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RTFLASH Recherche & Technologie
NUMERO 428
Lettre gratuite hebdomadaire d’informations scientifiques et technologiques
Créée par René Trégouët rapporteur de la Recherche et Président/fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
Edition du 26 Avril 2007
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Egalement dans ce numéro
TIC
Wimax : Le très haut débit en vedette au Sénat
Le disque holographique va-t-il rendre obsolète le HD DVD ?
Avenir
Une chenille robotisée pour soigner le coeur
Matière
Solaire : les Emirats préparent l'après-pétrole
Des cellules solaires imprimées sur film plastique à tapisser comme du papier peint
Espace
Découverte de la première planète habitable hors du système solaire
Premières images du soleil en 3D
Vivant
Le vaccin de Sanofi contre la grippe aviaire autorisé aux USA
La tomothérapie, un traitement très prometteur
Une protéine qui fait fleurir les plantes enfin identifiée
Un scanner pour mieux évaluer l'impact de notre alimentation sur notre santé
Argentine : des vaches pour produire de l'insuline contre le diabète
Les mitochondries impliquées dans la prise de poids inégale entre deux individus ayant la même alimentation
Des mûres contre le cancer de la peau !
Manger moins salé réduit à long terme le risque d'accident cardiovasculaire
Le bénéfice des antidépresseurs chez l'enfant et l'adolescent l'emporterait sur le risque de suicide
Edito
les vaccins : une avancée médicale immense au niveau planétaire



Depuis quelques années, certaines associations ou courants de pensée remettent en cause, parfois de manière globale et violente, l'utilité des vaccins et le principe même de la vaccination qui ne serait pas "naturelle" et entraînerait des risques trop importants pour la santé, selon ses détracteurs. Il serait pourtant bon de se souvenir de ce qu'était la situation sanitaire, tant en France que dans le Monde, avant la généralisation des grands programmes de vaccination contre les principales maladies infectieuses. Il y a quarante ans, la variole tuait une fois sur deux et était un fléau redoutable, responsable, au fil des siècles, de millions de morts. La variole est la première maladie humaine totalement éradiquée. Depuis 1977, plus aucun cas de variole n'a été enregistré dans le monde grâce à la vaccination.

On évoque malheureusement moins souvent l'impact dévastateur de la grippe dans les pays en développement. Néanmoins, on sait que les flambées épidémiques dans ces pays où la transmission virale se poursuit tout au long de l'année, provoquent une mortalité élevée. Par exemple, lors d'une épidémie à Madagascar en 2002, plus de 27 000 cas ont été notifiés en 3 mois et il y a eu 800 décès malgré une intervention rapide. L'enquête sur cette flambée, coordonnée par l'OMS, a montré que les conséquences sanitaires étaient plus graves dans les populations souffrant de malnutrition ou ayant un accès restreint aux soins de santé.

Les virus grippaux actuellement en circulation et pathogènes pour l'homme se classent en deux groupes, A et B. Deux protéines de surfaces différentes, des antigènes, définissent les différents types de virus. Il s'agit de l'hémagglutinine (H) et de la neuraminidase (N). La composition génétique des virus grippaux permet de fréquentes modifications mineures, connues sous le nom de dérive antigénique, ce qui impose de reformuler chaque année les vaccins.

Trois fois au cours du siècle dernier, les virus grippaux A ont subi des modifications génétiques majeures de l'élément H qui ont provoqué des pandémies avec une forte morbidité et un grand nombre de décès. La pandémie la plus tristement célèbre est la « grippe espagnole » qui, en 1918 et 1919, a touché une grande partie de la population mondiale et a tué 50 millions de personnes (deux fois plus que la première guerre mondiale) selon les estimations. Plus récemment, deux autres pandémies se sont produites en 1957 (« grippe asiatique ») et en 1968 (« grippe de Hong Kong »), entraînant une morbidité et une mortalité importantes dans le monde.

Contrairement aux épidémies courantes, on a également observé au cours de ces pandémies des complications graves chez les jeunes adultes en bonne santé, même si le phénomène n'a pas atteint la même ampleur que pendant la « grippe espagnole », au cours de laquelle le taux de mortalité était le plus élevé chez les jeunes adultes.

Plus récemment à Hong Kong (région administrative spéciale de Chine), on a observé en 1997 et 2003 des flambées limitées d'un nouveau sous-type viral, le A(H5N1), se transmettant directement de l'oiseau à l'homme. Le virus se transmet facilement d'une personne à l'autre par voie aérienne, au moyen des microgoutelettes et des particules excrétées par les sujets infectés lorsqu'ils toussent ou éternuent.

Il n'existe pas actuellement de thérapeutique totalement efficace pour traiter les infections dues au virus de la grippe. Les anti-viraux disponibles sont chers et peu efficaces. Aujourd'hui, l'immense majorité de la communauté scientifique mondiale considère que la vaccination constitue le principal moyen de prévention de la grippe et de réduction de l'impact des épidémies. Différents types de vaccins existent et ont été utilisés depuis plus de 60 ans. Ils sont sûrs et efficaces pour la prévention des effets bénins comme des conséquences graves de la grippe.

Chez les personnes âgées, on pense que la vaccination diminue de 70 à 80 % la mortalité due à la grippe, ce qui représente environ 1500 vies sauvées chaque année en France. Chez les adultes en bonne santé, le vaccin est très efficace (70 à 90 %) pour ce qui est de diminuer la morbidité et l'on a montré que la vaccination présentait des avantages substantiels pour cette tranche d'âge, tant du point de vue sanitaire qu'économique. L'efficacité du vaccin dépend avant tout de l'âge et de l'état immunitaire du sujet vacciné, ainsi que du degré de similitude entre les souches vaccinales et les virus en circulation. La vaccination antigrippale permet également de réduire les dépenses de santé comme les pertes de productivité associées à la maladie.

En avril 2007, un vaccin contre la grippe issu d'une manipulation génétique et fabriqué à l'aide de chenilles au lieu des traditionnels oeufs de poule a été testé pour la première fois avec succès sur l'homme. Les résultats obtenus suggèrent que ce nouveau type de vaccin pourrait être plus rapide et facile à mettre en oeuvre que la méthode classique, et permettre ainsi une réaction plus prompte en cas de pandémie.

La production de ce nouveau vaccin utilisant la chenille prend un mois de moins qu'avec les oeufs et n'implique pas d'utiliser le virus de la grippe vivant, qui peut infecter des employés lors du processus de production. La nouvelle méthode pourrait être utile pour les personnes allergiques à l'oeuf.

Mais aux menaces de la grippe humaine se sont ajoutés depuis quelques années les risques liés à une pandémie de grippe aviaire. La grippe aviaire est une infection provoquée par des virus grippaux de type A, et en particulier les sous-types H5, H7 et H9. Cette infection peut toucher presque toutes les espèces d'oiseaux, sauvages ou domestiques. Elle est généralement asymptomatique chez les oiseaux sauvages, mais peut devenir fortement contagieuse et entraîner une mortalité extrêmement élevée dans les élevages industriels de poulets et de dindes, d'où le nom de peste aviaire. Le virus influenzae aviaire peut parfois infecter d'autres espèces animales comme le porc et d'autres mammifères. Le virus de la grippe aviaire H5N1 a été repéré pour la première fois en 1997, lors d'une épidémie à Hongkong. Il avait alors causé la mort de six personnes. Il est réapparu fin 2003, provoquant d'abord des épizooties chez les volailles dans plusieurs pays d'Asie, suivies des premiers cas humains.

A l'heure actuelle, dans tous les cas avérés, les personnes étaient en contact direct avec des volailles infectées et aucun cas de transmission entre humains du virus H5N1 n'a encore été mis en évidence. Néanmoins, les scientifiques du monde entier redoutent une épidémie de grande ampleur car tous les facteurs sont aujourd'hui réunis pour que le risque perdure. En effet, la propagation de l'infection chez les oiseaux augmente la probabilité de l'apparition d'un nouveau virus grippal dans la population humaine.

Comme tous les virus grippaux de type A, le sous-type H5N1 a une grande capacité à muter au cours du temps, mais aussi à échanger ses gènes avec des virus grippaux appartenant à d'autres sous-types infectant d'autres espèces. La plus grande crainte est qu'un nouveau type de virus apparaisse par réassortiment génétique. Si ce nouveau virus possède des segments H5 et N1 propres au virus aviaire, il échappera complètement à la reconnaissance du système immunitaire humain. S'il possède également des gènes qui lui permettent de se multiplier efficacement chez les mammifères, il aura alors la capacité de se transmettre d'homme à homme aussi efficacement que la grippe « classique ».

S'agissant de la grippe aviaire, seize fabricants de 10 pays sont en train d'élaborer des prototypes de vaccins antigrippaux contre le virus H5N1 de la grippe aviaire. Cinq d'entre eux participent également à la mise au point de vaccins contre d'autres virus aviaires (H9N2, H5N2 et H5N3). A ce jour, plus de 40 essais cliniques ont été réalisés ou sont en cours. La plupart ont porté sur des adultes en bonne santé. Tous les vaccins testés se sont révélés sûrs et bien tolérés par toutes les catégories d'âge soumises à expérimentation.

Pour la première fois, les résultats présentés lors de la réunion de l'OMS de Genève, en février 2007, ont démontré de manière convaincante que la vaccination à l'aide des vaccins contre la grippe aviaire récemment mis au point pouvait susciter une réponse immunitaire potentiellement protectrice contre les souches de virus H5N1 isolés dans divers lieux géographiques. Certains de ces vaccins fonctionnent avec de faibles doses d'antigènes, ce qui signifie que des doses sensiblement plus nombreuses pourraient être disponibles en cas de pandémie.

Enfin, un groupe d'experts conseils de la Food and Drug Admisnistration (FDA) a donné, en mars 2007, un avis favorable pour l'autorisation de commercialisation du premier vaccin humain contre la grippe aviaire aux Etats-Unis. L'essai clinique réalisé montre que 45 % des 91 patients ayant reçu le vaccin ont développé une réponse immune. Depuis 2003, 275 cas d'infection humaine par le virus H5 N1 ont été rapportés dans le monde, dont 167 ont été mortels.

Autre exemple de maladie contre laquelle le vaccin joue un rôle capital : l'hépatite virale B. Cette maladie grave est provoquée par l'un des dix virus les plus redoutables du monde mais on peut s'en protéger depuis 1982 grâce à la vaccination. 300 000 Français sont contaminés par le virus de l'hépatite B. Ce chiffre a doublé en dix ans. Au niveau mondial, 350 millions de personnes sont porteurs chroniques du virus. Ces porteurs chroniques sont à haut risque de décès par cirrhose du foie ou cancer du foie (hépatocarcinome), un cancer presque toujours fatal. Le vaccin contre l'hépatite B ne guérit pas les porteurs chroniques, mais il est efficace à 95 % pour prévenir l'apparition d'un état de porteur chronique.

C'est aussi, avec le nouveau vaccin qui protège contre la plupart de cancers de l'utérus, le seul vaccin dont on dispose contre l'un des principaux cancers humains, le cancer du foie. Dans la plupart des pays en développement, la majorité des personnes infectées par le virus l'ont été durant leur enfance. Les porteurs chroniques représentent 8 % à 10 % de la population. Dans ces régions, le cancer du foie causé par l'hépatite B figure parmi les trois premières causes de décès par cancer chez les hommes.

Pour éviter les cirrhoses et le cancer du foie pouvant résulter de cette affection, l'Organisation mondiale de la santé a recommandé dès 1991 ce vaccin pour tous les enfants et 116 pays l'ont ajouté à leur programme de vaccination systématique. Le vaccin contre l'hépatite B est extrêmement sûr et efficace. Depuis 1982, plus d'un milliard de doses ont été utilisées dans le monde. Le vaccin est administré à raison d'une série de trois doses intramusculaires. Des études ont montré que le vaccin est efficace à 95 % pour éviter l'apparition de l'hépatite B chronique chez les enfants et les adultes non infectés. Dans bien des pays où 8 % à 15 % des enfants devenaient des porteurs chroniques, la proportion a été ramenée à moins de 1 % chez les enfants vaccinés.

Aujourd'hui, la conception et la production des vaccins a de plus en plus recours au génie génétique qui consiste à identifier le gène codant pour la protéine immunogène (qui provoque la réaction immunitaire) puis à insérer ce gène dans le génome d'une cellule animale, d'une levure, d'une bactérie ou d'un virus.

Le génie génétique permet de minimiser les risques allergiques ou infectieux pour l'homme observés avec certains vaccins. Le génie génétique permet en effet de construire de façon spécifique et programmée un micro-organisme présentant toutes les caractéristiques antigéniques souhaitées mais sans avoir la dangerosité du virus ou de la bactérie contre laquelle le vaccin lutte. Il permet aussi de produire des vaccins plus purs et de diminuer leur coût de production. La mise au point de vaccins obtenus par génie génétique destinés à lutter contre des parasites (paludisme) ainsi que vis-à-vis des papillomavirus ou encore du VIH fait l'objet d'intenses recherches et devrait aboutir d'ici une dizaine d'années.

On voit donc que, face aux épidémies ancestrales, comme la variole et la grippe mais aussi aux nouveaux virus, comme la grippe aviaire et le SIDA, la vaccination, si l'on se place au niveau mondial, reste un outil irremplaçable en terme de prévention et de santé publique, à la fois par son efficacité, son faible coût et sa simplicité de mise en oeuvre. Bien sûr, tout vaccin, comme tout acte médical, comporte un risque qui doit être évalué le plus exactement possible et minimisé autant que faire se peut.

Mais qui peut dire sérieusement aujourd'hui qu'au niveau mondial les bénéfices de la vaccination n'ont pas été immenses depuis 50 ans ? Demain, dans le domaine du cancer, d'autres types de vaccins, appelés « vaccins thérapeutiques » permettront non seulement de prévenir mais de soigner efficacement et spécifiquement de nombreux types de tumeurs (des essais prometteurs sont en cours pour les cancers de la peau, du colon, du poumon et du pancréas).

On voit donc que, plus de deux siècles après la mise au point par Jenner du premier vaccin moderne pour combattre la variole, le concept de vaccination ne cesse de s'enrichir, de se complexifier et d'étendre son pouvoir préventif mais aussi thérapeutique notamment grâce à la génétique. Face aux grands fléaux d'aujourd'hui comme aux nouvelles maladies qui ne cessent d'apparaître, les vaccins resteront demain plus que jamais des outils irremplaçables pour la médecine et la santé publique.

René Trégouët

Sénateur honoraire

Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat


TIC
Information et Communication
Wimax : Le très haut débit en vedette au Sénat
Vendredi, 27/04/2007 - 00:00

Un mois après avoir réuni les représentants des différents candidats aux élections présidentielles pour découvrir leur programme en matière de nouvelles technologies, Club Sénat a organisé au Palais du Luxembourg une nouvelle table ronde consacrée cette fois ci au thème du "très haut débit". Présidée par Thierry Repentin, sénateur de la Savoie, cette table ronde réunissait Gabrielle Gauthey, Membre du collège de l'ARCEP, Jean-Jacques Guillet, Vice Président du Conseil Général des Hauts de Seine et député, et enfin Jean-Noël Vathiaire, Directeur adjoint du développement de Vinci Networks.

Les trois intervenants ont souligné la multiplication des initiatives en matière de "très haut débit", qu'il s'agisse du Wimax en Normandie et surtout de la fibre optique en région parisienne, une technologie qui devrait succéder à l'ADSL, en offrant des débits descendants et ascendants de plusieurs dizaines voire centaines de mégabits.

Jean-Jacques Guillet a souligné le rôle pionnier de son département, qui a lancé en mars 2006 un appel d'offres pour construire un réseau en fibre optique FTTB destiné à couvrir les 750 000 logements des Hauts-de-Seine. «Sans notre initiative, je doute que les opérateurs privés comme FT, Free ou Neuf aient été aussi actifs dans la fibre optique ces derniers mois» s'est félicité l'élu, qui mise sur cette infrastructure publique pour couvrir l'ensemble de ce département de l'ouest parisien, en évitant que ne se reconstituent des «petits monopoles par immeuble ou par quartier», comme cela semble se produire dans Paris.

Partageant son analyse, Gabrielle Gauthey s'est également déclarée très soucieuse d'éviter toute «remonopolisation» du secteur. «France Telecom a joué le jeu et a permis à la France d'avoir un modèle concurrentiel qui fait référence dans l'ADSL. La fibre optique doit également pouvoir être mutualisable pour atteindre un optimum économique et éviter une concurrence stérile entre les opérateurs» a précisé Gabrielle Gauthey, qui mise sur la fibre pour équiper les foyers des grandes villes (Paris, Lyon, Marseille) mais qui, au contraire des opérateurs privés, n'exclut pas non plus des technologies comme le FTTC (Fibre jusqu'au sous répartiteur, relayée par une ligne DSL) pour améliorer la couverture des zones à plus faible densité.

Tout comme ses concurrents LDcom (Groupe Neuf Cegetel) ou Axione (Groupe Bouygues), Jean-Noël Vathiaire a d'ailleurs rappelé que le coût de déploiement des réseaux en fibre optique était une question cruciale. «Les travaux de génie civil représentent jusqu'à 90 % du coût de déploiement d'un réseau en fibre optique, avec un coût allant de 20 ? par mètre pour une microtranchée ou un déploiement "aérien" à plus de 60 ? par mètre pour un réseau souterrain» a-t-il expliqué, confirmant le besoin de mutualisation des infrastructures et la pertinence de confier aux collectivités locales de tels équipements, dans le cadre de délégations de services publics limitées à 20 ou 30 ans.

Bref, loin de suivre l'exemple parisien qui, malgré une municipalité de gauche, a paradoxalement laissé librement les opérateurs déployer leurs réseaux en fibre optique dans les quartiers de la capitale, les différents intervenants semblaient au contraire plaider pour le modèle de délégation de service public et un rôle actif des collectivités locales, capable de «coordonner les travaux de voirie, proposer des redevances adaptées, éviter les duplications et garantir la concurrence». Une position plutôt pragmatique qui devra sans doute être reprise par le ou la prochain(e) président(e) de la République pour atteindre l'actuel objectif gouvernemental de 4 millions de foyers raccordés en fibre optique à l'horizon 2012.

Neteco

Le disque holographique va-t-il rendre obsolète le HD DVD ?
Vendredi, 27/04/2007 - 00:00

Les formats haute définition HD-DVD et Blu-Ray ont du souci à se faire ! Un nouveau concurrent va bientôt faire son apparition sur le marché... Le disque holographique, ou HVD (Holographic Versatile Disc) possède en effet un argument de choc : il peut stocker 3,9 téraoctects de données, soit l'équivalent de 830 DVD, 6 000 CD-Rom ou 160 disques Blu-Ray !

Développé par la Holographic Versatile Disc Alliance, le HVD ressemble en tout point à un classique DVD, sauf que son épaisseur est de 3,5 mm et non de 1,5 mm. Il est également toujours lu par un laser, mais sa particularité réside dans le fait que le laser se divise en deux parties : les deux branches gravent alors leurs données dans des profondeurs différentes du HVD.

Ainsi, les données ne sont pas stockées sur une seule couche et sur une seule surface, mais elles sont inscrites verticalement sur toute l'épaisseur du disque en trois dimensions. Une plus grande quantité d'informations peut donc être archivée sur un unique HVD. Les premiers disques holographiques devraient commencer à être commercialisés en juillet aux Etats-Unis et sur le marché européen. Mais dans un premier temps, ces HVD devraient d'abord être réservés aux entreprises. Toutefois, le prix d'un tel disque pourrait réfréner les envies de certains : un HVD devrait coûter la modique somme de 200 dollars...

Atelier

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Avenir
Nanotechnologies et Robotique
Une chenille robotisée pour soigner le coeur
Vendredi, 27/04/2007 - 00:00

S'inspirant du mode de locomotion des chenilles, une équipe de roboticiens américains a créé un prototype de robot de seulement 20 millimètres de long capable d'adhérer à la surface d'un coeur battant, de se déplacer à la vitesse de 18 cm par minute, d'injecter des traitements ou de transporter une sonde. Le tout en ne perforant que deux petites ouvertures sur le patient : l'une dans la cage thoracique (25 mm) et l'autre dans le péricarde (10 mm).

HeartLander, c'est le nom du prototype mis au point à l'institut de robotique de l'Université de Carnegie Mellon (Penn., USA), a en effet la capacité de se déplacer à l'intérieur du péricarde, cette membrane à double épaisseur qui entoure le coeur. Les chercheurs l'ont testé in vivo sur des cochons et réussi à insérer le robot à coeur battant. Ces interventions ont permis d'installer une sonde de stimulation cardiaque et d'injecter dans le coeur des liquides teintés -l'idée étant de délivrer des traitements ou -pourquoi pas- des cellules souches, le jour où la thérapie cellulaire sera au point.

Le robot adhère à la surface du coeur grâce à un système d'aspiration et se déplace grâce aux mouvements d'aller et retour des deux segments qui le composent. Le HeartLander peut ainsi atteindre toutes les parties du coeur, explique l'un des chercheurs, Cameron Riviere, au magazine New Scientist, et pourrait donc faciliter le travail des chirurgiens. Les mouvements du robot sont contrôlés par une manette et suivis par le biais d'un traceur magnétique ou d'une vidéo prise aux rayons X. Les chercheurs songent à équiper le HeartLander d'une caméra. Ils doivent prochainement publier leurs derniers résultats. De nombreux travaux et essais sont encore nécessaires avant d'envisager d'utiliser ce robot sur des patients.

S&A

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Matière
Matière et Energie
Solaire : les Emirats préparent l'après-pétrole
Vendredi, 27/04/2007 - 00:00

Quatrième producteur mondial de pétrole avec un volume avoisinant les 2,5 millions de barils par jour, les Emirats arabes unis souhaitent désormais investir massivement dans l'éolien. Ils disposent pourtant encore d'un énorme potentiel énergétique. En terme de réserves, les Emirats se classent au 5e rang mondial pour le pétrole et au 4e rang mondial pour le gaz.

"Nous n'avons pas aujourd'hui de problème de sécurité en matière d'approvisionnement en énergie, mais nous ne voulons jamais en avoir" affirme Sultan al-Jaber, directeur général de la Société d'Abou Dhabi pour les énergies du futur (ADFEC). Destiné à préparer l'avenir, le projet d'ADFEC vise à développer une énergie alternative aux énergies fossiles.

Aidé par les autorités des Emirats, le projet devrait se traduire par des lourds investissements. Actuellement, au pays du soleil de plomb, seuls les parcmètres fonctionnent à l'énergie solaire. L'ambition pour Abou Dhabi est de devenir un producteur et un exportateur d'énergie solaire. Un investissement de 350 millions de dollars vient d'être annoncé pour la construction d'une centrale solaire de 100 MW, qui pourrait être portée à terme à 500 MW. Un appel d'offres sera lancé en août et ouvert aux constructeurs étrangers.

Mais les Emirats arabes unis ne souhaitent pas seulement produire mais également investir dans la recherche sur toutes les énergies renouvelables, et notamment dans l'énergie éolienne. L'ADFEC a annoncé en février le prochain lancement du Masdar Institute of Science and Technology, en association avec le célèbre MIT (Massachusetts Institute of Technology).

E2B

Des cellules solaires imprimées sur film plastique à tapisser comme du papier peint
Vendredi, 27/04/2007 - 00:00

Dai Nippon Printing Co., Ltd. a développé une cellule solaire organique de type Graetzel avec une efficacité de conversion de 7,1 %, réalisée sur film plastique par impression. Les cellules solaires réalisées sur films souples ont généralement une faible efficacité car ce support ne permet pas de traitements à haute température, ce qui limite les possibilités d'élaboration. Une étape sous vide est de plus requise pour former l'électrolyte, ce qui limite la productivité. Dai Nippon Printing Co., Ltd. a développé une technique dans laquelle la couche active est déposée sur un substrat métallique (ce qui permet de s'affranchir des contraintes de la haute température) puis transférée sur le film plastique. L'étape sous vide a par ailleurs été supprimée en utilisant un électrolyte sous forme de gel, déposé par un procédé d'impression propre à l'entreprise. La couche active utilise du dioxyde de titane TiO2.

Le prototype mesure 30x30 cm2 pour 250 microns d'épaisseur et a une efficacité de 7,1 %. Des tests ont montré qu'il fonctionnait correctement pendant au moins 1000 heures à 65°C. Le constructeur indique qu'il pense pouvoir améliorer le rendement jusqu'à 10 %.

Ces innovations permettent à l'entreprise de fabriquer à bas coût ces cellules solaires. De plus, la technologie d'impression permet d'ajouter de la couleur et des motifs, pour par exemple réaliser des papiers peints d'intérieur générateurs photovoltaïques. Les échantillons devraient être disponibles en 2008. L'entreprise a fixé ses prévisions de vente pour 2010 à 700 millions de yens (4,7 millions d'euros).

BE

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Espace
Espace et Cosmologie
Découverte de la première planète habitable hors du système solaire
Vendredi, 27/04/2007 - 00:00

Pour la première fois, des astronomes ont découvert une planète située hors de notre système solaire où les conditions pourraient être réunies pour accueillir la vie, avec une température moyenne qui serait proche de celle de la Terre, et peut-être même de l'eau. Selon les chercheurs européens auteurs de la découverte, il s'agit d'un grand pas dans la quête de la vie dans l'univers. Cette exoplanète, de taille idéale, pourrait posséder de l'eau sous forme liquide, et se situe, à l'échelle galactique, à une distance relativement réduite de la Terre : 20,5 annés-lumière, soit 193.000 milliards de kilomètres.

Elle a été découverte à l'Observatoire européen austral (ESO) de La Silla, au Chili, qui possède un instrument spécial analysant la lumière capable de révéler la présence de planètes extrasolaires. Les résultats de ces recherches n'ont pas encore été publiés, mais ont été soumis à la revue "Astronomy and Astrophysics".

Selon les premiers éléments, la planète abrite une température moyenne comprise entre 0 et 40 degrés Celsius, elle est 14 fois plus proche de son étoile que la Terre du Soleil, et la gravité y est 1,6 fois plus élevée que sur Terre. Gliese 581, l'étoile autour de laquelle la planète orbite en 13 jours, est une "naine rouge", beaucoup plus petite et moins chaude que notre Soleil.

Les chercheurs n'ont pas déterminé avec certitude s'il s'agissait d'une planète rocheuse comme la Terre ou bien d'une boule de glace avec de l'eau en surface. Dans le premier cas, son diamètre serait une fois et demie plus grand que celui de la Terre, et dans le second, elle serait encore plus grande. En théorie, l'astre devrait posséder une atmosphère.

De nombreuses inconnues demeurent au sujet de cette planète, baptisée 581c, qui pourrait au final s'avérer hostile à la vie. Il faut également noter qu'elle répond aux mêmes critères scientifiques d'habitabilité que Mars: une taille proche de celle de la Terre et des températures qui permettraient la présence d'eau liquide. C'est la première fois qu'une planète située hors du système solaire remplit ces critères.

"C'est un pas significatif dans la recherche de vie possible dans l'univers", souligne l'astronome Michel Mayor, de l'Université de Genève, membre de l'équipe de 11 scientifiques européens auteurs de la découverte. "C'est une belle découverte. Nous avons encore beaucoup de questions."Cela ne signifie pas qu'il y a de la vie, mais que c'est une planète comparable à la Terre en terme d'habitabilité potentielle", a commenté l'expert en astrobiologie de la NASA Chris McKay, qui n'a pas participé à la découverte.

Outre le fait qu'elle possède la bonne température, la planète contient probablement de l'eau liquide en abondance, avance Stéphane Udry, astronome de Genève et principal auteur de l'étude. Mais cette hypothèse se fonde sur des déductions, pas sur des preuves, ajoute-t-il.

"L'eau liquide est essentielle à la vie telle que nous la connaissons", précise dans un communiqué Xavier Delfosse, de l'université de Grenoble, co-auteur de l'étude. "En raison de sa température et de sa proximité relative, cette planète sera très probablement un objectif très important de futures missions spatiales consacrées à la recherche de vie extraterrestre."

D'autres astronomes préviennent toutefois qu'il est trop tôt pour se prononcer sur la présence d'eau. "Il faut davantage de recherches avant de pouvoir dire qu'il y a ou non de l'eau", souligne Steve Maran astronome à la retraite de la NASA.

L'étoile de 581c est située à 20,5 années-lumière ce qui fait de Gliese 581 l'une des 100 étoiles les plus proches de la Terre. Sa lumière est si faible qu'elle n'est toutefois visible qu'au télescope, dans la constellation de la Balance. Les astronomes pourraient finir par découvrir des dizaines voire des centaines d'exoplanètes considérées comme habitables. Mais 581c restera comme la première de l'histoire

ESO

Premières images du soleil en 3D
Vendredi, 27/04/2007 - 00:00

La Nasa a montré le 23 avril les premières images en trois dimensions (3D) du soleil transmises par les deux sondes de la mission Stereo qui vont permettre de mieux comprendre et prévoir les éruptions solaires pour en prévenir l'impact sur l'atmosphère terrestre. Les deux satellites identiques de la taille d'une voiturette de golf et d'un poids de 620 kg chacun, avaient été lancés en octobre dernier depuis la base militaire de Cap Canaveral en Floride (sud-est) et sont en orbite autour du soleil. "Les deux engins s'éloignent l'un de l'autre de 45 degrés par an et commencent maintenant à être dans des positions respectives permettant d'effectuer des mesures stéréographiques", a explique Michael Kaiser, le chef scientifique du projet à la Nasa, lors d'une conférence de presse.

"Le principal objectif de Stereo est d'étudier les tempêtes solaires (...) qui affectent tous les systèmes de communications des avions et engins spatiaux, perturbent la distribution électrique sur la terre et présentent un danger pour les astronautes dans l'espace", a-t-il rappelé. "Les météorologues sont capables de prédire avec précision les cyclones une semaine à l'avance et nous voudrions pouvoir en faire autant avec les tempêtes solaires", a expliqué ce scientifique. "Stereo représentera un nouvelle étape vers cet objectif en nous permettant d'étudier de façon plus détaillée les éruptions solaires", a-t-il ajouté.

Durant leur mission de deux ans, ces deux sondes jumelles vont pouvoir explorer l'origine, l'évolution et les conséquences interplanétaires de ces éjections de masse coronale (EMC), le plasma solaire projeté dans l'espace à la suite de puissantes explosions. Ces gigantesques éruptions projettent plusieurs milliards de tonnes de plasma chauffé à un million de degrés Celsius en direction de la terre qui dérèglent le champ electro-magnétique. En mars 1989, elles ont été à l'origine d'une panne d'électricité au Quebec. Elles sont aussi responsables des aurores australes et boréales. Les cycles solaires durent 11 ans et sont marqués par deux pics d'activité. Lors du précédent pic en 2000, on a compté près de 2.000 EMC dont une centaine se sont produites en direction de la Terre. En période creuse comme actuellement il y a moins de 200 éruptions par an.

Nasa

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Vivant
Santé, Médecine et Sciences du Vivant
Le vaccin de Sanofi contre la grippe aviaire autorisé aux USA
Vendredi, 27/04/2007 - 00:00

Sanofi-Aventis annonce que l'autorité américaine de santé a approuvé le vaccin de sa division Sanofi Pasteur contre le virus H5N1, premier vaccin humain contre la grippe aviaire autorisé aux États-Unis. "L'enregistrement du premier vaccin contre la grippe aviaire aux États-Unis est un jalon significatif dans la préparation à la pandémie", a déclaré David Williams, PDG de Sanofi Pasteur, dans un communiqué.

Le laboratoire précise qu'il s'agit de la première étape dans la réalisation du programme gouvernemental de stockage de vaccins contre des souches grippales à potentiel pandémique afin de protéger les populations qui seraient les plus exposées. En dehors de la constitution de stocks d'urgence, le produit ne sera pas commercialisé, a indiqué de son côté la FDA. Plusieurs autres grands groupes pharmaceutiques travaillent également au développement de vaccins contre le virus H5N1, parmi lesquels le suisse Novartis et le britannique GlaxoSmithKline, mais Sanofi était le premier à avoir demandé le feu vert des autorités américaines.

La FDA, ajoute le laboratoire français, s'est appuyée sur les résultat d'une étude clinique terminée en 2005 et ayant montré que le vaccin suscitait une réponse immunitaire lors de l'administration de deux doses chez des adultes en bonne santé âgés de 18 à 64 ans. Les autorités américaines ont déjà annoncé vouloir constituer une réserve de 20 millions de doses du vaccin pour protéger les personnels exposés aux risques. Ces réserves pourraient être portées à 600 millions de doses, un nombre suffisant pour protéger toute la population dans les six mois suivant l'émergence d'une épidémie. Dans son communiqué, Sanofi a répété avoir réalisé des investissements lui permettant d'accroître ses capacités et de renforcer son outil de production de vaccins contre la grippe, un secteur où il est leader, aux États-Unis et en France. Depuis sa résurgence en 2003, la grippe aviaire a fait 170 morts dans le monde, selon le bilan dressé par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Sanofi

La tomothérapie, un traitement très prometteur
Vendredi, 27/04/2007 - 00:00

La tomothérapie permet de moduler l'intensité du rayonnement et de contrôler les champs d'irradiation. Grâce au couplage de l'accélérateur de particules - qui émet le rayonnement - avec un scanner, la tomothérapie assure une grande précision dans l'irradiation. Cette radiothérapie guidée par l'image optimise ainsi l'adaptation de la dose d'irradiation au volume tumoral, limite l'exposition des organes sains et à terme permettra d'augmenter la dose délivrée dans la tumeur.

Cette technique innovante représente un progrès important pour le traitement des tumeurs difficiles à irradier avec les techniques classiques. Elle est déjà utilisée pour traiter les patients atteints de certains cancers des voies aéro-digestives supérieures, du sein et du poumon, des sarcomes des membres et des pathologies hématologiques nécessitant une greffe de moelle osseuse et une irradiation corporelle totale.

La tomothérapie demande une technicité relativement faible comparée à des techniques comme la protonthérapie. Ainsi, compte tenu de sa relative facilité d'accès, la tomothérapie pourrait connaître un développement important, voire une généralisation de son utilisation en France, comme c'est déjà le cas dans certains pays européens et surtout aux Etats-Unis.

L'acquisition de l'appareil de tomothérapie se fait dans le cadre d'un projet initié par l'Institut national contre le cancer, avec quatre autres établissements de soins : l'Hôpital Européen Georges-Pompidou (AP-HP), le Centre René-Huguenin (Saint-Cloud), la clinique Hartmann (Neuilly-sur-Seine), et l'Hôpital Necker (AP-HP). Le recrutement des patients se fait dans les 5 centres impliqués dans le projet. Les protocoles thérapeutiques seront établis en commun, mais le traitement est principalement assuré par les équipes de l'Institut Curie. L'ensemble du projet est piloté par le Dr Philippe Giraud, radiothérapeute à l'Institut Curie et Alejandro Mazal, physicien médical à l'Institut Curie.

IC

Une protéine qui fait fleurir les plantes enfin identifiée
Vendredi, 27/04/2007 - 00:00

Deux équipes indépendantes ont annoncé dans la revue Science avoir identifié le fameux signal qui voyage à travers la plante et déclenche la floraison. Le ''florigène'' serait une protéine produite par le gène FT. Il a été démontré que les plantes perçoivent les variations saisonnières de la longueur des journées. Un signal serait alors envoyé à travers le système vasculaire de la plante, des feuilles aux extrémités des tiges (ou apex), pour déclencher la floraison. La nature de ce signal, appelé ''florigène'', a fait l'objet de nombreuses spéculations mais a longtemps échappé aux efforts des chercheurs pour le cerner.

Un pas important a été franchi en 2004 avec la découverte du gène FT (Flowering Locus T), impliqué dans la floraison des plantes. C'est la protéine FT (Flowering Locus T Protein) produite par ce gène qui serait le fameux ''florigène'', affirment désormais des chercheurs. L'équipe de George Coupland (Max Planck Institute, All.) a travaillé sur la plante modèle Arabidopsis thaliana, celle de Ko Shimamoto (Nara Institute of Science and Technology, Japon) sur le riz.

Les chercheurs ont utilisé plusieurs méthodes pour traquer le déplacement de la protéine FT, rendue visible grâce à un gène de fluorescence, à travers la plante. Les deux équipes aboutissent à la même conclusion : la protéine FT est présente dans tout le système vasculaire de la plante, des feuilles à l'apex, et serait ce signal mobile qui déclenche la floraison.

SD

Science

CNRS

Un scanner pour mieux évaluer l'impact de notre alimentation sur notre santé
Vendredi, 27/04/2007 - 00:00

En un siècle, notre espérance de vie a presque doublé et nous sommes de plus en plus nombreux à atteindre un âge avancé. Mais Il ne suffit pas de vivre plus vieux, encore faut-il que ces années de vie supplémentaires soient des années de vie active, en pleine santé et en complète possession de nos capacités physiques et intellectuelles.

BIOPHOTONIC SCANNER de Pharmanex est un appareil capable de nous donner une indication sur l'impact de notre alimentation et de notre hygiène de vie sur notre santé et notre longévité et ceci, simplement en posant la paume de notre main devant la lentille de cet appareil. Il ne faut alors que 2 minutes avant d'obtenir son taux d'antioxydants et plus précisément son taux de caroténoïdes dans la peau. Protégé par 8 brevets mondiaux, Pharmanex s'est vu attribuer en 2005 l'American Business Award pour la société la plus innovante.

Même si notre corps crée des anti-oxydants, nous devons aussi en prendre par l'extérieur (en mangeant au moins 5 portions de fruits et légumes par jour). Jusqu'à présent, il n'existait pas de moyen efficace pour faire connaître aux gens le taux d'anti-oxydants présent dans leurs corps. Avec cet appareil, chacun pourra contrôler son taux d'antioxydants et adapter ainsi ses habitudes alimentaires et son mode de vie. Rappelons que les antioxydants jouent un rôle majeur dans la prévention d'un grand nombre de pathologies, qu'il agisse des maladies cardio-vasculaires, du cancer ou des maladies neuro-dégénératives comme l'Alzheimer. Il semble en outre que les antioxydants puissent, dans le cadre d'une alimentation globalement équilibrée et d'une bonne hygiène de vie, ralentir le processus du vieillissement lui même.

BIOPHOTONIC SCANNER

Contact: MINIANDEE Shiva

Argentine : des vaches pour produire de l'insuline contre le diabète
Vendredi, 27/04/2007 - 00:00

Quatre vaches transgéniques capables de produire du lait contenant de l'insuline, utilisée dans le traitement du diabète, sont nées en Argentine, une première mondiale, a annoncé la firme argentine spécialisée en bio-technologie Biosidus, à l'origine de ce projet. Ces quatre vaches possèdent dans leur patrimoine génétique le gène de l'insuline humaine, a indiqué lors d'une conférence de presse Andrés Bercovivh, responsable du développement technologique au sein de ce laboratoire.

La production d'insuline à partir du lait de ces vaches va permettre de réduire de "pas moins de 30 %" son coût de fabrication sur le marché, a affirmé devant la presse le directeur de cette entreprise, Marcelo Criscuolo.

L'Argentine compte 1,5 million de diabétiques dont 300.000 ont un besoin indispensable d'insuline. Quelque 200 millions de personnes souffrent du diabète dans le monde, soit un marché de l'insuline de quelque cinq milliards de dollars, selon cette firme, qui espère faire naître d'ici à trois ans un taureau transgénique ayant le même patrimoine génétique que ces quatre vaches afin de perpétuer la race.

Biosidus

Les mitochondries impliquées dans la prise de poids inégale entre deux individus ayant la même alimentation
Vendredi, 27/04/2007 - 00:00

Certains peuvent manger ce qu'ils veulent sans prendre un gramme tandis que d'autres prennent du poids lors d'un régime. Des scientifiques de Jena et de Potsdam viennent d'apporter la preuve que les centrales énergétiques de l'organisme, c'est-à-dire les mitochondries, sont responsables de cette injustice. Les mitochondries sont le siège de la dégradation des lipides et des glucides, apportés par l'alimentation, en énergie nécessaire au fonctionnement de la cellule.

Le groupe de recherche vient de montrer que des souris dont les mitochondries sont déficientes développent un surpoids tout en ayant la même alimentation (riche en calories) et la même activité physique que des souris témoins, au fonctionnement mitochondrial normal. Les calories excédentaires sont brûlées de manière incomplète et stockées dans les tissus adipeux. A la suite de cette prise de poids, les souris ont développé des diabètes et d'autres maladies chroniques dont les conséquences à long terme peuvent être un infarctus ou un accident vasculaire cérébral. A la grande surprise des scientifiques, cette prise de poids a été observée seulement avec un régime riche en calories, reproduisant les habitudes alimentaires des pays occidentaux. Des souris déficientes ayant une alimentation saine, riche en fibres, conservent la ligne, comme les souris témoins.

Il est connu que les mitochondries, avec l'âge, perdent de leur activité, d'ou une explication à la prise de poids en vieillissant, malgré une réduction de l'alimentation. Ainsi, pour remédier à la perte d'activité des mitochondries il est nécessaire de pratiquer un sport d'endurance.

BE

Des mûres contre le cancer de la peau !
Vendredi, 27/04/2007 - 00:00

Des chercheurs du centre médical de l'université de l'Ohio (USA) viennent de montrer qu'un composant de la mûre était capable de ralentir de manière significative la croissance des carcinomes (cancers de la peau) chez des souris exposées au rayonnement ultra-violet de B (UVB), la lumière la plus dangereuse dans le spectre solaire.

« En termes d'efet anti-inflammatoire, nous n'avons jamais vu un effet aussi puissant » précise le Professeur VanBuskirk, rersposable de cette étude présentée à l'occasion de la réunion annuelle de l'association américaine de la recherche sur le cancer.

Bien que le carcinome basocellulaire ne soit pas aussi dangereux que le mélanome malin, il peut être mortel chez certains patients dont le système immunitaire est affaibli par la maladie. Le carcinome est le deuxième cancer en fréquence, aux Etats-Unis, avec des 250.000 nouveaux cas environ tous les ans. Le Professeur VanBuskirk est persuadé que le développement du carcinome, comme celui d'un grand nombre de cancers, est fortement lié à une réponse inflammatoire de l'organisme.

La gelée de mûres aurait des effets protecteurs parce qu'elle contient des anthocyanines, une catégorie d'antioxydants puissants qui donnent aux mûres, myrtilles et cassis leur couleur foncée.

En mesurant le niveau d'une enzyme appelée myeloperoxidase, les chercheurs on pu montrer que les souris exposées aux UVB trois fois par semaine pendant 25 semaines mais protégées par un gel à base d'anthocyanines multipliaient par cinq leur capacité de résistance au carcinome par rapport aux souris non protégées.

Selon les chercheurs, cette étude laisse entrevoir la possibilité de fabriquer un gel capable de réparer de manière très efficace les dommages subis par la peau à cause d'une exposition solaire excessive. Les chercheurs soulignent en outre que ce composant actif est un produit naturel qui n'entraîne aucun effet secondaire perceptible. Dernier avantage, l'efficacité du composant est telle qu'une faible quantité de fruits suffit pour sa production.

Ohio State University Medical Center

Manger moins salé réduit à long terme le risque d'accident cardiovasculaire
Vendredi, 27/04/2007 - 00:00

Une diminution à long terme de la teneur en sel de l'alimentation pourrait permettre de réduire de 25 % le risque d'être victime d'une maladie ou d'un accident cardiovasculaire (attaque, infarctus...), selon une étude publiée par la revue médicale britannique British Medical Journal. Plus de 3.000 adultes de 30 à 54 ans souffrant de pré-hypertension (tension encore normale dans la partie haute de la fourchette, c'est-à-dire approchant 14/9) et de surpoids, ont été recrutés dans les années 90. Environ la moitié d'entre eux ont été invités à réduire de 25 à 35 % leurs apports en sel pendant 18 mois à quatre ans, tandis que les autres (groupe de contrôle) gardaient leur alimentation habituelle.

Les patients ayant diminué leurs apports en sel lors de cet essai ont réduit de 25 % à 30 % leur risque de souffrir de problèmes cardiovasculaires dans les dix à quinze années suivantes, et de 20 % le risque d'en mourir, selon l'étude de suivi effectuée entre 2000 et 2005.

Les informations recueillies, notamment via des questionnaires envoyés aux patients et la consultation de dossiers médicaux, ont concerné 2.415 participants (77 % du total), dont 200 avaient souffert d'accidents cardiovasculaires (infarctus, accident vasculaire cérébral...) mortels ou non.

Après analyse des résultats, Nancy Cook (Harvard Medical School, Boston) et ses collègues concluent que la réduction de l'apport en sel, déjà connue pour réduire la tension artérielle et prévenir l'hypertension, "pourrait aussi réduire à long terme le risque de maladie cardiovasculaire".

"Les résultats de notre étude de suivi renforcent les recommandations de réduire l'apport alimentaire en sodium comme un des moyens de prévenir les maladies cardiovasculaires dans la population générale", ajoutent-ils. Il semblerait, d'après les réponses aux questionnaires, que les patients invités à manger moins salé pendant de nombreux mois dans les années 90, aient été plus nombreux que ceux du groupe de contrôle, à ne plus aimer les aliments très salés dix à quinze ans plus tard.

BMJ

Le bénéfice des antidépresseurs chez l'enfant et l'adolescent l'emporterait sur le risque de suicide
Vendredi, 27/04/2007 - 00:00

Une nouvelle étude américaine sur les antidépresseurs chez les enfants et adolescents relativise le risque accru de pensées et comportements suicidaires. Les auteurs estiment que les bénéfices de ces traitements l'emportent sur les inconvénients. L'étude, publiée dans le "Journal of the American Medical Association", met en évidence un risque moindre que celui identifié par l'agence américaine du médicament en 2004. Cette année-là, la FDA (Food and Drug Administration) avait lancé une mise en garde contre l'utilisation d'antidépresseurs chez les enfants.

Les chercheurs ont analysé les données de 27 enquêtes portant au total sur 5.310 enfants. Ils ont trouvé que les pensées ou tendances suicidaires touchaient environ 1 % d'enfants et adolescents supplémentaires chez ceux sous antidépresseurs par rapport à ceux sous placebo. En comparaison, la FDA avait observé un risque accru de 2 %. Aucun suicide n'a été enregistré chez les jeunes concernés par ces études qui portaient sur plusieurs antidépresseurs dont le Prozac, le Zoloft, le Celexa, le Paxil, le Lexapro, l'Effexor, le Serzone et le Remeron.

"Les bénéfices semblent l'emporter par rapport au petit risque de pensées et comportements suicidaires", juge le coauteur de l'étude, le Docteur David Brent de la faculté de médecine de Pittsburgh (Pennsylvanie).

L'étude note que les antidépresseurs étaient plus efficaces lorsqu'ils étaient prescrits dans le traitement de l'anxiété avec une amélioration notée chez 69 % des jeunes patients contre 39 % de ceux prenant un placebo.

L'efficacité était moyenne pour les troubles obsessionnels-compulsifs (52 % contre 32 %). Ils marchaient moins bien, tout en restant relativement efficaces, contre la dépression (61 % contre 50 %). Par ailleurs, les antidépresseurs étaient plus efficaces chez les adolescents que chez les enfants dans le traitement de la dépression et l'anxiété. Les médecins ont aussi relevé que seul le Prozac était plus efficace qu'un placebo chez les enfants de moins de 12 ans atteints de dépression.

Le Docteur John March, chef du service de psychiatrie de l'enfant et l'adolescent au centre médical universitaire Duke à Durham (Caroline du Nord) salue cette étude, "l'analyse la plus large de données assemblées à ce jour". Mais pour lui, le risque accru de comportement suicidaire lié aux antidépresseurs, même s'il apparaît moins élevé dans cette enquête que dans celle de la FDA, exige que les médecins et les familles soient attentifs aux signes d'avertissement.

"On ne peut pas traiter les enfants avec ces médicaments sans prendre cette information en compte", explique-t-il. "On ne peut pas dire, 'prends ça et rappelle-moi dans six semaines'. Il faut surveiller attentivement les bénéfices et les inconvénients. "Par ailleurs, regrette-t-il, l'étude n'a pas mesuré les effets des thérapies par la parole. Selon lui, une thérapie comportementale et cognitive associée aux antidépresseurs peut limiter les risques de suicide et accélérer la guérison chez les jeunes frappés par la dépression.

JAMA

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