RTFlash

RTFLASH Recherche & Technologie
NUMERO 727
Lettre gratuite hebdomadaire d’informations scientifiques et technologiques
Créée par René Trégouët rapporteur de la Recherche et Président/fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
Edition du 06 Décembre 2013
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Egalement dans ce numéro
TIC
Un programme informatique pour prévoir les crises d'épilepsie
Avenir
Le premier robot diplômé de l'université en 2021
Le MIT invente la matérialisation des objets virtuels !
Lire l'ADN grâce à un nanolecteur en graphène
Matière
Des cellules solaires utilisant la biomasse !
La première molécule de lumière produite à un niveau quantique
Terre
Climat : quand les petites causes produisent de grands effets…
Vivant
Découverte de virus communs à l'homme de Néandertal et à l'Homo sapiens
La chronothérapie personnalisée devrait améliorer le traitement du cancer
Maladies cardio-vasculaires : le surpoids est un facteur de risque intrinsèque
Un système de pilotage par la langue pour les tétraplégiques
La forme physique des enfants à diminué depuis 30 ans !
Un nouvel anticorps contre la polyarthrite rhumatoïde
Recherche
Honda parie à son tour sur la voiture à hydrogène
Edito
L’Espérance de vie augmente : OUI, mais jusqu’à quand ?



Le dernier rapport de l’OCDE, publié le 21 novembre, fera date. Ce document passionnant révèle une baisse spectaculaire de la mortalité due aux principales pathologies que sont le cancer et les maladies cardio-vasculaires (Voir Rapport de l'OCDE).

Selon ce rapport, depuis 20 ans la mortalité globale par crise cardiaque a diminué en moyenne de 40 % et les décès par accident vasculaire cérébral (AVC) ont été divisés par deux depuis 1990. Les décès par cancer ont pour leur part diminué de 15 % au cours de la même période, notamment en raison d'un recul sensible de la mortalité due aux cancers de l'estomac, du côlon, du sein et du col de l'utérus chez les femmes, ainsi que des cancers de la prostate et du poumon chez les hommes.

En 2011, le taux moyen de décès par cancer dans les pays de l'OCDE était de 211 pour 100.000 habitants mais les maladies cardiovasculaires demeurent toutefois la principale cause de mortalité dans les 33 pays de l'OCDE étudiés et représentent encore un tiers des décès en 2011, contre un quart pour l’ensemble des cancers.

Cette étude nous apprend que la France est en cinquième position en termes d’espérance de vie à la naissance, avec 82,2 ans. Mais notre Pays prend la première place pour l’espérance de vie à 65 ans : 23,8 ans pour les femmes et 19,3 ans pour les hommes.

En matière de dépenses de santé, la France arrive en troisième position des pays de l’OCDE (derrière les États-Unis et les Pays-Bas), avec 11,6 % de son produit intérieur brut (PIB) consacré à la santé. Particularité française, les dépenses de santé restant à la charge des patients ne représentent que 8 % des dépenses totales de santé, contre 20 % en moyenne dans l’OCDE.

Fait remarquable, le cap des 80 ans d’espérance de vie moyenne a été franchi en 2011 dans quarante pays, les 34 pays de l’OCDE auxquels ont été associés les six pays dits émergents (Chine, Inde, Indonésie, Brésil, Russie, Afrique du Sud).

L’évolution la plus encourageante révélée par ce rapport est sans aucun doute la progression sans précédent de l’espérance de vie moyenne qui a progressé de dix ans en quarante ans. Pour certains pays, comme la Turquie ou la Corée du Sud, cette progression de l’espérance de vie a presque atteint 20 ans depuis 1970 et s’élève à présent à 74,5 ans pour la Corée du Sud et à 81 ans pour la Turquie.

Autre exemple, le Chili qui a vu son espérance de vie moyenne progresser de 15 ans au cours des 40 dernières années. Même les pays « en voie de développement » comme l’Indonésie et l’Inde, ont également gagné plus de quinze ans d’espérance de vie moyenne pour atteindre respectivement 69,3 et 65,5 ans.

Cette progression sans précédent de l’espérance de vie dans l’histoire de l’humanité se retrouve également, bien que dans une moindre mesure, au niveau mondial. Selon une étude réalisée à partir de données recueillies dans 187 pays et publiée en décembre 2012 dans la célèbre revue médicale britannique Lancet,  de 1970 à 2010, l'espérance de vie à la naissance a augmenté en moyenne au niveau mondial de 11,1 ans pour les hommes et 12,1 pour les femmes.

Il est frappant de constater à quel point cette évolution incontestable décrite par l’OCDE et confirmée par d’autres grandes études épidémiologiques internationales va à l’encontre de la plupart des idées reçues et inflige un cinglant démenti aux nombreux « Cassandres » qui tentent de nous faire croire que nous vivons moins bien et moins longtemps que nos parents et nos grands-parents !

L’étude de l’OCDE nous apprend également que, sous le double effet de la crise mondiale et des politiques de rationalisation entreprises, les dépenses de santé qui avaient progressé plus vite que la croissance économique au cours des dernières décennies ont eu tendance à se stabiliser depuis 2008 et ont même régressé dans onze des 34 pays de l’OCDE.

Les États-Unis restent les champions du monde en matière de dépenses de santé : ils y consacrent 18 % de leur PIB (presque le double de la moyenne de l’OCDE qui est de 9,6 % du PIB) et 8 608 $ par habitant et par an, loin devant la Norvège (5 669 dollars), la Suisse (5 643 dollars), les Pays Bas (5 100 dollars), l’Autriche ( 4 550 dollars) et la France (4 120 dollars).

Mais le plus surprenant est que ce grand pays, en dépit d’une médecine de pointe et une densité d’équipements médicaux (IRM, scanners) nettement plus importante que dans les autres pays développés, est loin d’obtenir des résultats qui soient à la hauteur de ses investissements : alors qu’en 1970 l’espérance de vie aux Etats-Unis était supérieure de plus d’un an à l’espérance de vie moyenne des pays de l’OCDE, elle est à présent inférieure de plus d’un an à cette même moyenne et n’arrive qu’en 26e position.

Cet apparent paradoxe montre à quel point l’état d’une population, en matière de santé et de bien-être, ne dépend pas seulement du niveau des dépenses de santé et des technologies médicales mais également de facteurs éducatifs, sociaux et culturels qui restent encore aujourd’hui largement sous-estimés.

À cet égard, notre Pays constitue un exemple plus qu’éclairant. En matière de maladies cardio-vasculaires, la France arrive en deuxième position des pays de l’OCDE, juste après la Suisse et sa mortalité cardio-vasculaire a diminué de 53 % en 20 ans, une baisse supérieure à celle constatée au cours de la même période pour l’ensemble des pays de l’OCDE.

Il est cependant très difficile d’évaluer les parts respectives de la médecine et de la chirurgie dans ce progrès et des changements de comportement (tabac, alcool et alimentation) dans cette régression très importante de la mortalité par maladies cardio-vasculaires. On peut cependant poser l’hypothèse que notre mode de vie et notre alimentation ainsi que notre bon classement en matière de surpoids (la France est en 12e position, derrière le Japon, la Norvège et l’Italie) ont joué un rôle important dans ce bon résultat.

S’agissant plus particulièrement de la France, cette vaste étude de l’OCDE est riche d’enseignements car elle présente le mérite de nous comparer aux autres grands pays développés de la planète. Certes, d’autre pays obtiennent de bons résultats en matière d’espérance de vie à la naissance et se situent également dans la moyenne des grands pays développés en matière de dépenses globales de santé.

Pourtant, notre Pays fait nettement moins bien en matière de prévention des grandes pathologies et reste très au-dessus de la moyenne dans deux domaines qui font des ravages en matière de santé : la consommation excessive d’alcool et le tabagisme.

Même si la consommation d’alcool a diminué fortement dans notre Pays depuis 40 ans, elle reste aussi la plus élevée de l’OCDE avec 12,6 litres d’alcool pur par adulte en 2011 contre une moyenne de 9,4 litres dans l’ensemble de l’O.C.D.E.. La France reste le pays où l’on consomme le plus d’alcool parmi la population adulte et, contrairement à bien des idées reçues, les Français boivent plus que les Russes, les Polonais ou les Tchèques !

Or, faut-il le rappeler, la consommation excessive d’alcool est responsable de 49 000 décès  par an dans notre Pays selon une récente étude publiée en mai 2013 par l’INVS (Institut national de la veille sanitaire) (Voir INVS). Cette étude montre que l’alcoolisme reste la deuxième cause de décès évitable en France et révèle également que la consommation excessive d’alcool s’est banalisée chez les jeunes : un collégien français sur six et trois lycéens sur cinq reconnaissent avoir déjà été ivres et le quart des élèves de terminale consomme régulièrement de l’alcool !

S’agissant du tabac, la situation n’est guère plus reluisante et notre Pays ne parvient pas à faire baisser sensiblement la consommation de ce produit particulièrement nocif pour la santé. Le tabac reste en effet la première cause de mortalité évitable en France. Après avoir fléchi jusqu'en 2005 à 31,4 %, la proportion de fumeurs adultes est remontée à 34 % en 2012 avec une proportion de femmes qui tend à se rapprocher de celle des hommes. 

Une estimation récente publiée dans la Revue du praticien a réévalué de 66 000 à 73 000 le nombre de décès attribuables au tabac en France (59.000 décès chez les hommes et 14.000 chez les femmes). Rappelons également qu’un fumeur sur deux décédera à cause du tabac et qu’il faut également ajouter à ce bilan morbide les 5 000 décès par an (plus que les décès par accidents de la circulation) qui restent provoqués par le tabagisme passif. Au total, on estime donc à au moins 120 000 le nombre de décès annuels provoqués directement et indirectement par l’alcool et le tabac, ce qui représente plus de 20 % des décès enregistrés chaque année dans notre Pays.

Pour mieux comprendre la montée en puissance de ces comportements à risque et la persistance de ces actions néfastes, une autre étude est particulièrement intéressante. Il s’agit du second « Baromètre de la Santé des Français », réalisé par AXA Prévention. Selon ce travail,  86 % des Français se disent en forme et 80 % de nos concitoyens se sentent concernés par leur santé, ce qui n’étonnera personne. Mais ce qui en revanche est surprenant, c’est le décalage entre la perception de bonne santé qu’ont une majorité de Français et le pourcentage réel de Français vraiment en bonne santé physique et mentale

En effet, l’analyse des données recueillies par les enquêteurs montre que seulement 24 % des interrogés sont "vraiment en bonne santé". C'est-à-dire, avec des résultats positifs dans cinq critères retenus : présence ou non d'une maladie grave ou chronique, dépression, surpoids/obésité, qualité de sommeil et stress.

Cette étude révèle de manière éclairante un véritable malaise psychologique chez les jeunes qui se déclarent de plus en plus stressés et angoissés : un peu plus de 50 % des jeunes âgés de 25 à 34 ans déclarent en effet "subir un stress élevé". En revanche, les plus de 65 ans ne sont que 24 % à se dire stressés. Toujours selon cette étude, la dépression toucherait 30 % des 25-34 ans, contre seulement 13 % des plus de 65 ans !

Cet écart entre l’état de santé réel et l’état de santé perçu par les intéressés se retrouve également quand on mesure la « distance » pour le moins impressionnante qui existe entre les bonnes résolutions de nos concitoyens en matière de santé et leurs choix de vie.

En effet, si cette étude montre que 70 % des Français considèrent qu’il est nécessaire de ne pas fumer et que 54 % pensent qu’une alimentation équilibrée est nécessaire, la réalité est toute autre puisque, selon cette étude, il n’y aurait que quatre Français sur 10 qui auraient adopté un mode de vie globalement sain reposant sur quelques règles de base : pas de drogue, pas de tabac, une consommation d’alcool modérée, une alimentation équilibrée et un exercice physique régulier.

Dans la « vraie vie », 21 % des Français ne prennent pas leurs repas à heures fixes et mangent à n’importe quelle heure, 34 % fument, une proportion qui reste considérable, 37 % ont une consommation d’alcool à risque, 58 % n’ont pas une alimentation équilibrée et 66 % ne pratiquent pas l’activité physique recommandée.

Le résultat de ces comportements à risque est malheureusement édifiant : 28 % des Français sont en surpoids important ou obèses et, selon les normes internationales seule la moitié des Français n’est pas en surpoids. Enfin, 13 % des adultes, soit près de 6 millions de personnes, sont dépendants de l’alcool et la moitié des Français ne pratique pas de suivi médical régulier.

Quant aux messages d’information et de prévention sur les dangers des comportements à risque qui sont adressés à la jeunesse, le moins qu’on puisse dire est qu’ils ne sont pas très efficaces, sans doute parce qu’ils ne savent pas toucher les points sensibles chez les jeunes et se contentent de mettre en avant des arguments purement rationnels et médicaux.

Le problème est que ces arguments ne fonctionnent pas dans la population visée car l’idée de la maladie et de la mort reste très abstraite pour un adolescent. En outre, ce type d’argument pourrait même s’avérer contre-productif et provoquer chez certains jeunes le syndrome du « fruit défendu » qui va les conduire à transgresser l’interdit pour défier les adultes et l’ordre établi.

Il est en outre important de souligner qu’un changement radical de comportement s’est opéré depuis une vingtaine d’années quant aux modes de consommation d’alcool chez les jeunes dans notre pays. Comme le souligne Marie Choquet, Présidente du comité scientifique de l’Institut de recherche scientifique sur les boissons (IREB), un nombre croissant d’adolescents et de jeunes sont à présent incapables de consommer de manière modérée, dans un cadre convivial, des boissons alcoolisées et recherchent dans l’alcool un effet psychotrope immédiat.

Pour dire les choses plus simplement, ces jeunes consomment l’alcool comme une drogue et recherchent le basculement instantané dans un nouvel état de sensation et de perception. C’est ce qui explique la progression très inquiétante de ce que les spécialistes appellent l’"Alcoolisation Ponctuelle Importante" ou API et qui est la traduction française du fameux « binge drinking », que l’on peut observer dans nos villes en fin de semaine.

Cette consommation ponctuelle très excessive d’alcool présente des effets particulièrement néfastes sur la santé physique et mentale. Elle augmente non seulement le risque de nombreuses pathologies (cancers, maladies du foie, maladies cardio-vasculaires) mais provoque également une altération prématurée et parfois irréversible des facultés cognitives telles que la mémoire et la concentration. Cette alcoolisation brutale a également de graves répercussions en matière sociale en favorisant les comportements violents et agressifs de toute nature.

Si cette consommation massive et spécifique d’alcool et de tabac mais également d’un certain nombre d’autres substances psychotropes (médicaments et drogues diverses) devait persister dans les tranches d’âge les plus jeunes de notre population, nous risquerions d’être confrontés d’ici à quelques années à de très sérieux problèmes, non seulement en matière de santé publique mais également sur le plan économique et social.

La banalisation et la généralisation de ces conduites à risques et de ces pratiques addictives par notre jeunesse doivent nous interroger et nous devons sans tarder, en écoutant davantage les professionnels mais également les associations spécialisées, mettre en place de véritables politiques de prévention et de lutte contre ce fléau. Cette perte de sens, cette angoisse et ce pessimisme généralisé face au monde et à l’avenir qui touchent une part croissante de nos concitoyens, méritent une véritable réflexion collective et doivent être mieux reconnus par nos responsables politiques.

Il serait en effet pour le moins paradoxal que les extraordinaires progrès enregistrés au cours de ces dernières décennies en matière d’espérance de vie et dans la lutte contre les grandes pathologies soient remis en cause par les comportements individuels d’une part croissante de la population. C’est pourtant ce qui a peut-être déjà commencé car, si l’espérance de vie continue à croître au même rythme impressionnant depuis plusieurs décennies dans notre Pays, il semble en revanche que l’espérance de vie sans incapacité, celle qui mesure les années qui nous restent à vivre en bonne santé et en pleine autonomie, stagne depuis quelques années.

Face à ces nouveaux défis qui dépassent largement les seules problématiques de santé publique et revêtent une dimension sociale et culturelle, nous devons tous nous mobiliser pour que demain, nous puissions continuer, non seulement à ajouter des années à la vie, mais surtout à ajouter de la vie aux années et à construire une société plus humaine et porteuse de nouvelles espérances.

René TRÉGOUËT

Sénateur Honoraire

Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat


TIC
Information et Communication
Un programme informatique pour prévoir les crises d'épilepsie
Jeudi, 05/12/2013 - 11:04

L’épilepsie est le deuxième trouble neurologique le plus fréquent dans le monde, juste après la migraine. Cette pathologie se traduit par des crises qui surviennent lorsqu’un ensemble de neurones présentent une activité anormale qui entraîne divers symptômes invalidants, comme des convulsions.

Depuis de nombreuses années, les chercheurs essayent de développer des outils permettant de repérer les signes annonciateurs de ces crises mais la grande diversité des épilepsies rend difficile la mise au point de méthodes fiables dans tous les cas de figure.

Pour essayer de surmonter ce problème, Shouyi Wang, chercheur à l’Université du Texas, à Arlington (États-Unis), a développé une nouvelle approche et a conçu un modèle informatique visant à prédire des crises à partir de données personnalisées.

Ce modèle utilise le profil électroencéphalographique de chaque patient, un profil recueilli grâce à des électrodes placées sur la tête qui enregistrent l’activité électrique du cerveau. Les données ainsi captées sont ensuite transmises à un système informatique qui se charge de calculer les probabilités de survenue d'une crise épileptique.

Cette méthode innovante permet de prévoir avec une probabilité de 70 % une crise d'épilepsie dans la demi-heure qui suit. Mais les chercheurs soulignent que cette précision devrait pouvoir être améliorée à mesure que le système informatique sera alimenté par de nouvelles données concernant l'activité cérébrale du patient.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

MDT Mag

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Avenir
Nanotechnologies et Robotique
Le premier robot diplômé de l'université en 2021
Mercredi, 04/12/2013 - 15:05

Les informaticiens de Fujitsu Labs ont lancé un projet que n'aurait sans doute pas désavoué feu Isaac Asimov, l'inoubliable auteur de science-fiction, inventeur des trois lois de la robotique. Baptisé Todai Robot, ce projet vise à concevoir un robot suffisamment intelligent pour réussir d'ici 2021 les examens d'entrée difficiles de l'Université de Tokyo.

Pour l'instant, le meilleur robot de ce laboratoire parvient à répondre correctement à deux des quatre questions de mathématiques et deux des six questions scientifiques et les chercheurs de Fujitsu précisent que, pour relever ce défi, plusieurs étapes décisives devront être franchies : en premier lieu, il faudra que le robot sache comprendre le sens du problème exposé dans le texte qui est exprimé en langage naturel et dans des formules faciles à comprendre par les humains.

En second lieu, le robot devra apprendre à transformer la représentation sémantique du problème en une forme mathématique permettant sa solution. Enfin, le robot devra être capable d'effectuer des choix judicieux lorsqu'il disposera finalement de plusieurs solutions pour résoudre un même problème.

Reste une question à laquelle les chercheurs de Fujitsu ne répondent pas : les examinateurs qui feront passer ces examens aux robots en 2021 seront-ils encore des humains ou pourront-ils eux-mêmes être des machines…

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Fujitsu

Le MIT invente la matérialisation des objets virtuels !
Mardi, 03/12/2013 - 20:27

Le fameux Media Lab du Mit a mis au point un outil, baptisé inForm, qui permet de contrôler et transférer de l’information à de la matière sans contact.

Dans ce système, inspiré de la technologie Kinect de Microsoft, les chercheurs utilisent une surface modulable et contrôlée par une imagerie 3D et ont associé plusieurs technologies pour pouvoir matérialiser physiquement des objets et mouvements captés par un ordinateur.

Jusqu'à présent, les appareils et terminaux que nous utilisons se contentent d’imiter ou simuler des opérations réelles, comme tourner un volant, actionner un interrupteur ou encore bouger un curseur, mais sans leur proposer un lien avec l’objet physique. InForm devrait permettre de déboucher sur un nouveau type d'interface sensorielle qui ajoutera une dimension temporelle et physique à la dimension virtuelle et numérique.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

MIT

FC

Lire l'ADN grâce à un nanolecteur en graphène
Vendredi, 29/11/2013 - 15:45

Des chercheurs de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne ont réussi à concevoir un lecteur d'ADN en utilisant les propriétés physiques exceptionnelles du graphène.

Ces scientifiques ont dilué les molécules d'ADN dans un liquide ionique puis les ont canalisées à l'aide d'un champ électrique à travers une membrane en forme de nanopore en graphène. Lorsque la molécule traverse cette nanopore, elle produit une perturbation du courant ionique et du courant qui traverse le transistor, ce qui permet de savoir si une molécule d'ADN a traversé la membrane ou pas.

Les scientifiques ont découvert que l'épaisseur de cette couche de graphène correspond exactement à l'écartement que l'on observe entre deux bases d'ADN, soit 0,335 nm - contre 15 nm pour les matériaux utilisés jusqu'ici.

Cette concordance s'est avérée déterminante car jusqu'à présent il n'était pas possible d'analyser individuellement le passage des bases composant l'ADN. En revanche, cette nouvelle technique permet ce comptage individuel et pourrait s'imposer dans quelques années pour réaliser des séquençages d'ADN ultrarapides et fiables.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Nature

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Matière
Matière et Energie
Des cellules solaires utilisant la biomasse !
Mardi, 03/12/2013 - 19:11

Des chercheurs de l'Université de la Ruhr à Bochum (Rhénanie du Nord-Westphalie) ont développé une cellule solaire biologique en utilisant deux protéines, photosystème 1 et 2, qui sont responsables de la photosynthèse au sein des plantes. Les chercheurs ont en effet intégré ces protéines dans des molécules complexes spécialement développées pour l'occasion et qui assurent le passage des électrons.

Grâce à ces deux protéines, les plantes parviennent à utiliser l'énergie de la lumière pour convertir le dioxyde de carbone en oxygène et en biomasse. Pour copier ce mécanisme naturel, les chercheurs ont conçu des matériaux de conduction électronique complexes, baptisé "hydrogels rédox". Les scientifiques ont ensuite introduit dans ces structures les photosystèmes afin de les connecter aux électrodes des cellules photovoltaïques.

Cependant, pour pouvoir transformer l'énergie solaire en énergie électrique, il faut qu'il y ait une différence de potentiel entre les deux électrodes. Dans le cas présent, cette différence est obtenue en utilisant des hydrogels rédox ayant différents potentiels. La différence de potentiel détermine la tension et la puissance de la cellule photovoltaïque biologique.

Bien que le rendement de ces cellules solaires biologiques reste très faible pour l'instant (de l'ordre de quelques nanowatts par centimètre carré), "Cette avancée ouvre de grandes perspectives à terme pour la production de vecteurs énergétiques comme l'hydrogène, à partir de l'énergie solaire", souligne M. Rögner, chercheur à l'Université de la Ruhr.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

RUB

La première molécule de lumière produite à un niveau quantique
Samedi, 30/11/2013 - 17:58

Une équipe internationale de physiciens dirigés par Ofer Firstenberg, de l'Université d'Harvard et Thibault Peyronel, du MIT, est parvenue pour la première fois à produire une molécule de lumière au niveau quantique.

Les physiciens ont commencé par envoyer un photon dans un nuage d'atomes de rubidium porté à une température très proche du zéro absolu (-273°C), ce qui a eu pour effet de réduire d'un million de fois la vitesse de cette particule qui est passée de 300 000 km/s à 400 m/s.

Des scientifiques ont ensuite envoyé dans ce nuage un second photon et ce dernier, obéissant aux lois qui nous semblent encore étranges de la quantique, a alors fusionné avec le premier pour constituer un nouvel ensemble semblable à une molécule.

Cette avancée fondamentale de la physique pourrait trouver des applications très intéressantes et notamment permettre d'avancer plus rapidement vers la conception de portes logiques photoniques qui seront au cœur des ordinateurs quantiques de demain.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Nature

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Terre
Sciences de la Terre, Environnement et Climat
Climat : quand les petites causes produisent de grands effets…
Samedi, 30/11/2013 - 18:10

De petites coquilles d’organismes marins unicellulaires, les foraminifères, s'accumulent sur les fonds marins depuis des centaines de milliers d'années et constituent de précieux marqueurs quant à l'évolution de leur environnement marin.

Des chercheurs de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne et de l'Institut Alfred Wegener ont réussi à découvrir le mécanisme par lequel ces protozoaires absorbent les éléments environnants pour construire leur coquille.

Pour produire leur coquille, ces foraminifères utilisent du calcium, du carbone et de l'oxygène présents dans l’eau de mer. Mais jusqu'à présent, la communauté scientifique pensait que ces microorganismes utilisaient des vacuoles (un organite cellulaire) pour absorber le liquide.

Mais ces chercheurs ont pu démontrer que le calcium n'était pas transporté par ces vacuoles, mais capté grâce à un mécanisme de transport transmembranaire, qui bloque le magnésium.

En analysant l'évolution du rapport calcium-magnésium des eaux environnantes, les chercheurs ont ainsi pu développer un modèle capable de prévoir les proportions de ces deux éléments dans les coquilles de foraminifères. Les scientifiques ont alors observé que leurs prédictions correspondaient exactement aux données obtenues en aquarium.

Cette découverte devrait permettre de reconstituer avec une bien meilleure exactitude l'histoire tourmentée de l'évolution du climat de notre planète.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Biogéoscience

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Vivant
Santé, Médecine et Sciences du Vivant
Découverte de virus communs à l'homme de Néandertal et à l'Homo sapiens
Jeudi, 05/12/2013 - 13:48

Une équipe de recherche britannique, dirigée par Gkikas Magiorkinis (Université d'Oxford, Grande-Bretagne) vient de montrer que notre ADN contenait des traces de virus qui étaient également présents dans l'ADN de l'homme de Néandertal, ce qui conforte l’hypothèse selon laquelle ces virus pourraient provenir d'un ancêtre commun à Néandertal et Sapiens, qui vivait il y a 500 000 ans au moins.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont procédé à des analyses comparatives de fossiles néandertaliens et d'échantillons d'ADN prélevés sur des malades atteints de cancers. Parallèlement, les scientifiques ont également comparé ces échantillons à de l'ADN ancien provenant d'ossements appartenant à l'homme de Denisova, un "cousin" de l'homme de Néandertal dans l'arbre des hominidés dont l'existence a été découverte en 2010, dans la grotte de Denisova, en Sibérie.

À l'issue de ces analyses, les chercheurs ont constaté que des séquences de rétrovirus endogènes présents dans l'ADN de l'homme de Néandertal et de l'homme de Denisova étaient également présents dans l'ADN des volontaires malades ayant participé à l'expérience.

Ces travaux ont notamment permis de montrer que ces rétrovirus endogènes, qui appartiennent tous à une famille de virus appelée HML2, ont été retrouvés au sein de la partie non codante de l'ADN des volontaires.

Cette présence de rétrovirus endogènes dans la portion non codante de notre ADN n'est pas une découverte et les généticiens estiment que ces rétrovirus endogènes constituent en moyenne 8 % de la portion non codante de notre ADN. Dans la majorité des cas, l'existence de ces virus dans notre ADN n'a pas d'effet particulier sur notre santé. Mais il peut aussi arriver, sous l'effet d'un facteur environnemental, qu'un de ces virus se mette à avoir un effet pathogène qui provoque par exemple un cancer.

Ces travaux devraient donc permettre de mieux connaître et de mieux évaluer les effets sur notre santé de ces rétrovirus endogènes.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Cell

La chronothérapie personnalisée devrait améliorer le traitement du cancer
Jeudi, 05/12/2013 - 11:13

On sait depuis longtemps que l'efficacité d'un médicament varie en fonction du moment où il est administré au patient car notre organisme est soumis à une horloge biologique reposant sur les rythmes circadiens.

En matière de chimiothérapie contre le cancer, il a ainsi été démontré notamment grâce aux travaux de Francis Lévi, que l'efficacité des médicaments anticancéreux peut doubler, et leur toxicité diminuer de cinq fois selon l'heure d'administration. Le problème est qu'il existe une grande diversité de "réglage" de ces horloges biologiques en fonction des individus. Dans la réalité en effet, on observe chez la moitié des patients une avance ou un retard d'une heure par rapport à l'horloge biologique "standard".

Pour essayer de déterminer le moment optimal d'administration de médicaments anticancéreux, une équipe internationale de recherche associant notamment le CNRS, l'Inserm et l'université Paris-1, a réussi à montrer chez la souris que l'heure de tolérance optimale à l'irinotécan, médicament anticancéreux largement utilisé, varie de 8 heures selon le sexe et le patrimoine génétique des rongeurs.

Ces chercheurs sont parvenus à concevoir un modèle mathématique permettant de prévoir, pour chaque animal, l'heure optimale d'administration du médicament.

Pour parvenir à calculer l'heure optimale d’efficacité de ce médicament indépendamment du sexe et du patrimoine génétique, les chercheurs ont employé les grands moyens : ils ont mesuré sur une période de 24 heures l'expression de 27 gènes dans le foie et le côlon. Grâce à ces données, les scientifiques ont pu concevoir un modèle mathématique permettant de prédire précisément l'heure à laquelle l'irinotécan est le moins toxique pour l'organisme.

Ne comptant pas s'arrêter en si bon chemin, cette équipe compte étendre le champ d'application de son nouvel outil de façon à pouvoir prédire le moment optimal d'administration de nombreux médicaments, non seulement en cancérologie mais également dans d'autres pathologies. À terme, ces travaux devraient considérablement améliorer l'efficacité et la tolérance de nombreux traitements médicamenteux, ce qui entraînera des effets très positifs sur la qualité de vie des malades.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Cancer Research

Maladies cardio-vasculaires : le surpoids est un facteur de risque intrinsèque
Mercredi, 04/12/2013 - 15:13

On sait depuis longtemps que l'excès de poids et l'obésité entraînent une hausse sensible du risque de maladie cardio-vasculaire. Mais on ignorait jusqu'à présent l'importance du facteur "poids", en tant que cause intrinsèque de ce type de pathologie. C'est pour trancher cette question qu'une vaste méta-analyse regroupant une centaine d'études et 1,8 million de participants entre 1948 et 2005 a été réalisée.

Après ajustement des différents facteurs de risque (âge, sexe et tabac notamment), ce travail montre qu'une augmentation de 5 points d’IMC correspond à un risque supplémentaire de 27 % pour les coronaropathies et de 18 % pour les accidents vasculaires cérébraux (AVC).

Mais la grande révélation de cette étude est qu'après ajustement des trois grands facteurs explicatifs : tension artérielle, hyperglycémie et dyslipidémie, il subsiste un risque intrinsèque majoré de 15 % de maladie coronaire liée à un surpoids de cinq points d'IMC. Pour le risque d'AVC, cette majoration est de 4 %.

Cette étude d'une ampleur sans précédent confirme donc l’intérêt de traiter les facteurs de risques cardio-vasculaires associés à l’obésité mais montre également que cette stratégie ne sera pas suffisante et qu'il faut en plus agir de manière à tendre vers un indice de masse corporelle normal.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

The Lancet

Un système de pilotage par la langue pour les tétraplégiques
Mardi, 03/12/2013 - 19:04

Des chercheurs américains de l'Université de Géorgie (Atlanta) ont mis au point un système de pilotage reposant sur les mouvements de la langue et destiné aux tétraplégiques. Cet outil très innovant baptisé TDS (Tongue Drive System) permet aux personnes paralysées d'effectuer plusieurs tâches et notamment celle de piloter leur fauteuil roulant ou un ordinateur.

En utilisant ce système de guidage remarquable, plusieurs patients tétraplégiques ont réussi à se déplacer avec précision en fauteuil électrique, en indiquant la direction à prendre d’un mouvement de langue. Ces patients ont pu également déplacer le curseur de souris d’un ordinateur, après moins d'une heure d'apprentissage.

Les premiers essais de ce système montrent qu'il est plus rapide et aussi précis que les autres outils de pilotage développées pour aider les personnes atteintes d’une lésion de la moelle épinière, qu'il s'agisse du suivi oculaire, de l'électroencéphalographie ou de la reconnaissance vocale.

Selon cette étude, ces excellents résultats tiennent au fait que le déplacement de la langue est intuitif et se contrôle sans qu'il soit besoin d'un long apprentissage. En outre la langue est composée de fibres musculaires solides et peut être utilisée intensément sur une longue durée.

Concrètement, ce système fonctionne grâce à une petite pastille magnétique qui est introduite dans la langue. Les fluctuations du champ magnétique provoquées par le déplacement de cette pastille sont ensuite captées par un casque puis transmises, sous forme d'ondes électromagnétiques dans un petit boîtier portable. Les chercheurs cherchent à présent à remplacer le casque de détection magnétique par un système qui serait directement implanté dans la bouche des patients.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Daily Mail

La forme physique des enfants à diminué depuis 30 ans !
Vendredi, 29/11/2013 - 15:38

Selon une étude révélée à l'occasion du Congrès annuel de l'Association américaine de cardiologie, les capacités cardio-vasculaires des enfants d'aujourd'hui seraient en moyenne inférieures de 15 % à ce qu'étaient celles de leurs parents au même âge, il y a une trentaine d'années.

Pour parvenir à cette conclusion, l'équipe de Grant Tomkinson, de l'Université d'Australie-Méridionale, a analysé 50 études menées entre 1964 et 2010, évaluant l'endurance de plus de 25 millions d'enfants âgés de 9 à 17 ans et vivant dans 28 pays.

L'analyse a retenu deux critères d'évaluation : la distance que ces enfants étaient capables de parcourir pendant un temps donné (entre 5 et 15 minutes) et de manière corrélative, le temps qu'il fallait à ces enfants pour parcourir une distance donnée (de 800 mètres à 1,6 kilomètre).

Les conclusions de cette étude montrent que les enfants d'aujourd'hui courent moins vite, et moins longtemps que leurs parents à âge comparable. Selon ces travaux, les enfants auraient perdu en moyenne 5 % de leurs capacités cardio-vasculaires tous les 10 ans, depuis 1970.

Toutefois en France, il semble que cette tendance soit moins marquée et cette étude souligne que les performances mesurées entre 1987 et 2000 sur 7 000 enfants français montrent que leurs capacités cardio-vasculaires n'ont diminué que de 2 % en moyenne par décennie, un rythme nettement inférieur à celui constaté dans le reste du monde au cours de la même période.

En France, on estime que seulement un enfant sur deux respecte les recommandations des autorités de santé, qui préconisent une heure d'activité physique par jour. L'activité physique chez les enfants est pourtant primordiale car c'est elle qui permet de se constituer un «capital santé» qui évitera ou retardera l'apparition de pathologies telles que l'hypertension artérielle, le cholestérol, le diabète et les maladies cardio-vasculaires.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

WebMD

Un nouvel anticorps contre la polyarthrite rhumatoïde
Vendredi, 29/11/2013 - 15:30

Le groupe pharmaceutique français Sanofi et son partenaire américain Regeneron ont annoncé des résultats positifs pour le premier essai clinique de phase III d'un traitement de la polyarthrite rhumatoïde par l'anticorps sarilumab.

Les essais cliniques réalisés ont en effet permis d'obtenir des améliorations substantielles et notamment une réduction des symptômes et un ralentissement sensible de la progression des lésions.

Cet essai, qui a duré un an, a porté sur 1 200 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde à différents stades de gravité. Les patients ont reçu du sarilumab, le premier anticorps monoclonal entièrement humain dirigé contre le récepteur de l'interleukine-6 (IL-6R), en association avec du méthotrexate.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Sanofi

Regeneron

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Recherche & Innovation, Technologies, Transports
Honda parie à son tour sur la voiture à hydrogène
Samedi, 30/11/2013 - 17:49

Honda vient d'annoncer la commercialisation d’une voiture à hydrogène pour 2015 et le constructeur nippon s’est associé pour l'occasion à Toshiba pour la fabrication de piles à combustible moins coûteuses et nécessitant 10 fois moins de platine.

Honda a présenté au salon de Los Angeles son FCEV Concept qui est la première voiture à hydrogène à embarquer son groupe motopropulseur complet dans le compartiment moteur à l’avant, permettant ainsi d’offrir cinq places à bord et une facilité à adapter cette mécanique à d’autres types de véhicules.

Dérivée de ce concept-car, la future voiture à hydrogène d'Honda bénéficiera des avancées technologiques récentes en matière d'assemblage de piles à combustible qui ont permis une production de puissance supérieure à 100 kW.

La densité de puissance est maintenant de 3 kW/L, ce qui représente une hausse de 60 %, et ce, avec une réduction de 33 % du volume de l'ensemble comparativement au modèle FCX Clarity. Le FCEV de Honda de prochaine génération devrait avoir une autonomie de plus de 480 km (300 miles) et le ravitaillement de la pile ne devrait nécessiter qu'environ trois minutes à une pression de 70 MPa.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Automotive News

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