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Edito
N'étouffons pas l'innovation
Un projet de directive autorisant le dépôt de brevets sur les logiciels devrait prochainement être présenté par la commission Européenne. S'il en était ainsi, l'Europe et plus spécifiquement la France qui devraient mettre en oeuvre cette directive se rapprocheraient de la position américaine. Comme tous les partisans des logiciels libres et en tant que co-signataire de la proposition de loi sénatoriale visant à promouvoir l'utilisation des logiciels libres dans l'administration (établir lien avec la page de mon site) il est de mon devoir de dénoncer avec la plus grande vigueur ce projet de directive qui entraînerait purement et simplement la suppression du principe de non brevetabilité des programmes informatiques prévu par l'article 52.2 de la Convention de Munich (qui a créé l'OEB en 1972). Jusqu'à présent, en Europe (contrairement aux Etats-Unis ou au Japon), les logiciels sont théoriquement exclus de la protection des brevets. Je dis bien théoriquement car l'Office Européen des Brevets (OEB) s'est appuyé depuis 1998 sur une dérive jurisprudentielle tout à fait contestable du droit communautaire pour breveter tout logiciel auquel il a souvent été indûment attribué un caractère dit « technique ». Ce sont ainsi quelque 20.000 brevets de logiciels qui ont ainsi été enregistrés par l'OEB dans ces dernières années. Comment ne pas voir dans cette évolution de la Jurisprudence en dehors de tout support juridique un résultat du puissant lobbying exercé par quelques grands éditeurs mondiaux. Si le pouvoir politique européen entérinait prochainement le projet de directive qui lui sera soumis, il faut bien qu'il ait conscience, en croyant régulariser une situation qui lui est présentée comme inéluctable par l'OEB, qu'il ne ferait que se plier à une demande de plus en plus pressante de certains grands éditeurs américains. En effet, cette évolution du droit européen vers une brevetabilité des logiciels constituerait pour ces grands éditeurs américains un moyen très efficace pour conforter leur hégémonie en entravant la capacité d'innovation de leurs bien plus faibles concurrents européens par une stratégie économique reposant sur le dépôt systématique de brevets. A ce titre, il est instructif de lire dans une récente livraison de la Harvard Business Review la recommandation qui est faite aux entreprises de « construire un mur de brevets » pour se défendre face à la concurrence. Dans la pratique, aux Etats-Unis, le brevet dans le domaine des logiciels est devenu un outil d'attaque utilisé par les grands groupes alors qu'il a été conçu pour être un outil de protection. Ainsi, une partie de plus en plus importante des brevets portant sur les logiciels a pour finalité de créer des monopoles juridiques totalement artificiels pour bloquer la concurrence et ce, en laissant croire qu'ils sont déposés pour protéger une démarche inventive. Les petits éditeurs sont ensuite systématiquement attaqués par les grands groupes qui peuvent mobiliser des armées de juristes et les petites entreprises qui n'ont pas les moyens de répondre à de telles attaques sont trop souvent mises dans l'obligation de mettre un genou à terre en acceptant une transaction qui souvent se conclut par une absorption pure et simple du petit par le grand. Il serait irresponsable d'ignorer comment les grands groupes, en utilisant cette arme du brevet dans le domaine du logiciel, arrivent à capter des innovations qu'ils n'ont pas eu la volonté ni peut-être même la capacité de développer eux-mêmes. Comme l'a dit récemment « Le Monde du Renseignement », dans ces conditions les brevets étouffent l'innovation. Les meilleurs spécialistes affirment que la politique actuellement suivie, du moins officiellement, par l'Europe au travers du droit d'auteur est la plus pertinente. Ainsi, pour le logiciel, le code est défendu par le droit d'auteur de même que l'apparence graphique de l'interface. Ces deux éléments ne peuvent être reproduits sans l'autorisation de l'auteur et pendant toute la vie de celui-ci. Le brevet, pour sa part, a été créé pour garantir aux inventeurs la possibilité d'exploiter leurs innovations et ce pour une durée donnée. Ceci s'applique particulièrement à toutes les applications industrielles et matérielles. Le droit d'auteur est donc beaucoup plus adapté pour protéger toute création intellectuelle, qu'elle soit mathématique, logicielle, littéraire, artistique ou autre. Le droit d'auteur qui interdit la copie d'un produit mais permet l'imitation des fonctionnalités ou des technologies sous-jacentes apparaît comme un système optimal de protection dans le cas du logiciel. Si d'aventure le Conseil Européen et le Parlement européen acceptaient ce projet de directive, il faut que les responsables politiques aient bien conscience que cette extension des brevets aux logiciels aurait des conséquences dramatiques en livrant pieds et poings liés aux grands groupes des milliers de petites et moyennes entreprises européennes innovantes. Ce serait ainsi l'ensemble de notre potentiel d'innovation dans ce domaine majeur pour l'avenir qui se trouverait durablement affaibli. Mais ceci ne veut pas dire qu'il faut purement et simplement refermer un dossier qui a été subrepticement ouvert par l'OEB et dont les responsables devaient rendre compte devant le pouvoir politique pour que nous sachions comment ils ont pu enfreindre largement l'esprit et la lettre de l'article 52.2 de la Convention de Munich sans être rappelés à l'ordre. Aussi, il va nous falloir ouvrir un large débat pour que l'actuel cadre juridique européen, au sujet de la protection des logiciels, soit redéfini de manière à revenir à l'esprit initial qui avait inspiré son élaboration et à distinguer clairement la protection par le droit d'auteur du logiciel en tant que produit commercial original et la libre utilisation, dans une perspective d'incitation permanente à l'innovation, des fonctionnalités et technologies utilisées dans les logiciels. René TRÉGOUËT Sénateur du Rhône
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Coup de tonnerre sur le net: British Telecom vient d'adresser un courrier aux principaux fournisseurs d'accès à l'internet américains, leur réclamant le paiement de licences. À la source de la procédure, un obscur brevet, déposé en 1974, qui attribuerait à l'opérateur britannique la paternité des liens hypertextes, technologie centrale du world wide web. Si le brevet N°4,873,662 est valide -déposé en 1974, il a été accordé en 1989- sa description est ouverte à interprétation. «Le brevet décrit deux blocs d'information», explique Alexandra Borles, consultante du cabinet Bouju-Derambure-Bugnion, spécialisé dans la propriété intellectuelle. «L'un des blocs représente l'information proprement dite, et l'autre un moyen d'accès, un procédé d'appel de cette information. C'est donc cohérent avec la description d'un lien hypertexte, même s'il faudrait étudier la vingtaine de pages du brevet complet pour émettre un avis éclairé.» S'il était trop flou, le brevet pourrait être combattu devant les tribunaux. Plus important encore, le brevet pourrait être invalidé s'il était prouvé que le concept du lien hypertexte est antérieur au brevet, argument avancé par bon nombre d'opposants à British Telecom. Ainsi, les travaux sur le sujet de Ted Nelson, considéré comme le père de l'hypertexte, datent de la fin des années 1960. BT assure aujourd'hui qu'il ne demandera pas aux utilisateurs individuels de payer une licence pour l'utilisation des liens, mais n'a pas détaillé le prix des licences proposées aux fournisseurs d'accès outre-Atlantique. Pour Ben Goodger, expert anglais en propriété industrielle cité par BBC News, «BT aurait tort d'essayer d'exercer ses droits sur un tel brevet, sous peine de subir des dommages incalculables, à la fois commercialement et dans l'opinion publique.» ZDnet : http://fr.news.yahoo.com/000622/32/gy4d.html Wired : http://www.wired.com/news/culture/0,1284,37112,00.html
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Depuis l'invention du chien policier, odorat et investigations criminelles ont toujours fait bon ménage. C'est pourtant la première fois que l'on essaie d'exploiter de manière analytique les miasmes des cadavres pour les "faire parler" : des chercheurs américains viennent d'inventer un nez électronique (constitué de capteurs chimiques reliés à un ordinateur) capable de procéder automatiquement à ce type d'analyses. À l'origine, Arpad Vass et ses collaborateurs du Laboratoire national d'Oak Ridge dans le Tennessee étudiaient les modifications chimiques que subissent les cadavres au cours du temps. Ceci afin d'aider les enquêteurs à déterminer le moment de la mort des cadavres en décomposition avancée. En effet, si n'importe quel expert légiste est capable de déterminer assez précisément l'instant de la mort pour des cadavres "vieux" de moins de 24 heures, cela devient beaucoup plus difficile après plusieurs jours. Et pourtant il est souvent capital, lors d'une instruction judiciaire, de savoir quand la victime est décédée ; ne serait-ce que pour vérifier les alibis des suspects...En fait, Arpad Vass s'est appuyé dans ses recherches sur un phénomène biochimique post mortem assez simple : la dégradation progressive des molécules de l'organisme. Ces dernières se délitent, en effet, en composés de plus en plus petits et souvent volatiles (c'est pour cela qu'ils sentent mauvais). À température et humidité constante, cette dégradation est régulière et l'on peut donc théoriquement associer "âge" post mortem et composition chimique du cadavre : un peu comme quand vous évaluez à l'odeur la durée qui sépare votre camembert de sa date de péremption. En quantifiant précisément ce phénomène, Vass compte bien établir un véritable sablier biochimique à l'usage des enquêteurs. Afin d'accélérer le travail des médecins légistes, les collaborateurs de Vass travaillent également sur un prototype de nez électronique capable de détecter automatiquement, avec ses 32 capteurs chimiques, ces signatures "chimico-temporelles" et de déterminer, en un "snif", l'heure ou la date de la mort des cadavres. Toutefois, selon un expert légiste interrogé à ce sujet par New Scientist, un tel dispositif, s'il est efficace, devra toujours être validé par une véritable expertise médico-légale conduite par un vrai médecin légiste... Transfert : http://www.transfert.net/fr/gadget/article.cfm?idx_rub=88&idx_art=998
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À mesure que les assistants électroniques et autres téléphones mobiles s'enrichissent de nouvelles fonctionnalités comme l'accès à Internet, la saisie simple et rapide des mots devient un enjeu crucial. Jusqu'à présent, trois solutions pratiques s'offraient à l'utilisateur : l'ajout d'un clavier pliable, la reconnaissance d'écriture et la reconnaissance vocale. La reconnaissance d'écriture est sans doute la méthode la mieux implantée dans le public au travers de logiciels comme Graffiti. Le principe est simple : avec son stylet, l'utilisateur d'un Palm reproduit à l'identique ou presque les courbes des lettres qu'il saisit à l'écran. Ensuite, le logiciel les reconnaît et les dactylographie. Cette méthode, qui, comme la reconnaissance vocale, ne demande l'ajout d'aucun périphérique, montre toutefois les limites de sa fiabilité. C'est en identifiant les carences des systèmes de saisie existants que Tim Scanlan, un physicien britannique d'une cinquantaine d'années, et David Buckle, virtuose de l'informatique, ont décidé de concevoir Octave, un principe original de saisie des textes, spécialement adapté aux appareils miniatures et mobiles. Difficile de faire plus instinctif qu'Octave : il reprend les principes de base del 'apprentissage de la lecture à l'école maternelle. Dans les petites classes, les enfants identifient et mémorisent les lettres de l'alphabet en fonction de leurs formes : à partir de l'image d'un pont, on représente un « m » ouun «n »ý. Reprenant à leur compte ce principe mnémotechnique, les deux ingénieurs ont élaboré une étoile à huit branches. Chaque pointe regroupe trois ou quatre lettres de l'alphabet présentant des éléments graphiques semblables. Sur le Palm, premier appareil mobile à être équipé d'Octave, l'outil de saisie se matérialise par un pochoir en plastique découpé en forme d'étoile, qui guide les mouvements du stylet entre les huit pointes. D'après les concepteurs d'Octave, dès que l'utilisateur a fait ses gammes, il peut rapidement devenir un virtuose de la saisie. Des tests effectués auprès de 150 utilisateurs français et américains de Graffiti, un logiciel de reconnaissance d'écriture sur Palm, ont montré qu'il ne fallait pas plus d'une heure pour s'approprier ce nouveau « langage des signes » et trois heures d'usage intensif pour arriver à saisir des textes aussi vite qu'avec Graffiti. Afin d'en faciliter l'utilisation, Octave est agrémenté d'un programme de saisie prédictive qui n'anticipe pas moins de 25 000 à 30 000 mots du dictionnaire, à partir des premières lettres saisies. Des dictionnaires spécialisés par type d'usage, ainsi que par profession, sont même en cours d'élaboration. Octave va d'abord être vendu en tant qu'accessoire du Palm, dans ses versions anglaise, allemande et française. Mais ce n'est qu'un début, car e-acute, la start-up créée par Tim Scanlan et David Buckle, compte aussi adapter Octave à des appareils comme les téléphones mobiles, les caméras vidéo (pour les titrages des films), les montres ou les télécommandes. Le Monde : http://www.lemonde.fr/article/0,2320,seq-2081-72424-MIA,00.html
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Imaginez, vous êtes en voiture, à la place du conducteur, et vous roulez en ville. Brusquement, le feu passe au rouge et, sans que vous ayez fait le moindre geste, la voiture stoppe. Pas parce que vous avez calé, ni parce que le feu rouge lui a envoyé un message lui disant de s'arrêter, mais parce que VOUS avez vu le feu rouge, que VOUS savez qu'il faut marquer l'arrêt au feu rouge et que votre voiture a lu dans vos pensées. Bon, nous n'en sommes pas encore là, mais une telle voiture pourrait bien voir le jour d'ici quelques d'année si l'on en croit Jessica Bayliss et Dana Ballard, deux chercheuses du département informatique de l'université de Rochester. Elles viennent en effet de tester dans un environnement virtuel un système qui permettra un jour de contrôler par la simple pensée les déplacements d'un objet dans le monde réel. Grâce à un électro-encéphalographe (EEG, une sorte d'électrocardiographe, mais que l'on se met sur la tête), Bayliss et Ballard peuvent mesurer et interpréter des "traces électriques" que laissent les "pensées" au niveau du scalp. Ainsi, les neurobiologistes savent depuis 30 ans que la présentation d'un stimulus inhabituel mais attendu provoque, après un délais de 415 millisecondes, une ondulation électrique stéréotypée du cerveau que l'on sait parfaitement caractériser et que les neurologues appellent P300. L'équipe de Rochester a pu montrer que cette P300 était bien la signature univoque d'une pensée "de surprise attendue" et que l'on pouvait lier sans ambiguïté l'apparition de cette P300 à une réaction soit du sujet soit de ses outils (ordinateur, véhicule, etc.) et parvenir ainsi à un vrai système de commande télépathique. Mais si l'on veut un jour utiliser le phénomène pour concevoir des voitures télépathes : le système doit pouvoir fonctionner sans fausses alertes, il importe donc que l'apparition de la P300 soit bien spécifique à une pensée (ici quelque chose du genre "tiens un feu rouge, tiens je devrais m'arrêter"), sinon l'on risque soit de passer pour un chauffard indécis, soit pour un stroboscope. D'après Jessica Bayliss, ce problème devrait être résolu en optimisant les algorithmes des logiciels qui identifient en temps réel des P300, et en entraînant les sujets à penser "clairement" (c'est-à-dire rester suffisamment concentrés sur leur tâche et ne pas se laisser distraire par des "surprises" non attendues). Une fois ces améliorations apportées, on pourra alors connecter ce système de détection à un Joypad, une télécommande ou un système d'exploitation comme Windows et tout se passera comme si vous manipuliez les objets... mais sans les toucher, juste en y pensant. Nous n'y sommes pas encore mais c'est peut-être pour après-demain. Transfert : http://www.transfert.net/fr/techno/article.cfm?idx_rub=89&idx_art=1041 Université de Rochester : http://www.cs.rochester.edu/u/bayliss/research/bci.html
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La petite puce du système Bluetooth, commercialisée avant la fin de l'année, devrait bouleverser notre quotidien. Oubliée la dizaine de câbles, austères spaghettis, aussi difficiles à démêler que l'écheveau d'une pelote. Disparus les différents types de ports de connexion, talon d'Achille de l'informatique. N'importe quel périphérique - clavier, imprimante, moniteur, scanner, photocopieur, appareil photo ou caméra numérique, etc. - sera branché sans lien physique à l'ordinateur grâce à la magie des micro-ondes. Sans fil à la patte, le travail en réseau prendra aussi une nouvelle dimension. Mais Bluetooth ne se cantonne pas à l'univers informatique. Il fait aussi cravacher les cadors des télécommunications - Nokia, Ericsson et consorts - unis dans un même élan pour nous rendre plus nomades. Déjà joignable à tout moment, chacun pourra désormais laisser son portable au fond de sa mallette et répondre à un appel grâce à une oreillette indépendante. Ou, via Internet, recevoir sur ce même téléphone des e-mails qui transiteront directement sur un agenda électronique de type Palm. Après le bureau et le mouvement, cette technologie sans fil pourrait révolutionner la maison, faisant de la domotique une réalité: des appareils ménagers fonctionnant en réseau et se gérant automatiquement. En toute indépendance, le réfrigérateur dans la cuisine papotera avec l'ordinateur pour commander en ligne une plaquette de beurre. Côté salon, la chaîne hi-fi enregistrera les différentes versions de Rhapsody in Blue, de Gershwin, diffusées à la radio. Et, selon l'ensoleillement, les volets des chambres monteront ou descendront pour garantir une même température. D'un point de vue technologique, la puce - pas plus grosse que celle d'une carte de crédit - fonctionne sur des fréquences de 2,4 GHz (gigaherz) et peut relier jusqu'à huit appareils différents au sein d'un «picoréseau». Concrètement, dans ce petit espace improvisé, l'un d'eux prend le pouvoir et instaure avec ses congénères un rapport de maître à esclave. Comme un téléphone «wapisé» (relié à Internet) qui diffuserait dans une même pièce des e-mails ou des pages Web à sept ordinateurs portables. Aujourd'hui, dans le monde du sans-fil, la technologie par ondes radio n'a plus que l'infrarouge comme concurrent. «Peu à peu, nous nous sommes concentrés sur Bluetooth, reconnaît Jarvis Tou, directeur du centre Wireless d'Intel à San Diego Californie]. Parce qu'il nous paraît clairement plus avantageux.» Moins coûteux en termes de fabrication (autour de 5 dollars la puce), il se révèle aussi peu gourmand en électricité - le handicap principal des appareils nomades reste l'autonomie des batteries. La sécurité des transactions (chiffrées), son débit élevé et son large champ de fonctionnement (multidirectionnel et jusqu'à 10 mètres) constituent les autres atouts qui devraient lui permettre de s'imposer. Presque tous les pays du monde, où la bande de fréquence de 2,4 GHz est libre, se disent prêts à accueillir le standard Bluetooth, à l'exception notable de l'Espagne, du Japon et... de la France. Dans les deux premiers, la législation devrait rapidement évoluer pour que cette fréquence, essentiellement occupée par les transmissions aéronautiques, soit libérée. Chez nous, c'est l'armée qui l'utilise. Mais aucun accord ne semble envisagé pour l'usage civil. Une position figée qui risque de faire passer la France à côté d'une véritable révolution technologique. L'Express : [http://www.lexpress.fr/Express/Info/Sciences/Dossier/ssfil/dossier.asp?nom=mond...
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Une pression sur le bouton du blouson. Un col que l'on relève, une oreillette glissée dans l'oreille. Ni vu ni connu, la communication est établie. Le «blouson-mobile» - mobile, pour téléphone mobile - qui vient de sortir des labos de recherche de France Télécom, n'existe, pour l'heure, qu'à l'état de prototype. Inutile, donc, de courir les boutiques. Avec ce blouson, l'opérateur France Télécom veut évaluer un concept: le vêtement communicant, 100 % mains libres. Mardi, pour la première fois, le blouson a été mis entre les mains, ou plutôt, sur le dos, de cobayes. Tous n'ont pas aimé. Mais certains auraient flashé sur l'impression grisante de liberté. Objet de ces tests: imaginer des usages puis, plus tard, déposer des brevets. Aucune prouesse technologique, pourtant, dans la conception du blouson: juste de l'ingéniosité. Les composants du mobile sont disséminés dans les différentes parties du vêtement. Le petit micro est caché dans le col. Le clavier - minuscule - est littéralement brodé sur le revers du blouson. La batterie et l'antenne sont camouflées dans la doublure, au bas du dos. L'esthétique n'est pas la qualité majeure du nouveau produit. Le talent de la couturière n'est pas en cause, mais plutôt la technologie, en retard sur le concept. Ainsi, la broderie n'est-elle qu'un repère: des fils minuscules relient chaque motif à un vrai clavier, situé sous le rabat, encore un peu trop rigide, au goût des concepteurs. Roland Airiau, chef pilote du projet, espère aussi des progrès du côté de la commande vocale. «Je dois pouvoir commander à la voix toutes les fonctions. Ajouter un rendez-vous dans mon agenda ou enrichir mon annuaire téléphonique. Je dois être aussi capable de communiquer avec un interlocuteur, via mon blouson, avec autant de facilité que si je l'avais en face de moi.» Le clavier deviendrait alors superflu. Libération : http://www.liberation.com/quotidien/semaine/20000622jeuzf.html
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Avenir |
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Nanotechnologies et Robotique
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Les nanotubes sont des structures moléculaires cylindriques (souvent hélicoïdales) en graphite, observées pour la première fois au début des années 1990. Leur diamètre est de l'ordre du nanomètre et leur longueur varie d'un micromètre jusqu'à un millimètre. Ces structures allongées sont éventuellement fermées à leurs extrémités par des pentagones de carbone caractéristiques des fullerènes. Leurs propriétés électriques et mécaniques excitent l'imagination de toute une communauté de chercheurs, chimistes et physiciens de la matière condensée. Ils constituent notamment des modèles d'étude de la conduction électrique à une dimension, de supraconductivité et laissent entrevoir de nombreuses applications, notamment dans les domaines de la micro-électronique, des matériaux. La préparation des nanotubes passe généralement par la sublimation du graphite sous atmosphère de gaz rare (argon, hélium). La grande difficulté consiste à obtenir un assemblage moléculaire doté d'une structure et de propriétés intéressantes d'une part, et de plus de réussir la mise en oeuvre à l'échelle macroscopique, afin d'obtenir des matériaux à partir de ces édifices moléculaires. Pour désigner ces ensembles de nanotubes, on parle de fagots, de faisceaux. Récemment, des chercheurs du Groupe de dynamique des phases condensées (GDPC) à Montpellier ont mis au point une méthode de préparation de nanotubes, qui utilise un arc électrique établi entre des électrodes de graphite. A partir de ces nanotubes de carbone, les chercheurs du CRPP ont obtenu des fibres de diamètre micrométrique et de plusieurs centimètres de long, g. L'automatisation du procédé, en partenariat avec la société Nanoledge et le GDPC, devrait permettre à terme de fabriquer des bobines de fibres de nanotubes et ainsi de tester en grandeur réelle leurs propriétés, notamment mécaniques. Sciences en ligne : http://www.sciences-en-ligne.com/Frames_Actualites.asp
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L'armée de terre française va tester une nouvelle arme puissante, précise et rustique pour l'appui des fantassins en zone urbaine qui peut tirer, depuis un espace clos (véhicule blindé ou pièce fermée), une gamme de munitions allant des fumigènes aux charges de destruction. Cette nouvelle arme, dénommée le Samouraï, a été présentée au Salon international d'armements terrestres Eurosatory. De la taille d'un missile antichar, le Samouraï pèse 7 kg (le fusil d'assaut FAMAS pèse 4 kg) et possède un calibre de 76,2 mm, est portable et est tiré à l'épaule par un seul homme. Rechargeable, cette arme expédie au coup par coup une munition "cargo" d'un kilo (dont 600 grammes de charge utile) qui peut atteindre une fenêtre à 100 mètres, une porte à 200 mètres ou un carrefour à 300 mètres. Le Samouraï, mis au point après cinq ans d'études, est né d'un besoin exprimé par l'état-major de l'armée de terre, désireuse de s'équiper d'une arme d'appui en zone urbaine, où se déroulent de plus en plus les opérations d'établissement et/ou de maintien de la paix . Cette arme devait posséder aussi des effets "à létalité contrôlée" adaptés au combat urbain. De fait, le Samouraï remplace plusieurs matériels utilisés pour la maîtrise et le contrôle de la violence en zone urbaine : gaz lacrymogènes, fumigènes, grenades aveuglantes, grenades offensives et défensives, charges de démolition pour neutraliser des véhicules légers ou des locaux ou pour progresser dans un immeuble. Très puissante, cette arme, en matériaux composites et en aluminium, délivre sa munition avec une impulsion initiale équivalente au tir d'un obus de mortier ... de 60 mm à l'épaule. Le samouraï repose sur un concept révolutionnaire, le concept d'arme à recul limité, le recul étant freiné par un amortisseur, recul parfaitement supportable pour l'épaule. Au départ du canon, la munition ne fait pas plus de bruit qu'un bouchon de champagne et ne provoque pas de retour de flamme, ce qui permet d'utiliser le Samouraï dans un milieu clos, depuis un véhicule de l'avant blindé ou une pièce. AFP : http://fr.news.yahoo.com/000620/121/gupc.html
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Matière |
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Matière et Energie
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Décidément, les ambitions de la pile à combustible ne connaissent plus de limite. Après l'automobile, après l'industrie, la voilà qui veut pénétrer le téléphone mobile. Incroyable, la firme américaine Manhattan Scientific (www.mhtx.com/) travaille sur une micropile à combustible de la taille d'une... batterie au lithium ! Sous le même volume, dix fois plus d'énergie. Soit de quoi assurer cent heures de conversation ! Le véritable tour de force de cette affaire, c'est bien sûr la miniaturisation d'un générateur qu'on a déjà du mal à loger sous le capot d'une voiture. Cette micropile, développée par Robert Hockaday, chercheur au laboratoire national de Los Alamos, puis créateur de son entreprise, n'utilise pas l'hydrogène, mais le méthanol, pour produire les électrons nécessaires à la création du courant électrique. La réaction chimique est obtenue par un catalyseur mêlant du platine et du ruthénium et disposé sur un film plastique ultrafin. Elle produit également de l'eau dont une partie est incorporée au méthanol qui sert de carburant. Le plus important, c'est que l'architecture de cette micropile à combustible s'apparente à celle d'une puce électronique, d'où le très grand avantage de pouvoir la fabriquer au kilomètre, et à moindre coût. Hockaday a réalisé un premier prototype, ressemblant à une poche en plastique, qui a pu fonctionner vingt-quatre heures d'affilée grâce à quelques gouttes de carburant. Pourtant, le chercheur américain ne prévoit pas de commercialisation avant trois ou quatre ans. Dire qu'il lui aura fallu ramer durant des années avant de convaincre un investisseur de mettre 1 million de dollars dans l'affaire ! Mais celui-ci ne risque pas de le regretter : on estime que 1 milliard de Terriens posséderont un portable en 2002. Sans compter les ordinateurs, les baladeurs et les jeux électroniques de poche... Le Point : http://www.lepoint.fr/data/PNT1448/4804904P.html
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Espace |
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Espace et Cosmologie
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Le premier essai d'interception et de destruction en vol d'un missile par un laser à haute énergie a été effectué avec succès le 6 juin 2000. Le Tactical High Energy Laser/Advanced Concept Technology Demonstrator (THEL/ACTD) constitue la première arme à énergie dirigée conçue pour des missions opérationnelles. Elle a été développée par une équipe de contractants américains et israéliens menée par TRW, dans le cadre d'un contrat passé avec le Space and Missile Defense Command de l'armée de terre américaine (SMDC) et le ministère de la défense Israélien. L'essai a eu lieu sur la base de White Sands Missile Range au Nouveau Mexique. Un missile Katyusha, d'une longueur de 3 mètres et d'un diamètre de 13 centimètres, fut détecté par THEL/ACTD depuis une distance de plusieurs kilomètres, puis suivi, engagé et détruit en l'espace de quelques secondes. « Nous venons de changer la science fiction en réalité », s'enthousiasme John Costello, Général Commandant du SMDC. Les systèmes de défense conventionnels basés sur des systèmes de missiles ne sont pas assez rapides pour permettre de contrer des attaques de missiles de courte portée. Le cahier des charges du THEL/ACTD a été écrit en large partie par Israël, qui doit protéger ses populations civiles situées à proximité de sa frontière Nord d'attaques de missiles de guérillas terroristes. TRW poursuit des activités de recherche dans le domaine des lasers depuis les années 1960, et développe une grande variété de lasers chimiques à très haute énergie pour des applications de défense antimissiles terrestres, aéroportées ou spatiales. USA Espace : http://www.france-science.org/usa-espace
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La revue Science publiera le 30 juin prochain un article révélant la présence d'eau liquide sur Mars. La nouvelle a alimenté une telle vague de spéculation que la NASA a devancé au 22 juin la conférence de presse qui devait avoir lieu le 29. Ce que l'on sait de manière certaine pour l'instant, c'est que la sonde orbitale Mars Global Surveyor aurait repéré une source alimentant un plan d'eau dans la région de Valles Marineris. Valles Marineris est un canyon de 6 000 km de long et de plusieurs de profondeur, qui, selon les spécialistes aurait surtout été creusé par le vent. Il présente toutefois certaines traces d'érosion par l'eau, datant de l'époque lointaine où celle-ci coulait à flots sur Mars. Le plan d'eau, un lac dont les dimensions semblent se mesurer en kilomètres, se trouverait dans la partie centrale de cette région, en un endroit appelé le gouffre de Candor. En principe, il ne peut pas exister d'eau liquide sur Mars. La pression atmosphérique y est si basse que l'eau se sublime immédiatement et que la vapeur finit par se perdre dans l'espace. Un plan d'eau de cette importance doit donc être alimenté par une source de quelque ampleur. On croit que la partie centrale de Valles Marineris est si profonde que la nappe phréatique pourrait y affleurer. La pression atmosphérique un peu plus élevée dans cette dépression contribue peut-être à la présence d'eau liquide. Le phénomène semble saisonnier, car le plan d'eau n'apparaît pas sur toutes les photos de cette région. Ailleurs sur la planète rouge, deux autres cratères semblent aussi présenter des traces d'eau liquide. Ces étendues d'eau stagnante, sur lesquelles la NASA fera le point en conférence de presse demain, constituent sans doute l'endroit le plus propice à la vie sur cette planète. Il faut donc s'attendre à ce que la suite du programme d'exploration martienne y consacre beaucoup d'attention. Par ailleurs, l'accès à une source d'eau faciliterait grandement une éventuelle mission habitée sur Mars. L'électrolyse brise facilement l'eau en hydrogène et en oxygène, une source de carburant et d'air respirable pour les astronautes. Cybersciences : http://www.cybersciences.com/Cyber/3.0/N1895.asp NASA : http://mars.jpl.nasa.gov/mgs/index.html
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Vivant |
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Santé, Médecine et Sciences du Vivant
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Pratiquement 17 millions d'entre nous sont en surpoids. Et plus de 3,5 millions sont obèses ! Une enquête menée auprès de 30000 personnes représentatives de la population nationale a montré que l'obésité atteint entre 7 % et 8 % des Français. Ce constat est d'autant plus inquiétant que 36,7 % de la population est en surpoids, avec un indice de masse corporelle au-dessus de 25 kg/m 2. Le problème est sérieux, même si notre pays semble moins atteint que d'autres par la vague montante d'obésité. Une vague qui prend une telle ampleur que l'OMS n'hésite pas à évoquer, aujourd'hui, l'éventualité d'une " épidémie d'obésité " ! Aux Etats-Unis par exemple, sa prévalence est deux fois plus élevée qu'en France, en Grande-Bretagne ou en Suisse. En revanche, la constante augmentation de l'obésité infantile est un phénomène qui doit nous préoccuper. Même en France. Elle concerne aujourd'hui un enfant sur 10 et, dans les jours qui viennent, l'Institut national de la Santé et de la Recherche médicale (INSERM) doit rendre à la Direction générale de la Santé un rapport d'expertise collective sur les stratégies à mettre en place pour contrecarrer cette tendance. Car il y a dix ans, 3 % seulement des enfants étaient concernés. Soit trois fois moins qu'aujourd'hui ! Comment expliquer ces changements ? L'alimentation de nos chères têtes blondes a profondément évolué ! Le modèle américain s'impose. Il favorise l'abus des confiseries, trop riches en sucres. Mais aussi le recours aux fast-foods et aux repas tout préparés, qui augmentent de manière inconsidérée notre consommation de lipides. Or les graisses sont deux fois plus caloriques que les glucides et les protides. Nous absorbons 4 calories par gramme de glucides mais huit, pour chaque gramme de graisses... Healthandage.com : http://www.healthandage.com/newsletter/npf.htm
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Des chercheurs de l'Universit de Philadelphie ont testé un marqueur des plaques séniles qui présente apparemment les propriétés requises pour l'identification des dépôts de peptide chez les patients atteints de la maladie d'Alzheimer. A terme, cette sonde nommée BSB pourrait permettre la visualisation des plaques par SPECT (tomographie d'魩ssion monophotonique) ou TEP (tomographie par 魩ssion de positon). Un radio-traceur de ce type serait particulièrement utile pour l'évaluation in vivo de traitements destinés à limiter la formation des plaques séniles. L'examen de coupes cérébrales de patients atteints de la maladie d'Alzheimer a montré que le BSB se fixe spécfiquement sur les plaques séniles. Ces recherches montrent que le BSB pourrait servir au développement de sondes diagnostiques chez des patients atteints de la maladie d'Alzheimer. "A notre connaissance, c'est la première démonstration de la fixation spécifique in vivo d'un marqueur sur les plaques ", précisent les auteurs. Brève rédigée par @RT Flash BBC : http://news.bbc.co.uk/hi/english/health/newsid_797000/797715.stm
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Les familles dont les membres présentent des taux élevés de triglycérides dans le sang courent deux à trois fois plus de risques d'être victimes de décès par maladies cardiaques, même si leur taux de cholestérol est normal, révèle une étude à paraître mardi dans la revue Circulation. La mesure du taux de triglycérides pourrait ainsi permettre de détecter des années à l'avance les risques familiaux de décès par crise cardiaque. "Une des raisons d'être de cette étude était de faire la lumière sur les moyens de traiter et de prévenir un problème potentiellement mortel qui affectent de nombreuses familles", a souligné Melissa Austin, du département d'épidémiologie de l'Ecole de santé publique de l'Université de Washington, à Seattle. Les triglycérides sont des lipides de réserve dont le taux normal dans le sang est généralement compris entre 0,50 et 1,50 g par litre. L'augmentation de ce taux constitue un des facteurs favorisant l'athérosclérose. "Parce que les personnes dont les membres de la famille ont des taux de lipides élevés courent plus de risques, il est important de collecter des données sur les parents proches des patients diagnostiqués avec de l'hyperlipidémie (excès de graisse dans le sang) et des maladies cardiaques", a-t-elle ajouté. Cette étude, la première du genre, a été réalisée sur une période de 20 ans auprès de 101 familles victimes de maladies cardiaques et souffrant de taux élevés de triglycérides, à la suite apparemment de déficiences génétiques héréditaires. Les chercheurs ont ensuite analysé les causes de 685 décès survenus au sein de ces familles. AFP : http://158.50.204.19/ext/francais/lemonde/sci/000619221914.1fnkzx2w.html
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Un traitement contre une nouvelle forme résistante de la tuberculose pourrait être disponible dans cinq ans, selon des chercheurs américains. Une équipe de Seattle affirme avoir mis au point un nouveau médicament contre la tuberculose multi-résistante, dont l'efficacité à été prouvée en laboratoire. Des chercheurs américains menés par le Dr K. Stover (Pathogenesis Corporation, Seattle) ont en effet découvert que des substances nommés "nitroimidazopyrans" pourraient venir à bout des souches de Mycobacterium tuberculosis multirésistantes. La lutte contre la tuberculose est aujourd'hui une priorité de santé publique. Le Dr K. Stover (Pathogenesis Corporation, Seattle) et ses collaborateurs rappellent dans leur publication que la tuberculose cause 2 millions de décès chaque année. Selon l'Organisation Mondiale de la Santé, dans certains pays la tuberculose résiste à deux voire trois médicaments sur les cinq qui sont actuellement disponibles. Onze millions de personnes à travers le monde sont touchées à la fois par le VIH et le bacille de Koch. La situation est particulièrement alarmante en Russie, au Mozambique, en Inde, en Chine et en Iran, selon l'OMS. Brève rédigée par @RT Flash BBC : http://news.bbc.co.uk/hi/english/health/newsid_800000/800038.stm
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Une équipe de chercheurs britanniques espère parvenir à fabriquer des moustiques génétiquement modifiés capables de résister au parasite du paludisme, ce qui éviterait la contamination et le décès de plusieurs millions d'hommes chaque année. Les chercheurs ont réussi à introduire dans des oeufs de moustiques Anophèles - un des principaux vecteurs de la maladie - de l'ADN (le patrimoine génétique) modifié, qui est ensuite passé dans les chromosomes de ces moustiques. Pour le moment, ces "gènes sauteurs" ont permis de rendre les moustiques brillants lorsqu'ils sont exposés à des rayons ultra-violets mais les scientifiques estiment concevable, en employant la même tactique, d'immuniser les insectes contre le parasite. Dans le meilleur des cas, cela les empêcherait de transmettre l'agent pathogène et, en théorie permettrait d'enrayer définitivement l'épidémie. Cette maladie, longtemps classée premier "tueur" de la planète, frappe actuellement de 300 à 500 millions de personnes, et en tue chaque année entre 1,5 et 2,7 millions, en Afrique dans neuf cas sur dix. Brève rédigée par @RT Flash BBC : http://news.bbc.co.uk/hi/english/sci/tech/newsid_800000/800796.stm
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L'Organisation mondiale de la Santé a procédé à la première analyse des systèmes de santé effectuée dans le monde. Cinq indicateurs de performance sont utilisés pour mesurer les systèmes de santé des 191 Etats Membres. Les résultats sont publiés dans le Rapport sur la Santé dans le Monde 2000 - Pour un système de santé plus performant. La plupart des pays les plus mal classés sont en Afrique sub-saharienne où l'espérance de vie est faible. L'OMS place les Etats-Unis, « où le système de santé absorbe une part plus importante du produit intérieur brut que dans tout autre pays », à la 37ème place. Le Royaume Uni, qui consacre seulement six pour cent de son PIB aux services de santé, se place, lui, au 18ème rang. Plusieurs petits pays - Saint Marin, Andorre, Malte et Singapour se situent immédiatement derrière l'Italie, qui occupe la deuxième place. En Europe, les systèmes de santé des pays méditerranéens tels que la France, l'Italie et l'Espagne sont mieux classés que les autres pays du continent. La Norvège, au 11e rang, est le premier parmi les pays scandinaves. La Colombie, le Chili, le Costa Rica et Cuba sont les mieux classés des pays d'Amérique latine : aux 22e, 33e, 36e et 39e rangs, respectivement. Singapour est au 6e rang, seul pays d'Asie, hormis le Japon, à figurer parmi les 50 premiers pays. Dans le Pacifique, l'Australie est classée 32e et la Nouvelle-Zélande 41e. Enfin, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, de nombreux pays sont bien classés: Oman occupe la 8ème place mondiale, l'Arabie saoudite la 26ème, les Emirats arabes unis la 27ème et le Maroc la 29ème. Il est à noter que, selon l'OMS, les pays dont le système de santé répond le mieux aux attentes de la population sont les Etats-Unis d'Amérique, la Suisse, le Luxembourg, le Danemark, l'Allemagne, le Japon, le Canada, la Norvège et la Suède. En Amérique du Nord, le Canada est classé comme le pays qui a le mécanisme de financement du système de santé le plus juste. A l'inverse, les pays où le financement du système de santé est « le plus injuste » sont : la Sierra Leone, le Myanmar, le Brésil, la Chine, le Viet Nam, le Népal, la Fédération de Russie, le Pérou et le Cambodge. Pour le Directeur général de l'OMS, le Dr Gro Harlem Brundtland: « Le principal message qui émane de ce rapport est que la santé et le bien- être des populations dans le monde dépendent étroitement de la performance de leurs systèmes de santé. Or la performance fluctue sensiblement, même entre des pays qui ont des niveaux comparables de revenu et de dépenses de santé. Il est essentiel que les décideurs comprennent les raisons sous-jacentes à cela pour pouvoir améliorer la performance de leurs systèmes, et la santé des populations ». L'une des principales mesures recommandées aux pays dans le rapport est la couverture d'un pourcentage maximum de la population par l'assurance-maladie. L'OMS estime ainsi préférable, « dans la mesure du possible », le prépaiement des soins de santé, que ce soit sous la forme d'impôts ou de cotisations à un régime d'assurance ou à la sécurité sociale. Le système d'évaluation utilisé par l'OMS dans son rapport a reposé sur 5 indicateurs : niveau de santé général de la population; inégalités (ou disparités) de santé dans la population ; degré général de réactivité du système de santé (satisfaction des malades conjuguée au bon fonctionnement du système) ; distribution de la réactivité dans la population (satisfaction des personnes de niveaux économiques divers vis-à-vis des services fournis par le système de santé); et répartition de la charge du financement du système de santé au sein de la population (qui assume les coûts). Caducée : http://www.caducee.net/ OMS : http://www.who.int/whr/2000/fr/press_release.htm
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Des biologistes américains sont parvenus pour la première fois à corriger des gènes déficients chez la mouche drosophile, à l'aide d'une technique consistant à remplacer le gène mutant par un gène normal, selon une étude publiée dans la revue Science. "C'est quelque chose que nous cherchions à faire depuis 20 ans", s'est réjoui le Dr Kent Golic, de l'Université de l'Utah. Cette opération, réalisée depuis longtemps chez d'autres organismes (bactéries, souris), représente une avancée importante car la mouche drosophile possède des gènes similaires à ceux que l'on retrouve chez l'homme. Sur les 289 gènes humains connus susceptibles de causer une maladie lorsqu'ils sont déficients, 177 possèdent des équivalents chez la mouche drosophile, d'où l'intérêt évident des quelque 5.000 chercheurs qui travaillent sur cet insecte dans le monde. Cette avancée intervient quelques semaines après le décryptage du génome et l'identification par une équipe de chercheurs américains des 13.601 gènes de la mouche drosophile. La méthode mise au point par le Dr Golic et son collègue Yikang Ron leur a permis de modifier la couleur de générations de mouches drosophiles. Pour leur expérience, ils ont pris un échantillon de mouches "mutantes" affectées d'une déficience génétique qui leur donne une couleur jaune pâle, au lieu de leur couleur brune habituelle. Ils ont alors injecté dans l'organisme de la mouche une version élaborée en laboratoire du gène normal (couleur brune), dont les extrémités avaient été brisées. Au cours du processus de recombination qui intervient naturellement - les bouts d'ADN isolés sont automatiquement recousus au génome par l'organisme -, ce gène normal (couleur brune) est venu "bouter" hors de son emplacement le gène déficient (couleur jaune). "La machinerie cellulaire de la mouche a rapidement réagi, faisant en sorte que le gène cassé aux extrémités soit recousu au génome de la mouche drosophile, remplaçant ainsi l'ancien gène déficient avec la version correcte mise au point en laboratoire", ont expliqué les chercheurs. Ils ont ensuite pu vérifier que la génération suivante de mouches était bien de couleur brune. AFP : http://158.50.204.19/ext/francais/lemonde/sci/000615190631.iulm42ah.html Science : http://www.sciencenews.org/
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Des chercheurs américains sont parvenus à rendre des souris ''plus intelligentes'' en modifiant leurs gènes. L'équipe du professeur Aryeh Routtenberg, de la Northwestern University, a élevé des souris génétiquement modifiées qui produisaient en plus grande quantité une protéine, appelée Gap-43, qui stimule la croissance de fibres nerveuses dans le cerveau. Ces souris se montraient plus rapide que leurs consoeurs lors des tests dans les labyrinthes : elles apprenaient plus vite et retenaient plus longtemps que les autres. Cette expérience montre l'importance de ces fibres nerveuses du cerveau et leur rôle dans la compréhension et l'apprentissage. Selon les chercheurs, qui publient leurs résultats dans les Proceedings of the National Academy of Science, ces travaux permettent de mieux comprendre le fonctionnement de la mémoire, et pourraient à long terme contribuer à soigner des maladies neuro-dégénératives. Le Professeur Routtenberg souligne que ses recherches soulèvent des questions éthiques "fortes" et qu'il s'agit dans son esprit de permettre un jour la restauration des facultés intellectuelles pour des personnes diminuées par l'âge ou la maladie. "Il ne faut pas que les gens s'imaginent que mes recherches déboucheront sur une" pillule de l'intelligence" que chacun pourrait prendre à sa convenance, a-t-il souligné. Brève rédigée par @RT Flash BBC : http://news.bbc.co.uk/hi/english/sci/tech/newsid_797000/797471.stm
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Homme |
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Anthropologie et Sciences de l'Homme
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Depuis Gompertz, père de la loi de mortalité, et Buffon, qui a établi que chaque espèce est caractérisée par une durée de vie spécifique, les scientifiques étaient convaincus que l'être humain atteignait les limites de sa longévité autour de 100 ans. Le premier centenaire est apparu en 1800. Les recherches nous apprennent que jusqu'en 1945, ils apparaissent de manière sporadique. Mais à partir de l'après-guerre, la population des centenaires double tous les dix ans. En 1950, on comptait, en France, 200 centenaires; en 1960, 400. Ils sont 6 400 en 2000 et seront 26 000 en 2020. Si l'on remonte encore dans l'histoire, on découvre que la population d'octogénaires explose à partir du XIXe siècle, en observant les mêmes lois. Le cas de Jeanne Calment, qui a gardé jusqu'à ses 122 ans un niveau d'activité intellectuelle très correct, nous a incités à examiner le cas des «supercentenaires» et à reposer la question de la limite de la longévité humaine. Jean-Marie Robine, démographe à l'Inserm a commencé à recenser les supercentenaires. Il en a authentifié 200 dans le monde, dont 28 en France. Les 110 ans et plus apparaissent dans les années 60. D'abord de manière épisodique. A partir de 1980, on en compte 5. Et depuis, ils ne cessent d'augmenter. Il en vivait 15 en 1990 et 30 aujourd'hui. Mais au-delà du phénomène d'explosion, on observe une autre tendance, encore plus troublante. Paradoxalement, aux âges très élevés, l'augmentation du taux de mortalité ralentit. Et dans le même temps, la mortalité diminue d'année en année. Cette diminution de la mortalité était de l'ordre de 1 % il y a dix ans, elle est de l'ordre de 2 % aujourd'hui. En résumé, on sera, dans des proportions jamais imaginées, de plus en plus nombreux à être très très vieux. Cequi signifie que derrière les 150 000 centenaires et plus prévus par l'Insee en 2050 se cache une très grande imprécision. La France comptera en fait, en 2050, entre 45 000 et 750 000 centenaires. Et compte tenu des progrès que nous continuons de faire, on est probablement plus proche des 750 000. En fait, les recherches conduites parallèlement par les biologistes, les démographes et les gériatres montrent que les limites de la longévité ne se situent pas chez l'homme mais dans son environnement. En clair, c'est l'agressivité de l'environnement, l'air que nous respirons, la nourriture que nous ingérons, qui fait que nous vieillissons plus ou moins vite. Toutes les recherches tendent aujourd'hui à montrer que, contrairement à ce que l'on croyait, il n'y a pas chez l'homme d'horloge biologique qui s'enclenche pour décider qu'un individu est trop vieux et qu'il doit mourir. En tout cas, si de tels mécanismes existent, ils se déclenchent bien au-delà des 120 ans actuels. Ces perspectives sont forcément lourdes de conséquences sur les choix économiques et de société. Libération : http://www.liberation.com/quotidien/semaine/20000617sams.html article résumé par @RTFlash
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