RTFlash

RTFLASH Recherche & Technologie
NUMERO 374
Lettre gratuite hebdomadaire d’informations scientifiques et technologiques
Créée par René Trégouët rapporteur de la Recherche et Président/fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
Edition du 02 Mars 2006
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Egalement dans ce numéro
TIC
Nouvel outil de Google pour créer son site
DoCoMo prépare l'ultra-haut débit sur mobile
Nokia lance une tablette pour surfer en mobilité
Japon : un téléphone portable avec reconnaissance faciale
Japon : un guide virtuel multimédia et polyglotte pour les cars de touristes
Avenir
Anty : un robot pour accompagner les enfants malades
Matière
Un laser pour créer des formes et images 3D dans l'air !
En 2010, 10 % de l'électricité européenne sera éolienne !
France : les biocarburants décollent enfin
Développement spectaculaire des énergies renouvelables en Allemagne
Des bâtiments pneumatiques
Terre
Des carottes de glace révèlent une augmentation des températures de 2,5 degrés Celsius en 150 ans
Bornéo : un immense projet de déforestation qui fait scandale
Vivant
Cancer de la prostate : une possible origine virale
Cancer de la prostate : le traitement est bénéfique, même chez les hommes âgés
Les hommes plus à risque de développer Parkinson à cause d'un gène déficient
Les coeurs artificiels battent à vitesse variable
La mémoire serait prévisible !
Des cellules cérébrales contre Parkinson
Homme
Tableau de bord de l'innovation 2006 : Nouveaux usages TIC
Un géoportail national en 3D en 2007
Les opérateurs mobiles créent une messagerie instantanée universelle
Un Japonais sur cinq a adopté le porte-monnaie électronique
Edito
Les nouvelles technologies vont transformer la vie des personnes âgées



En décembre 2005, la Maison-Blanche a accueilli une conférence entièrement consacrée à l'impact que vont avoir les nouvelles technologies de l'information sur la qualité de vie des personnes âgées. Cette conférence réunissait les principaux acteurs du secteur, constructeurs informatiques, industriels de l'électronique et associations. Il s'agit, selon le gouvernement américain, d'atteindre simultanément trois objectifs connexes : améliorer l'autonomie des personnes âgées, permettre au plus grand nombre d'accéder aux progrès de la médecine et, bien entendu, maîtriser le coût des dépenses liées à la santé et à la dépendance des personnes âgées. " Face au vieillissement accéléré de notre population, nous allons devoir changer radicalement la façon dont nous nous occupons de nos personnes âgées, faute de quoi nous serons confrontés avant 10 ans à une véritable crise société" a déclaré Eric Dishman, Président du CAST (Centre de recherche sur les technologies de l'âge) et directeur de recherche du département "santé" d'Intel.

"La société doit mettre en place de nouveaux liens et de nouvelles formes de médiation avec les personnes âgées et les progrès de la technologie doivent nous permettre d'atteindre ce but" a souligné Eric Dishman qui a ajouté "La technologie, si elle est employée judicieusement, peut améliorer de manière décisive la qualité de vie des personnes âgées en leur permettant notamment de rester chez elles le plus longtemps possible dans des conditions de sécurité et de dignité acceptables". Pour Russell Bodoff, directeur exécutif du CAST, il y a quatre domaines principaux dans lesquels la technologie va transformer la vie des personnes âgées : la téléprévention médicale, la télédétection d'événements pouvant être dangereux pour la personne âgée, l'amélioration de l'efficacité des professionnels de santé et le maintien de l'autonomie de la personne âgée. Le CAST propose une remarquable vidéo, intitulée, Imaginez le futur des seniors, qui imagine la vie quotidienne d'un retraité américain de 87 ans, qui vit seul dans sa maison et montre comment la technologie peut se fondre intelligemment dans l'environnement de la personne âgée et modifier complètement ses relations avec sa famille et ses proches.

Le CAST réunit de nombreux industriels et organismes de recherche, parmi lesquels la Carnegie Mellon University de Pittsburgh, l'institut de technologie de Géorgie, l'université de l'Orégon, Accenture, Adherence Technologies, American HealthTech, Eaton, Front Porch/Dakim, Inc., GrandCare Systems, Health Hero Network, Health Watch/Tunstall, HealthMEDX, Inc., HomeFree Systems, Honeywell, IBM Corporation, Intel Corporation, Medtronic, Meridian Health, et Philips Medical Systems, pour ne citer que les plus importants. L'objectif du CAST est de répondre de manière pragmatique, à l'aide de méthodes et d'outils très variés, aux défis sociaux médicaux que représente le vieillissement accéléré de la population américaine.

Le moins qu'on puisse dire est que dans ce domaine, l'imagination des industriels et des chercheurs et sans limite. C'est ainsi qu'Intel vient de mettre au point un téléphone aide-mémoire destiné aux personnes souffrant d'Alzheimer. Ce téléphone affiche automatiquement la photo de l'appelant et rappelle à la personne âgée l'historique de ses communications. Accenture a intégré un ordinateur dans une boîte à pharmacie qui vérifie la prise de médicaments. Si le patient se trompe de médicaments, une sonnerie l'avertit de son erreur. Le centre de recherche de l'automatisation médicale a créé un sol capable de suivre les mouvements des seniors et de donner l'alarme s'ils tombent. Ces innovations sont conçues pour être utilisées au domicile des clients. Une tendance qui s'affirme dans la conception d'équipements pour les seniors. La plupart des erreurs médicales ont en effet lieu au domicile des patients.

Des chercheurs de l'université de Virginie ont également mis au point un lit capable de détecter des modifications anormales dans la respiration de la personne âgée et d'alerter automatiquement les services médicaux compétents. Intel propose un système qui suit les déplacements des personnes âgées chez elles et les alerte par un message qui s'affiche sur la télévision ou par un appel téléphonique si elles oublient de prendre leurs médicaments.

Philips a pour sa part, présenté Motiva, «Virtual Health Care», une plate-forme de services qui permet le suivi médical à la maison sur une chaîne TV. Ce système, développé par Philips et Achméa, est en cours d'expérimentation et permet de surveiller à distance le patient et de communiquer avec lui via le téléviseur. (Voir document de présentation Philips). "La surveillance à distance peut permettre de réduire les dépenses de santé", a déclaré Guus van Montfort, responsable de la protection médicale chez Achmea, ajoutant que des études avaient montré précédemment qu'une durée d'hospitalisation réduite permettait des économies de 25 %. Une journée d'hospitalisation aux Pays-Bas représente un coût moyen d'environ 641 euros.

En France, ce coût serait de l'ordre (en moyenne) de 800 ?, alors qu'une journée d'hospitalisation à domicile reviendrait à un coût variant de 160 à 300 ?. On mesure mieux, à la lumière de ces chiffres, l'enjeu socio-économique que représente la télésanté. Mais l'enjeu n'est pas seulement financier, il est aussi et surtout humain et social. Parmi les expérimentations de télémédecine dans notre pays, on peut notamment citer celle de Monestier-de-Clermont dans l'Isère et Altermed, dans le Morbihan. Ces expérimentations ont montré que l'utilisation intelligente et judicieuse des nouvelles technologies dans le domaine de la santé était une opération "gagnant-gagnant : le malade voit sa qualité de soins et de vie améliorée, le médecin et le personnel soignant voient leur profession valorisée et enrichie et la collectivité réalise des économies substantielles.

Mais toutes les expérimentations de télémédecine et de téléassistance aux personnes âgées, en France comme à l'étranger, montrent qu'il est capital d'adapter les outils technologiques aux patients et personne âgées, et non l'inverse. Moins la technologie est intrusive, plus elle se fonde dans l'environnement des personnes âgées et plus les résultats de ces expérimentations sont positifs. Heureusement, les constructeurs informatiques et électroniques, et les opérateurs de télécoms ont enfin pris conscience de cette nécessaire adaptation de la technologie aux personnes âgée ou handicapées. C'est ainsi qu'une petite société a lancé récemment, avec un grand succès, la nouvelle version de son " Ordissimo", une machine simplifiée à l'extrême et bon marché pour laquelle chaque fonction ou application correspond à une touche ou une icône.

Du côté de la recherche scientifique, les chercheurs du CNRS et d'autres laboratoires français et Européens mettent au point de nouvelles aides technologiques, parfois déjà industrialisées, pour faciliter la vie quotidienne des personnes handicapées (38 millions en Europe dont 5 millions en France) et encourager leur insertion dans la vie professionnelle. Du fauteuil roulant intelligent, qui s'adapte aux capacités de conduite de son pilote, à la canne " laser " pour détecter les obstacles, en passant par le système d'aide à l'écriture sur clavier avec prédiction de mot. Ces projets sont en particulier le fruit du travail du Réseau Thématique Pluridisciplinaire (RTP) " Handicap " (Voir dossier Science et handicap).

Autre initiative intéressante, l'opérateur SFR vient d'annoncer cette semaine une nouvelle gamme de combinés baptisée " Simply" pour convaincre les seniors de franchir le pas et de se doter d'un téléphone mobile. Il s'agit de conquérir 200 000 clients en un an, parmi les réfractaires au téléphone mobile, en leur proposant un combiné d'entrée de gamme très simple à utiliser. L'accent a été mis sur l'ergonomie et la lisibilité. Il est vrai qu'en France, 10 millions d'adultes de plus de 35 ans ne sont pas encore équipés en téléphonie mobile, dont 3 millions de personnes âgées qui ne sont pas à l'aise avec la technologie. Ces personnes seraient prêtes à acquérir un mobile, à condition qu'il soit très simple à utiliser et puisse automatiquement rendre certains services spécifiques aux personnes âgées.

Nous devons à présent tirer tous les enseignements de ces expérimentations pour généraliser l'utilisation des nouvelles technologies au service des personnes âgées en essayant de rendre la technologie la plus transparente, la plus diffuse et la plus intuitive possible, de manière à ce que nos anciens bénéficient d'une aide adaptée à leurs besoins et à leur psychologie et gardent le maximum d'autonomie. Nous avons dix ans pour relever ce grand défi de société qui permettra à notre société de recréer du lien social avec nos aînés et ouvrira de nouvelles voies pour que les personnes âgées voient leur qualité de vie transformée, grâce à une technologie plus intelligente, plus transparente et finalement plus humaine, et puissent ainsi participer pleinement à la vie économique, sociale et culturelle de notre pays.

René Trégouët

Sénateur honoraire

Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat


TIC
Information et Communication
Nouvel outil de Google pour créer son site
Vendredi, 03/03/2006 - 00:00

Le géant américain de la recherche Google a proposé un tout nouvel outil, jeudi 23 février, nommé Google page creator. Il s'agit d'un service gratuit de création de pages web, qui a surpris tout le monde puisque la société n'avait pas fait d'annonce avant son lancement. Pour l'utiliser, il suffit d'avoir un compte Google et une adresse Gmail, le service de webmail de Google qui s'est distingué dès son lancement notamment par ses capacités de stockage importantes et ses fonctionnalités de recherches avancées.

Pour réaliser ce nouvel outil, le chef de projet de cet outil, Justin Rosenstein, s'est servi des 20 % de temps alloué par la société américaine pour le développement de projets personnels au sein de l'entreprise. La politique interne de cette dernière est orientée sur la création fréquente de nouveaux services. Le géant américain a développé ce projet dans le but de rendre l'utilisation de ce service très simple : "pas de connaissances techniques requises, vous voyez ce que vous obtiendrez (wysiwyg, what you see is what you get, ndlr), ne vous inquiétez pas de l'hébergement", peut-on lire sur le site. Tout utilisateur dispose pour créer sa page de 100 Mo de stockage gratuit fourni par le service, une capacité qui suffira à la majorité des sites personnels et même à certains sites professionnels. Le moteur de recherche Google indexera ensuite les sites dans ses résultats de recherche.

GPC

GPC

DoCoMo prépare l'ultra-haut débit sur mobile
Vendredi, 03/03/2006 - 00:00

Les débits des réseaux fibres optiques disponibles sur votre téléphone mobile ? Ce n'est plus de la science fiction. L'opérateur mobile japonais NTT DoCoMo a réalisé en situation de mobilité des transferts de données à 2,5 Gbps ! Soit une connexion 100 fois plus rapide que les réseaux filaires ADSL actuels et 1 000 fois plus rapides que les réseaux mobiles les plus performants (radio HSDPA). L'opérateur précise que les transferts de données ont été réalisés à 20 Km/heure. Pour doper les débits, la technologie 4G multiplie en fait les antennes de réception et d'émission. Ainsi 4 antennes permettent d'atteindre un débit de 1 Gbps, tandis qu'avec 6, les débits montent à 2,5 Gbps. Cette technologie s'appuie également sur une nouvelle modulation du signal baptisée 64QAM2. Lors des expériences réalisées avec ce prototype, les chercheurs de DoCoMo sont ainsi parvenus à recevoir simultanément 32 vidéos haute définition dans une voiture roulant à 20 km/h. Les résultats montrent également que la technologie est utilisable dans des environnements où les immeubles pourraient perturber le signal. Avec ce nouveau prototype, NTT DoCoMo prend véritablement une longueur d'avance sur ses concurrents occidentaux en prouvant sa capacité technique actuelle à offrir des débits pour téléphones portables de l'ordre de 100Mbps en mouvement rapide et 1Gbps à l'arrêt ou à faible vitesse.

DoCoMo

Nokia lance une tablette pour surfer en mobilité
Vendredi, 03/03/2006 - 00:00

Ce n'est pas vraiment un téléphone, ni un PDA mais c'est un Nokia. Cette tablette hybride combine de manière remarquable de nombreuses fonctionnalités et applications et préfigure ce que seront les futurs ordinateurs de poche, bien plus pratiques et confortables que les "smartphones, mais plus simples et conviviaux que les austères PDA. Le 770 est, selon son fabricant, une "tablette Internet sous Linux" compatible WiFi. Le terminal Internet Nokia 770 vous permet de visiter vos sites préférés et de consulter votre e-mail, où que vous soyez. Que vous soyez installé sur votre canapé ou à la terrasse d'un café, si vous avez un accès large bande par WiFi, le terminal Internet Nokia 770 vous connecte au Web instantanément et sans fil. Il vous permet aussi de lire des fichiers en "streaming", d'écouter la web radio, news reader ou de regarder des vidéos et d'écouter de la musique. Le 770 est très léger (230 grammes), et tient solidement dans la main. Son écran est large et d'une excellente résolution (800 x 480), les boutons de navigation faciles d'accès.

L'écran est tactile et comprend, outre un clavier virtuel, une fonction de zoom. Cet écran large, associé à la compatibilité WiFi offre une expérience de surf en mobilité inédite, aussi loin de l'ordinateur portable que du téléphone mobile, à l'écran trop petit pour afficher correctement une page web. L'écran se cache en retournant l'appareil dans son boîtier de protection, et l'appareil reste léger malgré ses nombreuses fonctionnalités. Il est grand (140 mm par 80 mm), mais peut tenir dans une poche de manteau. Et même dans sa boîte, sa connectique USB reste accessible, permettant de le recharger ou d'y transférer des documents.

Pour la navigation sur le web, le Nokia est très bien adapté. À part un site web qui n'était pas compatible avec un affichage 800x600, la très grande majorité des sites s'affiche parfaitement. On peut ouvrir plusieurs fenêtres, mais à partir de 7 ou 8 fenêtres ouvertes, le Nokia informe qu'il n'y a plus de mémoire disponible. Au niveau de la reconnaissance de l'écriture manuscrite, pas de problème. Aucun apprentissage pour cette fonction, on doit juste écrire lisiblement. De plus, s'il y a une erreur dans un mot, on n'a pas besoin de tout effacer, il suffit de réécrire sur le caractère erroné. Le lecteur audio permet aussi d'écouter les radios sur Internet (il suffit d'ouvrir un fichier .pls pour que le lecteur s'ouvre).

Le logiciel du terminal Internet Nokia 770 est évolutif. Il fonctionne actuellement sur l'édition logicielle Internet Tablet 2005, basée sur Linux. Une mise à niveau du système d'exploitation sera lancée l'année prochaine : Internet Tablet 2006. Elle permettra de bénéficier de services supplémentaires, notamment la téléphonie par Internet (VoIP) et la messagerie instantanée. Au final, un produit très réussi, donc. D'autant que le 770 est vendu à un prix raisonnable (360?) au regard des tarifs habituellement pratiqués par Nokia. Les gros points faibles de ce terminal polyvalent restent l'autonomie, en attendant l'arrivée prochaine des minipiles à combustibles rechargeables, et surtout la mémoire, bien trop faible au regard des multiples fonctionnalités de l'appareil. Mais il y a fort à parier que la prochaine génération de tablette sera dotée des nouveaux mini-disques durs de 12 Go et là on disposera enfin du premier terminal numérique universel mobile digne de ce nom !

Article @RTFlash

Nokia

Japon : un téléphone portable avec reconnaissance faciale
Vendredi, 03/03/2006 - 00:00

Le groupe d'électronique japonais Sharp et le troisième opérateur de télécommunications mobiles local, Vodafone Japon, ont annoncé la commercialisation en avril d'un téléphone portable muni d'un système de reconnaissance faciale. Ce terminal de troisième génération (norme W-CDMA) signé Sharp, est équipé d'une technologie logicielle d'authentification de l'utilisateur par reconnaissance de son visage conçue par la société nippone Oki, spécialiste du traitement de l'image. Elle utilise le module caméra intégré dans le téléphone et s'appuie sur la reconnaissance de points clefs caractéristiques du visage, comme les yeux, la bouche, et les sourcils, entre autres. Le logiciel permet même d'authentifier une personne revêtant un masque sur une partie du visage (nez-bouche), selon son concepteur. En cas d'erreur, due par exemple à l'absence de lumière, l'utilisateur peut s'authentifier en saisissant un mot de passe.

Sharp

Japon : un guide virtuel multimédia et polyglotte pour les cars de touristes
Vendredi, 03/03/2006 - 00:00

Une filiale de systèmes informatiques du géant des télécommunications japonais NTT a annoncé la commercialisation prochaine au Japon d'un système de guide virtuel polyglotte pour commenter automatiquement les visites dans les cars de touristes. Lors des déplacements du bus, des informations seront diffusées par haut-parleur et écrans, en temps réel, en fonction de la localisation précise du véhicule et de sa vitesse de déplacement à proximité des lieux d'intérêt. Le système fonctionne en plusieurs langues (anglais, chinois, coréen...), correspondant, selon la société NTT Data, aux principaux besoins liés à la fréquentation touristique du Japon. Un peu plus de six millions et demi d'étrangers sont entrés comme touristes au Japon en 2005, dont une majorité d'Asiatiques (Chinois, Sud-Coréens) et d'anglophones des autres continents.

Le Japon espère accueillir 10 millions de visiteurs en 2010. Il souhaite pour cela éliminer autant que faire se peut la barrière de la langue qui rebute beaucoup d'étrangers, via des dispositifs de traduction automatique et d'autres innovations technologiques. Le système d'informations créé par NTT Data a déjà été testé en 2005 à Hiroshima (ouest). Il sera commercialisé à partir de la mi-mars. NTT Data espère équiper quelque 200 véhicules au Japon au cours de l'exercice 2006-2007, pour des recettes évaluées à 300 millions de yens (2,2 millions d'euros).

NTT

^ Haut
Avenir
Nanotechnologies et Robotique
Anty : un robot pour accompagner les enfants malades
Vendredi, 03/03/2006 - 00:00

Né de la recherche de l'Université flamande de Bruxelles, le projet de robot pour enfant malade "Anty" a reçu le soutien de la Fondation Roi Baudouin. Avec sa tête à faire sourire un janséniste, nul doute qu'Anty devrait conquérir les enfants. Le Robotics and Multibody Mechanics Research Group, à la base du projet, espère proposer un prototype d'ici l'an prochain, lequel pèserait 4 kg pour 70 cm. Cette petite machine sera censée parler, se déplacer et exprimer des émotions ; mais de surcroît, il pourrait faire montre de différentes "personnalités". Les enfants trouveront alors en lui un compagnon de jeu à même de les désennuyer. Anty sera doté de sondes lui permettant de détecter d'où provient un son, et de déterminer si un enfant vient de le caresser, l'étreindre ou de le violenter, afin de réagir en conséquence sans, bien sûr, pouvoir faire du mal à l'enfant. Sur son ventre, un écran donnera des explications à l'enfant concernant sa prochaine opération, et affichera des jeux possibles, toujours dans une perspective ludique.

Anty

RMMRG

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Matière
Matière et Energie
Un laser pour créer des formes et images 3D dans l'air !
Vendredi, 03/03/2006 - 00:00

Des chercheurs japonais ont mis au point une nouvelle technologie qui devrait permettre, à terme, de concevoir de gigantesques panneaux lumineux en trois dimensions qui semblent flotter dans l'air. Cette technologie repose sur un nouveau laser développé par l'AIST (institut national des sciences et techniques industrielles), Burton Inc. et l'université Keio. Ce laser est tout simplement capable de générer de véritables images dans l'air.

La technique utilisée repose sur un effet d'ionisation qui arrive lorsqu'un rayon de lumière laser se focalise sur un point précis de l'air. En lui-même, le rayon est invisible pour l'oeil humain, mais lorsque l'intensité de ce rayon atteint un certain seuil, l'air se « brise » en particules brillantes qui émettent une lumière, cette fois visible. L'intensité requise ne peut être maintenue que pendant une période de temps très courte, mais du fait de la persistance rétinienne, cela suffit pour obtenir une image cohérente.

Le principe de base de cette innovation est connue depuis longtemps : on sait depuis des années allumer un point lumineux à distance en focalisant le rayonnement d'un laser. Au point de convergence de rayons, les photons communiquent suffisamment d'énergie aux atomes pour séparer les électrons des noyaux. On obtient un plasma. Quand ils rejoignent un noyau, les électrons restituent l'énergie en émettant un photon. C'est le principe des tubes au néon et des aurores boréales.

Ce qui est nouveau, c'est que l'équipe japonaise, issue du National Institute of Advanced Industrial Science and Technology (AIST) et l'université de Keio, en collaboration avec une entreprise privée, Burton Inc., est parvenue à allumer simultanément plusieurs points. Son laser pulsé tire à 100 Hz, c'est-à-dire à raison de cent fois par seconde. Entre chaque tir, deux petits miroirs bougent, envoyant le rayonnement laser en différents points. La petite durée de vie de la bulle de plasma suffit pour qu'elle persiste jusqu'au balayage suivant.

Une démonstration a déjà été effectuée avec un appareil utilisant un laser infrarouge. Ce laser permet de projeter une image à deux ou trois mètres au-dessus de l'appareil émetteur dans un espace d'environ un mètre cube. Cette technologie reste perfectible et devrait prochainement être capable de produire davantage de points lumineux pour obtenir des images plus fines et plus précises. Toutefois, ce procédé ne fonctionne, pour l'instant, qu'avec de la lumière blanche mais cette innovation n'en reste pas moins remarquable et promise à d'innombrables applications dans de multiples domaines liés à l'affichage, la signalisation, la publicité et la sécurité.

New Scientist

AIST

En 2010, 10 % de l'électricité européenne sera éolienne !
Vendredi, 03/03/2006 - 00:00

Les politiciens et représentants clés du secteur de l'énergie participant à la conférence européenne sur l'énergie éolienne 2006 qui se tient à Athènes (EWEC 2006) ont bien accueilli la déclaration de principes du secteur de l'énergie éolienne intitulée " Solution sans combustible", qui résume la manière dont l'énergie éolienne élimine les conséquences et risques économiques liés aux prix instables et incertains du combustible, procurant ainsi une solution indigène et réaliste à l'actuelle crise énergétique européenne. " L'énergie éolienne est unique dans le sens où elle ne nécessite aucun combustible. Par conséquent, elle ne comporte aucun risque lié à la hausse du combustible, aucun frais de combustible, aucune dépendance énergétique externe et des coûts d'entretien et de fonctionnement extrêmement bas. Le vent est puissant sans combustible. Qui peut lui dire non ? ", interroge Ian Mays, président/directeur général de la conférence, RES, RU, lors de l'ouverture de la conférence EWEC 2006.

L'ère de l'énergie traditionnelle bon marché et abondante est terminée. Alors que nous assistons actuellement à la hausse des prix de l'énergie et de la demande et que nous nous trouvons confrontés à une insécurité de l'approvisionnement énergétique ainsi qu'à un changement climatique, nous oublions souvent que l'Europe est chef de file mondial dans le domaine des technologies énergétiques renouvelables, la plus prometteuse et mature étant l'énergie éolienne. L'Europe, qui est riche en ressources énergétiques éoliennes, dispose de suffisamment d'énergie éolienne pour alimenter l'ensemble du continent.

Stavros Dimas, Commissaire européen pour l'environnement, a déclaré : " Le vent est l'une des technologies européennes dont la croissance est la plus rapide et à ce jour elle a déjà permis de créer 200 000 emplois. Il est essentiel d'encourager les énergies renouvelables pour notre avenir, afin de préserver les ressources terrestres non renouvelables pour les générations à venir, pour augmenter la sécurité de nos approvisionnements énergétiques et pour lutter activement contre les changements climatiques. L'énergie éolienne peut contribuer positivement à atteindre ces objectifs. "

" Nous nous trouvons à un moment crucial dans l'histoire de l'approvisionnement énergétique et l'énergie devient la première préoccupation des politiques, " affirme Britta Thomsen, MEP, vice-présidente de l'ITRE Committee au Parlement européen. " Aujourd'hui, 50 % des besoins énergétiques européens sont couverts par les importations et cette proportion est susceptible d'augmenter pour atteindre plus de 70 % dans les vingt prochaines années. D'ici 2030, les importations pétrolières devraient passer de 76 à 88 % et les importations de gaz de 50 à 81 % par rapport à 2000. L'énergie éolienne, ainsi que d'autres technologies renouvelables, peuvent constituer une solution d'approvisionnement importante et sûre. "

Avec l'installation record de 6 183 MW en Europe en 2005, l'énergie éolienne a atteint l'objectif de 40 000 MW fixé par la Commission européenne pour 2010, soit cinq ans avant la date prévue, " indique le Professeur Arthouros Zervos, Président de l'EWEA. " L'énergie éolienne est en passe de représenter une proportion de plus en plus importante de l'éventail énergétique européen. D'ici 2010, le marché mondial de l'énergie éolienne devrait doubler pour atteindre 16 milliards d'euros par an. Selon les prévisions commerciales de l'EWEA, 180 GW de vent génèreront 12 % de l'ensemble des besoins TWh pour l'Europe en 2020 et fourniront 37 % de l'ensemble de la nouvelle capacité générée au niveau européen.

Cyperus

France : les biocarburants décollent enfin
Vendredi, 03/03/2006 - 00:00

Le Salon de l'agriculture est devenu une nouvelle vitrine écologique pour les constructeurs automobiles, venus y présenter des véhicules roulant aux biocarburants, dont la commercialisation peine à décoller. Le Premier ministre Dominique de Villepin, présent au Salon, a annoncé de nouvelles mesures en faveur de ces carburants fabriqués à partir de plantes. La France s'est déjà engagée à porter la part des biocarburants dans la consommation totale de carburants à 5,75 % dès 2008 au lieu de 2010, à 7 % en 2010 et à 10 % en 2015, conformément à une directive européenne. "Et si l'avenir des automobiles, c'était l'agriculture ?" Les visiteurs du salon ne peuvent éviter la question, posée par le constructeur Saab en énormes lettres, sur fond vert et blanc, entre deux halls d'expositions.

Après des véhicules de course en 2004, quatre constructeurs sont au salon de l'agriculture cette année : la marque suédoise Saab, propriété de l'américain General Motors, les français Renault et Peugeot, et l'américain Ford. Tiges de blé et pousses de betteraves dans des pots blancs : Saab affiche une sobriété toute nordique pour mettre en valeur sa "Biopower", un véhicule qui peut rouler avec un mélange d'essence et d'éthanol, une des deux familles de biocarburants dérivés du blé et de la betterave à sucre en France, de la canne à sucre au Brésil et du maïs aux Etats-Unis. La Suède a été un des premiers pays en Europe à commercialiser des véhicules "flex-fuel", pouvant rouler aussi bien à l'essence qu'à l'éthanol à base de résidus de bois, explique Stéphane Huguet, responsable de la communication de la marque en France. En 2005, le gouvernement suédois a installé 320 pompes d'E85, pour les moteurs accueillant jusqu'à 85 % d'éthanol, comme la Saab Biopower.

"Un véhicule qui roule au biocarburant pollue moins", assure M. Huguet. Les biocarburants présentent l'avantage d'émettre moins de gaz à effets de serre, puisque les rejets de dioxyde de carbone sont réduits de 60 % dans la combustion d'éthanol pur, et de 70 % dans la combustion de biodiesel pur. Vendue en France depuis le 1er janvier, cette Saab coûte 1.000 euros de plus au consommateur par rapport au modèle classique. C'est également en Suède que Ford a vendu 17.000 Ford Focus, en modèles berline et monospace, roulant à l'éthanol 85. Présentés au salon, ces véhicules, d'un surcoût industriel de 350 euros, sont officiellement commercialisés en France depuis la fin 2005. Sur le stand de Renault, intégré à celui de la Maison des céréales, la Clio Hi-Flex peut rouler sans essence, avec 100 % d'éthanol. Le deuxième constructeur français ambitionne, en 2009, de vendre la moitié de ses voitures équipée en "flex-fuel". Peugeot présente une 307 coupé cabriolet pouvant rouler avec 30 % de biodiesel (diester), autre famille de biocarburants fabriqués à partir de cultures oléagineuses (colza et tournesol en France).

Wanadoo

Développement spectaculaire des énergies renouvelables en Allemagne
Vendredi, 03/03/2006 - 00:00

Les énergies renouvelables continuent a se développer en Allemagne. Elles ont représenté 4,6 % de la consommation d'énergie primaire en 2005, contre 4 % en 2004, selon des statistiques fournies par le ministère de l'environnement. Le pays a ainsi déjà dépassé l'objectif de 4,2 % qu'il s'était fixé à l'horizon 2010. C'est pour l'électricité que la part est la plus importante : les énergies renouvelables ont représenté 10,2 % de la production en 2005 (9,4 % en 2004). L'éolien (4,3%) reste la source d'énergie privilégiée pour fournir de l'électricité, suivi de l'hydraulique, de la biomasse et du photovoltaïque. Berlin affiche officiellement l'objectif de produire en 2020 20 % de son courant à partir de l'énergies éolienne, solaire, hydraulique ou de la biomasse.

Le ministre de l'Environnement Sigmar Gabriel (SPD) a même jugé possible d'aller jusqu'à 25 %. Le gouvernement entend aussi mettre l'accent sur l'usage des énergies renouvelables pour le chauffage. Leur part dans ce domaine était de 5,4 % en 2005. "Nous travaillons à une loi qui soutiendrait la production de chaleur à partir des énergies renouvelables", a indiqué Michael Muller, secrétaire d'Etat au ministère de l'environnement. Le secteur des énergies renouvelables a réalisé l'an dernier en Allemagne un chiffre d'affaires de 16 milliards d'euros et employait en 2004 157.000 personnes. D'après Michael Muller, ce dernier chiffre pourrait doubler dans les 15 prochaines années.

BE

Des bâtiments pneumatiques
Vendredi, 03/03/2006 - 00:00

L'architecte Thomas Herzig et ses collègues imaginent des bâtiments préfabriqués pneumatiques, faits d'air à plus de 90 %. Ils sont constitués de modules en feuilles de PVC gonflées à l'air : les cellules Pneumocell. Ces cellules tirent leur forme et leur stabilité de l'équilibre qui s'établit entre l'air sous pression et l'enveloppe, à l'instar des pneus, des canots pneumatiques ou des cellules des organismes vivants. Autant de constructions sans consistance si elles sont vides et qui acquièrent leur rigidité une fois remplies d'air ou d'eau. Assemblées, les cellules Pneumocell composent des halles d'exposition, des stands, des hébergements d'urgence ou des installations sanitaires mobiles, tous étanches, correctement isolés voire flottants ; 400 fois moins lourdes que des constructions en béton et 45 fois moins lourdes que des constructions en bois, elles sont plus faciles à stocker et à transporter et peuvent être montées par peu de personnes en peu de temps. L'assemblage est facilité par le choix de ne produire que des éléments standardisés : triangulaires, carrés, pentagonaux ou hexagonaux, ils ont tous des arêtés de même longueur. Notons également que les cellules endommagées peuvent être renouvelées aisément, sans qu'il soit besoin de démonter le bâtiment, les cellules intactes suffisant à faire tenir la structure, comparable à un organisme multicellulaire.

BE Autriche

^ Haut
Terre
Sciences de la Terre, Environnement et Climat
Des carottes de glace révèlent une augmentation des températures de 2,5 degrés Celsius en 150 ans
Vendredi, 03/03/2006 - 00:00

Des carottes de glace prélevées en Sibérie sur le glacier du Belukha par une équipe suisso-russe ont révélé une hausse de température de 2,5 degrés Celsius au cours des 150 dernières années ainsi qu'une augmentation des polluants atmosphériques depuis 1940, date des débuts de l'industrie lourde en Sibérie. L'équipe, dirigée par l'Institut suisse Paul Scherrer, a effectué les carottages à environ 4.000 mètres d'altitude, sur les flancs de la montagne Belukha, pic le plus élevé d'Asie centrale culminant à 4.506 mètres. Les carottes longues de 86 mètres forées dans le glacier ont été transportées en Suisse pour analyse.

L'équipe a également observé l'accumulation de polluants dans la glace, phénomène qui traduit l'industrialisation de cette région lointaine limitrophe de la Mongolie, du Kazakhstan, de la Russie et de la Chine. Pour déterminer l'évolution des températures, l'équipe a étudié la diminution des concentrations en oxygène-18 dans la glace. Cet isotope de l'oxygène influe sur la température et se stabilise lorsque la glace fond. Les glaciers se formant par superposition de couches, à l'instar des cernes d'un arbre, il est possible de dater les couches de façon extrêmement précise et d'estimer les températures ambiantes lors de la formation de la glace.

On peut lire dans le rapport, publié dans le Journal of Geophysical Research, que "les deux variables de température indiquent une tendance marquée au réchauffement de l'ordre de 1,6 et 0,4 degré Celsius et 1,7 et 1,1 degré Celsius au cours du siècle dernier, le calcul se basant sur les pourcentages de fonte et les concentrations en oxygène-18. Depuis la moitié du 19e siècle, l'évolution des taux en oxygène-18 traduit une tendance au réchauffement d'environ 2,5 à 1,7 degrés Celsius". Pour la même période, l'augmentation de la température moyenne à l'échelle mondiale est de 0,9 degré Celsius. En Sibérie, cette augmentation de la température est à multiplier presque par trois, phénomène que l'équipe pensait au départ pouvoir expliquer par la fin du "petit âge glaciaire" avant d'en arriver à la conclusion selon laquelle le réchauffement est plus probablement dû - et c'est d'autant plus inquiétant - au climat continental de la région.

Les modèles de changement climatique prévoient une multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes, effet encore amplifié pour les régions à climat continental. En fait, la situation s'est détériorée depuis 1988, comme l'attestent les motifs visibles dans la neige et correspondant à de la glace fondue et recongelée. "L'apparition soudaine de vastes épisodes de fonte depuis 1988 indique que les niveaux supérieurs du glacier du Belukha subissent un changement de la zone de recristallisation vers la zone d'infiltration froide qui permet désormais la percolation pluriannuelle des eaux de fonte, ce qui implique que la conservation des propriétés d'accumulation et des propriétés géochimiques, y compris celles permettant le calcul des variables de température, sont aujourd'hui en danger", peut-on lire dans le rapport.

Cordis

Bornéo : un immense projet de déforestation qui fait scandale
Vendredi, 03/03/2006 - 00:00

Le gouvernement indonésien veut sacrifier une partie de la forêt équatoriale de Bornéo pour y créer une immense plantation de palmiers à huile. Ce projet révolte les défenseurs de l'environnement qui affirment que le projet a pour but non avoué de fournir du bois à la Chine. Le vaste chantier de déforestation, financé par des fonds chinois, nuira inévitablement à un nombre incalculable d'espèces animales et végétales rares. La forêt de Bornéo, la plus grande d'Asie du Sud-Est, héberge notamment les derniers orangs-outans de la planète.

La zone projetée a une forme pour le moins étrange : longue de 2.000 kilomètres et large de 5, elle s'étend sur la presque totalité de la frontière avec la Malaisie. Cela a conduit certains à supposer que le projet avait davantage un but stratégique qu'économique. La plantation entame de surcroît trois parcs nationaux, en théorie protégés. "La question est de savoir pourquoi là-bas sur la frontière, alors que l'Indonésie possède tant de plantations de palmiers à huile non productives ou de zones forestières à l'état dégradé dans tout le pays", s'interroge Togu Manurung, de l'association Forest Watch Indonesia.

Faisal Basri, un éminent économiste indonésien, accuse le ministère de l'Economie d'avoir proposé le bois de Bornéo en échange d'investissements chinois dans des projets d'infrastructures en Indonésie. Le projet a en effet été connu peu après le retour du président indonésien Susilo Bambang Yudhoyono de Pékin, où il avait signé d'importants contrats commerciaux. Selon lui, l'idée de créer une plantation dans cette zone montagneuse "est ridicule sur le plan de l'environnement, mais aussi sur le plan technique".

Une étude préliminaire a conclu que seulement 10 % de la surface était adaptée à la récolte de l'huile de palme, qui requiert des étendues planes, a admis Ahmad Dimyati, directeur général chargé des plantations au ministère de l'agriculture. Mais le ministère de l'Economie réplique que la plantation géante apportera un investissement d'environ huit milliards de dollars à une région reculée, tout en créant près d'un demi-million d'emplois. Il a ajouté que la plantation permettrait aussi de lutter contre la déforestation illégale à destination de la Malaisie.

Les forêts indonésiennes, les plus grandes du monde après celles du Brésil, sont pillées par une véritable mafia du bois. L'archipel perd chaque année 2 à 3 millions d'hectares boisés, selon des ONG. Les spécialistes estiment que les étendues arborées auront disparu de Bornéo dans vingt ans, comme elles ont quasiment disparu de Java et de Sumatra.

AFP

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Vivant
Santé, Médecine et Sciences du Vivant
Cancer de la prostate : une possible origine virale
Vendredi, 03/03/2006 - 00:00

Découverte pour le moins surprenante, un virus a été décelé chez plusieurs hommes atteints du cancer de la prostate. Il s'apparenterait à un virus qui cause la leucémie chez les souris. Les chercheurs de l'Université de Californie et de la Cleveland Clinic qui sont derrière cette découverte ne vont pas jusqu'à affirmer que ce virus, baptisé XMRV, cause le cancer de la prostate. Ils font toutefois remarquer que le virus du papillome humain est responsable du cancer du col de l'utérus et que des virus ont aussi été mis en cause dans l'apparition de certains cancers du foie, de l'estomac et du sein.

Ce virus, très proche d'un agent pathogène trouvé exclusivement chez la souris, a été décelé dans des prostates prélevées chez des hommes possédant des anomalies génétiques particulières. Les chercheurs, qui précisent qu'aucun lien n'a été établi entre le virus et le cancer, se sont toutefois félicités de la nouvelle voie de recherche qu'ouvre cette découverte. "C'est très excitant", a déclaré le Dr Eric Klein, de la clinique Cleveland, qui présentait ses travaux lors d'une réunion de la Société américaine d'oncologie clinique à San Francisco. "Cela donne à penser que le cancer de la prostate pourrait être causé par une maladie infectieuse", a-t-il expliqué.

Les maladies infectieuses d'origine virale sont déjà responsables de certains cancers, notamment du foie et du col de l'utérus. Pour les experts, certaines maladies pourraient jouer un rôle important dans la survenue de certains cancers, du sein et de l'estomac notamment, aux côtés de la génétique et de l'environnement. "Personne n'avait pensé aux virus dans le cas du cancer de la prostate", a pour sa part observé Joe DeRisi, de l'Université de Californie, concepteur de la puce génétique qui a permis de faire cette découverte. La puce de DeRisi contient 20.000 morceaux de matériel génétique provenant de chaque virus connu. Cette même sonde avait permis d'identifier un virus impliqué dans le syndrome respiratoire aigu respiratoire (SRAS), à l'origine de l'épidémie il y a trois ans.

Fort de ce succès, le Dr Klein a envoyé à Joe DeRisi les échantillons de 86 cancers de la prostate prélevés à des patients. DeRisi a ensuite placé de l'ADN des tissus cancéreux sur la sonde, et l'ADN de huit des 20 patients, qui avaient deux copies d'un gène muté, correspondait à l'ADN provenant du virus murin. A l'état normal, ce gène code pour une enzyme aidant à la destruction des virus envahissants. Les hommes qui possèdent la version mutée du gène produisent ces enzymes en plus petite quantité que ceux dotés d'une version normale.

Le virus n'a ensuite été découvert que chez un seul des 66 autres patients, suggérant que la génétique joue un rôle significatif dans le lien entre virus et cancer. Les chercheurs ont indiqué qu'ils allaient maintenant analyser des centaines d'autres patients atteints de cancer de la prostate et mettre au point un outil de mesure pour dépister le virus dans le sang. Les chercheurs veulent aussi déterminer comment le virus se répand dans l'organisme, et si c'est spécifique à la prostate. Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent et la deuxième cause de décès parmi les hommes de plus de 50 ans.

CC

Cancer de la prostate : le traitement est bénéfique, même chez les hommes âgés
Vendredi, 03/03/2006 - 00:00

Bien que ses conclusions ne soient pas définitives, une étude américaine présentée à San Francisco souligne qu'il est préférable de traiter les hommes âgés atteints d'un cancer de la prostate, plutôt que de surveiller l'évolution de leur maladie. Les malades traités vivent en effet trois ans de plus en moyenne que ceux qui ne le sont pas.

Les hommes qui bénéficient d'une opération chirurgicale ou d'une radiothérapie vivent 13 ans en moyenne, alors que ceux qui ont choisi d'«attendre et de voir» ne vivent que 10 ans, selon les résultats de l'analyse de Medicare (assurance maladie pour personnes âgées) et du Registre fédéral du cancer, qui portent sur près de 50.000 hommes.

Les hommes traités ont un risque de mourir divisé par deux : 59 % d'entre eux étaient vivants à la fin de l'étude, contre 27 % seulement des autres.

Le cancer de la prostate, glande située à la base du pénis qui fabrique le liquide séminal, est le cancer le plus fréquent chez les Américains. Chaque année, aux États-Unis, on compte plus de 232.000 nouveaux cas et 30.000 morts. Dans le monde, la proportion est de 680.000 nouveaux cas et de 221.000 morts.

Chez la plupart des hommes, la maladie évolue si lentement qu'elle ne menace pas l'espérance de vie, mais chez d'autres, elle est fatale. Ce qui rend le choix du traitement difficile. Les médecins savent qu'ils traitent beaucoup d'hommes qui n'en ont pas eu besoin, sans savoir lesquels. Depuis de nombreuses années, il existe un débat au sein du monde médical pour savoir si la prise en charge thérapeutique de ce cancer de la prostate est utile chez les sujets âgés et permet réellement d'augmenter leur espérance de vie.

La nouvelle étude du Dr Wong porte sur des hommes de plus de 65 ans diagnostiqués dans les années 90 avec une tumeur de petite taille ou très peu agressive et localisée à la prostate : 14.560 hommes étaient suivis, alors que 34.046 étaient traités. Après 13 ans de suivi en moyenne, l'espérance de vie des hommes de ces deux groupes a été comparée, de nombreux critères étant pris en compte, notamment l'âge, la taille de la tumeur, la santé en général. Selon les résultats, même parmi les hommes âgés de 75 à 80 ans, on observait encore un bénéfice.

Canoe

Les hommes plus à risque de développer Parkinson à cause d'un gène déficient
Vendredi, 03/03/2006 - 00:00

Une déficience d'un gène de différenciation sexuelle pourrait rendre le cerveau des hommes vulnérable à la maladie de Parkinson, ce qui expliquerait que davantage d'hommes que de femmes la développent, selon une étude scientifique américaine. "Les hommes ont 1,5 fois plus de risques de développer la maladie de Parkinson que les femmes", a souligné le docteur Eric Vilain, professeur associé de génétique humaine à la faculté de médecine David-Geffen de l'Université de Californie -Los Angeles (UCLA).

L'équipe du professeur Vilain a découvert que le gène "SRY" découvert en 1990 et qui contrôle le facteur de différenciation sexuelle mâle au stade de l'embryon, était présent dans la "substance noire", une partie du cerveau visée par Parkinson, une maladie neurologique incurable affectant le système nerveux central et responsable d'anomalies motrices progressives. Les cellules de la substance noire produisent un neurotransmetteur, la dopamine, qui communique avec d'autres zones du cerveau contrôlant les mouvements et leur coordination. "Pour la première fois, nous avons découvert que les cellules du cerveau qui produisent de la dopamine dépendent d'un gène spécifique au sexe (masculin) pour fonctionner correctement", a ajouté M. Vilain. "Nous avons aussi démontré que le SRY joue un rôle central non seulement dans la formation de l'appareil génital masculin, mais aussi dans le fonctionnement du cerveau".

L'étude sur des rats de laboratoire a montré que la production de dopamine chez les mâles était affectée par une baisse de SRY dans leur substance noire, les conduisant à développer les symptômes de Parkinson en quelques jours. Une baisse identique chez les femelles n'a eu aucun effet.

"Le SRY pourrait bien servir de protection contre la maladie de Parkinson", a indiqué M. Vilain, en supputant que "les hommes touchés par la maladie ont peut-être une quantité plus faible de ce gène dans le cerveau".

L'équipe scientifique de l'UCLA estime que les femmes possèdent un autre mécanisme de protection de la production de dopamine dans la substance noire que le SRY, peut-être hormonal. "Nous avons l'intuition que les oestrogènes pourraient jouer le même rôle que le SRY dans la protection du cerveau des femmes de la maladie de Parkinson. Notre laboratoire étudie actuellement cette hypothèse sur des animaux", a révélé M. Vilain. Pour lui, il est possible que d'autres maladies liées à la production de dopamine, comme la schizophrénie ou la dépendance à des substances comme la drogue, le tabac et l'alcool, puissent être expliquées par le gène SRY.

Current Biology

Les coeurs artificiels battent à vitesse variable
Vendredi, 03/03/2006 - 00:00

Le coeur artificiel développé à l'Institut Ludwig Boltzmann pour la recherche en chirurgie cardiaque bat plus ou moins vite, en fonction de l'activité du patient et de son état de stress. Son rythme change en fonction de ses besoins, automatiquement, ce qui améliore la qualité de vie de ses porteurs, comme l'a démontré une étude clinique réalisée en collaboration avec l'entreprise américaine MicroMed. Le coeur d'appoint est constitué d'une pompe rotative miniaturisée (pompe à turbine), et non d'une pompe à clapets (utilisant des servo-valves). De fait, les pompes rotatives sont plus robustes car plus simples à réaliser. Par contre, elles peuvent endommager les globules rouges. La pompe conçue par Heinrich Schima, Georg Wieselthaler et Michael Vollkorn n'a pas ce défaut et son caractère innovant -un débit sanguin s'adaptant aux besoins du patient- leur a valu de recevoir deux prix internationaux, l'un de la Société européenne des organes artificiels, l'autre de la Société internationale des pompes à sang rotatives.

BE Allemagne

La mémoire serait prévisible !
Vendredi, 03/03/2006 - 00:00

Aimeriez-vous savoir, au moment où quelqu'un vous donne une information importante, si vous allez bien la retenir ? Ce n'est pas impossible, selon une équipe de chercheurs britanniques, qui ont constaté que l'activité cérébrale qui intervient juste avant la mémorisation permet de prédire si l'information sera efficacement stockée. Pour distinguer l'activité cérébrale liée à la mémorisation en elle-même des quelques secondes qui la précèdent, ces chercheurs de l'UCL (University College London) ont imaginé un test en deux temps et mesuré l'activité cérébrale des participants grâce à l'électroencéphalogramme (EEG). L'un des tests consistait par exemple à déterminer si le mot présenté correspondait à un objet plus haut que large ou l'inverse. Juste avant un signal indiquait si le mot serait présenté de façon visuelle ou auditive.

Les chercheurs ont constaté que l'activité cérébrale entre le signal et le mot n'était pas toujours la même et des test surprises menés ensuite par les chercheurs ont révélé que la différence était corrélée à la façon dont la personne avait mémorisé le mot. Ainsi, lorsque l'activité enregistrée dans la partie frontale du crâne était élevée juste avant l'apparition du mot, la personne avait toutes les chances de s'en souvenir jusqu'à 50 minutes après le test. En revanche, si l'activité était plus faible, la personne se souvenait plus difficilement du mot. Les chercheurs aimeraient maintenant savoir quelles sont les parties du cerveau impliquées dans cette activité préparatoire et dans quelle mesure cela pourrait être utile aux personnes qui ont des problèmes de mémorisation à long terme.

BBC

Des cellules cérébrales contre Parkinson
Vendredi, 03/03/2006 - 00:00

Des chercheurs de l'université de Marburg ont découvert grâce à des tests sur des singes que la dopamine a un pouvoir d'autorégénération sur le cerveau. Il était admis auparavant que les cellules nerveuses du cerveau n'avaient pas de potentiel régénérateur, ce qui excluait le traitement des maladies neurodégénératives telles que Parkinson. Il a pourtant été démontré depuis quelques années que les cellules souches présentes naturellement dans le cerveau sont capables de recréer des cellules nerveuses.

En 2004, le Dr. Gunter Hoglinger de l'université Philipps de Marburg avait démontré en partenariat avec une équipe parisienne de l'INSERM que la dopamine pouvait stimuler la production de cellules souches conduisant à de nouveaux neurones fonctionnels dans le cerveau des rongeurs. Ces résultats ont maintenant été confirmés par ces mêmes équipes chez les primates.

BE Allemagne

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Homme
Anthropologie et Sciences de l'Homme
Tableau de bord de l'innovation 2006 : Nouveaux usages TIC
Vendredi, 03/03/2006 - 00:00

En juin 2005, le nombre d'internautes en France, qui se sont connectés à l'Internet sur leur lieu de travail, à domicile ou dans un lieu public, est estimé à 25,6 millions. Le nombre d'internautes a augmenté de 7 % en un semestre.

L'utilisation domestique de l'Internet continue de se développer : 40 % de la population est équipée d'un accès à l'Internet à domicile en juin 2005, contre 36 % en juin 2004 et 31 % en juin 2003 selon la dernière enquête du Credoc. L'accès à l'Internet sur les lieux de travail ou d'études plafonne, quant à lui, à 37 % des actifs. Le phénomène marquant du premier semestre 2005 est la poursuite de la très forte croissance des connexions à haut débit : le nombre d'abonnements à haut débit s'élève à 7,9 millions en juin 2005, contre 6,5 millions à la fin 2004, soit une croissance de plus de 20 % en un semestre.

Au premier semestre 2005, le nombre d'ordinateurs hôtes connectés à l'Internet dans le monde s'est développé au même rythme (+ 11 %) qu'au second semestre 2004, qui était en nette décélération par rapport aux semestres précédents. Par ailleurs, le nombre d'ordinateurs hôtes connectés à l'Internet en France (.fr) (indicateur n°4.2) progresse à un rythme moins rapide (+9,5 %) au premier semestre 2005 qu'au cours du premier semestre 2004 (+47 %). Ce rythme se situe légèrement en dessous de la moyenne des quinze pays qui constituaient l'Union européenne avant le récent élargissement de l'Union européenne (11 %).

Rapporté à la population, le nombre d'« Internet hosts » pour 1000 habitants reste le plus élevé aux Pays-Bas, en Finlande et au Danemark. Au premier semestre 2005, le nombre de clients du téléphone mobile s'élève à 45,4 millions. Le nombre de clients du téléphone mobile a augmenté de 3,1 millions sur une année, entre le 30 juin 2004 et le 30 juin 2005, soit une croissance nette annuelle de 7,4 %.

Au cours du premier semestre 2005, le nombre d'abonnés a augmenté de 832 800 clients, soit une croissance nette de 1,9 %. Fin juin 2005, le taux de diffusion du téléphone mobile dans la population française dépasse 75 %. Parallèlement, la substitution de la téléphonie mobile au téléphone fixe s'accélère. En Allemagne, le taux de diffusion atteint 86 %, et au Royaume-Uni il dépasse 100 %. Dans les nouveaux usages observables aujourd'hui, on peut distinguer trois groupes caractéristiques dont le plus visible est l'utilisation de la téléphonie mobile. La croissance particulièrement soutenue des abonnements de téléphonie mobile constitue une illustration concrète du dynamisme de l'indicateur 3.3 (chiffre d'affaires de l'activité de production d'équipement d'émission et de transmission hertzienne).

Le développement d'Internet est mis en évidence par le suivi du nombre d'internautes en France ainsi que d'ordinateurs hôtes connectés à Internet. Le premier de ces indicateurs illustre la demande du marché de l'Internet tandis que le second correspond le plus souvent à l'offre sur ce marché. Enfin, le développement du parc informatique en France est illustré par la progression des ventes de micro-ordinateurs ainsi que de l'équipement des ménages en ordinateurs. Il convient de noter que les ventes d'ordinateurs couvrent les acquisitions effectuées à la fois par les ménages et par tout autre type d'acheteurs.

Au premier semestre 2005, les ventes de micro-ordinateurs aux ménages progressent fortement par rapport au premier semestre 2004 (+30 %), atteignant 1,25 million d'unités. Ce nombre dépasse également de 10 % le nombre de ventes constatées au second semestre 2004. Le dynamisme de ce marché apparaît également en Allemagne avec (+26 %) et au Royaume-Uni (+22 %), avec respectivement 1,2 million d'unités et 0,5 million d'unités vendues. En revanche, les ventes de micro-ordinateurs aux entreprises sont nettement moins dynamiques, avec 1,6 million d'unités, soit une progression de 2 % par rapport au premier semestre 2004 mais un recul de 9 % par rapport aux ventes du second semestre 2004. En Allemagne et au Royaume-Uni, les ventes aux entreprises sont légèrement plus dynamiques, respectivement une croissance de 5,4 % et 3,4 %. Au total, sur une période d'un an, les ventes de micro-ordinateurs au grand public et aux entreprises atteignent 5,9 millions d'unités, contre 5,6 millions en 2004, soit une croissance d'environ 6 %.

Le taux d'équipement des ménages en micro-ordinateur s'élevait à 45 % en début d'année 2004, soit un taux d'équipement restant très inférieur à celui de l'Allemagne (66 %) à la même époque. Selon l'enquête précitée du Credoc, 53 % des adultes (et non des ménages) sont désormais équipés en micro-ordinateurs à domicile, contre 50 % en juin 2004 et 46 % en juin 2003.

TBI

Un géoportail national en 3D en 2007
Vendredi, 03/03/2006 - 00:00

Après Google Earth qui permet un tour de terre en quelques clics, l'IGN relève cet intéressant défi pour offrir aux internautes, dès l'été 2006, une navigation sur la France entière, en 2 D, avec une résolution de 50 cm. Les jardins de France et de Navarre n'auront plus de secret pour les internautes. La navigation 3 D offrant une dynamique semblable à celle des jeux vidéo suivra, après quelques mois de calculs effrénés. C'est la partie la plus « grand public » du Géoportail, mais ce n'est pas la seule. Il doit aider chacun à mieux maîtriser son territoire, c'est-à-dire localiser les éléments topographiques classiques (réseaux, lacs...) mais également des informations aussi diverses que des espèces de fleurs, les parcs régionaux, la poste la plus proche et les magasins de telle ou telle enseigne.

Les richesses du Géoportail seront à l'aune des partenariats, des hébergements et des liens informatiques qu'il tissera au gré des mois à venir. C'est donc un portail ouvert, partenarial et innovant. Les fonctionnalités du Géoportail offriront la possibilité à tout internaute, qu'il soit citoyen, élu, professionnel, de visualiser, d'acquérir ou d'héberger des données géographiques, brutes ou enrichies. C'est-à-dire aussi bien des cartes, actuelles, anciennes, que des photographies aériennes, des cartes thématiques, des données géolocalisées, fournies par des partenaires, des particuliers...

IGN

Les opérateurs mobiles créent une messagerie instantanée universelle
Vendredi, 03/03/2006 - 00:00

Quinze des plus importants opérateurs mobiles dans le monde se sont engagés à lancer un service commun de messagerie instantanée « interopérable ». Autrement dit, les abonnés d'Orange, de Vodafone (SFR), China Mobile, T-Mobile, Telecom Italia ou de Telefonica Moviles pourront, dès la fin de cette année, discuter entre eux par ces messages écrits agrémentés de smileys qui font le succès de MSN Messenger. Mais aussi s'envoyer des photos ou tout autre fichier-joint, accéder à l'historique de leurs précédentes conversations et surtout à un indicateur de présence pour découvrir directement lequel de ses contacts est en ligne.

Bref, autant fonctions inspirées de logiciels de chat venus du monde PC. Outre l'interopérabilité, l'accord prévoit aussi le respect de la sécurité des échanges et la facilité d'accès à cette technologie, puisque la carte SIM servira à reconnaître l'utilisateur et donc à limiter le spam, mais aussi la transparence des tarifs. Comme lors d'un appel audio, c'est celui qui débute la conversation qui paie. Mais aucune précision n'a été apportée sur la tarification, à l'acte ou à la durée.

Pour les opérateurs, la messagerie instantanée doit être à la téléphonie de troisième génération ce que les SMS furent au GSM : une manne financière. En 2005, il s'en est échangé plus de 13 milliards, soit un pactole d'environ 1,3 milliard d'euros. Or, le décollage du texto en France à partir de 1999, suite aux accords d'interopérabilité, a prouvé que les clients attendent de dialoguer avec tous leurs contacts, sans distinction de réseau. D'où l'empressement des signataires du 3GSM à s'unir. Forts de 700 millions de clients, les quinze parient aussi sur leur effet de nombre face aux spécialistes de l'Internet, comme Google et AOL, qui lorgnent ce nouveau marché.

Expansion

Un Japonais sur cinq a adopté le porte-monnaie électronique
Vendredi, 03/03/2006 - 00:00

Un Japonais sur cinq possède un porte-monnaie électronique et plus de 500.000 transactions sont enregistrées chaque jour à partir de ce mode de paiement qui se répand à grande vitesse au Japon, selon les chiffres des principaux opérateurs de ce type de services. La société Bitwallet, gestionnaire du porte-monnaie électronique EDY (Euro Dollar Yen), affirme avoir émis quelque 15,4 millions de cartes jusqu'au 1er février, dont 2,4 millions de cartes virtuelles directement intégrées dans une puce électronique de téléphones portables. La compagnie ferroviaire de la région de Tokyo, JR East, a pour sa part indiqué avoir délivré 10,9 millions de cartes de transport à puce SUICA également munies de la fonction porte-monnaie électronique. Quelque 30.000 boutiques au Japon acceptent ce mode de paiement.

Pour régler ses menus achats, l'utilisateur doit effleurer avec sa carte un terminal de paiement associé à la caisse enregistreuse du magasin. Le système est basé sur une carte à puce sans contact lisible à une distance de 0 à 10 centimètres. La somme correspondante est automatiquement prélevée dans le porte-monnaie électronique préalablement chargé depuis un compte bancaire, ou bien directement sur le compte lui-même en mode différé à règlement mensuel. Près de 4.000 distributeurs de boissons ou cigarettes, appareils présents à tous les coins de rues au Japon, sont également compatibles avec le porte-monnaie électronique EDY. Lancé en 2001 avec EDY, le porte-monnaie électronique connaît au Japon une progression fulgurante. La puce électronique sans contact "Felica" requise pour ce type de services est désormais intégrée dans les nouveaux téléphones portables des principaux opérateurs locaux.

BN

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