RTFlash

RTFLASH Recherche & Technologie
NUMERO 344
Lettre gratuite hebdomadaire d’informations scientifiques et technologiques
Créée par René Trégouët rapporteur de la Recherche et Président/fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
Edition du 06 Juillet 2005
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Egalement dans ce numéro
TIC
Un rapport du Sénat pour l'inclusion du haut débit dans le service universel
France Télécom veut mieux combiner téléphone fixe, mobile et internet
Le 1er service mobile d'assistance localisée et médicalisée aux personnes âgées expérimenté à Issy-les-Moulineaux
Deux fois plus de Wimax dans les régions françaises
Une carte mémoire holographique de 30 Gbits
Fujitsu veut créer un standard mondial d'authentification biométrique
Création d'une agence mondiale de solidarité numérique à Lyon
Matière
L'Allemagne inaugure le plus grand parc d'énergie solaire au monde
Espace
Mission accomplie pour Deep Impact
Terre
Menaces climatiques sur le bassin méditerranéen
Vivant
Une femme stérile accouche après congélation de son propre tissu ovarien
Autisme : la première banque génétique française
GlaxoSmithKline va lancer cinq vaccins "majeurs" d'ici 2010
L'aspirine serait efficace contre le cancer de l'intestin
Des bactéries qui aiment l'arsenic
Nouvelles pistes contre la maladie d'Alzheimer
Homme
Le Parlement européen rejette la brevetabilité des logiciels
Google devient planétaire !
Dépenses TIC : la France toujours à la traîne
Le marché des réseaux publics haut débit peut être très rentable pour les concessionnaires
Recherche
Des chercheurs créent ÉLÉMENTAIRE, une revue de vulgarisation scientifique en physique des particules
Edito
Google va-t-il devenir le maître du Net ?



On se souvient qu'il y a quelques semaines, Google annonçait un accord avec les bibliothèques de Harvard, de Stanford, de l'université du Michigan, d'Oxford et de New York pour ajouter le contenu de ces bibliothèques à son programme "Google Print", qui consiste à indexer, pour de nombreux livres, un résumé de leur contenu (quatrième de couverture, biographie de l'auteur ou introduction), avec possibilité de recherche par mots clés.

L'accord porte sur plus de 15 millions d'ouvrages. Les universités du Michigan et de Stanford sont les plus impliquées puisqu'elles ont accepté la numérisation de l'ensemble de leur fond. Les livres anciens, libres de droits, seront intégralement numérisés et disponibles en ligne. Les livres récents seront disponibles sous la forme d'extraits uniquement. Le visiteur pourra ensuite acheter le livre, s'il le désire, auprès de sites marchands.

Après ce projet ambitieux de bibliothèque universelle numérique et poursuivant son irrésistible ascension et sa conquête du Web, Google vient de lancer Google Earth (http://earth.google.com/)qui propose aux internautes de survoler l'ensemble de la surface du globe depuis leur écran. Le programme permet de se déplacer en continu, grâce à un impressionnant effet de survol, d'un point à un autre de la planète.

Parallèlement, Google, dont la capacité d'innovation et la créativité semblent sans limites, lance deux nouveaux services dédiés aux téléphones mobiles et aux PDA. Google propose deux versions de son moteur de recherche adaptées aux écrans d'appareils mobiles. Les services www.google.fr/xhtml et www.google.fr/wml , basés sur le WAP 2.0, permettent aux utilisateurs de téléphones mobiles d'accéder à un index de pages Web spécialement conçu pour s'afficher sur un écran de téléphone. Ce nouveau service permet donc, en principe, de ne naviguer que sur des sites théoriquement compatibles avec les écrans de téléphones mobiles. Il intègre les outils de recherche locale et de recherche d'images.

Le service Google SMS (www.google.com/sms ) permet quant à lui d'effectuer certaines recherches sur Google en envoyant un SMS au numéro 46645 (touches qui correspondent à "GOOGL" sur la plupart des téléphones). Moins d'une minute plus tard, le résultat est retourné, également sous la forme d'un SMS. Ce service est toutefois limité aux Etats-Unis pour l'instant.

Par ailleurs, selon la presse en ligne américaine, Google pourrait lancer un service de paiement sécurisé en ligne pour concurrencer "Paypal" (eBay) et ainsi diversifier ses sources de revenus, qui sont pour l'instant issus à 99 % de la publicité. Les services de paiement du type PayPal fonctionnent comme des comptes électroniques basés sur une carte de crédit ou un compte chèque. Lors d'une transaction via PayPal, aucune des deux parties n'a besoin de communiquer ses coordonnées bancaires. Ce nouveau service pourrait porter le nom de "Google Wallet" (porte-monnaie Google).

Cependant, le système de transaction sécurisée sur Internet de Google devrait s'inspirer fortement de Paypal. La commission prélevée sur chaque transaction effectuée grâce à ce service assurerait de nouveaux subsides à Google. Le PayPal d'eBay a ainsi généré 233,1 millions de dollars (189,71 millions d'euros) au premier trimestre de l'année et compte pour 23 % des revenus du site d'enchères en ligne. Cette démarche permettrait également à Google de se rapprocher des sites d'e-commerce en leur proposant une prestation complémentaire à la publicité contextuelle et aux liens sponsorisés.

Le numéro un de la recherche en ligne Google s'est également lancé récemment dans la recherche locale en ligne. Son service Google Local, en version bêta, est disponible depuis avril 2005, aux Etats-Unis et au Canada. Il couple la recherche locale d'une entreprise, d'un commerce ou d'un lieu public à sa technologie récemment lancée en version test Google Maps.

Concrètement, l'internaute saisit les coordonnées du lieu recherché (son nom et sa ville). Google Local lui propose les adresses correspondant à sa recherche et pour chaque réponse trouvée il dispose d'un plan d'accès. Sur celui-ci, l'internaute peut zoomer et considérer les alentours de l'adresse recherchée en quelques clics. Le plan affiche les noms des rues et quelques points d'intérêt se trouvant à proximité. Google Local propose aussi de retrouver un itinéraire pour se rendre d'un site à un autre : l'option "Driving directions" livre en fait une simple liste des directions à prendre pour se rendre à bon port. Mais la vraie innovation de ce service réside dans la possibilité, depuis avril 2005, de basculer de la carte à l'image satellite correspondante.

Autre innovation récente : en mars 2005, après avoir traduit sa toolbar, Google annonçait la disponibilité en français de son logiciel "Google Desktop Search", un puissant outil de recherche interne. Tout comme les outils de Yahoo!, MSN ou Copernic, ce logiciel s'installe sur le PC et indexe l'ensemble des fichiers présents sur le disque dur. Ces derniers peuvent ensuite s'afficher parmi les réponses de Google, entre deux URL web. Google n'a pas non plus oublié les internautes qui surfent avec Firefox : depuis le 7 juillet ils peuvent télécharger une barre Google adaptée à leur navigateur.

Enfin, Google vient également de faire une entrée fracassante sur le marché en pleine expansion de la recherche professionnelle en lançant pour les entreprises une nouvelle version de son outil de recherche pour intranet baptisé "Google Search Appliance". Disponible en plusieurs versions, de 3000 $ à 27 000 $, cet outil exploite toutes les technologies logicielles de Google : algorithmes de recherche, auto détection de la langue, administration, crawl continu, sécurisation, etc...

Le système Google Search Appliance permet d'accéder en un clic aux innombrables informations disséminées sur des serveurs Web, systèmes de fichiers et bases de données relationnelles. Il suffit de le configurer en fonction de l'emplacement des informations, d'ajouter un champ de recherche à votre site et, en quelques heures, les utilisateurs ont la possibilité de lancer des recherches sur plus de 220 formats de fichiers différents et dans toutes les langues. Le système Google Search Appliance peut indexer jusqu'à 15 millions de documents et ses fonctionnalités de sécurité garantissent que les utilisateurs accèdent uniquement aux documents qu'ils sont autorisés à consulter.

Depuis quelques semaines, Google, qui avait déjà laissé sur le chemin Viacom et Walt Disney, a dépassé en bourse AOL Time Warner, avec une capitalisation boursière de 84 milliards de dollars, là où le moteur de recherche Yahoo! pèse 55 milliards et le site de vente aux enchères eBay 45 mds. Moins d'un an après son introduction en bourse, le titre de Google a déjà triplé, passant de 85 dollars en août 2004 à 300 dollars en juin 2005.

Alors quelle sera la prochaine étape de Google dans cette diversification et cette volonté de puissance sur le Web ? Le célèbre moteur de recherche envisagerait à présent de lancer un navigateur basé sur la technologie open source Mozilla. Si Google parvient à imposer son propre navigateur internet, face à Firefox et Internet Explorer, il entrera dans la cour très fermée des géants de l'économie numérique, aux côtés de Microsoft, Intel, Aol Time Warner, Sony, et Yahoo!. Dans cette hypothèse, Google serait dans une position de domination et de contrôle du Web qui n'est pas sans rappeler celle de Microsoft sur l'informatique mondiale il y a quelques années.

Les conséquences de cette nouvelle hégémonie de Google sur le Web vont être considérables et bouleverser l'ensemble du secteur mondial des TIC. Face à l'émergence de ce nouveau géant, Il est grand temps que l'Europe dépasse enfin ses querelles et ses rivalités internes contreproductives pour prendre toute la mesure de cette menace techno-économique et culturelle majeure et contrecarrer cette implacable stratégie de conquête.

René Trégouët

Sénateur honoraire

Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat


TIC
Information et Communication
Un rapport du Sénat pour l'inclusion du haut débit dans le service universel
Jeudi, 07/07/2005 - 00:00

Le sénateur Claude Belot a souhaité "que l'on n'écarte pas trop vite l'idée d'intégrer le haut débit dans le périmètre du service universel", dans un rapport qu'il a rendu public mardi 5 juillet, au nom de la Délégation du Sénat à l'aménagement du territoire. Au cours d'une conférence de presse, M. Belot a souligné que, si le haut débit connaissait en France depuis 2003 "un véritable décollage, avec des taux de croissance proches de 100 % par an", il reste "10% de la population sur environ 50 % du territoire" à ne pas y avoir accès. Craignant qu'avec les tarifs pratiqués dans les zones les plus difficiles à desservir, une nouvelle "fracture" au niveau des prix ne se substitue à la "fracture numérique" aujourd'hui "effacée", le sénateur formule une série de recommandations à l'usage des collectivités locales. S'il les incite à investir dans les réseaux à haut débit, il leur recommande de "respecter au maximum le libre jeu du marché", "d'utiliser des infrastructures déjà existantes comme support de leur réseau", "de privilégier des montages juridiques souples mais sécurisants". Il conseille "de préférer, quand c'est possible, l'installation de fibre optique".

A l'adresse de l'Autorité de régulation des Postes et des Communications électroniques (ARCEP), M. Belot formule trois autres propositions : "favoriser une meilleure mutualisation des infrastructures de collecte", "améliorer les conditions du dégroupage", "s'interroger sur l'élargissement, à moyen terme, du périmètre du service universel à haut débit". Selon lui, "cette intégration permettrait, en faisant jouer la solidarité nationale, de doter les collectivités territoriales les moins favorisées des capacités financières dont elles ont besoin pour financer la couverture de leur territoire en haut débit". A défaut, souligne-t-il, "une part résiduelle, mais non négligeable, de la population, dont le raccordement s'avérerait particulièrement coûteux, pourrait rester durablement privée de l'accès à cette technologie, ce qui n'est pas acceptable".

Rapport Belot

France Télécom veut mieux combiner téléphone fixe, mobile et internet
Jeudi, 07/07/2005 - 00:00

France Télécom a détaillé ses offres commerciales pour mieux combiner le téléphone fixe, le mobile et l'internet, et a annoncé un changement de marque à l'international, qui deviendra Orange. Plusieurs nouveaux services vont être commercialisés cette année : une offre de communications illimitées entre les téléphones fixes et mobiles d'une même famille (à partir de juin), un téléphone qui permet d'être informé de l'arrivée de ses e-mails ou de mettre à jour son carnet d'adresses Wanadoo (4e trimestre), une offre combinant mobile et accès internet (premier semestre 2006).

France Télécom va aussi proposer des services d'informations et de loisirs, comme le transfert sans fil de musique entre ordinateur et chaîne hifi (4e trimestre 2005) ou des offres de services "vie pratique" : surveillance du domicile grâce au mobile ou leur ordinateur associés à la Livebox, le boîtier internet de France Télécom (4e trimestre 2005). Un service "maintien à domicile", destiné notamment aux personnes âgées, leur permettra de "garder le lien" avec leur entourage et d'accéder aux services sociaux et médicaux grâce au service MaLigne Visio, l'offre de visiophonie de France Télécom sur le téléphone fixe.

Par souci de simplification, a expliqué l'opérateur, sa marque de téléphonie mobile Orange deviendra au cours des 18 prochains mois sa marque commerciale internationale pour les offres mobile, haut débit et multi-services, ainsi que pour toute l'activité entreprise. Le nom de l'entreprise, France Télécom, reste par contre inchangé, a précisé le groupe.

En France et en Pologne, ainsi que dans les autres pays où France Télécom est opérateur de longue date, les marques historiques (France Télécom ou TP) continueront d'être utilisées côte à côte avec la marque Orange. "L'ambition de ce plan est de faire de France Télécom l'opérateur de référence en Europe pour la fourniture de ces services", a déclaré à l'AFP le PDG Didier Lombard, qui devait présenter mercredi après-midi le nouveau plan stratégique du groupe.

FT

Le 1er service mobile d'assistance localisée et médicalisée aux personnes âgées expérimenté à Issy-les-Moulineaux
Jeudi, 07/07/2005 - 00:00

AXA Assistance et le Groupe France Télécom combinent leurs savoir-faire pour expérimenter le premier service mobile d'assistance localisée et médicalisée, disponible 7j/7 et 24h/24. Les équipes R&D de France Télécom ont mis au point un système breveté combinant les technologies GSM et GPS (géo-localisation par satellite). Cette avancée technologique se traduit par une innovation majeure en termes d'usages, illustrant cette nouvelle dimension du mobile comme outil d'alerte.

Pratique et simple d'utilisation, ce service propose pour la première fois en France une solution d'assistance localisée et médicalisée en mobilité : Deux appuis courts sur le bouton d'urgence du terminal GSM/GPS suffisent pour entrer automatiquement en contact avec la plate-forme téléphonique d'AXA Assistance, déclenchant en parallèle l'envoi d'un SMS de localisation et l'activation des fonctions haut parleur et main libre. Au bout du fil, l'opérateur d'AXA Assistance confirme la position géographique du testeur en la visualisant sur une carte ; il peut si nécessaire transmettre l'appel à un médecin présent sur la plate-forme d'assistance. Dans le même temps, AXA Assistance peut déclencher l'intervention des secours publics d'urgence (pompiers ou SAMU par exemple), en leur communiquant les premières informations sur l'état de santé de l'utilisateur et sa localisation. Par ailleurs, chaque utilisateur peut autoriser trois personnes de son choix parmi ses proches à le localiser en appelant AXA Assistance, par exemple lorsqu'elles s'inquiètent de ne pas pouvoir le joindre.

La ville d'Issy-les-Moulineaux reconnue pour sa démarche de ville innovante a accueilli en avant-première cette expérimentation qui a débuté dès mars 2005 avec une première phase de pré-tests. Cette expérimentation concerne une centaine de personnes âgées de plus de 60 ans, résidant à Issy-les-Moulineaux ou dans les communes limitrophes.

Edubourse

Deux fois plus de Wimax dans les régions françaises
Jeudi, 07/07/2005 - 00:00

La technologie Wimax - Worldwide Interoperability for Microwave Access - a le vent en poupe ces derniers temps. Bien qu'elle ne soit pas révolutionnaire et qu'elle ne résoudra pas tous les problèmes de la fracture numérique en France et dans le monde, cette technologie devrait néanmoins dans les années à venir permettre à de nombreuses personnes d'accéder plus facilement au haut débit. Pour accélérer la mise en place du Wimax en France, l'ARCEP - l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes - vient d'annoncer la prochaine possibilité aux régions d'utiliser deux licences Wimax supplémentaires.

Pour le moment, la situation actuelle en France est assez simple. L'ex ART - l'Autorité de régulation des télécoms - n'autorise que la société Altitude Telecom à étendre le réseau Wimax. Cependant, ce monopole nuit à l'extension de la technologie Wimax, d'où les deux licences supplémentaires allouées à chaque région.

Paul Champsaur, président de l'ARCEP : "L'Autorité va adopter dans les prochains jours la décision par laquelle elle propose le lancement de la procédure d'attribution de nouvelles autorisations au ministre délégué à l'Industrie." Contrairement à ce qui était annoncé auparavant, il n'y aura pas d'enchères astronomiques comme pour l'UMTS, ce qui semble être une bonne chose. Les deux nouvelles licences se serviront de la bande de fréquence 3,4-3,6 GHz.

Lors d'une précédente actualité, nous vous précisions que les bandes 5,470 - 5,725 GHz ne seraient pas utilisées. Exploitées uniquement par le ministère de la Défense, il semble néanmoins que ce dernier ait donné son accord.

L'ouverture de deux nouvelles licences a d'ores et déjà attiré de nombreuses sociétés. Afin de les départager, l'ARCEP a prévu trois grands critères :

-* l'aptitude du projet à favoriser la concurrence

-* le montant de la redevance

-* la contribution au développement territorial du haut débit

Qui sait, peut-être verra t-on Free ou encore Neuf Télécom (qui connaît déjà le WiMax) proposer dans certaines régions du haut-débit via cette technologie ? Rappelons que cette actualité fait suite à la volonté du gouvernement d'étendre le haut-débit à toute la population française à quelques exceptions près d'ici 2007.

PCI

Une carte mémoire holographique de 30 Gbits
Jeudi, 07/07/2005 - 00:00

Longtemps annoncées mais souvent différées, les mémoires holographiques, dans lesquelles les bits sont stockés en trois dimensions, vont faire leur apparition. En effet, la société Optware Corporation vient d'annoncer la sortie pour la fin 2006 d'un nouveau type de stockage grand public : la carte versatile holographique (HVC. Le principe est simple : un lecteur de la taille d'un disque dur donc rackable dans l'ordi, une carte holographique pas plus grosse qu'une carte de crédit et le tour est joué ! Grâce à ce nouveau système, le temps d'accès devrait être considérablement réduit en lecture comme en écriture puisqu'un seul laser pourra à la fois lire et écrire. Autre avantage considérable de la HVC, sa fiabilité puisque les cartes n'ont aucun élément mécanique. Par ailleurs, Optware Corp annonce qu'il sera possible de réduire la taille des cartes à celle d'une carte mémoire. Reste que pour l'instant le prix de cette merveille ne la met pas à la portée de toutes les bourses, puisque le lecteur coûte pour l'instant la modique somme de 1800 $. On se consolera cependant en apprenant qu'une carte holographique de 30 Gb ne coûte que 1 $ !

Techon

Fujitsu veut créer un standard mondial d'authentification biométrique
Jeudi, 07/07/2005 - 00:00

Le groupe d'électronique japonais Fujitsu va exporter son système d'authentification biométrique basé sur la reconnaissance du réseau vasculaire de la paume, dans le but de créer un standard mondial. Constatant une forte demande mondiale pour les équipements de sécurité, Fujitsu "commercialisera ses produits via ses filiales avec l'objectif de faire de sa technologie un standard de facto", c'est-à-dire une norme de fait due à son adoption massive sur le marché, précise le groupe.

La technologie employée s'appuie sur un lecteur au-dessus duquel l'utilisateur doit placer sa paume (sans le toucher). Par illumination de la main, le lecteur capte une image du réseau veineux et la compare avec une empreinte préalablement enregistrée et stockée sous forme cryptée sur un serveur central ou une carte à puce. Fujitsu proposera ses produits d'abord aux Etats-Unis, en Europe, au Moyen-Orient et en Asie, envisageant d'étendre par la suite la commercialisation à d'autre pays.

Fujitsu affirme avoir déjà vendu 5.000 lecteurs dans l'Archipel depuis leur lancement en juillet 2004. Ce système est notamment employé au Japon dans des entreprises ou sur des distributeurs automatiques de billets. Il le sera prochainement dans une université près de Tokyo. Les utilisateurs japonais reconnaissent à cette technologie son côté hygiénique (pas de contact avec le lecteur), rapide et sûre (l'image du réseau vasculaire est réputée unique, immuable dans le temps et infalsifiable).

Fujitsu

Création d'une agence mondiale de solidarité numérique à Lyon
Jeudi, 07/07/2005 - 00:00

Une "agence mondiale de solidarité numérique" a été créée à Lyon afin de recevoir des projets en lien avec le fonds de solidarité numérique (FSN), a annoncé mercredi le sénateur-maire socialiste de la ville, Gérard Collomb. "Cette agence doit être capable d'être un opérateur du fonds de solidarité numérique, d'instruire les dossiers, d'apporter des réponses numériques et de faire vivre le fonds", a expliqué M. Collomb, lors d'une conférence de presse. Cette agence sera dirigée par Louise Lassonde, responsable des programmes de solidarité numérique internationale à l'Unitar, l'institut des Nations Unies pour la formation et la recherche.

L'agence étudiera les projets qui lui seront soumis selon des critères précis. "Les projets liés aux infrastructures seront exclus, car il existe des financements spécifiques. De même, les dons de matériels ne posent en général pas de problèmes, car les grands fabricants de matériel informatique sont assez favorables", a précisé Mme Lassonde. "L'agence est essentiellement tournée vers le développement d'applications et de services par un accompagnement, une formation de personnels et des aides en termes de savoir-faire pour des projets liés à la société de l'information", a-t-elle ajouté. Elle aura également pour rôle de contrôler les projets et que les fonds arrivent bien aux destinataires.

Alimenté par des contributions volontaires des pouvoirs publics ou d'acteurs privés, le FSN, dont l'objectif est de réduire les inégalités Nord-Sud dans l'accès aux technologies de l'information et de la communication, a été formellement lancé en mars à Genève. Le FSN a été créé à l'initiative du Sénégal en partenariat avec les villes de Genève et de Lyon, lors du Sommet mondial sur la société de l'information, réuni en décembre 2003 à Genève. Les vingt membres fondateurs se sont engagés à verser chacun un "ticket d'entrée" de 300.000 euros. Le FSN devrait ensuite être abondé par les autorités publiques qui pourront reverser 1 % du montant des contrats de marchés publics relatifs aux technologies de l'information.

AFP

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Matière
Matière et Energie
L'Allemagne inaugure le plus grand parc d'énergie solaire au monde
Jeudi, 07/07/2005 - 00:00

C'est à Mühlhausen, dans le sud de l'Allemagne, que vient d'être inaugurée la plus grande installation mondiale de production d'électricité à partir de l'énergie solaire. Doté d'une capacité maximale de 10 mégawatts, le "Bavaria solarpark" regroupe trois sites en Bavière : Mühlhausen, le principal avec 6,3 MW, Günching et Minihof (1,9 MW chacun). Les panneaux solaires recouvrent au total une surface de 250.000 mètres carrés, soit l'équivalent de 56 terrains de football, selon le spécialiste américain de l'énergie solaire Powerlight, partenaire du projet avec le groupe Siemens. L'Allemagne voit se multiplier actuellement les centrales solaires géantes. Celles-ci profitent, comme les éoliennes, d'une politique volontariste du gouvernement allemand qui incite financièrement à leur développement. Berlin s'est en effet fixé l'objectif ambitieux de produire d'ici 2020 20 % de son électricité à partir de sources renouvelables. Ainsi, Shell Solar va lancer, fin juillet, la construction d'une autre installation de 10 mégawatts près de Passau, toujours en Bavière, qui permettra d'alimenter quelque 3.300 foyers.

LM

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Espace
Espace et Cosmologie
Mission accomplie pour Deep Impact
Jeudi, 07/07/2005 - 00:00

Objectif atteint pour la NASA, qui a réalisé lundi un exploit technique inédit en projetant un engin sur une comète à 133 millions de kilomètres de la Terre. Le projectile de la sonde Deep Impact a heurté la comète Tempel 1 comme prévu lundi, peu après 7h52 heure française - dimanche soir aux Etats-Unis, jour de la fête nationale américaine. Une image prise par une sonde restée à 500 km a montré un cône inversé sortant de la comète, le nuage provoqué par le projectile lorsqu'il a percuté l'astre à quelque 37.000 km/h. C'est la première fois qu'un engin spatial touche la surface d'une comète pour ce feu d'artifice spatial digne des plus grandes productions hollywoodiennes. Sur Terre, l'annonce de l'impact a déclenché un tonnerre d'applaudissements et des embrassades au centre de contrôle de la mission confiée au "Jet Propulsion Laboratory" de la NASA à Pasadena, en Californie.

"Le nuage était bien plus important qu'attendu", a dit un des techniciens du Jet Propulsion Laboratory (JPL) à Pasadena, près de Los Angeles. Avant de s'écraser, le projectile a envoyé une photo saisissante de la comète, un astre irrégulier grosso modo en forme de poire présentant une surface d'apparence blanche sur laquelle se détachaient plusieurs cratères. Selon les techniciens, le projectile est tombé exactement où ils le souhaitaient, après trois corrections successives de trajectoire pendant les 90 dernières minutes de son voyage, prévues dans la feuille de route de la mission.

Lancée de Cap Canaveral le 12 janvier, la sonde Deep Impact a effectué en 173 jours un parcours d'environ 431 millions de kilomètres pour s'approcher de Tempel 1. Le projectile s'était séparé de la sonde dimanche à 8h07 heure française. Les scientifiques prédisaient que le choc entre le projectile, d'un poids de 370 kg, et la comète créerait un cratère de la taille d'un stade de football dans le noyau de plus de six kilomètres de large de Tempel 1, qui tourne autour du soleil sur une orbite entre Mars et Jupiter, projetant dans l'espace des tonnes de particules. Dès le départ, les spécialistes de la NASA avaient écarté le risque d'un éclatement de la comète ou d'une déviation de son orbite.

La collision et ses conséquences étaient aussi observées et filmées par des caméras et d'autres instruments de mesure à bord de la sonde. Les télescopes de l'espace, comme Hubble, et de la Terre étaient également à pied d'oeuvre. Les scientifiques espèrent obtenir grâce aux débris expulsés par la comète, agrégat présumé de glace et de métaux, des informations sur la formation des planètes et de l'univers.

Les comètes se sont formées il y a environ 4,5 milliards d'années, à peu près en même temps que le système solaire lui-même. Lorsqu'un nuage de gaz et de poussière s'est condensé pour créer le soleil et les planètes, les comètes se sont formées à partir des ingrédients qu'il restait. Leur étude devrait fournir de précieuses informations. Jusqu'à présent, seules les particules contenues dans la queue des comètes ont pu être prélevées et examinées. La mission Deep Impact doit permettre pour la première fois de regarder ce que renferme la croûte du noyau.

"Nous allons recueillir une masse inouïe de données", avait indiqué Michael A'Hearn, professeur d'astronomie à l'Université du Maryland et chef de l'équipe scientifique du projet. Une des théories sur la présence d'eau sur la Terre est qu'elle a été apportée de l'espace lors d'un bombardement de comète ou d'astéroïdes, il y a 4 milliards d'années.

Douze heures après la chute du projectile sur Tempel 1, la Nasa a annoncé que le choc avait provoqué deux éclairs successifs à la surface de l'astre. Cela pourrait montrer selon eux que l'engin a percuté deux matières différentes composant la comète, en surface et en profondeur. La composition de cette matière reste encore l'objet d'interrogations, même si, selon le responsable adjoint de la partie scientifique de la mission, Pete Shultz, il pourrait s'agir de poussière produite par de la poussière de surface, puis de vapeur produite par la glace contenue dans le sous-sol de l'astre.

Le résultat de la mission est "spectaculaire et surprenant", déclare Patrick Michel, astrophysicien à l'Observatoire de la Côte d'Azur. "On ne s'attendait pas à un tel flash" au moment de l'impact, ajoute-t-il, ce qui pourrait signifier que le cratère ainsi formé pourrait être important. Autre donnée "inattendue" : "les caractéristiques très surprenantes de la comète, avec quelques cratères, des zones très sombres et d'autres très claires ; on ne sait pas si c'est de la glace. On ne s'attendait pas à quelque chose de très poreux, d'irrégulier, un peu comme un boule de neige". "La mission est un vrai succès, conclut Patrick Michel, dans le sens où le projectile a atteint sa cible. Cela prouve aussi qu'on sait corriger une trajectoire d'un projectile fonçant à 37.000 km/h !"

NASA

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Terre
Sciences de la Terre, Environnement et Climat
Menaces climatiques sur le bassin méditerranéen
Jeudi, 07/07/2005 - 00:00

Les pays méditerranéens doivent s'attendre à des baisses de fréquentation touristique dans les prochaines décennies en raison des effets du changement climatique, a averti le Fonds mondial pour la nature (WWF) dans un rapport publié à Rome. "Des augmentations de température dans la région méditerranéenne affecteront certainement le confort des touristes et leur capacité à s'acclimater à une région plus propice aux gros coups de chaleur", a alerté l'organisation écologiste.

Les auteurs du rapport ont cité une récente étude de l'université de Hambourg (Allemagne), qui estime que le nombre de visites touristiques dans les pays bordant la Méditerranée pourrait diminuer de "5 % à 25 %" d'ici 2025. Pour mener ses travaux, le WWF s'est fondée sur une augmentation de la température globale de la planète de 2 degrés Celsius entre 2031 et 2060 par rapport à l'ère pré-industrielle, en raison des émissions de gaz à effet de serre. Les plus grandes chaleurs toucheraient les régions continentales des pays de la Méditerranée -- terres intérieures de l'Espagne, de la Turquie, des pays des Balkans et du Maghreb, et nord de l'Italie -- où le thermomètre pourrait prendre jusqu'à 5 degrés Celsius de plus au cours des saisons estivales.

Selon WWF, cette même zone devra faire face à "six semaines supplémentaires par an au cours desquelles les risques d'incendie de forêt seront très élevés". Des baisses de précipitation sont également à prévoir au nord comme au sud de la méditerranée, d'où une diminution des ressources hydriques, ajoute l'organisation. "Il y a une vraie préoccupation dans le secteur (touristique), liée par exemple au manque d'eau que pourraient subir les hôtels et à l'augmentation des primes d'assurance qui accompagneront la multiplication des phénomènes climatiques extrêmes", a commenté Ellen Bermann, une responsable du Tour operator italien "Ventaglio" invitée à s'exprimer par WWF lors de la présentation du rapport.

L'organisation a une nouvelle fois dénoncé "l'attitude des Etats-Unis qui font pression pour qu'aucune proposition concrète n'apparaisse en faveur de la question climatique dans la déclaration finale du prochain G8". "Nous espérons que les sept autres pays réussiront à s'entendre pour signifier leur désaccord avec l'administration Bush", a déclaré Jennifer Morgan, responsable de la campagne internationale du WWF sur les changements climatiques.

Le président français Jacques Chirac a reconnu que les négociations sur le sujet étaient "très difficiles" et qu'il n'était "pas optimiste" sur l'obtention d'un texte qui doit comprendre selon lui "une reconnaissance de l'urgence et de la priorité de la lutte contre le changement climatique".

WWF

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Vivant
Santé, Médecine et Sciences du Vivant
Une femme stérile accouche après congélation de son propre tissu ovarien
Jeudi, 07/07/2005 - 00:00

Une Israélienne, stérile à la suite d'un traitement anti-cancéreux, a accouché lundi à l'hôpital Tel Hashomer de Tel Aviv, grâce à la transplantation de son tissu ovarien congelé, ont annoncé ses médecins sur le site internet du New England Journal of medicine. D'après les docteurs Dror Meirow et Jacob Levron, il s'agit d'une première mondiale. La technique avait été testée avec succès sur des animaux, mais jamais sur une femme. Une expérience comparable avait été menée à l'étranger. Une femme également stérile s'était vu transplanter un tissu ovarien, mais c'était celui de sa soeur jumelle. Mais cette option étant rarement possible, les médecins ont cherché d'autres possibilités ne dépendant pas d'un donneur.

Sagit Hechler, 31 ans, était stérile à la suite d'une chimiothérapie. Agée de 31 ans, elle a accouché d'une petite fille de 3 kg. Elle et son mari avaient déjà un enfant. Avant son traitement anti-cancéreux, les médecins ont prélevé le tissu ovarien qui est resté congelé pendant deux ans, période pendant laquelle la jeune femme n'avait plus ses règles. Une fois guérie de son cancer, des fragments de ce tissu ovarien ont été transplantés sur les deux ovaires. Neuf mois plus tard, le rythme menstruel s'est rétabli. Un seul ovule a été prélevé pour une fécondation in-vitro effectuée avec le sperme de son époux. Les médecins ont précisé qu'ils avaient envisagé l'hypothèse que le tissu prélevé contienne des cellules cancéreuses, mais les multiples contrôles n'ont révélé aucune tumeur.

AFP

Autisme : la première banque génétique française
Jeudi, 07/07/2005 - 00:00

En France, un enfant sur 166 est atteint d'une forme d'autisme, une maladie complexe dont l'origine multigénétique est aujourd'hui établie. Pour accélérer la recherche et localiser les différents gènes impliqués, la Fondation Autisme, une association de parents d'enfants autistes, lance la première banque génétique française. «L'autisme est une maladie à très forte composante génétique. Sa compréhension nécessite une masse d'ADN la plus large possible.

Les chercheurs internationaux ont besoin de beaucoup plus d'ADN qu'ils n'en possèdent aujourd'hui pour localiser et isoler les gènes de susceptibilité. Les familles françaises peuvent aussi se manifester», a-t-elle estimé. La banque française, qui sera mise à disposition de toute la communauté scientifique, est soutenue par l'Association française contre les myopathies (AFM) grâce à l'argent du Téléthon. Pour participer à cette expérience, la Fondation autisme, qui a également le soutien de la Fondation pour la recherche médicale, a mis un site à la disposition du public sur lequel figurent des formulaires de pré-inscription.

A partir du mois de septembre, au plus tard en octobre, les inscrits seront «contactés par un chercheur médecin pour une prise de sang», a précisé Martine Ferguson. «Si l'enfant est trop perturbé pour sortir de chez lui, nous avons la possibilité de faire venir une infirmière à domicile». Les échantillons sanguins seront acheminés dans un centre de ressource biologique.

Défini par le psychiatre Leo Kanner au début des années 40, l'autisme classique est caractérisé par un trouble du développement mental entraînant de graves difficultés de communication : les enfants semblent sourds, voire muets, et plus intéressés par un contact avec les objets qu'avec les gens. Des stéréotypies (gestes répétés) sont fréquentes. Plus largement, l'autisme est lié à un déficit des interactions sociales spontanées et à des déficits sensori-moteurs complexes avec des répercussions dans la gestion du corps. Ces deux déficits sont liés à un fonctionnement mental particulier : un trouble de l'association de segments de pensée.

Canoë

GlaxoSmithKline va lancer cinq vaccins "majeurs" d'ici 2010
Jeudi, 07/07/2005 - 00:00

Le groupe pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline va lancer cinq vaccins "majeurs" d'ici 2010 sur des marchés évalués au total entre 6 et 10 milliards de livres (8,9 à 14,8 mds EUR). "Avec plus de 20 vaccins en phase de développement clinique et cinq lancements majeurs dans les cinq prochaines années, l'activité vaccins de GSK est en voie de croissance rapide", a affirmé David Stout, qui préside la division pharmaceutique du groupe. "Le marché mondial des vaccins va voir sa croissance s'accélérer grâce aux innovations et une reconnaissance de plus en plus grande des mérites de la prévention par rapport au traitement", a-t-il ajouté. GlaxoSmithKline conduit actuellement des études sur 140 vaccins auprès de 100.000 personnes dans le monde. Ses ventes de vaccins ont représenté moins de 6 % de son chiffre d'affaires en 2004, mais il compte désormais faire de certains des "blockbusters", réalisant plus d'un milliard de dollars de chiffre d'affaires par an.

Parmi les cinq vaccins majeurs figure le Cervarix, contre le cancer de l'utérus. GlaxoSmithKline (GSK) estime que d'ici 2010 quelque 80 millions de femmes pourront être vaccinées et espère que le Cervarix contribuera largement à cette campagne, qui pourrait rapporter selon lui entre 2 et 4 milliards de livres (2,9 à 5,9 mds EUR).

Parmi les autres produits "majeurs" figure un vaccin amélioré contre la grippe, pour lequel le groupe compte déposer une demande d'AMM en Europe et aux Etats-Unis en 2008. GlaxoSmithKline prévoit parallèlement de doubler la production de son vaccin actuel (Fluarix) à 80 millions de doses par an d'ici 2008 et évalue le marché de la grippe entre 1,6 et 2 milliards de livres à l'horizon 2010, deux fois plus qu'aujourd'hui. Les trois autres vaccins majeurs sont le Rotarix contre la gastroentérite, le Streptorix contre l'infection pneumococcique et des combinaisons de vaccins contre la méningite. GSK espère que son vaccin préventif contre la malaria, le Mosquirix, et celui contre la dengue, entreront en phase III d'essais cliniques en 2007, tandis qu'une demande d'AMM pour son vaccin contre la méningite Hib-MenCY devrait être déposée en 2008.

Wanadoo




L'aspirine serait efficace contre le cancer de l'intestin
Jeudi, 07/07/2005 - 00:00

Le groupe pharmaceutique et chimique allemand Bayer fait état d'une étude montrant que le principe actif de l'aspirine réduit le taux de mortalité dans les cas de rechute du cancer de l'intestin, révélant peut-être ainsi une nouvelle facette cachée d'une molécule aux vertus multiples. Bayer a ajouté dans un communiqué qu'une prise régulière du médicament, qu'il a inventé il y a plus d'un siècle, faisait également baisser de 48 % le risque de rechute pour ce type de cancer chez les patients ayant subi une intervention chirurgicale et suivi une chimiothérapie.

Sur les 830 patients étudiés, 72 ayant pris de l'aspirine régulièrement ont connu des rechutes moins fréquentes. Le cancer des intestins est le deuxième cancer le plus mortel. Bayer a précisé que le taux de mortalité dans ce groupe était "nettement inférieur".

Le groupe allemand a développé l'aspirine en 1897. Sa molécule, l'acide acétylsalicylique, inhibe la formation des prostaglandines responsables de l'inflammation, de la fièvre et de la douleur. Mais depuis une vingtaine d'années, plusieurs études ont également montré les vertus préventives du médicament dans le cas des maladies cardiovasculaires. L'aspirine inhibe en effet l'agrégation des plaquettes sanguines et donc la formation de caillots sanguins à l'intérieur des vaisseaux.

En revanche, les essais étaient plus contradictoires sur le rôle de l'aspirine dans la prévention des tumeurs cancéreuses. Bayer a rappelé qu'une étude précédente avait toutefois déjà montré qu'à haute dose, le médicament pouvait prévenir la formation de polypes dans certains types de cancers du côlon et du rectum.

Reuters

Des bactéries qui aiment l'arsenic
Jeudi, 07/07/2005 - 00:00

Avec une eau à un pH de 9,8, saturée en sel et riche en arsenic (3,9 mM, soit 29000 fois plus concentrée que la dose autorisée pour l'eau potable), le lac Searles, dans le désert de Mojave en Californie, est considéré comme un milieu hostile. C'est pourtant là, dans les sédiments, en l'absence totale d'oxygène, que Ronald Oremland de l'US Geological Survey (USGS) et ses collègues ont identifié une nouvelle bactérie, baptisée SLAS-1, utilisant de l'arséniate As(V) qu'elle réduit en arsénite As(III) pour sa respiration. Cet organisme est à la fois organotrophe et lithotrophe puisqu'il peut indifféremment se servir de lactate organique et de sulfures inorganiques comme donneur d'électrons pour réduire l'As(V).

Les échantillons de boues en aérobie ont également révélé des réactions d'oxydation de l'As(III), alors qu'une telle oxydation n'a pas lieu dans les mêmes boues purgées des bactéries. Ceci prouve l'existence d'un cycle biogéochimique complet de l'arsenic dans le lac Searles, avec une réduction anaérobie de l'As(V) et une oxydation microbienne aérobie de l'As(III). Par ailleurs, l'analyse de la séquence du gène codant pour l'ARN ribosomal 16 S de SLAS-1 a permis aux chercheurs de reconstituer l'arbre phylogénétique de ce procaryote qui pourrait constituer une nouvelle espèce de bactérie. Cette découverte, publiée dans Science, relance l'hypothèse de la présence de vie sur d'autres planètes comme Mars ou Europa dans des milieux toxiques dépourvus d'oxygène. Elle peut aussi être utile à plus court terme pour des dépollutions.

St Presse USA 744

Science

Nouvelles pistes contre la maladie d'Alzheimer
Jeudi, 07/07/2005 - 00:00

Lors de la conférence internationale Prevention of Dementia de l'Association d'Alzheimer américaine, plusieurs nouvelles pistes thérapeutiques aux résultats prometteurs ont été évoquées dont celle de Marc Weksler, de l'Université Cornell, et de ses collègues. Les chercheurs ont, pendant six mois, soumis huit patients modérément atteints de la maladie d'Alzheimer à un traitement d'immunoglobulines intraveineuses (IgIV). Les tests cognitifs effectués ont révélé une stabilisation de la pathologie ainsi qu'une baisse de 45 % dans le liquide céphalorachidien de la concentration de protéines beta amyloïde, responsables de la formation des plaques amyloïdes dans le cerveau caractéristiques de la pathologie.

Au cours d'une autre expérience, des scientifiques de l'Université de Washington et du Veterans Affairs Puget Sound Medical Center se sont focalisés sur l'insuline. Ils ont pu observer l'effet protecteur de l'hormone sur la dégénérescence neuronale après l'avoir administrée par spray nasal à 26 personnes ayant des troubles de la mémoire. Dans certains cas, la capacité des patients à se remémorer une liste de mots ou une phrase a été augmentée. Toutefois ces résultats bien qu'encourageants doivent être considérés avec prudence étant donné le faible nombre de participants ; des essais complémentaires sont certainement à prévoir. D'autres chercheurs enfin ont indiqué être dorénavant capables de détecter des signes précurseurs de la pathologie environ dix ans avant son développement, ce qui pourrait avoir des implications importantes en matière de traitement préventif.

St Presse USA 742

USAT 20/06/05

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Homme
Anthropologie et Sciences de l'Homme
Le Parlement européen rejette la brevetabilité des logiciels
Jeudi, 07/07/2005 - 00:00

Le parlement européen a rejeté le 6 juillet, en seconde lecture, le projet de directive sur la brevetabilité des "inventions mises en oeuvre par ordinateur", qui aurait pu ouvrir la voie au dépôt de brevets sur certains logiciels liés à des applications techniques. Ce vote a été acquis par 648 voix contre 14 voix et 18 abstentions, tous les groupes politiques ayant décidé de s'opposer au texte. C'est la première fois que le parlement rejette une proposition législative à ce stade intermédiaire de la procédure.

Le socialiste Michel Rocard, rapporteur du texte devant le parlement, a expliqué que les groupes politiques avaient sur le sujet des points de vue trop contradictoires pour espérer voir émerger la majorité qualifiée de la moitié des eurodéputés requise en deuxième lecture. Il a en revanche fait état d'une "colère collective et unanime de tout le parlement contre la manière inadmissible dont il a été traité par la Commission et le Conseil". Sous les applaudissements, il a fustigé "le mépris total, voire sarcastique" de ces institutions, vis-à-vis des amendements parlementaires adoptés le 24 septembre 2003 en première lecture par une majorité des deux tiers et non retenus dans le texte soumis en deuxième lecture. Les députés avaient alors souhaité mieux encadrer la législation en distinguant plus précisément les innovations techniques des logiciels utilisés pour les mettre en oeuvre qui auraient été exclus du champ du brevet dès lors qu'ils auraient été utilisés pour d'autres applications.

Il en allait, dans cette affaire, de la "libre circulation des idées et de la préservation de la concurrence", a ajouté le député français lors d'une conférence de presse. Les eurodéputés renvoient aux oubliettes une législation qui fait débat depuis quatre ans, la Commission européenne ayant fait savoir qu'elle ne ferait pas de nouvelle proposition. En l'absence de directive, la convention de Munich de 1973, qui lie 25 Etats membres de l'UE plus six pays européens non membres dont la Suisse, continuera à s'appliquer.

A l'opposé du "tout brevetable" en vigueur aux Etats-Unis, ce traité exclut du droit européen des brevets les programmes informatiques, autrement dit les logiciels, qui sont protégés par le droit d'auteur en tant que production intellectuelle.

En dépit de cette disposition, des éléments de logiciels utilisés pour faire fonctionner des équipements tels que téléphone cellulaire, machine à laver ou système d'assistance au freinage ont pu, au fil du temps, bénéficier d'un brevet reconnu par l'Office européen des brevets. Il y aurait ainsi quelque 30.000 "exceptions" à ce jour.

La proposition de la Commission européenne visait à harmoniser les pratiques nationales et à "éviter les divergences d'interprétation des dispositions de la Convention sur le brevet européen". "La sécurité juridique qui en découle devrait contribuer à créer un climat propice aux investissements et à l'innovation dans le domaine des logiciels", poursuivait la Commission dans les attendus de la directive.

Le texte proposait de limiter la brevetabilité des logiciels à leur mise en oeuvre dans une innovation technique, sans revenir sur l'interdiction générale. Espérée par les grands éditeurs de logiciels comme Microsoft mais redoutée par les petites sociétés, par les programmeurs indépendants et les tenants des logiciels libres, cette législation avait suscité un lobbying intense et d'importantes réserves au sein du parlement européen.

L'Association européenne des technologies de l'information et de l'électronique grand public (EICTA), qui représente 10.000 entreprises grandes et petites, dont des multinationales comme Alcatel, Siemens ou Nokia, s'est toutefois réjouie d'un vote qui maintient le statu quo. "C'est une sage décision qui permet à l'industrie d'éviter une législation qui aurait restreint le champ de la législation sur les brevets en Europe", a estimé dans un communiqué le directeur général de l'EICTA, Mark MacGann.

Même satisfaction affichée par la Fondation pour une infrastructure de libre information (FFII) qui représente 3.000 sociétés en Europe et défend le copyright contre les tentatives de breveter les logiciels. "Ce rejet ouvre un espace pour de nouvelles initiatives basées sur la connaissance acquise au cours des cinq dernières années", affirme-t-elle dans un communiqué. En dépit de la position affichée par la Commission européenne, certains députés ont déjà souhaité qu'elle élabore une nouvelle proposition tandis que d'autres ont rejoint la position du groupe Libéral et Démocrate pour demander d'abord la création d'un brevet européen qui n'existe pas encore.

Reuters

Google devient planétaire !
Jeudi, 07/07/2005 - 00:00

Grâce à la banque d'images satellite de la société Keyhole, rachetée en octobre 2004, Google Earth propose aux internautes de voyager partout à la surface du globe depuis leur écran. Extension aboutie du service Google Maps, lancé en avril aux Etats-Unis puis étendu à la France, Google Earth se présente sous la forme d'un petit module à télécharger. Le programme permet alors de se déplacer en continu, grâce à un très impressionnant effet de survol, d'un point à un autre de la planète.

Aucune zone n'est oubliée, et même si toutes ne bénéficient pas de la même définition (à 3 000 pieds d'altitude, on distingue nettement les automobiles à Tokyo alors que la côte chilienne n'est qu'un magma vaguement marron), se déplacer devient vite un jeu addictif. Aux images satellite viennent s'ajouter dans certains pays des données cartographiques et géographiques (noms de villes et de villages, cours d'eau, routes, voies ferrées...) et, pour l'instant aux Etats-Unis seulement, des données locales (écoles, restaurants, stations-service...) qui permettent de calculer des itinéraires et de visualiser ces équipements dans leur environnement physique.

Google Earth, qui ne demande qu'à s'enrichir, pourrait bien définir un nouveau standard d'utilisation des services géographiques par le grand public, par exemple dans la préparation de vacances ou l'achat d'une maison. Dans le cas de services aux professionnels, c'est essentiellement le secteur immobilier qui suit avec intérêt le développement de ces applications, comme le confirme Ludovic Broquereau, vice-président marketing de Maporama. « Dans ces domaines, il y a encore une grande différence entre les marchés américain et européen, mais la visibilité de Google et de MSN devrait tirer l'ensemble du secteur et générer de nouvelles idées d'applications », remarque-t-il.

Retrouver Microsoft (dont le service MSN Virtual Earth est attendu pour la fin de l'été), Google ou Wanadoo (via Mappy) à la lutte dans ce secteur n'est d'ailleurs pas surprenant. « Le mot "carte" est un des mots les plus recherchés sur le web, et il est normal que les grands acteurs d'Internet se positionnent sur ce domaine générateur de trafic et de revenus dérivés », analyse Ludovic Broquereau.

Google Earth

Dépenses TIC : la France toujours à la traîne
Jeudi, 07/07/2005 - 00:00

Où en est la consommation des foyers en technologies de l'information ? L'Observatoire Mondial des SYstèmes de Communication (Omsyc) vient de publier un rapport sur le sujet qui se penche sur les comportements remarqués en Europe (France, Grande-Bretagne, Allemagne, Italie, Espagne, Finlande), mais aussi aux Etats-Unis, au Japon et en Corée.

Selon l'Observatoire mondial des systèmes de communication, le marché mondial des télécommunications devrait représenter près de 1 700 Md$ en 2010. Dans un communiqué, l'Omsyc relève une reprise de la croissance de ce marché depuis 2002 avec une progression annuelle moyenne de 6 % jusqu'en 2004. Pour la période 2004-2010, l'Observatoire estime que la croissance devrait être de 3 % en moyenne chaque année. L'Omsyc prévoit ainsi que le marché mondial des télécommunications représentera 1 669 Md$ en 2010, deux fois sa valeur en 1996.

Plus spécifiquement, l'Observatoire relève le rôle important des équipements privés qui «génèrent actuellement 38 % de la valeur du marché des équipements, dont 86 % proviennent de la vente de terminaux mobiles». L'Omsyc souligne en outre le poids écrasant des services qui «devraient générer environ 84 % des revenus des télécommunications à l'horizon 2010, alors qu'il représentaient 78 % du marché en 1996». L'étude de l'Omsyc confirme le recul de la voix fixe qui «représentait les trois quarts du marché en 1996» contre «44 % de la valeur» aujourd'hui.

Entre 1996 et 2004, les dépenses TTC des foyers français en technologies de l'information et de la communication ont fortement augmenté, passant de 1,77 % du PIB par foyer à 3,17 % du PIB par foyer. Si l'audiovisuel subit un accroissement relativement modeste par rapport à l'accroissement global de la dépense en technologies de l'information et de la communication, la téléphonie connaît un accroissement de 151 % en huit ans, soit en moyenne 12 % par an, et l'informatique un accroissement de 285 %.

Les dépenses audiovisuelles, progressant de 48 % entre 1996 et 2004, profitent d'une forte hausse liée aux nouveaux équipements. Il apparaît selon les résultats de l'Omsyc que les dépenses mensuelles des ménages dans ces pays auront doublé, d'ici 2010, par rapport à celles observées en 1996 (passant de 88 à 156 dollars par mois). Depuis 1996, les dépenses consacrées à l'équipement ont augmenté plus rapidement que celles accordées aux services. L'équipement représente 29 % des dépenses des foyers en technologie de l'information en 2004 contre 21 % en 1996.

Sur le plan géographique, l'Omsyc note que les Etats-Unis sont toujours leaders des dépenses globales. Un foyer américain a dépensé près de 220 dollars par mois en 2004. Le pays est néanmoins rattrapé par le Japon, dont le foyer moyen affiche près de 200 dollars de dépenses mensuelles en 2004 contre 123 en 1996.

L'Espagne et la Corée du Sud connaissent la plus forte croissance annuelle des dépenses : plus de 8 %. Ainsi, pour l'Espagne les dépenses sont passées de 70,5 dollars à 147 dollars par mois entre 1996 et 2004. En Corée du Sud, les dépenses sont passées de 59 à 122 dollars sur la même période.

Rapportées au PIB par foyer, ces dépenses confirment le leadership de la Corée du Sud en terme de consommation NTIC. En effet, les foyers Coréens dépensent presque deux fois plus en technologies de l'information que le foyer français moyen. Sur ce même indicateur, ce sont le Royaume-Uni et l'Espagne qui suivent les Coréens, tandis que la France est en queue de peloton.

Le taux de pénétration de l'Internet est en forte croissance dans l'ensemble des pays. Par exemple, pour les 6 pays européens étudiés, ce chiffre passera en moyenne de 46 % en 2004 à 59 % en 2010 ; et en moyenne de 62 % à 71 % pour les deux pays asiatiques. De même, les budgets temps consacrés par les foyers à l'Internet progressent très vite au détriment de la part consacrée à la télévision, et dans une moindre mesure du téléphone fixe. En Allemagne, pays plutôt dans la moyenne des 9 pays étudiés en terme de budget temps, Internet représente la deuxième source de temps consacrée au NTIC en 2004.

OMYSIC

Le marché des réseaux publics haut débit peut être très rentable pour les concessionnaires
Jeudi, 07/07/2005 - 00:00

La société Irisé, chargée de développer le réseau haut débit de la petite couronne de Paris dans le cadre d'une délégation de service public du Syndicat intercommunal de la périphérie de Paris pour les réseaux d'électricité et de communication (Sipperec), a atteint l'équilibre financier avec un an d'avance, indique l'hebdomadaire spécialisé « Distributique ». Quatre-vingt-deux communes sont desservies par Irisé, qui déploie 470 km de câble. Ces chiffres devraient croître en 2005, tant pour le nombre de communes que pour le câblage.

Le réseau en fibre optique, concédé à LD Télécom, a multiplié son chiffre d'affaires par 4,5 à 6,9 millions d'euros en 2004 par rapport à 2003 et a obtenu un résultat net positif de 1 million d'euros Pour Antoine Veyrat, le PDG d'Irisé, «ce résultat est le fruit d'un déploiement rapide et rigoureux, relayé par un marché des télécommunications dont les besoins en infrastructure se sont maintenus en 2004, tirés par le développement de l'ADSL». En 2005, si le rythme de progression de l'ADSL devrait ralentir, la société devrait être portée par le dégroupage total et le développement du « tout-IP » (transport de la voix sur Internet).

Maires infos

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Recherche
Recherche & Innovation, Technologies, Transports
Des chercheurs créent ÉLÉMENTAIRE, une revue de vulgarisation scientifique en physique des particules
Jeudi, 07/07/2005 - 00:00

La physique des particules s'attache à comprendre la matière et les forces qui la régissent et par là même à mieux connaître l'Univers. Ces recherches touchent donc à des aspects fondamentaux de la connaissance, mal connus du grand public.

Constituée de chercheurs en physique nucléaire et des particules (CNRS/IN2P3, CEA, Universités Paris 7 et Paris 11), la rédaction d'ÉLÉMENTAIRE désire combler cette lacune à un moment charnière de la discipline. En avril 2007 doit démarrer le grand collisionneur du CERN, le LHC, qui mobilise actuellement des milliers de physiciens, ingénieurs et techniciens. On attend de cet accélérateur de nouveaux progrès dans la compréhension de la structure la plus intime de la matière.

D'ici à 2007, chaque numéro de la revue ÉLÉMENTAIRE fournira des informations sur les concepts, les outils, les expériences, les processus de recherche, les applications potentielles ainsi que les actualités dans le domaine de la physique des particules, qui permettront au grand public d'apprécier pleinement les résultats du LHC. Ces sujets sont traités sous forme d'articles courts, richement illustrés, avec de nombreux encarts explicatifs.

Le premier numéro vient de paraître et décrit la naissance de la physique du noyau atomique. Les numéros suivants (64 pages quadrichromie) paraîtront tous les six mois, soit 6 numéros d'ici au démarrage du LHC.

ÉLÉMENTAIRE est éditée par le laboratoire de l'accélérateur linéaire (LAL, CNRS/IN2P3 - Université Paris 11). Directeur de la publication : Patrick Roudeau. La revue est librement accessible sur internet. Chaque numéro imprimé peut être commandé au prix de 3 euros.

Elémentaire

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