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Edito
2004, Odyssée de l'espace
Lundi 21 juin en Californie, des aventuriers américains ont parfaitement réussi le premier vol spatial privé suborbital de l'histoire. Après être monté au-delà de l'atmosphère, à plus de 100 Km d'altitude, l'engin spatial avec pilote SpaceShipOne est revenu sur Terre en planant avant de se poser dans le désert californien. Avec ce très beau succès humain et technique, ces Américains renouent avec l'esprit pionnier de leurs aïeux, réaffirment leur capacité d'innovation et ouvrent une nouvelle étape de la conquête de l'espace. Il suffisait d'entendre la conférence de presse très lyrique de Paul Allen, qui a financé ce projet, pour comprendre que l'exploration spatiale est entrée dans une nouvelle ère. Cet exploit vient à la suite d'une série impressionnante de décisions politiques, de découvertes scientifiques et d'innovations technologiques intervenues depuis le début de cette année dans le domaine spatial. En premier lieu, le Président américain a annoncé le 14 janvier 2004 une nouvelle étape de la conquête de l'espace avec une reprise de l'exploration lunaire dès 2008, des vols habités vers la Lune en 2014, une base lunaire permanente vers 2020 et une expédition habitée sur Mars à l'horizon 2030. Toujours en janvier 2004, une équipe d'ingénieurs du Jet Propulsion Laboratory (JPL) a testé avec succès un nouveau propulseur ionique dans le cadre du programme Prometheus de la NASA. Alimenté par du courant électrique, le moteur NEXIS (Nuclear Electric Xenon Ion System) a fonctionné pour la première fois à pleine puissance. A la différence des moteurs de fusées, les moteurs ioniques n'éjectent que des atomes ionisés de xénon mais au final, ils ont une efficacité 20 fois supérieure. Ces moteurs révolutionnaires tirent leur énergie d'un petit réacteur nucléaire. Cette propulsion ionique (appelé également plasmique), représente une vraie "rupture technologique" par rapport à la propulsion traditionnelle (chimique) et ouvre de nouvelles perspectives en matière de voyages spatiaux. En mars 2004, les extraordinaires découvertes scientifiques réalisées sur Mars, par les programmes d'exploration européens et américains en cours sont venues confirmer à quel point la conquête de la planète rouge constitue désormais à la fois un modèle, une source de découverte scientifique et un objectif politique exaltant et incontournable. On sait à présent avec certitude, grâce aux dernières observations et données transmises par le robot américain Opportunity et la sonde européenne Mars Express, que de l'eau en grande quantité a un jour coulé sur la planète Mars et que les conditions de la vie auraient pu y exister. L'autre découverte annoncée le 17 mars est européenne : l'eau sous forme de glace existe "en abondance" au pôle sud de Mars, ce qui prouve que les deux pôles sont pourvus d'une calotte glaciaire, et même des traces de méthane auraient été décelées selon une analyse des données recueillies par la sonde européenne Mars Express. Enfin, dernière découverte, révélée le 23 mars par Opportunity : il y a eu sur Mars de véritables mers salées. Enfin, l'essai réussi, le 8 mai 2004, du prototype de la future navette spatiale européenne, L'EADS Phoenix, constitue une nouvelle étape importante dans l'affirmation de la puissance spatiale européenne. Phoenix préfigure le futur système européen de transport réutilisable "Hopper" qui devrait être capable, à l'horizon 2020, d'emporter des charges de 7,5 tonnes à une distance de 130 Km. Nous voyons donc, en considérant cette succession d'événements, que la conquête de l'espace est entrée depuis le début de cette année dans une nouvelle étape caractérisée à la fois par un changement de dimension et de nature. A cet égard, la nouvelle stratégie américaine annoncée le 17 juin 2004 est révélatrice. Elle vise à ouvrir la conquête spatiale au secteur privé et à réorganiser en profondeur la Nasa, qui devrait se concentrer sur les vols habités, tandis que le secteur privé prendrait un rôle leader dans les lancements de satellites et les vols robotisés. Face à la volonté politique et à la puissance technologique américaines, l'Europe doit plus que jamais se donner les moyens de rester dans cette compétition scientifique, technique et industrielle absolument vitale pour notre avenir. A cet égard, il faut se féliciter de l'accord final sur la cohabitation des systèmes de navigation par satellites américain et européen GPS et Galileo qui va être signé samedi 26 juin à Dublin. Cet accord équilibré lève la menace d'un veto américain sur l'évolution future de Galileo et représente un incontestable succès technologique, industriel et politique pour l'Europe qui, dans ce domaine stratégique du GPS, fait désormais enfin jeu égal avec les Etats-Unis. Mais l'Europe, à présent élargie à 25 membres, devra faire preuve d'une volonté politique sans faille et mobiliser sur le long terme toutes ses compétences et tous ses moyens pour rester une grande puissance spatiale, non seulement face aux Etats-Unis mais demain face au Japon, à l'Inde et à la Chine, et prendre toute sa place dans cette extraordinaire aventure qui vient d'entrer dans une nouvelle dimension et va conduire l'homme, avant la fin de ce siècle, à quitter son berceau planétaire, pour aller vivre sur d'autres mondes. René TRÉGOUËT Sénateur du Rhône
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Le gouvernement français veut diviser par deux le coût des logiciels informatiques utilisés par l'Etat en s'adressant à des éditeurs de "logiciels libres", qui seront ainsi mis en concurrence avec le géant américain Microsoft, a déclaré vendredi à Reuters Renaud Dutreil. Dans une interview exclusive, le ministre de la Fonction publique souhaite aussi réduire de 25% la facture téléphonique de l'Etat en recourant à la téléphonie par internet, solution pour laquelle France Télécom sera également mise en concurrence avec d'autres opérateurs. "Dans les trois années à venir, une grande partie des licences logiciels des 900.000 postes informatiques de l'Etat devront être renouvelées", dit-il. "Sur les seuls produits de bureautique (traitement de texte, tableur, présentation...), l'enjeu financier est supérieur à 300 millions d'euros." Au-delà des logiciels bureautiques, sont aussi concernés systèmes d'exploitation, outils de base de données, de courrier électronique et de navigation sur internet, ainsi que logiciels de pilotage de serveur. Selon un expert gouvernemental, le coût des licences et l'économie espérée pour les systèmes d'exploitation sont du même ordre que pour les logiciels bureautiques. Renaud Dutreil souhaite que les ministères "étudient très sérieusement toutes les solutions pour diminuer cette facture". "La concurrence est ouverte", souligne le ministre. "Mon estimation est que l'on peut au moins diviser par deux la facture logiciel de l'Etat." Il précise qu'il a rencontré de nombreux acteurs du secteur et estime que les logiciels libres, de type Linux, OpenOffice, Mozilla, Apache, MySQL, Evolution, constituent aujourd'hui une "solution très crédible", "en particulier en terme de sécurité", portée par des entreprises "solides et innovantes". "Ce qui transparaît clairement, c'est que les solutions bâties sur des logiciels libres sont aujourd'hui devenues une alternative crédible à l'utilisation de logiciels propriétaires, aussi bien en terme de prix que de fonctionnalités", dit-il. "Je pense que ces logiciels méritent une place plus importante sur les postes de travail de l'administration." Aujourd'hui, environ 95% des systèmes d'exploitation installés sur les postes de travail informatiques dans le monde sont des logiciels Microsoft. En revanche, deux tiers des serveurs fonctionnent avec des logiciels libres. Renaud Dutreil déclare ne rien avoir "contre Microsoft" - "Nous ne lançons de guerre ni contre Microsoft, ni contre les entreprises américaines du secteur du logiciel", dit-il. Mais il affirme que le géant américain "doit redevenir un fournisseur de l'Etat parmi d'autres", tout en précisant que le gouvernement retiendra "la meilleure offre". Des ministères comme ceux de la Culture, de l'Agriculture, des Finances et de l'Equipement ont déjà signé des contrats avec l'éditeur français de logiciels libres MandrakeSoft, a-t-on appris auprès de cette société. La police nationale a essayé des logiciels libres sur 20.000 postes et des tests ont été faits "dans tous les ministères", indique pour sa part l'entourage de Renaud Dutreil. "L'expérimentation est terminée", ajoute-t-on de même source. "Maintenant il faut qu'on entre dans une phase plus intense où réellement on fait des économies." Les décisions concernant les modalités de renouvellement du parc logiciel de l'Etat seront prises "avant la fin de l'année" et l'essentiel de l'opération se fera "en 2004-2005", précise l'entourage du ministre. Dans le domaine des télécommunications, Renaud Dutreil estime que l'Etat doit aussi bénéficier des baisses de coûts permises par les nouvelles technologies. "La facture téléphonique de l'Etat est de 260 millions d'euros par an. Je pense que nous pourrons la diminuer très rapidement d'un quart en utilisant la technologie de voix sur IP (téléphonie par internet) pour toutes les communications entre les administrations", explique le ministre. "Le secteur des télécommunications est concurrentiel et il existe différents concurrents de France Télécom qui sauraient tout aussi bien que l'opérateur historique répondre à cette attente", ajoute-t-il. "Nous sélectionnerons évidemment le mieux-disant." Reuters : http://fr.news.yahoo.com/040618/85/3xeq2.html
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Le Sénat a décidé mardi, à l'unanimité, de renforcer la protection des fonctions électives et des noms des collectivités territoriales sur internet, en leur accordant un "droit exclusif" pour enregistrer leurs adresses sur le domaine français ".fr". Les sénateurs ont adopté en première lecture les conclusions de la commission des lois sur un texte du sénateur UDF Philippe Arnaud et des membres du groupe centriste, prévoyant ce dispositif. La proposition de loi, rapportée par Pierre Jarlier (UMP), doit être maintenant transmise à l'Assemblée pour un premier examen. Le texte prévoit "le rétablissement d'un droit exclusif" pour les collectivités territoriales, les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), les assemblées parlementaires et les élus de République française "d'enregistrer leurs noms comme noms de domaine sur les domaines français de l'Internet" (".fr" ou ".re" pour La Réunion). Il stipule en outre qu'un nom de domaine ne pourrait "en aucun cas être choisi, soit s'il porte atteinte au nom, à l'image ou à la renommée d'une collectivité territoriale, d'un EPCI ou d'une assemblée parlementaire, soit s'il risque de créer une confusion avec leur site officiel". Le ministre délégué à l'Intérieur, Jean-François Copé, a apporté le soutien du gouvernement au texte, qui "s'inscrit dans un contexte large et ambitieux : celui du développement des nouvelles technologies" en France. Le nom de domaine est un élément indispensable sur internet, dans la mesure où il permet d'identifier tout site internet. Il est constitué d'un nom et d'un suffixe comme ".com", ".net", ".fr", ".de", ".eu", notamment. L'initiative de M. Arnaud fait suite à une décision de l'Afnic (association française pour le "nommage" internet en coopération) autorisant toute personne, physique ou morale, identifiable à partir d'une base de données publique, à enregistrer pour son propre compte le nom d'une collectivité. En informant les maires de cette décision, l'association leur avait adressé un courrier pour les inviter à enregistrer le nom de leur commune, moyennant une cotisation annuelle, "avant qu'un tiers ne s'en empare". M. Copé a indiqué au Sénat que "le gouvernement a répondu favorablement à la proposition de l'Afnic de faire évoluer les règles de gestion du +.fr+", mais "a insisté pour que cet assouplissement s'accompagne de mesures visant à limiter les dérives". "La gestion du domaine «.fr» doit rechercher un équilibre entre la facilité d'enregistrement d'un domaine et la lutte contre les enregistrements abusifs", a ajouté le ministre. AFP : http://fr.news.yahoo.com/040622/1/3xm3w.html
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Une avancée importante vers la réalisation d'un ordinateur quantique a été accomplie par deux équipes différentes, l'une en Autriche l'autre aux Etats-Unis, qui ont réussi la téléportation de l'état quantique d'atomes. Cette téléportation consiste à faire voyager d'un atome à un autre une information -l'état quantique de l'atome- sans aucun support physique. Pour cela, les scientifiques utilisent des atomes intriqués, autrement dit reliés par une relation unique : modifier l'état de l'un conduit forcément à modifier l'état de l'autre, même à distance. Jusqu'à présent l'essentiel des expériences de téléportation quantique a été mené sur les particules de la lumière, les photons. Les résultats publiés aujourd'hui portent sur des éléments beaucoup plus massifs : des ions béryllium pour l'équipe du Colorado dirigée par David Wineland (NIST, Boulder) et des ions calcium pour l'équipe de Rainer Blatt de l'Université d'Innsbruck. Avec des méthodes légèrement différentes, les deux équipes obtiennent des résultats similaires. Elles ont réussi à manipuler l'état quantique des atomes, processus crucial pour faire tourner un ordinateur quantique. Ces deux expériences incorporent des procédés complexes nécessaires à la mise au point de cette informatique quantique, souligne le commentaire publié par Nature. Les chercheurs ont notamment utilisé des ''pièges à ions'' pour mener leurs travaux. C'est l'une des pistes les plus prometteuses explorées actuellement pour la réalisation à grande échelle de l'ordinateur quantique. BBC : http://news.bbc.co.uk/2/hi/science/nature/3811785.stm Nature : http://www.nature.com/cgi-taf/DynaPage.taf?http://file=/nature/journal/v429/n699... Nature : http://www.nature.com/cgi-taf/DynaPage.taf?http://file=/nature/journal/v429/n699...
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Si vous êtes du genre à passer des heures à construire des modèles radioguidés, vous adorerez le robot Robovie-M. Sinon, vous aurez sans doute beaucoup de mal à monter ce modèle en kit, haut de 30 centimètres et d'apparence humaine, qui est un des rares vendus aux particuliers.Robovie-M est d'un prix assez abordable, si l'on considère que 417.900 yens (3.140 euros) est une somme raisonnable pour un robot qui vous arrive en pièces détachées, avec bien empaquetés dans une mallette des dizaines de plaques d'aluminium, des écrous, des boulons et des moteurs. Pour l'instant, il ne peut toutefois pas faire grand-chose d'utile. Contrairement à d'autres robots humanoïdes expérimentaux, comme le Qrio de Sony et l'Asimo du constructeur automobile japonais Honda, qui coûteraient plus qu'une voiture de luxe s'ils étaient vendus au public, Robovie-M n'a pas de caméra à affichage digital pour lui permettre de voir. De plus, il ne peut ni parler ni reconnaître les mots.Les autres robots commercialisés ou en voie de l'être au Japon sont un peu plus utiles sur le plan pratique que Robovie-M, mais ils coûtent plus cher. Ainsi, le robot Wakamaru de Mitsubishi, qui ressemble plus à un être humain avec sa tête et ses deux yeux, peut avoir une conversation de base, surveiller la maison quand le propriétaire est sorti et réaliser des recherches simples sur Internet. Mitsubishi devrait le commercialiser à partir de l'année prochaine pour plus de 990.000 yens (7.460 euros). Robovie-M a quand même certaines qualités. Il peut se mettre à genoux et taper sur le sol, simulant une crise d'angoisse. Il peut aussi placer une petite balle dans un creux placé sur son bras et jeter la balle, en se tenant sur une jambe.Les propriétaires de Robovie-M peuvent programmer des mouvements supplémentaires en utilisant des logiciels chargeables sur ordinateur, ce dernier communiquant avec le robot via une prise USB, qui permet l'accès au haut débit. Mais il faudra encore des heures de travail pour que le robot effectue des gestes complexes. AP : http://fr.news.yahoo.com/040616/5/3wkog.html
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C'est dans trois communes oubliées de l'ADSL du Val-de-Rance, dans les Côtes-d'Armor, que France Télécom expérimente, en grandeur nature, des services d'accès haut-débit sans fil à Internet couplant les technologies WIP (Wireless IP) et Wi-Fi. Certains abonnés recevront directement le signal WIP, via une petite antenne installée sur leur toit ; pour d'autres, il sera relayé par un réseau Wi-Fi. L'ADSL ne couvrira, en effet, que 20 à 30 % du territoire regroupant 80 % de la population. Or, l'opérateur historique s'est engagé à en desservir 80%. Il lui faut donc mettre en oeuvre d'autres technologies, comme le sans-fil fixe. Ce sera Wimax(802.16) ; et si la norme définitive (802.16 révision d) est quasiment bouclée, il reste à effectuer les tests d'interopérabilité, qui ne seront pas réalisés avant 2005. En attendant, France Télécom teste, sous le nom générique de WIP, des versions non normalisées développées par plusieurs constructeurs. L'objectif consiste à déterminer l'architecture du système et à anticiper les difficultés lors du déploiement massif de Wimax en 2005. Ce service se révèle proche de l'ADSL en termes de débit (512 Kbit/s), mais la portée de WIP est d'une quinzaine de kilomètres (contre 3 ou 4 en ADSL). La norme 802.16 révision d prévoit une plage de fréquences de 2 à 60 GHz, mais seule celle des 3,5 GHz est ouverte en France. La prochaine pourrait être celle des 5,8 GHz, déjà opérationnelle dans certains pays, comme le Royaume-Uni. OINet :http://www.01net.com/article/245087.html
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Plus de 500 chercheurs sont réunis cette semaine à Paris pour faire le point sur la plus fugace et la plus énigmatique des particules dites élémentaires: le neutrino."Inventée" par Wolfgang Pauli en 1930, nommée par Ettore Fermi trois ans plus tard, le neutrino a été détecté pour la première fois en 1955, aux abords d'une centrale nucléaire américaine. Depuis 1990, les physiciens savent que cette particule existe sous trois formes (trois "saveurs"): le neutrino électronique, le neutrino muonique et le neutrino tauique. Avec l'électron, le muon, le tau et six quarks, ils constituent le Modèle standard de la physique des particules élaboré il y a une vingtaine d'années et censé rendre compte des constituants "ultimes" de la matière et de leurs interactions. De ces douze particules élémentaires, les neutrinos sont de loin les plus nombreux, "trois milliards de fois plus que les protons et les neutrons", souligne François Vanucci, un des organisateurs de ce congrès. Ils sont émis par les étoiles au cours de leur vie (pour nous: le Soleil), les supernovae, issus des réactions des rayons cosmiques (neutrinos dits "atmosphériques"), produits dans les centrales nucléaires et les accélérateurs de particules ou "reliques" du Big-Bang. Les neutrinos sont partout dans l'Univers: chaque seconde, chaque centimètre carré de notre corps est traversé par 66 milliards de neutrinos provenant du Soleil, sans laisser de trace. Ces particules, qui se déplacent à la vitesse de la lumière, interagissent en effet très faiblement avec la matière. Sur 100.000 milliards de neutrinos qui traversent la Terre, un seul est arrêté. Aussi, leur capture - à raison d'un ou de quelques-uns par jour seulement - pose de grandes difficultés techniques. Elles n'ont été résolues qu'à la fin des années soixante, d'abord, puis dans les années 1990, au cours de plusieurs expériences qui ont permis de détecter les neutrinos électroniques, puis, depuis la fin de la dernière décennie, de capturer les trois saveurs de cette particule. Pendant dix ans, à compter du milieu des années 1980, les expériences détectaient quasiment moitié moins de neutrinos électroniques solaires qu'escompté. Dilemme: tous les neutrinos sont-ils capturés ou le modèle solaire est-il erroné? Ou bien les neutrinos, contrairement à ce qu'on croyait alors, ont une masse, si faible soit-elle, et connaissent un phénomène quantique élaboré dès la fin des années 1950: l'oscillation. Les neutrinos pourraient, au cours de leur voyage, passer d'un état de saveur à un autre, les neutrinos électroniques se transformer en neutrinos muoniques et tauiques et inversement, dans une sorte de va-et-vient constant. Encore fallait-il être capable de détecter tous les types de neutrinos, ce qui n'a été le cas que l'an dernier, à l'Observatoire de neutrinos de Sudbury (Canada). Les neutrinos, sur une longue distance, peuvent effectivement passer d'une saveur à une autre, ce qui explique le "déficit" enregistré dans les années 1980-1990: le total des trois "types" de neutrinos capturés correspond bien au flux de neutrinos (électroniques) émis par le Soleil prévu par les calculs. Puisque les neutrinos oscillent, c'est qu'ils ont une masse, qui reste à préciser. Même si cette masse est très faible, comme le pensent les physiciens, les neutrinos, vu leur nombre, pourraient constituer ensemble l'équivalent de la masse de toutes les étoiles de l'Univers. AFP : http://fr.news.yahoo.com/040617/202/3wzxs.html
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Intel a lancé jeudi une nouvelle puce très attendue, conçue pour augmenter la puissance des ordinateurs personnels. Ce processeur baptisé Grantsdale, qui fonctionnera en tandem avec les processeurs Pentium 4, améliorera la puissance graphique et la qualité sonore des ordinateurs, augmentera la rapidité de la connexion avec les périphériques et permettra au PC de fonctionner sur un réseau sans fil. L'intégration de ces fonctions dans les composants clés d'un ordinateur pourrait s'avérer essentielle dans la stratégie d'Intel qui cherche à transformer le PC en un centre de loisirs sans avoir besoin de le doter de cartes supplémentaires. "C'est le plus ambitieux transfert sur un PC de ces douze dernières années", a assuré William Siu, un des responsables d'Intel. Les processeurs équiperont les ordinateurs au début de la semaine prochaine. Avec Microsoft et des fabricants de PC comme Gateway, Intel a poussé au développement d'ordinateurs de "divertissement" ou de centres de médias qui, pour 700 dollars (585 euros), sont capables d'enregistrer des émissions de télévision, de la musique ou des photographies. Lors d'une présentation pour la presse à San Francisco, Intel a présenté un PC équipé de Grantsdale sur lequel étaient diffusés simultanément de la vidéo haute définition en continu et du son surround. Ces fonctions auraient auparavant exigé un ordinateur équipé d'un certain nombres de cartes supplémentaires, donc plus cher de quelques centaines de dollars, a expliqué Intel. Le mois dernier, le groupe californien a déclaré vouloir vendre les puces Grantsdale 30 ou 40 dollars (25 ou 33 euros), pas davantage que la génération précédente de jeux de composants. Mais ces fonctions supplémentaires pourraient détourner les acheteurs des PC équipés des processeurs de son concurrent Advanced Micro Devices. Reuters : http://fr.news.yahoo.com/040618/85/3xeqi.html
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L'engin spatial américain avec pilote SpaceShipOne s'est posé sans encombre lundi 21 juin en Californie, après avoir réussi le premier vol spatial privé suborbital de l'histoire, ont annoncé les organisateurs.Son arrivée a été saluée par les applaudissements et les cris de joie de plusieurs dizaines de milliers de spectateurs rassemblés en bordure de l'aéroport de Mojave, une région désertique à 160 km au nord de Los Angeles. L'appareil piloté par l'Américain d'origine sud-africaine Mike Melvill, 62 ans, a pu dépasser les 100 km d'altitude, la frontière de l'espace, selon la société Scaled Composites, dirigée par Burt Rutan, concepteur de l'avion-fusée. L'avion de transport "White Knight", construit sur mesure pour transporter SpaceShipOne, qui a décollé à 6h46 (13h46 GMT) devant plusieurs centaines de personnes, a mis environ une heure pour atteindre l'altitude voulue (48.000 pieds), Un point brillant s'est alors allumé dans le ciel bleu au dessus du désert du Mojave quand SpaceShipOne, après avoir été largué par son avion de transport à environ 15 km d'altitude a entamé 80 secondes d'ascension verticale à plus de trois fois la vitesse du son (plus de 3.000 km/h). Une fois le moteur de la fusée coupé par le pilote américain d'origine sud-africaine Mike Melvill, l'engin a continué sur sa lancée pendant trois minutes jusqu'à atteindre environ 340.000 pieds (103 km), altitude à laquelle SpaceShipOne avait perdu toute vitesse. L'engin a ensuite entamé une chute jusqu'à 200.000 pieds (60 km), seuil auquel le pilote de 62 ans recommencera à sentir l'effet de l'atmosphère sous ses ailes et l'effet de la pesanteur sur ses épaules. Une fois les couches supérieures de l'atmosphère traversées, le pilote doit manoeuvrer SpaceShipOne en vol plané pendant 17 minutes à partir d'une altitude de 80.000 pieds (25 km), jusqu'à se poser sur la piste de départ.L'avion de transport "White Knight", construit sur mesure pour transporter SpaceShipOne, qui a décollé à 6h46 (13h46 GMT) devant plusieurs centaines de personnes, a mis environ une heure pour atteindre l'altitude voulue (48.000 pieds), selon la société Scaled Composite, qui organise le vol de l'aérodrome désertique de Mojave, à 160 km au nord de Los Angeles. Le pilote américain d'origine sud-africaine Mike Melvill, 62 ans, a allumé alors la fusée de SpaceShipOne pour entamer son ascension verticale jusqu'à plus de 100 km d'altitude, la frontière de l'espace. SpaceShipOne a été construit grâce à un financement "de plus de 20 millions de dollars" du milliardaire américain Paul Allen, a révélé ce dernier lors de la même conférence de presse. M. Allen est le co-fondateur de Microsoft. "Il existe un désir énorme de voler dans l'espace et pas seulement d'en rêver", a poursuivi M. Rutan. "Les nouveaux entrepreneurs du vol spatial privé ont une vision, nous voulons que nos enfants puissent aller sur d'autres planètes", a-t-il ajouté. Entre l'ascension à partir de 200.000 pieds et la chute jusqu'à cette altitude, le pilote sera en apesanteur, pendant une durée totale de près de quatre minutes, selon les concepteurs du vol. M. Rutan, qui avait déjà conçu l'avion "Voyager", premier à réaliser un tour du monde sans escale et sans ravitaillement en 1986, ne veut pas en rester là si ce vol est un succès. A très court terme, il tentera de faire voler de nouveau SpaceShipOne à plus de 100 km d'altitude, à deux reprises au moins durant une période de 15 jours avec trois personnes à bord, pour remplir les critères du prix Ansari X Prize et remporter les 10 millions offerts par cette fondation, "un retour sur investissement significatif", selon M. Rutan. "Mais ce n'est pas la raison pour laquelle nous faisons tout cela. Nous irons en orbite plus tôt que vous l'imaginez et nous ne prévoyons pas de rester en orbite basse pendant des décennies. Les 25 prochaines années vont nous secouer", a promis le concepteur de SpaceShipOne. La mission SpaceShipOne : http://www.scaled.com/projects/tierone/
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Santé, Médecine et Sciences du Vivant
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Plus efficace et moins pénible. Un tout nouveau médicament, le lapatinib, présenté au congrès de l'American Society of clinical Oncology à New York a permis de réduire la tumeur d'une femme sur deux. Un résultat des plus encourageants.Administré par voie orale, ce nouveau traitement mis au point par les laboratoires GSK constitue peut-être un nouveau pas dans la lutte contre le cancer du sein. Il s'adresse à des femmes chez lesquelles au moins deux traitements classiques se sont soldés par des échecs.Pour l'oncologiste américaine Kimberly Blakwell, de la Duke University en Caroline du Nord, le lapatinib est "l'un des premiers médicaments à agir efficacement sur des patientes jusque-là insensibles aux thérapies traditionnelles". Les résultats sont encourageants, donc, sachant qu'une femme sur dix est concernée par ce cancer ! A la différence des traitements classiques, le lapatinib agit exclusivement sur deux protéines responsables du développement de la tumeur. Ses effets secondaires semblent beaucoup moins violents que ceux des chimiothérapies actuelles. Pas de nausées, d'anémie, de troubles cardiovasculaires mais simplement, semble-t-il, quelques cas d'éruptions cutanées, de diarrhées ou dans 5% des cas, une fatigue notable. Un succès qu'il convient toutefois de nuancer. Ce nouveau traitement n'en est encore qu'à une phase expérimentale. Comme toujours, il faudra attendre plusieurs années avant qu'il devienne une alternative crédible. Mais tout de même, la recherche continue d'avancer... KRNV : http://www.krnv.com/Global/story.asp?S=1920997&nav=8faRLUb5
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Demain, il sera peut-être possible de contrer le mélanome grâce à un vaccin thérapeutique. Une étude américaine réalisée à Pittsburgh, suscite de réels espoirs face à cette maladie qui dans un pays comme la France, tue environ 1 400 personnes chaque année. Le Dr John Kirkwood et son équipe ont testé ce vaccin thérapeutique chez 120 patients souffrant d'un mélanome à un stade avancé. Ils ont administré le vaccin par injection toutes les deux semaines pendant 3 mois. A l'issue de ces essais ils ont constaté une réponse immunitaire chez 75 des 120 patients. Cette réponse est associée à une survie plus longue des malades mais pas à une régression de la tumeur, sauf pour 5 malades. Néanmoins ce vaccin, très bien toléré par les malades, ouvre un réel espoir dans le traitement du mélanome, une forme de cancer de la peau en plein essor. Centre médical de l'université de Pittsburg : http://newsbureau.upmc.com/UPCI/ASCOMelanoma2004.htm
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les spécialistes de la protonthérapie, une radiothérapie spécialisée, permettant d'atteindre des tumeurs très localisées, situées dans des organes vitaux difficiles à atteindre, comme le cerveau, l'oeil ou la moelle épinière se déroule à l'Institut Curie à Paris depuis mercredi jusqu'aujourd'hui. L'occasion de se pencher sur cette technologie de pointe, d'une précision redoutable, au millimètre près, qui constitue l'une des approches les plus innovantes de la radiothérapie. Grâce à la précision d'action des protons, ces particules lourdes chargées produites par un accélérateur qui délivrent toute leur énergie en profondeur sans léser les tissus environnants, les résultats d'ensemble sont excellents. 96% des patients traités pour une tumeur de l'oeil n'ont pas de récidive cinq ans après, en ayant pu conserver leur organe. Elle est également indiquée pour les tumeurs de la tête et du cou, des chordomes ou des chondrosarcomes, des tumeurs radiorésistantes qui nécessiteraient des doses d'irradiation classique trop élevées. La protonthérapie est également indiquée en cas de tumeurs très particulières de l'enfant comme les médulloblastomes, ou les chondrosarcomes, ces tumeurs de la base du crâne. Car en limitant au maximum l'irradiation des tissus sains, et en particulier de toutes les méninges, tout au long de la moelle épinière, de haut en bas, jusqu'au sacrum, elle diminue d'autant les séquelles. Il existedans le monde dix-huit centres de protonthérapie dont deux en France, le premier dit de haute énergie au centre d'Orsay, rattaché à l'Institut Curie et le second à Nice, au centre Antoine-Lacassagne. Plus de 36 000 patients ont bénéficié de tels traitements dans le monde dont 3 000 au centre d'Orsay, au premier rang européen pour le traitement des tumeurs intracrâniennes (une centaine de nouveaux patients par an). Les premiers malades à bénéficier de la protonthérapie ont été les patients atteints de mélanomes malins de l'oeil. Troisième centre au monde de par le nombre de patients traités, le centre d'Orsay est depuis janvier 2004 rattaché à l'Institut Curie. Cela va faciliter l'installation d'une nouvelle machine plus performante et va répondre à la demande sans cesse croissante des médecins français et européens et d'étendre les indications, notamment auprès des enfants atteints de tumeurs malignes et pour lesquels la protection des organes sensibles aux radiations est primordiale. Car l'accélérateur d'Orsay, après cinquante ans de bons et loyaux services peut s'arrêter du jour au lendemain. Aussi dès 2007, le centre de protonthérapie d'Orsay va acquérir un nouvel accélérateur plus performant de 220 tonnes et doté d'un bras isocentrique pour faire tourner le faisceau autour du patient et de le traiter selon toutes les incidences. Plus fiable et desservant quatre salles au lieu de deux, cette nouvelle machine (25 millions d'euros de coût prévisionnel pour l'appareil, le bras et les deux nouvelles salles) devait permettre de traiter 650 patients en 2008 contre 340 en 2003. Figaro : http://www.lefigaro.fr/sciences/20040618.FIG0290.html
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Aujourd'hui, les médecins se basent à la fois sur l'âge, le tabagisme, le taux de cholestérol, l'hypertension, et d'autres facteurs... pour prédire le risque d'athérosclérose. Or, des chercheurs du centre hospitalier Georges Pompidou à Paris ont montré que la rigidité artérielle suffit à elle seule pour prévoir ce risque de mortalité. “Nous avons suivi près de deux mille patients hypertendus sur plus de huit ans, souligne Stéphane Laurent, directeur de l'équipe Inserm auteur de l'étude. Après avoir découvert que la rigidité des artères était un excellent facteur prédictif d'infarctus ou d'attaque cérébrale, nous avons cherché un outil de mesure fiable, simple et utilisable par tous les praticiens.” Il existe bien des appareils, capables d'évaluer la rigidité des artères, qui ressemblent à des “stylos” munis d'un capteur à leur extrémité. Le problème, c'est que le repérage de la zone de mesure est réalisé à l'aveuglette. Les médecins tâtonnent jusqu'à enregistrer un rythme régulier. Les chercheurs de l'Inserm ont eu la bonne idée de soumettre leur problème à Philippe Labbé, responsable des relations industrielles au CEA. Ce dernier a rapidement trouvé l'outil idéal, conçu au sein du laboratoire de “caractérisation dynamique des matériaux explosifs” du Ripault ! C'est ainsi qu'un minuscule système de mesure de pression aérienne, mis au point au CEA il y a dix ans, a été revisité pour les besoins de l'application. “Ce capteur a été conçu pour être extrêmement précis, se souvient-il. Il n'a pas fallu une semaine pour l'adapter aux besoins des médecins”. Cet appareil est un minuscule capteur piézoélectrique : il produit un signal électrique lorsqu'il subit une déformation due aux variations de pression. Sa taille ne dépasse pas un millimètre carré, et il adhère à la “pulpe” du majeur du médecin. C'est là que réside tout son avantage. En prenant le pouls de son patient, le praticien peut en effet disposer le capteur, exactement au bon endroit, du bout des doigts. Pour apprécier la rigidité artérielle, l'électronique associée au capteur calcule la vitesse de l'onde de pouls (VOP) : plus elle est rapide, plus l'artère est rigide, plus le risque d'athérosclérose est élevé. Cette mesure est réalisée entre l'artère carotide et l'artère fémorale. Le médecin repère le signal de début de l'onde systolique (éjection du sang des ventricules cardiaques), à la fois au niveau du cou et de l'aine. La vitesse de l'onde de pouls est calculée en appréciant le décalage entre les deux systoles, en tenant compte de la distance entre les artères. Pour un adulte, cette vitesse est de l'ordre de 8 m/s ; elle atteint 18 m/s pour un patient à risque. Le médecin peut immédiatement engager son patient dans une stratégie thérapeutique adaptée, et diminuer le risque cardiovasculaire. “Nous avons tout de suite apprécié l'intérêt de ce capteur pour nos patients : simplicité, fiabilité et précision d'utilisation, énonce Stéphane Laurent. À tel point que nous nous associons au CEA pour proposer ce capteur à un industriel qui souhaite le commercialiser. À terme, la mesure de la VOP sera aussi populaire que l'électrocardiogramme !” CEA : http://www.cea-technologies.com/article/article.php?article=319
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Un survêtement d'un genre nouveau a été présenté au public le 15 juin à Milan. L'initiative ne revient pas aux couturiers de cette autre capitale de la mode mais au grand hôpital San Raffaele. L'établissement expérimentera à l'automne un survêtement spécial conçu pour les malades du coeur. Son principe : permettre le suivi à distance du patient et la prévention des rechutes. Les paramètres vitaux du malade - battements du coeur, respiration, mouvements et température - pourront ainsi être suivis à distance par une équipe médicale.La combinaison, dite "biomédicale intelligente" par ses promoteurs, a été baptisée "Wealthy" pour Wearable Health Care System (Système de soins à porter). Elle a été réalisée "avec des tissus multi-fonctionnels obtenus par un mélange de fibres classiques, très aérées et élastiques pour garantir la légèreté et l'adhérence du vêtement, avec des matériaux également tissés et dotés de propriétés électro-physiques permettant la saisie et l'enregistrement des signaux vitaux de la personne qui le porte", précise l'hôpital. Lavable en machine, l'habit est en outre pourvu d'un boîtier de 150 grammes pour la transmission des données à un centre d'écoute installé au département coronaire de l'hôpital grâce à la technologie GPRS. Le but est d'éviter au patient des déplacements fastidieux à l'hôpital pour des contrôles réguliers avec des appareils à électrodes. Le projet, lancé il y a trois ans avec des fonds de l'Union européenne, implique l'université de Pise ainsi que des entreprises ou laboratoires italiens, suisse, grec, français et allemand. TF1 : http://news.tf1.fr/news/sciences/0,,3070653,00.html
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Quel que soit votre âge, si vous êtes fumeur, il est très utile d'arrêter. Telle est ma conclusion sans appel de la plus longue étude jamais réalisée dans le monde sur les méfaits du tabac. Cette étude réalisée sur une période de 50 ans par des scientifiques britanniques fait apparaître qu'on gagne en moyenne trois années de vie en arrêtant à 60 ans, six années à 50 ans et pas moins de neuf années à 40 ans. L'étude publiée le 22 juin dans le British Medical Journal fera date. Elle représente le second volet d'un travail démarré en 1951. Selon ses résultats, la moitié au moins, voire les deux tiers des personnes qui ont commencé à fumer jeunes pourraient mourir de leur consommation. Le premier volet publié en 1954 était considéré comme une étape importante. Il confirmait le lien existant entre le cancer du poumon et le tabagisme. Pour cette seconde partie, les scientifiques ont repris les mêmes participants qu'ils avaient suivis durant 50 années. Les chercheurs Richard Doll et Bradford Hill, qui avaient publié le rapport de 1954, ont noté qu'en moyenne, les fumeurs de cigarettes meurent dix ans plus tôt que les non-fumeurs. Poursuivis pendant cinquante ans sur les même médecins -réinterrogés en 1957, 1966, 1971, 1978, 1991 et 2001- qui constituent ainsi le premier échantillon dans le monde à être suivi aussi longtemps, selon les auteurs, ces travaux confirment les risques à long terme de la cigarette et la possibilité de les réduire en cessant de fumer. Les principales conséquences de la consommation de tabac sont le cancer du poumon, les maladies cardio-vasculaires, les cancers de la bouche, du pharynx, du larynx et de l'oesophage, et d'autres maladies respiratoires. Si ceux qui ont arrêté à l'âge de 40 ans ont gagné neuf années d'espérance de vie, le risque de maladie avait presque totalement disparu pour ceux ayant cessé à 30. «Ces dernières décennies, la prévention et l'amélioration des traitements ont permis de réduire de moitié le taux mortalité des non-fumeurs du troisième âge en Grande-Bretagne», a observé Richard Doll, professeur émérite à l'université d'Oxford, lui-même âgé de plus de 90 ans. «Mais ces progrès ont été totalement annulés par l'augmentation rapide des risques liés à la consommation de tabac dans la population.» Sir Richard Peto, professeur de statistiques médicales et d'épidémiologie à Oxford, a estimé que la tabac avait entraîné six millions de décès en Grande-Bretagne ces 50 dernières années. A l'échelle mondiale, il devrait tuer six millions de personnes chaque année, a-t-il ajouté. Selon lui, le message à faire passer contre le tabagisme est que «la moitié environ des fumeurs meurent de leur consommation et qu'arrêter porte ses fruits.» L'Association des fabricants de tabac britannique n'a pas souhaité faire de commentaire dans l'immédiat sur ces travaux. L'étude financée par le Conseil médical de la recherche et la Fondation britannique du coeur a suivi près de 35 000 médecins nés entre 1900 et 1930. Dans le groupe des hommes nés aux alentours de 1920, environ le tiers de ceux qui n'ont pas cessé de fumer ont été tués par le tabac. BMJ : http://bmj.bmjjournals.com/cgi/content/abstract/bmj.38142.554479.AEv1
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Science Daily : http://www.sciencedaily.com/releases/2004/06/040622020433.htm NB I : http://www.nanospectra.com/oncology/oncology.asp Une thérapie révolutionnaire contre le cancer est en cours d'expérimentation chez l'animal à l'université Rice (Texas). Ce nouveau traitement combine de l'exposition à une lumière inoffensive, proche de l'infrarouge et l'utilisation de nanoparticules d'or pour détruire les tumeurs par la chaleur. Le traitement n'affecte pas le tissu sain. « Nous sommes extrêmement encouragés par les résultats des premières expérimentations animales, » souligne le professeur West qui dirige ces recherches. « Ces résultats confirment que les nanoparticules sont des agents efficaces pour le traitement photothermique des tumeurs ». Mis au point dans les années 90 par Naomi Halas, ces nanoparticules sont environ 20 fois plus petites qu'un globule rouge. Elles sont constituées d'un noyau de silice recouvert par une fine pellicule d'or.. La taille, la forme et la composition de ces nanoparticules leur donnent des propriétés optiques uniques. En modifiant la taille du noyau et l'épaisseur de la couche d'or, les chercheurs peuvent adapter ces nanoparticules de manière à répondre à une longueur d'onde spécifique de lumière. Le traitement photothermique du cancer utilise des nanoparticules conçus pour réagir avec une lumière proche de l'infrarouge. Ce traitement, inoffensif pour les tissus sains, convertit cette lumière en chaleur qui détruit les cellules cancéreuses de manière très sélective.Des essais ont été menés sur 25 souris divisées en trois groupes. Le premier groupe est resté sans traitement. Le second a reçu des injections salines combinées avec une exposition de lumière laser proche de l'infrarouge. Le dernier groupe a reçu les injections de nanoparticules combinées à l'exposition au laser. Dans les deux premiers groupes aucune élévation de température n'a été détectée et les tumeurs ont continué à croître. En revanche, dans le troisième groupe, les chercheurs ont constaté une augmentation sensible de température localisée uniquement dans les tumeurs. Ces tumeurs ont disparu en 10 jours dans le troisième groupe et aucune récidive n'a été observée après l'arrêt du traitement. A la lumière de ces résultats prometteurs chez la souris, les chercheurs ont breveté cette technique mise au point par la société Nanospectra Biosciences Inc et souhaitent à présent passer au stade des essais chez l'homme le plus rapidement possible. Brève rédigée par @RT Flash
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Le groupe Bolloré va présenter en mars prochain au salon de Genève un prototype de voiture électrique "VBE1" développé par le bureau d'étude "Matra Automobile Engineering" et alimenté par la batterie Batscap, construite par l'industriel breton et EDF. Il est vrai qu'il est temps de penser à l'avenir puisque selon la compagnie BP, il ne nous reste des réserves de pétrole que pour 40 ans. "Ce sera une voiture urbaine et suburbaine d'une capacité de plus de deux personnes et munie d'un coffre significatif", a déclaré Philippe Guédon, le père, notamment, de la Renault Espace. Le groupe Bolloré lui a confié la création de sa voiture électrique. Ce véhicule "non polluant" entend être "moins cher à l'acquisition et à l'utilisation" qu'une voiture équipée d'un moteur thermique, a souligné Vincent Bolloré. La VBE1 devrait coûter un euro aux 100 kilomètres parcourus, soit 10 fois moins qu'un véhicule traditionnel, a-t-il insisté. "Jusqu'à présent, on a plutôt fait des voitures électrifiées que des voitures électriques", a ironisé Philippe Guédon. Le créateur de la VBE1 a indiqué que le poids du prototype "sera comparable à celui d'une voiture thermique". La VBE1, utilisera la batterie Lithium Métal Polymère (L.M.P.) fabriquée par Batscap, filiale à 80% de Bolloré et à 20% d'EDF. Dans son usine de Quimper, le groupe Bolloré entend pouvoir fabriquer jusqu'à 500 modules de batteries par mois. Ce véhicule électrique aura une autonomie comprise entre "180 et 250 kilomètres" et pourra rouler entre 125 et 130 km/h. Le groupe Bolloré rappelle que, jusqu'à présent, les véhicules électriques avaient une autonomie "notoirement insuffisante". Avant sa présentation au salon de Genève, Bolloré va faire rouler à l'automne 2004 un "mulet", prototype équipé des batteries Batscap. "Il faut qu'on passe auprès des politiques et des industriels", a averti Vincent Bolloré. Il a souligné que des collectivités locales avaient déjà contacté son groupe et que le groupe Dassault s'était montré "intéressé par le développement". "La question est de savoir avec qui on fait l'accord de construction (industriel) de la voiture", a insisté Vincent Bolloré. Les véhicules électriques bénéficient actuellement d'une déduction fiscale à l'achat (3.000 euros), d'un stationnement gratuit en ville et d'assurances moins chères. Europe1 : http://www.europe1.fr/
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