RTFlash

RTFLASH Recherche & Technologie
NUMERO 110
Lettre gratuite hebdomadaire d’informations scientifiques et technologiques
Créée par René Trégouët rapporteur de la Recherche et Président/fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
Edition du 01 Septembre 2000
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Egalement dans ce numéro
TIC
Dix millions d'emplois liés à l'internet en 2002
Internet aide à entretenir les liens sociaux
Amazon arrive en France
Une puce 1 GHz pour les assistants personnels
Les puces quantiques sortent des laboratoires
L'irrésistible ascension des logiciels libres bouleverse l'informatique
Plus fort et moins cher que le Palm Pilot : voici Visor
Microsoft crée une puce pour sa télévision web
Les éditeurs américains testent le livre du futur sur l'internet
DVD réenregistrable contre disque dur : rien n'est joué
Matière
De petits écrans couleur bon marché
Piles à combustible automobiles : le plus gros verrou saute
Espace
Record d'endurance pour le moteur ionique
Des planètes par millions
Vivant
Sida : du nouveau pour empêcher le virus de se répliquer
Des chercheurs américains réussissent à transformer des cellules en neurones
Un sixième sens dans le nez humain
Pour vivre longtemps, pédalez !
Une mini-turbine électrique implantée sur un patient britannique
Vers une norme mondiale du niveau d'ondes des portables
L'homéopathie plus efficace que le placebo ?
Y a-t-il une relation entre insuffisance cardiaque et déficit en sélénium?
L'homme invisible... ou presque
Des chèvres qui tissent la toile
Recherche
La suspension qui réfléchit
Edito
Les Robots du Futur



La nouvelle semble tout droit sortie d'un roman de science-fiction d'Isaac Asimov, le célèbre créateur des lois de la robotique dans les années 50 : des robots ont appris à marcher à l'issue d'une longue évolution et sont parvenus à se construire eux-mêmes dans un laboratoire américain de l'Université Brandeis , dans le Massachusetts. (Voir articles du 30-08-2000 de Nature : http://www.nature.com/ et de la BBC http://news.bbc.co.uk/hi/english/sci/tech/). Ces machines sont constituées d'un ensemble de tiges rigides ou souples, munies de jonctions fixes ou articulées. Jusqu'au terme de leur évolution, ces robots existaient uniquement sous forme de graphiques sur l'écran d'un ordinateur. Mais ce qui est extraordinaire, c'est qu'après cette évolution, soumise à des lois équivalentes à celles de la sélection naturelle formulées il y a 150 ans par le génial Charles Darwin, les robots virtuels ont donné naissance à des robots marcheurs réels, dont la fabrication s'est effectuée automatiquement. Leurs membres ont été coulés dans un matériau thermoplastique, puis reliés par des jonctions sans aucune intervention humaine. La seule aide extérieure a consisté à les doter d'un moteur électrique. Trois exemplaires ont été construits à ce jour. En partant d'une première population de 200 robots virtuels, le processus d'évolution a favorisé logiquement les machines les plus aptes à la marche tant sur le plan des structures obtenues par déplacements, suppressions ou adjonctions de pièces, qu'au niveau de leur système de contrôle. Les assemblages avaient en moyenne une vingtaine de pièces. Les deux chercheurs responsables de cet exploit, Lipson et Pollack, ont ainsi accompli un pas décisif vers la réalisation de machines capables d'évoluer elles-mêmes puis de s'auto-reproduire en s'améliorant. Parallèlement à ces recherches, d'autres chercheurs suisses tentent de mettre au point des robots capables de coopérer pour faire face à des situations imprévues. Il s'agit d' utiliser de façon coordonnée une multitude de robots qui sauraient s'auto-organiser comme le font de manière si remarquable dans la nature les fourmis pour franchir un obstacle ou rechercher de la nourriture. Les "antbots" (robots-fourmis) mis au point par l'équipe suisse ont donc appris comment éviter les collisions, où s'alimenter en énergie, et comment transmettre les informations utiles aux autres membres de la colonie. A terme, ces recherches ouvrent la voie vers la création d'une véritable vie artificielle qui pourra assister l'homme dans de multiples domaines. On peut par exemple imaginer une cohorte de nano-machines agissant de façon coordonnée et autonome pour pratiquer dans certains types de maladies, ou en cas d'urgence, des interventions complexes, irréalisables par d'autres méthodes. Ces robots autoévolutifs pourraient aussi devenir des auxiliaires précieux et irremplaçables pour accélérer la conquête spatiale et la colonisation de notre système solaire. Mais à plus court terme et de manière beaucoup plus perceptible, on peut prévoir que ces robots seront capables, sans doute bien plus vite qu'on ne l'imagine aujourd'hui, d'effectuer à la place de l'homme, dans tous les secteurs d'activité, un nombre croissant de tâches pénibles, dangereuses ou simplement répétitives. Il reste à espérer qu'en inculquant à ces machines des principes éthiques proches des fameuses lois de la robotique d'Asimov, celles-ci ressemblent d'avantage au sympathique et altruiste R2 D2 de la "Guerre des Etoiles" qu'à l'implacable "Terminator" !

René TRÉGOUËT

Sénateur du Rhône


TIC
Information et Communication
Dix millions d'emplois liés à l'internet en 2002
Samedi, 02/09/2000 - 00:00

La Net économie emploiera plus de dix millions de personnes d'ici 2002 aux Etats-Unis et en Europe (France, Allemagne, Grande-Bretagne, Italie, Espagne et Irlande), selon une étude du cabinet américain Andersen Consulting. Les Etats-Unis restent les plus avancés dans ce secteur --en termes d'emploi et de chiffre d'affaires-- mais l'écart se réduit de plus en plus avec l'Europe, poursuit l'étude. En 1998, le secteur employait quatre fois plus de personnes aux Etats-Unis (2,1 millions) que dans les six pays européens étudiés (517.000). Ce ratio devrait être ramené à moins de deux à un d'ici 2002, ajoute Andersen Consulting. De la même manière, l'internet devrait représenter un chiffre d'affaires de 597 milliards de dollars dans les six pays européens d'ici 2002, soit la moitié de celui des Etats-Unis (1.230 milliards). L'an dernier, il a généré 132 milliards de dollars en Europe, soit un quart du total américain (507 milliards). En 2002, l'internet aura créé 5,8 millions d'emplois directs --sociétés internet pures, fournisseurs d'accès, portails, consultants web-- aux Etats-Unis et trois millions parmi les six pays européens. S'y ajouteront quelque 1,2 millions d'emplois liés à l'internet dans d'autres industries. "L'internet crée plus d'emplois qu'il n'en détruit, y compris dans les sociétés traditionnelles", a souligné un associé de Andersen Consulting, Steve Freeman, en présentant l'étude dans un communiqué. L'enquête repose sur une analyse de statistiques officielles, des études de compagnies et des interviews avec 160 responsables d'entreprises, représentants gouvernementaux et experts du secteur.

AFP : http://fr.news.yahoo.com/000828/1/m5je.html

Internet aide à entretenir les liens sociaux
Samedi, 02/09/2000 - 00:00

Internet, planche de salut du tissu social? Selon un sondage réalisé par l'institut américain Harris, les internautes américains utilisent internet pour nouer contact avec d'autres personnes. La navigation sur internet n'est plus une activité solitaire et impersonnelle: 76 % des personnes interrogées estiment que le courrier électronique les aide à garder le contact avec leur famille et leurs amis, et cette proportion atteint 87 % chez les femmes de plus de 55 ans. On estime à 176 millions le nombre d'Américains qui naviguent activement sur internet grâce à une connexion à domicile et à 135 millions ceux qui utilisent un ordinateur connecté au réseau mondial dans leur école, bibliothèque et autres points d'accès publics. "(Ce sondage) montre que ceux qui sont venus à internet sur le tard le voient d'un oeil plus pratique", estime Ron Bel Bruno, journaliste au magazine Yahoo! Internet Life qui publie le sondage Harris dans son édition de septembre. L'étude a été réalisée auprès de 2.565 personnes entre le 23 et le 27 juin derniers. "Les gens raccrochent leur téléphone", selon Bruno, qui a souligné que 68 % des sondés déclaraient que le courrier électronique leur avait permis de réduire leur facture téléphonique longue distance, et plus particulièrement 81 % des femmes de plus de 55 ans. Entre autres enseignements, le sondage Harris montre que 50 % des sondés pensent que s'adonner au cybersexe revient à une infidélité (60 % des femmes et 41% des hommes) et que 32 % d'entre eux croient que le net les aidera à faire leur choix pour l'élection présidentielle de novembre (40 % des hommes et 24 % des femmes). Concernant le commerce en ligne, 71 % des hommes et 58 % des femmes ont déjà effectué un achat sur internet, les hommes jeunes, les diplômés de l'enseignement supérieur et les foyers gagnant plus de 75.000 dollars étant les plus fréquents acheteurs en ligne.

Reuters : http://fr.news.yahoo.com/000812/2/lg82.html

Amazon arrive en France
Samedi, 02/09/2000 - 00:00

Préparée depuis un an, l'implantation du géant américain sur le territoire français marque une nouvelle fois les ambitions tentaculaires de son patron Jeff Bezos, sacré à la fin de 1999 homme de l'année par le magazine «Time». Si l'arrivée d'Amazon en France ne bouleversera pas la donne dans ce secteur déjà très concurrentiel (Fnac.com, Bol.fr, Alapage.com, etc.) en raison du prix fixe des livres, il est clair que la firme américaine entend bien devenir la référence mondiale dans le domaine de la vente par correspondance. La solide réputation que s'est bâtie Amazon depuis sa création, en juillet 1995, lui a permis de constituer un empire commercial imposant, même si ses fondations demeurent fragiles compte tenu de son endettement et de ses déficits chroniques. L'entreprise de Seattle ne se contente plus de vendre des livres et des disques, elle propose aussi bien des jouets que des instruments de cuisine à un public conquis par ses prix alléchants. Car l'une des vertus d'Amazon - du moins au niveau de la clientèle -, c'est d'avoir permis une baisse très sensible des prix. Une récente étude menée par deux professeurs du MIT, Erik Brynjolfsson et Michael Smith, montre que les tarifs pratiqués sur le Net sont de 9 à 16 % moins élevés que dans le monde réel. Dès lors, on peut comprendre les ambitions expansionnistes d'un Jeff Bezos, qui a conscience des nouveaux territoires à conquérir. C'est pourquoi il est peut-être plus intéressant d'observer l'intrusion d'Amazon dans la vente d'automobiles aux Etats-Unis que son installation dans l'Hexagone. En proposant, depuis le 24 août, aux internautes américains de choisir leur futur moyen de transport grâce à une association avec Greenlight.com, société spécialisée dans le commerce en ligne d'automobiles, dont elle détient 5 % du capital, Amazon entend bien faire évoluer un secteur verrouillé par les constructeurs automobiles. Un nouveau terrain que le pionnier de la vente en ligne défriche en attendant de trouver d'autres combats à mener.

Une puce 1 GHz pour les assistants personnels
Samedi, 02/09/2000 - 00:00

Après avoir secoué le monde des PC en annonçant l'arrivée du Pentium 4, Intel récidive lors de l'Intel Developer Forum (un salon de développeurs) en dévoilant son nouveau processeur, l'XScale, destiné aux mobiles et aux assistants personnels (PDA). Selon ZDNN, l'objectif avoué du fondeur est de faire passer à l'XScale le mur du gigahertz. L'architecture XScale est une combinaison entre les processeurs Pentium actuels et les processeurs StrongARM, eux aussi construits par Intel. Les principaux avantages de l'XScale résident dans l'optimisation de la consommation d'énergie et l'augmentation de puissance. En effet, la micro-architecture XScale permet de gérer "intelligemment" l'énergie utilisée et la vitesse d'horloge du processeur en fonction des opérations demandées. Cette faculté permettra d'augmenter considérablement l'autonomie et la puissance des PDA et des mobiles adoptant la nouvelle puce. Ainsi, le multimédia sur appareils nomades devient réellement envisageable. Comptant séduire le maximum de constructeurs d'assistants numériques, téléphones mobiles et autres appareils nomades, Intel joue la compatibilité tous azimuts. D'ores et déjà, le processeur peut être intégré sur les plates-formes EPOC, Symbian, Windows CE et Embedded Linux. Selon CNet, Palm Computing envisagerait déjà une collaboration avec Intel au détriment de Motorola dont les puces DragonBall équipaient jusqu'alors les Palm III et V. Les processeurs XScale seront disponibles dans des fréquences s'échelonnant de 200 MHz à 1 GHz d'ici la fin de l'année.

Zdnet : http://fr.news.yahoo.com/000825/7/m1c1.

Les puces quantiques sortent des laboratoires
Samedi, 02/09/2000 - 00:00

Processeur et mémoire: 5 bits. Cadence de fonctionnement: 215 Hz. Des caractéristiques qui pourraient sembler ridicules alors que n'importe quel micro en vente dans les grandes surfaces affiche ses dizaines de millions de bits de mémoire, capables de basculer des centaines de millions de fois par seconde. Pourtant, les chercheurs d'IBM ont fait le déplacement, cette semaine à Stanford, pour venir parler au congrès annuel HotChips, où les industriels ont pris l'habitude de présenter leurs derniers produits. La machine imaginée par le laboratoire Almaden du constructeur, associé aux universités de Stanford (Californie) et de Calgary (Canada), n'est pas d'un genre ordinaire. Elle ne contient ni silicium, ni circuits intégrés, ni câbles électriques. Le composant se présenterait plutôt sous la forme d'une éprouvette renfermant un liquide pourvu d'atomes de fluor emprisonnés dans des molécules qu'un arsenal imposant d'instruments scrute et manipule à l'échelle de l'atome. Le prototype est l'une des rares «puces» quantiques capables d'effectuer de réels traitements mathématiques sur des nombres. De l'avis de ses concepteurs, il serait le plus puissant du genre. Il sera détaillé dans un article soumis à la Physical Review Letters. Compte tenu de sa capacité, le prototype s'attaque à une échelle de problèmes largement à la portée des ordinateurs de bureau: sachant que quatre pièces sont reliées entre elles, quel est le nombre minimum d'étapes nécessaires pour passer d'une pièce donnée à une autre? Contrairement aux puces électroniques qui requièrent deux étapes, la puce quantique s'en tire en une seule opération. Un écart qui se creusera de manière exponentielle au fur et à mesure qu'augmentera la complexité du problème. Le secret de cette efficacité réside dans les étonnantes propriétés de la matière à l'échelle atomique. Pour peu que l'on parvienne à entretenir le fragile équilibre d'atomes en les isolant de leur environnement, ils affichent des propriétés qui dépassent l'entendement. Ainsi, le qbit, équivalent quantique du bit d'information élémentaire manipulé par la logique binaire des ordinateurs, peut stocker plusieurs valeurs simultanément. Là où un bit peut manipuler un 0 ou un 1, le qbit peut également stocker les valeurs 0 et 1 à la fois. Contrôlées à l'aide de champs magnétiques, les interactions entre les atomes ou les particules qui portent ces qbits font le reste: quand une puce électronique estampillée «8 bits» peut traiter un seul nombre codé sur 8 bits (compris entre 0 et 255) à la fois, un ensemble de 8 qbits peut opérer d'un coup sur 256 nombres! Pas question pour autant d'imaginer de futurs iMac ou PC utilisant des éprouvettes pour jouer ou taper son courrier. Comme le précisent les chercheurs d'IBM, si elle doit réellement voir le jour, la puce quantique sera réservée à l'informatique lourde, qui effectue les mêmes calculs sur des milliards d'informations, trie ou cherche des données dans de gigantesques bases. Autant de traitements pour lesquels les ordinateurs sont peu efficaces. Une seule puce quantique dotée de seulement 100 qbits pourrait traiter 2100 nombres à la fois.

L'irrésistible ascension des logiciels libres bouleverse l'informatique
Samedi, 02/09/2000 - 00:00

Linux poursuit son inexorable montée en puissance. Le système d'exploitation gratuit et ouvert a gagné de haute lutte ses galons dans le domaine des serveurs (dont il détient un quart des parts de marché) en offrant une alternative au mastodonte Windows, le système d'exploitation de Microsoft. Seulement , pour séduire le grand public et une partie des entreprises, Linux manque encore d'applications écrites et d'une interface utilisateur unifiée. C'est, selon le New York Times, pour pallier ces lacunes que plusieurs organisations regroupant des développeurs Linux ont annoncer mardi 15 août à San José (Californie), la création de la " Gnome Foundation ". Cette dernière proposera dès la fin 2000 une interface desktop unique. Une suite de logiciels, concurrente de Microsoft Office, est également annoncée. Cet ensemble, dont le code source serait disponible librement, pourrait notamment être conçu sur la base du StarOffice de Sun, qui suit de très près le projet. La communauté des développeurs Linux peut se prévaloir du soutien de grands noms de l'informatique. Outre le groupe Sun, IBM, Compaq et Hewlett-Packard devraient annoncer leur soutien à l'initiative de la Gnome Foundation : certains de leurs matériels seront équipés du système d'exploitation Gnome Linux. Les créateurs de la Gnome Fondation ont certainement lu avec le plus grand intérêt la dernière étude de Forrester Research qui annonce que d'ici 4 ans le phénomène de l'open source aura entièrement modifié l'industrie du logiciel. Le cabinet d'étude prévoit ainsi que des sociétés comme IBM ou Dell tireront mieux leur épingles du jeu que celles qui miseront sur des systèmes propriétaires, y compris Microsoft et Oracle. Selon l'étude, deux choix pourront alors s'offrir aux acteurs des logiciels, soit ouvrir leur code source, soit baisser considérablement le prix des licences. Sur les 2 500 sociétés américaines interviewées pour les besoins de l'enquête, 56 % d'entre elles emploient déjà un système ouvert et 6 % ont déclaré vouloir l'installer dans les deux ans à venir. L'étude se conclut en qualifiant de marginaux ceux qui n'emploieront pas à l'avenir de systèmes ouverts. Ces irréductibles seront alors confrontés à un manque de programmeurs.

(synthèse des articles par @RTFlash)

Plus fort et moins cher que le Palm Pilot : voici Visor
Samedi, 02/09/2000 - 00:00

Les inventeurs du premier assistant numérique en ont conçu un second, plus complet, plus simple et moins cher. Il débarque en France le 5 septembre. Cette petite merveille s'appelle Visor. Conçue dans la lignée des Palm par la société Handspring, elle devrait apporter de nombreux avantages. Tout d'abord, un prix attractif. Trois modèles seront disponnibles, sur une gamme de prix allant de 1000 à 2200F, contre 1420F pour le premier prix de la lignée Palm. La version "Deluxe" (à 2200F) proposera un choix de cinq coloris, et surtout une mémoire de 8 Mo, quatre fois plus que le modèle "Solo" (le moins cher). Des prix étonamment raisonnables face à la panoplie de fonctions que propose le nouvel assistant numérique. Grâce à un port d'extension intégré, celui-ci fera office, à l'envi, de lecteur MP3, modem, magnétophone, appareil photo et même caméscope. Oui, oui, vous lisez bien, votre agenda numérique vous permettra aussi d'écouter de la musique, de vous connecter à Internet, d'enregistrer des sons, prendre des photos ou même filmer. Mais attention, les différentes applications ne seront possibles que par l'achat des fameuses cartes d'extension, dont le prix, lui, n'est pas encore dévoilé...bien entendu.

Europinfos :

http://www.europeinfos.com/cgi-bin/login.cgi?type=2&oid=115720

Microsoft crée une puce pour sa télévision web
Samedi, 02/09/2000 - 00:00

Microsoft Corp. a conçu une puce électronique qui sera utilisée pour son service WebTV de télévision interactive sur internet, a déclaré un responsable du géant informatique américain. La nouvelle puce, baptisée Solo2, est la dernière d'une gamme de processeurs mis au point par l'équipe de WebTV dans le but de combiner la navigation sur internet, la télévision interactive et l'enregistrement vidéo sur un poste de télévision traditionnel. La particularité de Solo2 réside dans sa capacité à gérer plusieurs canaux de télévision numérique en même temps, permettant ainsi aux utilisateurs de regarder ou d'enregistrer plusieurs programmes simultanément, a précisé Tim Bucher, vice- président de WebTV, dans une interview. Les puces élaborées par WebTV tiennent une place à part dans la gamme de produits de Microsoft parce qu'habituellement la société ne conçoit pas de processeurs. Ces derniers sont généralement fabriqués par les partenaires de Microsoft, tels que Intel Corp. qui fabrique la majorité des processeurs des ordinateurs équipés du système Windows. "Si nous ne pouvons trouver de solution économique qui puisse déboucher sur le genre d'expérience que nous recherchons, nous les concevons nous-mêmes," a déclaré Tim Bucher. Solo2, qui sera fabriquée par le japonais Toshiba Corp., fera son entrée sur la plate- forme Ultimate TV de WebTV, dont le lancement est prévu pour cet automne. Le principal concurrent d'Ultimate TV sera AOL TV du géant américain des services internet America Online Inc., qui devrait apparaître dans les rayons américains avant la fin de cette année.

Reuters : http://fr.news.yahoo.com/000825/2/m1dp.html

Les éditeurs américains testent le livre du futur sur l'internet
Samedi, 02/09/2000 - 00:00

Les livres se vendront bientôt par chapitres, avec des illustrations vidéos. Le lecteur pourra les "feuilleter" sur son écran d'ordinateur ou sur un petit appareil numérique, tenant dans le creux de la main. Les éditeurs américains, bousculés par la technologie, rivalisent d'imagination pour tenter de dessiner le portrait robot du livre du futur qui, selon certains, n'aura bientôt plus de commun avec l'ère de Gutenberg que la magie du mot. "C'est comme l'invention de l'automobile. Les stations-essence ne sont pas encore ouvertes, les routes pas encore construites. Mais nous avons un véhicule en état de marche, le voyage peut commencer", estime un des vice-présidents du groupe Microsoft, Dick Brass, en charge de logiciels d'édition. Depuis le printemps, les expérimentations se multiplient, signe que le livre "numérique", longtemps relégué au rayon de la science-fiction, est en train de passer à la vitesse supérieure. Le premier acte majeur a été scellé avec la parution en mars, uniquement sur l'internet, d'une nouvelle de Stephen King qui s'est vendue à plus de 500. 000 exemplaires. Surmontant les risques de piratage -- réels à l'image des problèmes rencontrés par la musique avec Napster -- tous les grands éditeurs, de Simon and Schuster à Random House, commencent à vendre des best-sellers ou des textes moins connus sur l'internet. "Cette révolution, une fois à son terme, aura le même impact que le livre de poche dans les années 60/70", anticipe prudemment le président de Simon and Schuster, Jack Romanos. Les textes peuvent être téléchargés sur l'internet et lus sur des appareils électroniques (e-books), du format d'un livre. Ils peuvent aussi être imprimés, à la demande, pour des éditions épuisées ou des textes qui n'ont jamais été publiés. Le groupe de Bill Gates, Microsoft, a accompli le pas suivant en août en lançant un logiciel, le Reader, qui permet de télécharger et de lire un ouvrage directement sur son ordinateur. Le consommateur n'a plus besoin d'investir 200 dollars ou plus dans un "e-book", le réflexe d'achat devient plus immédiat. A l'automne, IDG Books, qui édite les guides de voyage Frommer's et les "Dummies", une célèbre collection d'ouvrages d'initiation, du jazz à l'informatique, commencera à vendre ses livres en "pièces détachées", par chapitres, sur l'internet. Plus besoin de s'encombrer. Le voyageur en partance pour San Francisco ira tout droit dans un guide sur la ville, sélectionnera les informations qui l'intéressent, y ajoutera un chapitre d'un autre guide sur la région voisine des vins ou le parc naturel du Yosemite. "Au bout, vous pourrez même recevoir un livre relié, personnalisé, avec les seuls chapitres qui vous intéressent", souligne-t-on au service de communications de la société iUniverse, partenaire technologique d'IDG Books. Les livres de cuisine numériques seront bientôt illustrés par des démonstrations sur vidéo, les grands classiques de la littérature par des documentaires sur leurs auteurs, les livres pour enfants par des animations pédagogiques. "Vous aurez des livres qui parlent. Ils associeront son, image et texte", promet Dick Brass. Le livre est-il appelé pour autant à disparaître ? "Le papier va devenir de plus en plus rare", anticipe Dick Brass. "La génération actuelle de lecteurs sera remplacée d'ici 20 ans par celle du livre électronique", reconnaît l'éditeur Jack Romanos. Personne ne se risque pour autant à prédire un scénario plus précis. Et les librairies ? "Dans 20 ans, vous entrerez dans une librairie et vous téléchargerez l'ouvrage qui vous intéresse sur votre livre électronique", suggère Steve Riggio, responsable du libraire en ligne barnesandnoble.com.

AFP : http://fr.news.yahoo.com/000815/1/lj45.html

DVD réenregistrable contre disque dur : rien n'est joué
Samedi, 02/09/2000 - 00:00

Le groupe japonais annonce la sortie d'un lecteur-enregistreur de DVD vendu environ 30000 francs. Un marché prometteur sur lequel les industriels commencent à se livrer bataille. Le fabricant a annoncé la sortie Etats-Unis, du DMR-E10, un graveur de DVD de salon. Branché à un téléviseur, ce produit enregistre, sur un DVD-RAM, de la vidéo (films, émissions de télé ou autres) en qualité numérique. L'appareil est vendu 3999dollars, soit 30000francs environ. Et quand un CD-R vierge coûte dix francs à peine dans le commerce, le prix d'une galette de DVD est fixée à 34,99dollars par Panasonic, soit 250 francs environ. Selon le constructeur nippon, le développement d'un lecteur-enregistreur de DVD coûte cher, mais prend surtout beaucoup de temps. En effet, l'enregistrement de données sur un DVD-RAM nécessite un encodeur-décodeur MPEG-2 capable de graver sur un disque optique en temps réel. Une technologie longue à développer, mais prometteuse. Car, à terme, le DVD a pour vocation de supplanter certes le CD-ROM, mais également la cassette vidéo. Autant dire que le marché potentiel justifie pleinement la guerre qui se prépare.Le graveur de Panasonic, dont la fonction originelle est d'être branché à une télévision, peut également être connecté à PC pour y transférer des données vidéo. A l'inverse, de la vidéo enregistrée sur un PC puis copiée sur un DVD peut être lue sur le DMR-E10. En fonction du taux de compression, le DMR-E10 peut enregistrer entre une et quatre heures de vidéo sur un DVD-RAM. Concrètement, plus le temps d'enregistrement est court, plus le taux de données est élevé, meilleure est la qualité. Panasonic indique que la définition d'une vidéo de quatre heures reste supérieure à celle d'une cassette utilisée dans les magnétoscopes. Le DMR-E10 dispose, en sus, de tous les avantages des lecteur de DVD «classique», comme la sélection d'un moment du film, le choix d'une langue, des sous-titres, et surtout une garantie de la pérennité du support en terme de qualité, contrairement à une cassette vidéo. Il devient donc possible d'enregistrer et de réenregistrer un film, une émission ou quelque séquence vidéo que ce soit provenant d'une chaîne classique, du câble ou du satellite, sans perte de qualité. Quant aux pirates, ils n'auront pas la partie facile. En effet, cet appareil reconnaît la protection de copie Macrovision et enregistre uniquement les supports dotés de cette norme. Reste qu'à 30000 FF on peut difficilement parler de produit grand public. La question est de savoir si les courbes des ventes vont se comporter de la même manière que celles des lecteurs-enregistreurs de CD. Parallèlement à ces questions de coût, une bataille de format se livre en coulisse. D'un côté, Toshiba, Hitachi et Panasonic militent pour le DVD-RAM, une galette réinscriptible à l'infini. De l'autre côté, Philips et Sony souhaitent imposer leur DVD+RW. Inconvénient, ce format n'est réinscriptible qu'une seule fois. Au milieu, Pioneer et Sharp développent le DVDRW, un format similaire DVD+RW. Ironie du sort, notre bonne vielle technologie du disque dur pourrait bien concurrencer sérieusement le DVD. De nombreux projets, pour certains finalisés comme la LuxStation, permettent d'enregistrer plus de 30heures de vidéo sur un disque de 40Go. Et ce pour 3000 francs. La partie est donc loin d'être terminée.

OI NEt : http://http://www.01net.com/

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Matière
Matière et Energie
De petits écrans couleur bon marché
Samedi, 02/09/2000 - 00:00

Une nouvelle génération d'écran couleur pourrait un jour équiper tous les petits appareils qui seront reliés à internet comme les téléphones portables ou les ordinateurs de poches. La firme japonaise Seiko Epson, en collaboration avec une équipe de chercheurs de Cambridge, a mis au point un écran fabriqué à base de polymère. Les chercheurs ont découvert qu'un certain polymère (PPV) émet de la lumière lorsqu'il est soumis à un certain voltage. Le polymère se comporte alors comme un semi-conducteur. Cette technologie utilise le rouge, le vert et le bleu pour former la palette des couleurs. Les précédentes tentatives d'utilisation de ces polymères s'étaient heurtées au fait qu'ils s'oxydaient et perdaient leurs couleurs sous l'effet de la lumière. Les chercheurs affirment avoir résolu ces difficultés et obtenu des durées de vie suffisamment longues : 100.000 heures pour le rouge, 30.000 heures pour le vert et 1.000 heures pour le bleu. D'après Seiko Epson, un téléphone cellulaire est utilisé en moyenne 200 heures par an et, étant donné la vitesse de renouvellement des appareils, les 1.000 heures ne seront jamais atteintes. Moins coûteux que les écrans en cristaux liquides, ces écrans en polymères permettent aussi un angle de vue plus large.

Nouvel Obs :

http://quotidien.nouvelobs.com/sciences/20000811.OBS6611.html?0212

Piles à combustible automobiles : le plus gros verrou saute
Samedi, 02/09/2000 - 00:00

Mobil et General Motors viennent d'annoncer la réalisation d'un “processeur de carburant”, un dispositif de reformage d'essence pour alimenter une pile à combustible embarquée. Depuis quelques années, les déboires des véhicules électriques conventionnels et les hésitations des constructeurs à abandonner un modèle économique à base d'essence et d'interdépendance avec les pétroliers a trouvé une solution (théorique) logique : les piles à combustibles qui font des progrès à pas de géant. Pour que ce nouveau modèle marche, toutefois, il faut trouver le moyen de transformer l'essence conventionnelle en un carburant, généralement de l'hydrogène gazeux, utilisable par la pile. D'où l'importance stratégique de développer un étage de reformage. Mobil et GM, qui travaillent sur le sujet depuis 1998, ne sont pas les premiers à s'être jetés à l'eau. DaimlerChrysler et Delphi Automotive, par exemple, de penchent depuis longtemps sur la question. Mais les petits nouveaux affirment avoir résolu le problème en créant un “processeur” dont le rendement dépasse les 80% et dont la taille, pour la première fois, devient utilisable pratiquement. Si leur réussite se confirme, c'est donc le plus important des verrous techniques pour les voitures à piles à combustible qui vient de sauter. GM, confiant, affirme qu'il aura un véhicule de démonstration dans 18 mois.

Usine nouvelle :

http://www.usinenouvelle.com/usn/site/pages/actualit/

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Espace
Espace et Cosmologie
Record d'endurance pour le moteur ionique
Samedi, 02/09/2000 - 00:00

Le moteur ionique à Xénon de la sonde américaine de la NASA Deep Space 1(DS1) vient d'établir un nouveau record d'endurance avec plus de 200 jours de fonctionnement. Lancée en Octobre 1998, la sonde devait valider plusieurs systèmes innovateurs, dont l'utilisation pour la première fois de la technologie ionique comme moyen principal de propulsion. La particularité du moteur de DS1 est qu'il fournit une poussée infime (équivalent au poids d'une feuille de papier) en expulsant du Xénon sous forme ionisée, mais qui cumulée sur une longue période permet d'atteindre des vitesses importantes. Une telle performance est possible grâce à la consommation minime du moteur, qui n'utilise que 100 grammes de Xénon par jour. Ce type de propulsion est particulièrement adapte aux missions d'exploration lointaine, car il nécessite peu de carburant et peu d'énergie et se révèle donc peu coûteux. En revanche, il ne pourrait convenir pour des vols habites étant donné la lenteur de son accélération. DS1 se dirige actuellement vers la Comète Borrelly qu'il devrait rencontrer en automne 2001. Si aucun problème n'intervient d'ici là, le moteur ionique de la sonde aura cumule 583 jours de fonctionnement. Il aura modifie la vitesse de DS1 de 11.000 kilomètres/heure et n'aura utilise que 25 kilogrammes de Xénon sur les 82 kilogrammes emportes.

USA Espace : http://www.france-science.org/usa-espace

Des planètes par millions
Samedi, 02/09/2000 - 00:00

Jamais, depuis que les astronomes rivent l'oeil à leur télescope, on n'avait rêvé de telles découvertes. Neuf nouvelles planètes viennent d'être repérées au-delà de notre système solaire, gravitant autour d'étoiles lointaines. Ce qui porte à 50 le nombre total de ces «exoplanètes» déjà identifiées. Ces découvertes fabuleuses annoncent une véritable révolution. Pour l'instant, on ne les voit pas, puisqu'elles sont dans l'ombre de leur soleil. Mais maintenant qu'on sait les repérer en mesurant leur wobble, ce très léger déplacement d'avant en arrière d'une étoile, produit par le passage d'une planète, les spécialistes estiment que ce n'est pas par dizaines, mais par dizaines de milliers ou même de millions qu'on va compter de nouveaux astres tournant autour de leur soleil, tout comme nous, avec Mars, Vénus, Mercure, Jupiter et les autres, orbitons autour de notre astre solaire. C'est toute la vision de notre Galaxie, et probablement de l'Univers, qu'il faut revoir. Avec l'espoir fou de trouver, dans ces millions de corps célestes, quelques planètes semblables à notre Terre où la vie, qui sait, aurait pu se développer. Pour l'instant, il n'est pas question d'extra-terrestres. Sur la soixantaine de planètes extrasolaires reconnues, toutes sont gazeuses, comme Jupiter, essentiellement constituée d'hydrogène et d'hélium. Il faudrait au moins, pour espérer trouver des indices de vie, des planètes dites «telluriques», comme la nôtre, c'est-à-dire formée de roches et, si possible, entourées d'une atmosphère contenant de l'oxygène, là où les bactéries peuvent se développer. On n'en est pas encore là. Quand Michel Mayor, astronome à l'observatoire de Genève, rattaché à celui de Haute-Provence (OHP), au pied du Luberon, découvre, voici cinq ans, la première exoplanète, il n'imagine pas la tempête qu'il va déclencher. La chasse est alors ouverte. Après avoir fait connaître plusieurs exoplanètes, Michel Mayor et son équipe viennent d'annoncer les coordonnées de six nouvelles candidates. Un record. Pour aller plus loin, il faudra mettre au point de nouveaux instruments d'exploration. Jusqu'à présent, le travail s'effectuait à partir des télescopes existants - ceux de Haute-Provence, comme ceux des Etats-Unis, de Porto Rico ou de Hawaii, et, pour l'hémisphère sud, les lunettes installées en Australie - désormais pointés sur les étoiles de la galaxie. Car il s'agit d'un travail totalement nouveau pour les astronomes. On ne regarde plus les astres en direct, mais on mesure, grâce à des spectrographes installés sur les télescopes les plus performants, les fluctuations d'étoiles-soleils avec une précision de l'ordre de 4,5 mètres par seconde. Les données, moulinées par de puissants ordinateurs, précisent si cet écart est bien dû au passage d'une planète. Mais bientôt, cette technique elle-même sera dépassée. L'Agence spatiale européenne propose en effet de lancer Darwin, un interféromètre composé de cinq petits télescopes fonctionnant ensemble, pour détecter en direct et analyser d'autres exoplanètes. Cinq ans de voyage pour cinq ans de travail. Le Français Antoine Labeyrie, expert mondial de l'optique spatiale, imagine même un hypertélescope de 150 miroirs dans l'espace, formant un réseau de trois cercles concentriques dont le plus grand aurait un diamètre de 150 kilomètres. Un projet fou, mais pas impossible. Après tout, il y a près de 50 milliards de planètes à explorer.

L'Express :

http://www.lexpress.fr/Express/Info/Sciences/Dossier/9planete/dossier.asp?nom=mi...

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Vivant
Santé, Médecine et Sciences du Vivant
Sida : du nouveau pour empêcher le virus de se répliquer
Samedi, 02/09/2000 - 00:00

Le traitement utilisé actuellement dans les pays industrialisés pour améliorer la santé des malades du sida date de 1996, et repose sur la trithérapie, association de trois médicaments différents. L'un de ces médicaments appartient à la famille des antiprotéases, il s'oppose à l'action de la protéase, l'une des trois enzymes qui, avec la reverse transcriptase et l'intégrase, sont nécessaires à la multiplication du virus dans l'organisme. Outre les effets secondaires importants de ces médicaments, on assiste à des phénomènes de résistance aux antiprotéases dus à des zones de mutation du virus au niveau du site d'action, et responsables de l'échec du traitement chez certains malades. Un nouvel espoir qui nous vient des Etats-Unis, a été présenté dimanche dernier par le professeur Jean Chmielewski de l'université de Purdue, à West Lafayette ( Indiana ). Cette fois, le principe repose sur le blocage, non pas de l'action de la protéase, mais de sa formation. En effet, pour se former, la protéase a besoin de deux protéines. L'idée de l'équipe américaine était d'intercaler des molécules entre ces deux protéines, les empêchant ainsi de donner naissance à la protéase, sans laquelle le virus ne peut se multiplier. En théorie, c'est un bon moyen pour arrêter la réplication virale. En pratique, cette découverte fait l'objet de tests sur des cellules infectées par le virus du sida, aux Instituts nationaux de la santé américains (NIH).

Csanté : http://www.csante.com/

Des chercheurs américains réussissent à transformer des cellules en neurones
Samedi, 02/09/2000 - 00:00

Des chercheurs américains sont parvenus à amener des cellules de la moelle osseuse à se transformer en cellules nerveuses. L'équipe d'Ira Black, directeur du département de neurosciences et de biologie cellulaire de l'université du New Jersey, à Piscataway, a produit, à partir de cellules stromales de la moelle osseuse, des cellules ayant certaines caractéristiques des cellules nerveuses. Fabriquer à la demande des cellules nerveuses, suffisamment différenciées ou capables de différenciation pour pouvoir soigner des maladies cérébrales ou des lésions des nerfs périphériques, reste un rêve alors qu'on sait que les neurones en général ne se divisent pas et que les lésions cérébrales ne se réparent pas. Mais nombreuses sont les équipes et les entreprises de biotechnologie qui travaillent à obtenir des lignées de cellules nerveuses, car les maladies nerveuses dégénératives, en particulier, sont une grave menace pour les populations vieillissantes des pays développés - et un vaste marché. Pour mener sa recherche, Ira Black et ses collègues ont donc utilisé comme matière première des cellules stromales, des cellules souches de la moelle osseuse qui ne donnent pas naissance aux lignées de cellules sanguines - globules rouges, globules blancs, plaquettes - mais aux tendons, aux cartilages, aux muscles. Prélevées avec les cellules souches sanguines de rat, elles ont été isolées, cultivées et se sont multipliées in vitro sans se modifier. Puis elles ont été exposées à des traitements à base de composés chimiques qui ont permis à 80 % d'entre elles de modifier leur aspect. De cellules plates qu'elles étaient, elles se sont transformées en cellules nerveuses caractéristiques du fait de leur corps cellulaire contracté avec des extensions membranaires périphériques. « En l'espace de quelques minutes, les cellules se sont transformées ; de cellules plates, cellules souches sans signe distinctif, elles se sont mises à ressembler à des neurones absolument typiques. Nous n'en croyions pas nos yeux », explique le docteur Black dans l'édition du New York Times du 15 août. Les modifications observées ne sont pas que morphologiques. Des molécules présentes seulement dans les neurones ont fait leur apparition dans ces cellules transformées. Des récepteurs neuronaux, molécules permettant la réception des messages émis par d'autres cellules neuronales, sont également apparus. Forts de ces résultats prometteurs, les chercheurs sont allés plus loin. et ont transplanté ces cellules dans la moelle épinière et dans le cerveau de rats . Les cellules ont survécu 21 jours dans le striatum (durée de l'expérience), 42 jours dans l'hippocampe (durée de l'expérience), et 3 jours dans la moelle épinière (durée de l'expérience). Enfin, la même expérience faite in vitro sur des cellules stromales d'origine humaine a eu les mêmes résultats : une différenciation de type neuronal, tant morphologique que biochimique. Le plus souvent, la création de lignées de cellules nerveuses est envisagée à partir d'embryons, soit issus de la fusion de gamètes lors de fécondation in vitro, soit qui pourraient être obtenus par clonage thérapeutique. Mais elle pourrait être aussi obtenue à partir de cellules prélevées chez l'adulte, appelées cellules souches neurales adultes. Le cerveau n'est pas seul dans ce cas ; la plupart des tissus recèlent des cellules souches. Les plus accessibles sont les cellules souches sanguines - hématopoïétiques - utilisées largement dans les greffes de moelle osseuse pour traiter les leucémies et les anémies réfractaires. Les travaux actuels insistent sur les possibilités de « transdifférenciation » de certaines cellules souches et la transformation de cellules souches neurales en cellules souches sanguines, de cellules souches sanguines en cellules musculaires, etc. Les chercheurs sauront-ils guider ces modifications ? On en est encore loin. Mais ces cellules pourraient apporter d'importantes ressources à la thérapie cellulaire et leur utilisation ne devrait pas soulever d'objection d'ordre éthique.

Le Monde :

http://www.lemonde.fr/article/0,2320,seq-2077-88855-QUO,00.html

Un sixième sens dans le nez humain
Samedi, 02/09/2000 - 00:00

Les chercheurs l'appellent le sixième sens. Parce qu'il permet, aux insectes et à certains mammifères, de détecter les phéromones - molécules chimiques inodores mais hautement influentes - et de réagir aux messages sexuels ou agressifs a priori imperceptibles qu'elles transmettent. «Jusqu'alors, aucune phéromone n'a été formellement identifiée chez l'homme», rappelle Benoît Schaal, chargé de recherche au laboratoire du comportement du CNRS à l'Inra de Tours. Pourtant, des neurogénéticiens américains viennent de découvrir et de prouver que l'homme a bien dû y être sensible. Et qu'il l'est peut-être même encore . En comparant la centaine de gènes qui codent les récepteurs sur lesquels viennent se fixer les phéromones dans le nez de la souris à l'ensemble du patrimoine génétique humain, ils ont remarqué quelques similitudes. Huit gènes exactement dont sept ne paraissent plus fonctionnels, même s'ils ont pu l'être à une époque où l'homme et la souris n'étaient pas si éloignés. Reste un gène humain VRL1, qui serait exprimé dans la muqueuse nasale, soit à l'endroit exact où il est attendu s'il doit servir à capter une de ces odeurs non perceptibles. Lui ressemble étrangement à l'un de ceux qui, chez la souris, gouvernent le fonctionnement des récepteurs de phéromones. «Cela montre qu'il existe une certaine conservation dans la détection de molécules olfactives, commente Benoît Schaal. Mais ce n'est là que le tout début de la chaîne. Il faut maintenant savoir à quel type de neurone ce récepteur est câblé», quels types de phéromones il reconnaît, et quel comportement ces molécules provoquent chez l'homme. Le chercheur de l'Inra émet l'hypothèse que lorsque la substance se fixe sur le récepteur, «elle devrait déclencher une réponse stéréotypée comportementale ou physiologique. Par exemple, une décharge d'hormone ou une augmentation du rythme cardiaque», à condition que ce sixième sens fonctionne toujours.

Libération :

http://www.liberation.com/quotidien/semaine/20000829marw.html

Pour vivre longtemps, pédalez !
Samedi, 02/09/2000 - 00:00

Les personnes qui vont au travail en vélo chaque jour réduisent de moitié les risques de maladies graves ou de mort précoce selon une enquête de l'université de Copenhague, publiée lundi dans le quotidien Politiken (libéral). Cette enquête, parue dans la revue Archives of Internal Medecine, a été réalisée dans les dernières trois décennies auprès 17.500 hommes et 13.500 femmes de 20 à 93 ans suivis à intervalles réguliers pendant 14 ans et demi. Elle a montré que l'activité physique est un très fort garant d'une meilleure santé, et qui ceux qui sont les plus actifs physiquement vivent plus longtemps que les passifs. Selon le Dr. Lars Bo Andersen, l'auteur principal de l'enquête, "ceux qui font de la bicyclette quotidiennement ont clairement moins de problèmes de santé et une plus longue longévité que ceux qui pratiquent d'autres formes d'activités physiques". L'association danoise cycliste estime que plus d'un million de Danois prennent le vélo pour se rendre sur les lieux de travail. Plus on pédale et mieux on se porte", a-t-il affirmé, notant "que même un quart d'heure de vélo par jour est suffisant pour obtenir un effet de santé significatif".

Recherche :

http://www.larecherche.fr/afp/actu/000828111211.bxl5qurl.html

Une mini-turbine électrique implantée sur un patient britannique
Samedi, 02/09/2000 - 00:00

Un Britannique est devenu le premier homme au monde a recevoir une mini-turbine électrique implantée dans son coeur pour aider l'organe dans son action de pompage? C'est l'Institut cardiaque du Texas qui a réalisé cette première médicale. La turbine a la dimension d'un pouce humain et a pour fonction de refouler dans l'aorte le sang chargé d'oxygène. "Nous sommes optimistes sur les bonnes suites de l'opération. Ces appareils pourraient devenir une option dans le traitement de nombreux patients", a déclaré le Dr Tim Myers qui a aidé les chirurgiens britanniques dans leur opération.

Brève rédigée par @RT Flash

BBC :

http://news.bbc.co.uk/hi/english/health/default.stm

Vers une norme mondiale du niveau d'ondes des portables
Samedi, 02/09/2000 - 00:00

Les fabricants de téléphones portables devraient commercialiser dès l'année prochaine des combinés portant une étiquette signalant le niveau d'ondes émis par l'appareil, ont annoncé les trois principaux fabricants, en réponse à des nombreuses organisations de défense de consommateurs. Le finlandais Nokia, premier fabricant mondial, l'américain Motorola et le suédois Ericsson travaillent actuellement sur une norme baptisée taux spécifique d'absorption (SAR), qui permet de mesurer le niveau de radiations des téléphones portables. "Nous sommes en plein processus d'harmonisation et nous espérons parvenir à un SAR standard au début de l'année prochaine", a déclaré à Reuters le porte-parole de Nokia, Tapio Hedman. "Une fois que nous aurons ce SAR, nous voulons publier des normes valables pour tous nos téléphones et dans le monde entier", a-t-il ajouté. Les trois fabricants pensent faire figurer le SAR sur les emballages plutôt que les appareils eux-mêmes. Ericsson pense pouvoir commencer l'étiquetage à compter du mois d'avril 2001. Nokia et Motorola se sont engagés à le faire le plus rapidement possible une fois que la norme internationale sera mise en place. Cette démarche survient alors que les scientifiques tentent de savoir s'il existe un lien entre l'utilisation des mobiles et les cancers ou d'autres maladies. Après des années de recherche, aucune équipe médicale n'a prouvé que l'utilisation d'un téléphone portable comportait des risques pour la santé. Mais une partie du corps médical estime qu'il faut poursuivre les études. "C'est une question très importante pour les consommateurs et nous voulons qu'ils disposent des informations pertinentes", a dit pour sa part le porte-parole d'Ericsson chargé des questions de santé et de sécurité, Mikael Westmark. "L'augmentation exponentielle du nombre d'utilisateurs de portables fait qu'un nombre grandissant de personnes veulent avoir des informations sur les appareils qu'elles utilisent". On estime actuellement qu'il y a 570 millions d'utilisateurs de téléphones cellulaires dans le monde entier. Selon les derniers chiffres diffusés par Ericsson, on devrait atteindre 1,4 milliard d'utilisateurs dans les cinq années à venir. L'Association de l'industrie des télécoms cellulaires (CTIA), qui représente le secteur de la téléphonie mobile aux Etats-Unis, avait demandé aux fabricants de faire connaître les niveaux de radiation au 1er août. Aux Etats-Unis, les fabricants doivent soumettre le SAR de leurs appareils à la FCC (Federal Communications Committee) avant la mise sur le marché de leurs combinés et les utilisateurs peuvent obtenir ces taux auprès de la FCC.

Reuters : http://fr.news.yahoo.com/000828/2/m50h.html

L'homéopathie plus efficace que le placebo ?
Samedi, 02/09/2000 - 00:00

Un essai randomisé et contrôlé paru dans le British Medical Journal montre qu'une préparation homéopathique pour le traitement des rhinites allergiques perannuelles est plus efficace que le placebo. Le Dr D. Reilly (Homeopathic Hospital, Glasgow) et plusieurs chercheurs anglais ont mené un essai multicentrique, randomisé, en double aveugle avec contrôle placebo sur 51 patients souffrant de rhinite allergique perannuelle. Après randomisation, les patients ont reçu soit une préparation homéopathique (30 CH) orale à base du principal allergène, soit un placebo. Le critère principal d'évaluation était l'évolution du débit inspiratoire nasal de pointe ("nasal inspiratory peak flow") et des symptômes après 3 et 4 semaines de traitement. Le groupe homéopathie a présenté une amélioration plus marquée du flux inspiratoire nasal par rapport au groupe placebo (la différence moyenne était de 19,8 l/min; IC 95 % =10,4-29,1). Les chercheurs ont également noté une amélioration des symptômes dans les deux groupes, sans différence réellement significative. Ces résultats ont été combinés à ceux d'une série de 3 études précédentes. Globalement, l'homéopathie était associée à une réduction de 28 % de la sévérité des symptômes (selon l'échelle employée) alors que cette réduction n'était que de 3 % pour le placebo. Selon Reilly et al, ces résultats tendent à confirmer que les effets de l'homéopathie diffèrent de ceux d'un placebo : "Pour le moment, nous concluons que cette étude n'a pas confirmé notre hypothèse de départ, à savoir que l'homéopathie est un placebo", écrivent les auteurs. Dans un commentaire de cet article, Tim Lancaster (Institute of Health Science, Oxford) tient à souligner que les résultats obtenus par Reilly et al. ne semblent pas provenir d'un biais méthodologique. Il ajoute que de nombreuses inconnues persistent sur "la validité biologique" de l'homéopathie. Le recours à des dilutions limites, où le principe actif est théoriquement absent, et la méconnaissance du mécanisme d'action font partie des principales réserves émises par T. Lancaster. "Le nouveau défi de Reilly et de ses collaborateurs est de réaliser les larges essais qui permettraient vraiment de changer notre façon de penser", conclut Lancaster.

Caducée : http://www.caducee.net/

Y a-t-il une relation entre insuffisance cardiaque et déficit en sélénium?
Samedi, 02/09/2000 - 00:00

Le sélénium est un oligo-élément qui protège l'organisme des radicaux libres, renforce le système immunitaire, et agit donc comme anti-vieillissant. On trouve le sélénium dans les aliments riches en protéines et en soufre comme la viande, le poisson, les céréales, la levure de bière et le chou. Les besoins journaliers sont estimés entre 50 et 200 microgrammes. Cependant, le taux de sélénium varie avec le site géographique, la nutrition, l'âge, la consommation de tabac et l'état de santé. Il diminue en cas de diabète, de dialyse, de sida, d'infarctus du myocarde et de cancers. En Chine, un nombre élevé de cardiomyopathies a été observé dans des zones où l'alimentation est pauvre en sélénium. Ces affections ont nettement régressé à la suite d'une supplémentation en oligo-élément. Ces observations ont été le point de départ d'une étude française menée auprès de vingt malades insuffisants cardiaques. L'étude a montré l'existence d'une relation entre l'insuffisance cardiaque et le déficit en sélénium, car ces malades avaient une alimentation pauvre en poisson et en céréales. L'étude a montré que plus le déficit était important, plus l'insuffisance cardiaque était grave. Il ne reste plus qu'à attendre les résultats des études menées (l'étude SU.VI.MAX, et l'étude "Prevention of Cancer intervention with selenium") en espérant voir diminuer non seulement les cardiopathies - grâce à la supplémentation en sélénium - mais également certains cancers digestifs et prostatiques grâce à son rôle antiradicalaire.

Csanté : http://www.csante.com/

L'homme invisible... ou presque
Samedi, 02/09/2000 - 00:00

Des chercheurs américains ont trouvé le moyen de rendre la peau transparente. L'effet n'est que temporaire et n'a été mis à l'essai que sur des hamsters, mais cela marche. Sans créer l'homme invisible cher au romancier H.G. Wells, la technique permet à tout le moins de voir à l'intérieur du corps jusqu'à cinq millimètres de profondeur. C'est assez pour apercevoir une partie du réseau sanguin et assez aussi pour susciter des espoirs de nouvelles méthodes de diagnostic chez les médecins. La peau est opaque parce qu'elle est faite de divers composants de taille et de forme différente sur lesquels la lumière se brise et se disperse. Le même phénomène joue dans le brouillard, où les gouttelettes d'eau de taille différente diffusent la lumière des phares de voiture, ne laissant passer qu'un halo indistinct. Mais des chercheurs de l'Université du Texas à Austin ont découvert qu'en injectant des produits chimiques dans les tissus, du glycérol notamment, on pouvait rendre transparente une petite plaque de peau. Deux mécanismes expliquent le phénomène, croient les chercheurs. D'abord, le glycérol chasse l'eau des cellules de la peau, ce qui provoque leur contraction. Une fois serrées les unes contre les autres, certaines composantes des tissus, comme le collagène, s'orientent de façon à mieux laisser passer la lumière. Ensuite, on croit que le glycérol contribue lui-même à la transparence, en ceci que contrairement à l'eau, il réfracte la lumière d'une manière comparable à celle du collagène, ce qui limite sa diffusion. L'effet de transparence obtenu grâce à ces injections n'est que temporaire. L'eau revient vite chasser le glycérol des cellules et la peau reprend son opacité habituelle. De plus, la méthode n'ayant été testée que sur des rongeurs, on ignore complètement si elle est sûre pour les humains. En soi, le glycérol n'est pas toxique. On l'utilise même pour fabriquer des cosmétiques. Mais les essais réalisés jusqu'ici cherchaient surtout à comprendre le fonctionnement du procédé. On pourra maintenant s'attacher à trouver des produits plus sûrs ou plus efficaces.

cybersciences :

http://www.cybersciences.com/cyber/3.0/N2002.asp

Des chèvres qui tissent la toile
Samedi, 02/09/2000 - 00:00

Webster et Peter sont deux chèvres pareilles à n'importe quelle chèvre et pourtant... elles sont capables de produire une protéine essentielle à la fabrication des toiles d'araignées. Ces deux spécimens mis au point par des chercheurs au Québec pourraient bien révolutionner l'industrie des matériaux. La toile d'araignée est en effet le matériau le plus solide et le plus léger que l'homme connaisse. Elle est plus résistante qu'un fil d'acier et 25 lus légère que les fibres synthétiques. Malheureusement la soie des araignées est très difficile à produire artificiellement en grande quantité, notamment à cause du caractère individualiste des araignées qui ne supportent pas les colonies d'élevage, contrairement au ver à soie. Les chercheurs québécois ont donc modifié les gènes de ces deux chèvres afin que le lait de leur descendance contienne la protéine produite par l'araignée. S'ils y parviennent, les chercheurs mettront au point un matériau qui a de multiples débouchés, que ce soit dans l'aéronautique, la défense (pour les gilets pare-balles) ou la médecine, qui s'intéresse à ce matériau compatible avec le corps humain pour fabriquer des tendons, des ligaments ou du fil pour les points de suture.

Nouvel Obs :

http://quotidien.nouvelobs.com/sciences/20000822.OBS6773.html?1627

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Recherche
Recherche & Innovation, Technologies, Transports
La suspension qui réfléchit
Samedi, 02/09/2000 - 00:00

Qu'il est loin, le temps où les amortisseurs se réduisaient à de simples lames de ressort ! Aujourd'hui, la suspension hydractive qui équipera le prochain modèle de Citroën est presque douée de... génie. La raideur de la suspension et la hauteur de la voiture sont en permanence modifiées pour le meilleur confort possible. Tout cela est rendu possible par l'apport de l'électronique. Dans le cas présent, c'est le cerveau BSI qui décide de tout, agissant sur les quatre sphères d'amortissement. Celles-ci contiennent azote et huile séparés par une membrane étanche. Le gaz constitue l'élément élastique, tandis que le liquide incompressible assure l'amortissement en circulant à travers des trous calibrés. L'originalité de ce système, c'est la présence de deux sphères additionnelles. Quand la route est facile, le cerveau choisit de les connecter au circuit des autres sphères pour rendre plus moelleuse la suspension. Quand les virages se succèdent, elles sont mises hors circuit. Citroën prétend ainsi supprimer les phénomènes de roulis, tangage et pompage. Pour l'aider à prendre sa décision, le cerveau dispose de plusieurs organes sensitifs. Deux capteurs de hauteur permettent d'analyser l'état de la route. Un capteur de volant mesure sa vitesse de déplacement angulaire. Enfin, le BSI est instruit de la vitesse d'enfoncement ou de relâchement de la pédale d'accélérateur, de la vitesse du véhicule, de la pression sur la pédale de frein et du régime du moteur. Grâce à un générateur autonome de pression, il adapte la hauteur de la voiture en fonction de la vitesse et de l'état de la route. Au-delà de 110 km/h sur une chaussée plane, le BSI commande une baisse de 15 mm du véhicule. D'où un meilleur CX, et une moindre consommation. Lorsque la chaussée se dégrade trop, il monte la voiture de 20 mm. Génial... à condition de ne pas tomber en panne !

Le Point : http://www.lepoint.fr/data/PNT1458/5802903P.html

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