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NUMERO 232 |
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Edition du 28 Février 2003
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Edito
L'échec n'est pas une maladie honteuse
La France, héritière de la Rome antique et catholique, a toujours eu des rapports difficiles avec l'argent. Ainsi, trop souvent, dans notre Pays, le succès entrepreneurial est suspect. Ceux qui ont ainsi réussi se montrent discrets car, à l'encontre des pays anglo-saxons, héritiers de la Réforme, nos concitoyens ne semblent pas apprécier les success-stories. Quel dommage ! Un pays est toujours plus heureux quand il est fier de ses succès. Le revers de la médaille se trouve dans le comportement d'un grand nombre de nos concitoyens face à l'échec. Sauf quand il y a malversation ou autre démarche malhonnête, il n'y a rien de honteux à subir un échec. Il fait partie de la vie au même titre que la réussite, le rire et les pleurs. Or, très souvent, un créateur d'entreprise dont on avait pourtant chanté les louanges lorsqu'il s'était lancé dans l'aventure n'est même plus bon à donner en pâtée aux chiens si, par malheur, il est mis dans l'obligation de déposer son bilan. Ce comportement souvent honteux que nous avons envers ceux qui ont failli ne nous fait pas honneur. Alors qu'aux Etats-Unis celui qui a dû affronter une telle épreuve, à condition bien entendu qu'il soit toujours resté intègre, est souvent recherché pour participer à d'autres aventures, tant son expérience sera précieuse pour ne pas tomber dans les mêmes ornières, chez nous, tout au contraire, nous lui fermons toutes les portes. Quel gâchis ! Cela est d'autant plus insupportable que ce jugement est souvent porté par des personnes qui, de par leur situation dans des institutions publiques ou de grandes entreprises bancaires, ne prendront jamais un risque tout au long de leur vie. Ainsi, il est insupportable de constater, actuellement, que des milliers et des milliers de jeunes qui avaient créé leurs entreprises dans les NTIC à la fin des années 1990, et qui ont dû déposer leur bilan quand la bulle Internet a éclaté il y a quelques mois, sont dans l'impossibilité, pour de longues années, de relancer une autre entreprise parce que la Banque de France leur a octroyé une « cotation 6 », comme s'ils étaient responsables d'une banqueroute frauduleuse. Quand ces jeunes se présentent devant un banquier pour demander, ne serait-ce que l'ouverture d'un simple compte nécessaire pour la création d'une entreprise, cela leur est systématiquement refusé au simple vu de la cotation de la Banque de France. Il faut remédier à de telles injustices car elles épuisent les meilleures volontés. Ainsi la Banque de France pourrait, avec facilité, affiner sa cotation, pour que tous les acteurs économiques qui doivent entourer le berceau d'une jeune entreprise puissent savoir que son recréateur n'est pas un brigand, mais simplement un homme qui a déjà dû affronter une expérience malheureuse dont il a certainement tiré les plus grandes leçons. Ce comportement trop souvent irresponsable des institutions financières et sociales, qui ont pourtant pour mission, officiellement, de faciliter la vie des entreprises n'est pas tolérable. Je regrette que notre passé multiséculaire d'une société de défiance, comme le disait si bien Alain Peyrefitte, soit un tel handicap pour affronter l'avenir. Une société dont les traits essentiels, demain, seront la confiance, la transparence et l'humilité, doit savoir reconnaître la vertu de l'échec. Sans ce nécessaire pas, les uns vers les autres, nous risquerions de nous enfermer dans nos certitudes qui sont autant de tours d'ivoires surannées. René TRÉGOUËT Sénateur du Rhône
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TIC |
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Information et Communication
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L'Assemblée nationale a adopté jeudi 27 février, en première lecture, le projet de loi sur "l'économie numérique" qui vise à clarifier la responsabilité des hébergeurs, à renforcer la protection des clients en ligne et à alourdir les sanctions contre la cyber-criminalité. L'examen du texte, initialement prévu jusqu'à jeudi soir, s'est déroulé au pas de charge, permettant l'adoption de ce texte de 38 articles en moins de quatre heures de séance. Le projet de loi, sur lequel ont été déposés une cinquantaine d'amendements, traduit sur le plan législatif la première étape du plan RESO 2007 présenté par Jean-Pierre Raffarin pour favoriser le développement "de la société de l'information".Ce texte, qui transpose deux directives européennes défendu , a été approuvé par les voix de droite, le groupe PS ayant voté contre. Il doit être encore transmis au Sénat pour un premier examen. la responsabilité des hébergeurs de sites est précisée pour combler le vide juridique constaté après l'affaire Yahoo. Désormais, ils ne pourront être mis en cause que s'ils n'ont pas "agi promptement" pour faire cesser la diffusion d'informations dont "ils ne pouvaient ignorer le caractère illicite". Mais ils devront effectuer un "minimum de surveillance" pour empêcher la diffusion de données faisant l'apologie des crimes de guerre, des crimes contre l'humanité, incitant à la haine raciale ou à caractère pédophile. Ils ont renforcé les règles du commerce électronique, créant à cet effet "une responsabilité globale" du marchand en ligne sur l'ensemble de la vente depuis la passation de commande jusqu'à la fourniture de biens ou de prestations de services. L'entrée en vigueur de ce principe de "responsabilité globale" interviendra "après une période probatoire d'un an, afin que les commerçants en ligne puissent s'adapter au nouveau contexte juridique notamment en se couvrant par des assurances". L'Assemblée a aussi décidé d'interdire la publicité non sollicitée (le "spaming") par messagerie électronique sur internet, sans avoir obtenu le consentement préalable des destinataires. Toutefois, la prospection directe par messagerie électronique, sans consentement préalable, est autorisée à destination "des personnes morales inscrites au registre du commerce et des sociétés". En cas de litige, l'internaute pourra s'en remettre à la Commission nationale informatique et liberté (CNIL). Concernant les règles du commerce électronique, le texte prévoit la mise en place d'un principe de « responsabilité globale » pour les marchands en ligne, allant de la passation de la commande à la livraison de la prestation de service ou du bien. Pour sécuriser le "e-shopping", les sites marchands devront afficher clairement leurs coordonnées et l'acceptation d'une offre commerciale devra être confirmée par un "double clic" de souris. La confidentialité des transactions sur Internet sera renforcée, grâce à la libéralisation des techniques de cryptologie. Les peines sanctionnant la cybercriminalité, qui datent de 1988, seront doublées et un nouveau délit de diffusion intentionnelle de virus informatique sera créé. Un autre amendement autorise les collectivités locales à se substituer aux opérateurs de téléphonie mobile afin de permettre la couverture des zones qui sont encore privées. Lors du Comité interministériel d'aménagement et de développement du territoire (CIADT), le Premier ministre avait également annoncé qu'il débloquait 44 millions d'euros pour construire 1.200 pylônes dans les 1.500 communes situées en zone blanche, pour la plupart dans le centre de la France. Par ailleurs, un amendement du gouvernement autorise ces collectivités locales a établir et exploiter, sous certaines conditions, des services de télécommunications au public afin de favoriser l'accès à l'internet à haut débit dans les zones les plus défavorisées. L'Assemblée a également modifié le mode de calcul de la contribution des opérateurs au Fonds du service universel, en fixant celle-ci "au prorata du chiffre d'affaires" relatif à l'activité de télécommunication de chaque opérateur. Cette décision vise à mettre fin à la disparité entre les opérateurs du mobile et ceux dont les produits s'appuient sur la téléphonie fixe comme les fournisseurs d'accès internet à bas débit. Enfin dans le volet des sanctions contre la cyber-criminalité, les députés ont décidé, contre l'avis du gouvernement, d'exclure du "mécanisme de repenti" les auteurs des infractions punies de plus de 15 ans d'emprisonnement. Ce "mécanisme de repenti" extrêmement rare en droit français, vise à ne pas considérer l'usage de la cryptologie comme une "circonstance aggravante", si les auteurs ou les complices de ces faits acceptent de remettre aux autorités judiciaires la version en clair des messages chiffrés. Dans son rapport, Jean Dionis du Séjour précise "qu'un dixième de l'humanité, soit plus d'un demi-milliard d'individus, utilise aujourd'hui l'internet au travail, à domicile où dans des lieux publics, et le nombre des internautes s'est accru depuis l'an 2000 au rythme de 120 à 140 millions par an dans le monde". Il ajoute que "près de 160 millions d'ordinateurs sont raccordés à internet sur la planète et ce nombre s'accroît régulièrement depuis l'an 2000 d'environ 20 millions par semestre". Il précise que les échanges entre entreprises sous forme de commerce électronique sont passés dans le monde d'environ 500 milliards d'euros en 2000 à plus de 2.000 milliards d'euros en 2002". Aux Etats-Unis, le marché de la vente en ligne aux particuliers "a représenté près de 60 milliards d'euros en 2002". Mais en dépit d'une progression fulgurante de 25 % par an, le commerce en ligne reste en effet entravé par la méfiance des internautes, rétifs à donner leurs coordonnées bancaires sur la Toile. Résultat: en 2002, seuls 12 % des Français faisaient des achats sur Internet, contre 33 % des Américains. Brève rédigée par @RT Flash Assemblée nationale : http://www.assemblee-nationale.fr/12/dossiers/economie_numerique.asp
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Contre toute attente, la norme de transmission sans fil des données qui émoustille le secteur des télécoms d'Europe occidentale en ce début d'année 2003 n'est pas le 3G mais le WiFi, une technologie adaptée aux réseaux informatiques locaux sans fil. Le WiFi, pour Wireless Fidelity, est une norme pour réseaux de téléphonie fixe sans fil, appelée WLAN (wireless local area network) ou 802.11, qui autorise un accès à internet à haut débit sans fil à partir de lignes fixes et sur un court rayon d'action. N'en déplaise aux opérateurs tentés par la téléphonie mobile de troisième génération, le WiFi contourne complètement le problème de la construction de réseaux adéquats et utilise à la place la technologie de la téléphonie fixe à large bande passante. N'importe qui peut accéder, depuis un ordinateur portable convenablement configuré, à internet ou éventuellement au réseau de son entreprise, tant qu'il reste à moins d'une centaine de mètres du point d'accès WiFi. Déjà très populaire aux Etats-Unis et en Suède, le WiFi est mis en oeuvre depuis quelques mois en Grande-Bretagne. L'opérateur historique national BT Group prévoit de proposer 400 points d'accès d'ici la mi-2003 et 4.000 d'ici 2005. L'adoption accélérée du WiFi en Europe dans des lieux tels les aéroports ou les cafés coïncide avec de nouveaux ajournements des services de téléphonie de troisième génération (3G), capables eux aussi de proposer des services sans fil à haut débit. "(Les opérateurs mobile) ne fournissant pas de 3G, il faut bien qu'ils fournissent quelque chose", a déclaré récemment Claus Bjoernsten, responsable des plates-formes mobiles en Europe pour Intel, lors du lancement d'un "hotspot" WiFi à l'hôtel Royal Garden de Londres. Comme nombre de ses collègues de l'industrie du sans fil, Bjoernsten insiste sur la complémentarité du WiFi et du 3G. L'argumentaire repose sur le fait qu'une fois associées ces deux technologies permettront à un homme d'affaires d'accéder à internet avec son ordinateur portable dans son hôtel ou dans une gare grâce au WiFi et de conserver sa connexion dans un train en mouvement grâce au 3G. Mais chaque point d'accès WiFi supplémentaire contribue sur cette zone à faire baisser d'autant le chiffre d'affaires des opérateurs mobiles qui ont dépensé quelque 100 milliards d'euros dans des licences 3G. De plus, les voyageurs empruntant l'avion pourraient bientôt bénéficier d'un accès WiFi, si les récents essais entrepris en Europe et aux Etats-Unis se révèlent concluants. La solution serait pour les opérateurs mobiles d'adopter le WiFi et de l'adapter à leurs besoins. Orange, filiale du français France Telecom, a annoncé cette semaine qu'il comptait développer un service aux professionnels associant la technologie WiFi à celle des réseaux mobiles. Orange table sur l'installation de 400 sites WiFi en France d'ici la fin 2003 et 2.000 d'ici 2007. La filiale mobile de Deutsche Telekom, T-Mobile, s'est quant à elle attaquée au marché américain en câblant quelque 1.200 cafés de la chaîne Starbucks. Mais pour le britannique BT, qui s'est complètement débarrassé de son réseau mobile il y a de cela un peu plus d'un an, la décision était simple à prendre. Gravement menacé par les opérateurs mobiles grignotant sans cesse sur ses revenus issus de la transmission des données vocales, BT a cherché à s'octroyer une part non négligeable du marché de données mobiles. Le groupe britannique affirme que le WiFi devrait être moitié moins cher et trois fois plus rapide que le 3G. Même si des problèmes de sécurité sont apparus, c'est une technologie vraiment peu dispendieuse à mettre en oeuvre. Ainsi, si les opérateurs doivent investir des milliards dans la construction et l'équipement de réseaux de troisième génération, BT assure qu'il ne faut que quelques centaines de livres sterling pour équiper un café avec un accès WiFi. Reuters : http://fr.news.yahoo.com/030222/85/3298u.html
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Avenir |
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Nanotechnologies et Robotique
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Voir des molécules et des atomes pour les manipuler, en faire des outils ou des matériaux nouveaux : telle est l'utilité de la nano-optique, capable de voir des « objets » d'une taille de l'ordre du nanomètre, le millionième de millimètre. La plate-forme de nano-optique « NAN OP TEC » est mise en place par plusieurs laboratoires associés au CNRS installés à l'Ecole Centrale de Lyon (Laboratoire d'Electronique, Optoélectronique et Micro-Systèmes) à l'INSA (Laboratoire de Physique des Matériaux) et à l'Université Claude Bernard (Laboratoire de Physico-Chimie des Matériaux Luminescents entre autres). La plate-forme est installée dans 300 mètres carrés de locaux réaménagés à Lyon 1, sur le campus de la Doua. L'investissement a coûté 2 millions d'euros, financés par l'Etat (Ministère de la Recherche, 1,2 million et CNRS, 0,3 million) par la Région (0,3 million d'euros) et Lyon I (200 000 euros). L'opération est inscrite dans le contrat de plan Etat-Région, ont rappelé Anne-Marie Comparini, présidente de la Région et Michel Besse, Préfet de région, lors de l'inauguration. Les chercheurs peuvent par exemple, grâce à des lasers exciter des molécules, mieux connaître les arrangements d'atomes à la surface de matériaux, pour voir la manière dont la lumière est reçue et renvoyée. La vision des atomes permet ensuite leur manipulation pour réalisation de couches minces, de vaporisation, de nano-gouttelettes. La plate-forme, rappelle Bernard Jacquier, directeur du Laboratoire de physico-chimie des matériaux luminescents CNRS-Lyon 1, fait partie d'un ensemble d'outils répartis dans la région, dans le cadre du développement des nanotechnologies. Progrès : http://www.leprogres.fr/Mercredi/infosdujour/rhone/114506.html
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Jacques Chirac a inauguré jeudi 27 février le vaste complexe de recherche en nanoélectronique de Crolles II, "projet magnifique" qui est "exemplaire" selon lui de la compétitivité française. A quelques mètres de là en revanche, les salariés d'Atofina manifestaient pour protester contre la fermeture prochaine de leur usine. Ce complexe de 35.000m2 situé près de Grenoble (Isère) est le plus gros investissement industriel réalisé en France depuis dix ans: avec 3,5 milliards d'euros investis sur cinq ans, il doit engendrer 1.500 emplois directs et 3.500 indirects. Associés depuis 1992 dans le cadre de "Crolles I", les groupes STElectronics (franco-italien) et Philips (néerlandais) ont été rejoints pour ce projet par l'américain Motorola. Objectif: progresser sur la voie de l'extrême miniaturisation des puces électroniques. Un marché juteux qui explique la générosité du soutien de l'Etat et des collectivités locales pour concrétiser le projet "Crolles II". Les trois partenaires entendent mettre au point des puces miniaturisées qui permettront de doubler le rendement des semi-conducteurs actuels: les dimensions envisagées sont des gravures de 90 à 32 nanomètres (0,03 micron) sur des tranches de silicium de 300 millimètres, contre 200 mm actuellement. Une technologie qui se retrouvera à terme dans les téléphones portables, les lecteurs DVD, les magnétoscopes ou les ordinateurs. Ces tranches se doivent d'être fabriquées dans un environnement ultra-pur, dans une "salle blanche". Celle de Crolles II s'étale sur 5.000 mètres carrés, sans aucun pilier. L'air y est méticuleusement contrôlé afin d'éliminer toute particule de poussière et de maintenir la température et l'humidité à un niveau constant, à plus ou moins 0,1 % degré près. Le puissant système de climatisation renouvelle donc pas moins de six millions de mètres cubes d'air par heure. Les salariés, eux, sont contraints de travailler revêtus d'une combinaison étanche. Résultat: la propreté de l'air est de loin plus élevée que celle d'une salle de transplantation cardiaque et... un million de fois supérieure à celle que nous respirons en ville. Dans dix ans, il existera cinq centres de nanotechnologie de niveau mondial et Grenoble en fera partie», parie un observateur du secteur. Déjà aujourd'hui, à l'échelon européen, seul Dresde peut prétendre concurrencer le pôle français. Car Grenoble accueille non seulement le centre industriel Crolles, mais également le centre de recherche du Commissariat à l'énergie atomique (CEA), le Laboratoire d'électronique, de technologie et d'information (Leti). Par ailleurs, à partir de 2004, le projet Minatec, pôle européen de recherche sur les micro et nanotechnologies, actuellement en voie de constitution, devrait fédérer dans la métropole 1 200 chercheurs et 1 000 étudiants. Cerveaux, recherche fondamentale, recherche appliquée, développement industriel, tissu de start-up : la métropole présente désormais tous les atouts pour s'imposer comme pôle d'excellence dans ce domaine. Un exemple dont la France devrait s'inspirer dans bien d'autres domaines de la recherche. "Dans la conjoncture mondiale que nous connaissons, cette réussite est une promesse d'avenir", a affirmé Jacques Chirac, venu inaugurer le site en compagnie du ministre de l'Economie Francis Mer. Il a été accueilli sur place par le président de STMicroelectronics Pasquale Pistorio, celui de Philips Gerard Kleisterlee et celui de Motorola Christopher Galvin. C'est maintenant que se gagnent les emplois de demain", a souligné le président français. Et "la France entend être prête. Elle agit sans relâche pour que les entreprises choisissent de créer leurs emplois hautement qualifiés sur son territoire". A ce titre, Crolles II est "exemplaire", s'est-il félicité. "Mon ambition, l'ambition des Français, c'est que la France soit reconnue partout comme une terre d'accueil favorable à l'investissement, à l'innovation". Jacques Chirac a donc plaidé pour une France "attractive pour les investissements internationaux". Et cela passe pour lui par le développement de la formation des salariés, mais aussi par "les baisses d'impôts et de charges, l'assouplissement des 35 heures, la simplification des procédures et des formalités, la réforme de l'Etat". Le chef de l'Etat a surtout insisté sur la nécessité de remettre à l'honneur "l'esprit d'entreprendre": "la France doit préparer le retour de la croissance en libérant toutes ses énergies", a-t-il plaidé. Il a également souhaité un renforcement de la recherche française, en demandant que l'effort de recherche et développement français soit porté à 3 % du PIB, contre 2,2 % actuellement. Il s'est également inquiété de la "désaffection actuelle des jeunes pour les sciences". "Il faut impérativement enrayer cette baisse des vocations scientifiques et inverser la tendance". Par ailleurs, "tout doit être mis en oeuvre pour mettre fin à la fuite des cerveaux" et "attirer les talents étrangers d'excellence", a déclaré Jacques Chirac. Il a également souhaité que soient renforcés les liens entre recherche publique et recherche privée. Brève rédigée par @RT Flash AP : http://fr.news.yahoo.com/030227/5/32itw.html Reuters : http://fr.news.yahoo.com/030227/85/32ij2.html
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Espace |
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Espace et Cosmologie
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La Nasa a dévoilé les critères de base que devra respecter l'avion spatial orbital (ASO), le vaisseau qui succèdera d'ici 2010 aux navettes spatiales. La principale mission de ce vaisseau sera de permettre le transport des équipages résidant à bord de la Station spatiale internationale (ISS). Il servira aussi de véhicule d'évacuation d'urgence, rôle aujourd'hui rempli par les vaisseaux Soyouz russes. Disposant d'une petite capacité d'emport de cargaison, il sera entièrement réutilisable. Lancé au bout d'une fusée classique, il reviendra se poser à la manière d'un avion ou des navettes spatiales actuelles. "Le système d'avion spatial orbital nous donnera la souplesse nécessaire pour transporter un équipage sur orbite et le ramener de manière sûre et efficace, ainsi que pour fournir un moyen de sauvetage et un soutien logistique à la Station spatiale internationale", a déclaré l'administrateur adjoint de la Nasa, Frederick Gregory. Entre autres critères, cet avion spatial devra pouvoir permettre d'évacuer d'urgence "pas moins de quatre membres d'équipage" de l'ISS d'ici 2010. "Le risque d'une perte de l'équipage doit être inférieur à celui du Soyouz" russe actuel pour ce qui est des missions de sauvetage et aussi de la navette spatiale pour les missions de transport, précise un document de la Nasa, intitulé "Avion spatial orbital - critères de niveau 1". Il devra aussi "demander moins de temps à préparer" qu'une navette spatiale (trois à quatre mois pour cette dernière). Une fois sur orbite, il devra être aussi plus manoeuvrable. Cet avion devrait être plus petit que les navettes et ne disposera donc pas de leur capacité de transport de charge utile. Il devra néanmoins pouvoir emporter une petite cargaison en cas d'urgence. Ce cahier des charges sera affiné d'ici la fin 2003, précise la Nasa. En avril dernier, la Nasa avait annoncé une première sélection d'une quinzaine de concepts technologiques devant servir de jalons pour la mise au point d'un successeur aux navettes spatiales. Ce programme, baptisé "Initiative de lancement spatial" (ILS), intègre un véhicule spatial ré-utilisable de la deuxième génération et des infrastructures de lancement et de maintenance au sol. La Nasa va consacrer 4,8 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années à la mise au point de ce nouveau lanceur. La production devrait démarrer en 2006 pour une entrée en service prévue d'ici 2010. Les Etats-Unis ne disposent plus que de trois navettes spatiales (Atlantis, Endeavour et Discovery), après la perte de Challenger et de Columbia. Le patron de la Nasa, Sean O'Keefe, a indiqué que la reprise des vols de navette n'interviendrait qu'après la conclusion de l'enquête sur la catastrophe de Columbia et les nécessaires modifications intervenues sur la flotte. Le programme Il avait été été lancé en février 2001 dans le cadre d'une réorganisation complète de l'effort de recherches de la Nasa, après une série de déconfitures technologiques subies dans les années 90 dans la mise au point de prototypes expérimentaux d'avions-fusées (X-33, X-34, X-37). Certains des concepts aux contours futuristes imaginés par divers constructeurs (Boeing, Lockheed Martin et, associés au sein d'un projet commun, Orbital Sciences et Northrop Grumman) présentent des véhicules à décollage horizontal ou vertical, et comportant plusieurs étages, dont un véhicule pour l'équipage et un étage de fret. Le but vise aussi à ramener le coût total d'exploitation (transport et infrastructures) à un maximum de 1.000 dollars par livre (O,45 kg) de cargaison transportée dans l'espace, contre 10.000 dollars/livre aujourd'hui. NASA : http://www.nasa.gov/HP_news_03073.html
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Terre |
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Sciences de la Terre, Environnement et Climat
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Les rivières et les nappes souterraines françaises sont largement contaminées par les pesticides utilisés dans l'agriculture, au point que 5% seulement des prélèvements faits dans les grandes rivières sont de très bonne qualité, selon un rapport publié mardi par l'Institut français de l'environnement (IFEN).Ce quatrième bilan croise les données de 440.000 analyses faites en 1999 et 2000 sur 2.988 stations de surveillance. Les pesticides (fongicides, herbicides, insecticides) sont présents sur 90 % des points surveillés en rivières et sur 58 % des points en eaux souterraines, révèle le rapport. Seulement 5% des 397 points surveillés sur les grandes rivières françaises présentent une eau de très bonne qualité, compatible avec le développement sans risque de la vie aquatique et avec l'utilisation en eau potable sans traitement. Dans 40 % des cas, la présence de pesticides entraîne une qualité moyenne, médiocre ou mauvaise des eaux, nécessitant des traitements spécifiques pour être utilisée en eau potable. Pas moins de 148 pesticides différents ont été trouvés dans les eaux de surface (sur 320 recherchés) et 62 dans les eaux souterraines (sur 292 recherchés). Les analyses confirment sans surprise la présence massive dans les eaux de surface et les nappes souterraines de triazines, une famille d'herbicides très utilisés dans la production du maïs. Leur présence chronique dans les eaux françaises a conduit le ministère de l'Agriculture à prononcer leur interdiction à partir de juin 2003, mais il faudra de nombreuses années pour les éliminer. L'IFEN note que des substances interdites depuis plusieurs années, comme le lindane, le dinorterbe ou le dinosèbe persistent dans les eaux, y compris souterraines, ce qui témoigne des délais d'élimination très longs des pesticides. L'IFEN dresse un bilan plus spécifique des eaux utilisées pour la production d'eau potable. 56 % des 828 points surveillés de 1998 à 2000 présentent une "bonne aptitude à la production d'eau potable", c'est à dire qu'ils ne nécessitent pas de traitement spécifique pour les pesticides. 3 % des prises d'eau étudiées présentent des concentrations de substances supérieures à 2 microgrammes par litre d'eau, ce qui les rend inaptes à la production d'eau potable. Les eaux souterraines ne sont pas épargnées. Les mesures réalisées sur les bassins Rhin-Meuse, Artois-Picardie, Seine-Normandie et Rhône-Méditerranée montrent une présence de pesticides sur 78 % des points surveillés. 45 % des points sont contaminés à un niveau nécessitant de les traiter pour les rendre potables si ces nappes étaient utilisées pour la consommation humaine. La France est le premier utilisateur européen de pesticides et le numéro trois mondial, derrière les Etats-Unis et le Japon. 103.000 tonnes de pesticides ont été commercialisées en France en 2000. Les effets des pesticides pour la santé (cancers, fertilité masculine, troubles du système endocrinien) sont suffisamment sérieux pour que la Commission européenne ait engagé la révision de la liste de toutes les substances anciennes. 320 substances utilisées dans la fabrication des pesticides doivent être retirées du marché en 2003. La France va renforcer son diagnostic de qualité des eaux d'ici 2004, dans le cadre d'une directive européenne qui impose aux Etats membres de parvenir en 2015 à "un bon état écologique des eaux". IFE : http://www.ifen.fr/presse/030218.htm
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Les inondations qui ont ravagé une partie de l'Europe au cours de l'été 2002 pourraient devenir un phénomène fréquent à cette saison. Car, en dépit de la tendance générale à la sécheresse, le réchauffement climatique provoquera des pluies plus intenses. Pour aboutir à ces conclusions, publiées jeudi dans Nature, des chercheurs de l'Institut météorologique danois ont utilisé un logiciel de modélisation du climat européen à haute définition, lequel comporte des "mailles" géographiques de 50 km. Les scientifiques se sont intéressés à deux scénarios de hausse des températures élaborés par le Groupe intergouvernemental de l'ONU sur l'évolution du climat (GIEC ou IPCC en anglais). Le logiciel a exploré l'impact des deux scénarios sur les épisodes de pluies intenses - 1 à 5 jours consécutifs - qui peuvent affecter certaines parties de l'Europe, l'été, de juillet à septembre. De telles pluies ont entraîné les inondations catastrophiques de l'Oder, à la frontière germano-polonaise en 1997, de la Vltava, un affluent de l'Elbe, à Prague et du bassin du Rhône dans le sud-est de la France en 2002. Selon les deux chercheurs, "le réchauffement climatique causé par les concentrations de CO2 (émises par les activités humaines) peut se traduire par des précipitations accrues l'été sur de larges parties de l'Europe". Les précipitations sont les plus intenses dans le scénario le plus "chaud", ce qui peut s'expliquer selon eux par le fait que l'atmosphère contiendra davantage d'humidité dans un climat plus chaud, offrant un potentiel plus grand de précipitations. Nature : http://www.nature.com/cgi-taf/DynaPage.taf?file=/nature/journal/v421/n6925/abs/4...
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Le Premier ministre britannique Tony Blair a appelé lundi la communauté internationale, en particulier les Etats-Unis, à aller "plus loin" que le protocole de Kyoto, en annonçant qu'il voulait que son pays réduise de 60% d'ici 2050 ses émissions des gaz à effet de serre."Kyoto a certes été une avancée considérable, mais ce n'est pas suffisant", a déclaré Tony Blair, qui présentait les grandes lignes du programme de son gouvernement en matière énergétique lors d'une conférence de la Commission du développement durable à Londres. "Les émissions des gaz à effet de serre ont augmenté de 10 % depuis 1990, avec un bond de 35% dans les pays en voie de développement. Au mieux, le protocole de Kyoto parviendra à une réduction de 2% des émissions", a regretté le Premier ministre travailliste. "Il est donc clair que le protocole de Kyoto n'a pas une approche assez radicale. Mais c'est en ce moment l'approche qui, politiquement, est la plus facile à atteindre", a-t-il ajouté. Il a cité le cas des Etats-Unis, qui ont refusé de ratifier le texte de Kyoto, estimant que le protocole "menace leur croissance économique". "Ce n'est pas une fatalité. Si l'on utilise de nouvelles technologies, il y a des signes de plus en plus évidents qu'on peut réduire de 60% les émissions (de gaz à effet de serre), à un prix raisonnable", a souligné M. Blair. "La Grande-Bretagne accepte un objectif de réduction de 60 % des émissions d'ici à 2050 et je m'engage à faire en sorte que le pays s'oriente vers cet objectif dans les prochaines années", a-t-il conclu. Selon les termes du protocole de Kyoto adopté en 1997, les pays industriels doivent réduire en moyenne de 5,2% leurs émissions de gaz à effet de serre en 2008-2012 par rapport à 1990. La Grande-Bretagne s'était engagée au titre d'un accord de répartition au sein de l'Union européenne, à réduire de 12,5 % ses émissions de gaz à effet de serre. Depuis, Tony Blair a déjà relevé les objectifs de réduction britanniques, en les portant à 20 % à l'horizon 2010. La nouvelle politique énergétique présentée par Tony Blair affiche d'autres objectifs très volontaristes et veut notamment porter de 3 % à 10 % d'ici 2010 la part d'électricité produite à partir des énergies renouvelables. De son côté, le gouvernement français a annoncé la mise en chantier d'un «Plan climat 2003». Ce dernier doit permettre à la France de stabiliser ses émissions de gaz à effet de serre en 2008-2012 à leur niveau de 1990, a indiqué la Mission interministérielle de l'effet de serre (MIES). Ce plan, qui s'intéressera tout particulièrement aux secteurs des transports et du bâtiment, s'inscrira dans le cadre du Programme national de lutte contre le changement qui avait été adopté en janvier 2000, et prescrivait une série de mesures pour respecter Kyoto. Il fixera de nouvelles règles pour accélérer les réductions d'émissions de gaz à effet de serre après 2012, et aller vers une baisse de 75 % en 2050 de ces rejets. Le plan devrait être adopté en novembre de cette année par le gouvernement. BBC : http://news.bbc.co.uk/1/hi/sci/tech/2793855.stm
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Une grande partie de la France a été secouée samedi soir par un séisme relativement puissant qui n'a pas fait de victimes et peu de dégâts mais a surpris par l'étendue de la zone où il a été ressenti, de Strasbourg à Lille et jusqu'à Paris, Orléans ou même Chambéry.A 21H41, pendant une dizaine de secondes, une secousse d'une magnitude de 5,4 sur l'échelle ouverte de Richter et dont l'épicentre était situé près de Saint-Dié (Vosges), a été très nettement ressentie dans une quarantaine de départements français, ainsi que dans les régions frontalières de Suisse et d'Allemagne. Partout, les pompiers, gendarmes et policiers ont été submergés d'appels provenant d'habitants inquiets, mais seuls des dégâts mineurs ont été relevés. A Colmar, une cinquantaine de familles ont dû évacuer leur immeuble, une tour HLM de 14 étages, parce que des fissures y sont apparues. La tour ne sera pas réoccupée, les balcons ayant été fragilisés par la secousse, a indiqué lundi la mairie de Colmar. Cet immeuble ancien de 72 logements, dont 50 seulement étaient encore occupés, devait être démoli en 2004. La secousse a été très nettement ressentie à Strasbourg où plus d'un millier de personnes ont quitté la salle de l'Opéra du Rhin au beau milieu d'une représentation d'Arabella, de Richard Strauss. "Les murs ont commencé à trembler, les meubles à vibrer, un bibelot est tombé par terre, c'était très impressionnant", raconte Gilbert, qui vit au 3e étage d'un vieil immeuble de Strasbourg. Même à Paris, pourtant située à 350 Km de l'épicentre, de très nombreux habitants ont perçu la secousse. "J'ai ressenti comme un basculement. Ca n'a pas duré bien longtemps mais j'ai tout de suite cru que c'était une explosion ou un attentat", se souvient Corine, qui habite au 15e étage d'une tour dans l'est de la capitale. A Colmar (Haut-Rhin), des gravats de béton sont tombés dans la matinée depuis le clocher d'une église. Par précaution, la rue a été coupée à la circulation. Dans la nuit de samedi à dimanche, la secousse été suivie de nombreuses répliques de moindre importance, dont deux de magnitude 3,8 à 4 sur l'échelle de Richter. Il s'agissait d'un événement "significatif, mais pas exceptionnel", selon l'Observatoire des sciences de la Terre de Strasbourg, qui rappelle qu'une secousse de 4,8 degrés sur l'échelle de Richter avait secoué la région de Remiremont (Vosges) en 1984. Le dernier séisme comparable, d'une magnitude de 5,4, date du 30 septembre dernier. Localisé en Bretagne, il avait été ressenti dans toute la Bretagne et en Mayenne. AFP : http://fr.news.yahoo.com/030223/202/32a96.html
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Santé, Médecine et Sciences du Vivant
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Le projet français Etoile vise l'installation dans le CHU de Lyon d'un synchrotron, pour traiter chaque année par radiothérapie environ 1 000 malades souffrant de tumeurs habituellement radiorésistantes. Les rayonnements avec des ions carbone 12 (ions lourds), qui sont délivrés par un appareil nommé synchrotron, semblent particulièrement intéressants pour détruire le tissu tumoral tout en minimisant les dégâts des tissus sains. Le rayonnement par les ions carbone pénètre dans l'organisme sans perte d'énergie, donc, pratiquement sans délivrer de dose avant d'avoir atteint la tumeur, où l'énergie est pleinement délivrée. Trois synchrotrons sont en fonction au monde. Deux au Japon : à Chiba (près de Tokyo) où ont déjà été traités plus de 1 200 malades et à Hyogo (près d'Osaka) qui vient d'ouvrir ; et un en Allemagne à Darmstadt (près d'Heidelberg), où environ 120 malades ont été traités. Les résultats montrent des taux de stérilisation voisins de 80 à 90 % dans des indications où avec les rayons X ou les protons on en obtient de 20 à 30 % : les adénocarcinomes de l'ethmoïde, les carcinomes adénoïdes kystiques des sinus de la face, les mélanomes des voies aérodigestives supérieures, les sarcomes de la face et des tissus mous. On note aussi une diminution des effets secondaires : moins de 5 % des personnes traitées ont des complications radiques sévères. « Dans des tumeurs comme le cancer pulmonaire, l'hépatocarcinome, où l'on obtient des résultats très intéressants avec le synchrotron, le facteur temps s'estompe : au lieu de faire un traitement sur six à huit semaines, on peut le faire en une à deux semaines », indique le Pr Gérard. Si l'installation du synchrotron à Lyon débutait en 2003, les premiers malades pourraient être traités en 2008. Le traitement pour un malade reviendrait à 15 000 euros (dix fois celui d'un traitement par rayons X et deux fois par protons). On espère ainsi guérir de 300 à 700 malades par an, sous-réserve, évidemment, d'une sélection précise des indications. Le coût du projet Etoile est estimé à 80 millions d'euros. « C'est un projet qui s'intègre bien dans le plan national cancer, dont le chef de l'Etat fait une priorité nationale », souligne le Pr Gérard. Quotimed : http://www.quotimed.com/information/index.cfm?f
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Le télé-échographe robotisé "Térésa" sera validé sur des patients au CHU Trousseau de Tours (Indre-et-Loire) dès cette semaine. Initié à Tours, mis au point à Bourges (Cher), il permettra de réaliser des échographies à distance. En août 1998 déjà, une expérience de télé-médecine avait relié Bourges à Katmandou. Placé sur l'abdomen d'un de ses concepteurs qui se trouvait au Népal, un robot commandé depuis le Berry par le professeur Philippe Arbeille effectuait au millimètre près une échographie à distance. Cette expérience réussie via Internet, résultat d'une collaboration entre le laboratoire Vision et Robotique de Bourges et l'Unité de médecine et physiologie spatiales (UMPS) de Tours, était la toute première expérience d'un projet devenu aujourd'hui européen. Un an plus tard, la Communauté européenne accordait une subvention de 10 millions de ff (1,52 million d'euros) pour développer le projet, piloté depuis Tours. Neuf équipes, en France, en Italie et en Grèce ont fait évoluer ce robot qui ne pèse aujourd'hui plus que deux kilos. "Térésa" peut être mis en place par un personnel médical qui maintient le robot sur le patient. Grâce aux images envoyées par satellite à l'échographe qui se trouve à plusieurs kilomètres de distance, le personnel et le patient peuvent communiquer avec lui. "C'est à ce moment là que l'expert échographe entre en jeu", souligne le professeur Philippe Arbeille. "Avec une sonde fictive, il va induire les mouvements qu'il souhaite sur le robot, placé sur le malade. Il recherche lui-même la coupe échographique dont il a besoin pour faire le diagnostic". Pour le professeur du CHU de Tours, ce nouveau procédé permettra "d'amener une médecine de très grande qualité dans les sites les plus isolés. Si les petits hôpitaux à la campagne s'équipent du robot qui coûte 30.000 euros, on pourra ainsi éviter des transferts aux urgences et des hospitalisations inutiles", ajoute-il. Ce type d'appareil, performant pour les missions spatiales, sera aussi le bienvenu sur des bateaux (une démonstration de télé- échographie par satellite a été menée à bien en décembre 2002 entre l'hôpital des armées de Toulon et le navire hôpital le "Sirocco" croisant au large du Var), des avions et dans les pays pauvres. "Nous avons de nombreux contacts avec notamment le Sénégal et Maroc", a précisé le professeur Arbeille, alors que la fabrication industrielle a été confiée à la société toulousaine Sinters. En attendant ces applications, l'échographie par satellite sera testée en Touraine sur de vrais patients dans les jours à venir. AP : http://fr.news.yahoo.com/030224/5/32cox.html
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Des chercheurs américains ont pu isoler des cellules de tumeurs du sein pouvant produire de nouvelles cellules cancéreuses, à la façon des cellules souches, une découverte qui pourrait expliquer le fort taux d'échec des traitements contre les cancers du sein les plus avancés."Ces cellules cancéreuses ont de nombreuses propriétés communes avec les cellules souches. Elles peuvent se copier à l'identique ou produire toutes les autres cellules présentes dans la tumeur d'origine", a expliqué le Dr Michael Clarke, qui a conduit l'étude au centre de recherche sur le cancer de l'Université du Michigan (UM). De telles cellules cancéreuses avaient déjà été identifiées chez des malades atteints de leucémie (cancer du sang) mais c'est la première fois qu'elles sont isolées dans des tumeurs solides, a précisé le Dr Clarke. Ces cellules cancéreuses ont été isolées sur des tumeurs primaires ou secondaires (métastatiques) prélevées chez neuf femmes traitées pour un cancer du sein. L'étude publiée par les Comptes-rendus de l'Académie nationale des sciences (PNAS) américaine pourrait permettre de comprendre pourquoi les traitements actuels contre le cancer du sein métastatique échouent très souvent, a estimé le Dr Max Wicha, directeur du centre de recherche sur le cancer de l'UM. "Le but de toutes nos thérapies actuelles est de tuer autant de cellules que possible dans la tumeur", a expliqué le Dr Wicha. "Cette étude suggère que la direction actuelle pourrait ne nous conduire nulle part, car nous prenons pour cibles les mauvaises cellules, avec les mauvais traitements", a-t-il ajouté. Selon ce cancérologue, "nous devons mettre au point des médicaments prenant pour cible les cellules souches de la tumeur. Si nous voulons arriver à guérir les cancers du sein au stade avancé, il sera absolument nécessaire d'éliminer ces cellules". "Nous cherchons maintenant à savoir ce qui rend des cellules souches de la tumeur différentes des autres cellules cancéreuses. Maintenant que nous savons les identifier, nous pourrons commencer à mettre au point un traitement les prenant spécifiquement pour cibles, dans l'espoir de les éliminer", a déclaré le Dr Clarke. Le cancer du sein touche environ 10 % des femmes dans les pays occidentaux et représente la deuxième cause de décès par cancer pour les femmes, après le cancer du poumon. PNAS : http://www.pnas.org/papbyrecent.shtml
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Anticoagulant du groupe des antivitamines K, la warfarine se révèle être très efficace contre les caillots sanguins. Si efficace que les chercheurs du National heart, lung and blood Institute (NHLBI), dans le Maryland, ont décidé d'interrompre leurs essais en cours. Les scientifiques ont constaté une réduction de 64% des cas de thromboses veineuses et d'embolies pulmonaires chez des patients à qui on donnait de la warfarine en petite quantité, comparés à ceux qui recevaient un placebo. Ils n'ont observé aucun effet indésirable. La thrombose veineuse résulte de la formation d'un caillot sanguin, suite à une immobilisation prolongée des membres inférieurs. Et quand ce caillot, qui remonte en direction des poumons, obstrue une ou plusieurs artères pulmonaires, c'est l'embolie. L'étude sera publiée le 10 avril prochain dans le New England Journal of Medicine. Cybersciences : http://www.cybersciences.com/Cyber/3.0/N3143.asp
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En dépit d'une baisse de consommation de près de 40% en 40 ans, la France a toujours un problème avec l'alcool et reste en tête des pays européens pour la mortalité masculine prématurée, selon une "expertise collective" rendue publique mardi l'INSERM. Actuellement, chaque Français consomme un peu moins de 11 litres d'alcool pur par an. Dès l'âge de 20 ans, 7 hommes sur 10 consomment de l'alcool au moins une fois par semaine contre 4 femmes sur 10. Les deux tiers des plus de 65 ans consomment quotidiennement du vin alors que les jeunes penchent pour les alcools forts et les bières, principalement en fin de semaine lors de fêtes. Selon l'épidémiologiste Françoise Facy, l'âge précoce de la première consommation constituerait le "premier facteur de risque prédictif" d'une consommation adulte excessive. Outre ses conséquences directes sur les consommateurs, l'alcool est impliqué dans 10 à 20% des accidents du travail et est responsable de 2.700 décès par an sur les routes. Les pertes de revenus et de production induits par l'alcoolisme culminent à près de 10 milliards d'euros chaque année en France. L'alcool est également associé aux agressions, aux rixes, ainsi qu'aux violences conjugales (36% des cas). "Plus généralement, une infraction sur cinq est liée à l'alcool", rappelle Françoise Facy. Selon les experts, cinq millions de personnes connaissent des problèmes médicaux ou des difficultés psycho-sociales liées à cette consommation, mais seulement 20% des alcoolo-dépendants sont traités. Selon des études américaines, les ménages ayant une consommation excessive d'alcool ont un revenu moyen inférieur de 30% aux autres ménages. Les alcoolo-dépendants ont plus souvent des emplois de "cols bleus" et, dans les métiers de "cols blancs", ils gagnent 15 % de moins que leurs collègues. Quant aux étudiants trop portés sur la bouteille, ils font en moyenne deux années d'études supérieures de moins que les abstinents. Face à ce constat, les experts de l'Inserm recommandent, pour les campagnes de prévention, de mobiliser les personnes dont les jeunes se sentent proches, DJ, sportifs, animateurs, acteurs, de lutter pour une application plus stricte de la loi Evin et contre la publicité clandestine. Ils "envisagent" une réduction du taux d'alcoolémie autorisé au volant à 0,2 gramme par litre de sang au lieu de 0,5 actuellement. INSERM : http://www.inserm.fr/servcom/servcom.nsf/(Web+Startup+Page)?ReadForm&actualite
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De récentes et passionnantes recherches scientifiques tendent à montrer que notre système immunitaire, dont le rôle majeur est d'organiser la défense contre les différentes agressions qui peuvent nous menacer, peut aussi, paradoxalement, contribuer à favoriser certaines des grandes maladies qui touchent nos sociétés modernes et notamment les maladies cardio-vasculaires, le cancer, le diabète et la maladie d' Alzheimer. Selon une nouvelle théorie qui ne cesse d'être confortée depuis quelques années, notre système immunitaire peut devenir trop réactif et, remplissant en quelque sorte trop bien son rôle, peut provoquer et entretenir des processus inflammatoires chroniques qui vont favoriser l'apparition et le développement des grandes pathologies tueuses, comme les maladies cardio-vasculaires et le cancer. "Aujourd'hui, il est difficile de trouver une spécialité médicale, une fonction ou un organe qui ne soient pas concerner par ces processus inflammatoires chroniques, qu'il s'agisse du coeur, des poumons, ou du cerveau" souligne Carl Nathan, Directeur du département d' immunologie à l'Université Cornell de New York. Cette théorie de l'inflammation chronique a provoqué une véritable explosions des recherches pharmacologiques et biochimiques pour trouver de nouveaux traitements contre nos grandes maladies de civilisation. A présent il est de plus en plus certain que les conséquences désastreuses de ces inflammations chroniques peuvent, dans un grand nombre de cas, être efficacement prévenues à l'aide de médicament relativement simples, comme l'aspirine, l'ibuprofène, les statines et plus récemment les "super-aspirines", comme le Celebrex, utilisé contre l'arthrite. Des études sont actuellement menées dans différentes villes américaines pour vérifier "sur le terrain" le pouvoir préventif des anti-inflammatoires en matière de maladies cardio-vasculaires mais aussi de cancers de la prostate et du colon. Le mois dernier la puissante association américaine du coeuret le Centre de prévention et de contrôle des maladies d'Atlanta ont conjointement recommandé au corps médical de généraliser les examensde mesure d'inflammation afin de mieux prévenir et traiter les maladies cardio-vasculaires. Les chercheurs pensent que ce rôle central de l'inflammation dans le développement est lié à l'évolution de notre espèce. Pendant des millions d'années les principales causes de mortalité ont été les maladies infectieuses et la sous-alimentation. Pour s'adapter et survivre pendant toute cette période , le génome humain, par le processus de la sélection naturelle, a favorisé l'expression des gènes qui nous donnaient les meilleurs chances de survie dans cet environnement. Mais en moins de deux siècles,un temps très bref par rapport à l'évolution humaine, cet environnement a radicalement changé : dans les pays développés la plupart des maladies infectieuses ont été vaincues et la famine chronique a été remplacée par une surabondance alimentaire. Mais notre génome et notre système immunitaire n'ont pas eu le temps de s'adapter à ce brusque changement de nos conditions de vie. C'est ce qui expliquerait pourquoi la réponse inflammatoire joue à présent un rôle aussi important dans le déclenchement des principales maladies de "civilisation", du cancer au maladies de coeur, en passant par Alzheimer, le diabète l'arthrite et les maladies auto-immunes. Une des preuves les plus évidentes de ce rôle central de l'inflammation a été la découverte, il y a quelques années, des causes réelles de l'ulcère de l'estomac qui est principalement provoqué par l'action d'une bactérie (hélicobacter). S'appuyant sur ces constatations et découvertes récentes, la plupart des scientifiques sont à présent convaincus qu'en généralisant l'usage précoce des nombreux anti-inflammatoires dont nous disposons il est possible de prévenir et de retarder très efficacement un grand nombre de maladies graves et invalidantes. WP : http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/articles/A13755-2003Feb15.html
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Des chercheurs italiens viennent de découvrir qu'une maladie dégénérative du cerveau proche de la maladie de la vache folle, la forme sporadique de la maladie de Creutzfeldt-Jakob, atteindrait aussi les voies nasales, une porte ouverte à la mise en place d'un test de dépistage. A l'heure actuelle, il n'existe aucun moyen de détecter cette maladie à l'issue fatale. Un test diagnostic pourrait permettre à certaines personnes préalablement sélectionnées de bénéficier de traitements expérimentaux, ont déclaré les chercheurs italiens dont les travaux sont publiés jeudi dans le New England Journal of Medicine. La maladie sporadique, dont l'origine est inconnue, est la forme de maladie de Creutzfeldt-Jakob la plus fréquente. Elle touche environ un million de personnes. Elle touche de préférence les personnes âgées, provoquant un état démentiel et d'autres problèmes neurologiques. Cette famille de maladies cérébrales est liée à des mutations de certaines protéines, les prions. Une des formes humaines, plus connue sous le nom de maladie de la vache folle, est corrélée à l'ingestion de viande de boeuf. Dans cette étude, les chercheurs de l'Université de Vérone, ont examiné le tissu nasal des victimes, qui sont mortes de la forme sporadique. Ils ont découvert des prions mutés chez neuf d'entre elles. Dans des échantillons prélevés sur 11 personnes mortes d'autre chose, aucune mutation n'a pu être détectée. NEJM : http://content.nejm.org/cgi/content/short/348/8/711
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Anthropologie et Sciences de l'Homme
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Selon les experts de l'International Longevity Center et de l'American Association for Retired Persons (AARP), le fossé démographique qui, durant tout le XXe siècle, séparait les hommes et les femmes dès l'âge de 65 ans, est en train, tout doucement, de se rééquilibrer. Effectivement, le siècle dernier a vu l'espérance de vie des femmes s'allonger tandis que les hommes souffraient de plus en plus de maladies cardiaques et pulmonaires. Mais depuis la fin des années 1970, nombreux sont les hommes qui ont arrêté de fumer alors que dans le même temps, la médecine a trouvé des traitements plus efficaces pour lutter contre les maladies cardio-vasculaires. Les plus récentes statistiques reflètent déjà ces évolutions. Ainsi au plan national, le pourcentage de veuves âgées de 65 à 74 ans a baissé de 10% entre 1980 et 2000, et le nombre de femmes vivant seules a atteint un pic vers 1985 pour redescendre ensuite. Cependant, on dénombre toujours 40% de femmes plus âgées vivant seules, contre 17% d'hommes appartenant à la même fourchette d'âge. Un quart seulement des femmes âgées de plus de 75 ans sont toujours mariées, tandis que les deux tiers des hommes le sont. Néanmoins, pour les personnes les plus âgées, c'est-à-dire au-dessus de 85 ans, le fossé reste grand. Dans cette tranche d'âge, il existe en effet 4 hommes pour 10 femmes, un rapport qui ne devrait évoluer que très légèrement d'ici 2025. L'impact de cette réduction du fossé démographique sur la santé publique sera significatif. Ainsi certains gérontologues estiment qu'une augmentation de 10 % en faveur des hommes dans le rapport démographique réduirait de 16 % le nombre de personne devant résider dans des maisons de retraite ou médicalisées. BG http:// : http://www.boston.com/dailyglobe2/045/nation/Gender_gap_narrows_among_older_adul...
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Recherche |
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Recherche & Innovation, Technologies, Transports
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Les voitures"hybrides", qui économisent du carburant en combinant un moteur électrique et un moteur à explosion, apparaissent comme les premiers véhicules proposant une solution de rechange qui puisse séduire à la fois les constructeurs et certains consommateurs. Toyota et Honda vendent déjà des dizaines de milliers de véhicules de ce type. Et les deux plus grands constructeurs américains - General Motors et Ford - ont prévu de les rejoindre, soucieux de ne pas laisser un vaste marché à leurs concurrents japonais. L'émergence des véhicules hybrides a été encouragée par les pressions exercées par les écologistes, mais aussi par les nouvelles normes, en particulier celles en vigueur en Californie, qui visent à diminuer les gaz à effet de serre et les polluants qui sont à l'origine de la formation du smog. Le bloc batterie d'un véhicule hybride se recharge grâce à l'énergie fournie par le moteur à explosion et par celle produite lors du freinage. Il fait fonctionner un moteur électrique qui seconde ou, dans certains cas, remplace le moteur à essence. Sur la Honda Civic hybride, le moteur électrique fonctionne en complément dans les côtes ou lors des fortes accélérations. Sur la Toyota Prius, le moteur électrique fonctionne seul lorsque le véhicule roule à faible allure. Dans les deux cas, le moteur à essence s'éteint quand le véhicule est à l'arrêt. Les voitures hybrides sont encore considérées aujourd'hui comme de curieux engins et ne représentent qu'une petite partie du marché automobile. Seuls trois modèles - uniquement des petits formats - sont proposés, un chez Toyota et deux chez Honda, et ils coûtent quelques milliers de dollars de plus que les modèles classiques. Environ 150 000 automobiles de ce type ont été vendues dans le monde depuis leur apparition, à la fin des années 90 : c'est une quantité inférieure au nombre de véhicules généralement produits par un seul constructeur en un an. Mais les fabricants semblent désormais prêts à augmenter nettement les volumes de production. Début janvier, General Motors - jusqu'ici l'entreprise la plus réticente - a publiquement adopté cette technologie. Le constructeur a annoncé la commercialisation en 2005 d'une version hybride de la Saturn Vue, un sport utility vehicle SUV, véhicule sport utilitaire, catégorie des 4x4 de loisir] consommant 5,9 litres aux 100 km (les modèles actuels consomment 11,7 litres aux 100 km). General Motors a également fait savoir que, d'ici à 2007, quatre autres modèles utilisant le système hybride de façon plus limitée seraient lancés sur le marché, ce qui promet des gains de consommation de 10 à 15 %. Toyota, qui a déclaré qu'il commercialiserait à partir de l'année prochaine la première voiture hybride haut de gamme, un SUV Lexus, compte vendre 300 000 véhicules hybrides par an au milieu de la décennie. Ford a prévu pour la fin de l'année la mise en circulation d'une Escape hybride et a présenté un nouveau prototype dénommé Model U. Stephen Girsky, un expert du secteur automobile de la banque d'affaires Morgan Stanley, pense que les ventes de véhicules hybrides pourraient finir par constituer entre 10 et 15 % du marché automobile américain (qui a représenté 17 millions d'unités l'an dernier). Tout dépendra, selon lui, des incitations financières du gouvernement, de l'évolution du prix du carburant et de la capacité des constructeurs à diminuer les coûts de production de ces modèles. Du côté des constructeurs japonais, Toyota a vendu l'an dernier plus de 20 000 Prius, faisant de ce modèle (qui consomme 5,87 litres aux 100 km) la voiture hybride la plus vendue aux Etats-Unis. Avec un prix de base de 20 500 dollars, elle coûte environ 5 000 dollars de plus qu'une Toyota Corolla. C'est un écart considérable, malgré la déduction d'impôt de 2 000 dollars dont peuvent bénéficier les acheteurs. L'entreprise affirme qu'en faisant abstraction des coûts de recherche et développement elle réalise aujourd'hui un bénéfice sur chaque Prius vendue. De plus, selon Toyota, l'écart de prix peut être sensiblement réduit. Sur un SUV, le moteur électrique pourrait par exemple être configuré pour faire fonctionner les roues arrière, rendant inutile l'installation d'un système traditionnel de propulsion avec quatre roues motrices. NYT : [http://query.nytimes.com/gst/abstract.html?res=F30611F8385D0C7B8EDDA80894DB4044...
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