RTFlash

RTFLASH Recherche & Technologie
NUMERO 285
Lettre gratuite hebdomadaire d’informations scientifiques et technologiques
Créée par René Trégouët rapporteur de la Recherche et Président/fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
Edition du 09 Avril 2004
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Egalement dans ce numéro
TIC
Le Sénat adopte en deuxième lecture le projet de loi sur l'économie numérique
Microsoft intensifie la guerre contre les hackeurs
La vidéo haute définition débarque en France
Matière
Des disques optiques de 50 GB
Espace
Le robot de la NASA trouve davantage de preuves de la présence passée d'eau sur Mars
L'observation spatiale, outil irremplaçable contre les épidémies
Relativité générale : une vérification expérimentale décisive en 2005
L'Europe spatiale en route vers un mode de propulsion révolutionnaire
Terre
L'automobile réduit ses émissions de CO2 mais elle doit encore progresser
Vivant
Le nouveau Centre européen de prévention et de contrôle des maladies
Un logiciel pour évaluer les risques d'attaque cardiaque
De la chlorophylle pour combattre le cancer
Cancer du cerveau: nouvelles perspectives de traitement
Une super glue pour coller les vaisseaux endommagés !
Découverte d'un régulateur de la production de myéline au sein du système nerveux
Recherche
Accidents de la route : 3.000 morts par jour
Les lunettes Eyetop grand prix Seti-Innov de la PME innovante
Erratum Erreur de liens dans mon éditorial de la semaine dernière
Edito
Loi sur l'économie numérique : soyons réalistes !



La vie de nos grands-parents avait totalement été bouleversée par l'arrivée de l'électricité. Celle de nos parents le fut par le téléphone. La nôtre, et surtout celles de nos enfants, le sera bien plus encore par Internet. En effet, à la fin de cette première décennie du 21e siècle, plus d'un milliard d'êtres humains et des centaines de milliards de machines, d'objets et d'entités virtuelles devraient, grâce à une nouvelle version d'Internet, appelée IPV6, être reliés les uns aux autres grâce à ce protocole universel de communication. Il est difficile d'imaginer et surtout de faire partager à des contemporains souvent incrédules toutes les conséquences que vont avoir, sur chaque instant de notre vie, le déploiement, sans précédent dans l'histoire de l'Homme, d'un tissu aussi dense de réseaux tous reliés les uns aux autres. Notre vie professionnelle, notre vie privée, nos loisirs, les relations avec notre famille et nos amis, mais aussi le fonctionnement même de nos Démocraties, il faut bien en prendre conscience, seront profondément bouleversés par la généralisation de ces nouveaux accès à l'information et à la communication qui vont, non seulement, révolutionner notre accès au savoir, mais aussi nos façons de décider et d'agir. L'activité humaine, la plus répandue dans quelques courtes années, sera d'enrichir un signal par son savoir. La première condition de vie d'un être humain, dans quelques courtes années, sera l'obligation, pour lui, d'avoir accès au signal, c'est-à-dire d'être connecté au reste de l'humanité. C'est pourquoi toutes les Démocraties vont devoir, sans retard, placer parmi leurs priorités, la nécessité de tout entreprendre pour que chacun de leur citoyen, même le plus humble ou le plus isolé, puisse accéder dans des conditions de parfaite égalité à ce réseau mondial qui, seul, lui permettra de disposer de ce signal dont dépendra demain sa survie, non seulement économique, mais aussi sociale et culturelle. Soit nous saurons donner à ceux, nombreux, qui nous observent, la certitude que nous comprenons ce monde nouveau qui arrive, et alors nous serons qualifiés pour préparer l'avenir, soit nous nous accrochons désespérément à de vieilles lunes, et alors nous ne ferons plus partie de cet avenir. La première règle de bon sens qu'il nous faut savoir respecter, dans ces temps de forts bouleversements, est de voter des lois qui favoriseront le développement de cette société nouvelle, de mettre notre Pays, la France, dans de bonnes conditions de compétitivité avec le reste du Monde, et d'avoir la certitude qu'elles seront appliquées. Ainsi, à quoi serviraient des règles contraignantes et irréalistes si, à la vitesse de la lumière, les acteurs concernés pouvaient délocaliser leur activité pour l'exercer au-delà des frontières ? Ainsi, pourquoi vouloir donner des missions exorbitantes aux hébergeurs de sites ou aux fournisseurs d'accès, si nous savons qu'ils ne pourront pas les remplir et que cela ne pourrait que les obliger à partir dans d'autres pays pour ceux qui en ont les moyens ou à disparaître pour ceux qui ne les ont pas. Il serait injurieux de laisser croire que je veux laisser se développer les sites pédophiles ou racistes ou favoriser le piratage en préconisant une telle mesure de bon sens. Le temps est maintenant venu, alors que notre Pays, enfin, est en train d'entrer avec détermination dans ce monde nouveau (la croissance exponentielle des abonnés au haut débit nous en apportant la confirmation !) de tout entreprendre pour que chaque internaute, demain donc, chaque citoyen, prenne conscience de la part de responsabilité qu'il doit personnellement prendre en charge dans cette nouvelle Société. Ainsi, en plus de tout l'arsenal juridique qu'il faut conforter partout où cela est nécessaire, il faut faire en sorte que chacun apprenne à mieux se préserver et éventuellement à mieux se défendre de tous ces contenus intolérables. Il est inadmissible, si nous nous en référons à des études très sérieuses, que tant d'enfants ayant moins de 10 ans, aient déjà vu un ou plusieurs films pornographiques sur la télévision ou l'ordinateur familial. Il en va indubitablement du Bonheur de notre Société, demain, que la cellule familiale, avec un réel sens des responsabilités, retrouve son rôle central, et irremplaçable. Dans le domaine qui nous préoccupe aujourd'hui, celui d'Internet, les professionnels incontournables de ce secteur que sont les fournisseurs d'accès et les hébergeurs doivent prendre l'engagement solennel, et il me semble qu'il serait prêt à le prendre au travers d'une charte, de tout mettre oeuvre non seulement pour informer, mais aussi pour aider tous les internautes à utiliser tous les outils qui pourraient leur permettre d'interdire la consultation de sites aux contenus intolérables. Toutefois, comme je le dis depuis plusieurs années déjà, les Pouvoirs Publics ne pourront pas faire l'économie, dans des temps maintenant proches, de demander à la Communauté Internet de prendre l'initiative de constituer en son sein un comité de régulation et de bon sens qui pourra être saisi par les internautes de tout différend, de tout conflit potentiel, avant que ne soit saisi, en dernière extrémité, le juge. Pour ce qui est du problème de piratage, le problème est plus complexe. Il est inutile de demander aux hébergeurs de s'ériger en gardiens contre le piratage puisque la plus grande partie du piratage se réalise en « peer to peer » c'est-à-dire de l'ordinateur d'un internaute à l'ordinateur d'un autre internaute, sans passer par les serveurs d'un hébergeur. Il serait tout aussi irréaliste de demander à un fournisseur d'accès de surveiller tous les contenus qui transitent sur les réseaux sur lesquels il opère tant la tâche serait démesurée et peu fiable. La aussi, au-delà du nécessaire ensemble juridique qu'il faut rendre plus opérationnel encore, c'est au niveau des usages qu'il nous faut savoir intervenir avec intelligence. Tout d'abord, il faut clairement et longuement expliquer aux internautes qu'il n'est pas dans leur intérêt de disposer gratuitement d'oeuvres, telles que la musique ou des films, qui ont demandé de la création intellectuelle. Si cet accès gratuit se généralisait ce serait alors les compositeurs, les chanteurs, les acteurs, en un mot tous les artistes qui ne pourraient plus gagner d'argent et qui donc disparaîtraient. En contrepartie, les maisons d'éditions dans le domaine de la musique ou du cinéma doivent comprendre, sans retard, car il en va de leur survie que les supports appropriés pour stocker et écouter des morceaux de musique ou voir des films ne soient plus des CD-Rom ou des DVD, mais bien les centaines de millions de disques durs de plusieurs dizaines (et demain de plusieurs centaines) de gigaoctets qui se trouvent dans tous les ordinateurs personnels dans le Monde. Au lieu d'assister impuissants, comme ils le sont actuellement, au développement exponentiel des téléchargements illicites, les éditeurs, en lien étroit avec les auteurs, devraient prendre l'initiative et être très offensifs pour inciter les internautes à télécharger de la musique ou des films à des prix modiques, accessibles à ces internautes souvent impécunieux. Si techniquement, et cela est tout à fait possible, ils permettaient aux internautes de charger de la musique et surtout des films dans des conditions bien meilleures et surtout bien plus rapide qu'avec Divx, sur le « peer to peer », ils retiendraient déjà l'attention de beaucoup d'internautes. Si, par ailleurs, ils offraient des services complémentaires telles que réductions à des places de cinéma ou possibilités de pouvoir assister à des concerts, ils seraient beaucoup plus séduisants. Mais tout reposera, au final, sur le coût que devra réellement payer l'internaute pour disposer de ces produits. Aux Etats-Unis, le « single » de musique est descendu en dessous du dollar. Il faut très vite qu'en France les éditeurs suivent la même voie et aillent même plus loin s'ils veulent reconquérir une clientèle qui est en train de s'éloigner d'eux. Pour conclure, je voudrais attirer votre attention sur le nécessaire déploiement d'une concurrence réelle pour accéder au très haut débit quel que soit l'endroit où nous résidons en France. J'espère très sincèrement que le Sénat acceptera la rédaction de l'article L 1425 du Code Général des Collectivités Territoriales telle qu'elle nous a été transmise par l'Assemblée nationale. Par cet amendement, j'espère que le Parlement incitera, enfin, les collectivités locales à prendre conscience de l'importance et de l'urgence qu'il y a à développer, sur l'ensemble de notre territoire, des réseaux complémentaires ou alternatifs à ceux déjà déployés par France Télécom. L'intense campagne menée depuis quelques mois par l'opérateur national pour faire adhérer un grand nombre de Conseils Généraux à leur charte « Département Innovant » met bien en évidence toutes les craintes éprouvées par cet industriel détenteur d'un monopole de fait sur les réseaux physiques de télécommunications de voir s'instaurer une réelle concurrence sur ces réseaux. Comme j'ai eu l'occasion de l'écrire, il y a quelques semaines dans l'éditorial de @RT Flash, (http://www.tregouet.org/lettres/ rtflashtxt.asp?theLettre=311#Lettre)

France Télécom a tort de laisser croire aux collectivités signataires que la paire de cuivre et la technologie ADSL seront capables, à moyen terme, d'apporter dans toutes les entreprises et dans tous les foyers le très haut débit qui sera, alors, exigé par les utilisateurs. La grande crainte que j'éprouve, en cet instant, serait de constater que beaucoup de départements signataires de cette charte avec France Télécom reporterait, parfois sine die, la réalisation de construction de réseaux optiques, ou courants porteurs, Wi-Fi, BLR, satellitaires ou autres, sur lesquels ils travaillaient pourtant depuis de longues années. Ce serait alors un vrai gâchis car, inexorablement, comme la locomotive à vapeur dû le faire face à la locomotive électrique, le cuivre devra laisser sa place au verre pour que le photon puisse enfin remplacer l'électron. Nier cette évidence serait une terrible erreur. C'est pourquoi, alors que nous ne sommes encore qu'à la préhistoire de cette ère nouvelle, il nous faut avoir bien conscience qu'il nous faudra beaucoup entreprendre pour construire ce monde nouveau, et que nous ne pourrons pas abandonner à un seul industriel, aussi entreprenant et compétent puisse t-il être, l'exclusivité de la construction de cet avenir. N'oublions pas ce que je vous disais ci-dessus : « Les démocraties vont devoir tout entreprendre pour que chacun de leur citoyen, même le plus humble ou le plus isolé, puisse accéder, dans des conditions de parfaite égalité, à ce réseau mondial Internet qui seul lui permettra une survie économique, mais aussi, sociale et culturelle ». Or, chacun doit bien avoir conscience : Ce n'est qu'en instaurant de réelles conditions de concurrence sur les réseaux physiques de télécommunication, que nous pourrons atteindre ce louable et nécessaire objectif d'équité pour permettre à chacun de disposer d'un meilleur avenir.

Nota : Cet éditorial reprend l'essentiel de l'intervention de René Trégouët devant le Sénat le 8 Avril 2004, lors du débat sur la Loi sur la Confiance dans l'Economie Numérique (LCEN).

( voir http://www.senat.fr/cra/seances.html)

René TRÉGOUËT

Sénateur du Rhône


TIC
Information et Communication
Le Sénat adopte en deuxième lecture le projet de loi sur l'économie numérique
Samedi, 10/04/2004 - 00:00

Le Sénat a adopté en deuxième lecture le vendredi 9 avril le projet de loi sur l'économie numérique, après avoir annulé une disposition introduite par les députés, qui obligeait les hébergeurs à surveiller le contenu des sites qu'ils abritent. Les sénateurs ont en revanche voté dans les mêmes termes que l'Assemblée nationale un article permettant aux collectivités locales de jouer le rôle d'opérateur télécoms, afin de leur permettre de contribuer à réduire la fracture numérique. Le Sénat a également adopté jeudi un amendement au projet de loi sur l'économie numérique, qui revient à adapter à la communication en ligne les dispositions de la loi sur la liberté de la presse en matière de diffamation. Le texte proposé par René Trégouët (UMP, Rhône) dispose que la loi de 1881 s'applique aux services de communication publique en ligne, à une réserve près sur la durée de prescription, portée à "trois mois révolus à compter de la date à laquelle cesse la mise à disposition" du public du message incriminé. Pour la presse, la prescription est de trois mois à compter de la date de publication, un délai insuffisant s'agissant de l'internet dont les informations peuvent rester accessibles pendant de longues périodes, ont estimé les sénateurs. Toutefois le droit de la presse "demeure applicable à la reproduction d'une publication sur un service de communication publique en ligne dès lors que le contenu n'a pas été modifié". Le Sénat a par ailleurs annulé jeudi une disposition introduite par les députés dans le projet de loi sur l'économie numérique, qui obligeait les hébergeurs à surveiller le contenu des sites qu'ils abritent.

Au cours de l'examen de ce texte en deuxième lecture, les sénateurs ont en effet adopté, avec l'approbation du gouvernement, un amendement de la commission des affaires économiques limitant le criblage des sites par leurs hébergeurs aux seuls cas où ils sont saisis d'une telle requête par les autorités judiciaires. La disposition qu'avait retenue l'Assemblée nationale visait à lutter contre les sites internet pédophiles, négationnistes et racistes, en faisant peser cette responsabilité sur les hébergeurs. Les fournisseurs d'accès internet en France, comme Wanadoo, AOL ou Tiscali, avaient menacé en janvier dernier de couper l'accès aux contenus hébergés, pages personnelles, forums ou album photos, pour protester contre ces obligations de filtrage prévues par la loi pour l'économie numérique. La présidente de l'AFA (Association des fournisseurs d'accès) et présidente de Club Internet, Marie-Christine Levet, avait estimé alors que cette loi était devenue une "loi de défiance vis-à-vis de l'internet français", en raison des amendements des députés. Le texte adopté par l'Assemblée imposait aux fournisseurs d'accès internet (FAI) de "mettre en oeuvre les moyens conformes à l'état de l'art pour empêcher la diffusion de données constitutives des infractions" d'incitation à la haine raciale ou de pédo-pornographie. Ces FAI, qui revendiquent plus de deux millions de pages personnelles hébergées ayant une audience de plus de vingt millions de visites par mois, refusaient le rôle que les députés, influencés par les détenteurs de contenu, comme les maisons d'éditions musicales, voulaient leur imposer. "Alors que jusqu'ici seule une décision de justice pouvait nous contraindre à retirer des contenus illicites, nous risquons de passer à un filtrage a priori de tous les contenus, ce qui nous transformerait en censeurs", avait ainsi soutenu le PDG de Wanadoo France, Jean-Claude Delmas, lors d'une conférence de presse. Il soulignait également que le filtrage peut toujours être contourné, et que cela nécessiterait de très lourds investissements. Les fournisseurs d'accès se sont félicités de la "sage décision" des sénateurs. Mme Levet a indiqué à l'AFP qu'elle avait "bon espoir que les députés, qui vont maintenant devoir se prononcer lors de la réunion de la commission paritaire, vont se rallier à la position sénatoriale". L'amendement sénatorial a été adopté à l'unanimité. Le ministre délégué à l'industrie Patrick Devedjian, qui défend le projet de loi devant le Sénat, s'est engagé pour sa part à élaborer avec les professionnels une "charte de bonne conduite". La précédente ministre de l'Industrie, Nicole Fontaine, avait indiqué, après avoir consulté hébergeurs et associations, que "chacun est d'accord pour dire qu'il faut conserver une certaine maîtrise". "Les familles revendiquent leur responsabilité dans la surveillance des contenus", avait indiqué la ministre.

Sénat : http://www.senat.fr/dossierleg/pjl02-195.html

Sénat : http://www.senat.fr/cra/seances.html

Le texte de loi adopté par le Sénat le 8-04-2004 :

http://ameli.senat.fr/publication_pl/2003-2004/144.html

Microsoft intensifie la guerre contre les hackeurs
Samedi, 10/04/2004 - 00:00

Le géant de l'informatique Microsoft va s'attaquer avec des moyens renforcés au piratage informatique, qui affecte près des deux tiers des messages aux fournisseurs d'accès et menace la sécurité des informations dans l'industrie, les transports et les communications au niveau mondial. Le Pdg du numéro un mondial des logiciels, Steve Ballmer, a annoncé mercredi lors d'une conférence de presse à Washington le lancement de "nouveaux outils" pour lutter contre les hackeurs (pirates) avec la mise au point dès cette année d'un nouveau mur de protection (Firewall), sorte de barrière de sécurité anti-spam, et des actualisations (updating) plus efficaces des programmes sécuritaires. "C'est un grand défi, mais aussi une opportunité technologique. Notre réponse doit s'adapter aux changements. Nous avons une grande responsabilité, celle de sécuriser l'internet, et nous devons rendre les ordinateurs plus résistants aux attaques", a déclaré M. Ballmer devant le Centre d'études stratégiques internationales (CSIS), organisme privé de réflexion. Le piratage informatique est devenu un véritable fléau à l'échelle mondiale, avec l'apparition de nombreux virus très puissants, tels Mydoom, Sobig, Slammer et Blaster, qui se sont introduits ces dernières années dans des centaines de milliers d'ordinateurs à travers le monde. Selon les statistiques des spécialistes de sécurité oeuvrant pour les fournisseurs d'accès, entre 62% et 78% des messages qui cherchent à transiter par leurs réseaux sont des spam (messages indésirables ou pourriels). Virus et spams menacent la sécurité, notamment dans les transports et les communications, et face à l'étendue du phénomène, l'administration américaine a dû promulguer une loi "Can-Spam Act", entrée en vigueur le 1er janvier et qui permet au niveau fédéral d'infliger de lourdes amendes aux auteurs de messages trompeurs, mensongers ou à caractère pornographique. "Nous collaborons avec les gouvernements (des Etats étrangers) pour sécuriser les ordinateurs et informer les utilisateurs", a expliqué M. Ballmer en rappelant que 600 millions d'ordinateurs étaient connectés à travers le monde. Le Pdg de Microsoft a annoncé que seraient proposés prochainement de nouveaux programmes d'éducation et d'information pour aider l'utilisateur à mieux prévenir les messages indésirables. "Il faut punir les hackeurs (et) renforcer les sanctions avec l'aide de l'administration", a-t-il dit. Il a prôné l'intensification des investigations contre les auteurs de messages indésirables avec le FBI (police fédérale) et la division nationale sur la cybersécurité au sein du Département de la Sécurité intérieure. Le Pdg de Microsoft a toutefois estimé que le nombre de plaintes aux Etats-Unis contre les expéditeurs de pourriel avait baissé de 75% en 2003 par rapport à l'année précédente.

AFP : http://fr.news.yahoo.com/040407/1/3qjvd.html

La vidéo haute définition débarque en France
Samedi, 10/04/2004 - 00:00

Le 12 mai 2004, l'éditeur Fox Pathé Europa lancera 30 000 exemplaires du film Taxi 3 en DVD. Cette opération vise à lancer le format DVD HD en France et en Europe. Après les Etats-Unis, l'Australie et le Japon, le Vieux continent est le dernier de la zone des pays industrialisés à adopter ce nouveau format audiovisuel. Le format HD offre une plus grande qualité d'image qui rapproche toujours plus la diffusion vidéo de la qualité cinématographique du 35 millimètre. Le HD offre du 1 920 x 1 080 pixels là où le DVD standard (SD) offre du 720 x 576. Soit plus de deux fois plus de points de résolution. Fox Pathé Europa s'est tourné vers Microsoft pour le choix de la technologie d'encodage. Le film de Gérard Krawczyk a été encodé sous AC-9 (video compression 9), l'algorithme de compression du Windows Media 9 Series (WMV9). En cours de standardisation auprès du DVD Forum (aux côtés du MPEG-2 et du MPEG-4 H.264) pour le DVD HD, la technologie de Microsoft produit un rapport qualité d'image/débit inégalé à ce jour. A qualité égale, Microsoft annonce supporter un débit de 6 Mbit/s contre environ 20 Mbit/s pour le MPEG-2. L'optimisation de la compression sonore est du même ordre de grandeur avec le son multicanal supporté en 5.1 et 7.1. Pour des raisons d'homothétie et d'optimisation des débits, Taxi 3 HD est diffusé en 1 440 x 816 points. Par ailleurs, le WM9 HD respecte la vitesse de projection du film. Il offre du véritable 24 images par seconde . Enfin, le HD apparaît comme un seul fichier logique pour le player Windows Media ce qui rend le changement de couche (sur les DVD 9 ou double couche) transparent pour l'utilisateur et élimine ainsi le phénomène de pause en pleine diffusion. Seul souci : il n'existe pas de lecteurs de salon de DVD WM9 HD et encore peu d'écrans de télévision capables de supporter la résolution proposée. Seuls les PC sous Windows XP (Pro, familiale et Media Center) seront donc, à ce jour, en mesure de lire Taxi 3 HD. Tant pis pour les adeptes du Macintosh ou de Linux. Encore faudra-t-il une machine musclée. La décompression s'effectuant de manière logicielle, l'éditeur recommande un PC doté d'un processeur de 3 GHz, de 512 Mo de mémoire vive, une carte vidéo avec 128 Mo de mémoire et un écran supportant une résolution d'au moins 1 600 x 1 200 pixels. Le lancement de la DVD HD va également permettre de tester la résistance des technologies de gestion de droit d'utilisation (DRM) et anti-copie respectivement supportées par Microsoft et la société MP0 pour la France. Concrètement, le fichier vidéo est protégé grâce à son système de chiffrement lié aux DRM. A ce jour, Microsoft assure qu'il n'a pas été cassé, contrairement au CSS qui accompagne les DVD SD. Reste à savoir si, au delà des passionnés de technologie, les consommateurs seront prêts à renouveler leur matériel audiovisuel, ou éventuellement s'équiper en PC Windows, pour profiter de la qualité HD.

VUNet : http://www.vnunet.fr/actu/article.htm?numero=12181

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Matière
Matière et Energie
Des disques optiques de 50 GB
Samedi, 10/04/2004 - 00:00

Pioneer a développe une technologie de production de disques optiques haute densité. Les disques produits auraient une capacité d'environ 50 GB soit le double des "Blu-ray disc", les disques optiques de prochaine génération. Cette avancée technologique concerne la fabrication du masque utilise pour graver les disques. Ce masque est une fine plaque de silicium dote de rainures microscopiques, il est utilise pour imprimer la résine des disques optiques. Pioneer a réussi a réduire l'espace entre les rainures a quelques 230 nm, soit environ un tiers de celui des DVD actuels, cela en utilisant un faisceau électron pour graver le masque au lieu d'un faisceau laser. En théorie, cet espacement des rainures permettrait d'augmenter la capacité d'un disque de 12 cm de diamètre a 50 GB. Jusqu'a maintenant des faisceaux laser ultraviolets étaient utilises pour les masques des disques "Blue-ray". Mais cette méthode permettait d'obtenir une capacité maximale de 27 GB. Pioneer prévoit de commercialiser l'appareil d'impression des masques des le mois d'avril 2004 a un prix compris entre 300 et 400 millions de yens, soit entre 2,3 et 3 millions d'euros.

BE Japon : http://www.adit.fr

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Espace
Espace et Cosmologie
Le robot de la NASA trouve davantage de preuves de la présence passée d'eau sur Mars
Samedi, 10/04/2004 - 00:00

Le robot de la NASA, "Spirit", a découvert de nouvelles preuves de la présence passée d'eau sur Mars, mais en quantité moins importante que les traces trouvées de l'autre côté de la planète par son jumeau "Opportunity" le mois dernier, a déclaré l'agence spatiale américaine. "Spirit" a trouvé des indices indiquant qu'une quantité limitée d'eau a modifié de la roche volcanique, passant par de minuscules fissures à travers le roc pour aller cimenter plusieurs couches masquant la surface. La découverte a été effectuée au cours d'une récente analyse d'une semaine dans la région du cratère Gusev, où "Spirit" s'est posée le 3 janvier dernier. Depuis cette date, "Spirit" avait été relégué dans l'ombre d'"Opportunity", qui a découvert des signes d'une rivière d'eau salée qui aurait coulée et se serait épuisée dans un environnement qui aurait pu abriter de la vie, il y a quelques milliards d'années. Un membre de l'équipe scientifique de l'Université du Tennessee, à Knoxville, Hap McSween, a affirmé que la découverte de "Spirit" pourrait être "le mieux qu'on puisse faire à Gusev". "Les indices de la présence d'eau au cratère Gusev ont été durs à trouver", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse du laboratoire Jet Propulsion de la NASA. Si de nos jours, la planète Mars est sèche et froide, elle contient toujours des traces de vapeur d'eau dans son atmosphère, ainsi que des plaques de glace à ses pôles. Les engins spatiaux ont aussi découvert une quantité importante de glace dans le sol martien en haute altitude.

AP : http://fr.news.yahoo.com/040402/5/3q8pb.html

L'observation spatiale, outil irremplaçable contre les épidémies
Samedi, 10/04/2004 - 00:00

Malgré les avancées de la médecine moderne, des maladies comme le paludisme, la dengue ou même la peste affectent toujours des centaines de millions de personnes chaque année. La plupart de ces maladies sont transmises par des moustiques qui répandent les agents infectieux en piquant les hommes et les animaux. Mais les scientifiques espèrent pourvoir éradiquer les épidémies, ou au minimum réduire leur sévérité, non pas en utilisant la médecine traditionnelle mais en se servant des satellites d'observation de la Terre car ils sont capables d'identifier les terrains propices au départ d'une épidémie. Ces méthodes combinent des modèles mathématiques utilisant les données satellitaires et des études in-situ. La communauté spatiale pourra à terme alerter les organisations humanitaires présentes sur le terrain de l'imminence d'une épidémie. Elles auront alors assez de temps pour mettre en ouvre des actions préventives. D'après l'Organisation Mondiale de la Santé, la paludisme affecte 500 millions de personnes chaque année. " Récolter des données satellites est la partie la plus facile ", déclare un spécialiste de la NASA, " mais aller chercher les données sur le terrain est beaucoup plus contraignant ". Le Goddard Space Flight Center (GSFC) de la NASA travaille actuellement en partenariat avec l'Inde et le Guatemala pour valider les modèles contenus dans leurs systèmes d'information géographique (SIG). La détection d'une épidémie et la mise en place d'une réponse adaptée auraient un énorme impact économique sur les pays touchés. En effet, les maladies affectent non seulement les hommes mais aussi les animaux et la perte des troupeaux entraînent du chômage, des famines et des migrations.

Etats Unis Espace : http://www.france-science.org/usa-espace

Relativité générale : une vérification expérimentale décisive en 2005
Samedi, 10/04/2004 - 00:00

le projet Gravity Probe B, imaginé par des chercheurs de l'Université de Stanford il y maintenant 45 ans,devrait enfin être prochainement réalisé. La NASA vient en effet annoncer le lancement de la sonde le 17 avril prochain. Celle-ci va permettre une nouvelle vérification expérimentale de la théorie de la relativité générale, formulée par Einstein, en 1916. Cette théorie prévoit que des objets massifs, étoiles ou planètes, courbent la structure de l'espace-temps, un peu à la manière d'une boule de billard que l'on poserait sur un drap tendu. C'est ainsi que, dés 1919, le grand astronome anglais Arthur Eddington avait pu apporter une première preuve de la validité de la relativité générale en montrant, à l'occasion d'une éclipse du soleil, que la lumière d'une étoile lointaine était bien déviée en passant à proximité du soleil, sous l'effet gravitationnel de sa masse.

Gravity Probe contient quatre gyroscopes d'une extrême précision qui doivent être maintenus à -270 °C. Lorsque la sonde sera sur orbite, les axes des gyroscopes vont s'aligner sur une étoile lointaine. Les chercheurs pourront alors mesurer l'infime déviation qui devrait se produire, selon la relativité générale, sous l'effet gravitationnel de la Terre. Cet effet gravitationnel a déjà été détecté auparavant mais les perturbations de rotation prévues par Gravity Probe B n'ont jamais pu être directement détectées et leur observation constituerait une preuve supplémentaire de la validité de la relativité générale, théorie-cadre de la physique qui n'a encore jamais été mise en défaut depuis 60 ans.

Comme le souligne Francis Everitt, principal responsable de ce projet, "Beaucoup de gens pensent que la relativité générale est totalement et définitivement établie et vérifiée mais ce n'est pas le cas et un siècle après la première théorie de la relativité (relativité restreinte), nous sommes loin d'avoir observé et mesuré tous les effets de cette théorie fondamentale pour la compréhension globale de notre Univers." Si la mission Gravity Probe se déroule normalement nous devrions savoir en août 2005 si la relativité générale du génial Einstein a passé avec succès cette nouvelle épreuve expérimentale.

BBC : http://news.bbc.co.uk/2/hi/science/nature/3596499.stm

Stanford : http://einstein.stanford.edu/

L'Europe spatiale en route vers un mode de propulsion révolutionnaire
Samedi, 10/04/2004 - 00:00

Avec un record de 2.000 heures cumulées de fonctionnement en orbite, la sonde lunaire Smart-1 de l'Agence spatiale européenne (ESA), en route vers la Lune depuis huit mois, a d'ores et déjà démontré la supériorité de son système électrique de propulsion, appelée propulsion plasmique, selon le motoriste Snecma, son concepteur.Ce mode de propulsion, pour lequel les recherches ont débuté en France en 1993, avait manqué deux occasions précédentes de qualification en vol, victime de deux avatars: la perte, en 2002, du satellite Stentor du CNES détruit lors de l'échec du vol inaugural de la version 10 tonnes d'Ariane- 5, et celle à peu près à la même époque, d'Astra 1K, satellite d'Alcatel perdu après son lancement de Baïkonour (Kazakhstan). Selon Joël Barre, directeur général de la divisions moteurs spatiaux de Snecma, 2004 devrait donc être décisive pour la reconnaissance de la propulsion plasmique -ou ionique-, qui représente une vraie "rupture technologique" par rapport à la propulsion traditionnelle (chimique). Les Russes, de leur côté, avaient effectué leur premier vol d'un propulseur électrique dès le début des années 70. Le système est utilisé sur Smart-1 comme propulsion principale en vue de valider l'emploi de ce mode de propulsion pour les futures sondes planétaires. Le PPS 1350 conçu pour Smart 1 donne des performances "totalement conformes aux prévisions" : depuis le lancement de la sonde, "il a permis d'accroître l'altitude de l'orbite de Smart 1 de 656 km à 14.312 km", selon les responsables de Snecma rencontrés à Villaroche (Seine-et-Marne), centre dédié à la propulsion des satellites où sont testés les systèmes à l'intérieur de chambres à vide. Smart-1, premier engin européen conçu pour se placer sur une orbite lunaire, est le premier véhicule européen à utiliser cette technologie. Lancée par Ariane le 27 septembre 2003, la sonde doit arriver à destination fin décembre pour une période d'observation lunaire de 6 mois. Le PPS 1350 bénéficie de caractéristiques remarquables : utilisant le xénon et l'énergie électrique de bord fournie par les panneaux solaires du véhicule, il est respectueux de l'environnement, (le xénon est un gaz rare, naturellement présent dans l'atmosphère) et consomme 5 à 6 fois moins de carburant qu'un propulseur conventionnel pour assurer la même mission. Outre les perspectives d'application en matière d'explorations planétaires futures, les gains de masse très importants engendrés par la propulsion plasmique présentent un grand intérêt pour les satellites géostationnaires, si l'on sait que le coût du service de lancement en orbite reste de l'ordre de 10 à 12.000 dollars le kilo. Elle est déjà retenue par nombre de constructeurs de satellites de télécommunications pour le contrôle d'orbite de leur plate-forme, et des discussions sont en cours pour le recours à la propulsion plasmique pour le dernier étage du futur lanceur européen Vega, a révélé Joël Barre. "A terme, la propulsion électrique dominera dans le spatial, même si une période de redondance avec le chimique est inévitable" selon Anne Cadiou, ingénieur au CNES, qui rappelle qu'il n'existe que trois filières de développement de ce mode de propulsion, en comptant Boeing qui développe son propre système. Snecma bénéficie de l'expérience acquise par son partenaire russe OKB Fakel, pionnier sur cette technologie. Les deux partenaires ont prévu de développer et commercialiser un propulseur de forte puissance, le PPS 5000 destiné aux futurs satellites géostationnaires de télécommunications.

AFP : http://fr.news.yahoo.com/040407/202/3qicm.html

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Terre
Sciences de la Terre, Environnement et Climat
L'automobile réduit ses émissions de CO2 mais elle doit encore progresser
Samedi, 10/04/2004 - 00:00

Les constructeurs automobiles européens vont-ils tenir leurs engagements en termes de réduction des émissions de gaz carbonique (CO 2) ? Si le bilan dressé, mercredi 31 mars, par l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), est encourageant, il montre en même temps que les marges de progression sont de plus en plus étroites. La moyenne des émissions des voitures mises sur le marché en 2003 est en effet restée stable par rapport à 2002, soit un taux de 155 grammes de CO2 rejetés par kilomètre. Le CO 2 est l'un des principaux gaz à effet de serre (GES), qui retiennent la chaleur du Soleil dans l'atmosphère terrestre. L'augmentation des émissions liées aux activités humaines serait à l'origine du réchauffement climatique actuel. Le secteur des transports est celui où les émissions de GES augmentent le plus, du fait de l'augmentation des déplacements. Il pourrait représenter 27 % des émissions françaises en 2010, contre 22 % en 1990. En 1995, les constructeurs automobiles présents sur le marché européen se sont engagés à réduire de 25 % à l'horizon 2008 les émissions de CO 2 produites par leurs nouveaux modèles, soit un taux moyen de 140 grammes par kilomètre. Mais, après avoir régulièrement décliné ces dernières années, le taux moyen d'émission tend à stagner. Ce résultat place tout de même l'Hexagone au quatrième rang des pays les moins émetteurs de CO2 derrière le Portugal, l'Espagne et l'Italie, la moyenne européenne étant de 164 g/km. L'Ademe constate malgré tout un accroissement sensible du nombre de modèles qui respectent l'engagement de 2008. "Pour la première fois, les véhicules neufs qui émettent moins de 140 grammes de CO 2 par kilomètre passent la barre des 30 %, se félicite Patrick Coroller, chef des Technologies des transports à l'Ademe. Ce qui nous inquiète, c'est la progression des voitures haut de gamme et des 4 × 4, gros émetteurs." Le marché automobile français est en effet schizophrène. D'un côté, la progression des ventes de diesels (67,4 % du marché en 2003) permet de faire baisser la consommation moyenne des véhicules et donc les rejets de CO 2. On estime que la quantité rejetée par un moteur diesel est inférieure de 20 % à celle d'un moteur à essence. Mais ce gain est en partie annulé par la vogue des 4 × 4, qui, en ville, consomment en moyenne 4 litres de plus aux 100 kilomètres que les modèles classiques. Les constructeurs français font figure de bons élèves du fait de la structure de leur gamme (véhicules plus petits, absence de 4 × 4 et forte proportion de moteurs diesel), avec une moyenne respective de 148 et 149 g/km pour Renault et PSA Peugeot-Citroën. En revanche, les véhicules émettant le moins de CO 2 sont de marque étrangère. Dans la catégorie "essence", c'est la Toyota Prius qui s'est révélée la plus performante. Pour la première fois, une voiture hybride (fonctionnant à la fois à l'électricité et à l'essence) arrive en tête du classement de l'Ademe, avec 104 g de CO2 par kilomètre. Dans la catégorie "diesel", la Volkswagen Lupo TDI Tiptronic remporte la palme avec 81 g/km. Ces performances ne tiennent pas encore lieu d'arguments de vente : en France, la Prius ne s'est vendue qu'à un peu plus de 160 exemplaires depuis 2000 et la Lupo diesel a péniblement dépassé les 130 unités l'an dernier. Même constat pour les véhicules électriques (113 ventes en 2003, soit trois fois moins qu'en 2002) et GPL, lesquels chutent de 23 % (en raison d'une série d'accidents qui ont dissuadé les clients malgré des incitations fiscales). Dès lors, la réduction des émissions de CO2 passera par l'amélioration des motorisations diesel et/ou par une éventuelle percée de l'hybride. "C'est une véritable rupture technologique, constate Alain Morcheoine, directeur de l'air et des transports à l'Ademe. A terme on pourra difficilement faire l'économie de l'hybride pour réduire les émissions de CO 2". Mais son prix est supérieur de 15 % à 20 % à celui d'un véhicule diesel équivalent. Les moteurs diesel, grâce à des émissions de CO 2 pas très éloignées de l'hybride et surtout grâce à un coût plus abordable, apparaissent donc actuellement en Europe comme la meilleure solution pour tendre vers l'objectif de 2008.

Le Monde :

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3238,36-359895,0.html

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Vivant
Santé, Médecine et Sciences du Vivant
Le nouveau Centre européen de prévention et de contrôle des maladies
Samedi, 10/04/2004 - 00:00

Le Conseil des ministres a approuvé la proposition de la Commission de créer un nouveau centre européen de prévention et de contrôle des maladies (CEPCM). Ceci conclut le processus engagé en juillet 2003 par la Commission qui présentait alors le projet de règlement instituant le CEPCM. Le Parlement et le Conseil ont reconnu l'importance de la nouvelle agence et ont entamé une procédure législative rapide. Les deux institutions ont travaillé avec la Commission pour que le texte créant le CEPCM puisse être adopté dès la première lecture au Parlement européen. Dans le courant de l'année débuteront les travaux en vue de la constitution du conseil d'administration de l'agence. Le CEPCM devrait être opérationnel en 2005. Lors du sommet européen de décembre 2003, il a été décidé de baser le CEPCM en Suède et le gouvernement suédois a choisi la ville de Stockholm. David Byrne, commissaire en charge de la santé et de la protection des consommateurs, a déclaré : « Je suis heureux que nous ayons tous été à même d'agir avec célérité pour assurer aux citoyens européens une meilleure protection contre d'éventuelles futures épidémies. Les leçons tirées des épidémies de SRAS en 2003 et de la grippe aviaire cette année ont été suivies. Les maladies infectieuses peuvent constituer une menace mortelle, et elles ne respectent paslesfrontières nationales. Cette nouvelle agence européenne va permettre à l'Europe de mieux se préparer à de futures épidémies. Le fait que cette législation ait été approuvée en un temps record de huit mois à peine montre que l'Europe est capable d'agir vite et efficacement lorsqu'elle y est invitée. L'union fait la force. » Bien que l'Union dispose d'un système de surveillance épidémiologique des maladies infectieuses à l'échelle de l'Europe, la coopération en matière d'étude et de contrôle des maladies s'opère le plus souvent au cas par cas. Le CEPCM permettra à l'Europe de rassembler ses capacités de contrôle spécialisé avec plus d'efficacité, en donnant la possibilité à des équipes d'enquêteurs européens, en cas d'épidémies, de se regrouper rapidement et efficacement. Le Centre veillera à ce que les résultats de ses enquêtes soient communiqués aux autorités compétentes en matière de santé publique dans l'Union. Il émettra également des avis et des recommandations faisant autorité pour guider les décideurs européens et nationaux. À mesure que le Centre prendra en charge le fonctionnement de ces réseaux, il sollicitera l'expertise et les relations de travail existants. Le CEPCM contribuera également au travail de surveillance et de préparation des capacités de réponse à des attaques terroristes accompli par la task force Sécurité sanitaire de l'UE. Le Centre mettra l'accent au départ sur les maladies transmissibles et les épidémies d'origine inconnue. Le centre deviendra opérationnel en 2005.

Union européenne :

http://www.europa.eu.int/rapid/start/cgi/guestfr.ksh?

Un logiciel pour évaluer les risques d'attaque cardiaque
Samedi, 10/04/2004 - 00:00

Un nouveau programme informatique peut aider à prévoir sur 10 ans les risques qu'un patient subisse une attaque cardiaque, ont annoncé vendredi des médecins. Le programme HeartScore développée par la Société européenne de cardiologie (SEC) prend en compte le sexe et l'âge du patient et les différents facteurs de risques comme la tension artérielle, le cholestérol et le tabagisme et établit un profil personnel de risque. Contrairement aux courbes de risques traditionnelles qui indiquent le risque global, le nouveau programme informatique permet de prendre en compte les changements dans les facteurs de risque, comme par exemple l'arrêt du tabagisme. "HeartScore est un excellent outil pour aider les médecins à mieux prévoir et discuter des facteurs de risque avec leurs patients", estime dans un communiqué le Professeur Jean-Pierre Bassand, président de la SEC. Le programme part des données établies à partir de 210.000 cas recensés dans 12 études européennes et prend en compte le risque moindre de maladie cardiaque dans les pays comme l'Espagne, l'Italie et la France. Des versions nationales du programme pourraient être mises au point dans le futur, indique la SEC. "Les maladies cardio-vasculaires sont la première cause de décès en Europe, et la plupart d'entre elles peuvent être évitées ou moins repoussées par une amélioration de l'hygiène de vie", ajoute Bassand. Les médecins peuvent télécharger gratuitement le programme sur le site de la SEC www.escardio.org/HeartScore.

Reuters : http://fr.news.yahoo.com/040402/85/3q92a.html

De la chlorophylle pour combattre le cancer
Samedi, 10/04/2004 - 00:00

Le ministère israélien de la Science a approuve les tests cliniques pour un traitement des patients atteints d'un cancer de la prostate, a hôpital Ichilov de Tel Aviv. Le Prof. Yoram SALOMON du département de régulation biologique et le Prof. Avigdor SCHERZ du département de botanique de l'Institut Weizmann, utilisent la chlorophylle, responsable de la photosynthèse chez les plantes vertes. Ce photo-synthétiseur, contrairement a ceux habituellement utilisés dans le traitement d'autres cancers, ne provoque pas d'effets secondaires graves. Les photo-synthétiseurs, normalement sans danger, deviennent toxiques lorsqu'ils sont exposes a la lumière. Les chercheurs utilisent de la fibre optique pour illuminer la tumeur et détruire ainsi les vaisseaux sanguins qui nourrissent la tumeur. Ainsi, le tissu cancéreux se consume et meurt. Le traitement dure dix minutes. La chlorophylle laisse intacts les tissus sains et est capable de pénétrer les tumeurs les plus développes ; de plus, elle est éliminée du corps dans les 24 heures. Cette thérapie s'est montrée efficace pour les tests sur les animaux ; elle est aussi testée au Canada et en Angleterre. Des applications pour le traitement d'autres types de cancers, avec de la chlorophylle de plantes marines, sont en cours de développement.

Be Israël : http://www.adit.fr

Cancer du cerveau: nouvelles perspectives de traitement
Samedi, 10/04/2004 - 00:00

Une équipe de chercheurs français de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) a annoncé lundi avoir mis au point un traitement qui améliore la survie de rats présentant des gliomes à un stade avancé, des tumeurs du cerveau jusque-là incurables. Dans un communiqué, l'équipe grenobloise de François Estève rappelle que le gliome est le type de tumeur cérébrale le plus fréquent chez l'homme adulte et qu'il n'a actuellement pas de traitement. Les travaux de son équipe ont montré la disparition de la tumeur chez trois rats sur dix un an après le traitement. Ces premiers résultats encourageants sont détaillés dans le numéro de "Cancer Research" du 1er avril. Les chercheurs envisagent de lancer des essais cliniques très prochainement. Aujourd'hui, la durée de vie des patients atteints de gliome de haut grade est de moins d'une année. En France, de cinq à dix nouveaux cas pour 100.000 habitants apparaissent chaque année. Après avoir mené des expériences in vitro sur des cellules tumorales, les chercheurs ont implanté ces cellules dans le cerveau de rat produisant ainsi un modèle animal de tumeur cérébrale. Ce type de tumeur est extrêmement résistant à la radiothérapie et se développe très rapidement. La durée de survie moyenne des rats malades non traités est de 28 jours. Avec la seule chimiothérapie, ils survivent jusqu'à 39 jours. S'ils reçoivent seulement l'irradiation synchrotron à une longueur d'onde optimale, ils peuvent résister au maximum 48 jours. Comment marche le synchrotron? Des électrons émis par un canon à électrons sont accélérés jusqu'à une énergie de 6 milliards d'électrons-volts. Ces électrons à haute énergie sont ensuite injectés dans un grand anneau de stockage où ils circulent dans le vide, à énergie constante, pendant plusieurs heures. Le faisceau synchrotron émis par les électrons est alors dirigé vers les "lignes de lumière" qui entourent l'anneau de stockage dans le hall d'expériences. Chaque ligne de lumière est conçue pour être utilisée avec une technique particulière ou pour un type spécifique de recherche. Dans cette étude, la première phase a consisté à une injection de cis-platine (chimiothérapie) dans le cerveau de rats atteints de gliome. En s'intercalant dans l'ADN des cellules tumorales, le médicament en a limité la prolifération. Le lendemain, les animaux étaient exposés au rayonnement synchrotron monochromatique. Les zones contenant la cis-platine ont absorbé cette énergie et détruit l'ADN tumoral. L'association de la chimiothérapie locale avec l'irradiation synchrotron s'est montrée très efficace et a permis une durée de survie moyenne de 200 jours, soit six fois plus que celle des rats non traités. Le succès de ces essais a conduit les chercheurs à envisager l'élaboration d'un protocole pour l'utilisation de ces techniques chez l'homme.

AP : http://fr.news.yahoo.com/040405/5/3qejj.html

Une super glue pour coller les vaisseaux endommagés !
Samedi, 10/04/2004 - 00:00

Cela fait longtemps que les chirurgiens utilisent des matières biocompatibles pour réparer et recoller les tissus vasculaires. Mais une chimiste américaine vient de mettre au point un nouveau matériau, qui collerait encore plus vite! Blessures, transplantations, pontages... Pour les chirurgiens, coller les vaisseaux et les artères entre eux relève d'une véritable course contre la montre. Car une perte de sang avant que les " morceaux " ne soient assemblés peut très rapidement assombrir le pronostic de l'opération. Biochimiste et Ghanéenne, Afia Karikari a peut être trouvé la solution! Venue avec sa famille s'installer aux Etats-Unis, elle a créé une molécule synthétique et biocompatible capable de coller les tissus vasculaires, de les abouter et même de les réparer. L'idée ? " Accélérer le processus en utilisant un matériau sensible à la lumière. Celle d'un laser par exemple ". C'est ainsi qu'est né le poly DLLA, un polymère composé d'ethoxylate, d'acrylate et de méthacrylate. Ces groupes chimiques ne vous disent rien ? Ce n'est pas grave ! Retenez juste que les deux derniers sont connus pour leurs propriétés bio adhésives idéales. " Facile à poser et stable, ce nouveau matériau pourrait même être utilisé pour stopper les hémorragies et empêcher la formation des caillots de sang ".

Destination Santé : http://www.destinationsante.com/

Découverte d'un régulateur de la production de myéline au sein du système nerveux
Samedi, 10/04/2004 - 00:00

Des scientifiques de l'Institut Max Planck pour la Médecine Expérimentale ont découvert un facteur de croissance moléculaire à l'origine de la formation de myéline au niveau des cellules nerveuses. Dans le système nerveux des vertébrés, la gaine de myéline entourant les vaisseaux nerveux est essentielle pour la transmission rapide et méticuleuse des impulsions nerveuses. L'épaisseur de cette gaine de myéline est proportionnelle, dans les organismes sains, a l'importance des vaisseaux nerveux. Une équipe de scientifiques de l'Institut Max Planck pour la Médecine Expérimentale, sous la direction du Professeur Klaus Armin Nave, vient de découvrir chez des souris que cette proportionnalité est due a l'action du facteur axonal Neuregulin-1 (Nrg1). Les cellules générant la myéline sont ainsi plus ou moins activées selon la "quantité" du signal Nrg1exprimee à la surface des cellules nerveuses (Science, 26 mars 2004). La découverte de ce facteur de croissance est d'une signification fondamentale pour la compréhension des mécanismes corporels de réparation et pour la lutte contre les maladies où l'on observe une dégénérescence de la myéline, telles que la sclérose en plaques.

Be Allemagne : http://www.adit.fr

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Recherche
Recherche & Innovation, Technologies, Transports
Accidents de la route : 3.000 morts par jour
Samedi, 10/04/2004 - 00:00

Les accidents de la route tuent près de 1,2 million de personnes par an dans le monde, soulignent l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et la Banque mondiale dans un rapport publié mercredi. Ce fléau est pour la première fois au coeur de la Journée mondiale de la Santé, que l'OMS organise aujourd'hui. Deuxième cause de mortalité dans le monde en 2002 pour les enfants et jeunes adultes âgés de 5 à 29 ans et troisième cause, derrière le sida et la tuberculose, parmi les 30-44 ans, les accidents de la route font non seulement 3.000 morts par jour, mais aussi de 20 à 50 millions de blessés ou handicapés chaque année dans le monde. Neuf morts de la route sur dix sont originaires de pays à revenu faible ou moyen. Ces accidents coûtent 518 milliards de dollars par an à l'échelle mondiale, soir environ 14% du produit mondial brut, et au moins 65 milliards de dollars pour les pays à faible revenu, une somme qui dépasse "la totalité des sommes perçues au titre de l'aide au développement", souligne le rapport. Les efforts déployés actuellement en matière de sécurité routière "ne sont pas à la hauteur de la gravité du problème", ajoute le rapport. De 24 à 33 millions de dollars sont consacrés dans le monde au financement de la recherche sur la sécurité routière, soit trente fois moins qu'à celle visant à lutter contre le sida. Pour inverser la tendance, le rapport dresse un catalogue de mesures : des dispositifs "intelligents" de limitation de vitesse aux contrôles d'alcoolémie, en passant par le port du casque à vélo, une amélioration de l'infrastructure routière et des campagnes d'éducation du public. Délivrer le permis de conduire par étapes entraîne une réduction des risques d'accident des nouveaux conducteurs, comme en témoignent les expériences néo-zélandaises, canadiennes et américaines. Pour éviter l'alcool au volant, sont notamment conseillés des dispositifs - éthylotests embarqués - interdisant au conducteur de démarrer lorsqu'il a trop bu.

TF1 : http://news.tf1.fr/news/sciences/0,,2169432,00.html

Les lunettes Eyetop grand prix Seti-Innov de la PME innovante
Samedi, 10/04/2004 - 00:00

L'entreprise Ingineo a remporté jeudi le grand prix Seti-Innov de la PME innovante pour sa paire de lunettes Eyetop dotée d'un écran à affichage vidéo. Eyetop, commercialisée en Europe et aux Etats-Unis depuis le mois de septembre, permet de visionner des films dans une fenêtre située dans un coin du champ de vision, tout en continuant à observer ce qui se passe autour. Commercialisé à un prix compris entre 300 et 400 euros, Eyetop est également destinée à plusieurs secteurs professionnels, dont la maintenance et la sécurité. "Les lunettes de visualisation se font depuis des années, mais notre produit est le seul qui permette de regarder autour de soi, et surtout, il ne coûte que quelques centaines d'euros", a indiqué Cyril Thibout, directeur technique d'Ingineo. Le prix "intelligence distribuée" à été décerné à Systhéo, une société en cours de création qui développe un atlas distribué sur internet. Celui de l'"internet mobile" a récompensé la société franco-suédoise Appear Networks pour une solution mobile de gestion de contenus dynamique et celui de l'"Application web et commerce électronique" à été attribué à Legal Suite, société éditrice d'un logiciel de gestion de contrats et des fonctions juridiques de l'entreprise. Ces "Trophées Seti-Innov" ont été décernés par l'association Innov.Europe à l'occasion du salon de la Semaine européenne des technologies de l'information (Seti), en collaboration plusieurs partenaires, dont l'Anvar, UbiFrance (l'agence française pour le développement international des entreprises), Accenture, IBM ou Sage. "Il faut absolument que les porteurs de projets français aient le courage de se lancer", a indiqué à Reuters Eric Chreiki, président d'Innov.Europe. "Actuellement, il y a plus de projets émanant de PME polonaises ou lettones proposés dans les programmes cadres et les appels à projets européens que de projets français", a-t-il ajouté.

Reuters : http://fr.news.yahoo.com/040401/85/3q7k8.html

Erratum Erreur de liens dans mon éditorial de la semaine dernière
Samedi, 10/04/2004 - 00:00

Dans mon éditorial de la semaine dernière " De la bioéthique à la neuroéthique " les liens indiqués ne fonctionnaient pas et je m'en excuse.

voici les bons liens : lettre 263 du 1-11-2003 "commander une machine par la pensée" http://www.tregouet.org/lettres/ rtflashtxt.asp?theLettre=294

Article d'ABC News : ( voir http://www.abcnews.go.com/sections/GMA/SciTech/brain_fingerprinting_040309-1.html->http://tregouet.org/lettres/ http:/www.abcnews.go.com/sections/GMA/SciTech/brain_fingerprinting_040309-1.html]).

Les travaux du neurobiologiste Lawrence Farwell : (http://www.brainwavescience.com/HomePage.php).

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