gras oméga-3 peuvent aider le système immunitaire à dissoudre les plaques amyloïdes qui se fixent sur les neurones quand se développe la maladie d'Alzheimer. Dans cette étude, les scientifiques ont identifié des gènes clés et des réseaux de signalisation régulée par la vitamine D3 et l'acide gras oméga-3 DHA (acide docosahexaénoïque) qui sont impliqués dans le contrôle de l'inflammation et la formation de ces plaques pathogènes. Ces mêmes chercheurs avaient déjà réussi à élucider le mécanisme par lequel la vitamine D3 participe à l'élimination de la protéine bêta-amyloïde.

Ces scientifiques de l’UCLA ont d'abord isolé, à partir de prélèvements sanguins, des macrophages (cellules immunitaires) de patients atteints de la maladie d'Alzheimer et de sujets sains. Les chercheurs ont ensuite mis en contact ces cellules avec la protéine bêta-amyloïde puis ont introduit de la vitamine D3 (sous forme d'1alpha, 25-dihydroxyvitamin D3) et de l'acide gras oméga-3 (sous forme de Résolvine D1) dans certaines des cellules.

Résultat : ces deux substances, bien qu'elles utilisent des récepteurs différents, diminuent sensiblement l'inflammation et permettent aux macrophages de mieux lutter contre ces plaques de bêta-amyloïde. Autre enseignement : l'expression génétique dans les les macrophages de patients atteints de la maladie d'Alzheimer est différent de celle des patients sains.

Comme le souligne l'auteur de l'étude, le docteur Milan Fiala, "Nos recherches montrent que nous avons besoin d'un équilibre délicat entre la supplémentation en vitamine D3 et en oméga-3, les acides gras, en fonction de la capacité d'expression génétique de chaque patient dans la réponse inflammatoire qui intervient dans la lutte contre les plaques bêta-amyloïde. Ce qui est toutefois certain, c'est que des substances nutritives, comme la vitamine D3 et les oméga-3, peuvent contribuer de manière puissante à aider l'organisme à combattre la maladie d'Alzheimer".

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

JAD

Des nanoparticules d'or contre le cancer
Jeudi, 14/02/2013 - 14:30

Mises au point en 1999, les nanoparticules anti-cancer sont composées d'un noyau de silice recouvert d'une fine pellicule d'or. Ces minuscules particules ont été utilisées pour la première fois par les chercheurs de l'Université de Rice au Texas sur des souris développant un cancer. Elles permettent à fois, en les combinant à des marqueurs radioactifs, une détection très précoce de minuscules tumeurs et la destruction ciblée de ces tumeurs par photothérapie, une technique dans laquelle on calibre très précisément ces particules pour qu'elles soient sensibles à une longueur d'onde particulière qui va les faire chauffer et provoquer ainsi la mort des cellules cancéreuses.

Cette fois, des chercheurs de l’University of Missouri ont exploré une nouvelle voie qui consiste à utiliser ces nanoparticules pour véhiculer des nanocharges radioactives émettant des rayons alpha, en l'occurrence, des noyaux d’hélium émis par des noyaux radioactifs.

Jusqu'à présent, les radiothérapies reposaient essentiellement sur l'utilisation des rayons bêta et des rayons X ou gamma. Pour certaines tumeurs particulières, on peut également utiliser des faisceaux de protons accélérés (protonthérapie) qui ont un pouvoir de pénétration remarquable.

Les radionucléides à émissions bêta ont trouvé une large utilisation dans le traitement du cancer. En radiothérapie ciblée, il faut par exemple citer le BEXXAR, utilisé pour traiter le lymphome folliculaire et le Zevalin, utilisé pour le traitement des lymphomes non hodgkiniens. D'autres agents de radiothérapie ciblée marqués avec des émetteurs β 131I, 90Y, 188Re 177Lu, se sont révélés prometteurs dans les essais cliniques.

Les rayons alpha sont plus difficiles à utiliser en raison de leurs effets sur les cellules saines mais les chercheurs américains sont parvenus à intégrer des nanosources de rayons alpha dans des nanoparticules d’or en utilisant des substances contenant des noyaux d’actinium radioactifs.

Par rapport aux particules bêta, les particules alpha présentent l'avantage de pouvoir détruire plus de cellules malignes avec un niveau sensiblement inférieur de radioactivité. En outre, ces nanoparticules ont perdu moins de 0,2 % de leur énergie entre leur émission et leur impact sur leur cible.

Ce travail montre que des nanoparticules multicouches peuvent être couplées à des anticorps spécifiques ciblant uniquement les cellules cancéreuses. Il confirme également le potentiel thérapeutique immense des nanoparticules dans la lutte contre le cancer.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

PLOs

Pas de lien entre le stress au travail et le risque de cancer
Jeudi, 14/02/2013 - 00:40

Le stress au travail est responsable de nombreux effets néfastes sur la santé mais une méta-analyse de l'Institut finlandais de la santé au travail et de l'University College London, montre que le lien entre stress au travail et risque de cancer reste faible.

On sait que le stress peut provoquer une inflammation chronique et un affaiblissement du système immunitaire. C'est pourquoi les chercheurs de l'Institut finlandais de la santé au travail ont mené une méta-analyse sur 12 études portant au total sur 116.000 participants âgés de 17 à 70 ans, de Finlande, de France, des Pays-Bas, Suède, Danemark, et Royaume-Uni.

Le stress professionnel a été classé en plusieurs catégories, tension élevée (exigences élevées et faible maîtrise), travail actif (forte demande et niveau élevé de contrôle), travail passif (faible demande et faible maîtrise) et tension faible (faible demande et niveau élevé de contrôle).

Les résultats de cette vaste étude montrent que 5 % des participants ont développé une forme de cancer au cours des 12 ans de suivi. Mais aucune preuve d'un lien entre stress au travail et risque global de cancer n'a été trouvé.

Selon ce travail, les liens qui ont pu être trouvés dans d'autres études seraient en fait à attribuer au travail de nuit et à d'autres facteurs.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

BMJ

Un outil génétique pour aider au diagnostic du déficit de l'attention
Jeudi, 14/02/2013 - 00:30

Le Trouble de déficit de l'attention et l'hyperactivité, ou TDAH, est un trouble fréquent chez l'enfant. Mais, à partir des premiers symptômes, il faut souvent deux ans en moyenne pour que les parents arrivent à comprendre le problème de leur enfant car il n'existe actuellement aucun outil pour confirmer le diagnostic de la TDAH.

Grâce à la génétique, une chercheuse espagnole, Araitz Molano-Bilbao de l'Université du Pays basque, a conçu un outil de diagnostic de ce trouble qui toucherait environ un enfant sur dix au niveau mondial et laisserait des séquelles à l'âge adulte dans la moitié des cas.

Le Trouble de déficit de l'attention et l'hyperactivité se traduit chez l'enfant par des difficultés de concentration et un comportement impulsif qui affectent gravement sa vie personnelle, sociale et professionnelle.

En travaillant sur le génome de 800 enfants, la moitié atteints de TDAH et l'autre moitié n'en souffrant pas, Le Docteur Molano a étudié comment les  variations génétiques étaient associées au TDAH. Ces recherches ont permis de découvrir que 32 de ces variations seraient associées non seulement au diagnostic du TDAH mais aussi à l'évolution du trouble et à sa gravité. L'étude a également montré qu'il existait trois sous-groupes de TDAH : le manque d'attention, l'hyperactivité et l'association des deux.

S'appuyant sur ces résultats, le Docteur Molano travaille sur la mise au point d'une puce à ADN contenant ces 32 polymorphismes. Celle-ci pourrait être utilisée non seulement pour mieux diagnostiquer ce trouble mais pour prévoir, en fonction du profil génétique de chaque enfant, comment celui-ci réagira aux médicaments envisagés.

Le Docteur Molano espère que cet outil sera mis à disposition des cliniques et aidera les enfants atteints de TDAH.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

UPB

Le vaccin contre le rotavirus permet d'éviter l'hospitalisation
Jeudi, 14/02/2013 - 00:20

Selon une étude belge, le vaccin contre le rotavirus permet d'éviter l'hospitalisation dans 91 % des cas.

Le rotavirus est une maladie très contagieuse qui provoque de la diarrhée pendant trois à huit jours, des vomissements et une légère fièvre. En 2008, 453.000 enfants de moins de 5 ans en sont morts dans le monde.

En Belgique entre 2000 et 2004, la maladie a provoqué 5.600 hospitalisations et 286.000 cas ambulatoires. Depuis 2006, une série de vaccins destinés aux nourrissons ont fait leur apparition en Belgique, remboursés aux trois quarts par l'INAMI.

Une nouvelle étude à laquelle 39 hôpitaux ont pris part démontre que la vaccination est très efficace. Elle ne peut empêcher la maladie de se développer mais les scientifiques ont déterminé que 67 % des personnes vaccinées sont sérieusement malades, contre 86 % chez les non-vaccinés.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Med

Minerva

Enfin un modèle de cortex cérébral humain à partir de cellules-souches
Jeudi, 14/02/2013 - 00:10

L'étude du développement cortical humain a des implications majeures pour une meilleure compréhension du cerveau et de maladies qui peuvent l'affecter. Mais une telle étude se heurte au problème de la rareté des modèles expérimentaux.

Beaucoup de maladies neurologiques et psychiatriques comme l'épilepsie, l'autisme, la maladie d'Alzheimer trouvent leur origine dans le cortex cérébral. Des recherches sont donc nécessaires afin d'étudier les neurones. La difficulté réside dans le fait que les études sur les animaux ne sont pas très intéressantes car le cortex cérébral humain est très différent de celui de l'animal.

Des chercheurs de l'Université de Bruxelles, en coopération avec l'INSERM, l'Université de Poitiers et de l'Universiteit Antwerpen sont parvenus à produire des neurones corticaux à partir de cellules-souches pluripotentes (cellules fabriquées en laboratoire, depuis des cellules humaines adultes). Ensuite, ces cellules-souches ont été transplantées avec succès chez la souris.

Ces travaux démontrent que, chez l'homme, les neurones corticaux générées in vitro à partir des cellules-souches iPSC peuvent développer des propriétés complexes caractéristiques du cortex cérébral, offrant ainsi des possibilités d'observation et d'expérimentation sans précédent pour la modélisation des maladies du cortex humain et la recherche de thérapies adaptées.

Ce nouveau modèle expérimental de cortex cérébral humain permet par ailleurs de surmonter les obstacles éthiques empêchant les études réalisées directement sur le cerveau humain.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Cell

L'exercice physique stimule les défenses immunitaires
Jeudi, 14/02/2013 - 00:00

L'effet bénéfique et protecteur du sport et de l'activité physique en matière de santé a été démontré par de nombreuses études scientifiques, y compris pour les malades du cancer qui réduisent leurs risques de récidive grâce au sport et augmentent leur espérance de vie.

Grâce à des recherches récentes, le lien entre activité physique et système immunitaire commence à être compris. En travaillant pendant trois mois sur les lymphocytes T présents dans le sang de patients ayant eu un cancer, des chercheurs américains ont montré que, sous l'effet d'un entraînement physique régulier,  ces cellules passaient d'un état de somnolence à un état actif.

À la fin de ce programme de remise en forme, les chercheurs ont pu constater que la répartition des lymphocytes T s'était modifiée en faveur des cellules naïves.

Laura Bilek qui a supervisé ces recherches souligne que "Ces travaux confirment que le sport, et plus largement toute forme d'exercice physique, sont très bénéfiques à la fois pour la prévention du cancer et pour la lutte contre la maladie, y compris en cas de récidive. Il est donc capital que les patients considèrent que la pratique d'une activité physique quotidienne fait partie intégrante de leur traitement et constitue une priorité dans leur vie."

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

APS

Un virus modifié s'attaque au cancer du foie
Mercredi, 13/02/2013 - 14:28

Le cancer du foie reste un enjeu majeur de santé publique au niveau mondial avec environ 800 000 morts par an, soit un peu plus de 10 % des décès par cancer sur la planète. Outre les facteurs de risques génétiques, on sait que l'exposition aux différents virus de l'hépatite, une consommation excessive d'alcool et, sans doute, certains produits chimiques, augmentent les risques de cancer du foie.

On comprend donc l'intérêt de l'étude américaine qui vient d'être publiée : dans cet essai, 16 patients atteints d'un cancer du foie à un stade avancé ont reçu, pendant un mois, un nouveau traitement immunothérapique, le vaccin Pexa-Vec ou JX-594, à base de virus de vaccine modifié (le virus de la vaccine est proche de celui de la variole, éradiquée en 1980). Ces malades ont survécu 14 mois en moyenne, contre 6 mois et demi pour les 14 malades du groupe-témoin.

"Nous avons montré pour la première fois scientifiquement qu'un virus génétiquement modifié peut améliorer très sensiblement la survie de malades atteints de cancers avancés", souligne l'auteur de l'étude, le docteur David Kirn.

L'étude souligne par ailleurs que "Malgré les progrès réalisés dans le traitement du cancer au cours des 30 dernières années, la majorité des tumeurs solides restent incurables à partir du stade où elles produisent des métastases. Il est donc urgent de compléter les traitements existants par de nouvelles approches comme les vaccins thérapeutiques."

L'essai a montré que ce vaccin Pexa-Vec, produit par la firme Jeannerex, pouvait provoquer pendant quelques jours des effets secondaires s'apparentant à des symptômes grippaux, avec fièvre, mais ces désagréments restent gérables. A la suite de ces premiers résultats prometteurs, un essai clinique plus important, portant sur 120 patients, a commencé.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

MXP

Nature

USA : trois fois plus de malades d'Alzheimer en 2050
Mercredi, 13/02/2013 - 14:12

Une étude portant sur 11 000 Américains âgés de plus de 65 ans et suivis pendant 18 ans (de 1993 à 2011), publiée par l'Académie américaine de Neurologie, révèle que le nombre de personnes souffrant de la maladie d'Alzheimer devrait tripler aux Etats-Unis d'ici 2050 pour atteindre près de 14 millions de malades.

Cet accroissement s'explique d'abord par l'évolution démographique et le vieillissement de la génération issue du Baby Boom. Selon Jennifer Weuve, professeur de médecine à la faculté de médecine Rush à Chicago et auteur de cette recherche, "Ce triplement attendu du nombre de malades d'Alzheimer va constituer un énorme fardeau humain, économique et social pour la société et il est urgent de mettre au point des traitements et des stratégies de prévention pour enrayer cette épidémie."

Selon ses travaux, 13,8 millions d'Américains seront touchés par la maladie d'Alzheimer en 2050 contre 4,7 millions en 2010. La moitié de ces malades auront plus de 85 ans.

A la lumière de ces prévisions inquiétantes, George Vradenburg, président de la fondation privée USAgainstAlzheimer's, souligne que les Etats-Unis devraient consacrer deux milliards de dollars par an à la lutte contre la maladie d'Alzheimer, c'est-à-dire quatre fois plus que le budget actuel.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

AAN

La pollution atmosphérique aurait un impact sur le poids des nouveau-nés
Mercredi, 13/02/2013 - 14:05

Une étude réalisée au niveau mondial, sous la direction de l’université de Californie, à San Francisco (UCSF), et portant sur trois millions de naissances dans neuf pays différents, indique que la pollution atmosphérique pourrait avoir, à un niveau global et statistique, un effet sur le poids des nouveau-nés, même si l'impact individuel reste faible.

On savait déjà que la consommation pendant la grossesse d’alcool ou de drogues entraînait, dans 8 % des cas, un risque de poids insuffisant à la naissance et des maladies ultérieures pour l'enfant.

Mais ces travaux montrent cette fois que les futures mères exposées à un haut niveau de particules fines de moins de 10 µm (PM10), notamment produites par la combustion d’énergies fossiles, ont un risque accru de donner naissance à un enfant fragile.

Selon cette étude, les risques d’accoucher d’un bébé trop léger augmentent de 3 % à chaque fois que la pollution en particules fines augmente de 10 µg/m3.

Les conclusions de l'étude soulignent que "En dépit de variations faibles au niveau individuel, ces chiffres, rapportés à l’échelle de la population, montrent que la pollution atmosphérique a un impact non négligeable sur le risque de naissance d'enfants fragiles à travers le monde."

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

EHP

Le risque de calcification de l'aorte est doublé par une mutation génétique
Mercredi, 13/02/2013 - 13:58

Une étude internationale, dirigée par Wendy Post, cardiologue et professeur de médecine à l'université Johns Hopkins, a montré qu'une variation génétique, présente chez 7 % de la population, double le risque de calcification de la valve aortique, une maladie cardiaque courante. Cette calcification, en s'aggravant, finit par entraîner un rétrécissement ou un blocage de la valve aortique appelé sténose. Les facteurs de risque non-génétiques pour la calcification de la valve aortique sont l'âge, l'hypertension artérielle, l'obésité, le cholestérol et le tabac.

Ces chercheurs ont analysé 2,5 millions de variantes génétiques chez 7 000 personnes d'origine européenne. Ils ont alors pu identifier une variation dans le gène LPA, qui code la production d'un type de cholestérol appelée lipoprotéine et participe à la calcification de la valve aortique.

Les scientifiques savaient déjà qu'une hausse du niveau de lipoprotéine était liée à la calcification de la valve aortique mais ils ignoraient si cette hausse était la conséquence ou la cause de ce processus. Ces travaux apportent donc la preuve, pour la première fois, du lien de cause à effet entre niveau de la lipoprotéine et risque de calcification de la valve aortique.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

HM

Quand notre système immunitaire se souvient de germes qu'il ne connaît pas !
Mercredi, 13/02/2013 - 08:02

En biologie, il existe un dogme selon lequel le système immunitaire développe une «mémoire» des agents pathogènes, dès lors que les "soldats" de ce système ont été en contact avec ces agents (par exemple à l'occasion d'une vaccination) et pourront donc le reconnaître plus tard. Mais une découverte de la Stanford University School of Medicine vient de remettre en cause ce dogme.

Dans une étude publiée en ligne le 7 février, des chercheurs ont en effet constaté qu'au cours de notre vie, les cellules CD4, qui jouent un rôle-clé dans l'adaptation de la réponse immunitaire aux infections virales, bactériennes, ont également la surprenante capacité de reconnaître comme pathogènes des agents qu'elles n'ont pourtant jamais vus et qui ne sont jamais entrés de notre organisme.

L'auteur principal de l'étude, Mark Davis, Professeur de microbiologie et d'immunologie et directeur de l'Institut de recherche immunitaire de Stanford, souligne que "Les nouveau-nés semblent dépourvus de cette capacité innée de reconnaissance, ce qui pourrait expliquer pourquoi les jeunes enfants sont beaucoup plus vulnérables aux maladies infectieuses que les adultes."

Alors comment une telle reconnaissance innée d'agents étrangers est-elle possible ? Comment, par exemple, la vaccination contre la seule rougeole semble avoir réduit la mortalité globale chez les enfants africains ?

Selon ces chercheurs, cette mémoire immunitaire préexistante des agents pathogènes dangereux que notre système immunitaire n'est pas censé connaître pourrait résulter de notre exposition constante à une multitude de micro-organismes, la plupart du temps inoffensifs,  présents dans le sol, dans la nourriture, sur notre peau ou sur nos appareils numériques.

Les cellules CD4, même sans avoir été directement en contact avec tous ces agents, auraient donc la capacité de les reconnaître si ceux-ci venaient à croiser leur chemin plus tard dans notre organisme.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

MXP

TRAIL : une nouvelle arme prometteuse contre le cancer
Mercredi, 13/02/2013 - 07:56

TRAIL est une protéine qui inhibe le développement tumoral lorsque le système immunitaire détecte des cellules cancéreuses. Mais ce mécanisme se dérègle au cours de  la progression du cancer, ce qui conduit à la dissémination de la tumeur d'origine.

Cette protéine TRAIL (tumor-necrosis-factor related apoptosis inducing ligand) appartient à la famille des cytokines TNF, connues pour être capables d'induire l'apoptose. mais l'utilisation thérapeutique de la protéine TRAIL se heurte à un problème de stabilité de la protéine et à la difficulté pour cette molécule de pénétrer dans les différents types de tumeurs, notamment dans le cerveau.

Pour contourner ces obstacles, des chercheurs de la Pennsylvania University, dirigés par El-Deiry Wafik, ont identifié un composé appelé TIC10 (TRAIL-inducing Compound 10) capable de stimuler chez Trail ce rôle de suppresseur de tumeur dans les tissus normaux et tumoraux, y compris dans le cerveau.

Cette molécule permet de déclencher le "suicide" des cellules malignes en moins d'un mois chez la souris ainsi que sur des cultures de cellules cancéreuses in vitro, y compris lorsque ces cellules sont devenues réfractaires aux traitements conventionnels. 

Cette nouvelle voie d'attaque contre le cancer serait très prometteuse, d'autant plus que la molécule TIC10 reste non toxique pour les cellules normales, même à des doses 10 fois plus élevées que la dose thérapeutique utilisée.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

MXP

Nature

SNL

La vaccination des enfants contre le rotavirus protège aussi les adultes
Mercredi, 13/02/2013 - 07:45

Identifié en 1973, le rotavirus est la première cause de diarrhée aiguë sévère du jeune enfant et provoque encore 450 000 décès par an dans le monde. Néanmoins, grâce aux progrès dans la vaccination, cette mortalité a été réduite de 65 % dans certains pays d'Afrique et de 35 % au Mexique. Comme pour d’autres germes, cette vaccination a également eu des effets bénéfiques sur la protection des enfants non vaccinés.

Une équipe d’un hôpital de Chicago a voulu évaluer l’incidence du phénomène chez les adultes, en analysant l'impact de la vaccination sur la prévalence du virus avant 2006 et après 2010. Cette prévalence est passée de 4,35 % en 2006-2007 à 2,24 % dans la seconde période, ce qui représente une décroissance de 48,4 %.

Ces travaux ont par ailleurs estimé à 200 millions d'euros par an les économies réalisées grâce à la vaccination, en matière de prise en charge des adultes hospitalisés.

Cette estimation ayant été réalisée sur la base de données datant de 2008, date à laquelle seulement 32 % des enfants de moins de un an avaient été vaccinés, les chercheurs pensent que les bénéfices humaines et financiers de cette vaccination sont encore plus importants.

Article rédigé par Elisa Tabord pour RT Flash

HCP

Prévenir la maladie d’Alzheimer en buvant du vin et du thé vert !
Lundi, 11/02/2013 - 09:10

Serait-il possible de réduire ses risques de maladie d'Alzheimer en buvant un peu de vin rouge et beaucoup de thé vert ? Peut-être, si l'on en croit une étude réalisée par des chercheurs de l'université de Leeds.

Ces deux aliments ont comme point commun de contenir des polyphénols. Le vin rouge contient du resvératrol et le thé vert de l'EGCG (Epigallocatéchine gallate). Ces molécules possèdent de puissantes propriétés antioxydantes et leurs effets protecteurs contre le diabète et le cancer a été démontrés. Des comprimés contenant de fortes doses de resvératrol font par exemple l'objet d'un essai clinique de phase II aux États-Unis pour étudier leurs effets sur des patients atteints de démence légère à modérée.

La maladie d'Alzheimer se traduit par la prolifération de plaques amyloïdes, composées de peptides bêta-amyloïdes et de protéines tau, dans le cerveau. Ces plaques se fixent sur les neurones et finissent par les détruire de manière irrémédiable. «Nous voulions voir si la forme précise de ces plaques jouait un rôle essentiel» dans ce processus, explique le professeur Nigel Hooper qui a dirigé ces travaux.

Les chercheurs ont donc placé dans des tubes à essai des plaques amyloïdes en présence de cellules nerveuses cérébrales humaines et animales. «Quand nous avons ajouté les molécules extraites du vin et du thé vert, les plaques ne provoquaient plus la mort de ces cellules», rapporte le neurobiologiste. «Elles étaient déformées et ne pouvaient plus s'attacher aux molécules (appelées prions) situées à la surface des neurones.»

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Leeds

JBC

Le projet Care veut prévenir les chutes des seniors en respectant leur intimité
Lundi, 11/02/2013 - 09:05

Le projet européen CARE vise au maintien à domicile des personnes âgées et fragiles. Il comporte notamment un outil de télésurveillance qui respecte la vie privée des personnes âgées encore autonomes et souhaitant continuer à vivre chez elles. Cet outil fait actuellement l'objet d' une expérimentation dans une maison de retraite de Brême.

Le système se compose d'un boîtier équipé d’une caméra stéréo. Il ne détecte que les contours d’objets en mouvement et, point très important, il garantit le respect de la vie privée. Comme le souligne Ahmed Nabil Belbachir, coordinateur du projet CARE : "Nous avons volontairement choisi un détecteur optique et non une caméra traditionnelle".

L'outil mis au point est simple et fonctionne de manière autonome. Il sait détecter une chute en analysant simplement l‘évolution de la position du corps et la vitesse des mouvements qu'il va comparer à plus de 1 200 situations de chute enregistrées dans sa base de données.

Trois appartements de cette maison de retraite de Brême ont été équipés de ce système qui donne toute satisfaction aux pensionnaires. Ceux-ci apprécient particulièrement la simplicité et la fiabilité du système ainsi que le respect de leur intimité.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

European Commission

Care

Première image en 3D d'une protéine impliquée dans le cancer du col de l'utérus
Lundi, 11/02/2013 - 09:00

Des chercheurs de l'École Supérieure de Biotechnologie de Strasbourg et de l'Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire ont révélé, pour la première fois, la structure tridimensionnelle d'une protéine-clé commandant la prolifération cellulaire dans le cancer de l'utérus.

Provoqué par les virus à papillome humains (HPV), le cancer du col de l'utérus est la deuxième cause de décès par cancer chez la femme. Le papillomavirus humain de type 16 (HPV 16) est le plus dangereux. Lorsque le virus HPV infecte une cellule saine, il doit provoquer la multiplication de ces cellules pour se reproduire. Deux de ses protéines, E6 et E7, sont responsables de la prolifération des tumeurs du col de l'utérus.

En combinant les techniques de résonance magnétique nucléaire (RMN) et de cristallographie, ces travaux ont permis, pour la première fois, de révéler les structures tridimensionnelles des protéines E6 en train de fonctionner.

La structure tridimensionnelle de la protéine E6 capturant sa cible révèle précisément le mécanisme moléculaire de son activité cancérogène et révèle également l'étonnante capacité de la protéine à détourner un grand nombre de fonctions de la cellule infectée. Cette avancée dans la connaissance fondamentale des mécanismes cellulaires devrait permettre d'ouvrir des voies thérapeutiques nouvelles contre le cancer du col de l'utérus.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Science

L'ancêtre commun à tous les mammifères est apparu après les dinosaures
Lundi, 11/02/2013 - 08:50

Jusqu'à présent, il était admis que l'apparition des mammifères avait eu lieu avant l'extinction des dinosaures et de 70 % des espèces de la planète, provoquée il y a 65 millions d'années, par l'impact catastrophique d'un astéroïde qui a bouleversé le climat.

Mais une étude parue dans la revue Science vient de remettre en cause cette théorie. Dans ces travaux, les chercheurs se sont appuyés sur la plus grande banque de données au monde, combinant les traits génétiques et morphologiques des différentes espèces, pour reconstruire l'arbre généalogique des mammifères placentaires, la plus importante branche de cette famille, avec plus de 5.100 espèces vivantes d'une extraordinaire diversité puisque la plus petite fait 1,5 gramme et la plus grande, la baleine bleue, peut atteindre 190 tonnes !

Au terme de ce travail, les chercheurs pensent désormais que l'ancêtre des mammifères serait apparu entre 200.000 et 400.000 ans après la fin des dinosaures, soit  environ 36 millions d'années plus tard que les estimations basées seulement sur des données génétiques. Cet ancêtre commun des mammifères devait avoir la taille d'un petit rat d'environ 200 grammes. Il avait sans doute des poils et une une longue queue et possédait déjà un remarquable cerveau, muni d'un cortex très organisé, avec une riche connectivité entre les deux hémisphères cérébraux et un odorat très développé.

Selon cette étude, "L'analyse de cette énorme quantité de données montre bien que des espèces comme des rongeurs et des primates n'étaient pas contemporaines des dinosaures mais descendent d'un ancêtre commun, un petit animal mangeur d'insectes, qui est apparu peu après la fin des dinosaures".

Article rédigé par Elisa Tabord pour RT Flash

Science

Le lien entre obésité et carence en vitamine D se précise
Lundi, 11/02/2013 - 08:40

Le lien entre obésité et carence en vitamine D est connu. Mais dans quel sens se fait cette relation ? C’est ce qu’a établi une nouvelle étude qui paraît dans Plos Medicine utilisant des variants génétiques de l’obésité et de la synthèse et du métabolisme de la vitamine D dans une analyse mendélienne bidirectionnelle. Si le thème est un peu sophistiqué, on comprend qu’il permet de déterminer en croisant les hypothèses laquelle des deux conditions survient en premier.

Les données ont été issues de 21 cohortes déjà constituées et regroupant 42 000 patients. L’étude des variants génétiques montre que c’est bien l’augmentation de l’indice de masse corporelle (IMC) qui induit la baisse vitaminique, et non l’inverse.

Une augmentation de 10 % de l’IMC induit une baisse de la concentration sanguine de la vitamine D de 4 %. L’effet est proportionnel : plus l’IMC augmente, plus les taux de vitamine D baissent : chaque augmentation de 1 kg/m2 est associée avec une diminution de 1,15 % de 25 (OH) D. Alors que l’inverse n’est pas vrai : une carence en vitamine D a peu d’impact sur le poids. Les corrélations sont observées chez les hommes comme chez les femmes et à tous les âges.

Article rédigé par Elisa Tabord pour RT Flash

PLOS

Un scanner haute résolution à très faible émission de radiations
Lundi, 11/02/2013 - 08:30

Toshiba vient de présenter son nouveau tomodensitomètre qui expose les patients à moins de radiations tout en fournissant aux médecins des images plus claires et plus précises.

Cet appareil de nouvelle génération appartient à la famille des CT (computed tomography ou tomographie par ordinateur), qui fonctionne en effectuant de multiples radiographies prises sous des angles différents, ce qui permet une reconstruction en trois dimensions de la région du corps à observer. Cette technologie peut être particulièrement utile pour les diagnostics dans les situations d'urgence, et le nombre d'examens par tomographie ne cesse d'augmenter.

Toutefois, l'utilisation accrue de la tomodensitométrie soulève des préoccupations quant à la quantité de rayonnement à laquelle les patients sont exposés. Selon des chercheurs de l'Institut national du cancer, les 72 millions de tomographies réalisées aux USA en 2007 pourraient entraîner 29.000 nouveaux cas de cancer. Il a en effet été démontré qu'une exposition cumulée à 90 milliSieverts (environ quatre scanners) augmente le risque de cancer. Pour mémoire, rappelons que l'exposition moyenne d'un être humain à la radioactivité naturelle est de l'ordre de trois mSv par an.

Le nouveau système de tomodensitométrie de Toshiba combine plusieurs améliorations matérielles et logicielles visant à réduire l'exposition aux radiations et le résultat est là : les patients qui ont bénéficié d'un examen dans cette nouvelle machine ont reçu, en moyenne, moins d'un milliSieverts de rayonnement, et presque tous les patients ont reçu moins de 4 milliSieverts. L'exposition aux radiations a diminué globalement de près des deux tiers par rapport aux scanners conventionnels.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

MIT Technology Review

L'Avastin recommandé pour le traitement du cancer du colon métastasé
Lundi, 11/02/2013 - 08:20

La Food and Drug Administration (FDA) américaine vient d'autoriser le bevacizumab (Avastin, fabriqué par Genentech) pour une utilisation en combinaison avec l'irinotecan-fluoropyrimidine ou fluoropyrimidine à base d'oxaliplatine chimiothérapie pour le traitement des patients atteints de cancer colorectal métastatique. Le Bevacizumab est un anticorps monoclonal recombinant qui se lie à un facteur de croissance endothélial vasculaire (VEGF) et bloque l'interaction du VEGF avec ses récepteurs à la surface des cellules endothéliales.

Cette approbation est basée sur les résultats d'un essai clinique sur 820 patients (âge médian de 63 ans) dont un groupe a reçu une chimiothérapie seule et l'autre groupe une chimiothérapie en association avec le bevacizumab. Le critère principal d'efficacité était la survie globale (OS).

La chimiothérapie associée au bevacizumab a permis une amélioration statistiquement significative de la survie globale par rapport à la chimiothérapie seule. La survie globale médiane était de 11,2 mois pour les patients recevant une chimiothérapie plus bevacizumab et 9,8 mois pour les patients recevant une chimiothérapie seule.

La survie sans progression était également significativement améliorée chez les patients ayant reçu une chimiothérapie et du bevacizumab par rapport à ceux qui ont reçu la chimiothérapie seule.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

NCI

La consommation régulière de cannabis double le risque d'AVC !
Dimanche, 10/02/2013 - 17:08

Le mythe qui fait du cannabis une drogue "douce" et "festive" a décidément du plomb dans l'aile : on savait déjà que le cannabis favorisait l'apparition de troubles psychiatriques chez les fumeurs les plus fragiles et qu'il pouvait multiplier par six le risque de schizophrénie, comme l'a montré en 1988 une vaste étude suédoise portant sur plus de 45 000 jeunes suivis pendant quinze ans, mais on vient de découvrir un méfait supplémentaire de cette drogue.

Selon une étude néo-zélandaise portant sur 160 patients adultes victimes d'un accident vasculaire cérébral, réalisée par l’Université d’Auckland, la consommation régulière de cannabis doublerait le risque d’accident vasculaire chez les jeunes adultes. Selon ces travaux, les fumeurs de cannabis ont un risque multiplié par 2,3 d’AVC.

Pour le Docteur Alan Barber, auteur de l'étude, "Le cannabis n'a rien d'une drogue douce et favorise intrinsèquement l'AVC, même si la plupart des fumeurs de cannabis fument également du tabac".

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

AHA

Découverte d'un peptide efficace à la fois contre le cancer, les troubles neurologiques et les maladies infectieuses
Dimanche, 10/02/2013 - 17:04

Des chercheurs du Southwestern Medical Center ont synthétisé un peptide qui présente un potentiel thérapeutique très large sur des pathologies aussi diverses que les infections, les maladies neurodégénératives et le cancer, grâce à une capacité à induire un processus cellulaire appelé autophagie-recyclage.

L'autophagie est un processus fondamental de recyclage dans lequel les enzymes intracellulaires, devenus inutiles, sont réutilisés et réassemblés en éléments fonctionnels. Le rôle de l'autophagie est crucial à la fois pour le bon fonctionnement interne de la cellule et dans la lutte contre de multiples maladies.

Ces chercheurs ont pu synthétiser un peptide (élément de base d'une protéine, constitué au moins de deux acides aminés) appelé Tat-Beclin 1, qui induit le processus de l'autophagie. Ils ont alors constaté que les souris traitées avec Tat-Beclin-1 étaient résistantes à plusieurs maladies infectieuses, y compris le virus du Nil occidental et le chikungunya, répandu en Afrique, en Asie et en Inde. Ces recherches ont également montré que les cellules humaines traitées avec ce peptide devenaient, in vivo, résistantes à l'infection par le VIH.

"Ce mécanisme d'autophagie joue un rôle crucial dans le déclenchement et le développement de nombreuses pathologies et notre peptide, le Tat-peptide Beclin 1, pourrait permettre de prévenir et de traiter un large éventail de maladies humaines, parmi lesquelles le cancer du sein, du poumon et de l'ovaire, les infections virales et bactériennes et les maladies neurodégénératives", souligne Beth Levine, Directeur du Centre de recherche autophagie et auteur principal de l'étude.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

SWMC

Vaccin contre la grippe : l'efficacité varie avec l'âge
Dimanche, 10/02/2013 - 16:51

Selon une étude de l'École de médecine de l'Université Stanford, dirigée par le professeur Ning Jiang, les différences du système immunitaire liées à l'âge modifient la réponse immunitaire à la vaccination contre la grippe.

La vaccination est comparable à un exercice de formation à la défense contre un envahisseur étranger. Les soldats sont des cellules appelées lymphocytes B, et leurs armes sont constituées par les anticorps. Les lymphocytes B qui parviennent à produire les anticorps les plus efficaces permettent donc de constituer un "arsenal" qui va permettre de répondre aux différentes attaques de l'envahisseur, virus ou bactérie.

En travaillant sur 17 patients vaccinés contre les grippes de 2009 et de 2010, l'équipe américaine a pu montrer que le répertoire des anticorps présents dans le sang variait en fonction de l'âge et que le vaccin contre la grippe pouvait agir différemment chez les personnes âgées.

Les chercheurs soulignent toutefois que les personnes âgées doivent continuer à se faire vacciner, tout en réduisant les activités qui peuvent les exposer au virus de la grippe. Il leur est également conseillé de demander un avis médical si, malgré la vaccination, elles présentent des symptômes d'infection grippale.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

CF

Restaurer la vision grâce aux cellules-souches
Dimanche, 10/02/2013 - 08:20

Des chercheurs de l'Inserm, dirigés par Daniel Aberdam, ont réussi à restaurer in vitro la fonction des cellules de cornée saines à partir de cellules de patients aveugles souffrant de dysplasie ectodermique.

Les dysplasies ectodermiques sont des syndromes rares caractérisés par un développement anormal de la peau, des ongles ou de la cornée. Certaines formes de la maladie sont associées aux mutations du gène p63 qui provoquent la perte de la vision chez ces patients.

Les chercheurs ont d'abord reprogrammé des cellules de patients atteints de cécité en cellules-souches pluripotentes induites (iPSC) qui contenaient le défaut génétique. Ils ont ensuite utilisé une méthode mise au point il y a 10 ans pour différencier les cellules souches pluripotentes en cellules de la peau et de la cornée. Ils ont ainsi pu vérifier que la maladie était bien reproduite.

Ces travaux ont montré que, dans la cellule iPSC, s'activait une molécule, appelée PRIMA-1/APR-246, qui permet de restaurer une différenciation normale des cellules. Grâce à cette molécule, il est donc envisageable d’inverser la différenciation des cellules de la cornée.

Prochaine étape : des essais cliniques, dans le service ophtalmologiste de l'hôpital St-Louis, sur des patients atteints de dysplasie ectodermale liée aux mutations du gêne p63.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

PNAS

Les scientifiques utilisent une imprimante 3-D pour accélérer la recherche sur les cellules souches embryonnaires
Dimanche, 10/02/2013 - 08:15

Il ne se passe plus une semaine sans l'annonce d'une nouvelle percée technologique dans le domaine de l'impression 3-D. Dernière avancée en date : des chercheurs écossais de l'Heriot-Watt University sont parvenus à réaliser des cellules-souches embryonnaires par l'impression 3-D.

Ces scientifiques ont mis au point une imprimante 3D très particulière, capable d'injecter des cellules-souches dans de minuscules sphères de culture avec une gestion informatique très fine des multiples paramètres physiques et chimiques à respecter. Cette imprimante d'un genre particulier est parvenue à superposer des couches de cellules les unes sur les autres et à produire, ce qui relève de l'exploit, des cellules-souches embryonnaires fiables et pluripotentes (capables de se différencier en tissus distincts), ayant un taux de survie de 95 % après 24h et de 89 % après 48h.

« Cette technique nous permettra de créer des modèles de tissus humains plus précis, essentiels pour le développement de remèdes in vitro ou d'essais de toxicité. Comme la plupart des nouveaux médicaments ciblant les maladies humaines, il est judicieux de les tester sur des tissus humains » explique Will Shu, responsable de ces travaux.

Dans un premier temps, cette technique sera exploitée en laboratoire, pour tester des médicaments, mais les chercheurs pensent qu'elle pourra un jour être utilisée pour concevoir des organes de rechange. En attendant, l'impression 3D pourrait permettre de limiter les tests sur les animaux, de plus en plus controversés.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Nature

Maladie d'Alzheimer: une étude confirme la non-transmissibilité des protéines chez l'homme
Dimanche, 10/02/2013 - 08:10

On sait à présent que les protéines pathologiques liées à l'apparition et à la progression des maladies neurodégénératives sont capables de se propager d'une cellule à l'autre dans le cerveau des personnes atteintes mais il restait à vérifier si ces protéines anormales pouvaient se transmettre de l'animal à l'homme ou d'une personne à une autre.

L'étude menée par des chercheurs de l'Université de Pennsylvanie, en reprenant toutes les données existantes sur cette question est arrivée à la conclusion qu'il n'y avait aucune preuve suggérant que les agents responsables des maladies d'Alzheimer ou de Parkinson puissent se transmettre d'une personne à l'autre. John Q. Trojanowski, qui a dirigé cette étude, précise : "A présent que cette hypothèse est levée, nous devons désormais redoubler d'efforts pour trouver de nouveaux traitements qui bloquent la diffusion de ces protéines toxiques au niveau des cellules."

Afin de vérifier si ces protéines pourraient passer d'une personne à l'autre, l'équipe de chercheurs a analysé les données d'une cohorte de 7 700 patients qui avaient reçu l'hormone de croissance humaine à partir d'hypophyses de cadavres entre 1963 et 1985.

Au cours des années 1980, plus de 200 patients dans le monde ont été contaminés par des protéines-prion et ont développé la maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ), une maladie rare et invariablement fatale.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

LS

Découverte d'une molécule-clé dans la communication intracérébrale
Dimanche, 10/02/2013 - 08:05

Des chercheurs de l'Université du Queensland (Australie) ont montré que la myosine VI joue un rôle majeur dans le contrôle des neurotransmetteurs qui permet de transmettre les informations aux neurones.

La myosine VI est la plus curieuse représentante de la famille de myosines. Alors que toutes les myosines se déplacent ou produisent un mouvement dirigé vers l'extrémité des filaments d’actine, la myosine VI se dirige en sens inverse. Ces travaux montrent que la myosine VI a la capacité impressionnante de fixer les vésicules sécrétrices qui se trouvent le long des axones et font 5 000 fois sa taille !

"En fixant ces vésicules, la myosine VI contribue à maintenir la communication entre les cellules neuronales", souligne le Professeur Meunier qui va à présent tenter de comprendre par quels mécanismes la myosine VI réalise cet exploit.

Les chercheurs espèrent qu'en comprenant les modes d'action de cette étrange protéine cytoplasmique, ils pourront restaurer la communication interneuronale dans divers troubles du cerveau.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

MXP

UQ

ZMP : une molécule organique magnétique pour révolutionner nos disques durs ?
Samedi, 09/02/2013 - 17:39

L'utilisation de l'état de spin moléculaire comme quantum d'information pour le stockage, la lecture et le calcul, est l'objet de recherches actives dans le monde et des chercheurs du MIT ont mis au point une cellule de métal organique sur une base de cobalt pour former une nouvelle mémoire magnétique haute densité. Cette molécule organique magnétique pourrait à terme considérablement augmenter la densité de stockage de nos disques durs.

Ce métal organique est composé de zinc-méthyle-phénalényle (ZMP). En raison de son instabilité, il ne permet pas de stocker de manière fiable un bit de données. Mais les chercheurs ont surmonté cet obstacle en plaçant la molécule entre deux feuilles de cobalt, ce qui la stabilise et lui permet d'enregistrer un bit 0 ou 1 par magnétisation.

Autre avantage : cette molécule peut stocker de l'information jusqu'à -20°C et n'a pas besoin d'un refroidissement complexe à -200°C. Il suffit, en théorie, d'empiler les couches de molécules pour augmenter la densité de stockage mais le passage à la phase industrielle prendra encore quelques années.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Nature

La nétrine : protéine-clé dans la régulation du système nerveux
Samedi, 09/02/2013 - 17:34

Des chercheurs de l'Institut neurologique de Montréal ont montré que la nétrine, une protéine présente dans le système nerveux et le récepteur DCC, joue un rôle-clé dans la régulation de la plasticité des interconnexions neuronales.

Les scientifiques avaient déjà montré que la nétrine et le récepteur DCC jouaient un rôle majeur dans le bon développement cérébral mais leurs mécanismes d'action restaient inconnus.

Pour démontrer que le récepteur DCC joue un rôle-clé dans le bon fonctionnement des synapses, les chercheurs ont supprimé sélectivement le DCC d'un sous-ensemble spécifique de neurones dans le cerveau adulte d'une souris. Ils ont alors constaté une dégénérescence progressive de synapses, conduisant à une dégradation de la plasticité synaptique et de la mémoire. Dans ce scenario, les synapses ne peuvent plus se reconfigurer en fonction des modifications de l'environnement et tout apprentissage nouveau devient impossible.

Ces travaux ont montré que le récepteur DCC est indispensable pour assurer la structure opérationnelle des synapses et réguler l'activation du récepteur NMDA, ce qui permet une plasticité synaptique modulée par l'activité des neurones.

En réalisant des expérimentations sur des souris génétiquement modifiées pour ne pas porter le gène DCC ou ne l'exprimer que dans certains groupes de neurones, les chercheurs ont validé leurs hypothèses et constaté que ces souris ne survivent pas longtemps et que leur cerveau présente des anomalies majeures et devient notamment incapable d'apprendre et de fixer des souvenirs à long terme.

Ces recherches constituent une avancée majeure dans la compréhension des bases moléculaires et comportementales des mécanismes neuronaux de l'apprentissage et de la mémoire.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Cell

Leucémie aiguë lymphoblastique : les gènes de la récidive identifiés
Samedi, 09/02/2013 - 17:14

Des chercheurs américains de l'Université de New York ont identifié des mutations liées à une récidive après traitement de la leucémie aiguë lymphoblastique de l’enfant. Bien que cette leucémie soit à présent curable à 80 %, le pronostic reste sombre pour les 20 % d'enfants réfractaires au traitement.

Ces recherches ont permis d' analyser la totalité du transcriptome (ensemble des ARN qui transcrivent en protéines les informations contenues dans les gènes) de 10 enfants souffrant d’une forme B de LAL (la plus fréquente). 20 mutations spécifiques de rechute, non encore connues, ont été identifiées par ce travail.

Ces mutations touchant le gène NT5C2 provoquent un dysfonctionnement enzymatique qui rend les cellules cancéreuses résistantes aux traitements et les sept patients porteurs de cette mutation ont tous présenté une rechute de leur maladie moins de trois ans après son apparition.

Les chercheurs vont à présent essayer de mettre au point des chimiothérapies spécifiques pour les cellules résistantes, en attendant de parvenir à bloquer le fonctionnement de l’enzyme accompagant cette mutation.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Nature

Cancer : découverte d'un nouveau mécanisme qui bloque les cellules malignes
Samedi, 09/02/2013 - 17:10

Des chercheurs américains de l’Université de Pittsburgh ont mis à jour un mécanisme inconnu qui bloque la croissance des cellules cancéreuses en agissant sur une protéine clé nécessaire à leur reproduction.

Comme le souligne Richard M. Cyert, professeur de pharmacologie moléculaire à l’Institut du Cancer de l’Université de Pittsburgh, « Lorsqu'elles sont privées d'une protéine clé, la DRP1, certaines cellules cancéreuses sont incapables de bien se diviser et nous avons pu, pour la première fois, expliquer comment modifier cette protéine à un moment clé de la reproduction cellulaire peut arrêter la croissance du cancer. En nous appuyant sur cette découverte, nous allons à présent essayer de trouver quel type de molécules ciblent ce mécanisme et pourraient agir en synergie avec les traitements actuels ».

La protéine DRP1 (Dynamin-related protein 1) est indispensable à la fission mitochondriale, c'est-à-dire à la division en deux d'une mitochondrie (Centrale énergétique de la cellule). Or, sans DRP1, les cellules cancéreuses ne peuvent plus se multiplier et la croissance du cancer est bloquée.

Les chercheurs ont par ailleurs identifié une molécule, la Mdivi-1 qui leurre les cellules cancéreuses et leur fait croire qu'elles sont privées de DRP1. In vitro, Mdivi-1 utilisé en combinaison avec le cisplatine, un médicament anti-cancéreux très utilisé, provoque la mort d’une grande variété de cellules cancéreuses. Reste à tester l'efficacité de cette voie thérapeutique chez l'homme.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Cell

Stress et hypertension : prendre en compte les facteurs socio-professionnels
Samedi, 09/02/2013 - 09:27

L’impact du stress sur la pression artérielle pourrait différer en fonction du statut socioprofessionnel. C’est ce que montre une équipe de l’Inserm, à l’issue d’une étude portant sur près de 123 000 personnes ayant réalisé un bilan de santé.

Pour essayer d'évaluer le rôle du statut socioprofessionnel sur les liens entre stress et hypertension, les chercheurs ont réparti ces personnes en trois catégories professionnelles. Leur pression artérielle a été mesurée et leur niveau de stress évalué grâce à un questionnaire.

Après pondération des facteurs de risque, cette étude montre que, chez les personnes appartenant à la catégorie la plus élevée, le stress est peu corrélé à la pression artérielle. En revanche, dans la catégorie professionnelle la plus basse et chez les chômeurs, le stress est lié à une tension élevée. 

C’est la première fois qu’une étude de grande ampleur montre l’influence du statut socioprofessionnel sur le lien entre stress et pression artérielle. Il se pourrait, selon cette étude, que les personnes appartenant aux catégories socioprofessionnelles plus élevées aient davantage conscience d’être stressées dans certaines situations. Or, d'autres études ont montré qu'une conscience claire de ses émotions favorise la régulation de la pression artérielle.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

NCBI

Hypertension

Le lien entre maladie d’Alzheimer et diabète se confirme
Samedi, 09/02/2013 - 09:21

Une étude israélienne vient de montrer que les diabétiques de type 2 ont un risque doublé de développer la maladie d’Alzheimer.

Quels sont les points communs des deux affections ? Il semble que la réponse se trouve dans la famille des protéines amyloïdes, impliquée dans les deux pathologies. Dans le cas du diabète, c’est l’amyline qui agit au niveau du pancréas. Pour la maladie d'Alzheimer, ce sont les bêta-amyloïdes qui s’accumulent en plaques entre les neurones. Mais de manière troublante, ces deux peptides ont été retrouvés dans le pancréas des personnes diabétiques.

Il est donc de plus en plus probable que la maladie d'Alzheimer soit favorisée par l’interaction entre amyline et bêta-amyloïdes. Et, en effet, une étude réalisée par l’université Ben Gourion du Néguev, en Israël, montre qu'il y a bien interaction entre les deux protéines, l’amyline et les bêta-amyloïdes. Cette interaction produirait des dimères (association de molécules identiques) qui expliquerait le lien fort entre ces deux pathologies.

Lez chercheurs vont à présent essayer de développer un médicament qui bloque la liaison entre les deux amyloïdes, ce qui pourrait permettre de diminuer sensiblement le risque de maladie d’Alzheimer chez les personnes diabétiques.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Science Daily

Un antibiotique bon marché peut sauver les enfants souffrant de malnutrition
Samedi, 09/02/2013 - 09:16

Selon une étude publiée dans le New England Journal of Medicine (NEJM), un antibiotique bon marché, combiné au traitement nutritif habituel, pourrait sauver de nombreux enfants souffrant de malnutrition.

L'étude clinique a été menée au Malawi sur 2767 enfants, âgés de six mois à cinq ans, par des chercheurs de la faculté de médecine de l'Université Washington de St Louis. Ces enfants, tous atteints de grave malnutrition, ont été traités soit avec un antibiotique (amoxicilline ou cefdinir) soit avec un placebo combiné à un traitement hautement nutritif pendant une semaine, composé de beurre d'arachide, de lait en poudre et de sucre.

Les résultats sont clairs : dans le groupe traité avec un antibiotique, le taux d'échec du traitement nutritif a été réduit de 24 % avec l'amoxicilline et de 39 % avec le cefdinir, par rapport au groupe témoin sous placebo. Le taux de mortalité des enfants a également  baissé de 35 % avec de l'amoxicilline et de 44 % avec le cefdinir, par rapport aux enfants du groupe sous placebo.

Ces travaux montrent qu'il faut changer d'approche dans la prise en charge de la malnutrition et l'OMS préconise une association plus systématique d'un régime nutritif, d'antibiotiques et de probiotiques.

Article rédigé par Elisa Tabord pour RT Flash

The New York Times

Mettre le cerveau sous pression pour le réparer
Samedi, 09/02/2013 - 09:01

La médecine hyperbare, notamment utilisée pour prévenir les accidents de plongée, consiste à placer un patient dans un caisson contenant de l'air enrichi en oxygène et à une pression supérieure à la pression atmosphérique.

Des chercheurs de l'école de médecine de l'université de Tel-Aviv, dirigée par le Docteur Shai Efrati, ont montré que le passage en caisson hyperbare aidait à restaurer des fonctions neurologiques dans des zones du cerveau endommagées par une attaque cérébrale, un traumatisme ou des maladies métaboliques.

Ces médecins ont utilisé les taux d'oxygène plus élevés que dans l'air ambiant pour stimuler les neurones endommagés. Ils ont constitué un échantillon de 74 personnes victimes d'un AVC et ont montré, dans le cadre d'une étude clinique en "double aveugle", qu'un traitement hyperbare de deux mois, à raison de 40 sessions de 2 heures, améliorait sensiblement l'activité des neurones endommagés par l'accident vasculaire cérébral.

Les patients ainsi traités ont vu leur paralysie régresser et ont fait des progrès en matière de langage. Ces travaux confirment que des fonctions altérées du cerveau peuvent être réactivées, même longtemps après une lésion cérébrale.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

PLOS

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Recherche
Recherche & Innovation, Technologies, Transports
Les voitures électriques décolleront...mais avec un peu d'essence
Jeudi, 14/02/2013 - 15:06

Selon une étude du cabinet Frost et Sullivan, la voiture électrique peut connaître une croissance importante et décupler son marché d'ici 5 ans, à condition de miser sur des systèmes hybrides à prolongateur d’autonomie.

Actuellement, les seuls véhicules disponibles sur le marché sont les cousines Chevrolet Volt et Opel Ampera. Frost et Sullivan estime qu’à l’horizon 2018, 330.000 voitures électriques à prolongateur d’autonomie seront vendues dans le monde.

Frost et Sullivan souligne que 14 nouveaux modèles utilisant cette technologie vont arriver sur le marché d'ici deux ans. Le prolongateur d’autonomie est un moteur thermique chargé d’alimenter les batteries lorsque l’électricité qu’elles contiennent est épuisée. Ce dispositif compense la faible autonomie et la durée de charge des véhicules électriques.

BMW qui va sortir sa voiture citadine i3 électrique vient de confirmer qu’elle pourrait être équipée en option d’un prolongateur d’autonomie sous la forme d’un bicylindre essence et Herbert Diess, directeur de la recherche, se dit convaincu que seules des voitures électriques de ce type pourront séduire le grand public.

Frost et Sullivan va dans le même sens et souligne dans son étude que « Les technologies à prolongateur d’autonomie répondent à l'angoisse de la panne sèche et résolvent la question du temps de rechargement ». Le cabinet prévoit par ailleurs d'ici cinq ans des véhicules hybrides de moins de 500 kg qui consommeront un litre au cent kilomètres.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Plugincars

Vers la fin des embouteillages en Californie grâce à la gestion intelligente du trafic ?
Dimanche, 10/02/2013 - 16:58

Excédés de devoir subir chaque jour les embouteillages monstres sur le réseau autoroutier de la Silicon Valley, des informaticiens de la California State University ont mis au point un système de navigation par satellite, baptisé GeoTNavi, qui est capable d'exploiter l'historique de l'évolution du trafic routier et de croiser ces données avec la situation présente, de manière à pouvoir calculer en toutes circonstances le meilleur itinéraire possible.

Comme le soulignent dans l'International Journal of Data Mining, Shawn Wang et ses collègues, le réseau californien autoroutier est l'un des plus denses et des plus fréquentés des Etats-Unis et son taux de congestion atteint les 83 %. Ils expliquent que les systèmes de navigation par satellite actuels, sensés faire gagner du temps et permettre d'éviter les embouteillages, ne sont pas efficaces parce qu'ils ne savent pas croiser de manière intelligente les différents niveaux spatiaux et temporels d'informations sur l'état de la circulation routière.

Face à cette carence, ces chercheurs ont donc développé un système de navigation et de recherche d'itinéraire beaucoup plus subtil. Celui-ci ne tient pas seulement compte de l'état réel du trafic, des conditions météo et des accidents mais intègre également les données historiques concernant les temps de parcours.

«Le système GeoTNavi est unique car il prend pleinement en compte la dimension temporelle», expliquent les chercheurs. Ceux-ci ont testé leur système et l'ont comparé aux deux algorithmes standard utilisés par les systèmes de navigation GPS pour voiture. ils ont pu démontrer, en prenant comme point d'arrivée 10 adresses au hasard, que les systèmes conventionnels fonctionnaient correctement pour les petites distances de moins de 15 km. Mais pour les trajets plus longs, ils sont incapables, contrairement au GeoTNavi, de calculer l'itinéraire le plus court en temps.

Les chercheurs soulignent que si chaque conducteur californien avait la possibilité de choisir l'itinéraire optimal avec leur système, il serait possible de réduire considérablement les ralentissements et bouchons sur le réseau routier et autoroutier et d'éliminer le cortège de nuisances que doivent subir chaque jour les habitants de cet état où l'automobile est reine.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Eurekalert

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