RTFlash

RTFLASH Recherche & Technologie
NUMERO 165
Lettre gratuite hebdomadaire d’informations scientifiques et technologiques
Créée par René Trégouët rapporteur de la Recherche et Président/fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
Edition du 19 Octobre 2001
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Egalement dans ce numéro
TIC
L'Internet par le câble fait sa révolution
Une étude de la Commission montre que l'accès internet à large bande se développe en Europe
Telecom : Lettre ouverte pour l'internet illimité
L'utilisation de l'internet progresse dans les écoles européennes
USA: plus de 40 % de foyers connectés à l'internet à haut débit d'ici 2006
Le projet de réglementation juridique internationale d'Internet divise les nations
Memoni, le robot de conversation capable de parler de tout et de rien
La voix, le plus naturel des liens avec la machine
Matsushita lance un DVD enregistreur à haute capacité
Video à la demande sur Internet
Matière
Le meilleur de l'arséniure de gallium au prix du silicium !
Une puce vraiment peu gourmande
Terre
Une brique de revêtement routier qui purifié l'environnement
Vivant
Cancer : comment vaincre la chimiorésistance
Un puce pour détecter instantanément le cancer en 2010
De nouvelles cellules cardiaques après une attaque ?
Stimulateur cardiaque à domicile : autorisation de la FDA
Un vaccin ADN protège des souris contre l'anthrax
La maladie de la vache folle ne se transmettrait pas à l'homme
Transplantation rénale : surmonter la barrière du groupe sanguin
Immunologie : le dogme sur l'activation des lymphocytes T remis en cause
Recherche
Transport public ensoleillé
Edito
UMTS : Une très bonne décision mais il reste encore beaucoup de chemin à parcourir



La décision prise par le Gouvernement français, cette semaine, de diviser par 8 le coût de la licence UMTS et d'appuyer dorénavant les recettes de cette nouvelle technologie sur les résultats réels des opérateurs va dans le bon sens. Mais que de temps perdu. Je suis d'autant plus heureux de cette décision qu'à ma connaissance @RT Flash est la seule lettre d'information, la seule chronique régulière française, même si nous y incluons les journaux et la télévision, qui a dit, très clairement, dès le 13 mai 2000 (voir mon éditorial dans @RT Flash n° 97 http://www.tregouet.org/lettre/2000/LETTRE97-Au.html ) que la mise aux enchères des fréquences UMTS serait une erreur. Mais malheureusement, cette décision du Gouvernement arrive dans un environnement politique et économique particulièrement déplorable et surtout n'a pas été coordonnée, comme je le recommandais dans mon éditorial du 8 septembre dernier (voir mon éditorial dans @RT Flash n° 159 http://www.tregouet.org/lettres/rtflashmail.asp?theLettre=167 ) avec l'ensemble des Gouvernements européens et principalement les Gouvernements anglais et allemand qui ont bénéficié des enchères les plus élevées, donc qui pèsent le plus lourd sur l'avenir de la démarche. Ce manque de coordination entre les gouvernements risque malheureusement, au niveau financier, de transformer en flop la bonne volonté française. En effet, notre grand opérateur national, France Télécom, qui a dû lourdement s'endetter pour conserver son rang dans le concert européen de cette course effrénée au téléphone mobile de 3e génération ne voit sa situation que légèrement s'améliorer suite à la décision française. Son endettement lié aux acquisitions de licences ou d'entreprises disposant de ces licences dans les autres pays européens reste le même. Nous arrivons même à une situation paradoxale. France Télécom, dont l'Etat français détient la majorité du capital, a un risque non négligeable d'être défavorisé par la récente décision du Gouvernement français si les autres gouvernements ne suivaient pas sa démarche volontariste. En effet, Vivendi Universal qui a obtenu la deuxième licence UMTS sur le marché français n'est pas lourdement engagé, pour cette nouvelle technologie à risque, sur les autres marchés européens. Aussi, proportionnellement, la récente décision du Gouvernement français favorise beaucoup plus le concurrent totalement privé qui voit l'économie de son entrée sur le marché UMTS profondément bouleversée alors que pour France Télécom, même si la bouffée d'air n'est pas négligeable, ne voit pas pour autant son horizon nettement s'éclaircir tant ses engagements restent lourds dans les autres pays. Ce déséquilibre, en France, entre l'opérateur national, France Télécom, et ses concurrents risquerait de s'accentuer si, lors du second tour qui va prochainement être organisé par l'ART, ce sont des groupes non lourdement endettés qui remportaient les deux autres fréquences UMTS encore disponibles. Ceci montre bien que la décision politique comme toute décision lourde de conséquences doit toujours être prise au moment opportun et non à contretemps. Mais comme je l'ai dit dans ces pages à de nombreuses reprises, l'attribution des fréquences n'est qu'une phase passagère, essentielle certes, mais qui n'est pas suffisante pour déterminer l'avenir de l'UMTS. Il va falloir maintenant que cette technologie tienne ses promesses techniques, ce qui est encore loin d'être confirmé et surtout que l'ensemble du marché s'organise pour que les Français s'approprient les usages nouveaux de cette téléphonie mobile. Pour le premier point, je fais totalement confiance aux ingénieurs et techniciens: je suis convaincu qu'ils y parviendront. Mais alors que toute la problématique va être remise à plat dans notre Pays, il est nécessaire que nous soyons réellement avertis sur les caractéristiques réelles qui devraient être atteintes et sur le calendrier réaliste de parfaite mise au point de cette nouvelle technologie qui devrait être, selon les informations dont je dispose en cet instant, plus proche de 2005 que de 2002 comme il est encore parfois annoncé actuellement. Le second point : celui de l'acquisition des usages de l'UMTS par une majorité de français comme ils l'ont fait pour le GSM est beaucoup plus difficile à résoudre. Comme je le disais encore dans ces colonnes le 9 septembre dernier, l'accès à Internet sur des postes mobiles passe nécessairement par une acquisition préalable, dans de bonnes conditions techniques et financières, de ces habitudes de navigation sur la Toile, sur des postes fixes. En effet, l'interface homme-machine n'étant pas encore opérationnelle, même sur les mobiles les plus évolués qui demain supporteront les technologies UMTS, il n'est pas imaginable, pour l'instant, que nous puissions, dans un avenir proche, avec la même facilité, naviguer sur notre téléphone portable comme nous le faisons aujourd'hui à partir de notre micro-ordinateur. C'est pourquoi, loin d'opposer la démarche UMTS aux accès Internet s'appuyant sur les autres technologies (ligne téléphonique, ADSL, Câble, BLR, etc...) il faut au contraire, si nous voulons que la démarche UMTS soit un succès, ce qui est loin d'être gagné, que les Pouvoirs Publics entreprennent tout pour inciter les Français à accéder, sans retard, à la planète Internet. Il faut ainsi que le Gouvernement, en remettant à plat le Contrat de Plan, arrêté avec les Régions, lance avec l'ensemble des collectivités françaises (Régions, Départements, Communes) un vaste et ambitieux plan d'équipement de la France pour que l'ensemble des Français puissent rapidement accéder au large débit. C'est par là que passe l'avenir de notre Pays et il faut bien que nous ayons conscience que l'avenir de nos enfants en dépend. En effet, nous ne pouvons pas rester en l'état actuel. Alors que la France est déjà très mal classée dans le concert mondial de l'accès à Internet, nous venons d'apprendre que pour la première fois, le nombre de Français accédant à la Toile avait (provisoirement je l'espère...) baissé dans ces derniers mois. C'est un véritable coup de semonce qui est adressé là au Gouvernement et à l'Autorité de Régulation des Télécommunications. Le coût global d'accès à Internet est trop élevé en France dès que nous dépassons un certain nombre d'heures de navigation mensuelle. Il est urgent que l'accès illimité à Internet soit enfin abordable pour le plus grand nombre. L'expérience des autres pays nous montre que c'est la voie la plus efficace pour inciter le plus grand nombre à accéder à Internet. Or, dans quelques jours, l'ART va devoir se prononcer sur les coûts d'interconnexion au réseau de France Télécom qui définissent le prix que peuvent proposer les fournisseurs d'accès à Internet à leurs abonnés. Si dans le droit fil de ce que vient de décider, avec retard mais avec sagesse le Gouvernement, l'ART décidait de baisser très sensiblement ces coûts d'interconnexion au réseau, je suis convaincu que ce serait un signe très fort pour favoriser un large déploiement d'un accès illimité à Internet et faire entrer enfin les Français dans ce monde nouveau.

René TRÉGOUËT

Sénateur du Rhône


TIC
Information et Communication
L'Internet par le câble fait sa révolution
Samedi, 20/10/2001 - 00:00

Aujourd'hui, le haut débit pour le grand public qui a la chance de se trouver dans une zone couverte, c'est soit l'ADSL, soit le câble. C'est aussi une connexion permanente qui permet de ne plus avoir à surveiller sa consommation (à l'exception notable du forfait 50 heures d'AOL-NC Numéricâble . Pourtant sur le câble, les opérateurs, soucieux de maîtriser leur bande passante, imposent tout de même une limite : la quantité de données envoyées de l'ordinateur de l'abonné vers le serveur (upload). Elle varie selon les cas, mais s'est souvent retrouvée au coeur des contestations des abonnés. En février dernier, Noos sortait un nouveau forfait autorisant 1 Go de données en upload, répondant ainsi aux revendications de l'association de défense des abonnés à son réseau (voir édition du 13 février 2001). Depuis, d'autres fournisseurs d'accès à Internet (FAI) par le câble ont revu leurs limites en upload. Quant à Noos, il annonce ce jeudi 11 octobre tout bonnement la suppression de cette limite dans ses nouveaux forfaits. Une petite révolution. Depuis le début du mois d'octobre, Wanadoo Câble a légèrement augmenté les tarifs de ses forfaits et nettement repoussé les limites d'upload. Ainsi, son forfait Prime@ccès (512 et 128 Kbits/s) permet d'émettre jusqu'à 1 Go de données par mois et non plus 500 Mo, tandis que le forfait Plein@ccès (1 Mbit/s et 256 Kbits/s) passe de 4 à 10 Go. Le mégaoctet supplémentaire reste facturé 2 francs en cas de dépassement de la limite. Prime@ccès coûte 203 francs par mois (30,95 euros) et Plein@ccès 503 francs (76,68 euros). Autre FAI du câble, NTL France est présent dans la région parisienne et sur Toulon. Dans le cadre d'une promotion, tout abonné souscrivant à une offre avant le 31 décembre n'aura pas à se soucier de sa limite en upload, NTL la supprime. C'est d'ailleurs le cas même hors promotion avec le "Coffret Xeo découverte", forfait d'entrée de gamme dont l'originalité est de proposer un débit descendant de 128 Kbits/s (64 Kbits/s en voie montante), ce qui est nettement inférieur au débit "classique" de 512 et 128 Kbits/s que l'on retrouve d'ailleurs avec l'ADSL de France Télécom (Netissimo 1). Cette période de promotion chez NLT, programmée jusque la fin de l'année, est accompagnée d'une série de réductions sur l'abonnement mensuel, le prix du modem, les frais d'installation offerts, etc. Pour sa part, Noos choisit carrément de supprimer la limite en upload avec ses nouveaux forfaits, disponibles dans un premier temps sur Paris et la région parisienne. En fait, le réseau de l'ex-Lyonnaise Câble bascule sur une nouvelle norme, baptisée Docsis (Data over cable system interface specification) qui lui permet "une meilleure répartition de la bande passante" et "une gestion plus souple de la capacité", selon les termes du directeur général de Noos, François Guichard. Cet abandon de la limite d'upload est valable pour les nouveaux forfaits de Noos. Quant aux 90 000 abonnés actuels (qui possèdent un modem différent du nouveau), ils vont d'ores et déjà bénéficier de 500 Mo supplémentaires dès le 1er novembre, en attendant la suppression totale de la limite qui interviendra progressivement au fur et à mesure de la mise à jour des équipements et devrait se poursuivre jusqu'à l'été prochain. Parmi les nouveaux forfaits, c'est l'offre Noosnet Primo qui retient l'attention. Pour 190,23 francs par mois (29 euros), elle permet bien de bénéficier d'une connexion permanente illimitée, mais par contre le débit est limité à 64 Kbits/s en voie descendante et 40 Kbits/s en voie montante, ce qui correspond au débit sur le réseau Numéris de France Télécom, à la différence que l'opérateur historique garantit le débit et que celui-ci est de 64 Kbits/s également en voie montante. Et surtout, les connexions Numéris se paient au temps passé. Mais il faut garder à l'esprit qu'il est possible de migrer vers un autre forfait en cours d'abonnement d'un mois sur l'autre. Au sujet des modems, il est à noter que le nouveau modèle possède un interrupteur de mise en veille et qu'il se branche sur port USB. Plus besoin de carte Ethernet ! Comme c'était déjà le cas auparavant, Noos propose des offres couplées avec la télévision par câble.

Vunet : http://www.vnunet.fr/index.htm?

Une étude de la Commission montre que l'accès internet à large bande se développe en Europe
Samedi, 20/10/2001 - 00:00

La Commission européenne vient de publier une nouvelle étude indépendante sur le développement des plates-formes d'accès à large bande aux services internet dans l'Union européenne. D'après les résultats de cette étude, le modem-câble et la technologie ADSL vont rapidement devenir les technologies de pointe utilisées pour accéder aux services de l'internet à haut débit. Toutefois, l'étude souligne aussi qu'il y aura des écarts considérables entre les États membres dans le rythme d'adoption de la technologie à large bande. D'après l'étude, les développements actuels laissent à penser que l'adoption de l'accès à large bande par les foyers ou PME de l'UE sera plus rapide dans les États membres qui

-* ont le taux le plus élevé de pénétration de l'internet dans les foyers ou PME, car la demande pour un accès plus rapide à l'internet est plus forte là où il a le plus d'adeptes ;

-* ont été les plus prompts à libéraliser le marché des télécommunications (boucle locale), car la concurrence entre les fournisseurs de la technologie ADSL conduit à des prix plus intéressants ;

-* ont le degré le plus élevé de concurrence entre plates-formes, car le déploiement est plus rapide et les prix plus attrayants quand le modem-câble est en concurrence directe avec l'ADSL.

Accéder à l'internet via des réseaux câblés de télévision en utilisant un modem-câble ou via le réseau de téléphonie traditionnel en cuivre en utilisant la technologie ADSL deviendra très vite le moyen le plus courant d'obtenir des connexions à haut débit au sein de l'UE. D'ici 2005, ces deux technologies pourraient être utilisées pour plus de la moitié de tous les raccordements de foyers et de PME à l'internet. Erkki Liikanen, membre de la Commission responsable de la politique d'entreprise et de la société de l'information, a déclaré: "L'étude montre clairement que la large bande est l'avenir de l'internet. Ce dont l'Europe a besoin maintenant, c'est d'une stratégie prospective visant à faire en sorte que l'accès internet à large bande se développe rapidement et soit disponible pour tous les citoyens européens. Ce sera l'une de nos priorités en 2002." Cependant, l'ADSL et le modem-câble ne seront que des solutions de transition. La capacité de transmission du modem-câble et de l'ADSL ne dépassera pas, dans le meilleur des cas, 2 mégabits/seconde pour la plupart des utilisateurs, ce qui pourrait s'avérer insuffisant pour des applications et des contenus multimédia gourmands en capacité. La fibre optique, par contre, offre une largeur de bande quasiment illimitée, ce qui fait d'elle une technologie d'avenir. D'ici 2010, la fibre optique (branchement sur le trottoir ou à l'intérieur des maisons) pourrait déjà être utilisée pour 30% environ de tous les raccordements à l'internet de foyers ou de PME de l'UE. Mais il existe des incertitudes concernant la vitesse de déploiement des réseaux à fibre optique en raison de leur coût élevé. À ce jour, il n'existe pas de modèle commercial fiable pour la fibre optique étant donné que les clients ne sont pas disposés à payer pour une vitesse plus élevée juste pour le plaisir. En fin de compte, le développement de l'accès par fibre optique dépendra de la demande des utilisateurs pour des applications et des contenus internet qui nécessitent une capacité supérieure à celle offerte par d'autres technologies d'accès à l'internet. L'étude établit par ailleurs une comparaison des situations entre l'UE et les États-Unis et le Japon.

Commission européenne :

http://europa.eu.int/rapid/start/cgi/guestfr.ksh?p_action.gettxt=gt&doc=IP/01/13...|0|RAPID&lg=FR

Commission européenne :

http://europa.eu.int/information_society/eeurope/news_library/new_documents/broa...

Telecom : Lettre ouverte pour l'internet illimité
Samedi, 20/10/2001 - 00:00

Une trentaine de sociétés et associations liées à internet ont publié lundi dans la presse quotidienne nationale une lettre ouverte aux autorités françaises pour réclamer des "tarifs abordables" d'accès illimité au web, rendant France Telecom responsable du blocage de la situation. Adressée notamment au président Jacques Chirac et au Premier ministre Lionel Jospin, cette lettre souligne que des forfaits illimités à moins de 200 francs par mois sont annoncés "depuis des mois" pour la rentrée 2001. "Pourtant, aujourd'hui rien n'a changé" et les promesses "sont restées lettre morte" alors que "le retard de la France en matière d'accès à internet s'accentue", poursuivent ses signataires. Dans leur lettre ouverte, également adressée au ministre des Finances Laurent Fabius, au secrétaire d'Etat à l'Industrie Christian Pierret et au président de l'Autorité de régulation de l'audiovisuel (ART) Jean-Michel Hubert, les signataires mettent en accusation France Télécom. Les tarifs d'accès aux prestations techniques de l'opérateur historique ne permettent pas aux fournisseurs d'accès concurrents de proposer des forfaits illimités à moins de 300 francs par mois, arguent-ils. Ils demandent ainsi "l'intervention" des destinataires de leur lettre ouverte auprès de l'opérateur historique afin que ses nouveaux tarifs qui doivent être publiés dans les prochaines semaines, permettent d'offrir des forfaits "abordables". Parmi les signataires, figurent les dirigeants d'entreprises ou d'organisations aussi diverses qu'AOL France, Warner Music Group France, l'Association promotion internet professions libérales (API.PL), le voyagiste Nouvelles Frontières, l'Union nationale des Association familiales (UNAF) ou le fabricant d'alimentation animale Royal Canin . L'encart, publié sur de pleines pages dans Le Figaro, Les Echos, La Tribune, Libération et Le Monde (daté de mardi), se double d'un appel à signer une pétition de soutien qui a déjà recueilli plus de 133.000 signatures sur le site www.ifi-france.net.

Lettre ouverte pour l'internet illimité pour tous :

http://www.ifi-france.net/ifi/htm/xlet.shtml

L'utilisation de l'internet progresse dans les écoles européennes
Samedi, 20/10/2001 - 00:00

La Commission européenne vient de présenter les résultats de deux enquêtes Eurobaromètre sur l'utilisation des ordinateurs et de l'internet dans les écoles de l'Union européenne. Ces enquêtes ont été réalisées de février à mars 2001 dans le cadre de l'évaluation comparative des performances du plan d'action eEurope. Les résultats indiquent une percée significative des nouvelles technologies dans les écoles de tous les États membres et confirment que les enseignants sont très largement ouverts à l'internet. Le rythme de progression varie toutefois sensiblement entre les États membres. En ce qui concerne le matériel scolaire, les moyennes observées à l'échelon communautaire sont encourageantes : 9 écoles de l'UE sur 10 sont désormais reliées à l'internet ; les élèves ont accès à l'internet dans 8 écoles de l'UE sur 10 ; on compte 12 élèves par ordinateur hors ligne et 24 élèves par ordinateur connecté à l'internet dans les écoles de l'UE ; la moitié des ordinateurs utilisés dans l'enseignement ont moins de trois ans. Il existe néanmoins d'importantes différences entre les États membres. Ainsi, les chiffres oscillent entre 3 et 25 élèves par ordinateur hors ligne et entre 3 et 50 élèves par ordinateur en ligne. De plus, le paysage communautaire reste largement dominé par les technologies à bande étroite (RNIS et modem commuté), même si l'internet à grande vitesse tend à s'imposer dans quelques États membres. Erkki Liikanen, membre de la Commission chargé des entreprises et de la société de l'information, a déclaré: «Les enquêtes réalisées révèlent surtout que le développement de l'internet dans les écoles semble être une priorité dans tous les États membres. En même temps, les enquêtes nous avertissent qu'il faudra redoubler d'efforts pour assurer un accès équitable à l'internet aux élèves des divers États membres». Viviane Reding, membre de la Commission européenne chargée de l'éducation, de la culture et de l'audiovisuel, a ajouté: «Les enquêtes réalisées nous apprennent aussi que les enseignants européens sont très largement ouverts à l'utilisation des nouvelles technologies avec leurs élèves. Dans certains État membres, le faible taux d'utilisation de l'internet dans les classes est imputable au manque d'ordinateurs et de connexions à l'internet». La plupart des enseignants européens utilisent à présent des ordinateurs hors ligne. En revanche, moins de quatre enseignants européens sur 10 utilisent l'internet avec leurs élèves. Les principales raisons invoquées par les enseignants qui n'utilisent pas l'internet en classe sont l'insuffisance de matériel et/ou de connectivité. Les enseignants qui utilisent l'internet en classe sont extrêmement positifs: seul un enseignant sur 100 ne le trouve pas utile. Pour de plus amples informations, vous pouvez consulter l'intégralité du document de travail des services de la Commission intitulé «eEurope 2002 benchmarking European youth into the digital age» dans la rubrique «News & Library» du site web d'eEurope.

Commisssion européenne :

http://europa.eu.int/information_society/eeurope/news_library/documents/index_fr...

USA: plus de 40 % de foyers connectés à l'internet à haut débit d'ici 2006
Samedi, 20/10/2001 - 00:00

Les foyers américains surfant sur internet devraient y accéder pour 41 % via une connexion à haut débit d'ici 2006 contre 9 % l'an dernier, selon une étude présentée mercredi par Jupiter Media Metrix. Au total, l'internet rapide (DSL, câble, satellite...) sera alors disponible dans 35 millions de foyers contre 5,2 millions en 2000, ajoute la société d'études spécialisée dans l'internet. "Malgré les récents échecs de plusieurs pionniers de l'internet à haut débit et une croissance ralentie de la population d'internautes, l'internet à haut débit va atteindre les masses aux Etats-Unis rapidement", prédit Joe Laszlo, analyste de Jupiter Media Metrix. L'intérêt pour ces connexions croît considérablement alors que les fournisseurs d'accès rapide multiplient les initiatives commerciales pour gagner de nouveaux clients, ajoute la société d'études.

AFP : http://fr.news.yahoo.com/011017/1/245pr.html

Le projet de réglementation juridique internationale d'Internet divise les nations
Samedi, 20/10/2001 - 00:00

Appliquer au web un cadre juridique global est le rêve de la plupart des pays de la planète dans lesquels Internet se développe. Une organisation internationale privée, The Hague Convention on Private International Law- qui réunit des diplomates de 51 pays, dont les Etats-Unis, les principaux pays européens, ainsi des états d'Asie, d'Afrique et d'Amérique Latine - s'y emploie. Cette organisation vient d'achever un cycle de deux semaines de négociations à ce sujet. Qui ont abouti à une proposition de traité international ...qui fâche les Américains au plus haut point. Il est vrai que si ce traité est ratifié par les pays membres de cette Convention, la face de l'Internet en sera profondément changée. Le texte adopté par une majorité des négociateurs voudrait établir un cadre juridique global, non pas en instaurant de nouvelles réglementations qui viendraient se superposer à celles qui existent au niveau national, mais en les adoptant toutes. Concrètement, cela signifierait que lorsqu'un litige survient, par exemple, entre un internaute d'un pays et un éditeur de site installé dans un autre pays, ce litige pourrait être tranché par le tribunal du pays dans lequel se trouve le plaignant. Et cette décision devrait s'appliquer également dans le pays où est installé la société éditrice du site. On comprend pourquoi les Américains refusent une telle hypothèse. Si un site, aux Etats-Unis, diffuse - par exemple - des propos critiquant les autorités chinoises, celles-ci pourraient très bien condamner ce site (en vertu des lois en vigueur dans ce pays) et l'obliger à fermer outre-Atlantique. Alors que la liberté d'expression est l'un des principes de base de la Constitution américaine. Dans le cadre marchand, l'inquiétude des sites commerciaux US est tout aussi vive. En France, le jugement qui a condamné Yahoo a retirer de son site français les objets nazis qui étaient disponibles pour une vente aux enchères obligerait Yahoo à faire de même sur tous ses sites internationaux, y compris aux Etats-Unis. Si la firme californienne a, de fait, effectivement retiré ces objets y compris sur son site américain, elle n'y était pas obligée par la loi. Yahoo, eBay, et les autres redoutent qu'une loi trop contraignante à cet égard ne conduise à des procès à répétition - en fonction des différentes réglementations locales - qui coûteraient beaucoup d'argent aux firmes concernées. Et rendrait la situation confuse tout en frustrant les internautes américains, très attachés à leur libérale Constitution. Le traité rédigé à la fin de la semaine dernière n'est pas près d'être internationalement ratifié, et le problème à résoudre demeure.

Les Echos : http://hightech.lesechos.fr/

Memoni, le robot de conversation capable de parler de tout et de rien
Samedi, 20/10/2001 - 00:00

La famille des robots de compagnie japonais et autres machines humanoïdes va s'enrichir d'un nouveau membre à la fin octobre avec Memoni du fabricant de jouet Tomy, un robot capable de mener une conversation serrée avec son propriétaire sur tous les types de sujets. Décliné en bleu ou en rose, l'appareil qui ressemble à un gros radio-réveil aux formes arrondies est moins simplet que son apparence pourrait le laisser penser. "C'est le premier robot au monde avec lequel on peut avoir une vraie conversation", s'enthousiasme Haruhisa Ujita, du département des nouveaux jeux, au stand Tomy, à l'ouverture du salon du Jeu de Tokyo. L'appareil de petite dimension (18 cm de haut sur 13 de large) peut être transporté de pièces en pièces au bon vouloir de son propriétaire, ou plutôt de sa propriétaire. Car Tomy vise clairement les milliers de jeunes femmes célibataires employées de bureaux qui peuplent les grandes villes japonaises. "Il a été conçu pour les jeunes célibataires se sentant un peu seules ou les personnes âgées quand leurs enfants ont quitté la maison et les couples âgés qui ont besoin de quelqu'un à qui faire la conversation", explique M. Ujita. Ce robot pour adulte ne ressemble à aucun animal connu ou même de fantaisie mais c'est volontaire. "Nous ne voulions pas donner une idée précise pour le personnage afin que les gens puissent imaginer ce qu'ils veulent", selon M. Ujita. L'écran qui lui sert de visage est cependant capable de mimer plus de 20. 000 expressions possibles comme un visage en train de parler, de pleurer, rire, etc... Memoni, qui est équipé d'un petit ordinateur interne, sera disponible dans le commerce dès le 24 octobre et vendu à 19.800 yens (165 USD) donc bien moins cher que le chien-lion Aibo de Sony (près de 100.000 yens). "Au moment présent nous ne projetons pas encore de le vendre à l'étranger", a indiqué M. Ujita. "L'appareil connaît environ 20.000 mots mais en parlant avec lui, on peut lui en apprendre 3.000 de plus", souligne M. Ujita. Il se souvient des conversations précédentes. "Par exemple si vous lui dites, j'ai vu «Die Hard» un film d'action, le lendemain il se peut que si vous mentionnez à nouveau Die Hard, il dise: +Die Hard c'est bien un film d'action non ?+". "C'est un peu comme un dictionnaire, il détecte des mots clef et construit des phrases avec, c'est pour cela que l'on peut avoir une conversation naturelle avec lui", ajoute M. Ujita. "Si vous lui dites demain, je dois me lever à 7H pour aller au travail, il vous demandera: dois-je te réveiller et le lendemain, il vous réveillera à l'heure dite", selon lui. Pour améliorer encore les capacités de Memoni, M. Ujita a indiqué que Tomy projette par la suite de vendre des cassettes de langage spécialisé contenant par exemple des milliers de mots liés au sport.

AFP : http://fr.news.yahoo.com/011012/1/230ps.html

La voix, le plus naturel des liens avec la machine
Samedi, 20/10/2001 - 00:00

Simple d'usage, rapide, toujours disponible... La voix est depuis longtemps perçue comme l'interface homme-machine idéale, mais d'un futur utopique. Souvent ignorées, les avancées dans les technologies vocales sont pourtant utilisées commercialement dans la téléphonie fixe et mobile, ou internet. Les technologies et services vocaux recouvrent un large marché de matériels (plate-forme téléphonique, serveurs voix), de briques logicielles (navigateurs, reconnaissance, authentification, synthèse...), d'applications clés en main ou personnalisées, ou de services de conseil, d'intégration et d'hébergement. Sans compter les services ASP (Application Service Provider), ce marché représentait 650 millions de dollars (710 millions d'euros) dans le monde en 2000, selon une récente étude de Datamonitor. Entre 2000 et 2006, elle prévoit une progression annuelle moyenne de 43 % sur ce marché (34 % en 2001), qui pèsera 6,1 milliards d'euros dans 5 ans. Parmi les atouts de cette industrie, Datamonitor insiste sur la facilité d'emploi, la possibilité de saisir plus vite qu'avec un clavier, et d'être disponible partout (en voiture), grâce à l'exceptionnelle pénétration du téléphone (quasi-ubiquité). Pourtant, une récente étude de Jupiter MMXI rapporte qu'aux États-Unis, moins de 40 % des utilisateurs de téléphones mobiles préfèrent utiliser une fonction de reconnaissance vocale à la saisie manuelle pour composer un numéro de téléphone, alors que le marché américain des technologies vocales est le plus avancé. L'amélioration permanente des fonctions de reconnaissance vocale, associée à une synthèse plus « humaine » de la voix, aidera sans doute à convaincre les deux tiers de sceptiques. Les technologies de la voix comblent aussi les limites ergonomiques des petits claviers et écrans exigus des mobiles. Plus tard, les applications de voix sur IP permettront d'envisager de nouveaux débouchés pour les applications d'interface vocale. Parmi les technologies et services de la voix, les systèmes d'intégration, les applications personnalisées, les moteurs d'authentification, la compréhension du langage naturel, les plates-formes de téléphonie et les serveurs voix (convergence voix-données) présentent le plus grand potentiel de croissance, selon Datamonitor. Le développement d'applications devrait être à l'origine de plus de 30 % des recettes de la voix en 2006 (23 % en 2000). Dans un futur proche, les technologies de la voix intéresseront encore plus d'entreprises du fait de l'amélioration de l'authentification permettant la personnalisation des services et les transactions. Enfin, grâce à la généralisation de Voice XML, les réseaux d'applications voix pourront s'interconnecter.

OINet :

http://www.01net.com/rdn?oid=163158&thm=NOUVELHEBDO_STARTUP_MODELES

Matsushita lance un DVD enregistreur à haute capacité
Samedi, 20/10/2001 - 00:00

Matsushita Electric Industrial Co, le premier fabricant mondial d'électronique grand public, a dévoilé lundi un DVD (digital versatile disc) qui permet d'enregistrer 50 gigabytes de données sur chacune de ses faces, plus de 10 fois la capacité des DVD actuels. Le fabricant des produits Panasonic et National a déclaré que la nouvelle technologie, qui utilise une lumière laser bleue et un matériau semi-transparent qui permet d'enregistrer des données sur les deux faces du disque, peut contenir plus de quatre heures de vidéo digitale haute-définition sur chaque face de son disque. Les fabricants d'électronique grand public sont entrés dans la course au développement de la technologie DVD, en espérant que des enregistreurs DVD plus rapides et aux capacités plus importantes seront parmi les produits d'électronique grand public les plus vendus dans les années à venir, en raison notamment des espoirs placés dans le décollage de la télévision numérique haute-définition. Le concurrent Sony Corp a annoncé en janvier le lancement de sa technologie DVR-Blue qui utilise un laser bleu pour enregistrer 22,5 gigabytes de données sur une face de disque, mais son nouveau produit n'a pas encore été commercialisé. Matsushita, qui a déjà lancé sur le marché un enregistreur DVD-RAM utilisant la technologie conventionnelle des lasers rouges, n'a donné aucune date indicative pour le lancement commercial de ses produits DVD à deux faces utilisant un laser bleu. "Ce produit est avant tout un appareil enregistreur pour la télévision numérique haute-définition, donc nous prendrons nos décisions en fonction des progrès de la télévision terrestre numérique," a déclaré Shin-ichi Tanaka, directeur du centre de développement des systèmes de disques optiques de Matsushita. Le Japon devrait lancer un système de télévision numérique en 2003 et abandonner alors progressivement la télévision analogique sur une période de sept ans.

Reuters : http://fr.news.yahoo.com/011015/85/23gm8.html

Video à la demande sur Internet
Samedi, 20/10/2001 - 00:00

Sony Pictures et Warner Bros ont annoncé le mois dernier un accord sur la mise en place d'une technologie de cryptage (DTCP) pour la transmission numérique de contenus. L'ensemble des majors viennent d'annoncer deux initiatives majeures. D'un côté, les studios MGM, Paramount, Universal et Warner Bros se sont associés pour lancer MovieFly, un service de téléchargement de films sur Internet, s'appuyant sur un dispositif technique développé par Sony. De l'autre, Walt Disney et News Corp (qui possède 20th Century Fox) vont mettre en place prochainement un système de Video On Demand (VOD) accessible à partir du portail Movies.com. Ces deux services devraient être opérationnels au 1er trimestre 2002. Ils permettront aux utilisateurs de télécharger depuis l'Internet des films issus des catalogues des studios ainsi que des nouveautés, dont la fenêtre de diffusion sera équivalente ou même inférieure à celle du pay-per-view (45 à 60 jours après celle de la vidéo). Bien que la tarification n'ait pas été révélée, le tarif moyen devrait être de 4 dollars par film. Les calendriers d'implémentation de ces nouveaux systèmes restent incertains. La rapidité du développement des accès broadband auprès des foyers, nécessaire à la viabilité de tels services, est le point principal d'incertitude. Disney a donc décidé de rendre son système compatible avec les systèmes de VOD sur réseaux câblés. Toutefois, en investissant suffisamment tôt le marché de la vidéo sur Internet, l'intention des studios est de décourager le développement de systèmes tiers, ainsi que les habitudes de piratage chez les consommateurs.

Atelier BNP Paribas - 12/10/2001 : http://www.atelier.fr/

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Matière
Matière et Energie
Le meilleur de l'arséniure de gallium au prix du silicium !
Samedi, 20/10/2001 - 00:00

Un rêve vieux de vingt ans devient réalité : Motorola a trouvé le moyen d'associer sur une même tranche (wafer) de semiconducteur les deux matériaux de base de l'électronique que sont le silicium (Si) et l'arséniure de gallium (GaAs). Avec des avantages considérables à la clé, notamment celui de pouvoir fabriquer des diodes et des transistors GaAs à peine plus coûteux que des composants en silicium. Selon Motorola, les téléphones cellulaires équipés d'un étage de puissance GaAs seront parmi les premiers appareils à bénéficier de cette innovation. Justifié par de plus grandes difficultés dans la production des substrats, le prix élevé de l'arséniure de gallium en limitait jusqu'à présent l'utilisation à des applications pour lesquelles le silicium ne pouvait pas - ou mal - convenir : optoélectronique, hyperfréquences... Un isolement commercial d'autant plus problématique que, depuis peu, la concurrence du silicium " amélioré " (silicium-germanium, silicium sur isolant, silicium étiré ...) en restreignait encore la diffusion, surtout pour ce qui concerne les hyperfréquences. Pour la première fois, c'est donc un véritable " boulevard " que Motorola ouvre à l'arséniure de gallium. On peut en effet citer une foule de débouchés, comme les radars automobiles anti-collision ou les cellules photovoltaïques à haut rendement, qui ne demandent qu'à se développer sur la base de composants GaAs à la fois économiques et performants. Pourquoi a-t-il fallu autant d'années pour démocratiser ce matériau ? Tout simplement parce que l'association de l'arséniure de gallium et du silicium sur la même tranche, seule voie possible pour exploiter l'acquis technologique de ces dernières années, buttait jusqu'à présent sur l'incompatibilité cristalline (écart géométrique de plus de 4%) entre ces deux matériaux. Jusqu'à ce que Jamal Ramdani, chercheur aux Motorola Labs, ait l'idée de préparer un sandwich Si/GaAs fourré d'une fine couche de titanate de strontium. Grâce à cette interface, chargée d'absorber les tensions mécaniques et d'éviter toute fissuration, on peut faire croître sur une tranche de silicium de 12 pouces (dimension standard actuellement) un dépôt d'arséniure de gallium de même diamètre et de quelques microns d'épaisseur. En dépit d'une ou de deux étapes supplémentaires, cette technique de fabrication s'avère finalement bien meilleur marché que le procédé " massif " conventionnel, limité à 6 pouces de diamètre. Car 12 pouces au lieu de 6, c'est 4 fois plus de composants par tranche et des économies d'échelle en conséquence. D'autant que ce procédé ne remet pas en question, bien au contraire, les investissements en matériel de production déjà réalisés pour le silicium. Au delà de la baisse attendue du prix de revient, l'invention de Motorola ouvre aussi la voie à une nouvelle génération de composants " hybrides " capables d'offrir le meilleur du silicium et de l'arséniure de gallium sur la même puce. Motorola parle dès à présent d'ISC (Integrated Semiconductor Circuits), autrement dit de circuits à intégration de semiconducteurs qui associeront les fonctions classiques de traitement de l'information (sur puce Si) à des modules optoélectroniques et/ou des composants hyperfréquences (sur puce GaAs). Selon l'industriel, la production en volume des premiers composants pourrait démarrer à la fin de l'année prochaine. Motorola a toutefois déclaré vouloir davantage céder cette technologie sous forme de licence que l'exploiter pour son compte exclusif.

Industries&Techniques :

http://www.industries-techniques.com/site/quotidien/page.cfm?

Une puce vraiment peu gourmande
Samedi, 20/10/2001 - 00:00

Au Microprocessor forum, qui se déroule du 15 au 19 octobre à San Jose en Californie, IBM présente une nouvelle puce, la PowerPC 405LP, dont la consommation serait ramenée au 10ème de celle des processeurs concurrents. Cette puce est capable d'éteindre elle même les zones de calcul inexploitées, pour économiser l'énergie. La puce pourra équiper les PDA, mobiles, portables ou consoles de jeu et leur apportera même des capacités de reconnaissance vocale.

Register 12-10-2001 : http://www.theregister.co.uk/content/3/22199.html

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Terre
Sciences de la Terre, Environnement et Climat
Une brique de revêtement routier qui purifié l'environnement
Samedi, 20/10/2001 - 00:00

Taiyu Concrete Industry Co., Ltd. a développé une brique pour paver les routes qui a des fonctions de purification de l'environnement. Ce produit est obtenu en enduisant un catalyseur optique d'apatite de dioxyde de titane sur une brique perméable, ce qui permet de décomposer les oxydes d'azote et les odeurs nauséabondes, ceci 24 heures par jour. Ce revêtement est essentiellement compose de cendres venant des usines d'incinération qui sont fondues en scories a 1400 degrés Celsius. Elles sont ensuite broyées, triées et transformées en agrégat. La brique est constituée de 58 % de cet agrégat, 18% de ciment ordinaire et 11% de sable siliceux. L'apatite de dioxyde de titane est en fait un catalyseur optique de dioxyde de titane recouvert d'apatite, et a été développé par le professeur T. Nonami du Ceramics Research Department de l'Industrial Technology General Laboratory. Les NOx, les odeurs nauséabondes, les bactéries et les virus dans l'air sont absorbés et décomposés par l'action du catalyseur optique. De plus la matière, qui est poreuse, avec des attributs permettant la perméabilité ou la rétention d'eau, absorbe aussi le bruit. La surface est finement rainurée pour éviter les dérapages, ce qui rend cette brique idéale pour paver des routes ou trottoirs.

ST Japon : http://www.adit.fr/

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Vivant
Santé, Médecine et Sciences du Vivant
Cancer : comment vaincre la chimiorésistance
Samedi, 20/10/2001 - 00:00

Des scientifiques anglais viennent d'élucider un des mécanismes-clé par lequel les cellules cancéreuses parviennent à acquérir une résistance croissante à la chimiothérapie. Beaucoup de cancers commencent par bien répondre aux médicaments anti-cancéreux mais développent plus tard une résistance pour se protéger contre les effets du traitement. L'un des mécanismes impliqué dans ce phénomène permet le pompage des drogues anticancéreuses aussi rapidement qu'ils arrivent dans les cellules malades. Les scientifiques anglais ont découvert la structure d'une des principales pompes moléculaires impliquées dans ce processus. Ils espèrent à présent réussir à concevoir de nouvelles drogues pour bloquer l'action de cette pompe, et maintenir ainsi les drogues anticancéreuses à l'intérieur des tumeurs où elles doivent exercer leurs effets. Comme le souligne l'un des chercheurs, le Docteur Rosenberg " il n'y a rien de plus frustrant pour nous que de constater que certains médicaments dont nous sommes surs de l'efficacité sont expulsés des cellules tumorales avant de pouvoir produire leurs effets; mais maintenant que nous connaissons la structure tridimensionnelle exacte d'un des pompes utilisées par ces cellules, nous pouvons commencer à concevoir des drogues pour verrouiller ce mécanisme et l'empêcher de fonctionner. En comprenant comment la pompe fonctionne, nous allons pouvoir jouer sur deux tableaux : bloquer cette pompe et concevoir des médicaments plus efficaces. " C'est une molécule appelée la P-glycoprotéine qui est responsable de cette action d'expulsion. Cette molécule est présente en petite quantité dans les cellules saines où elle joue un rôle dans des processus métaboliques normaux. Mais les cellules cancéreuses possède des quantités importantes de la P-glycoprotéine, ce qui leur permet d' expulser les drogues anticancéreuses. Jusqu'ici, les scientifiques n'avaient qu' une vague idée de la structure et du fonctionnement de cette molécule . Mais dans cette nouvelle étude les chercheurs ont examiné les cristaux minuscules de P-glycoprotéine à l'aide de microscopes électroniques puissants, ce qui leur a permis de voir sa forme pour la première fois. Il ont pu observer que La structure tridimensionnelle de cette molécule se modifiait au cours des différentes phases du pompage, un peu à la manière des pièces mobiles d'une machine miniature. Le Professeur Chris Higgins, qui a collaboré à ces recherches souligne que " nous allons être bientôt en mesure de perturber le mécanisme de ce pompage et privées de cette capacité les cellules cancéreuses deviendront alors bien plus vulnérables à la chimiothérapie." Pour sa part, le Professeur Gordon McVie, directeur général de la campagne de recherche sur le cancer, précise : " c'est une étape importante vers l'objectif essentiel de surmonter cette chimiorésistance. Ces recherches pourraient trouver assez rapidement des applications cliniques".

Brève rédigée par @RT Flash

BBC :

http://news.bbc.co.uk/hi/english/health/newsid_1595000/1595077.stm




Un puce pour détecter instantanément le cancer en 2010
Samedi, 20/10/2001 - 00:00

Des chercheurs irlandais ont développé un nouvel outil de diagnostique qui permet la détection instantanée des cellules cancéreuses. Le dispositif, d'un volume inférieur à celui d'une boîte d'allumettes, achemine les cellules comme un microfluide par un canal minuscule de la largeur d'un cheveu. Un colorant est ensuite appliqué à ces cellules, ce qui permet ensuite de repérer par fluorescence, à l'aide d'un laser, les cellules cancéreuses. Les hôpitaux utilisent déjà ce colorant pour isoler et analyser les cellules cancéreuses, en particulier dans la leucémie, mais le matériel est encombrant,difficilement transportable et doit, en outre, être utilisé par un technicien spécialement formé. Ce nouvel outil a les mêmes capacités d'analyse qu'une technologie plus ancienne, un système appelé cytometer. Mais les scientifiques de Cork sont parvenus à intégrer cette technologie dans une puce, rendant le nouvel outil portatif et relativement bon marché à fabriquer. Le test qui prend plusieurs heures, voire plusieurs jours, avec les méthodes actuelles, peut être réalisé en quelques minutes avec ce dispositif miniaturisé. Pour effectuer une analyse, les médecins ont simplement besoin d'un échantillon de cellules, qui peut provenir d'un prélèvement sur la peau, d'un échantillon de sang ou d'une biopsie. C'est le type de cancer à repérer qui indique quelles cellules sont utilisées. Une fois que l'échantillon est introduit dans la puce, des cellules cancéreuses sont détectées et isolées. " Nous pouvons à présent imaginer un dispositif pas plus grand qu'un crayon pourrait être utilisé pour repérer immédiatement les cellules cancéreuses, et analyser leur ADN, " souligne le Dr. Peter O'Brien, chercheur au Centre National de Recherche en Microélectronique de Cork. Ce nouveau dispositif a nécessité deux ans de recherche sur l'animal mais il faudra encore une dizaine d'années avant qu'il soit totalement au point chez l'homme et capable de repérer tous les types de cellules cancéreuses. Le Professeur Abraham P. Lee, conseiller technologique à l'Institut National du Cancer de Bethesda, dans le Maryland, est persuadé que ces puces permettront un jour de reconnaître immédiatement la signature moléculaire spécifique des cellules cancéreuses. Il prévoit même que ces puces seront implantées dans le corps des patients pour assurer une détection précoce et infaillible d'un cancer dès son apparition. Il précise enfin que cette biopuce irlandaise constitue une étape importante vers cet objectif

Brève rédigée par @RT Flash

Wired : http://www.wired.com/news/medtech/0,1286,47500,00.html

De nouvelles cellules cardiaques après une attaque ?
Samedi, 20/10/2001 - 00:00

Les pathologies cardiovasculaires font partie des premières causes de mortalité dans les pays occidentaux : ces dernières années, la prise en charge thérapeutique des infarctus du myocarde a connu de considérables avancées : pontage coronarien, dilatation et pose de stent, fibrinolyse. Toutes ces techniques permettent une revascularisation du muscle cardiaque mais on pensait qu'il était impossible de régénérer les cellules musculaires cardiaques mortes. Une étude publiée dans le New England Journal of Medicine conclut que les cellules cardiaques pourraient se reconstituer après une attaque cardiaque grâce à des cellules-souche présentes dans le coeur ... C'est une nouvelle de taille car on pensait auparavant que les lésions cardiaques dues à une attaque étaient irréversibles. Or selon cette étude américaine, il semble qu'il y ait une régénération cellulaire qui s'opère dans la zone même de la lésion et à distance... Il apparaît donc que des cellules souches capables de générer de nouvelles cellules cardiaques se trouvent dans le coeur : cette nouvelle va permettre des avancées de taille dans la prise en charge des malades ayant subi un infarctus du myocarde.

Csante Presse : http://www.csante.com/comsante/gen/read.php3?

NEJM : http://content.nejm.org/cgi/content/abstract/344/23/1750?

Stimulateur cardiaque à domicile : autorisation de la FDA
Samedi, 20/10/2001 - 00:00

Le Food and Drug Administration (FDA) a donne son autorisation pour procéder a une première phase de vente du stimulateur cardiaque HMS (Home Monitoring System) conçu par l'entreprise Biotronik. Ce stimulateur cardiaque contient un émetteur capable de transmettre automatiquement, grâce à un appareil portable, des informations à l'ordinateur le plus proche de Biotronik. Celui-ci télécharge l'information et la faxe instantanément au cabinet du médecin traitant. En cas de malaise, le patient peut se servir d'un aimant qui déclenche l'envoi immédiat des données concernant l'état de son coeur. Actuellement, la vente de ce type de stimulateur cardiaque est limitée a une centaine de personnes suivies par dix centres médicaux, sous l'égide de l'Université de Stanford, afin d'évaluer sa facilite d'utilisation, son efficacité et l'aptitude des médecins et des malades a se servir de ce système. Le HMS représente une première étape dans ce domaine très prometteur qu'est la surveillance médicale à distance.

WP :

http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/articles/A47514-2001Oct12.html

Un vaccin ADN protège des souris contre l'anthrax
Samedi, 20/10/2001 - 00:00

Des chercheurs américains ont récemment montré qu'il était possible de protéger des souris exposées à la toxine létale de la bactérie responsable de l'anthrax. Les auteurs estiment que leurs résultats indiquent que les vaccins à ADN constituent une stratégie de lutte prometteuse pour la lutte contre la bactérie Bacillus anthracis. Cette étude a été publiée dans la revue Infection and Immunity au mois de juillet 2001. Darrel Galloway (Université de l'Ohio) et ses collaborateurs ont utilisé deux fragments de gènes de la bactérie responsable de l'anthrax pour immuniser des souris. L'anthrax est une maladie mortelle si un traitement antibiotique n'est pas initié rapidement après l'exposition à des spores de Bacillus anthracis. Une fois inhalées, les spores sont phagocytées par les macrophages puis produisent les bactéries capables de se multiplier dans ces macrophages. Cette multiplication conduit à la lyse des macrophages et donc à la dissémination des bactéries. Trois toxines bactériennes sont principalement responsables du caractère létal de l'infection : la protéine PA (protective antigen), LF (lethal factor) et EF (edema factor). Lors de l'infection, la protéine PA se combine à LF pour former une molécule appelée toxine létale. Les auteurs ont mis au point des plasmides porteurs de séquences des gènes PA ou LF. Certaines souris ont reçu seulement les plasmides PA ou PF et d'autres une combinaison des deux types de plasmides. Toutes les souris ont développé une forte réponse immunitaire contre les protéines PA et LF issues du plasmide. Le titre en anticorps de l'antigène LF était environ deux fois supérieur à celui de l'antigène PA, « ce qui suggère que l'antigène LF induit une meilleure réponse », commente Darrel Galloway. Celui-ci explique que ce résultat est important car les travaux sur un vaccin contre l'anthrax se concentraient surtout sur l'antigène PA. Restait à savoir si cette immunisation pouvait protéger les souris d'une exposition à la toxine létale (PA + LF). C'est bien le cas. Au cours d'une exposition à cinq doses correspondant chacune à la DL50 (entraîne normalement la mort de 50 % des animaux exposés), toutes les souris immunisées avec le plasmide PA, LF ou la combinaison des deux ont survécu, tandis que toutes les souris non immunisées sont mortes. Dans leur publication, les scientifiques expliquent que « ces résultats démontrent qu'une immunisation basée sur l'ADN peut, seule, fournir une protection contre une exposition à la toxine létale ». Cette même équipe de recherche a montré, dans des résultats qui ne sont pas encore publiés, que le vaccin pouvait protéger des souris d'une exposition à des spores d'anthrax un an après la dernière administration du vaccin.

Caducée : http://www.caducee.net/breves/breve.asp?idp=1&idb=2581

Ohio State University :

http://www.osu.edu/units/research/archive/anthrax.htm

La maladie de la vache folle ne se transmettrait pas à l'homme
Samedi, 20/10/2001 - 00:00

La forme humaine de Creutzfeldt-Jakob, nouveau variant, n'est peut-être pas provoquée par la maladie de la vache folle. C'est la théorie émise par un médecin britannique, le docteur George Venters, dans le très sérieux « British Medical Journal ». « Il n'existe aucune preuve de l'infectiosité du prion de l'ESB, encéphalopathie spongiforme bovine, chez l'homme. Dans tous les cas de maladies décrites, le degré d'association entre l'exposition au prion et la survenue de la maladie n'est jamais connu », affirme ce consultant en santé publique. Pour étayer sa thèse, le docteur Venters suggère que les signes de la maladie développés par les personnes atteintes du nouveau variant sont similaires à ceux d'un Creutzfeldt classique, connu depuis longtemps. En outre, la déclaration systématique de toute forme de Creutzfeldt-Jakob par les médecins depuis le début de la crise pourrait avoir révélé une forme rare d'un Creutzfeldt, mais sans que les vaches folles soient responsables d'une contamination. Autre argument avancé, le nombre de cas humains du nouveau variant n'augmente pas aussi rapidement que les cas d'animaux touchés. Si cette nouvelle explication provoque de nombreuses critiques de la part des spécialistes du prion et de l'ESB, elle a été estimée recevable par le comité scientifique de la prestigieuse revue. Si l'hypothèse du docteur Venters se révèle juste, elle remet en cause toute l'affaire de la vache folle.

BBC : http://news.bbc.co.uk/hi/english/sci/tech/default.stm

Transplantation rénale : surmonter la barrière du groupe sanguin
Samedi, 20/10/2001 - 00:00

Un chirurgien du CHU d'Huddinge (au sud de Stockholm) semble avoir réussi "l'impossible" : grâce a un nouveau filtre sanguin, un rein provenant d'un donateur de groupe A a été greffe sur un receveur de groupe O. L'opération a nécessite l'obtention d'une dispense pour pouvoir tester la nouvelle technique. Celle-ci, mise au point par une PME suédoise, repose sur un filtre qui, avec une extrême précision, prélève les anticorps qui autrement auraient réagi contre le rein greffe, provoquant le rejet de l'organe. Le patient n'a donc plus d'anticorps dans le sang au moment de la transplantation et un traitement médical spécial contrôle la production de ces anticorps après l'opération. Le chirurgien voit dans ce progrès la possibilité, à terme, de doubler les transplantations rénales a partir de donateurs vivants (i.e. environ le tiers des transplantations réalisées), et ce rien que pour la région de Stockholm. Ses collègues chirurgiens du CHU d'Uppsala admettent que le produit semble intéressant et peut redonner espoir aux patients qui attendent une greffe, mais ils souhaitent étudier les résultats de l'opération (réalisée en septembre) avant de se prononcer définitivement.

St Suède : http://hem.passagen.se/afsr

Immunologie : le dogme sur l'activation des lymphocytes T remis en cause
Samedi, 20/10/2001 - 00:00

Des chercheurs du laboratoire de neuro-oncologie à la Rockefeller University à New-York (EU) publient dans la revue Nature Immunology leurs travaux proposant un nouveau modèle pour expliquer l'activation des lymphocytes T CD8+ appelés cellules tueuses ou cytotoxiques. Les lymphocytes T CD8+ appelés aussi 'Natural Killers' (NK cells), lorsqu'ils sont activés par des cellules immunitaires présentatrices d'antigènes comme les cellules dendritiques, peuvent détruire des cellules cancéreuses ou des cellules infectées par un virus. Les cellules dendritiques (CD) jouent le rôle de présentateurs d'antigènes vis-à-vis des cellules T NK. Jusqu'à présent, il était entendu que les CD représentaient l'unique source d'activation des cellules T CD8+ cytotoxiques. La nouvelle théorie proposée par Matthew Albert et Rober Darnell propose un rôle double des DC (cad activation + tolérance des lymphocytes T CD8+) qui sous-tend la nécessité d'un troisième signal, la présence d'un lymphocyte T helper CD4+ pour coactiver le lymphocyte T cytotoxique. Dans un modèle in vitro utilisant des lignées primaires de cellules humaines, les chercheurs ont reproduit ce qui se passe vraisemblablement in vivo. Ils ont montré que les cellules dendritiques phagocytaient les cellules apoptotiques (qui sont en train de mourir) et présentaient des épitopes associés aux molécules de classe I du complexe majeur d'histocompatibilité. En l'absence de cellules CD4+ helper, les cellules CD8+ n'ont pas développé de réponse cytotoxique alors qu'en présence de facteurs mimant le contact CD/lymphocyte CD4+, une réponse cytotoxique a été développée. « Notre travail démontre un nouveau mécanisme de régulation des cellules T cytotoxiques et suggère de nouvelles approches thérapeutiques pour se débarrasser de ces cellules chez des patients atteints de maladies auto-immunes, ou chez des patients transplantés », a commenté Matthew Albert, l'auteur principal de l'étude.

Nature Immunology 9 octobre 2001 : http://www.nature.com/nri/

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Recherche
Recherche & Innovation, Technologies, Transports
Transport public ensoleillé
Samedi, 20/10/2001 - 00:00

Des bus alimentés par l'énergie solaire vont bientôt rouler à Cambridge, en Grande-Bretagne, et à Gotland, en Suède. Finies les fumées asphyxiantes, ces bus ne libèrent que de la vapeur d'eau, expliquent les promoteurs du projet, à l'Université de Cambridge. Ce nouveau moyen de transport public ''vert'' utilise en effet l'énergie solaire pour produire de l'électricité elle-même utilisée pour dissocier l'hydrogène de l'oxygène de l'eau. L'hydrogène sert de carburant pour le bus, qui ne rejette alors que de la vapeur d'eau. A Cambridge, ce projet baptisé « Usher » va d'abord être testé sur une ligne reliant le centre à l'ouest de la ville. Les cellules photovoltaïques seront installées sur le toit d'une colonnade. A Gotland, des panneaux solaires seront disposés sur les toits de certains bâtiments publics. La Commission européenne soutient financièrement cette initiative, qui doit se concrétiser dès 2002.

Science&Avenir :

http://permanent.sciencesetavenir.com/sci_20011011.OBS9350.html

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