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NUMERO 218 |
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Edition du 22 Novembre 2002
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Edito
La bataille du multimédia sur le mobile est engagée
A l'approche des fêtes de fin d'année, la bataille du multimédia sur le mobile a bel et bien commencé. Tirant les leçons de échec du WAP (trop lent, trop cher et trop pauvre en contenu) Bouygues Telecom vient de lancer, à grand renfort de publicité, son service i-mode. Orange a bien entendu contre-attaqué en lançant le 21 novembre son "smartphone, ¬ un mobile révolutionnaire qui intègre un version reformatée de Windows et permet, pour un coût forfaitaire de 6 euros par mois, de lire et d'envoyer des mails en utilisant Outlook express et de surfer sur le Web en utilisant Internet Explorer. Si les deux systèmes rivaux ont pour point commun la rapidité d'accès et la finesse de l'affichage qui faisait défaut au WAP, deux approches des services sur le mobile s'affrontent. D'un côté, l'I-mode, un système simple et intuitif mais très standardisé d'un service à l'autre. De l'autre, Microsoft est d'un usage plus complexe mais permet une multitude d'applications. La partie est très ouverte. I-mode a réussi au Japon, où l'opérateur DoCoMo compte 35 millions d'abonnés. Mais il peine à percer en Allemagne, aux Pays-Bas ou en Belgique. «C'est l'Internet de poche, dans la poche», explique Bouygues à propos d'une offre de services concoctée exprès pour la clientèle française. Orange, lui, s'est tourné vers Microsoft, le leader du logiciel, pour lancer un portable équipé de toutes les fonctions du monde Internet (le mail, le surf, la photo, la vidéo) dans une version reformatée pour le mobile. L'élu s'appelle le Smartphone 2002 de Microsoft. «C'est le premier OS (operating system ou système d'exploitation) qui était disponible sur le marché», justifie la filiale de France Télécom. Pour l'instant il est impossible d'installer sur son mobile utilisant Windows, des logiciels non-certifiés par Microsoft mais Orange affirme que le Smartphone 2002 ne sera pas le seul système qu'il installera sur ses mobiles. S'agissant de cette question de l'ouverture de smartphone il faut souligner que le constructeur britannique de téléphones mobiles Sendo vient d'annoncer qu'il abandonnait le développement de son modèle de "smartphone" fondé sur le logiciel spécifique de Microsoft au profit du système de Nokia. Le directeur général de Sendo, Hugh Brogan, un des premiers partenaires de Microsoft dans la conception du système Smartphone, a déclaré que sa société abandonnait le lancement du combiné Z100 Smartphone qui était prévu pour les semaines à venir. Il a expliqué que Sendo n'avait pu avoir accès au code source du système Windows Smartphone afin de personnaliser ses produits, alors qu'il pourra le faire avec Nokia. Cette décision constitue un revers important pour Microsoft qui avait pris une participation dans Sendo l'année dernière. Mais Microsoft, présent sur tous les fronts, a annoncé le 19 novembre que 13 opérateurs européens de téléphonie mobile avaient souscrit à ses services Hotmail et Messenger, portant le total des abonnés à 20 opérateurs répartis dans 13 pays. Les opérateurs, qui représentent 56 millions d'abonnés, utiliseront des SMS (short text messages) pour faire parvenir des e-mails et des messages instantanés sur les téléphones mobiles de leurs clients. Ces derniers, qui ne paieront que quelques centimes pour les messages reçus, pourront répondre depuis leur téléphone mobile directement sur des ordinateurs. Le premier éditeur mondial de logiciels et les opérateurs se partageront les bénéfices. La dernière version de MSN Messenger pour les ordinateurs personnels comporte une option qui facilite l'envoi de messages à un téléphone mobile. En matière de facturation de ces nouveaux services multimedia, Orange a choisi pour son smartphone la simplicité avec un forfait mensuel de 6 euros permettant l'accès illimité aux services, dans la limite de 10 mégaoctets. Pour l'I-mode de Bouygues la facturation est plus compliquée : d'abord 3 euros d'abonnement mensuel puis 1 à 3 euros par mois et par service et enfin un centime d'euro par kilooctet de page affichée (photos, e-mail ou simple texte). Bouygues estime à 10 euros, la facture mensuelle d'un abonné moyen. Il sera très intéressant d'observer comment les utilisateurs français vont réagir face à ces deux modes accès à l'internet et au multimédia à partir du mobile. Le succès auprès du grand public de l'internet mobile représente en effet un enjeu technologique et commercial considérable car cette nouvelle génération de mobiles multimédia devra s'intégrer dans un ensemble technologique personnel constitué par le PC familial, l'ordinateur de bureau mais aussi de l'assistant numérique et l'ordinateur de poche avec lesquels il entrera inévitablement en concurrence. A cet égard la présentation par Dell, au Comdex, d'un "Pocket PC" à moins de 200 euros (2 fois moins chers que les modèles existants), avec le soutien bienveillant de Microsoft, démontre à quel point la guerre technologique et commerciale sur ce marché de la high-tech mobile va être impitoyable. Toute la question est de savoir qui l'emportera du téléphone qui intègre les fonctions informatiques d' accès à l'internet ou de l'ordinateur ou assistant de poche qui permet aussi de téléphoner. Il se pourrait aussi qu'il y ait, au moins pour quelques années encore, coexistence entre ces différents types d'appareils, chacun étant dédié à des applications et utilisations spécifiques. On comprend mieux l'énormité des enjeux quand on sait qu'il y aura un milliard et demi d'utilisateurs de mobiles dans le monde en 2005, pratiquement un terrien sur quatre ! Mais à terme la victoire se jouera sur deux points capitaux : la diversité et la richesse des services proposés et la facilité et le confort d'utilisation. S'agissant de ce dernier point essentiel le recours beaucoup plus large à la reconnaissance vocale et la possibilité de disposer d'écrans portables pliables plus grand et plus lisible ou de systèmes de visualisation portable par projection, sous forme de lunettes, constitueront des étapes décisives pour que tout le monde, des jeunes enfants aux personnes âgées ou handicapées, puisse bénéficier en permanence de ces systèmes personnels d'information et de communication aux possibilités pratiquement illimitées. René TRÉGOUËT Sénateur du Rhône
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TIC |
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Information et Communication
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Le nombre d'usagers d'internet devrait atteindre 655 millions à la fin de l'année, contre 500 millions fin 2001, selon des estimations contenues dans un rapport de la CNUCED (conférence des Nations unies pour le commerce et le développement) publié lundi à Genève. Internet enregistre un taux de croissance annuel de quelque 30%, 2,5% de la population mondiale s'ajoutant chaque année à ses utilisateurs, selon ce dernier rapport 2002 de la CNUCED sur le commerce électronique et le développement. Le commerce électronique est pour sa part en essor partout, mais les transactions électroniques inter-entreprises ne décollent pas vraiment dans les pays du sud. Leur volume y est encore négligeable, en dépit de performances remarquables, par exemple dans les services par internet, de l'Inde au Costa Rica en passant par la Chine. L'an dernier, les nouveaux usagers de la toile étaient pour près d'un tiers dans les 150 pays en développement (PVD). Le nombre d'utilisateurs d'internet a augmenté de 44% en Asie, 43% en Afrique, 33% en Amérique latine, contre 10% en Amérique du Nord et 32% en Europe. Cependant, l'utilisation de l'internet pour le commerce en ligne reste marginale dans les économies des PVD. Leur part du commerce électronique se situe aux alentours des 6,7%, pour l'essentiel concentré en Asie-Pacifique. Les autres régions du sud représentent des parts négligeables, de moins de 1% de l'e-commerce mondial. L'Asie et le Pacifique, dont les entreprises sont mieux intégrées aux réseaux régionaux et mondiaux, et qui sont stimulées par les besoins croissants de sous-traitance de investisseurs étrangers, comptent 46% du nombre total de lignes d'accès numériques. Le nombre des utilisateurs d'internet y augmente de 50 millions chaque année. La croissance est particulièrement forte en Chine, où les utilisateurs devraient passer de 33 millions en 2001 à 56 millions fin 2002, soit le nombre d'usagers le plus important après les Etats-Unis. Ce dernier pays concentre 45% des revenus du commerce électronique (et 27% des utilisateurs d'internet), l'Europe de l'ouest 24,5 % (34% des usagers d'internet), le Japon près de 15 % (8 % des usagers d'internet). L'Afrique arrive loin derrière les autres continents. Seulement un habitant sur 118 dispose d'un accès à l'internet, principalement concentré dans cinq pays (Afrique du Sud, Egypte, Kenya, Maroc et Tunisie) et l'e-commerce est utilisé surtout en Afrique du Sud. Les Etats-Unis occupaient toujours la première place avec 143 millions d'internautes en 2001, suivis par la Chine avec 56,6 millions d'utilisateurs, selon le rapport. En 2001, environ 45 % des Japonais avaient accès à internet - en hausse de 55 % par rapport à 2000 -, 51 % des Sud-Coréens - en hausse de 27 % - et près de 40 % des Britanniques - en hausse de 33%-. L'accès a également rapidement progressé en Inde, bien que partant de niveaux peu élevés: le taux d'accès a augmenté de 25 % en 2001, permettant à un habitant sur 147 d'accéder au réseau mondial. La croissance a également été forte en Amérique latine - en particulier au Brésil, au Mexique, au Chili, en Colombie et au Vénézuela. Sur le continent africain, le nombre d'abonnés à internet a augmenté de 30 % l'an dernier et s'élève actuellement à 1,3 million. Quelque 6,7 millions d'Africains ont utilisé internet l'an dernier, en hausse de 46% par rapport à 2000, mais les internautes ne représentent toujours qu'un Africain sur 118. Toutefois, note la CNUCED, la connexion locale est aujourd'hui possible dans toutes les capitales africaines. D'autres PVD, estime la CNUCED, pourraient saisir les chances que représentent la toile, "s'ils trouvaient des solutions aux blocages internes en matière de technologies, de paiements, de télécommunication et de normes", et s'"ils abaissaient leurs tarifs et poursuivaient leur déréglementation". Les usagers et entreprises qui recourent à internet dans les pays du sud doivent s'insérer davantage dans les chaînes d'approvisionnement régionales et mondiales. Le rapport observe que, globalement, les produits des technologies de l'information (TI, essentiellement semi-conducteurs et traitement des données) "représentent désormais une part plus importante des exportations des pays en développement que l'agriculture, les textiles et l'habillement combinés". Rapport 2002 de la CNUCED : http://www.unctad.org/en/docs//ecdr2002_en.pdf
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Les parents américains utiliseraient plus volontiers internet et d'autres outils de nouvelle technologie tels que les téléphones portables ou les lecteurs de DVD que les personnes sans enfant, selon une étude. Quelque 70% des personnes ayant un enfant à la maison utilisent le web, contre 53% des personnes sans enfant, d'après les chiffres de Pew Internet et American Life Project. Les parents estiment que leurs enfants réussiront mieux dans la vie s'ils sont familiarisés avec internet et les ordinateurs, estime le directeur de Pew, Lee Rainie. Ils pensent par ailleurs que cela peut les aider à mieux organiser leur existence. Selon l'enquête publiée dimanche, les parents vont sur internet pour des raisons pratiques telles que le travail, la banque ou la recherche d'informations médicales. Pour autant, les parents qui utilisent le web ne sont pas les internautes les plus acharnés. En moyenne, chaque jour, 54% des parents disposant d'une connexion à internet vont sur le web contre 60% des internautes qui n'ont pas d'enfant. Reuters : http://fr.news.yahoo.com/021118/85/2usja.html
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Alors que le Japon procède à des essais de téléphonie de 4e génération (voir édition du 11 octobre 2002), l'Europe procède quant à elle à des tests de 3e génération. A l'occasion du SIMO - un salon dédié à l'informatique, au multimédia et aux communications - Samsung, Vodafone et Nortel Networks ont effectué début novembre les premiers essais d'équipements UMTS (3G). Ces essais ont été réalisés avec le terminal de Samsung, le SGH-Z100 de classe 10. Le téléphone est doté de six canaux ou time slots. La classe 10 permet en effet de gérer simultanément quatre canaux virtuels du réseau vers le portable ou deux canaux du portable vers le réseau. Le résultat de cette petite expérience est intéressant : Samsung annonce en effet que les débits obtenus étaient de 64 kbits/s en émission et 384 kbits/s en réception. On est très loin des débits annoncés de 2 Mbits/s lors de la folie UMTS qui s'était emparée des opérateurs lors des attributions des licences 3G. D'ailleurs, un responsable technique de Samsung précise que si on peut envisager 512 kbits/s dans un futur proche, il sera néanmoins très difficile d'aller au-delà. Le problème ne réside pas seulement au niveau du réseau, mais aussi dans les terminaux. Ces derniers doivent, pour supporter des débits importants, intégrer un nombre élevé de canaux. Or, plus le terminal est capable de gérer de canaux, plus il consomme d'énergie, ce qui nécessite des batteries très puissantes et donc des téléphones soit plus gros, soit plus chers. Les visiteurs du salon ont toutefois pu découvrir les services 3G, notamment la vidéotéléphonie, la navigation Wap, le téléchargement de fichiers vidéo (streamline) et la navigation sur Internet via un ordinateur portable. Si les trois sociétés estiment que la technologie UMTS est une "réalité imminente", certains ont d'ores et déjà préféré jeter l'éponge, à l'image de Tele2 qui vient de rendre la licence UMTS qu'il détenait en Norvège. L'opérateur estime que l'UMTS ne sera pas rentable et préfère ainsi faire une économie de 500 millions d'euros. Vunet : http://www.vnunet.fr/actu/article.htm?numero=10344&date=2002-11-14
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Après avoir bâti sa réussite sur les PC, le président de Microsoft Bill Gates a annoncé que le géant mondial des logiciels se tournait vers le marché des appareils de la vie quotidienne. "L'industrie du PC a été fondée sur le poste de bureau", a déclaré dimanche le patron de la société de Redmond à l'ouverture du salon professionnel Comdex à Las Vegas. "Mais nous construisons notre avenir sur une technologie qui touche à tous les lieux et moments de vie: le travail, la maison, les déplacements et la salle de classe". Il a révélé que Microsoft mettait au point des outils et des programmes destinés à doter de capacités informatiques des objets aussi courants que les réveils, les montres et les porte-clés. Le numéro un mondial du logiciel a récemment lancé une série de nouveaux produits, tels que le Tablet PC qui permet de prendre des notes sur un écran plat, ou le lecteur multimédia Windows Media Center, ainsi que des logiciels pour appareils mobiles. Cherchant à limiter l'effet du recul du marché des ordinateurs de bureau, dont il équipe l'essentiel du parc mondial avec son système d'exploitation Windows, Microsoft s'oriente vers les produits plus courants et s'implante au coeur de la maison. L'exemple le plus marquant est la console de jeux vidéo Xbox à laquelle il a récemment ajouté des services de jeux en ligne. Gates a dévoilé au salon Comdex un réveil "intelligent" qui s'ajuste automatiquement aux fuseaux horaires et diffuse des cartes, la météo et les informations à une certaine heure. Un groupe travaille également depuis deux ans sur un petit appareil pour poignet, qui donne des information en un coup d'oeil, de la même manière qu'un automobiliste vérifierait son compteur de vitesse ou qu'un fan de baseball s'informerait du score. Microsoft a fait savoir qu'il travaillait avec la société National Semiconductor sur une nouvelle série de puces qui rendraient les objets de la vie quotidienne plus intelligents. "Les petits objets, de la taille de la poche, du poignet, d'un comprimé ou d'un portefeuille, tout cela va ensemble", a déclaré Gates. Le président de Microsoft a aussi dévoilé un nouveau produit permettant de prendre des notes sur un écran sans la contrainte d'un logiciel de traitement de texte. "OneNote", qui fait partie de la gamme Office, sera disponible en milieu d'année prochaine. Il a également fait savoir qu'une nouvelle série de ses écrans plats "Smart Display" fabriqués par ViewSonic serait disponible le 8 janvier. Les Smart Displays, auparavant baptisés "Mira", permettent de travailler sur PC de chez soi en détachant l'écran plat de son socle pour s'en servir avec un stylet comme d'un ordinateur portable ayant accès au web. Gates a aussi dévoilé de nouvelles possibilités pour son système d'exploitation Windows Media Center Edition qui fait tourner son lecteur multimédia. Le fabricant de PC Gateway va vendre un système de divertissement comportant un écran plat de 42 pouces se transformant en PC multimédia sur lequel on peut écouter de la musique, enregistrer des programmes télé et regarder des DVD. Reuters : http://fr.news.yahoo.com/021118/85/2ut99.html
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Le collège Joliot-Curie de Carqueiranne (Var) aura recours à la biométrie, système de reconnaissance par la main, dès janvier pour l'accession de ses 750 demi-pensionnaires à la cantine. Après avoir composé sur un clavier un code personnel à trois chiffres, les élèves de ce collège-pilote devront glisser leur main dans un boîtier électronique muni de "tétons capteurs" aptes à reconnaître les contours très précis de leur dextre, volume, longeur des doigts, épaisseur de la paume et de la main en général. Cette opération débloquera le tourniquet d'accès à la cantine et l'élève pourra aller déjeuner. Au total, 90 points de mesure différents permettront la reconnaissance des collégiens, affinés à chacun de leurs passages en fonction de leur croissance physique. "Il ne s'agit en aucun cas d'une prise d'empreintes digitales", souligne Armand Desprez, le principal du collège Joliot-Curie. "Si nous avons obtenu l'accord de la Commission nationale informatique et libertés (Cnil), c'est parce qu'il n'y a aucun de risque de détournement par quiconque des données enregistrées." "Les informations recueillies par la machine n'ont rien à voir avec celles des fichiers de police", ajoute-t-il. "Ne laissant aucune trace, l'identification par le contour d'une main qui est amenée à évoluer ne peut donner lieu à aucun dérapage et devient, de fait, très vite obsolète." Armand Desprez affirme que les parents d'élèves ont approuvé à l'unanimité l'installation de ce système. "Pour leur part, les demi-pensionnaires trouvent plutôt rigolo ce moyen de reconnaissance par la main, ils sont même impatients de pouvoir le tester et l'utiliser", ajoute-t-il. "Pour eux comme pour nous, il ne va apporter que des avantages et empêcher notamment à l'avenir tout trafic de badges de cantine. Plus de substitution d'identité non plus ou de racket éventuel", souligne-t-il. Jusqu'à présent, l'accès à la cantine du collège Joliot-Curie se pratiquait selon la vieille méthode de l'appel et des noms cochés sur une longue et interminable liste d'élèves. La biométrie permettra de repérer mieux et plus vite les absences. Dans le droit fil de ce système, le principal du collège de Carqueiranne a aussi abonné son établissement à un serveur informatique permettant de prévenir instantanément sur leurs téléphones cellulaires et par SMS (Short message service) les parents d'enfants absents. Reuters : http://fr.news.yahoo.com/021119/85/2uv01.html
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Le géant informatique IBM vient de remporter un contrat de 290 millions de dollars avec le gouvernement américain pour la construction de deux « super ordinateurs », capables d'effectuer 467.000 milliards de calculs à la seconde. Autant dire que la puissance cumulée de ces deux ordinateurs dépassera celle des 500 machines actuellement les plus rapides du monde. L'un baptisé ASCI Purple sera destiné à la recherche pour les armes nucléaires. Avec 100.000 milliards d'opérations à la seconde, il sera 8 fois plus performant que ASCI White, le précédent ordinateur du même type élaboré dans le passé par IBM. ASCI Purple, devrait être opérationnel à la fin 2004, avec 50 terabites de mémoire ce qui représente 20.000 fois plus qu'un ordinateur classique. Cette machine devrait peser 197 tonnes pour une consommation 4,7 megawatts, soit suffisamment pour alimenter 4000 maisons. L'autre machine Blue Gene/L sera utilisée dans la recherche civile, notamment en météorologie (simulation d'ouragan, prédiction d'intempéries). Il se montrera 10 fois plus rapide que Earth Simulator de NEC, l'actuel numéro un des « superordinateurs ». Cette transaction souligne la progression de Big Blue sur le marché de ordinateurs superpuissants. En 1993 IBM a intégré le « top 500 » des ordinateurs les plus rapides au monde. Aujourd'hui cette liste inclut 134 machines IBM. En terme de puissance cumulée, IBM décroche la première place. Expansion : http://www.lexpansion.com/NLTech/1804.18.html#63670
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Mini-appareil photo numérique, agenda électronique, PC de poche: les fabricants de nouvelles technologies s'adaptent aujourd'hui au désir du consommateur de pouvoir emmener absolument partout avec lui son objet high-tech, affirment les experts du secteur. L'avenir de la high-tech, fortement secouée par le ralentissement économique depuis 2001, et sa capacité à innover encore après la décennie du PC (1980) puis celle d'internet (90), sont les sujets centraux du salon Comdex de Las Vegas (ouest), dont la 23e édition se tient jusqu'à vendredi. Selon les analystes, le développement à grande vitesse des communications sans fil, avec de petits appareils facilement transportables, reste malgré la crise un facteur d'émulation entre les constructeurs. "On est entré dans un monde où les gens veulent n'importe où et à n'importe quel moment se relier à internet. Cela sonne le glas des desktops (ordinateurs de bureau, ndlr) et entraîne une évolution complète de l'ergonomie des PC", déclare Michel Lemallier, un ancien cadre d'IBM France reconverti dans le conseil. "Aujourd'hui, à chaque fois qu'un produit nouveau est présenté, il est lié à cette mobilité", ajoute-t-il. Lundi, les groupes américains Hewlett-Packard (HP) et Dell ont offert une parfaite illustration de cette théorie en annonçant officiellement la mise sur le marché de nouveaux ordinateurs personnels de poche ("Pocket PC"). Rien n'avait été laissé au hasard, HP ayant tenu à répliquer du tac au tac à l'offensive programmée depuis quelques temps déjà par son concurrent. En proposant un Pocket PC - fonctionnant donc avec le système d'exploitation Windows de Microsoft - au prix de 200 dollars, Dell divise par deux le montant moyen jusqu'alors pratiqué sur un tel produit. De quoi déclencher une guerre des prix, disent en choeur les analystes. Avec la sortie du Dell Axim, "vendu au même prix qu'un simple assistant personnel de la gamme Palm", la progression "à un rythme phénoménal" des technologies sans fil est l'autre événement du Comdex 2002, soutient Ken Dulaney, expert en communications mobiles chez Gartner, un cabinet spécialisée de Californie. "De plus en plus d'ordinateurs portables ont le sans fil et les 'hot spots' fleurissent un peu partout dans les villes" aux Etats-Unis, poursuit M. Dulaney, dans une allusion aux bornes relais installées dans certains cafés, librairies, ou même jardins publics afin de se connecter sans fil à internet. Pour jouir de cette technologie à base de fréquences radios - baptisée "Wi-Fi" (wireless fidelity) pour le grand public -, l'ordinateur doit être équipé de la carte d'accès du même nom, vendue moins de 150 dollars, selon une enquête publiée lundi dans USA Today. Selon Gartner, d'ici un an, plus de 5,4 millions de personnes dans le monde (contre deux millions actuellement) devraient utiliser la Wi-Fi, qui permet des transmissions jusqu'à 200 fois plus rapides qu'avec une connexion classique par modem. Bill Gates, le fondateur de Microsoft, n'a pas manqué de l'évoquer dimanche soir en ouvrant le Comdex. "Centre de congrès, aéroport, dans n'importe quel lieu où on passe du temps pour son travail, il y aura moyen de se connecter facilement et pour pas cher aux liaisons à haut débit offertes par la Wi-Fi", a-t-il déclaré. Selon lui, le procédé doit en partie son succès à son faible coût. "Installer la Wi-Fi chez soi revient aujourd'hui à tout juste un peu plus de 100 dollars", a-t-il assuré. AFP : http://www.larecherche.fr/afp/n021119082253.x1yacgsn.html
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Les chercheurs d'IBM profitent de l'International Electron Device à San Francisco pour dévoiler une nouvelle technique de fabrication des circuits intégrés. Celle-ci consiste à transférer une couche gravée et polie du circuit sur un substrat en verre, avant de la transférer à son tour sur un support. Permettant l'interconnexion des couches assemblées via des milliers de points, cette technique va entraîner une hausse considérable de la vitesse de communication avec les puces. Les chercheurs d'IBM ont été capables d'implémenter cette technique avec une puce d'une épaisseur d'un demi micron. Les puces actuelles les plus fines ont une épaisseur d'un dixième de micron. NYT 10/11/02 : http://www.nytimes.com/2002/11/11/technology/11CHIP.html
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La Russie envisage de construire des micro-centrales nucléaires flottantes, une entreprise sans précédent dans le monde et qui devrait aider à résoudre le problème de l'approvisionnement en énergie des régions éloignées du Grand Nord et de l'Extrême-Orient russes. La population de ces régions où les températures baissent jusqu'à moins 40 degrés en hiver souffrent du froid, les autorités locales étant incapables d'assurer un minimum de chauffage et d'approvisionnement en électricité, faute d'argent pour constituer des réserves de fioul ou de charbon. L'usine Sevmach, constructeur de sous-marins nucléaires, à Severodvinsk (nord), est prête à lancer à partir de l'année prochaine la construction d'une première micro-centrale flottante équipée de deux réacteurs KLT-40C d'une puissance totale de 70 mégawatts, a indiqué à l'AFP Evgueni Kouzine, directeur général de la société Malaïa Energuetika qui met au point le projet. Les plus puissantes centrales nucléaires russes produisent jusqu'à 4.000 mégawatts d'électricité chacune. Le réacteur KLT-40C utilisé dans des brise-glaces russes est exploité avec succès depuis plus de 35 ans dans le Grand Nord. La micro-centrale ressemblera à un brise-glace et sera transportée sur les lieux de son exploitation par un remorqueur. Elle restera solidement ancrée en mer, près de la côte, pendant toute sa période d'exploitation estimée à 40 ans. Elle fournira non seulement l'électricité, mais aussi le chauffage, à l'aide de tuyaux qui la relieront à une sous-station sur la terre ferme. Les 60 spécialistes qui exploiteront le réacteur vivront à bord de la plate-forme flottante. Le projet technique a été approuvé par le ministère de l'Energie atomique. Une décision de Rossenergoatom, organisme qui gère l'exploitation de toutes les centrales nucléaires en Russie, est attendue au premier trimestre 2003 pour débloquer le financement. Malaïa Energuetika a déjà signé des lettres d'intention avec trois régions russes sur la construction de telles centrales dans les villes de Severodvinsk (région d'Arkhangelsk), Pevek (Tchoukotka) et Vilioutchinsk (Kamtchatka), a indiqué à M. Kouzine. La première doit être mise en place à Severodvinsk pour approvisionner en énergie l'usine Sevmach, son constructeur. La construction d'une centrale flottante devrait durer cinq ans et coûter l'équivalent de près de 150 millions de dollars. "C'est beaucoup plus rapide et quatre fois moins cher que la construction d'une centrale de la même puissance au sol", assure M. Kouzine. Plusieurs organisations écologistes dont Bellona et Greenpeace ont critiqué le projet, mettant en doute son intérêt économique et estimant qu'il représente un danger pour l'environnement et "une nouvelle cible pour les terroristes". "Le projet a passé avec succès une expertise écologique au ministère russe des Ressources naturelles", réplique M. Kouzine. Dans le cadre du même projet, les spécialistes russes en collaboration avec une société canadienne, Candesal Technologies, mettent au point une technologie qui permettra de dessaler l'eau à l'aide de l'énergie nucléaire de la micro-centrale. Un tel complexe flottant composé de deux plate-formes, nucléaire et de dessalement, pourrait être exporté "dans les pays qui possèdent une côte étendue, l'Indonésie, l'Inde, le Pakistan ou la Chine", selon M. Kouzine. "Pour que le projet ne viole pas nos engagements sur la non-prolifération, nous sommes en train de modifier la composition du combustible qui sera utilisé pour le dessalement, en réduisant le pourcentage de l'uranium enrichi", a expliqué M. Kouzine. AFP : http://fr.news.yahoo.com/021120/202/2uwa8.html
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Espace |
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Espace et Cosmologie
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Les plans de la prochaine génération de navettes spatiales vont rester encore un moment dans les cartons de la NASA. L'Agence spatiale américaine a décidé de prolonger la vie de sa flotte actuelle de navettes et de lancer un projet moins coûteux d'avion orbital, afin de dégager les 600 millions de dollars nécessaires au financement de la station spatiale (ISS). Tel est le projet 2003 que la NASA, en proie à de graves problèmes financiers, présente au Congrès américain. Menés dans le cadre du programme Space Launch Initiative, les projets de recherche sur de nouvelles technologies de propulsion et les véhicules spatiaux du futur sont donc suspendus. L'année dernière, la NASA avait déjà annoncé l'abandon de deux projets de vaisseau entièrement réutilisable, le X-33 et le X-34. Les ingénieurs devront se concentrer sur la mise au point d'un avion orbital, lancé par une fusée, qui permettrait de transporter jusqu'à 10 personnes vers l'ISS, et de servir de véhicule de secours. Actuellement, le Soyouz de secours ne peut transporter que trois personnes. Moins coûteux que les navettes, cet avion pourrait voir le jour vers 2008. En attendant, les quatre navettes en service fonctionneront au moins jusqu'en 2015. Columbia et Discovery, les plus anciennes, sont encore au garage pour révision. Atlantis et Endeavour, après plus de trois mois de réparation, ont repris les vols. Non sans mal, puisque le départ d'Endeavour, prévu le 11 novembre, a été repoussé d'une semaine après la découverte d'une fuite d'oxygène dans le circuit alimentant l'habitacle de la navette. En réparant le tuyau percé, situé sous la soute, les techniciens ont endommagé le revêtement thermique qui protège le bras robotisé de la navette. L'équipage de la mission risque donc d'attendre un peu plus longtemps que prévu. Science&Avenir : http://permanent.sciencesetavenir.com/sci_20021115.OBS2794.html
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Vivant |
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Santé, Médecine et Sciences du Vivant
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Des chercheurs du Scripps Research Institute (La Jolla, Californie), dirigée par le Pr Richard Lerneront fait une double découverte, dont les répercussions pourraient être considérables. D'une part, les anticorps sont capables de détruire les bactéries, fonction jusqu'ici ignorée. D'autre part, une molécule qui semble être l'ozone est produite par les anticorps durant la destruction bactérienne, ainsi qu'au cours d'une réponse inflammatoire. Cela révèle la présence dans le monde biologique d'un nouvel oxydant puissant, l'ozone. Cette capacité des anticorps à générer des composés toxiquespourraitles lier à un certain nombre de maladies inflammatoires. Inversement, cette découverte ouvre aussi la voie à de nouveaux traitements par anticorps pour des maladies allant des infections au cancer. Dans une précédente étude, l'équipe avait démontré que n'importe quel anticorps est capable, en présence d'un oxygène moléculaire singulet (O2), d'oxyder l'eau pour produire du peroxyde d'hydrogène (H2O2). L'eau oxygénée, la solution aqueuse de peroxyde d'hydrogène, est bien connue pour ses propriétés oxydante et antiseptique. Les chercheurs montrent maintenant que cette voie d'oxydation de l'eau par les anticorps peut tuer efficacement les bactéries (en l'occurrence, E. coli dans l'étude). « La découverte de l'activité bactéricide des anticorps en présence d'O2 est la première preuve directe qu'ils peuvent détruire leurs cibles antigéniques en l'absence de complément ou de phagocytes », notent les chercheurs. En outre, et c'est peut-être la découverte la plus surprenante des chercheurs, l'activité bactéricide des anticorps nécessite non seulement le peroxyde d'hydrogène mais aussi une autre espèce moléculaire, produite par la voie d'oxydation de l'eau, dont la signature chimique est celle de l'ozone. L'ozone est une forme particulièrement réactive d'oxygène qui existe naturellement sous forme de gaz à l'état de trace dans l'atmosphère. On en parle beaucoup, car son absence dans la stratosphère, ou sa présence dans l'air, peut poser un risque de santé publique. La couche d'ozone dans la stratosphère absorbe les rayons UV et protège ainsi la vie sur terre des rayons solaires délétères. L'ozone, un gaz très réactif, est un composant dangereux du smog* durant l'été en milieu urbain et industriel.Mais l'ozone n'a jamais été détecté en biologie. « C'est une nouvelle molécule en biologie et elle pourrait, par conséquent, avoir des ramifications énormes pour le signal et l'inflammation », commente dans un communiqué le Dr Paul Wentworth, premier auteur de l'étude. Cette capacité des anticorps à générer des composés toxiques pourrait les lier à des maladies inflammatoires, comme l'athérosclérose, le lupus, la sclérose en plaques et la polyarthrite rhumatoïde. De plus, cette recherche ouvre la voie au développement potentiel de nouvelles thérapies médiées par anticorps pour les infections bactériennes et virales ainsi que pour le cancer. Quotimed : http://www.quotimed.com/information/index.cfm?=36767160
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Des chercheurs français ont mis en évidence un mécanisme essentiel pour lutter contre les oxydants, molécules responsables du vieillissement et de certains cancers, a annoncé le CEA (Commissariat à l'énergie atomique). Tous les organismes vivants sont exposés à la toxicité des oxydants dérivés de l'oxygène que l'on respire et dont les effets inéluctables conduisent au vieillissement et aux cancers par oxydation progressive des cellules. Pour la première fois, le mécanisme de détection de ces oxydants a pu être identifié dans un organisme modèle de la cellule humaine, une levure dénommée "Saccharomyces cerevisiae", indique le CEA. Il s'agit d'un véritable système de veille cellulaire capable de détecter la présence d'oxydants et de déclencher la production d'anti-oxydants. En l'absence de pareil système de surveillance, la toxicité est telle que la cellule est incapable de survivre. Ce système comprend un détecteur, la protéine Orp1, capable d'être activée en présence de très faibles concentrations d'oxydants et qui par une réaction chimique spécifique transmet un signal à une autre protéine, qui déclenche alors la contre-attaque, la production d'une panoplie de molécules anti-oxydantes. Ces travaux conduits par l'équipe du Dr Matthieu Toledano du Laboratoire des stress oxydants et cancer (LSOC), du CEA à Saclay (région parisienne, Essonne) sont parus le 14 novembre dans la revue spécialisée Cell. L'oxygène est essentiel au processus de respiration, source de l'énergie cellulaire. Dans la cellule, il se transforme en deux oxydants, l'ion superoxyde et le peroxyde d'oxygène ou eau oxygénée. Capables de détruire toutes les structures cellulaires lorsque leur concentration est élevée, ces deux oxydants sont à l'origine de cancers et des lésions pathologiques observées au cours du vieillissement. Ce système de surveillance découvert chez la levure est conservé chez l'homme. Il n'était jusqu'à présent connu que chez les bactéries. Cell : http://www.cell.com/
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Pour la première fois aux USA et 2 ans après la première mondiale réalisée en France, des chercheurs de l'institut du coeur de Phoenix (Arizona), dirigé par un français, le docteur Nabil Dib sont parvenus à régénérer le coeur malade de 16 patients en pratiquant une série de transplantation de cellules issues de ces patients selon une étude présentée à occasion des rencontres scientifiques 2002 de l'association américaine du coeur (AHA). "Nous avons pu régénérer de manière durable, et sans risque pour les patients, des muscles cardiaques gravement endommagés par des crises cardiaques" a déclaré le Docteur Nabil Dib, directeur de la recherche cardiovasculaire à l'institut du coeur de l'Arizona. Une crise cardiaque a notamment pour effet d'endommager les cellules du coeur et de diminuer la capacité de contraction de coeur et son aptitude à pomper le sang. Comme les cellules de coeur ne peuvent pas se réparer, ces dommages sont irréversibles et finissent par entraîner l'arrêt du coeur. Les chercheurs ont utilisé des cellules-souches extraites du muscle de la cuisse des patients. De grandes quantités des cellules ont été cultivées en laboratoire pendant trois à quatre semaines en utilisant un processus de fabrication programmé de cellules cardiaques. Les chercheurs ont ensuite procédé pour chaque patient à une série d'injection allant de une à trente selon les malades. Chaque injection contenait environ 10 millions de cellules. "Nous avons alors constaté que les cellules transplantées ont non seulement survécu mais qu'elles ont proliféré et ont reconstitué les parties du muscle cardiaque endommagées par les différentes maladies cardiovasculaires dont souffraient les patients" a souligné le Docteur Dib. Celui-ci a qualifié les résultats obtenus "d'extrêmement encourageant". L'examen par résonance magnétique nucléaire (RMI) et tomographie par émission de positrons (TEP) des coeurs ainsi traités a permis de vérifier la restauration de la fonction cardiaque qui s'est améliorée en moyenne de 58 % après 12 semaines. Généralement, à chaque battement, le coeur éjecte plus de la moitié de son sang. Les patients du Dr Nabil Dib de l'Institut du Coeur de l'Arizona, n'en éjectaient que 23 %. Après le pontage coronarien et l'injection de cellules, ce volume d'éjection est passé à 36 %. Le Dr Manuel Galinanes de l'université de Leicester en Grande-Bretagne, et le Dr Christof Stamm de l'université de Rostock en Allemagne, qui ont réalisé cette opération avec des cellules de la moelle épinière, ont obtenu les mêmes résultats. Problème de santé publique majeur, en raison de sa fréquence croissante liée au vieillissement de la population, l'insuffisance cardiaque concerne cinq millions de personnes aux Etats Unis, 500.000 à un million en France, dont les deux tiers ont plus de 70 ans. Il y a deux ans, une équipe française conduite par le professeur Philippe Menasché du service de chirurgie cardiaque de l'hôpital Bichat à Paris avait pour la première fois au monde réalisé cette technique révolutionnaire. Fort de ce succès, le Pr Menasché a répété l'opération sur dix malades. Depuis, des expériences similaires sont réalisées dans le monde: aux Etats-Unis, en Allemagne, en Angleterre et en Pologne. Elles ont été présentées dimanche lors du Congrès de l'Association américaine du coeur. Ces résultats confirment les nouvelles perspectives thérapeutiques remarquables ouvertes par l'utilisation des cellules-souches musculaires ou osseuses dans la régénération des tissus cardiaques endommagés. Brève rédigée par @RT Flash Science Dailly : http://www.sciencedaily.com/releases/2002/11/021118064844.htm NYT : http://www.nytimes.com/2002/11/18/health/18HEAR.html
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Des chercheurs de l'Université de Nottingham, en Angleterre, ont annoncé que les premiers tests d'un vaccin contre le cancer du col de l'utérus ont été concluants. Selon les résultats, les femmes vaccinées n'ont développé aucune forme de HPV (human papilloma virus). Ce virus serait à l'origine de 70% des cas de cancer du col de l'utérus. Le nouveau médicament, produit par le groupe pharmaceutique Merck Sharp/Dohme, pourrait être disponible dès que des nouveaux tests, effectuées cette fois sur des milliers des femmes à travers le monde, s'avéreront positifs. Plus de 500 000 femmes sont touchées par ce cancer chaque année dans le monde. Ce vaccin a pu empêcher l'infection humaine par le virus de papillome (papillomavirus de type 16), un facteur de risque connu pour le cancer du col de l'utérus, écrivent les auteurs de l'étude publiée dans la revue The New England Journal of Medicine. Ce virus touche environ 20% de la population adulte aux Etats-Unis. "Vacciner les femmes qui ne sont pas infectées pourrait à terme permettre de réduire le nombre de cancers du col de l'utérus", écrivent les auteurs de l'étude. Le cancer du col de l'utérus est le 2eme cancer le plus fréquent chez les femmes de moins de 35 ans. Environ la moitié des cancers du col de l'utérus seraient provoqués par le virus, selon de précédentes études. En 2002, ce cancer devrait être diagnostiqué chez 13.000 femmes aux Etats-Unis, dont plus de 4.000 devraient décéder des suites de la maladie, selon la Société américaine d'oncologie clinique (ASCO). Ces travaux ont été menés avec la participation de 2.392 femmes de 16 à 23 ans, sous la conduite du Dr Laura Koutsky, du Groupe de recherche sur les papillomavirus de Seattle dans l'état de Washington (nord-ouest). Le vaccin est produit par le groupe pharmaceutique américain Merck qui a financé intégralement cette étude. BBC : http://news.bbc.co.uk/2/hi/health/2495029.stm
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Umkirch (Bade Wurtemberg). équipe du Trumpf Medizin System a mis au point une technique de traitement des tumeurs du foie, la Thérapie Tumorale Induite par Laser (LITT - Laser Induzierte Tumor Therapie). Cette technologie mettant en oeuvre un laser couple avec un dispositif de fibre optique échauffe et tue les cellules cancéreuses de intérieur. La spécificité de ce traitement est la fibre optique, qui couplée au laser peut être placée par une voie de cacheter dans le foie, au coeur de la tumeur. énergie radiale dégagée par le laser, par opposition avec énergie ponctuelle des rayons, permet de traiter les tumeurs sphériques ou ellipsoïdales de 3 a 6 cm de diamètre et les métastases. Le contrôle en continu de opération par le biais d'imagerie médicale permet une sécurisation de opération, le pratiquant pouvant vérifier la totale destruction des parties cancéreuses et le bon état des tissus vitaux. Be Allemagne : http://www.adit.fr
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Une équipe conjointe du "Tokyo Institute of Technology", du "Japan Advanced Institute of Science and Technology" et de "Shimadzu Scientific Research" développe un nouveau type de puce à protéines beaucoup moins chère que ses concurrents actuels. Plutôt que de se baser sur la complémentarité antigène-anticorps, qui suppose de produire en masse des anticorps pour chacune des protéines a analyser, les chercheurs utilisent affinité de certaines portions des protéines pour des peptides replies en structures secondaires particulières (feuillets, hélices, "épingles a cheveux"). Ces peptides, synthétises facilement et a faible coût, sont organises sur la puce de façon a former des structures tridimensionnelles spécifiquement reconnaissables par les protéines a analyser. En théorie, la combinaison des peptides permet de créer une grande variété de structures, et par conséquent de "pêcher" de nombreuses protéines. Cette technologie pourrait permettre de généraliser l'utilisation des puces a protéines pour le diagnostic médical, et d'envisager d'autres types d'applications, comme la vérification de la qualité des eaux et des aliments. Be Japon : http://www.adit.fr
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