RTFlash

RTFLASH Recherche & Technologie
NUMERO 333
Lettre gratuite hebdomadaire d’informations scientifiques et technologiques
Créée par René Trégouët rapporteur de la Recherche et Président/fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
Edition du 20 Avril 2005
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Egalement dans ce numéro
TIC
Les moteurs de recherche deviennent intelligents
Intel va dévoiler sa première puce à la norme mobile WiMax
Netgear combine Wi-Fi et CPL
L'Internet électrique bientôt en Europe ?
Skype maintenant accessible depuis un téléphone fixe ou mobile
GlobeTel dévoile son « Stratellite » pour réduire la fracture haut débit
Matière
L'ampoule électrique bientôt remplacée par les diodes ?
Des ordinateurs optiques à lumière ralentie
Un transistor expérimental atteint les 600 gigahertz
Les USA s'intéressent à l'énergie des vagues
Vivant
Maladie de Crohn : percée thérapeutique en vue
Hépatite C : un espoir pour des malades en échec de traitement
Accidents de la vie courante : un Français sur vingt touché chaque trimestre
Diabétiques de type 2 : l'exercice physique serait le facteur majeur de prévention
Bientôt un vaccin contre les gastro-entérites
Nouvelle cible pour lutter contre le cancer lié aux gènes BRCA-1 et 2
Cancer du col : la recherche d'un vaccin progresse
Alzheimer : un vaccin prometteur
Homme
Les réseaux Wi-Fi "maillés" bientôt testés par des collectivités françaises
Ouest-France lance un nouveau service en ligne : "en direct de ma commune"
Un système intelligent d'information touristique à Tokyo
Toyota propose une nouvelle génération de services embarqués
Le premier bureau de poste électronique privé
Dominique de Villepin veut sécuriser le cyberespace
Wanadoo lance la Livebox pour les très petites entreprises
Edito
Les moteurs de recherche intelligents vont révolutionner le Net



Le numéro un de la recherche en ligne Google se met à la recherche locale en ligne. Son service Google Local, en version bêta, est disponible depuis début avril 2005 sur la page Internet de Google, aux Etats-Unis et au Canada. Il couple la recherche locale d'une entreprise, d'un commerce ou d'un lieu public à sa technologie récemment lancée en version test Google Maps.

Concrètement, l'internaute saisit les coordonnées du lieu recherché (son nom et sa ville). Google Local lui propose les adresses correspondant à sa recherche et pour chaque réponse trouvée il dispose d'un plan d'accès. Sur celui-ci, l'internaute peut zoomer et considérer les alentours de l'adresse recherchée en quelques clics. Le plan affiche les noms des rues et quelques points d'intérêt se trouvant à proximité.

Google Local propose aussi de retrouver un itinéraire pour se rendre d'un site à un autre : l'option "Driving directions" livre en fait une simple liste des directions à prendre pour se rendre à bon port. Concrètement, vous cherchez une pizzeria à San Francisco ? Allez sur Google Maps, le service de localisation et de calcul d'itinéraire du moteur de recherche. Une carte des Etats-Unis s'affiche. Vous cliquez sur « Local search ». Un double champ de saisie apparaît. Le premier pour le service recherché, le second pour la ville. Une nouvelle carte apparaît, à l'échelle de la ville en question, ponctuée de repères correspondant à l'objet de votre recherche. Vous pouvez alors visualiser les pizzerias de San Francisco. Une liste à droite de la carte vous permet de resserrer encore la carte sur tel ou tel établissement.

Mais la grande innovation est ailleurs. Elle réside dans la possibilité, depuis lundi 4 avril 2005, de basculer de la simple carte à l'image satellite correspondante. Les repères permettant de localiser l'objet de votre recherche et la trajectoire d'un itinéraire restent affichés, mais cette fois sur la photo d'une région, d'une ville ou d'un quartier vu du ciel. Ce système permet en un clin d'oeil d'évaluer les distances d'un lieu à un autre et d'effectuer une recherche combinant les critères thématiques et géographiques.

Mais Google évolue également dans ses fonctions plus traditionnelles de moteur de recherche. Conscient des nouvelles attentes des internautes, Il ne se contente plus de fournir une longue liste de liens mais essaye autant que possible de répondre directement à leurs questions en indiquant sa source d'information. Cette fonction, baptisée Q&A (pour Question and Answer, soit question et réponse), est encore limitée mais son succès est tel qu'on voit bien qu'elle représente une tendance appelée à un développement fulgurant.

Les grands rivaux de Google ne s'y sont pas trompés, à commencer par Microsoft qui propose un service équivalent sur son récent moteur MSN Search. « La logique de notre moteur est plutôt de trouver les réponses que d'afficher des résultats », explique Sabrina Bucquoy, chef de produit MSN Search. La possibilité de poser la question en langage naturel s'inscrit, selon Microsoft, dans cette logique. « Une requête compliquée sur deux n'aboutit pas et le temps moyen d'une recherche atteint onze minutes. Il est donc impératif pour nous d'apparaître comme un outil de qualité et non comme un simple indexeur de pages Web. » D'ici à la fin du mois d'avril, les internautes français pourront eux aussi obtenir des réponses à leurs questions encyclopédiques, en les formulant à leur guise.

Yahoo! ne veut pas être en reste et répond lui aussi directement aux internautes à travers ses « raccourcis de recherche » . Disponibles en version française, ils concernent plusieurs sujets : météo, actualités, traduction, cotations boursières, conversion de devises, etc. En haut de la page de réponse, l'internaute obtient immédiatement la réponse à sa requête : les dernières actualités concernant le référendum sur la Constitution européenne ou le graphique du cours de l'action Renault. Mais Yahoo! va encore plus loin en s'associant avec l'encyclopédie libre Wikipedia. Cette dernière intègre déjà le moteur français de Yahoo! pour les requêtes concernant les pays. Ainsi, en écrivant « Chine » l'internaute obtient une fiche synthétique du pays extraite de Wikipédia (résumé rapide, population, capitale, superficie, langue officielle), en même temps que le lien renvoyant vers l'encyclopédie elle-même.

On voit bien les enjeux techno-industriels considérables qui se profilent derrière ce saut qualitatif que sont en train d'effectuer nos moteurs de recherche. Demain, nous pourrons poser à ces moteurs des questions complexes, intégrant plusieurs critères, et avoir la réponse directement et immédiatement. Il sera alors possible d'obtenir une réponse directe à une question du genre « Quelle est l'évolution du nombre de cancers du sein chez les femmes de plus de 60 ans en Ile-de-France entre 1970 et 2005 ? »

Mais cette réponse comportera bien sûr plusieurs niveaux de complétude et, si nous voulons un véritable dossier sur une question pointue, intégrant les éléments d'informations les plus récents, il nous faudra payer pour cette « valeur ajoutée informationnelle ».

Mais cette révolution dans les moteurs de recherche ne s'arrêtera pas là et concernera également les modes d'interrogations. Grâce aux extraordinaires progrès de la reconnaissance et de la commande vocale, il sera également possible d'interroger vocalement nos moteurs de recherche et d'obtenir une réponse orale, ce qui sera un mode de consultation bien plus intuitif et naturel, surtout pour les personnes âgées. En outre, Il sera alors possible de s'affranchir de l'ordinateur et d'utiliser un simple téléphone, ou son mobile, pour demander à son moteur favori « Combien y-a-t-il de chambres d'hôtes catégorie 2 épis libres ce soir dans un rayon de 30 Km autour du Lac d'Annecy ». Notre moteur nous répondra alors « Seules trois chambres correspondent à votre demande, je vous envoie le descriptif audio-vidéo de ces trois chambres, pour réserver l'une d'entre elles, dites à tout moment : appel. »

On imagine bien sûr la multitude de services personnalisés qui pourront être associés à de tels systèmes de recherche : audioguidage jusqu'à la chambre, audio signalement des curiosités et spectacles touristiques situées sur le trajet, information sur la météo locale, réservation et paiement à distance par mobile de la chambre, etc...

Face à de tels enjeux économiques et commerciaux, comment ne pas déplorer le fait que les trois principaux moteurs de recherche au niveau mondial, Google, Yahoo! et Microsoft, soient américains. L'Europe doit absolument se donner les moyens de développer ses propres moteurs de recherche intelligents car ceux-ci sont en train de devenir des moteurs essentiels de la compétitivité économique et de l'attractivité des territoires, notamment en matière touristique. La recherche européenne doit donc faire un effort exceptionnel au cours de ces prochaines années pour rester dans la course en matière de recherche intelligente et d'interfaces naturelles.

René Trégouët

Sénateur honoraire

Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat


TIC
Information et Communication
Les moteurs de recherche deviennent intelligents
Jeudi, 21/04/2005 - 00:00

Question : Quelle est la population de la Chine ? Réponse : 1 298 847 624 habitants (estimation en juillet 2004). Ce jeu de question-réponse, les internautes peuvent l'expérimenter depuis quelques jours en tapant leur requête (en anglais) sur Google.com. Le moteur ne se contente plus de leur fournir une longue liste de liens. Il répond directement à leur question en indiquant sa source d'information. Cette fonction, baptisée Q&A (pour Question and Answer,soit question et réponse), est encore limitée. Elle est uniquement disponible sur la version anglophone de Google et son champ de connaissance est encore restreint (géographie, célébrités, planètes, films...). Mais elle illustre une tendance : la volonté des moteurs de franchir un nouveau cap dans le service qu'ils fournissent aux internautes.

Google n'est pas le seul à pouvoir répondre ainsi du tac au tac aux internautes. Microsoft le propose déjà sur son récent moteur MSN Search, là encore dans la version anglaise uniquement. « La logique de notre moteur est plutôt de trouver les réponses que d'afficher des résultats », explique Sabrina Bucquoy, chef de produit MSN Search. La possibilité de poser la question en langage naturel s'inscrit, selon Microsoft, dans cette logique. « Une requête compliquée sur deux n'aboutit pas et le temps moyen d'une recherche atteint onze minutes. Il est donc impératif pour nous d'apparaître comme un outil de qualité et non comme un simple indexeur de pages Web. » D'ici à la fin du mois, les internautes français pourront eux aussi obtenir des réponses à leurs questions encyclopédiques, en les formulant à leur guise.

Depuis un moment déjà, Yahoo! répond lui aussi directement aux internautes à travers ses « raccourcis de recherche ». Disponibles en version française, ils concernent plusieurs sujets : météo, actualités, traduction, cotations boursières, conversion de devises, etc. En haut de la page de réponse, l'internaute obtient immédiatement la réponse à sa requête : les dernières actualités concernant le référendum sur la Constitution européenne ou le graphique du cours de l'action Renault. Mais Yahoo va encore plus loin en s'associant avec l'encyclopédie libre Wikipedia. Cette dernière intègre déjà le moteur français de Yahoo! pour les requêtes concernant les pays. Ainsi, en écrivant « Chine » l'internaute obtient une fiche synthétique du pays extraite de Wikipédia (résumé rapide, population, capitale, superficie, langue officielle), en même temps que le lien renvoyant vers l'encyclopédie elle-même.

OINet

Intel va dévoiler sa première puce à la norme mobile WiMax
Jeudi, 21/04/2005 - 00:00

Intel va présenter sa première puce WiMax, une technologie de communication sans fil, destinée à répondre à la demande des opérateurs télécoms en solutions de remplacement au câble et au DSL pour les connexions internet haut débit. Le numéro un mondial des semi-conducteurs, qui voit dans cette norme une nouvelle source potentielle de profit, espère qu'elle pourra devenir aussi populaire que le Wi-Fi, une autre technologie de connexion sans fil, mais à plus courte portée. Intel estime également qu'elle devrait doper les ventes d'ordinateurs sur les marchés émergents, où les accès internet haut débit sont impossibles ou trop chers. Le succès du WiMax n'est pas assuré, les opérateurs télécoms investissant pour l'instant en priorité dans les réseaux cellulaires haut débit et dans le Wi-Fi.

Cette puce, qui répondait auparavant au nom de code de Rosedale, coûte environ 45 dollars. Elle est conçue pour connecter à internet, dans une maison, les appareils réceptionnant les signaux venant d'une borne WiMax. Plusieurs grands équipementiers de réseaux, comme l'Allemand Siemens et le Chinois Huawei Technologies proposeront également des produits intégrant Rosedale, a déclaré Intel.

Des opérateurs, comme BT Group, testent actuellement la technologie WiMax. Plusieurs projets sont également annoncés en Inde, aux Philippines, au Japon, en Afrique du Sud et en Russie. Les équipements nécessaires au WiMax sont actuellement trop chers pour permettre une large adoption de la norme, mais Intel et les équipementiers travaillent pour faire passer les coûts, actuellement compris entre 300 et 500 dollars, en deçà des 200 dollars, a déclaré Scott Richardson, responsable de l'activité haut débit sans fil d'Intel. "Notre vision et notre stratégie visent à faire réellement baisser le prix à ce niveau", a assuré Richardson. A la différence d'un réseau Wi-Fi, le WiMax permet de couvrir une ville entière via des bornes relais. Intel et les autres promoteurs de la technologie WiMax travaillent à l'adoption d'une nouvelle norme WiMax conçue pour les appareils mobiles.

Intel assure que la commercialisation de puces WiMax en silicium va permettre aux professionnels mais aussi aux particuliers de s'équiper en modems d'accès sans fil au haut débit en dépensant moins. "Les premiers déploiements vont permettre de connecter à l'internet à haut débit des zones reculées qui ne sont actuellement pas desservies par les lignes DSL ou le câble, et de relier aussi sans fil des immeubles distant de plusieurs kilomètres", ajoute le communiqué. Selon le directeur de la division Broadband Wireless d'Intel, la norme WiMax va permettre de relier à l'internet un milliard supplémentaire d'usagers.

PCW

Netgear combine Wi-Fi et CPL
Jeudi, 21/04/2005 - 00:00

La technologie Wi-Fi est aujourd'hui largement utilisée. Un seul souci gêne parfois son exploitation : sa portée plus ou moins limitée, en fonction de la topographie des lieux et des obstacles perturbant la propagation des données. Pour apporter une solution à ce problème, le constructeur Netgear a eu l'idée ingénieuse de combiner la technologie Wi-Fi et celle des courants porteurs (CPL). Cette dernière consiste à exploiter les lignes électriques de son habitation pour véhiculer les données entre différents ordinateurs et leurs périphériques. Il devient ainsi possible d'étendre un réseau Wi-Fi à toutes les pièces d'une maison en passant par les prises électriques. Le kit Powerline WGXB102 intègre deux périphériques. Le premier, le XE102, se connecte à une prise de courant. Il assure la liaison entre le câblage électrique et le réseau local (par l'intermédiaire d"un routeur) ou un simple accès Internet. Le second, le WGX102, est un routeur sans fil. Il suffit de le brancher sur une prise électrique pour prolonger l'accès Internet sur une zone couverte en Wi-Fi. L'ensemble est vendu 221 ? TTC, avec une garantie de deux ans ainsi qu'une assistance téléphonique gratuite. Le kit offre les fonctions classiques de cryptage (dont le WEP en 64 ou 128 bits).

En combinant les fonctions des deux appareils, on peut étendre considérablement le rayon d'action d'un réseau Wi-Fi, sans déployer d'antennes supplémentaires. Le débit disponible atteint théoriquement 54 Mbit/s (standard 802.11g). En pratique, le transport des données sur le réseau électrique impose une limitation à 14 Mbit/s.

OINet

L'Internet électrique bientôt en Europe ?
Jeudi, 21/04/2005 - 00:00

Pour la Commission européenne, la libéralisation du marché de l'énergie doit permettre d'utiliser les lignes électriques pour favoriser un accès rapide et bon marché à l'Internet. Ceci permettrait de renforcer la concurrence en ouvrant le marché à de nouveaux fournisseurs de connexions à haut débit via le réseau électrique. De plus, cela permettrait, toujours selon la Commission européenne, de réduire la fracture numérique. Pour l'instant, la possibilité de se connecter à Internet sur le réseau électrique en Europe est encore l'apanage de quelques privilégiés urbains. Mais ce modèle économique pourrait permettre de proposer à des millions de personnes une connexion bon marché, concurrente directe aux lignes téléphoniques et au câble. Autre avantage non négligeable, l'infrastructure existe déjà, puisque l'Union européenne compte 200 millions de lignes électriques qui alimentent directement habitations, établissements scolaires et entreprises. Viviane Reding, commissaire européen chargée de la Société de l'information et des médias, explique cet axe stratégique selon des arguments avant tout économiques. "Fournir un accès Internet à haut débit et à un prix abordable est primordial pour préserver la compétitivité de nombreuses entreprises, grandes ou petites, dans l'UE. Je veux avoir la certitude que les fournisseurs puissent exploiter toutes les possibilités technologiques et que nous unissions nos forces en Europe pour promouvoir le déploiement des communications à large bande". Il faut également rajouter que pour les nouveaux états membres, au vu de l'absence de réseaux de communication haut débit, l'utilisation des lignes électriques reste un des meilleurs moyens de développement de l'Internet. Reste que le flou actuel concernant les règles de libéralisation de l'électricité à l'échelle européenne gênent les dispositions qui pourraient être prises en faveur d'un développement d'un réseau de communication par le réseau électrique. "L'incertitude qui entoure les règles régissant ce marché a très souvent constitué un obstacle." affirme la commission.

Le Lézard

Skype maintenant accessible depuis un téléphone fixe ou mobile
Jeudi, 21/04/2005 - 00:00

On ne présente plus Skype, système de téléphonie via internet permettant des coûts de communications incomparables mais la société luxembourgeoise a décidé d'aller encore plus loin. En effet, après avoir lancé il y a quelques mois SkypeOut, grâce auquel les utilisateurs de Skype peuvent déjà appeler les téléphones fixes et mobiles en achetant à l'avance un crédit de communication, la société Skype lance aujourd'hui SkypeIn, un nouveau service disponible en France, aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, en Suède, en Norvège, en Finlande, au Danemark et à Hong-Kong, permettant de disposer de trois numéros dans ces différents pays et être ainsi appelés à partir d'un téléphone fixe ou mobile pour le prix d'une communication locale. "N'importe qui pourra appeler un utilisateur de SkypeIn, même s'il est en voyage, ce qui évite le surcoût de l'itinérance sur téléphone portable", a déclaré Niklas Zennström, directeur général et cofondateur de Skype Technologies. Ce service est proposé pour 10 euros pour trois mois ou 30 euros pour un an.

Multimedia

GlobeTel dévoile son « Stratellite » pour réduire la fracture haut débit
Jeudi, 21/04/2005 - 00:00

Le Stratellite est un dirigeable évoluant à haute altitude (stratosphère) qui fournira une plate-forme stationnaire pour transmettre divers services de communication sans fil, actuellement transmis à partir de tours hertziennes et de satellites. Actionné par des moteurs électriques alimentés par des panneaux solaires, chaque Stratellite atteindra son altitude en utilisant une technologie propriétaire de levage par gaz. Une fois placé en sécurité au-dessus du jet-stream à 20 km d'altitude, les Stratellites resteront en position, stabilisés à l'aide du GPS et fourniront ainsi des plates-formes idéales de transmission par radio. Les Stratellites sont des dirigeables sans pilote et seront surveillés à partir de centres d'opération au sol. Un Stratellite aura une capacité de charge utile de plusieurs tonnes et une ligne de vue directe sur approximativement 600.000 km², surface pouvant donc largement couvrir toute la France. Le Stratellite est dans son concept semblable à un satellite mais positionné à une hauteur bien inférieure. Les satellites offrent des facilités de diffusion mais sont peu adaptés à la communication haut débit bidirectionnelle en raison de leur altitude élevée. Le Stratellite permettra aux abonnés de communiquer confortablement en duplex à l'aide de dispositifs sans fil très accessibles. Une fois le réseau large bande sans fil établi au plan national, Sanswire pourra fournir la voix, la vidéo et l'accès Internet large bande à l'ensemble du pays. En plus du réseau large bande sans fil à couverture nationale de Sanswire, les utilisations proposées incluent le téléphone mobile cellulaire, 3G/4G, MMDS, la téléphonie sans fil fixe, la HDTV etc... Les essais en vol sont prévus pour cet été.

GlobeTel

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Matière
Matière et Energie
L'ampoule électrique bientôt remplacée par les diodes ?
Jeudi, 21/04/2005 - 00:00

Si un voyageur du temps vivant il y a un siècle s'adonnait à visiter une maison moderne, une bonne part de la technologie aperçue lui serait parfaitement étrangère. La télévision, le téléphone sans fil et l'ordinateur le laisserait probablement pantois. Mais à la vue d'une ampoule, il se dirait peut-être, «Ah! Voici une chose que je reconnais. J'en ai même quelques-unes chez moi également.» Si ce visiteur revenait 15 ans plus tard, le fruit de l'inspiration «brillante» de Thomas Edison se serait peut-être évanoui. Son hériter probable : les diodes électroluminescentes, ou LED, en anglais.

Avant 1993, les lampes à diodes électroluminescentes demeuraient utopiques. Il était en effet impensable de se servir de ces dernières comme sources d'éclairage parce qu'elles ne pouvaient produire de lumière blanche - rouge, verte et jaune, seulement. Nichia Chemical, du Japon, a franchi cet obstacle technologique de taille, en mettant au point des diodes émettant une lumière bleue qui, combinée au rouge et au vert, donne une lumière blanche ; tout un champ de possibilités s'ouvrait ainsi dans le domaine. Depuis ce temps, les diodes électroluminescentes ont rapidement évolué et sont couramment adaptées à une variété d'utilisations, notamment l'illumination de piscines et les lampes de lecture, tel que démontré au salon commercial des luminaires Lightfair à New York.

L'industrie a été rapide à réagir à cette évolution et à l'exploiter. Les diodes électroluminescentes se basent sur la technologie des semi-conducteurs, comme les processeurs des ordinateurs. Leur luminosité, leur brillance, leur efficacité énergétique et leur longévité ne cessent ainsi de s'accroître à un rythme qui n'est pas sans rappeler la moisson annuelle de nouveaux processeurs, qui présente chaque année des processeurs plus rapides et moins dispendieux que leurs prédécesseurs.

Pas plus tard que cette semaine, des chercheurs du Lighting Research Center du Polytechnic Rensselaer Institute à Troy, New York, ont affirmé avoir réussi à augmenter la luminosité émise par watt de diode électroluminescente blanche à près de six fois celle d'une ampoule incandescente, dépassant même en efficacité une ampoule fluorescente compacte. La génération courante de diodes électroluminescentes blanches produites en série n'est pas aussi efficace. Elles sont deux fois plus efficaces qu'une ampoule du même wattage, mais l'économie d'énergie n'est pas suffisante pour compenser le défaut majeur que représente l'écart de prix, qui favorise toujours largement les ampoules incandescentes traditionnelles. Le Department of Energy américain estime que l'éclairage aux diodes pourraient réduire la consommation nationale d'énergie de 29 % d'ici 2025. L'économie totale d'ici là pour les factures d'électricité des ménages américains se chiffrerait à 125G$ US.

Canoe

Des ordinateurs optiques à lumière ralentie
Jeudi, 21/04/2005 - 00:00

Des scientifiques de l'Université de Harvard ont montré comment des atomes ultra-froids peuvent être employés pour congeler et contrôler la lumière afin de former le coeur ou l'unité centrale d'un ordinateur optique. Les ordinateurs optiques transporteraient l'information dix fois plus rapidement que les dispositifs électroniques traditionnels, pulvérisant ainsi la limite de vitesse intrinsèque de la technologie au silicium.

Cette nouvelle étude pourrait être une découverte importante dans la recherche pour créer des ordinateurs extrêmement véloces qui utiliseraient la lumière au lieu des électrons pour traiter l'information. Le Professeur Lene Hau est l'une des plus grandes autorités dans le domaine de la "lumière lente". Son groupe de recherche est devenu célèbre pour avoir réussi à ralentir la lumière, qui voyage normalement à 300 000 km par seconde à une vitesse inférieure à celle d'une bicyclette. En utilisant le même appareil, qui contient un nuage d'atomes ultra-froids de sodium, ils sont même parvenus à figer complètement la lumière. Le Professeur Hau indique que cela pourrait avoir des applications pour les mémoires de stockage des futures générations d'ordinateurs optiques.

Les plus récentes recherches du professeur Hau abordent de front la question des ordinateurs optiques. Elle a calculé que des atomes ultra-froids connus sous le nom de Condensat de Bose-Einstein (CBE) (1)peuvent être utilisés pour exécuter un "traitement logique contrôlé" à l'aide de la lumière. Dans la matière ordinaire, l'amplitude et la phase d'une pulsation lumineuse seraient dégradées, et toute information serait perdue. Les travaux de Hau sur la lumière lente, cependant, ont prouvé expérimentalement que ces attributs peuvent être préservés dans un CBE. Un tel dispositif pourrait un jour devenir l'unité centrale de traitement d'un ordinateur optique.

TS

Un transistor expérimental atteint les 600 gigahertz
Jeudi, 21/04/2005 - 00:00

Un nouveau type de transistor, créé par des scientifiques de l'Université de l'Illinois à Urbana-Champaign, a permis de franchir la fréquence de 600 gigahertz (GHz). Il est maintenant envisageable de concevoir un transistor atteignant la barre du térahertz, ce qui permettra une avancée majeure dans le domaine des applications gourmandes en vitesse de calcul. Ce nouveau transistor - élaboré avec du phosphure d'indium et de l'arséniure de gallium d'indium - est conçu avec un collecteur, une base et un émetteur dont la composition a été déterminée afin de réduire le temps de passage des électrons et améliorer la densité du courant. Avec ce transistor, les chercheurs ont pu atteindre la fréquence record de 604 gigahertz. La fréquence de 509 gigahertz avait déjà été atteinte fin 2003 en utilisant le même procédé.La conception d'un transistor atteignant le térahertz n'était pas possible en utilisant la structure traditionnelle. Selon Milton Feng, enseignant chercheur de l'Université de l'Illinois, "pour atteindre une telle vitesse dans une structure classique, la densité de courant serait si importante qu'elle ferait fondre les composants. Avec notre structure, nous pouvons opérer à des fréquences bien plus élevées tout en utilisant une densité de courant inférieure. Avec cette nouvelle structure matérielle, un transistor térahertz est réalisable". Des transistors plus rapides permettront la réalisation d'ordinateurs plus rapides, de systèmes de communications sans fil plus flexibles et plus sécurisés, et des systèmes électroniques militaires plus efficaces.

Physorg.com

Les USA s'intéressent à l'énergie des vagues
Jeudi, 21/04/2005 - 00:00

Un travail conduit par l'Electric Power Research Institute (EPRI) avec la collaboration, entre autres, du National Renewable Energy Laboratory (NREL) du Department of Energy (DOE), suggère que la production d'électricité à partir des vagues et des courants marins aux Etats-Unis pourrait être économiquement rentable dans un futur proche, de l'ordre de quatre ans, à condition que les investissements suivent. Le principe consiste à utiliser les mouvements des vagues pour mettre sous pression un fluide permettant ensuite de produire de l'électricité qui est acheminée par le biais d'un câble sous-marin. Selon l'organisme, le potentiel des côtes américaines serait de 2100 Terrawatt/heure par an, soit presque autant que l'électricité produite à partir du charbon ou dix fois l'énergie totale générée par les centrales hydroélectriques du pays.

L'EPRI a obtenu ses estimations de capacité disponibles en tenant compte d'hypothèses de rendement des dispositifs de captation. A l'heure actuelle aux Etats-Unis, deux entreprises ont développé des prototypes de convertisseur d'énergie : Ocean Power Technologies (New Jersey), qui déploie à Hawaï son système PowerBuoy d'un mégawatt pour l'U.S. Navy (mise en service prévue en 2006), et le groupe AquaEnergy, dans l'attente de permis fédéraux pour un test de son AquaBuoy au large de l'Etat de Washington. Toutefois, certains s'inquiètent du manque de volonté apparent de l'Administration Bush pour développer cette solution technologique et craignent que les Etats-Unis ne prennent du retard. Et de fait, le premier essai de raccordement à un réseau électrique a été effectué en août 2004 de l'autre côté de l'Atlantique, à Orkney, en Ecosse, à l'aide du convertisseur Pelamis de la société Ocean Power Delivery.

WSJ

^ Haut
Vivant
Santé, Médecine et Sciences du Vivant
Maladie de Crohn : percée thérapeutique en vue
Jeudi, 21/04/2005 - 00:00

Une dizaine de nouvelles molécules, sélectionnées grâce à la compréhension du mode d'action de médicaments prescrits à des patients atteints d'infections inflammatoires chroniques de l'intestin, comme la maladie de Crohn, pourraient aboutir à des traitements plus efficaces pour ces malades, selon une étude.

En élucidant le mécanisme d'action de traitements anti-inflammatoires spécifiques, tels les 5-aminosalicylés (5-ASA), l'équipe de Pierre Desreumaux (Institut national de la santé et de la recherche médicale/Inserm, Lille) est parvenue à sélectionner ces molécules qui devraient rapidement aboutir à des traitements plus ciblés et donc plus efficaces.

Ces travaux, publiés par le Journal of Experimental Medicine, ouvrent en effet des perspectives proches pour le développement de médicaments salicylés (dont le plus connu est l'aspirine) de deuxième génération, à activité renforcée. "Une dizaine de nouvelles molécules seront disponibles d'ici la fin de l'année 2005 pour des essais cliniques", indique Pierre Desreumaux. Comme elles sont "issues de traitements déjà existants, on peut espérer un délai de mise sur le marché d'environ cinq ans", estime-t-il.

En France, quelque 200.000 personnes sont atteintes de maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI), dont 120.000 cas de maladie de Crohn et 80.000 de rectocolite hémorragique (RCH). Ces deux maladies sont des pathologies invalidantes qui durent toute la vie, faute de traitement assurant la guérison, et qui touchent essentiellement des sujets jeunes. Elles sont caractérisées par des douleurs abdominales, de la diarrhée, un amaigrissement, une altération de l'état général et peuvent se compliquer d'abcès, de fistule, voire d'occlusion.

Les médicaments dits 5-ASA, prescrits chez 85 % des patients atteints de MICI en raison de leur bonne tolérance et de leur peu d'effets secondaires, représentent un marché annuel de plus de 500 millions d'euros. Leur action anti-inflammatoire ayant été découverte par hasard, leur mécanisme d'action restait inconnu à ce jour. Les travaux menés par l'Inserm en collaboration avec la société pharmaceutique italienne Giuliani ont permis d'isoler un récepteur, le PPARy, à partir de cellules intestinales, puis de mettre en lumière le mécanisme permettant au médicament d'exercer son action anti-inflammatoire.

Résultat, après administration orale, le médicament 5-ASA se lie au récepteur provoquant le passage de ce dernier vers le noyau de la cellule. Une fois dans le noyau, le récepteur PPARy devient capable de recruter des "co-activateurs", des facteurs nécessaires à son activité. Il peut alors se lier à l'ADN de la cellule et activer des gènes anti-inflammatoires. C'est cette meilleure connaissance de l'interaction entre le 5-ASA et le récepteur PPARy qui a d'ores et déjà abouti au développement d'une dizaine de nouvelles molécules dérivées du 5-ASA. Leurs fonctions anti-inflammatoires seront testées in vitro sur des cellules intestinales humaines et in vivo sur des souris.

JEM

Hépatite C : un espoir pour des malades en échec de traitement
Jeudi, 21/04/2005 - 00:00

Vingt-et-un pour cent des malades de l'hépatite C en échec de traitement peuvent être considérés comme guéris grâce à une bi-thérapie adaptée, selon les résultats intermédiaires d'une étude internationale devant porter au final sur 2.000 patients, rendue publique dimanche. "Parmi les patients étiquetés peut-être un peu vite « rechuteurs » ou « non répondeurs » à un traitement, un sur cinq peut être considéré comme guéri grâce à une bi-thérapie adaptée, associant deux médicaments, interféron pegylé et ribavirine", a expliqué le professeur Thierry Poynard (hôpital Pitié-Salpétrière Paris), coordinateur de l'étude.

Il présentait les résultats "à mi-gué" de l'étude Epic portant sur un millier de patients au 40e congrès de l'Association européenne pour l'étude du foie (EASL) qui s'est réuni dans la capitale française du 14 au 17 avril. Quelque 140 centres dans le monde participent à l'étude. Sur les 978 premiers patients enrôlés dans l'étude, après la bi-thérapie à doses renforcées, 21 % avaient une quantité de virus ("charge") indétectable dans le sang, six mois après la fin du traitement de 48 semaines.

Une réduction par mille de la charge virale sanguine obtenue après 12 semaines de traitement constitue un élément prédictif de ses chances de succès. Les doses utilisées étaient de 1.5 mcg/kg/semaine pour l'interféron et de 800-1.400 mg/jour pour la ribavirine. Les résultats sont meilleurs chez les patients porteurs du génotype (variété) du virus 2 ou 3 que chez les porteurs du génotype 1, responsable de la forme la plus difficile à traiter de l'hépatite C (56 % contre 14%), ainsi que parmi les patients qui avaient rechuté, comparés à ceux, dits non répondeurs, dont l'organisme n'avait pas réagi aux traitements précédents (41 % contre 14 %).

Quinze ans après la découverte du virus (VHC) contre lequel il n'existe pas de vaccin, l'hépatite C reste un problème important de santé publique. Selon le Pr Poynard, "70 à 80 % des personnes qui ont des tests anticorps anti-VHC positifs sont porteurs du virus". Les autres ont réussi à s'en débarasser. 180 millions d'individus constitueraient le réservoir mondial du virus, relève-t-il.

Pour l'Académie française de médecine, la bi-thérapie permet habituellement une éradication du virus dans près de 85 % des cas chez les patients infectés par les génotypes 2 et 3 et jusque 50 % chez les patients porteurs du virus 1. L'étude Epic s'adresse à ceux pour qui le traitement a échoué. La toxicomanie est le principal mode de contamination, en raison du partage des seringues et du matériel (récipients, coton, filtres), dans les pays développés qui évitent les transmissions par transfusion en contrôlant le sang.

AFP

Accidents de la vie courante : un Français sur vingt touché chaque trimestre
Jeudi, 21/04/2005 - 00:00

Cinq personnes sur cent sont victimes chaque trimestre d'un ou plusieurs accidents de la vie courante, qui nécessitent un recours à des soins médicaux dans 80 % des cas, selon une étude de l'Assurance maladie publiée le 14 avril. Les accidents survenus à domicile (pour 48 % d'entre eux), à l'école (8 %), lors d'activités de loisirs (17 %) ou sportives (19 %) en 2002, ont nécessité une hospitalisation dans un cas sur dix, selon cette analyse effectuée par la Caisse nationale d'assurance maladie qui ne chiffre pas les décès survenus.

Les accidents de la vie courante font 18.000 morts par an, un nombre presque inchangé depuis des années, selon des études antérieures publiées par l'Institut français de veille sanitaire (InVS). Les adolescents (7 % d'entre eux chaque trimestre) sont les plus fréquemment touchés par des accidents de la vie courante, principalement de sport, de loisirs ou scolaire ainsi que les jeunes adultes, de sexe masculin (près de 10 % des 20-29 ans). A 80 ans et plus, les femmes sont les plus touchées (10,2 accidents pour cent femmes, particulièrement lors de déplacements au domicile ou à l'extérieur). Les accidents domestiques se caractérisent par des plaies (23 %) et une plus forte proportion de brûlures (9 %) que pour les autres accidents. L'accident scolaire se solde souvent par une entorse (36 %), une plaie (21 %) ou un traumatisme (22 %). Les entorses (20 %) et les lésions des articulations ou des vertèbres (21 %) sont caractéristiques des accidents de sport. Les fractures se rencontrent plus fréquemment (19 % à 20 %) lors des accidents de loisirs ou à un autre moment de la vie privée.

AFP




Diabétiques de type 2 : l'exercice physique serait le facteur majeur de prévention
Jeudi, 21/04/2005 - 00:00

"L'activité physique est bénéfique pour tout le monde : patients avec ou sans obésité, avec ou sans hypertension, avec ou sans hypercholestérolémie, fumeurs ou non fumeurs", précise le Dr Gang Hu, National Public Health Institute d'Helsinki en Finlande, l'un des auteurs de l'étude. D'après le suivi de 3.700 hommes et femmes âgés de 25 à 74 ans, diabétiques de type 2, les personnes rapportant un niveau modéré à élevé d'activité physique sont moins susceptibles de décéder de maladie cardiovasculaire ou d'autres causes que des adultes moins actifs. Il s'agit de personnes qui ont un métier qui leur procure de l'exercice physique, comme marcher, rester debout ou porter ; ceux qui quotidiennement marchent ou font de la bicyclette, et ceux qui font, pendant leur temps de loisir, au moins 3h à 4h de jardinage, course à pied, natation,...

"L'activité physique pourrait être plus importante sur le risque de mortalité que la plupart des facteurs de risque cardio-vasculaire traditionnels", commentent les auteurs. C'est pourquoi "l'activité physique devrait être considérée comme partie intégrante du traitement, que les patients diabétiques de type 2 présentent ou non d'autres facteurs de risque cardio-vasculaires". Les bénéfices de l'exercice physique pourraient s'expliquer en partie par le fait qu'il diminuerait la pression artérielle, augmenterait le taux de "bon" cholestérol et, chez les diabétiques, améliorerait la sensibilité à l'insuline et le contrôle de la glycémie.

De plus, d'après une étude américaine réalisée auprès de femmes diabétiques de type 2 ménopausées, l'exercice régulier réduirait non seulement le tour de taille mais également la quantité de graisse entourant les organes de l'abdomen - la graisse dite "viscérale" connue pour être associée à la résistance à l'insuline. L'exercice régulier serait à ce titre plus efficace qu'un régime. L'équipe du Dr Jill A. Kanaley de la Syracuse University à New York a ainsi montré que la quantité de graisse viscérale ne diminue significativement que chez les femmes participant à un programme régulier de marche à pied et non chez les femmes suivant un régime. Et ce, alors que la perte de poids moyenne est comparable (4,5kg en 3 mois) et que le tour de taille diminue chez toutes ces femmes d'environ 4 cm. Il apparaît en effet que, chez les femmes ayant suivi un régime seul, c'est la quantité de graisse abdominale sous-cutanée et non viscérale qui diminue alors que chez celles soumises au programme d'exercice physique, tous les types de graisses (totale, sous-cutanée, viscérale) diminuent, même lorsque la perte de poids n'est pas significative.

JCEM

Bientôt un vaccin contre les gastro-entérites
Jeudi, 21/04/2005 - 00:00

L'Américain Merck and C° vient de déposer auprès de la Food and Drug Administration (FDA), un dossier d'enregistrement pour un vaccin contre les gastro-entérites à rotavirus. Des infections qui tuent 500 000 enfants de moins de 5 ans chaque année. L'agence américaine dispose d'un délai de 60 jours pour statuer. Par la voix de Sanofi Pasteur MSD, les inventeurs annoncent qu'ils prévoient de déposer également un dossier en Europe, au Canada, en Australie, au Mexique et dans d'autres pays -Asie et Amérique latine notamment- au cours de l'année 2005. ROTATEQ, c'est le nom du nouveau vaccin oral, renferme cinq sérotypes viraux correspondant à la majorité des infections à rotavirus dans le monde. Sa commercialisation serait assurément un progrès. Dans la lutte contre les diarrhées infantiles bien sûr, même si la vraie solution dans ce domaine ne pourra venir que d'une véritable politique d'assainissement. Mais aussi dans la lutte contre les flambées de gastro-entérites virales dans les pays développés. Aux Etats-Unis par exemple, elles entraînent chaque année plus de 500 000 consultations médicales et 50 000 hospitalisations.

Merck

Nouvelle cible pour lutter contre le cancer lié aux gènes BRCA-1 et 2
Jeudi, 21/04/2005 - 00:00

Depuis dix ans les cancérologues ont montré que des mutations sur les gènes BRCA-1 et BRCA-2 augmentent le risque d'être atteint au cours de sa vie d'un cancer du sein ou des ovaires. Quand ces gènes ne fonctionnent pas, la cellule ne répare pas les lésions de la molécule d'ADN, entraînant peu à peu la multiplication de cellules défectueuses puis leur développement anarchique dans l'organisme, première phase d'un cancer. Dans des travaux présentés aujourd'hui dans la revue Nature des chercheurs de l'Institut de Recherche sur le cancer de Londres proposent une nouvelle stratégie de lutte contre ces cellules défectueuses.

L'idée d'Hannah Farmer et de son équipe est de conduire la cellule défectueuse à se suicider avant sa multiplication, processus appelé apoptose. Aujourd'hui, la plupart des traitements comme la chimiothérapie visent à empêcher la division anarchique des cellules. Pour conduire la cellule au suicide, les scientifiques utiliseraient un inhibiteur, une molécule qui empêche une enzyme appelée PARP de se fixer sur la molécule d'ADN où se trouve la lésion. Pour la cellule c'est un signal fort qui déclenche l'apoptose. Ceci est d'autant plus pertinent que l'inhibiteur de PARP est particulièrement efficace sur les cellules ou le gène BRCA-2 est muté.

NO

Cancer du col : la recherche d'un vaccin progresse
Jeudi, 21/04/2005 - 00:00

Selon un travail publié dans le Lancet, un candidat vaccin contre les infections à papillomavirus à l'origine de cancers du col de l'utérus a prouvé son efficacité. Les résultats d'une étude dite de phase II sont en effet encourageants. Le Pr Luisa Villa, de l'Institute for Cancer Research aux Etats-Unis, a suivi pendant deux ans et demi 552 femmes américaines, européennes et brésiliennes de 16 à 23 ans. Elles ont été réparties au hasard en un groupe qui recevait le vaccin actif et un autre, qui n'a eu qu'un placebo.

La vaccination a permis de réduire de 90 % l'incidence des infections provoquées par le papillomavirus humain, ou virus HPV. Un résultat extrêmement prometteur. Il existe plus d'une centaine de types de papillomavirus humains, dont une trentaine peuvent être transmis par voie sexuelle. Certains comme les types 6 et 11, provoquent des condylomes acuminés, des verrues génitales. D'autres, au nombre de plus d'une vingtaine et notamment les types 16, 18, 31 et 33, sont associés au cancer du col de l'utérus. Un cancer qui tue chaque année 1.000 Françaises. Et dans le même temps, 3.000 femmes développent des lésions cancéreuses au niveau du col de l'utérus. Voilà pourquoi aujourd'hui la voie du vaccin résonne comme un réel espoir. Pas encore une réalité. D'ici là, des essais cliniques de phase III en cours chez 25.000 sujets à travers le monde, rendront leur verdict à la fin de l'année.

The Lancet

Alzheimer : un vaccin prometteur
Jeudi, 21/04/2005 - 00:00

La première tentative de traitement curatif de la maladie d'Alzheimer par un vaccin, interrompue prématurément en 2002, s'avère finalement prometteuse. Trois ans plus tard, le bilan de santé des patients vaccinés en Europe et aux États-Unis publié en avant-première sur le site de la revue Neurology montre une amélioration statistique de leurs fonctions cognitives.

Pour la première fois les marqueurs biologiques caractéristiques de la maladie (qui touche 800.000 personnes en France) ont reculé chez l'homme : les cinq patients décédés à ce jour avaient une réduction des dépôts amyloïdes dans leur cerveau et les chercheurs ont observé une diminution de la protéine tau, dont les dépôts dans le cerveau marquent la progression de la maladie, dans le liquide céphalorachidien des malades vaccinés. Devant ces résultats, l'ensemble des patients vaccinés a été rappelé pour effectuer de nouveaux tests neuropsychologiques, actuellement en cours.

Le même vaccin, chez la souris, permet de prévenir l'apparition de la maladie. Les nouveaux résultats confirment le rôle néfaste joué par l'accumulation du peptide A bêta chez l'homme. Dans les années 1990, les soupçons s'étaient resserrés sur la responsabilité de ce peptide dans le déclenchement de la maladie. Sa production anormale était à l'origine des dépôts amyloïdes qu'Aloïs Alzheimer avait notés chez les malades au début du siècle dernier.

En 2000, deux équipes américaine et canadienne montrent avec d'autres modèles de souris transgéniques mimant la maladie que la vaccination de Schenk supprime l'apparition des troubles cognitifs associés. Pour passer à l'homme, la société Elan entame alors une collaboration avec le laboratoire pharmaceutique américain Wyeth. Un premier essai clinique de phase II chez l'homme conduit en Angleterre est un succès, les 80 patients supportent sans problème la vaccination et le quart d'entre eux produit bien des anticorps. Fin 2001, Elan et Wyeth lancent un essai clinique de l'efficacité thérapeutique du vaccin auprès de 372 patients répartis en Europe et aux États-Unis. Il est malheureusement interrompu trois mois plus tard car certains malades vaccinés présentent des méningo-encéphalites.

Mais au moment où le projet de vaccination paraît compromis, une nouvelle va cependant ranimer la foi des chercheurs. Car le décès de l'une des patientes de l'étude anglaise a permis l'autopsie de son cerveau. Et là, surprise, comme chez les souris, certains dépôts amyloïdes ont disparu des zones corticales. L'effet du vaccin observé chez l'animal était donc bien reproductible chez l'homme. Ce premier essai clinique de vaccination a tourné court mais ses résultats dévoilés dans la revue Neurology sont néanmoins inestimables. "Le concept thérapeutique de la vaccination est validé car les effets observés chez les malades sont proportionnels à leur quantité d'anticorps contre le peptide A bêta," souligne Jean-Marc Orgogozo. Elan et Wyeth ont déjà entamé l'essai clinique d'un nouveau vaccin qui devrait être dépourvu d'effets secondaires. Cent ans après la découverte de la maladie d'Alzheimer les chercheurs viennent donc d'effectuer une percée thérapeutique décisive.

Neurology

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Homme
Anthropologie et Sciences de l'Homme
Les réseaux Wi-Fi "maillés" bientôt testés par des collectivités françaises
Jeudi, 21/04/2005 - 00:00

Quelque 150 villes américaines les utilisent déjà pour leurs services d'urgences ou leurs systèmes de communications mobiles. Ces réseaux Wi-Fi, où l'usager fait office de maillon, vont être prochainement expérimentés en France. Après les États-Unis, les réseaux sans fil maillés, ou "Mesh Networks", vont être expérimentés en France. Destiné surtout à équiper les collectivités, ce type de solution est censé favoriser un déploiement très rapide et à moindre coût de réseaux Wi-Fi en milieu urbain.

Il repose sur le principe du "Mesh", signifiant que chaque utilisateur fait office de maillon du réseau. Les terminaux de communication sans fil possèdent tous des capacités de routage. Au final, un tel système peut facilement offrir une large couverture puisqu'il n'est pas nécessaire d'installer un grand nombre d'antennes, chaque utilisateur en étant une. En outre, la taille du réseau s'adapte automatiquement aux nombres d'usagers : plus ils sont nombreux, plus il est maillé. Côté usages, ces réseaux peuvent servir pour l'accès internet ou la communication voix en fixe comme en mobile, grâce à la VoIP.

Ce système a attiré l'attention du gouvernement français dans le cadre de sa réflexion sur la fracture numérique. Le 14 avril, la Datar (Délégation de l'aménagement du territoire et à l'action régional), rattachée au ministère de l'Équipement, a décidé de donner un coup de pouce aux expérimentations de "Mesh Netrworking". Elle versera une subvention de 150.000 euros à chaque collectivité-candidate retenue sur dossier, dans la limite de son enveloppe budgétaire de 3 millions.

Le conseil général de la Manche et un certain nombre de communes du département sont candidats ; leur dossier sera envoyé fin mai. «Les réseaux maillés peuvent constituer une partie d'un projet de réseau d'une collectivité», a déclaré Philippe Le Grand, directeur du syndicat mixte Manche Numérique, à l'occasion d'une conférence consacrée à ces nouveaux réseaux. Le syndicat mixte a pensé avant tout au "Mesh Networking" pour équiper ses services d'urgence (pompiers, hôpitaux), ainsi que dans le cadre de la surveillance des zones maritimes. Dans un second temps, ces réseaux pourraient être ouverts au grand public ou aux entreprises pour de l'accès internet sans fil. «Nous attendrons d'abord de voir si le système fait ses preuves», poursuit Philippe Le Grand. Le principe des réseaux Wi-Fi maillés a été inventé par la société américaine Tropos Networks. Son P-DG Sege Ron, présent à la conférence, affirme être en discussions avec des collectivités françaises, mais aussi espagnoles et italiennes.

Aux États-Unis, 150 villes ont déjà retenu sa solution pour mettre en place, par exemple, des réseaux de surveillance vidéo ou des systèmes de communication mobiles embarqués dans les véhicules des services d'urgences (pompiers, ambulances). Petit à petit, ces réseaux s'ouvrent au grand public outre-Atlantique. Ils servent notamment d'architecture pour de l'accès internet. Plusieurs collectivités négocient auprès de Tropos pour que leurs réseaux soient utilisés pour de la téléphonie mobile avec des combinés mobiles Wi-Fi.

À l'Institut de l'audiovisuel et des télécoms en Europe (Idate), on relativise également le potentiel de cette technologie. «Ce sera une des multiples solutions de réseaux sans fil sur large zone», commente Roland Montagne, son responsable du pôle haut débit.

ZDNet

Ouest-France lance un nouveau service en ligne : "en direct de ma commune"
Jeudi, 21/04/2005 - 00:00

Ouest-France a lancé un nouveau service permettant à ses abonnés de recevoir gratuitement chaque jour par courrier électronique toute l'actualité d'une commune de leur choix, a annoncé mercredi la direction du quotidien. Dix mille internautes se sont abonnés à ce service depuis son lancement fin 2004, et leur nombre s'accroît de façon régulière, a indiqué à l'AFP Stéphane Baranger, directeur-adjoint du développement à Ouest-France, qui espère atteindre "25.000 à 30.000 abonnés d'ici l'été".

Ce service baptisé "en direct de ma commune" couvre l'intégralité des quelque 3.500 communes de la zone de couverture du journal, qui est le premier quotidien français à proposer un tel concept, selon la direction. Initialement conçu comme un service supplémentaire aux abonnés s'intéressant à une localité non couverte par leur édition --Ouest France compte 42 éditions différentes-- il est désormais également proposé aux internautes non abonnés vivant hors de la zone de diffusion du journal, en France ou à l'étranger, qui représentent le quart des destinataires, a précisé M. Baranger.

"En direct de ma commune", disponible sur le site www.ouest-france.fr, est pour l'instant totalement gratuit pour tout le monde. Mais la direction n'exclut pas de changer à terme son approche, notamment en fonctions des améliorations qui pourraient être apportées au produit, a précisé M. Baranger. Premier quotidien français par sa diffusion (près de 800.000 exemplaires), Ouest-France couvre les 12 départements des régions Bretagne, Basse Normandie et Pays-de-la-Loire. Ouest-France propose également de nombreux produits en ligne, destinés au grand public ou aux professionnels.

OF

Un système intelligent d'information touristique à Tokyo
Jeudi, 21/04/2005 - 00:00

Pour visiter le quartier de la "shitamachi" (la ville basse) célèbre pour ses lampions rouges et le grand temple de Sensoji qui domine ses ruelles, depuis avril 2005, les touristes se voient proposer une sorte d'assistant numérique personnel blanc, muni d'un large écran et d'une antenne. Grâce à ce prototype développé par le laboratoire YRP Ubiquitous Networking du professeur Ken Sakamura, ils peuvent obtenir une variété d'informations sous forme vocale et visuelle, en quatre langues (japonais, chinois, coréen et anglais), simplement en approchant l'objet de bornes situées près de quelque 80 commerces ou autres enseignes.

Les devantures sont pourvues de cette "borne" dans laquelle est glissée une étiquette d'identification radio-fréquence (RFID), baptisée "u-code" et lue par le terminal. En fonction de l'identifiant, unique, inscrit dans chaque étiquette, le terminal interroge un serveur et reçoit, via un réseau sans fil, les informations liées à l'enseigne concernée. "L'objectif de cette expérimentation soutenue par l'Etat est de recueillir des données pour nous permettre de mieux comprendre quelles technologies sont les plus adaptées à ce type de services", explique à l'AFP le professeur Ken Sakamura, l'un des meilleurs spécialistes mondiaux des nouvelles technologies. "Nous voulons notamment apprendre comment créer des contenus qui soient facilement utilisables pour les étrangers dans les lieux touristiques. Nous voulons aussi trouver les meilleures interfaces d'utilisation", ajoute M. Sakamura. "Faire ce type d'expérimentation à Asakusa nous permet de recueillir des informations de la part des Japonais mais aussi des touristes étrangers, ce qui est très précieux", estime-t-il.

"Le gouvernement japonais veut attirer plus de touristes au Japon, mais dans le même temps il est conscient de la barrière linguistique très forte. Il mise donc sur les nouvelles technologies pour contourner cet obstacle", ajoute le professeur. "Traduire n'est pas compliqué, le plus délicat est de savoir ce que les touristes attendent comme informations en fonction de leur nationalité ou encore de leurs habitudes culturelles, et d'adapter le système pour répondre à ces besoins particuliers", affirme M. Sakamura.

"Nous pensons que le téléphone mobile sera le terminal le plus approprié pour ce genre de services. Cette première expérience sera reconduite l'an prochain et nous envisageons un développement commercial dans des lieux touristiques comme Kyoto dans environ trois ans", précise-t-il. Ce n'est pas la première expérience basée sur la puce "u-code" du professeur Sakamura. En début d'année, des grands magasins Mitsukoshi et Keikyu avaient installé à titre expérimental un système développé par M. Sakamura qui permet aux clients de suivre la traçabilité des fruits et viande vendus dans les étals. Le gouvernement japonais, qui appuie ces opérations, reprend volontiers à son compte le concept de "ubiquitous computing society" (société où l'informatique utile est omniprésente) développé par le professeur Sakamura.

TST

Toyota propose une nouvelle génération de services embarqués
Jeudi, 21/04/2005 - 00:00

Le premier constructeur automobile japonais, Toyota, propose un nouveau bouquet enrichi de services de radionavigation et d'informations multimédias embarqués, dans le but d'améliorer le confort et la sécurité de ses véhicules proposés au Japon, a-t-il annoncé cette semaine. Proposé sous le nom G-Book Alpha, ce système, qui préfigure les développement à venir ailleurs dans le monde, associe fonctions multimédias, télécommunications et moyens d'informations et de sécurité. Il est installé en série sur certains modèles proposés au Japon. Il permet l'appel des services d'urgence par simple pression d'un bouton, de même que le radioguidage par localisation satellite (GPS) avec une cartographie en couleur enrichie de l'état du trafic routier en temps réel. Sur certains modèles, l'appel des secours et l'envoi simultané de la localisation du véhicule sont automatiques en cas d'ouverture d'un coussin de sécurité gonflable (airbag).

Le système, qui intègre aussi les traditionnelles fonctions autoradio/CD/DVD, voire télévision, est également muni d'un disque dur qui comporte 10.000 titres musicaux pré-enregistrés. L'utilisateur peut acheter le droit d'écouter ces morceaux et enrichir la discothèque au fil du temps. Un système de karaoke figure même au programme. Toyota propose également l'accès à 60 services d'informations (via un réseau de télécommunications cellulaires haut-débit), ainsi qu'une fonction de localisation du véhicule en cas de vol. L'utilisation de ces services est payant, après une première année offerte. Toyota n'est pas le seul au Japon à proposer ce type de bouquets de services dits "télématiques", proches de ceux disponibles sur téléphones portables, Nissan et Honda, ayant également le leur. Ces trois principaux constructeurs nippons s'affrontent sur ce terrain dans un pays où les conducteurs sont très sensibles à la qualité et aux types de services embarqués proposés. La radionavigation GPS est quasiment devenue un standard à bord des véhicules japonais, les rues des villes de l'archipel n'ayant pas de nom.

TSR

Le premier bureau de poste électronique privé
Jeudi, 21/04/2005 - 00:00

La société lyonnaise Esker, éditeur de logiciels spécialisés dans les solutions de dématérialisation et d'échange de documents, vient de lancer en France et aux Etats-Unis le premier bureau de poste électronique privé. La solution est très attractive pour l'entreprise puisque celle-ci se contente de taper son courrier, de donner sa liste d'adresses et d'envoyer le tout à Esker qui se charge alors du reste. Basé sur une tarification à la page, ce système permet de réduire de 0,67 à 0,10 ? le coût d'une télécopie et de 1,03 à 0,30 ? celui d'un courrier. Après affranchissement, l'économie est de l'ordre de 45 % par envoi. De grandes entreprises ont déjà été séduites par cette solution d'externalisation qui s'ouvre aux PME puisque cette prestation ne nécessite pas d'abonnement.

Concrètement, "Esker on demand for office" s'utilise comme une imprimante virtuelle. Une fois le document rédigé, Il suffit d'utiliser la fonction "impression" du logiciel de traitement de texte et de sélectionner "Esker on demand for office" à la place d'une imprimante traditionnelle. Dirigé vers une interface Web il ne reste plus qu'à choisir le mode d'envoi du document, courrier simple, fax, courriel envoi recommandé et cela pour une envoi à l'unité ou en nombre. Avec ce système un simple clic suffit pour envoyer un courrier à 1000 destinataires. Grâce à une procédure de suivi électronique, il est possible à tout instant de connaître le statut précis de chaque document. On mesure mieux l'intérêt d'un tel système d'externalisation quand on sait que le coût d'envoi d'un courrier est de 3 ? en moyenne et que le coût de gestion de ce flux de documents représente 3 % du chiffre d'affaires d'une entreprise.

Esker

Dominique de Villepin veut sécuriser le cyberespace
Jeudi, 21/04/2005 - 00:00

Dominique de Villepin a présenté le 13 avril un arsenal de mesures contre la cybercriminalité, qui comprend notamment la création d'un centre national de signalement, la multiplication des "cyberpatrouilles", la création d'un "certificat citoyen" pour les fournisseurs d'accès et une défense accrue des mineurs sur internet. Le ministre de l'Intérieur a retenu l'essentiel des propositions faites par Thierry Breton, à qui il avait confié ce "chantier" de réflexion alors qu'il était P-DG de France Télécom.

Il a insisté sur le fait que la cybercriminalité était en progression, notamment en ce qui concerne la pédopornographie, les infractions ayant fait un bond de 24 % entre 2003 et 2004. Le ministre de l'Economie a aussi mis l'accent sur la nécessité de défendre l'espace de l'"e-commerce", qui représente aujourd'hui, avec un chiffre d'affaires de six milliards d'euros, 3 % du commerce de détail. Dominique de Villepin a souligné pour sa part que deux tiers des Français utilisent un téléphone mobile et que près de 24 millions utilisent régulièrement internet. Il a annoncé que les effectifs de l'Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication (OCLCTIC) doubleraient d'ici à 2008, avec une participation plus importante de la gendarmerie. Les "cyberpatrouilleurs", qui sont aujourd'hui au nombre de 300, passeront à 600 au terme de la loi d'orientation et de programmation pour la sécurité intérieure 2003-2007, a ajouté le ministre de l'Intérieur. Policiers et gendarmes seront formés pour devenir des "référents" pour leurs collègues et leur apporter conseils et soutien technique dans la lutte contre la criminalité sur internet.

Le ministre de l'Intérieur a aussi annoncé la mise en place d'un centre national de signalement, "afin d'éviter qu'une même information consultée par une multitude d'internautes génère une démultiplication des plaintes ou signalements". "Ce pôle national de signalement sera composé à parité de policiers et de gendarmes spécialistes et placé auprès de l'OCLCTIC", a-t-il indiqué. Dominique de Villepin a souhaité "cibler les efforts" sur la protection des mineurs. "A cette fin, je proposerai prochainement dans un esprit de prévention le projet de loi anti-violences, dont plusieurs mesures viendront compléter le code pénal", a-t-il expliqué. Des moyens particuliers d'investigation seront autorisés pour constater "en temps réel" les infractions. Les officiers ou agents de police judiciaire habilités "pourront participer sous un nom d'emprunt aux échanges électroniques, sans être pénalement responsables de ces actes", a-t-il précisé.

Le ministre de l'Intérieur proposera aussi la création d'une infraction spécifique "relative aux propositions sexuelles adressées à des mineurs par internet ou par SMS". "Il sera ainsi possible de sanctionner les personnes qui font des propositions sexuelles à des mineurs ou à des personnes se faisant passer pour des mineurs". Dominique de Villepin a mis l'accent sur l'importance que revêt à ses yeux la coopération européenne dans la lutte contre la cybercriminalité. Il a annoncé la constitution d'un groupe de travail chargé d'élaborer des propositions concernant des procédures simplifiées de coopération qui pourraient être soumises à un prochain conseil des affaires intérieures et générales à Bruxelles.

Reuters

Wanadoo lance la Livebox pour les très petites entreprises
Jeudi, 21/04/2005 - 00:00

Wanadoo lance une version pour très petites entreprises (TPE) de son modem multiservices Livebox et annonce pour cet été une déclinaison pour petites et moyennes entreprises ainsi que pour les petits sites des grands comptes. Lancée en juillet dernier en France pour les particuliers par la filiale de France Télécom, la Livebox permet de connecter plusieurs ordinateurs à internet et de profiter de la téléphonie illimitée sur les numéros fixes locaux et nationaux. La Livebox Pro est disponible en location pour 5 euros hors taxes par mois, auxquels il faut ajouter un abonnement internet haut débit débutant à 35 euros HT par mois. Pour disposer de la téléphonie illimitée et d'un forfait de 30 minutes vers les mobiles, l'entreprise devra choisir une offre Wanadoo Pro Phone, commercialisée pour 15 euros HT par mois pendant six mois, puis pour 25 euros HT par mois. France Télécom comptait 260.000 clients Livebox fin 2004 en France, Royaume Uni, Pays-Bas et Espagne. Un porte-parole de Wanadoo a précisé mercredi que 3.000 Livebox étaient louées chaque jour en France.

Reuters

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