RTFlash

RTFLASH Recherche & Technologie
NUMERO 221
Lettre gratuite hebdomadaire d’informations scientifiques et technologiques
Créée par René Trégouët rapporteur de la Recherche et Président/fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
Edition du 13 Décembre 2002
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Egalement dans ce numéro
TIC
Vers une croissance rapide du commerce en ligne en France et en Europe
Wal-Mart propose un PC sans Windows ni Intel
Quand tous les PC du monde se donnent la main
L'ADSL, un concurrent pour le satellite, le câble et la TNT
Matière
Vers une usine expérimentale géothermique en Alsace
Terre
La moitié de la planète est encore intacte
Un engrais miracle
Vivant
La recherche partagée face aux maladies neuro-musculaires
Alcool : un tueur nocturne sur les routes de France
Réparer les nerfs sectionnes n'est plus une utopie
Téléthon: les Français battent un nouveau record de générosité
L'initiative qui désengorge les urgences
Bougez-vous pour soigner votre tension !
La pollution serait responsable d'un cancer du poumon sur 10 en Grande Bretagne
Vers une prévision génétique des probabilités de métastases
Des chercheurs français découvrent des gènes cruciaux pour la durée de vie
La comparaison du génome de l'homme et de la souris ouvre de vastes perspectives thérapeutiques
Découverte d'une mutation de protéine ralentissant le paludisme
Des champignons pour filtrer les pesticides de l'eau
Après le génome, les chercheurs s'attaquent au "kinome"
Manger moins semble prolonger la vie
Le riz qui n'a ni chaud ni froid
Mieux connaître son cerveau pour mieux s'épanouir dans son travail
Recherche
Le Prix Chéreau-Lavet 2002 a été remis à Olivier Salvat pour l'invention d'un filtre qui élimine la totalité des particules
Le gouvernement présente sa la politique en faveur de l'innovation
Une erreur de lien dans le programme du colloque du 24-10-2002 consacré aux grands enjeux internationaux
Edito
Bioéthique : Attention, c'est là que se joue l'avenir de l'Humanité...}



Depuis quelques semaines, une série d'annonces scientifiques concernant les sciences de la vie est venue nous rappeler que les extraordinaires progrès de la médecine et de la biologie vont nous confronter de manière permanente à des questions éthiques majeures. Ces annonces, qui auraient relevé de la science-fiction il y a à peine 10 ans, nous montrent à quel point notre société doit organiser une réflexion approfondie sur la finalité de la science, notamment dans ce domaine en pleine effervescence des sciences du vivant. La première annonce émane de la prestigieuse université de Stanford, en Californie. Elle a annoncé le 10 décembre qu'elle allait cloner des embryons dans le cadre de recherches sur les cellules souches, une démarche annoncée comme une première aux Etats-Unis ( http://

www.latimes.com/news/nationworld/nation/la-na-stem11dec11.story ). Jusqu'ici, les cellules souches embryonnaires étaient cultivées à partir d'embryons existants, issus notamment d'instituts pratiquant la fécondation in vitro. Aucun laboratoire de recherche ne clonait des embryons dans le but d'en extraire ces cellules. Ce clonage servira à produire des cellules souches dans le cadre de recherches pour mettre au point des traitements innovants contre le cancer, mais aussi contre le diabète, les maladies cardio-vasculaires et la maladie de Parkinson. La seconde annonce a été faite il y a quelques jours par l'américain Craig Venter, devenu célèbre pour avoir été le premier à décrypter le génome humain. Il a décidé de se lancer dans une nouvelle aventure : créer une nouvelle forme de vie synthétique. Ce projet de recherches, qui soulève d'importantes questions éthiques, vient de recevoir une subvention de trois millions de dollars du département américain de l'Energie, a annoncé Craig Venter, président de l'Institut pour des alternatives à l'énergie biologique (IBEA), basé à Rockville dans le Maryland (voir article http://www.washingtonpost.com/

wp-dyn/articles/A21860-2002Nov21.html ). L'idée consiste à mettre au point un génome synthétique qui serait le premier pas vers la mise au point à long terme de "sources d'énergie biologique efficaces et rentables", a expliqué l'ancien patron de Celera Genomics. "Nous pensons que la construction d'un chromosome synthétique est un pas important" vers la mise au point de sources d'énergies alternatives, "car nous pourrions alors concevoir par ingénierie un organisme doté des qualités idéales pour faire face aux problèmes énergétiques", a expliqué M. Venter, associé pour ce projet au prix Nobel de médecine 1978, Hamilton Smith. Pour y parvenir, ils envisagent de créer, à partir d'une bactérie simple, un organisme unicellulaire, dont le génome aurait été conçu partiellement de la main de l'homme. Cette "cellule" inédite disposera d'un génome modifié, dans lequel n'auront été conservés que le strict minimum de gènes requis pour rester en vie, se nourrir, se diviser et donner ainsi naissance à une colonie d'organismes identiques. Pour des raisons de sûreté, cette bactérie synthétique serait modifiée de façon à ne pas pouvoir infecter l'homme. Elle restera confinée en culture, dans un laboratoire, et sera conçue pour mourir, au cas où elle arriverait à échapper à un tel environnement. Une fois cet organisme "minimaliste" fabriqué, les chercheurs envisagent une foule d'applications pratiques. Il suffit alors d'ajouter, un à un, les gènes correspondants aux fonctions désirées : par exemple, la production d'hydrogène ou la décomposition du gaz carbonique issu des rejets toxiques industriels. Cette bactérie a la particularité d'avoir le plus petit génome de tous les organismes connus capables de se répliquer de façon autonome. Elle constitue donc un candidat idéal au génome minimal. Le M. genitalium contient le nombre de gènes le plus faible connu, seulement 517 contre environ 34.000 pour un être humain. Les chercheurs pensent qu'elle pourrait survivre avec seulement 265 à 350 d'entre eux. L'expérience consisterait à extraire le matériel génétique de la cellule, à fabriquer un chromosome artificiel avec le minimum de gènes requis, et à réintroduire celui-ci à l'intérieur de la cellule vide, dont la viabilité sera ensuite testée. Parmi les gènes "effacés" figureraient ceux conférant à la bactérie la faculté d'adhérer aux cellules humaines, ainsi que ceux lui permettant de survivre dans un environnement hostile. Ce n'est pas la première fois que Venter caresse l'idée de recréer la vie «in vitro» avec un minimum de gènes. Cette fois, peut-il réussir ? «L'équipe va rencontrer des problèmes scientifiques à chaque étape de ses travaux, avertit Philippe Glaser. La connaissance de tous les gènes est une chose, mais être capable de les exprimer pour produire la bonne quantité de protéines au bon moment est une toute autre affaire.» Un succès serait néanmoins une remarquable première pour la biologie fondamentale. «Nous nous demandons s'il est possible d'établir une définition moléculaire de la vie», a expliqué Craig Venter au Washington Post. «Ce serait un point très important pour le débat théorique qui consiste à savoir si le principe de l'ADN codant suffit ou non à définir la vie», confirme Stéphane Aymerich. Reste que ce projet de recherche, pour fascinant qu'il soit, pose de redoutables questions éthiques. Craig Venter a préféré devancer les critiques. Il souligne dans son communiqué qu'un comité de bioéthique américain avait donné, en 1999, le feu vert aux recherches sur les bactéries synthétiques. Il affirme qu'elles seront conçues de façon à être incapables de survivre hors de leur milieu de culture. Mais sur une voie de recherche aussi nouvelle, comment être certain, en dépit des précautions prises, que tous les risques liés à la fabrication d'une forme de vie artificielle pourront être maîtrisés ? Hasard du calendrier, alors que Venter annonçait son audacieux projet, la société Clonaid, une société de clonage humain liée à la secte des Raëliens, annonçait que cinq grossesses obtenues par implantation d'un embryon humain cloné étaient en cours et que la première naissance par clonage d'une petite fille d'un couple américain, était attendue d'ici la fin de l'année. Le professeur et gynécologue italien Severino Antinori annonce, pour sa part, la naissance du premier bébé créé par clonage pour le début janvier 2003 (voir article http://news.bbc.co.

uk/1/hi/sci/tech/2517351.stm). Ces annonces de clonages humains imminents ont provoqué une vive désapprobation de la communauté scientifique qui souligne à nouveau les risques très grands de graves malformations pour ces bébés issus d'un clonage humain. Il n'empêche qu'une minorité de scientifiques, par inconscience, cupidité ou désir de célébrité, semble prêt à transgresser ce tabou du clonage humain et à franchir une limite éthique fondamentale. Au même moment, aux Etats Unis, un autre débat éthique agite la communauté scientifique à la suite de l'annonce, par une équipe de recherche américano-canadienne, d'un projet de création d'un hybride homme-souris. "L'objectif serait de tester différents types de cellules souches d'embryon humain pour leur qualité et leur utilité potentielle dans le traitement de maladies spécifiques" a expliqué l'un des participants". Un tel hybride serait une souris qui n'aurait que quelques cellules humaines. Mais déjà certains scientifiques ont mis en garde contre les inquiétantes conséquences qui pourraient découler de telles expériences alors que d'autres experts ont assuré que des garde-fous pouvaient empêcher tout résultat non désiré. La plupart des chercheurs semble être d'accord sur l'importance et la valeur de la recherche sur les cellules souches homme-animal, car une telle expérimentation pourrait aider à comprendre comment des cellules humaines se développent avec des maladies génétiques. Mais ces scientifiques soulignent qu'avant tout feu vert, il est indispensable d'en débattre scientifiquement et de porter ce débat devant l'opinion. Enfin, en Grande Bretagne, un chirurgien britannique, le Professeur Peter Butler, vient d'affirmer qu'il avait les moyens techniques d'effectuer une greffe complète de visage, incluant non seulement la peau, mais aussi les muscles, le cartilage et les veines. (voir article http://news.bbc.co.uk/1/hi/health/

2516181.stm). Il vient de déposer dans ce sens une demande auprès du Ministère de la Santé. Selon lui un quinzaine de personnes en Grand Bretagne seraient susceptibles de bénéficier d'une telle opération qui durerait 9 heures mais serait finalement plus simple et plus efficace, dans les cas les plus graves (personnes défigurées par un accident ou un cancer) que de multiples greffes de peau. Mais une telle opération suscite également un sérieux débat éthique en Grand Bretagne car le nouveau visage greffé ne pourrait être prélevé que sur un cadavre et le bénéficiaire de la greffe devrait non seulement s'habituer à un visage étranger mais accepter également l'idée d'avoir le visage d'une personne décédée. Bien que ces différentes annonces scientifiques aient été faites presque simultanément, à quelques jours d'intervalle, elles ne sont bien sûr pas comparables et on ne peut pas les mettre sur le même plan car elles ont évidemment des implications et des conséquences sociales et éthiques très différentes. Néanmoins toutes ces annonces récentes ne peuvent pas nous laisser indifférents et nous posent une question commune essentielle : celle du nécessaire contrôle démocratique et éthique des progrès de la science. Alors qu'en cette fin d'année 2002, la biologie connaît cette extraordinaire effervescence, dont nous venons de donner quelques exemples, nous ne pouvons que nous féliciter de la décision du gouvernement français qui a décidé de représenter devant le Parlement le projet de loi sur la bioéthique après l'avoir complété. Nous devons également soutenir la prise de position éthique très forte du Président de la République qui vient à nouveau de demander l'interdiction solennelle du clonage humain par l'ONU. Face aux avancées vertigineuses de la biologie, notre société doit se donner les moyens et les outils d'une réflexion et d'un contrôle qui puissent, sans y faire obstacle, orienter et encadrer ce progrès scientifique afin de lui donner un sens et une dimension d'humanité.

René TRÉGOUËT

Sénateur du Rhône


TIC
Information et Communication
Vers une croissance rapide du commerce en ligne en France et en Europe
Samedi, 14/12/2002 - 00:00

Le nombre d'acheteurs en ligne devrait tripler en Europe d'ici 2007, avec 113 millions contre 51,8 millions en 2002, ainsi qu'en France pour atteindre 17,3 millions d'acheteurs contre 6,2 millions en 2002, selon une étude du cabinet Jupiter Research parue jeudi. Le chiffre d'affaires du commerce en ligne en Europe devrait passer de 20 milliards d'euros en 2002 à 80 milliards d'euros en 2007, et en France bondir de 2,4 milliards d'euros en 2002 à environ 11 milliards d'euros en 2007. Le nombre de visiteurs uniques sur les sites marchands depuis le domicile a déjà bondi en Europe de 33 % cette année et de 24% en France. La France figure au troisième rang européen pour la pénétration du commerce électronique: en avril 2002, près de 60 % des internautes européens se rendaient sur des sites de commerce électronique, avec un taux record de 64% au Royaume-Uni, dopé par le succès des sites de voyages à bas prix, de 63% en Allemagne et de 55 % en France.

AFP : http://fr.news.yahoo.com/021205/1/2vp2a.html

Wal-Mart propose un PC sans Windows ni Intel
Samedi, 14/12/2002 - 00:00

En vue des fêtes de fin d'année, la chaîne américaine de grands magasins Wal-Mart a décidé d'exploiter l'intérêt grandissant que les consommateurs portent aux ordinateurs n'affichant "ni Windows ni microprocesseur Intel". Wal-Mart Stores propose des PC d'entrée de gamme, à 199 dollars (euros) fabriqués par Microtel Computer Systems, dotés d'un microprocesseur VIA Technologies, et fonctionnant avec un système d'exploitation développé à partir du logiciel libre Linux. L'unité centrale, qui supporte une connexion à internet haut-débit, est équipée d'un disque dur de 10 gigaoctets, d'un lecteur de CD mais sera vendue sans modem ni écran, ni lecteur de disquettes. "Il va être difficile de faire adopter ce genre de machines" aux consommateurs, qui recherchent presque tous (le système d'exploitation de Microsoft) Windows", constate Roger Kay, analyste informatique du cabinet de recherches International Data Corp. Wal-Mart a cependant laissé entendre que le modèle se vendait très bien sur internet, intéressant aussi bien les internautes novices que les informaticiens à la recherche d'une deuxième machine dédiée à des tâches limitées. "Ce sont majoritairement des fanas d'informatique qui achètent ce produit, mais aussi des particuliers ainsi que des entreprises et quelques écoles", a déclaré la porte-parole de la chaîne Cynthia Lin, se refusant à quantifier les ventes. Selon des proches du dossiers, les ventes atteignent plusieurs milliers par mois. Bien que les machines Wal-Mart aient une horloge interne moins rapide que les ordinateurs de marque, les PC concurrents de grandes marques ne permettent pas forcément de naviguer sur internet plus vite puisque tout dépend du type de la connexion au réseau, fait remarquer Rob Enderle de l'institut d'analyse Giga. Etre libéré de Microsoft et de son système d'exploitation Windows est la principale raison pour laquelle un consommateur se laisse tenter par une machine fonctionnant sous Linux, a déclaré Jason Spisak, directeur commercial de Lycoris, l'une des deux entreprises qui a développé un système d'exploitation pour les modèles Wal-Mart. L'autre système d'exploitation, développé également à partir de Linux, est baptisé Lindows. Spisak précise que le logiciel conçu par sa start-up, Desktop/LX, est largement inspiré de Windows XP. "Nous avons poussé la ressemblance autant que nous le pouvions sans nous exposer à des poursuites", a-t-il dit.

Reuters : http://fr.news.yahoo.com/021204/85/2vmip.html

Quand tous les PC du monde se donnent la main
Samedi, 14/12/2002 - 00:00

Vijay Pande, 32 ans, qui est chercheur à la célèbre université Stanford de San Francisco, avait de grands projets. Il voulait découvrir l'un des plus grands secrets de la biologie, à savoir la façon dont chaque protéine prend sa forme spécifique, une structure tridimensionnelle, à partir de chaînes d'acides aminés. Ce processus mystérieux, qui ne dure souvent qu'un millionième de seconde, étant difficilement observable à l'intérieur de la cellule, le physicien décida d'en réaliser une simulation informatique. Or celle-ci nécessitait un ordinateur gigantesque qui aurait englouti des millions de dollars par an rien qu'en factures d'électricité. Or Vijay Pande ne disposait d'aucuns moyens financiers. Il a pourtant obtenu sa supermachine. Et pour quasiment rien. Cette superbécane est en effet née de dons - pas de dons en argent mais d'apports en puissance de calcul. Plus de 200 000 personnes réparties dans le monde ont installé sur leur PC* un programme téléchargé sur , qui permet au groupe de travail de Vijay Pande de disposer de la capacité non utilisée de leurs machines. Le propriétaire du PC reste toutefois maître chez lui : le système ne ralentit en aucun cas le fonctionnement des applications habituelles de sa machine. On compte environ 50 millions d'ordinateurs personnels sur la planète, dont seule une minorité ont vraiment beaucoup à faire. Le peu de traitement de texte ou d'exploration sur la Toile qu'effectuent la plupart des utilisateurs entame à peine les ressources des machines modernes. Un vrai gaspillage ! Vijay Pande a trouvé les premiers participants au projet Folding@home en passant des petites annonces. Aujourd'hui, 50 000 ordinateurs appartenant à des bricoleurs, des chercheurs, mais aussi à des policiers, des vendeurs, des jeunes et même des entreprises, planchent à chaque instant sur ses calculs. Un classement actualisé en permanence leur indique leur rang dans le championnat de zèle informatique. Celui qui remplit sa mission ne gagne rien, ni voiture ni bouquet de fleurs. La seule conséquence de cette lutte pour les places d'honneur, c'est que les fondus d'informatique passent leur temps à améliorer leur équipement. Les résultats de chacun sont collectés via Internet par le serveur de Stanford, qui distribue sans arrêt de nouvelles tâches. Pour Vijay Pande, le plus difficile a été de répartir les calculs de telle sorte que les ressources de chaque ordinateur soient utilisées au mieux. “Imaginez que vous ayez 50 000 secrétaires.” Son équipe est parvenue à l'aide d'astuces mathématiques à décomposer la simulation principale en minicalculs séparés. Le “distributed computing” n'est pas une invention de Vijay Pande. Il y a déjà plusieurs années que les chercheurs tentent de regrouper et d'utiliser les forces inemployées des PC de monsieur Tout-le-monde. Des millions de personnes participent ainsi à la recherche d'une intelligence extraterrestre avec SETI@home en bourrant leur PC de données fournies par le radiotélescope d'Arecibo, à Porto Rico. D'autres s'efforcent de découvrir de nouveaux nombres premiers ou des traitements contre le sida. Grâce à la force du collectif, Vijay Pande n'a mis que deux ans et demi pour décrypter l'assemblage de sa protéine modèle (BBA5). Un simple PC aurait eu besoin de milliers d'années. Le chercheur sait désormais comment l'albumine test acquiert sa structure tridimensionnelle atome par atome. Des mesures complexes effectuées en laboratoire lui ont fourni la preuve que sa simulation correspondait à ce qui se passe dans la réalité. Il entend désormais s'attaquer à de plus grosses protéines - et faire appel à un nombre encore plus grand de donneurs informatiques. Vijay Pande est un chercheur bon marché - son équipe de dix personnes fonctionne avec à peine 500 000 dollars par an de subventions. Cette somme devrait faire réfléchir les huiles d'IBM. Le géant de l'informatique, qui s'intéresse lui aussi à l'assemblage des protéines, est en train de construire un superordinateur, Blue Gene, qui devrait être prêt en 2004. Prix de revient : 100 millions de dollars.

Courrier International :

http://www.courrierinternational.com/mag/INTsciences.htm

L'ADSL, un concurrent pour le satellite, le câble et la TNT
Samedi, 14/12/2002 - 00:00

Dépassé le numérique de terre, le câble et le satellite. La télévision sortira demain de la ligne téléphonique dans les foyers. TF1, CanalSatellite, 9Online, France Télécom, Free, Club-Internet, mais également les professionnels du cinéma, sont en ébullition. Les premiers tests de diffusion de programmes de télévisions via des technologies ADSL améliorées sont en cours. TF1 lance la sienne dans quelques semaines, nom de code DreamTV, et France Télécom fait de même dès le début de l'année 2003. Mais, le plus avancé sur ce terrain, c'est l'opérateur Internet Free, qui propose déjà des offres ADSL très haut débit, capable d'atteindre en moyenne une bande passante sept fois supérieure ce que l'on connaissait, pour 30 euros par mois. A TPS, on surveille bien évidemment tout ça. Mais loin d'être alarmant, le bouquet satellitaire considère l'ADSL «comme un nouveau challenge. Un terrain propice au développement de notre produit, bien que le satellite soit notre distributeur primaire et essentiel», souligne Guillaume de Posch, directeur des programmes. «Aujourd'hui nous sommes partenaires de l'expérience DreamTV avec TF1 et Ldcom, mais si les données technologiques sont encourageantes, il faut prendre garde à ne pas trop devancer le marché. Ce qui est important, aujourd'hui, c'est de savoir s'il existe un marché. C'est un tournant majeur qu'il faut négocier avec intelligence», explique Guillaume de Posch. Pour ce faire, TPS s'interroge encore pour savoir s'il est préférable d'aller sur l'ADLS en tant qu'éditeur de chaînes ou bien comme distributeur. Ce qui ne pourrait se faire qu'en partenariat avec un opérateur de télécommunications. La diffusion de programmes de télévision par la ligne de téléphone possède un potentiel de services encore inconnu pour les téléspectateurs. Le nombre de chaînes ne se heurte à aucun frein technologique. Il pourrait donc y avoir autant de canal disponible pour le consommateur final que sur le satellite. L'interactivité en plus. La société italienne Ibiscom en fait la démonstration depuis près de deux ans. Sous la marque FastWeb, elle propose à plus de 100 000 abonnés de Rome et de Milan l'intégralité du bouquet satellite, Telepiù. Avec, en plus pour les abonnés, deux lignes téléphoniques, un accès Internet pour ordinateurs, un service de vidéo à la demande et, cerise sur le gâteau, un lecteur de DVD. Le tout pour un prix à peine supérieur à celui du bouquet Telepiù sur le satellite. Cela ressemble à un miracle pour l'amateur de divertissement audiovisuel et, à vrai dire, ça n'en est pas très loin si l'on regarde sur les trente-six prochains mois. Ce prodige technologique est rendu possible grâce au potentiel de la bonne vieille paire de fils cuivrés à laquelle près de 99,9% de la population française est abonnée. Ainsi, l'ADSL poussée dans ses retranchements permet de transmettre suffisamment d'information numérique pour voir une chaîne de télévision de qualité DVD tout en conservant une ligne vocale et aussi un accès Internet. Soit davantage que n'en propose le câble ou surtout la télévision de numérique terre. Atout majeur pour la télévision par ADSL, elle s'appuie sur «des technologies largement industrialisées et rentabilisée», explique-t-on au sein de l'équipe DreamTV, «il n'y a rien de farfelu, les éléments sont là il suffit d'une décision pour commencer les choses en grand». Des études faites par France Télécom corroborent cette analyse. L'opérateur semi-public estime que plus de 5,6 millions de foyers peuvent bénéficier d'une connexion atteignant les 4 Mbits, c'est-à-dire un débit suffisant pour recevoir sur son petit écran une image de qualité DVD, du jour au lendemain. Mais seul France Télécom est capable de cette prouesse, car l'opérateur contrôle la presque totalité du réseau téléphonique dans les zones à forte densité de population. Thierry Breton, le nouveau patron de France Télécom, a d'ailleurs indiqué à l'interne que la télévision sur ADSL faisait partie des projets prioritaires désormais pour France Télécom. Des essais ont donc été définis par les cadres de l'opérateur. Ils se dérouleront dès l'année prochaine en grandeur nature avec plusieurs milliers de testeurs dans les grandes villes françaises. Une quinzaine de chaînes seront alors disponibles avec également un service de vidéo à la demande, le Graal du cinéphile. Là encore, tous les éditeurs de chaînes, mais aussi les producteurs de cinéma ont été approchés par France Télécom pour cette expérience. Et tous ont montré un intérêt certain pour ce nouveau véhicule télévisuel. Club-Internet a notamment lancé une offre de vidéo à la demande sur son réseau accessible par ordinateur pour les abonnés ADSL. Toutefois, il existe aujourd'hui encore quelques obstacles d'ordre législatif. Le gouvernement a donc choisi la prudence en décidant de laisser les choses se faire pendant les douze prochains mois, avant de prendre les mesures adaptées. Quoi qu'il en soit, le Parlement devra retranscrire la directive européenne sur l'ensemble «paquet télécommunication» qui donnera donc un cadre pour les futurs opérateurs de la télévision par ADSL.

Figaro : http://www.lefigaro.fr/eco_medias/20021204.FIG0103.html

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Matière
Matière et Energie
Vers une usine expérimentale géothermique en Alsace
Samedi, 14/12/2002 - 00:00

Un projet d'usine expérimentale de production d'énergie par géothermie des roches chaudes a franchi une nouvelle étape après le forage d'un deuxième puits à 5.000 m de profondeur à Soultz-sous-Forêts (Bas-Rhin), ont annoncé vendredi les responsables du projet. L'ouvrage est le deuxième des trois puits - l'un servant à l'injection d'eau froide et les deux autres au pompage - de la future usine géothermique expérimentale qui devrait permettre de produire 6 mégawatts électriques à l'horizon 2006. Le troisième puits doit être foré en 2003. "Selon les estimations de certains experts la température de la terre est de 1.000 degrés Celsius à 40 km de profondeur, nous vivons donc sur un stock d'énergie quasi infini qu'il faut trouver le moyen d'exploiter", explique Pascal Vix, ingénieur d'EDS et co-gérant du Groupement européen d'intérêt économique (GEIE) qui supervise et coordonne le projet. Présenté comme un "concept qui pourrait révolutionner le monde de l'énergie", l'expérience, entamée en 1987, consiste à faire circuler en circuit fermé de l'eau injectée à 3.500 m de profondeur à un débit de 25 litres/seconde vers les fractures de la roche sèche (granit en Alsace). L'eau se réchauffe au contact de la roche qui atteint plus de 200 degrés celsius puis est repompée vers la surface. Les calories qu'elle a stockées sont récupérées et transformées en énergie. L'eau est refroidie avant d'être réinjectée. "Le projet de géothermie de Soulz-sous-Forêts est mondialement le plus avancé et le seul à être financé par Bruxelles", a assuré le directeur d'électricité de Strasbourg Guy Martin. Le GEIE est composé d'EDF et EDS (électricité de Strasbourg), leurs homologues allemand Pfalzwerke et italien Enel Green Power, et le pétrolier Shell international (Pays-Bas). La gérance est assurée par la société allemande Bestec. Le coût des travaux du projet d'usine expérimentale, qui s'étalent entre 2001 et 2006, s'élève à 44 millions d'euros, dont 80 % assurés par des financements publics français, allemand et européen pour la première phase (24 M d'euros, 2001-2004). Une fois la phase expérimentale achevée, les concepteurs du projet envisagent la construction d'un prototype industriel d'une puissance de 25 MW correspondant à la consommation d'une agglomération de 25.000 habitants. En France, des sites présentant un potentiel calorifique supérieur à 180 degrés à 5.000 m de profondeur ont été localisés dans le Languedoc-Roussillon, en Alsace et dans le Massif central. En Europe, de telles réserves en énergie ont été repérées dans les Balkans et la Turquie.

AFP : http://fr.news.yahoo.com/021206/202/2vrjy.html

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Terre
Sciences de la Terre, Environnement et Climat
La moitié de la planète est encore intacte
Samedi, 14/12/2002 - 00:00

Une équipe de 200 scientifiques et chercheurs du monde entier vient d'identifier les 37 dernières grandes régions sauvages de la planète, en lançant un appel pour la protection de ces zones de plus en plus menacées. Essentielles pour le maintien de la biodiversité, ces régions sauvages représentent 46% de la surface terrestre et ne sont occupées que par seulement 2,4% de la population mondiale. Elles s'étendent sur tous les continents, depuis l'Amazonie et son impressionnante flore (plus de 30.000 espèces endémiques) jusqu'au désert du Sahara. "Ces régions sauvages sont essentielles pour la survie de notre planète. Elles contribuent à maintenir les variations du climat et des précipitations, et constituent des réservoirs importants pour la biodiversité", a expliqué Russel Mittermeier, président de l'organisation environnementaliste Conservation International (CI). "Malheureusement, elles sont de plus en plus menacées par la croissance de la population, l'expansion agricole et l'extraction des ressources naturelles. Et à peine 7 % de ces régions sont actuellement protégées", a-t-il souligné, lors d'une présentation mercredi soir à Washington, au siège de la National Geographic Society. Menée sur deux ans, cette vaste étude est la plus complète jamais entreprise à ce jour. Les chercheurs ont retenu comme critère de "région sauvage" une superficie d'au moins 10.000 km2, un pourcentage d'au moins 70% de végétation intacte et une densité démographique inférieure à cinq habitant au km2. Cinq de ces régions sont considérées comme extrêmement riches en biodiversité, possèdant chacune au moins 1.500 espèces endémiques de plantes. Parmi elles se trouvent les trois plus grandes forêts tropicales du monde : l'Amazonie, la forêt centrale du Congo en Afrique et l'île de la Nouvelle-Guinée. Deux autres espaces sauvages ont surpris les scientifiques par leur importante richesse biologique: tout d'abord, la région du Miombo-Mopane, qui couvre les aires boisées et les prairies de plusieurs pays d'Afrique australe, et qui s'est révélée la seconde région la plus riche au monde en mammifères, reptiles et oiseaux; ensuite, celle formée par les déserts du nord du Mexique et du sud-ouest des Etats-Unis, très riches en plantes, et notamment en espèces endémiques de cactus.

AFP : http://fr.news.yahoo.com/021205/202/2voc2.html

Un engrais miracle
Samedi, 14/12/2002 - 00:00

Cette molécule appelée LCO existe déjà dans la nature. Donald Smith, professeur au Département de phytologie de l'Université McGill, a pu la reproduire synthétiquement. Le LCO est fabriqué par les bactéries du sol qui entrent en communication (sous forme de signaux chimiques) avec les plantes au printemps. Ce sont les racines qui amorcent le dialogue en envoyant un premier message. Ce message arrive sous la forme de molécules appelées flavonoïdes. En guise de réponse, les bactéries fabriquent le fameux LCO. Le LCO donne le feu vert à la plante pour commencer la photosynthèse, qui permet aux plantes de se procurer l'énergie dont elles ont besoin pour vivre. Cette symbiose entre les plantes et les bactéries est primordiale : elle permet aux végétaux de se procurer l'azote minéral nécessaire à leur croissance. Un petit supplément de LCO stimule et augmente donc l'efficacité de la photosynthèse et aide les plantes à grandir. Cela fonctionne très bien avec le soya, le maïs, le coton mais aussi le blé, la salade, les pommes de terre et le melon. « En appliquant une petite dose de LCO sur des plantes en train de croître, on obtient des feuilles plus nombreuses et plus grosses. La récolte est ainsi de 10 à 20% supérieure à la normale », indique Donald Smith. Le LCO est très utile puisqu'il aide les plantes tropicales, comme le soya, à pousser plus rapidement au Québec. En effet, les plantes tropicales n'apprécient guère les températures fraîches du printemps québécois. En dessous de 17 degrés Celsius, le dialogue se fait mal entre les plantes et les bactéries : dans une terre froide, les racines n'arrivent plus à produire de flavonoïdes et les bactéries sont alors incapables de trouver leurs racines. « Avec le LCO, la symbiose entre les bactéries et les racines s'établit plus rapidement, la fixation de l'azote débute plus tôt en saison et la croissance de la plante s'accélère », affirme le spécialiste des plantes. Pour fabriquer du LCO de synthèse, Donald Smith cultive des bactéries du sol avec des flavonoïdes. A l'aide d'une centrifugeuse, il isole le composé obtenu qu'il dilue ensuite dans de l'eau. Le professeur de phytologie croit que le LCO pourrait apporter une solution au problème de la faim dans le monde, tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre. « Les végétaux transforment davantage de gaz carbonique en oxygène lorsque la photosynthèse des plantes est stimulée », soutient Donald Smith. En faisant pousser 1 % plus de biomasse dans le sol canadien, le chercheur estime que l'on réduirait les émissions de dioxyde de carbone dans l'atmosphère d'un demi-milliard.

Cybersciences : http://fr.news.yahoo.com/021206/23/2vsab.html

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Vivant
Santé, Médecine et Sciences du Vivant
La recherche partagée face aux maladies neuro-musculaires
Samedi, 14/12/2002 - 00:00

Alors que vient de se dérouler le XVIème téléthon, des recherches montrant qu'il est possible de contrer la fonte musculaire liée aux myopathies viennent d'ouvrir une nouvelle porte à l'espoir, au moment même ou la thérapie génique marque le pas. Certes, les travaux en question ne portent pour l'instant que sur des souris. Mais leurs auteurs ne désespèrent pas de pouvoir passer à l'homme assez rapidement. Le traitement consiste, à l'aide d'anticorps spécialement construits dans ce but, à bloquer la production d'une protéine, la myostatine, qui entrave la croissance musculaire. Selon le Pr Tejvir Khuranan, de l'université de Pennsylvanie à Philadelphie, ces injections pourraient représenter une stratégie thérapeutique séduisante pour une variété de maladies musculaires dégénératives. Surtout, elles sont nettement moins compliquées à réaliser qu'une thérapie génique - dont le chercheur souligne d'ailleurs les difficultés. Pour amener le gène-correcteur sur son site de fonctionnement, les médecins doivent avoir recours à un virus servant de transporteur, manipulé afin de ne pas pouvoir se reproduire chez les patients. Les chercheurs doivent donc trouver un véhicule à la fois sûr et capable d'amener le "gène-médicament" sur place. Ils doivent aussi éviter les problèmes de toxicité, et surtout, empêcher le rejet du gène intrus par l'organisme. C'est un accident d'une toute autre nature qui s'est produit dans l'essai mené à l'hôpital parisien Necker : à la suite d'une erreur d'aiguillage du gène-médicament, une maladie proche du cancer du sang est apparue chez un des patients, entraînant l'arrêt - temporaire - de cet essai. Ce dernier reste cependant le premier et le seul à ce jour à avoir permis à des enfants condamnés à vivre sous une bulle stérile depuis leur naissance de mener enfin une vie normale. Pour une partie des chercheurs, comme pour l'Association française contre les myopathies (AFM), cette thérapie génique entamée il y a trois ans a donné de bons résultats puisqu'elle a marché pour huit enfants sur neuf et que, sans ce traitement, ce dernier serait probablement mort depuis des mois. Pour d'autres scientifiques, moins nombreux, cet accident prouve que les essais de thérapie génique sont, au mieux, prématurés, au pire, inutiles. La plupart estiment néanmoins que cette technique a été survendue. Depuis plus de dix ans, ses tenants vantent des "frappes ultra-précises", des gènes amenés "directement sur leur cible". Et il a fallu ce coup dur pour que le public découvre qu'on en était loin : le virus "amène le gène au hasard dans le génome", a ainsi expliqué à l'AFP le Pr Marina Cavazzana-Calvo, à l'origine, avec le Pr Alain Fischer, de ce traitement. Dans le cas de cet enfant, le virus a atterri près d'un gène de cancer, provoquant une prolifération de cellules cancéreuses. Malgré ce revers, l'AFM garde sa confiance en la thérapie génique. Mais elle table aussi sur la mise au point de "thérapies combinant thérapie génique, thérapie cellulaire, cellules-souches et toute autre voie nouvelle qui viendrait à émerger". "La thérapie génique reste un de nos axes fondateurs mais nous n'avons aucune exclusive, nous nous intéressons à toutes les thérapies innovantes, nous allons là où nous pensons que çà va le plus vite pour nos malades", explique-t-on à l'AFM.

AFP : http://fr.news.yahoo.com/021204/202/2vmyj.html

Alcool : un tueur nocturne sur les routes de France
Samedi, 14/12/2002 - 00:00

La nuit, l'alcool au volant multiplie par 40 le risque d'accident mortel ! Vous n'étiez pas convaincu du danger que l'alcool représente en général et sur la route en particulier ? Cette fois, vous voilà prévenus. Les résultats de l'étude menée par le Dr Michel Renaud (AP-HP Villejuif) sur plus de 560 000 accidents de la route, ne laissent subsister aucun doute. L'alcool, qu'il soit consommé par un jeune conducteur ou par un adulte expérimenté, tue. En particulier la nuit, et plus encore durant les week-ends. Dans pratiquement un accident mortel sur trois, la recherche d'alcoolémie est positive. C'est déjà beaucoup mais la nuit, cette proportion monte à plus de 60 %, et 66,7 % les samedi et dimanche. Au total pour le Dr Michel Renaud, «on peut schématiquement énoncer qu'une alcoolémie positive multiplie le risque d'avoir un accident par 4, par 6 un accident avec blessures corporelles, par 20 un accident mortel, par 40 un accident mortel la nuit, et par 50 ou plus un accident mortel les nuits de samedis dimanches».

Destination Santé : http://fr.news.yahoo.com/021204/185/2vmkb.html

Réparer les nerfs sectionnes n'est plus une utopie
Samedi, 14/12/2002 - 00:00

Des chercheurs berlinois ont développé une armature qui permet de rétablir les connexions nerveuses rompues accidentellement. La structure, un rail en chitosane (un dérive de la chitine, principal composant de la carapace des insectes), s'adapte sans contrainte mécanique aux extrémités abîmées et guide leur croissance jusqu'a leur rencontre. En plus de se dégrader totalement huit semaines après son implantation, le chitosan est incapable d'irriter le système immunitaire, ce qui a pour grand avantage éliminer tout risque de rejet. Des essais cliniques sont actuellement en cours, après que le procède ait été testé avec succès sur le rat. Si tout se passe comme prévu, l'armature en chitosane devrait être disponible sur le marche d'ici deux ans.

BE Allemagne : http://www.adit.fr

Téléthon: les Français battent un nouveau record de générosité
Samedi, 14/12/2002 - 00:00

Record battu pour le Téléthon: plus de 85 millions d'euros de promesses de dons ont été enregistrés ce week-end au cours des 30 heures d'émission de cette 16e édition. Une somme qui sera consacrée à la recherche contre les maladies génétiques et rares. Le rideau est tombé peu avant 2h30 du matin dimanche sur un compteur affichant 85.580.752 euros de promesses de dons. L'an dernier, elles avaient atteint 76.545.218 euros, mais le Téléthon avait finalement recueilli un total de plus de 81 millions d'euros. A 12h30 dimanche, le standard de l'AFM comptabilisait 187.000 euros de promesses de dons en plus, par rapport au décompte de la nuit, dont une personne ayant offert 36,37 euros, en référence au numéro d'appel. Eric Molinié, président de l'Association française contre les myopathies (AFM), organisatrice de l'événement annuel, a remercié l'ensemble des journalistes, vedettes, techniciens, malades, familles, médecins et anonymes qui ont permis de battre ce record. "Je prends l'engagement d'utiliser ces fonds en toute transparence," a-t-il déclaré après avoir salué la fidélité des animateurs Gérard Holtz et Sophie Davant, qui ont tenu l'antenne pendant plus de 30 heures d'affilée, quasiment sans interruption, et la disponibilité de la marraine de l'émission 2002, la chanteuse Axelle Red. Quelque 22.000 manifestations avaient été organisées dans toute la France pendant le week-end. La fin de l'émission ne marque cependant pas la fermeture des standards et des caisses de l'AFM: le numéro de téléphone 3637 reste joignable de lundi à vendredi de 9h à 18h et le site Internet restera lui aussi disponible aux dons. Site qui a d'ailleurs permis de faire grimper le compteur: la collecte sur le www.telethon.fr par rapport à 2001 a été doublée en 2002 avec 2.028.376 euros de promesses de dons. Dans un communiqué, l'AFM, France-2, France Télévisions et le groupe Radio France "saluent le public qui a formidablement renouvelé sa solidarité pour ce 16e Téléthon". "Ce remarquable élan de générosité témoigne de la mobilisation, de la fidélité et de la confiance de toute une population (...) Grâce à vous, la conquête des thérapies de demain commence aujourd'hui", précise le communiqué. L'AFM veut franchir une "nouvelle frontière" pour faire reculer la maladie: dans les années à venir, une quinzaine de nouveaux essais thérapeutiques vont débuter sur des maladies neuromusculaires, neurologiques, de la vision, de la peau ou du sang. Les génothérapies, qui combinent thérapie génique, thérapie cellulaire et cellules souches, seront développées et appliquées à de nouvelles maladies génétiques rares, complexes et incurables. "On a cinq ans pour lancer une quinzaine d'essais de thérapie génique", a souligné Eric Molinié, rappelant que "toute connaissance moléculaire génétique qui permettrait de développer une approche particulière est à considérer". Au coeur de chacune de nos cellules est logé le filament d'ADN, support de notre patrimoine génétique. Il porte les gènes (entre 80.000 et 100.000) donnant des instructions à notre organisme et permettant son bon fonctionnement. Des morceaux d'ADN sont parfois défectueux, parfois manquants dès l'origine de la vie. La thérapie génique consiste à vouloir réparer ou remplacer le gène défectueux ou manquant au moyen d'un vecteur. En 2000, trois bébés-bulle ont pu retrouver une vie normale grâce à une thérapie génique. Un quatrième enfant a développé une forme de leucémie contraignant les chercheurs à interrompre l'essai provisoirement, mais l'enfant, qui a reçu une chimiothérapie, est en rémission. Par ailleurs, la thérapie cellulaire a permis de réparer le coeur d'un homme de 72 ans avec des cellules du muscle de sa propre cuisse. Enfin, des malades atteints de la maladie de Huntington, affection neurologique caractérisée notamment par des mouvements musculaires incontrôlés, ont pu retrouver des gestes quotidiens qui leur étaient devenus impossibles grâce à des greffes de cellules foetales.

AP : http://fr.news.yahoo.com/021208/5/2vtgu.html

L'initiative qui désengorge les urgences
Samedi, 14/12/2002 - 00:00

Certaines expériences pilotes, créées pour réduire les coûts et désengorger les services hospitaliers saturés fonctionnent à merveille et pourraient révolutionner à terme notre système de santé. C'est le cas du service d'accueil médical initial (Sami), mis en place en avril dernier à Vincennes, Saint-Mandé et Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne). Selon nos informations, ce Sami marche si bien qu'il va faire des petits dans cinq autres secteurs du Val-de-Marne et devrait être mis en place dans d'autres départements. Le principe ? Des médecins généralistes accueillent les patients les dimanches, jours fériés et soirs de semaine au sein d'un cabinet classique et sécurisé. Après s'être tournés vers les urgences traditionnelles par l'intermédiaire du 15, les patients, dont la pathologie n'implique pas d'hospitalisation, sont redirigés vers le Sami. D'autres malades peuvent se présenter d'eux-mêmes, sans rendez-vous. « Grâce à ce nouveau système, les patients bénéficient d'un service de médecine à des horaires inhabituels avec peu d'attente, près de chez eux et dans des conditions plus sereines qu'aux urgences, explique le docteur Jacques Lange, président du Conseil de l'ordre des médecins du Val-de-Marne, qui travaille depuis près de cinq ans sur le sujet. Quant aux médecins, le Sami leur permet d'exercer dans de meilleures conditions que dans l'ancien système de garde. Ils travaillent en sécurité, au chaud et ne se fatiguent pas sur les routes. Et, en plus, on fait des économies au système de santé. » De fait, le docteur Olivier Durel, responsable du premier Sami installé à Vincennes, tire un bilan très positif de ces premiers mois de fonctionnement : « Nous avons déjà reçu plus de 620 patients. C'est un moyen simple et souple pour répondre à l'attente de la population. » Les communes qui désirent mettre en place un Sami doivent s'engager à mettre à la disposition des médecins un local sécurisé équipé du téléphone. « Si vous voulez mettre en place ce service, contactez-nous et on fera un bout de chemin ensemble », annonce le président du Conseil de l'ordre. Outre Choisy-le-Roi et Thiais qui ont déjà prévu d'ouvrir leur Sami dès février prochain, d'autres communes se disent séduites. « Cinq Sami vont ouvrir leurs portes l'année prochaine, prévoit le docteur Lange. Ce système devrait s'exporter dans les autres départements, en particulier dans les milieux urbains auxquels il est parfaitement adapté. »

Parisien : http://jdj.leparisien.com/jdj/Mon/VIE/3638883.htm

Bougez-vous pour soigner votre tension !
Samedi, 14/12/2002 - 00:00

Dépensez-vous pour soigner votre tension, c'est le message qu'adressent les spécialistes à près de dix millions de Français hypertendus, traités ou non, et à tous ceux qui aimeraient ne pas le devenir, à l'occasion de la 4e journée nationale de lutte contre l'hypertension artérielle du 10 décembre. "Une dépense physique réellement régulière, même modérée, est utile et parfois suffisante pour soigner une hypertension débutante, ou sinon retarder ou réduire les médicaments", indique à l'AFP le professeur Xavier Girerd, cardiologue, président du Comité français de lutte contre l'hypertension artérielle (CFLHTA) à l'origine de cette initiative. "Objectif : brûler 2000 calories (kcal) par semaine". Les calories du langage courant correspondent aux kilocalories ou "kcal" des spécialistes. "En France, 7,5 millions de plus de 35 ans sont traités pour hypertension artérielle (HTA), auxquels s'ajoutent 2,1 millions d'hypertendus non traités, dépistés ou non". On parle d'hypertension pour des chiffres supérieurs à 14/9. Soixante minutes chaque jour, pouvant être réparties dans la journée, d'activité d'intensité légère (marcher sans se presser, exercice d'étirements...) en rajoutant 2 fois par semaine 30 minutes environ d'activités d'intensité moyenne (nager ou danser sans forcer, promenade en vélo, marcher d'un bon pas) -- ou -- 30 minutes d'activités d'intensité élevée 3 fois par semaine (jogging, nage ou danse à rythme soutenu, vélo d'appartement...) permettent d'atteindre l'objectif. "Le sport n'est pas dangereux pour l'hypertendu, mais au contraire bon pour sa tension et sa santé en général, sous réserve de précautions", souligne le CFLHTA qui recommande de voir son médecin pour un bilan, avant de reprendre une activité physique régulière après 40 ans. "On peut réduire de 50% le risque d'accidents vasculaires cérébralesen abaissant la tension de 16 à 14", affirme le Pr Girerd. L'hypertension est en effet impliquée dans plus de la moitié de ces attaques cérébrales qui sont la deuxième cause de démence en France après la maladie d'Alzheimer. La pression artérielle varie naturellement, elle augmente à l'effort pour diminuer pendant le sommeil. Aussi le diagnostic d'HTA n'est-il porté que si l'élévation de la tension, mesurée au repos, est confirmée lors d'une deuxième consultation. Pourtant l'activité physique reste le parent pauvre du programme des Français, selon une enquête Sofres/CFLHTA réalisée cette année auprès de 2.363 personnes de plus de 35 ans, représentatives de la population. Ainsi, 52 % des hypertendus et 42% des Français non hypertendus avouent n'avoir pratiqué aucune activité sportive, même occasionnelles depuis l'âge de 20 ans ! Seulement 9 % des hypertendus et 14% des Français non hypertendus pratiquent une activité sportive régulière. L'hypertension fait partie des facteurs de risques cardio-vasculaires (infarctus) comme le diabète, le tabagisme, l'excès de poids et de cholestérol et un mode vie sédentaire, dont l'accumulation accroît le danger cardiaque : 2,2 millions d'hypertendus sont également traités pour le cholestérol et 640.OOO pour la tension, le diabète et le cholestérol. "Perdre 3 à 4 kg en cas d'hypertension débutante est favorable pour retarder le traitement", ajoute le Pr Girerd. "Manger un peu moins de charcuterie (pas plus de deux fois par semaine), diminuer la consommation d'alcool, notamment les "apéros", et de sel et manger plus de fruits et légumes", conseille-t-il. "70 % des hypertendus ont plus de 60 ans, ce qui n'empêche pas de prévenir ce mal, car l'exercice physique, c'est bon pour la santé de tous, pour le coeur, et pour les os (contre l'ostéoporose)" et les diabétiques, rappelle-t-il.

AFP :

http://www.larecherche.fr/afp/n021208090042.6myb3rug.html

La pollution serait responsable d'un cancer du poumon sur 10 en Grande Bretagne
Samedi, 14/12/2002 - 00:00

Selon le Professeur Harisson, membre du Conseil britannique d'observation de la pollution de l'air, la pollution serait responsable d'un cancer du poumon sur 10 en Grande Bretagne. Cette affirmation s'appuie sur une étude de la Société Américaine contre le Cancer a démontré que le taux de cancer du, poumon augmentait de 6 % pour chaque émission supplémentaire de 10 microgrammes de particules par mètre cube. Dés 1957, le Conseil médical britannique avait prévu une augmentation de 30 % des cancers du poumon à cause de la pollution croissante de l'air. Mais les autorités sanitaires britanniques soulignent que la pollution de l'air reste infiniment moins dangereuse que le tabac pour nos poumons.

BBC : http://news.bbc.co.uk/2/hi/health/2557617.stm

Vers une prévision génétique des probabilités de métastases
Samedi, 14/12/2002 - 00:00

Les chercheurs américains de l'institut Dana-Farber contre le Cancer ont découvert un modèle de l'activité génétique dans plusieurs types de tumeurs primaires qui permet de prévoir la probabilité de développement des métastases. Cet indicateur génétique de diffusion des métastases est constitué par un groupe de 17 gènes et pourrait devenir un outil précieux pour déterminer le traitement le plus approprié. La plupart des décès par cancer sont provoquées non par la tumeur originale mais par les métastastases des cellules de cette tumeur vers d'autres organes. Jusqu'à présent, le développement des métastases était largement imprévisible mais ces recherches montrent qu'il existe bien une "signature" génétique qui permet, dés les tous premiers stades de la cancérisation, de prévoir l'apparition des métastases. Les chercheurs ont pu vérifier le bien fondé de leur hypothèse en étudiant les caractéristiques génétiques de 62 cancers de poumon au stade précoce, dont certains comportaient cette "signature" génétique indiquant la future apparition de métastases. Ils ont conjecturé que les patients dont le cancer du poumon comportait cette signature auraient une durée de survie sensiblement inférieure aux malades pour lesquels cette signature était absente. Leur hypothèse s'est vérifiée et la survie des malades du premier groupe a effectivement été nettement inférieure à celle du second groupe. Cette découverte ouvre la voie vers des traitements,"à la carte" qui seraient adaptés au profil génétique des tumeurs primaires et auraient par conséquent une meilleure efficacité. Par exemple, pour les femmes atteintes d'un cancer du sein, il serait possible d'identifier immédiatement les 30 % de malades dont la tumeur produit des micrométastases indétectables de manière à faire bénéficier ces malades de traitements spécifiques plus efficaces. Cette découverte confirme que la connaissance de la "carte d'identité" génétique des différentes tumeurs revêt une importance capitale pour la mise au point de stratégies thérapeutiques de plus en plus personnalisées et de plus en plus efficaces.

Brève rédigée par @RT Flash

Génétique&Génomique Science Dailly :

http://www.sciencedaily.com/releases/2002/12/021209070216.htm

Des chercheurs français découvrent des gènes cruciaux pour la durée de vie
Samedi, 14/12/2002 - 00:00

Des chercheurs français sont pour la première fois parvenus à accroître considérablement la durée de vie de souris transgéniques, sans altération de leur état de santé, a annoncé dans un communiqué l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM). Ces travaux, publiés par le magazine scientifique Nature, ont permis d'élucider partiellement le mécanisme biologique impliqué. Auparavant, seuls de minuscules vers (C. elegans), des mouches drosophiles et quelques souris (au prix d'être naines et infertiles) avaient vu leur longévité augmentée après modifications de leur génome. Ces travaux, dirigés par Martin Holzenberger (Hôpital Saint-Antoine, Paris) en collaboration avec l'Institut national de la recherche agronomique (INRA), mettent en lumière une famille de gènes cruciaux pour la longévité. Jusqu'à présent, seuls quelques gènes étaient connus pour rallonger la vie lorsqu'ils sont mutés et ceci uniquement chez des animaux simples, la mouche drosophile et Caenorhabdtis elegans, un petit ver constitué de seulement 1.000 cellules. S'ils peuvent vivre plus longtemps, ces animaux mutés sont pour la plupart atteints de nanisme et ont de sérieuses difficultés à se reproduire. Martin Holzenberger et son équipe se sont interrogés sur le devenir de souris dépourvues du gène qui assure la synthèse d'un récepteur, l'IGF-1 (Insulin-like Growth Factor type 1), présent en grande partie à la surface de pratiquement toutes les cellules de l'organisme, et qui joue un rôle essentiel dans la croissance pré et post-natale. Les souris mutées naissent avec un poids normal et se développent normalement, bien qu'elles grossissent un peu moins vite que leurs congénères après le sevrage. Cette différence de poids reste cependant très modeste (6 % chez les mâles et 8 % chez les femelles). Ces mutants, élevés jusqu'à leur mort naturelle, sont nourris normalement : leurs dépenses caloriques, leurs rythmes biologiques, leur fertilité, leur taux de pathologies sont normaux par rapport à leurs congénères non mutés. Pourtant, les courbes de survie sont nettes : ces animaux mutants vivent en moyenne 26% plus longtemps que les autres, avec un net avantage pour les femelles. Les chercheurs en déduisent que le récepteur à l'IGF-1 jouerait un rôle crucial dans la longévité.

INSERM : http://www.inserm.fr

Nature :

http://www.nature.com/cgi-taf/DynaPage.taf?file=/nature/journal/vaop/ncurrent/ab...

La comparaison du génome de l'homme et de la souris ouvre de vastes perspectives thérapeutiques
Samedi, 14/12/2002 - 00:00

Les différences génétiques entre l'homme de la souris de laboratoire sont bien minces, et pourtant ces différences et ces similitudes, mises en évidence par une nouvelle étude comparant leurs gènes, sont des stimulants majeurs de la recherche génétique et biologique et au final des progrès de la médecine. Les deux espèces possèdent quelque 30.000 gènes, dont seulement 300 sont spécifiques à l'un ou l'autre organisme, selon le décryptage maintenant quasi-achevé. Plus de 95% du génome de la souris ont été séquencés par un consortium public international, travaux qui paraissent jeudi dans la revue scientifique britannique Nature. De nouvelles données, permettant de s'approcher un peu plus du but qui reste la découverte de la fonction de tous les gènes humains, viennent d'être publiées publiées. Dans cette optique, intervient notamment l'analyse comparative systématique du chromosome 21 qui contient au moins 30 gènes impliqués dans des maladies génétiques et dans la trisomie 21 (mongolisme ou syndrome de Down, marqué par trois copies du chromosome au lieu de deux) à laquelle se sont attelés chercheurs européens et américains. L'équipe européenne emmenée par Alexandre Reymond (université de Genève) offre un "atlas" indiquant à quel endroit du corps (tissus ou organes) et à quel stade de son développement, les gènes de ce chromosome entrent en action. Ils ont ainsi "détecté l'expression surprenante de 85% des gènes du chromosome 21 dans le cerveau de la souris adulte, mais de seulement 21% dans le muscle". Les souris et les hommes ont un ancêtre commun, contemporain des dinosaures, une créature de la taille d'un rat, selon Nature. Puis, chacun a évolué de son côté. "Nous partageons 99 % de nos gènes avec les souris", commente le Dr Jane Rogers, responsable scientifique au WTSI. Nous avons même les gènes pour avoir une queue comme la souris, dit-elle. Les souris de laboratoires sont un outil déterminant de la recherche biologique pour l'étude des maladies (cancers, paludisme, sida, maladies cardiaques...) et la mise au point de traitements. Le consortium public a concentré l'effort sur la souris pour en faire un outil de référence. Le génome de la souris est plus petit, de 14 %, que le génome humain (2,5 milliards de lettres contre 2,9). Le chimpanzé, le chien, l'abeille, la vache et le poulet sont les prochains au programme, souligne l'Américain Marc Boguski.

Nature : http://www.nature.com/nsu/021202/021202-8.html

Découverte d'une mutation de protéine ralentissant le paludisme
Samedi, 14/12/2002 - 00:00

Des scientifiques ont identifié une mutation d'une protéine dans le sang d'habitants du Pacifique qui leur permet de résister au paludisme, une découverte prometteuse pour l'élaboration d'un vaccin contre cette maladie qui tue plus d'un million de personnes par an. Selon une étude internationale menée par deux chercheurs de l'Institut Walter and Eliza Hall de Melbourne, en Australie, Alan Cowman et Alex Maier, 45 % des Mélanésiens dans les zones affectées ont hérité génétiquement de cette mutation, rapporte lundi l'agence australienne AAP. D'après l'étude, qui doit être publiée dans l'édition de janvier de la revue Nature Medicine, la mutation de la protéine, qui bloque une voie d'accès essentielle utilisée par le parasite du paludisme, s'est répandue dans la population mélanésienne de Papouasie-Nouvelle Guinée et aux alentours par sélection naturelle. Le paludisme, maladie transmise par des moustiques, affecte au moins 300 millions de personnes par an et en tue entre 1,5 million et 2,7 millions, dont environ 90 % en Afrique subsaharienne, principalement de jeunes enfants. Comme l'a expliqué M. Cowman à l'AAP, les individus bénéficiant de cette mutation survivent aux attaques de paludisme pendant l'enfance et peuvent ainsi la transmettre à leur progéniture. "Le paludisme tue généralement les enfants de moins de cinq ans et si vous ne survivez pas jusqu'à l'âge adulte, vous ne transmettez pas vos gènes", a-t-il souligné. "Par conséquent, si vous avez une mutation qui vous permet de survivre jusqu'à l'âge adulte, vous transmettez vos gènes et cette mutation continue à être sélectionnée au fil du temps", a-t-il poursuivi, ajoutant: "C'est ce qui s'est passé ici". L'étude précise que la mutation, qui implique une protéine à la surface des globules rouges, n'immunise pas ses porteurs, étant donné que le parasite peut pénétrer dans ces globules par d'autres voies, mais rend les contaminations moins graves. Cette découverte a montré aux scientifiques qu'un vaccin devrait empêcher le parasite d'envahir les globules rouges en plusieurs points, a relevé M. Cowman. "A présent, nous avons identifié cette molécule et nous en avons d'autres, nous devrions pouvoir mettre au point un médicament qui bloque toutes les voies d'accès", a-t-il estimé. L'étude est le résultat de deux ans et demi de recherches menées par l'équipe de Melbourne en partenariat avec des scientifiques basés en Papouasie-Nouvelle Guinée et dans l'Ohio (centre des Etats-unis).

AFP : http://fr.news.yahoo.com/021209/202/2vui9.html

Des champignons pour filtrer les pesticides de l'eau
Samedi, 14/12/2002 - 00:00

Les enzymes de certains champignons "filamenteux" sont capables de dépolluer l'eau et pourraient aboutir à un procédé écologique et peu coûteux de traitement de l'eau pour la consommation humaine, selon une étude conduite à l'Institut national de la recherche agronomique (INRA). Les chercheurs de l'équipe de Phytopharmacie de l'INRA à Versailles-Grignon étudient une famille d'enzyme, les laccases, produites par divers champignons dont "Trametes versicolor", a expliqué jeudi Christian Mougin, de l'unité de recherche. Les enzymes sont des protéines sur lesquelles viennent se fixer une molécule (naturelle ou de synthèse) qui subira ensuite une transformation chimique. La réaction recherchée ici est la polymérisation des polluants, c'est-à-dire le couplage de plusieurs molécules entre elles pour former un composé de grosse taille, insoluble dans l'eau, et susceptible d'être retenu par un filtre. Dans le système mis au point par l'INRA, les enzymes sont fixées sur une membrane de filtration placée dans un réacteur alimenté par une eau contaminée en pesticides. Les composés polymérisés sous l'action des enzymes sont retenus par la membrane, dont les pores peuvent être de grande taille. Avantage : "le coût de fonctionnement peut être très inférieur aux systèmes de dépollution actuels", estime Christian Mougin. Les systèmes de nanofiltration actuels utilisent par exemple, pour retenir directement les pesticides, des pores de petite taille qui peuvent facilement se boucher, entraînant des coûts d'entretien élevés. Autre inconvénient: l'eau traitée est fortement déminéralisée. Les chercheurs de l'INRA travaillent à modifier les enzymes de champignon avec des techniques de transgénèse, pour les rendre efficaces sur une gamme plus large de polluants. Ils ne peuvent rien contre l'atrazine, un herbicide récemment interdit qui constitue un problème majeur de pollution de l'eau en France, mais sont efficaces contre d'autres herbicides de grandes cultures (blé, céréales) et des colorants notamment. Encore au stade du laboratoire, le procédé pourrait être utilisé d'ici quelques années dans les stations d'épuration ou pour filtrer l'eau utilisée dans les exploitations agricoles pour nettoyer les cuves de produits phytosanitaires.

AFP : http://fr.news.yahoo.com/021205/202/2vpae.html

Après le génome, les chercheurs s'attaquent au "kinome"
Samedi, 14/12/2002 - 00:00

Un groupe de chercheurs américains a établi la carte d'un ensemble d'enzymes du corps humain, appelés protéines kinases, qui pourra être utilisée pour la mise au point d'une nouvelle génération de médicaments, selon des travaux publiés dans la revue Science. Les chercheurs ont créé un catalogue de 518 gènes de protéines kinases, des enzymes qui jouent un rôle central dans le fonctionnement des cellules, leur communication et leurs fonctions les plus complexes, comme le mécanisme de division cellulaire. Ces travaux décryptent une centaine de kinases qui n'avaient pas encore été étudiées et établissent une classification et des comparaisons entre toutes les kinases humaines. L'étude tire également des parallèles avec des kinases d'autres organismes, pour tenter d'identifier leur rôle. L'activité excessive de certaines kinases peut être un facteur de cancer, et le rôle essentiel de ces kinases dans le fonctionnement cellulaire en fait des cibles intéressantes pour le traitement d'autres maladies comme le diabète ou l'ostéoporose. L'un des médicaments phare contre le cancer, le Glivec du groupe pharmaceutique suisse Novatis, utilisé pour traiter des formes aigües de leucémie, est un exempledupremiersuccès d'une substance prenant pour cible certaines kinases, rappellent les chercheurs. Ils souhaitent poursuivre leurs travaux pour établir une carte complète des kinases au sein du génome humain. "Les inhibiteurs de kinases seront des acteurs majeurs dans la prochaine génération de médicaments ciblés contre le cancer et d'autres maladies", a expliqué Tony Hunter, professeur de biologie de l'Institut Salk pour les études en biologie, situé à La Jola (Californie), co-auteur de l'étude menée en association avec le laboratoire privé SUGEN basée à San Francisco.

Science : http://www.sciencemag.org/cgi/content/abstract/298/5600/1912

Manger moins semble prolonger la vie
Samedi, 14/12/2002 - 00:00

Des études menées sur des levures, des rongeurs et d'autres organismes vivants ont démontré qu'une diminution radicale de la consommation de calories prolonge la vie. Cependant, les chercheurs n'ont toujours pas trouvé d'explication. Une équipe de la Yale University, en collaboration avec des chercheurs de l'University of Connecticut Health Center, vient d'annoncer dans la revue Science que des drosophiles génétiquement modifiées pour diminuer leur taux de l'enzyme Rpd3 histone déacétylase ont survécu de façon significative à leurs congénères, sans que soit modifié le niveau calorique de leur alimentation. Dès que ces mouches ont vu leur ingestion de calories diminuée, leur espérance de vie a augmenté de 41 %. Le produit pharmaceutique phénylbutyrate semble présenter des propriétés capables de réduire le niveau de l'enzyme Rpd3. Aussi les chercheurs comptent-il poursuivre leurs travaux dans cette direction tout en soulignant que la mise au point de produits comparables utilisables par l'homme nécessitera encore de nombreuses années.

NYT 01/12/02 :

http://www.nytimes.com/2002/12/01/health/01EAT.html

Le riz qui n'a ni chaud ni froid
Samedi, 14/12/2002 - 00:00

Ray J. Wu et Ajay K. Garg, de l'université Cornell (Etat de New York), ont créé un riz OGM capable de résister à la sécheresse, au froid et au sel. Pour cela, ils ont greffé sur le génome de la céréale un gène de la bactérie Escherichia coli, responsable de la production de tréhalose, un sucre qui aide les cellules à surmonter les stress extérieurs. Et pour mieux clouer le bec aux arracheurs d'OGM, ces deux Américains ont décidé de ne pas breveter leur procédé, qui peut s'appliquer à toutes les variétés de riz. Spécialiste du riz au Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement), Nour Ahmadi tempère l'ampleur de la découverte : « Il faut prendre les résultats de Cornell comme une simple étape, car la résistance à la sécheresse fait appel à de nombreux mécanismes physiologiques. Il faut, par exemple, vérifier si la production de tréhalose ne se fait pas au détriment du rendement. » C'est pourquoi, au Cirad, les chercheurs entendent mieux comprendre le rôle de chaque gène du riz afin de booster ceux qui contrôlent la résistance de la plante au stress.

Le Point : http://www.lepoint.fr/sciences/document.html?did=123954

Mieux connaître son cerveau pour mieux s'épanouir dans son travail
Samedi, 14/12/2002 - 00:00

Un cabinet de ressources humaines toulousain utilise depuis peu une méthode de recrutement et de management basée sur les préférences cérébrales des salariés, qui détermine quatre types généraux de comportement. Près de 300 chefs d'entreprises et responsables des ressources humaines de la région sont invités pour la première fois en province à découvrir cette méthode américaine, inventée dans les années 80 mais encore peu connue en France. La méthode, conçue par l'Institut américain Herrmann, s'appuie sur l'analyse d'un questionnaire validé par des études scientifiques grâce à des scanners du cerveau. Ces derniers ont permis d'établir qu'aux quatre zones du cerveau (limbique, droit et gauche, cortical, droit et gauche) correspondaient des traits de comportement différents, axés sur les relations humaines, l'imagination, la rationalité ou l'organisation, et associés à des couleurs (rouge, jaune, bleu et vert). Les entreprises peuvent utiliser cette technique pour définir un profil correspondant à un poste à pourvoir ou encore pour améliorer les techniques de management et la communication interne entre les salariés et leurs supérieurs. "Nombreux sont ceux qui ont des compétences dans un domaine, mais ne s'y épanouissent pas. Notre analyse les aide à comprendre qu'ils ont une inclination naturelle pour un autre type de travail", affirme Eric Gautel. Ce consultant chez Capfor et formateur pour l'Institut Herrmann a lui-même abandonné son travail scientifique pour s'orienter vers un métier de relations humaines. En découvrant leurs inclinations naturelles à faire travailler telle ou telles partie de leur cerveau, les salariés peuvent aussi découvrir s'ils sont réellement faits pour leur travail ou, au contraire, comprendre pourquoi ils s'y ennuient. Cette technique, déjà appliquée dans l'orientation scolaire ou pour aider les chômeurs, est encore très onéreuse: 100 euros pour le questionnaire, sans compter le prix de son analyse par un membre agréé de l'Institut. Basé à Rueil-Malmaison (Hauts(de-Seine), l'Institut Herrmann-France, qui se développe aussi dans d'autres pays européens, a formé à ses techniques près de 500 personnes agréées et compte parmi ses clients, depuis 1988, de grandes entreprises ou institutions publiques, aussi variées que EDF, Alstom, Peugeot, L'Oréal ou l'armée de l'air et la Caisse nationale d'assurance maladie. Mais il reste assez peu connu en province.

AP : http://fr.news.yahoo.com/021204/5/2vnlh.html

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Recherche & Innovation, Technologies, Transports
Le Prix Chéreau-Lavet 2002 a été remis à Olivier Salvat pour l'invention d'un filtre qui élimine la totalité des particules
Samedi, 14/12/2002 - 00:00

Au début des années 1990, le moteur diesel a été l'objet de vives critiques sur les plans de l'environnement (émission de particules) et du confort (bruit et vibrations). Pour y répondre, PSA Peugeot Citroën à d'abord développé en 1998, une nouvelle génération de moteurs diesels appelés HDI (High Pressure Direct Injection).Restait toutefois à résoudre le problème crucial de l'émission de particules ou de fumées noires.Depuis de nombreuses années, l'industrie automobile savait comment filtrer les particules à l'échappement des moteurs diesels. Mais elle ne parvenait pas à empêcher le colmatage rapide du filtre par les suies. C'est ce à quoi répond le Filtre à Particules (FAP). Olivier Salvat, ingénieur Arts et Métiers de 34 ans, a joué un rôle essentiel au sein de l'équipe pluridisciplinaire de 70 spécialistes. Ils ont mis au point et industrialisé, en première mondiale, la technologie du filtre à particules. Le rôle d'Olivier Salvat a consisté en particulier de mettre au point des stratégies de contrôle du moteur pour le pilotage en continu et la régénération du système de filtration. Ce système est constitué d'un filtre et de dispositifs qui permettent de le régénérer régulièrement en provoquant la combustion des particules qu'il piège. Cette combustion est provoquée par une élévation contrôlée de la température des gaz d'échappement. On l'appelle post-injection ou même "cinquième temps moteur". Bien entendu le filtre à particules est étroitement associé dans son fonctionnement au moteur HDI. Ce système de dépollution constitue une véritable avancée technologique. Grâce à lui, toutes les émissions de particules carbonnées ou de fumées noires qui constituaient l'inconvénient majeur du moteur diesel sont définitivement éradiquées. Il signe la naissance du diesel propre. Grâce à lui, les émissions particulaires des voitures diesels sont ramenées au seuil de 0,004 g/km. La Peugeot 607 est la première voiture équipée en série de ce système. Le FAP est aujourd'hui proposé sur de nombreuses voitures Peugeot et Citroën et devrait être généralisé à l'ensemble des voitures diesel produites par ce groupe d'ici 2005.

la Fondation Arts et Métiers : http://www.lavet.org

Le gouvernement présente sa la politique en faveur de l'innovation
Samedi, 14/12/2002 - 00:00

L'innovation est une priorité qui détermine la croissance à long terme de l'économie française et fonde le bien-être futur de nos concitoyens. Or, notre pays est en retard dans ce domaine. Notre objectif national et communautaire est d'atteindre 3% du produit intérieur brut (PIB) en dépenses de recherche et développement (R&D) en 2010. Ce ratio n'est aujourd'hui que de 2,2%. Les entreprises qui innovent ont donc besoin d'un soutien particulier. La politique du Gouvernement est d'agir sur toute la chaîne de l'innovation, pour favoriser l'émergence des projets grâce à une plus grande proximité entre le monde de la recherche et celui des entreprises, pour aider l'amorçage et les entreprises qui démarrent, enfin pour soutenir l'effort de recherche et d'innovation de toutes les entreprises. Six grandes orientations sont retenues en ce sens :

-# Pour ceux qui apportent aux sociétés innovantes les moyens de se développer, il sera créé un dispositif juridique et fiscal d'investisseur individuel en innovation (3I) ;

-# Les jeunes entreprises innovantes bénéficieront d'allègements d'impôts et de charges dès lors qu'elles ont moins de 10 ans et sont durablement actives en R&D ; Dans ce cadre, l'environnement fiscal sera rendu plus favorable avec des allégements fiscaux d'un montant de 100 à 200 millions d'euros. Un statut fiscal plus attrayant sera notamment créé pour les «jeunes entreprises innovantes» qui consacrent une part importante de leur chiffre d'affaires à la recherche-développement. Ces "jeunes entreprises innovantes" ayant moins de huit années d'existence, consacrant au moins 15% de leurs dépenses à la recherche-développement et contrôlées par des investisseurs individuels bénéficieront d'allègements d'impôts et de charges. Elles auront droit à une exonération totale d'impôt sur les sociétés sur leurs trois premiers exercices bénéficiaires, puis de 50% sur les deux suivants. Elles profiteront par ailleurs d'une exonération totale de charges sociales patronales pendant six ans, puis de 50% sur les quatres exercices suivants. Des exonérations de taxe professionnelle et d'impôt sur les plus values sont également prévues.

-# Les entreprises bénéficieront de nouvelles réductions d'impôt sur leurs investissements en R&D (taxe professionnelle, amortissement dégressif accéléré) et une réflexion sur l'évolution du crédit impôt recherche sera engagée en 2003 ;

-# Les circuits d'aides à l'innovation seront simplifiés par la décentralisation et la déconcentration, en confiant à l'agence nationale de valorisation de la recherche (ANVAR) un rôle de coordination accru dans les régions ;

-# La valorisation de la R&D dans les laboratoires et les entreprises sera favorisée par des mesures concrètes, notamment pour rapprocher les chercheurs de l'industrie, les inciter à déposer davantage de brevets et augmenter les moyens en faveur de l'amorçage ;

-# Une série d'actions sera organisée afin d'accroître le nombre des vocations d'étudiants dans le domaine de la recherche et de l'innovation. En outre, des initiatives européennes seront proposées par la France à l'échelon communautaire.

Une large consultation est lancée auprès de tous les professionnels concernés, sur la base d'un document d'orientation, afin de préparer un projet de loi qui sera déposé avant la fin du premier trimestre de 2003.

Premier Ministre :

http://www.premier-ministre.gouv.fr/fr/p.cfm?ref=37299#3

2{Erratum

Le nouveau guide de l'ANDès est disponible : erratum

2}

La semaine dernière, dans notre lettre 220, nous vous annoncions la publication par L'Association nationale des Docteurs es Sciences (ANDèS) de la 13ème édition de son "Guide des Aides aux formations doctorales et post-doctorales / Contrats de formation par et pour la recherche". Ce Guide réunit de façon quasi-exhaustive, avec une mise à jour sérieuse, les renseignements disponibles sur les financements accessibles aux doctorants, aux chercheurs et aux équipes, dans toutes les disciplines. Malheureusement le numéro de téléphone indiqué la semaine dernière était erroné. Voici donc, avec toutes nos excuses, les bonnes coordonnées :

ANDèS, 16 rue Claude Bernard, 75231 Paris Cedex 05

Tél. 01 43 37 51 12. Fax 01 43 37 18 42.

andes@inapg.inra.fr.

Une erreur de lien dans le programme du colloque du 24-10-2002 consacré aux grands enjeux internationaux
Samedi, 14/12/2002 - 00:00

Chers Lecteurs, Dans notre lettre 211 du 4-10-2002, nous vous avons présenté le programme du colloque du Sénat intitulé : La France dans le Monde en 2020 : Réflexion prospective face aux grands enjeux internationaux ? Dans ce programme le lien internet associé à Monsieur Gérard Mégie, président du CNRS était erroné et nous vous prions d'accepter nos excuses pour cette erreur.

Le bon lien associé à Monsieur Gérard Mégie est : http://

www.cnrs.fr/cw/fr/band/cnrs/organi/presidence/anexMegie.html

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