RTFlash

RTFLASH Recherche & Technologie
NUMERO 334
Lettre gratuite hebdomadaire d’informations scientifiques et technologiques
Créée par René Trégouët rapporteur de la Recherche et Président/fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
Edition du 27 Avril 2005
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Egalement dans ce numéro
TIC
Dix-neuf bibliothèques européennes veulent organiser la riposte à Google
Gestion en temps réel des flottes de camion par GPS
Matière
L'Allemagne, championne du monde du photovoltaïque
Un système de son silencieux !
Une pile à combustible microbienne
Espace
Repérer les futurs séismes depuis l'espace
Terre
Les glaciers de la péninsule antarctique fondent
Vivant
Des chercheurs provoquent une hibernation réversible chez des souris
Le risque de fausses couches spontanées augmente avec l'âge du père
La vitamine D favorise les chances de survie après une opération du cancer du poumon
Le premier test sanguin du cancer de la plèvre
Les statines : nouvelle arme anti-cancer ?
Découverte d'une nouvelle protéine sécrétée par le rein
Une étude américaine révèle un lien fort entre causes infectieuses et maladies chroniques graves chez les personnes âgées
Le virtuel s'attaque aux phobies
La thérapie génique, un espoir pour la maladie d'Alzheimer
Homme
Ordinateur et internet, outils de plus en plus quotidiens
Changement d'adresse par internet possible "d'ici début juin"
Les RFID intéressent 20 % des entreprises du secteur du commerce
L'e-commerce atteindrait 10 milliards de CA en France en 2005
Recherche
Premier vol historique parfait pour l'Airbus A380
Microsoft et l'INRIA vont créer un laboratoire commun en France
Edito
L'Internet ubiquitaire va ouvrir de nouvelles dimensions spatio-temporelles



Lorsque Gordon Moore, co-fondateur d'Intel, publie son article dans la revue Electronics Magazine en 1965, il ne pensait certainement pas que ses prévisions se réaliseraient sur une aussi longue période. Du premier processeur 4004 et ses quelque 2300 transistors à l'Itanium 2 à double coeur qui comprend 1,7 milliard de transistors, l'augmentation des performances des microprocesseurs a été le principal moteur du développement des technologies de l'information.

Au fil de ces quatre décennies, Intel est devenu le leader incontesté des microprocesseurs. La première version de la loi de Moore - celle formulée dans "Electronics Magazine" - prévoyait un doublement tous les ans du nombre des composants (qui incluait à l'époque des transistors et des résistors) sur chaque puce, impliquant une augmentation des performances des processeurs d'un même facteur. En 1975, Gordon Moore révisait sa loi de manière plus prudente en postulant un doublement tous les 24 mois. Il s'est montré visionnaire, bien que la réalité ait quelque peu dépassé sa pensée. En 1965, un simple transistor coûtait plus d'un dollar. Dix ans plus tard, son prix a été divisé par un facteur 100 et l'augmentation de la densité permettait d'intégrer 100 000 transistors sur une puce. De 1979 à 1999, la puissance de calcul exprimée en Mips (million d'instruction par seconde) est passée de 1,5 Mips à plus de 1000 Mips avec le Pentium III. Aujourd'hui, les processeurs Intel les plus performants délivrent 10 000 Mips et peuvent être fabriqués à un coût d'un dix-millième de centimes le transistor.

Dans le domaine connexe des télécommunications, en 1978 notre Minitel fonctionnait à la vitesse de 1275 bits/seconde en voie descendante. A la fin de cette année, l'ADSL2 devrait permettre de proposer aux citadins des débits de l'ordre de 25 Mbits/seconde ((25.000.000 de bits par seconde). En 27 ans le débit aura donc été multiplié par 2000, soit, en moyenne, un doublement tous les ans. Il semble donc bien que nos réseaux de télécommunications aient obéi, eux aussi, à cette Loi de Moore.

Mais à cette Loi de Moore il faut ajouter, pour les réseaux, la loi de Metcalf qui prévoit que l'utilité et la valeur d'un réseau progresse comme le carré du nombre des utilisateurs raccordés à ce réseau. Selon cette loi, à chaque fois que ce nombre d'utilisateurs double, l'utilité du réseau quadruple.

Or, si nous observons l'évolution technologique du point de vue historique, nous ne pouvons qu'être frappés par l'accélération conjointe du nombre d'innovations et de leur rythme de diffusion, particulièrement dans le domaine des technologies de l'information. Il a en effet fallu plus de 100 ans entre l'invention du téléphone et sa diffusion généralisée dans les foyers. Pour la radio et la télévision ce délai a encore été de 40 ans et il a fallu un demi-siècle pour que l'ordinateur se banalise chez les particuliers.

Mais l'avènement de l'Internet public a bouleversé cette évolution. Entre le premier site Web, fin 1990, et l'accès de plus de la moitié des foyers à l'Internet (prévu pour la fin 2005) il ne se sera passé que 15 ans !

Mais ce qui est radicalement nouveau dans l'Internet, ce n'est pas seulement son rythme extraordinaire de diffusion au niveau mondial -un habitant de la planète sur 6 connecté en 2005- mais le fait que le Net est à la fois une méta-technologie et un nouveau paradigme techno-économique dont la puissance est sans précédent depuis l'invention de l'imprimerie, il y a plus de cinq siècles.

En moins d'une génération, l'Internet est devenu un immense continuum numérique qui a successivement intégré -absorbé serait un mot plus juste- l'informatique, les télécommunications, la télévision et le multimédia.

Aujourd'hui le Net amorce déjà sa 2ème révolution, celle de l'ultra haut débit, de la mobilité, de l'ubiquité et de la virtualisation du monde. Nous disposons à présent d'une telle puissance de calcul et de communication que nous pouvons construire sur le Net non seulement une représentation complète de notre monde physique (en associant à chaque objet un lien et une adresse IP) mais également de nouveaux univers purement virtuels et imaginaires qui forment autant de dimensions spatio-temporelles nouvelles à notre disposition.

Dans moins d'une génération, cette mutation sera achevée, l'Internet se sera totalement dématérialisé et sera devenu à la fois transparent et omniprésent, invisible et incontournable. Nous n'aurons plus alors à aller sur le Net car nous serons en permanence dans le Net et, d'une certaine façon, nous serons le Net. Nous utiliserons en permanence, de la manière la plus naturelle et plus intuitive qui soit, par la voix, le regard, le toucher et sans doute aussi par la pensée, les prodigieuses ressources du Net et celui-ci effectuera pour nous, en temps masqué, une multitude de tâches sans même que nous nous en rendions compte et souvent avant même que nous ayons à le lui demander.

Si nous voulons que notre pays réussisse cette extraordinaire mutation vers l'internet global, ubiquitaire et virtuel, nous devons lever des obstacles qui ne sont pas d'ordre technologique mais sociaux et culturels. L'exemple du Japon ou des pays nordiques montre en effet que ce facteur culturel est déterminant pour la généralisation des TIC à l'ensemble de la société. Notre collectivité nationale doit donc consentir un effort exceptionnel, comme elle a su le faire pour les infrastructures de télécommunications, pour assurer à tous nos concitoyens, quel que soit leur âge et leur lieu de résidence, des possibilités adaptées de formation aux usages de ces nouvelles technologies de l'information. Cet effort d'éducation et de formation, de la maternelle jusqu'à la maison de retraite, doit être considéré non comme une dépense mais comme un investissement vital pour l'avenir de la France.

René Trégouët

Sénateur honoraire

Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat


TIC
Information et Communication
Dix-neuf bibliothèques européennes veulent organiser la riposte à Google
Jeudi, 28/04/2005 - 00:00

Les bibliothèques nationales de 19 pays européens ont signé une motion destinée à contrer le gigantesque programme de numérisation de livres lancée fin 2004 par Google, a-t-on appris mercredi auprès de la Bibliothèque nationale de France (BNF), à l'origine de cette initiative. "Les dirigeants des Bibliothèques nationales soussignées souhaitent appuyer une initiative commune des dirigeants de l'Europe visant à une numérisation large et organisée des oeuvres appartenant au patrimoine de notre continent", selon le texte.

"Une telle entreprise suppose au niveau de l'Union une étroite concertation des ambitions nationales pour définir le choix des oeuvres. Elle appelle aussi le soutien des autorités communautaires pour développer un programme énergique de recherche dans le domaine des techniques qui serviront ce dessein", ajoute-t-il. Les Bibliothèques nationales (BN) signataires proviennent d'Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie (Rome et Florence), Lituanie, Luxembourg, Pays-Bas, Pologne, République tchèque, Slovénie, Slovaquie, Suède. Au Royaume-Uni, la BN apporte "un soutien explicite à l'initiative" mais n'a pas signé la motion. Au Portugal, elle a donné un accord écrit sous réserve de validation par le ministre de tutelle. Chypre et Malte ont donné un accord oral. La position lettone n'est pas encore connue. Moteur de recherche hégémonique sur la Toile, exploité par une entreprise cotée à la bourse de New-York, la société californienne Google veut numériser en six ans 15 millions de livres (4,5 milliards de pages !) émanant de quatre prestigieuses bibliothèques américaines et une anglaise (Oxford). Aucune nation européenne n'étant assez forte pour assurer seule le "sursaut nécessaire" face à "une homogénéisation forcée des cultures", Jean-Noël Jeanneney, le président de la BNF, prône depuis plusieurs semaines une mobilisation du continent pour lancer une contre-offensive numérique. Il s'agit, selon lui, d'éviter "une domination écrasante de l'Amérique dans la définition de l'idée que les prochaines générations se feront du monde". Cette question de la numérisation des livres devrait être abordée par le président Jacques Chirac dans son discours inaugural des Rencontres pour l'Europe de la Culture qui rassembleront à Paris, les 2 et 3 mai, les ministres de la Culture de l'Union.

AFP

Gestion en temps réel des flottes de camion par GPS
Jeudi, 28/04/2005 - 00:00

Actuellement la loi oblige les camionneurs à transcrire sur papier leurs heures de conduite et de repos. Mais ce support est plus coûteux par le temps qu'il requiert de la part des chauffeurs et loin d'être totalement fiable - des erreurs de report, fraudes ou oublis se produisant fréquemment (selon l'Institute for Highway Safety, un tiers des conducteurs omettrait de noter toutes les heures effectuées). C'est pourquoi la société californienne Xora propose désormais une solution alternative : le téléphone mobile. Grâce à son logiciel développé en Java et à installer sur le téléphone mobile, les entreprises ont la possibilité de suivre en temps réel les déplacements (par localisation GPS) et l'activité de leurs camions pour un coût d'équipement de 22 dollars par véhicule si le chauffeur est déjà équipé d'un téléphone mobile (ce qui est le cas de 92 % des conducteurs). A chaque pause, arrêt technique ou déplacement, il suffit de composer un numéro prédéfini pour tenir informé un serveur qui centralise toutes les informations et les met à disposition des employeurs. Par ailleurs, si le chauffeur est supposé dormir mais que le camion se déplace, le système alerte la société. Les données collectées représentent de précieux indicateurs pour les entreprises de transport pour la gestion en temps réel de leur parc automobile et de la charge de travail de leurs salariés. Un système analogue était utilisé par 20 000 employés "mobiles" à travers les Etats-Unis fin 2004. Xora a formulé une demande auprès du Department of Transportation pour obtenir une exemption des registres papiers pour les adhérents à son système.

ST Presse USA n°714

^ Haut
Matière
Matière et Energie
L'Allemagne, championne du monde du photovoltaïque
Jeudi, 28/04/2005 - 00:00

Selon l'Observatoire des énergies renouvelables (EurObserv'ER), l'Allemagne est devenue en 2004 le premier producteur mondial d'électricité à partir de l'énergie solaire dépassant le Japon et des Etats-Unis. L'Allemagne a pour la première fois l'an passé installé davantage de capteurs solaires électriques (363 mégawatts) que le Japon (280 MW) et les Etats-Unis (90 MW) a constaté EurObserv'ER. A elle-seule, elle a représenté presque 90 % de la croissance du marché de l'Union européenne à 25 en 2004 (410,5 MW). Au total, l'Allemagne pouvait produire 794 MW de photovoltaïque fin 2004, soit les 3/4 de l'électricité solaire européenne (1.004 MW pour l'UE-25, dont 1,1 MW seulement pour les dix nouveaux membres). Sa capacité totale de production était encore inférieure à celle du Japon (1.140 MW), mais devançait largement celle des Etats-Unis (365 MW). Derrière l'Allemagne, tous les autres pays européens font pâle figure. La France, au 5ème rang de l'UE, ne pouvait produire que 20,1 MW de photovoltaïque fin 2004 (+5,8 MW en un an). Elle a installé davantage de capteurs photovoltaïques dans les DOM (13,6 MW) qu'en métropole (6,9 MW).

EurObserv'Er attribue les bonnes performances allemandes au récent relèvement du tarif d'achat que l'Etat garantit au producteur d'électricité solaire (58 centimes d'euro en moyenne par kWh contre 50 centimes auparavant). A contrario, note-t-il, "seule une augmentation substantielle du tarif d'achat pourrait permettre au marché français de décoller" (15 centimes/kWh en métropole actuellement). EurObserv'ER regroupe six associations européennes privées spécialisées dans les énergies renouvelables.

Moniteur

Des ordinateurs optiques à lumière ralentie
Jeudi, 28/04/2005 - 00:00

Des scientifiques de l'Université de Harvard ont montré comment des atomes ultra-froids peuvent être employés pour congeler et contrôler la lumière afin de former le coeur ou l'unité centrale d'un ordinateur optique. Les ordinateurs optiques transporteraient l'information dix fois plus rapidement que les dispositifs électroniques traditionnels, pulvérisant ainsi la limite de vitesse intrinsèque de la technologie au silicium.

Cette nouvelle étude pourrait être une découverte importante dans la recherche pour créer des ordinateurs extrêmement véloces qui utiliseraient la lumière au lieu des électrons pour traiter l'information. Le Professeur Lene Hau est l'une des plus grandes autorités dans le domaine de la "lumière lente". Son groupe de recherche est devenu célèbre pour avoir réussi à ralentir la lumière, qui voyage normalement à 300 000 km par seconde à une vitesse inférieure à celle d'une bicyclette. En utilisant le même appareil, qui contient un nuage d'atomes ultra-froids de sodium, ils sont même parvenus à figer complètement la lumière. Le Professeur Hau indique que cela pourrait avoir des applications pour les mémoires de stockage des futures générations d'ordinateurs optiques.

Les plus récentes recherches du professeur Hau abordent de front la question des ordinateurs optiques. Elle a calculé que des atomes ultra-froids connus sous le nom de Condensat de Bose-Einstein (CBE) (1)peuvent être utilisés pour exécuter un "traitement logique contrôlé" à l'aide de la lumière. Dans la matière ordinaire, l'amplitude et la phase d'une pulsation lumineuse seraient dégradées, et toute information serait perdue. Les travaux de Hau sur la lumière lente, cependant, ont prouvé expérimentalement que ces attributs peuvent être préservés dans un CBE. Un tel dispositif pourrait un jour devenir l'unité centrale de traitement d'un ordinateur optique.

TS

Un système de son silencieux !
Jeudi, 28/04/2005 - 00:00

Elwood «Woody» Norris a pointé un émetteur de fréquences métallique vers une des personnes parmi la trentaine présentes à la démonstration de son invention. L'émetteur - un carré d'aluminium - était relié par un câble à un lecteur CD. M. Norris a démarré le lecteur. «Ce système n'a pas de haut-parleurs mais lorsque je pointerai cet émetteur vers vous, vous entendrez une cascade d'eau, de prévenir ce Californien de 63 ans. Une par une, chacune des personnes présentes a pu effectivement l'entendre ; un sourire contagieux s'est répandu dans la foule à mesure que se propageait le bruit de la cascade. Le système HyperSonic Sound de M. Norris lui a valu un prix fort convoité chez les inventeurs - la bourse annuelle Lemelson-MIT de 500 000$ US.

L'appareil fonctionne en envoyant un faisceau de son concentré vibrant au-delà de l'ouïe humaine. Lorsque ce faisceau vous frappe, c'est comme si le son provenait de l'intérieur de votre tête. Selon M. Norris, les applications possibles de cette technologie sont nombreuses et pratiques - dans les voitures, les aéroports ou à la maison. «Imaginez que votre femme souhaite regarder la télévision pendant que vous désirez lire un bouquin, comme l'intellectuel que vous êtes,» dit l'inventeur à la foule. «Ou encore, que vous êtes un sauveteur ou un entraîneur et que vous voulez crier quelque chose à une personne ; celle-ci pourrait être la seule à vous entendre.» M. Norris a fait la démonstration de son système de son jeudi au Musée des sciences et de l'industrie de l'Oregon, connu sous le nom de OMSI.

Canoe

Une pile à combustible microbienne
Jeudi, 28/04/2005 - 00:00

Des chercheurs américains ont affirmé avoir mis au point une nouvelle pile à combustible microbienne à l'électricité, qui ne fonctionne plus à l'oxygène, rendant les bactéries capables de produire quatre fois la quantité d'oxygène qui peut être directement générée par la fermentation classique de la biomasse. Ce processus n'est pas limité à la seule utilisation de la biomasse basée sur des hydrates de carbone pour la production d'oxygène comme le processus de fermentation classique. En théorie, cela contribue à produire de l'oxygène à partir de n'importe quelle matière organique biodégradable et dissoute, et à purifier les eaux usées, selon Bruce Logan, un professeur de l'Université de l'Etat de Pensylvanie qui a conduit les recherches.

Les chercheurs ont décrit le résultat de leur étude dans un rapport intitulé "Electrochemically Assisted Microbial Production of Hydrogen from Acetate" (la production microbienne d'oxygène par électrochimie à partir d'acétate). Le rapport a été publié dans le dernier numéro du journal "Environmental Science et Technology" ( Science et technologie environnementales).

"A la base, nous utilisons la même pile à combustible microbienne que nous avons développée pour purifier les eaux usées et générer de l'électricité. Cependant, pour produire de l'oxygène, nous maintenons l'oxygène provenant de la pile à combustible microbienne et ajoutons une petite quantité d'énergie dans le système", a expliqué le professeur Logan. Le nouveau processus montre, pour la première fois, qu'il existe un potentiel réel de capture de l'oxygène pour en faire un carburant à partir de sources renouvelables pour des moyens de transport propres, estiment les chercheurs.

Xinhuanet

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Espace
Espace et Cosmologie
Repérer les futurs séismes depuis l'espace
Jeudi, 28/04/2005 - 00:00

Pourra-t-on un jour prédire la survenue d'un séisme en surveillant les changements de flux de particules dans les ceintures de rayonnement qui entourent la Terre ? Ce scénario n'est pas sorti de la tête d'un romancier de science-fiction mais bien de celles de scientifiques russes. L'astronaute italien Roberto Vittori doit tester cette hypothèse cette semaine à bord de la station spatiale internationale dans le cadre de l'expérience LAZIO-SIRAD.

L'hypothèse selon laquelle des ondes électromagnétique dégagées par des mouvements terrestres pourraient provoquer des perturbations dans les ceintures de Van Allen est née il y a une vingtaine d'années. Avant qu'un séisme se produise, les roches soumises au stress dégageraient des ondes électromagnétiques qui remonteraient jusqu'à la surface de la Terre. Certaines ondes continueraient leur chemin à travers l'atmosphère jusqu'à la ionosphère qui interagit avec les ceintures de rayonnement de Van Allen qui cerclent la Terre. En mesurant les perturbations des ceintures de Van Allen il serait alors possible de retrouver l'origine des ondes électromagnétiques, selon l'hypothèse de travail.

S&A

^ Haut
Terre
Sciences de la Terre, Environnement et Climat
Les glaciers de la péninsule antarctique fondent
Jeudi, 28/04/2005 - 00:00

La première étude globale des glaciers de la péninsule antarctique montre que ceux-ci reculent, essentiellement à cause du radoucissement du climat local. On ignore toutefois si la hausse des températures résulte de conditions naturelles locales ou si elle reflète le réchauffement climatique planétaire causé par l'activité humaine, écrivent les auteurs de l'étude qui est publiée cette semaine par la revue Science. Des chercheurs britanniques et américains du British Antarctic Survey et de l'U.S. Geological Survey ont analysé plus de 2.000 photographies aériennes remontant jusqu'à 1940 ainsi qu'une centaine de clichés satellites depuis les années soixante jusqu'à récemment. Ils ont calculé que 87 % des 244 glaciers se jetant dans la mer depuis la péninsule avaient reculé ces cinquante dernières années et que le rythme de ce rétrécissement s'était accéléré dans la dernière décennie. Jusqu'à aujourd'hui, les scientifiques étaient incapables de dire si ces glaciers grossissaient ou s'ils fondaient.

"Il y a cinquante ans, la plupart des glaciers étudiés gagnaient lentement en longueur mais depuis lors ce schéma s'est inversé. Dans les cinq dernières années, la majorité rétrécissait en fait rapidement", explique le premier auteur de l'étude, Alison Cook, du British Antarctic Survey. "Toutefois, 32 glaciers vont à l'inverse de cette tendance et montrent une progression mineure. "La péninsule antarctique n'est qu'un appendice de ce vaste continent et le comportement de la glace n'y reflète pas nécessairement ce qui se passe ailleurs au Pôle Sud, note David Vaughan du British Antarctic Survey, un autre participant à l'étude. Les températures sur la péninsule semblent d'ailleurs beaucoup moins froides que sur le reste du continent. Une diminution des glaces a aussi été enregistrée en Alaska et au Pôle Nord. Le niveau général des océans s'est élevé d'une quinzaine de centimètres depuis un siècle et certains experts estiment que les mers pourraient gagner jusqu'à un mètre dans les cent prochaines années.

AP

^ Haut
Vivant
Santé, Médecine et Sciences du Vivant
Des chercheurs provoquent une hibernation réversible chez des souris
Jeudi, 28/04/2005 - 00:00

Ca ressemble à de la science-fiction : des scientifiques américains sont parvenus pour la première fois à provoquer un état d'hibernation métabolique réversible chez des souris, une percée qui pourrait avoir des applications médicales importantes. Ces souris contraintes d'hiberner dans le cadre d'une expérience scientifique n'ont pas montré de complications particulières une fois réveillées. Ces recherches, publiées par la revue américaine "Science", visent à permettre de gagner du temps lorsque l'on fait face à une évolution normalement irréversible, une hémorragie ou le risque de séquelles cérébrales par exemple. Pour les chercheurs du centre de recherche sur le cancer Fred Hutchinson de Seattle aux Etats-Unis, cette expérience pourrait aussi ouvrir la voie au traitement de différentes maladies graves. "L'expérience consiste à diminuer de façon importante la quantité d'oxygène indispensable à la vie, en refroidissant les souris", ont-ils expliqué. "Cela équivaut à une hypothermie".

Le froid extrême préserve les neurones de la mort qui devrait rapidement survenir du fait du manque d'oxygène. C'est pour cette raison que les médecins utilisent de la glace pour les personnes victimes d'un accident vasculaire cérébral, dans l'espoir d'en réduire les séquelles. Selon les chercheurs, dans le cas d'une hémorragie, les chirurgiens disposeraient de plus de temps pour stopper une hémorragie. Mais provoquer une hypothermie est une entreprise difficile et peut prendre du temps. Du coup, les scientifiques cherchent à refroidir le corps de façon plus efficace en partant de l'intérieur pour aller vers l'extérieur.

La nouvelle expérience utilise une petite quantité de sulfure d'hydrogène, un gaz qui plonge la souris en état d'hibernation. Le sulfure d'hydrogène est un composé gazeux très toxique que l'on trouve dans les émanations des égouts. L'organisme en fabrique naturellement en petites quantités. Il participe à la régulation de la température corporelle. Après quelques minutes d'inhalation, les souris sont inconscientes. Leur température corporelle passe de 36,7 degrés Celsius à 15 degrés, et leur respiration ralentissant à un rythme inférieur à dix respirations par minute, très en dessous de la respiration normale qui est de 120/mn. La fonction métabolique diminue de 90 %, ce qui signifie que l'activité cellulaire est réduite à presque rien, réduisant ainsi le besoin en oxygène.

Au bout de six heures, de l'air frais a ensuite permis de ranimer les souris, et de ne constater aucune différence dans leur comportement ou leurs compétences en comparaison de souris n'ayant pas hiberné. La prochaine étape consistera à renouveler l'expérience sur des animaux de plus grosse taille. "Il n'est pas certain que ce qui s'est produit chez des souris puisse aussi se produire chez des animaux plus gros", reconnaît le Dr Samuel Tisherman du Safar Center for Resuscitation Research de l'Université de Pittsburgh qui estime toutefois que l'expérience est potentiellement prometteuse. Lui-même a provoqué des hypothermies chez l'animal en utilisant de l'eau salée froide.

Science

AP

Le risque de fausses couches spontanées augmente avec l'âge du père
Jeudi, 28/04/2005 - 00:00

L'âge du père, et pas seulement celui de la femme, a une influence sur le risque de fausses couches spontanées, selon une étude montrant que ce risque augmente avec le vieillissement de l'homme, dès 35 ans. Au fur et à mesure que l'homme vieillit, ses spermatozoïdes, que son organisme fabrique en permanence depuis la puberté, perdent de leur mobilité et contiennent davantage d'anomalies chromosomiques ou génétiques, explique Rémy Slama (Inserm-Ined, unité "épidémiologie, démographie et sciences sociales") responsable de l'étude publiée dans l'American Journal of epidemiology daté du 1er mai.

De telles erreurs peuvent induire des anomalies chromosomiques chez l'embryon. Or les anomalies chromosomiques sont à l'origine de la moitié des fausses couches spontanées. Pour estimer l'influence propre à l'âge de l'homme sur le risque d'avortement spontané de sa partenaire, les chercheurs se sont appuyés sur une étude des années 1990 concernant près de 5.000 femmes californiennes suivies du premier trimestre de grossesse jusqu'à la fin de celle-ci. Résultats : le risque de fausse-couche spontanée (entre le 2e et le 4e mois de grossesse) augmente d'environ 30 % quand l'homme a plus de 35 ans, comparé aux couples où le père a moins de 35 ans. "Après 35 ans, on observe une augmentation régulière de ce risque. Globalement le risque double quand l'homme passe de 20 ans à 50 ans", relève le Dr Slama. "Cet effet défavorable de l'âge paternel persiste indépendamment de l'âge de la femme", ajoute-t-il.

Les chercheurs se sont aperçus qu'une partie (20 %, d'après leurs calculs) de l'augmentation du risque de fausse-couche spontanée qu'on attribuait à l'âge de la femme était en fait due à l'âge de son partenaire. Chez les femmes, l'effet âge sur les chances de mener à terme une grossesse est connu : à 40 ans, le risque de faire une fausse-couche est trois fois plus élevé qu'à 25 ans. La confirmation que l'âge de l'homme influe aussi sur ce risque n'est pas négligeable quand on sait que depuis les années 1980, les Françaises font des enfants plus tardivement : 16 % ont plus de 35 ans à la naissance de leur premier enfant. La fertilité féminine diminue avec l'âge. Et, avec un homme âgé, la femme risque de réduire encore ses chances d'avoir un enfant.

AFP




La vitamine D favorise les chances de survie après une opération du cancer du poumon
Jeudi, 28/04/2005 - 00:00

Un apport suffisant en vitamine D pourrait être vital pour les patients atteints du cancer du poumon : une nouvelle étude américaine indique en effet qu'elle joue un rôle clé dans les chances de survie à la maladie. Les résultats de l'étude ont été rapportés mardi à la conférence de l'Association américaine de recherche sur le cancer qui se tient à Anaheim en Californie. Il s'agirait de la première du genre à porter sur le lien entre la vitamine D et les chances de survie après une opération du cancer du poumon. Les chercheurs ont découvert que les patients ayant un apport important en vitamine D et qui avaient été opérés durant l'été avaient deux fois plus de chances d'être en vie cinq ans après, que ceux ayant un faible taux de vitamine D et qui avaient été opérés en hiver. La vitamine D s'obtient par l'alimentation et est également produite par la peau exposée au soleil. Assurer un apport suffisant uniquement par la nourriture n'est pas chose aisée, le poisson et le lait enrichi en étant les principales sources. Les compléments vitaminés sont controversés car un excès de vitamine D peut aussi causer des problèmes de santé. Mais de nombreux scientifiques estiment que l'apport quotidien généralement conseillé de 400 unités internationales par jour est trop bas.

L'étude conduite par le Dr David Christiani, de l'université de Harvard, a porté sur 456 patients se trouvant à un stade précoce de la maladie. Les chercheurs les ont interrogés sur leur alimentation, la prise éventuelle de compléments vitaminés et le moment où ils ont été opérés du cancer, qui était considéré comme un autre indice de leur apport en vitamine D. Ceux qui affichaient un taux élevé de vitamine D et avaient été opérés en été présentaient un taux de survie de 72 % cinq ans après l'opération, contre 29 % pour ceux qui présentaient les niveaux de vitamine D les plus faibles et avaient été opérés en hiver.

Pour autant, cela ne signifie pas que l'on doive retarder les opérations ou essayer de les programmer à une date donnée, précise Wei Zhou, un chercheur de l'université de Harvard qui a présenté les résultats. En revanche, il estime que la prise de compléments de vitamine D dans la période de l'opération pourrait être une bonne idée. Si l'étude est confirmée par d'autres travaux de plus grande ampleur, "ce serait une avancée importante" dans la lutte contre la maladie, estime Michael Thun, chef épidémiologiste de la Société américaine contre le cancer.

Le cancer du poumon est le plus meurtrier de tous les cancers dans le monde. On devrait dénombrer cette année 1,3 million de nouveaux cas et près de 1,2 million de décès dus à la maladie. De récentes études ont déjà mis en évidence une action bénéfique de la vitamine D contre le cancer. "Il y a beaucoup de données qui apparaissent, suggérant qu'elle est importante", souligne le Dr Edward Giovannucci, professeur de nutrition et d'épidémiologie à l'école de santé publique de Harvard, qui a participé à l'étude. La vitamine D possède des caractéristiques qui pourraient expliquer de possibles vertus anticancéreuses, comme sa capacité à enrayer la croissance des cellules. Les chercheurs avaient déjà découvert des indices suggérant qu'elle pouvait prévenir certains cancers.

AP

Le premier test sanguin du cancer de la plèvre
Jeudi, 28/04/2005 - 00:00

Des scientifiques australiens ont annoncé mardi la mise au point du premier test sanguin du cancer de la plèvre, qui pourrait permettre un dépistage précoce de ce cancer provoqué par l'amiante. Le professeur Bruce Robinson, responsable de ce programme de recherche, a indiqué qu'il n'existait pas de traitement de cette maladie, qui touche chaque année 700 Australiens, mais qu'un dépistage et un traitement précoces pourraient permettre de faire des progrès. "Le diagnostic de ce cancer peut parfois prendre très longtemps, mais si on dispose d'un test sanguin cela peut aider à le dépister sur le champ et il est alors possible de le traiter plus tôt", a déclaré Bruce de l'université d'Australie Occidentale. Il a indiqué que ce test, qui mesure le niveau de protéines présent dans le sang, pourrait être disponible dans les prochaines semaines.

L'Australie a le plus fort taux d'incidence au monde du cancer de la plèvre, également appelé mésothélium. Les symptômes de la maladie peuvent mettre jusqu'à 30 ans pour se manifester, de sorte que la plupart des malades sont dépistés à un stade avancé et succombent souvent au bout d'une année. Actuellement, le diagnostic se fait avec un test sanguin, une radio des poumons, un scanner et d'autres examens complémentaires. "Le test constitue une avancée car il suffit d'une simple prise de sang", a déclaré à l'agence Australian Associated Press, le docteur Nick Pavlakis, spécialiste de la recherche sur le mésothélium. "Il pourra ainsi être effectué sur des patients considérés comme étant à risque, ceux qui ont été exposés (à de l'amiante) ou qui ont des symptômes de la maladie", a-t-il également indiqué.

MS

Les statines : nouvelle arme anti-cancer ?
Jeudi, 28/04/2005 - 00:00

Une équipe américaine a mis en évidence une association favorable entre la prise de statines -des médicaments qui, rappelons-le, abaissent le taux de cholestérol- et la diminution du risque d'avoir un cancer de la prostate à un stade avancé. "Nous avons découvert que les patients sous statines voyaient leur niveau de risque divisé par deux" par rapport à la population générale des hommes d'âge comparable explique le Pr Elizabeth Platz, de la Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health à Baltimore. Et cela après avoir suivi plus de 30.000 professionnels de la santé pendant 10 ans. Un vaste travail donc, au cours duquel l'auteur a également constaté que "plus la prise de statines s'étale sur une longue période, moins le risque de cancer est élevé". Il reste cependant à comprendre les liens de causalité entre prise de statines et cancer de la prostate. En 2004, une autre étude du Dr Stephen Gruber, de l'Université du Michigan (portant sur 1.608 patients atteints de cancer du côlon et 1.734 personnes en bonne santé), avait déjà montré une diminution de 50 % du risque de cancer du colon chez les utilisateurs de statines depuis au moins 5 ans.

@RTFlash

Découverte d'une nouvelle protéine sécrétée par le rein
Jeudi, 28/04/2005 - 00:00

Des chercheurs américains ont identifié une nouvelle protéine sécrétée par le rein. Son rôle n'est pas anodin. La renalase -c'est son nom- interviendrait en effet dans la régulation du rythme cardiaque et de la pression artérielle. Par rapport à des sujets en bonne santé, les auteurs ont observé que le taux de renalase était notablement diminué chez les personnes souffrant d'insuffisance rénale. Notamment celles se trouvant au stade terminal, l'ultime étape avant la dialyse ou la transplantation. A leurs yeux, "il peut également y avoir un lien entre un taux réduit de 'renalase' et une augmentation du risque cardiovasculaire, souvent constatée chez les patients qui présentent une insuffisance rénale". Une maladie qui rappelons-le, affecte 2 millions de Français. Parmi eux, 50.000 sont au stade terminal.

NMN

Une étude américaine révèle un lien fort entre causes infectieuses et maladies chroniques graves chez les personnes âgées
Jeudi, 28/04/2005 - 00:00

L'augmentation du vieillissement de la population aux Etats-Unis, et dans les autres pays développés, semble être corrélée à un lien de plus en plus fort entre maladies infectieuses et maladies chroniques mortelles. Selon un rapport publié par l'académie américaine de microbiologie, un grand nombre de pathologies, y compris psychiatriques, serait provoqué essentiellement par des microbes et bactéries.

Ce rapport rappelle que plus de 90 millions d'Américains souffrent de maladies chroniques qui sont responsables de 70 % des décès aux Etats-Unis. Jusqu'à la fin du XXe siècle, la plupart des responsables de la santé ont cru que ces maladies chroniques, comme les ulcères ou les cancers du col de l'utérus, était essentiellement causées par des facteurs liés au style de vie (régime, pollution, exposition à des substances chimiques). Mais après des décennies de recherche les chercheurs ont été obligés d'admettre que la quasi-totalité des ulcères de l'estomac est provoquée par une bactérie appelée Helicobacter. Quant au cancer du col de l'utérus il est essentiellement provoqué par un papillomavirus humain (HPV). Il existe en outre, selon ce rapport, plus de 30 autres micro-organismes fortement soupçonnés d'être responsable de maladies chroniques.

Le rapport énumère également plus de 40 maladies chroniques, y compris des maladies cardio-vasculaires, Alzheimer et la schizophrénie, qui sont suspectées d'avoir une cause infectieuse. Le rapport contient cependant qu'il reste difficile d'établir les preuves absolues de ses liens de causalité entre virus et bactéries d'une part, et maladies chroniques d'autre part. Il est vrai que ces maladies chroniques sont complexes et résultent souvent de plusieurs causes intriquées.

Le rapport recommande cependant que de nouveaux critères soient établis pour mieux évaluer les liens de causalité entre les microbes et virus d'une part, et les maladies chroniques d'autre part. L'enjeu médical est considérable car des maladies comme le diabète, l'athérosclérose, ou Alzheimer sont dévastatrices et coûtent chaque année plusieurs dizaines de milliards de dollars à la collectivité. Or ces maladies que l'on a longtemps cru provoquées par des facteurs liés à l'hygiène de vie ou à la génétique pourraient en fait être principalement causées par des microbes et virus, ce qui modifierait de manière tout à fait considérable les politiques de santé publique liée à la prévention et à la lutte contre ces grandes pathologies.

Article @RTFlash

MN

ASM

Le virtuel s'attaque aux phobies
Jeudi, 28/04/2005 - 00:00

D'abord cantonnée au domaine des jeux vidéo, avant de s'étendre à d'autres applications, comme la conception d'objets industriels ou la formation de pilotes d'avions, la réalité virtuelle fait depuis peu une percée remarquée dans le domaine médical, en particulier dans le traitement des phobies. Qu'il s'agisse de vaincre la peur du vertige, des araignées, de la foule, des espaces clos ou de soigner les séquelles d'un traumatisme (attentat, guerre...), la méthode, présentée cette semaine à Laval, à l'occasion des 7e Rencontres internationales de la réalité virtuelle, a fait la preuve de son efficacité. Directrice du Centre de réalité virtuelle de San Diego (Californie), la psychologue Brenda Wiederhold cite une étude montrant des taux de réussite de 88 % sur des patients incapables de conduire une voiture après un accident de la route et de 90 % sur des sujets (notamment des pompiers), très marqués par l'attentat du 11 septembre 2001, à New York.

Le principe consiste à immerger graduellement le malade dans un environnement virtuel correspondant à la situation génératrice de stress, jusqu'à ce qu'il parvienne à maîtriser sa peur, ses souvenirs ou ses émotions. Pas besoin d'emmener l'aérophobique en haut de la tour Eiffel pour lui apprendre à dominer son vertige, avec tous les risques que cela comporte, ou d'accompagner l'agoraphobe gare du Nord aux heures de pointe pour lui redonner goût aux bains de foule : le patient équipé d'un casque et de gants spéciaux reliés à un ordinateur est confronté aux scènes qui le traumatisent en toute sécurité sans sortir du cabinet de son psychologue qui veille sur ses réactions et le guide dans sa démarche.

Il «verra» l'araignée velue descendre du plafond suspendue à un fil, «entendra» l'explosion de la bombe placée dans la voiture piégée, «marchera» dans la rue noire de monde. Tout cela en ayant l'impression d'y être sans y être. Spécialiste des troubles cognitifs à l'université de Californie du Sud à Los Angeles, le professeur Skip Rizzo, s'est particulièrement penché sur le cas des vétérans du Vietnam et des guerres d'Irak. «Beaucoup de ces hommes souffrent de névrose post traumatique. Ils vivent dans un état de vigilance permanent, ont des flash-back, se réveillent en pleine nuit, se droguent et parfois se suicident. On estime que 20 % des SDF américains sont des anciens du Vietnam. Lorsque les soldats reviennent des combats, il faut s'occuper d'eux. Que l'on soit pour ou contre la guerre.»

Impossible là encore de ramener physiquement le patient dans une rizière du Mékong ou dans un faubourg de Bagdad. La réalité virtuelle s'en charge... «Les résultats que nous obtenons sont très encourageants mais il faut bien garder à l'esprit que cette technique n'est qu'un outil. Elle ne remplacera jamais, à elle seule, les compétences du médecin ou du psychologue», poursuit Skip Rizzo qui travaille sur la réalité virtuelle depuis une vingtaine d'années.

Très développée aux Etats-Unis, la méthode a fait des émules en Europe, notamment en Espagne et en Italie où le professeur Guiseppe Riva, de l'Université catholique de Milan, tente de l'appliquer au traitement des troubles alimentaires. Ses patientes (il s'agit en majorité de femmes) ont une mauvaise perception de leur corps. Les boulimiques, par exemple, ont souvent l'impression fausse de ne pas maigrir : la réalité virtuelle les encourage à poursuivre leur traitement.

En comparaison, la France accuse un net retard. «Dans notre pays, où l'approche psychanalytique est prépondérante, les thérapies cognitives ou comportementalistes ne sont pas vues d'un très bon oeil», constate Evelyne Klinger, ingénieur en télécommunications qui prépare actuellement une thèse sur ce sujet à l'ENST de Paris. Les expériences étrangères prouvent pourtant que la réalité virtuelle permet de traiter des sujets qui, auparavant, refusaient se soigner.

En outre, il n'y a pas que la psychothérapie. La technique est aussi employée en neurologie, par exemple, pour rééduquer les victimes d'attaques cérébrales (frapper des ballons virtuels qui passent devant les yeux) ou pour faciliter et améliorer le diagnostic. Elle permet également de réduire la douleur en «distrayant» le sujet. Des expériences ont montré que lors de prises de sang effectuées sur des enfants, les jeux de réalité virtuelles sont bien plus efficaces que la projection d'un simple dessin animé...

Figaro

La thérapie génique, un espoir pour la maladie d'Alzheimer
Jeudi, 28/04/2005 - 00:00

Le premier essai de thérapie génique mené chez des personnes atteintes de maladie d'Alzheimer est porteur d'espoir : l'évolution de la maladie a été retardée pour une poignée d'entre elles, selon les résultats d'une étude publiée dans le dernier numéro de la revue scientifique "Nature Medicine". Des recherches complémentaires sont toutefois indispensables pour valider ce traitement expérimental, qui nécessite un geste chirurgical. S'il s'avérait efficace, la délivrance dans un cerveau malade de substances protectrices, les facteurs de croissance, pourrait permettre à des neurones de se régénérer. Car chez un des patients, le tissu cérébral a montré une régénérescence.

"Je ne vais pas réussir à guérir la maladie", a déclaré le premier auteur de l'étude publiée dimanche, le Dr Mark Tuszynski, de l'Université de Californie à San Diego. La maladie d'Alzheimer détruit différents types de cellules qui sont logées dans différentes régions du cerveau. La nouvelle thérapie génique n'en cible qu'un seul type.

Ce succès préliminaire suggère que des approches similaires pourraient aider au traitement d'autres maladies neuro-dégénératives, notamment à celui de la maladie de Parkinson, a ajouté Mark Tuszynski. Pour confirmer ces résultats, des médecins du centre médical de l'Université Rush de Chicago ont mis en place une nouvelle étude sur la maladie d'Alzheimer. Tuszynski qui est co-fondateur d'une firme de biotechnologie qui a financé le travail de Chicago, espère que des études plus larges verront le jour avant un an.

Lui et ses collègues ont prélevé des cellules de peau chez huit patients aux premiers stades de la maladie d'Alzheimer dont ils ont modifié le gène de manière à ce que la cellule sécrète une protéine que l'on trouve dans les neurones en bonne santé, le facteur de croissance des nerfs ("nerve growth factor", ou NGF). Puis ils ont foré des trous dans la boîte crânienne et y ont implanté les cellules de la peau productrices de NGF directement dans les lésions de la maladie d'Alzheimer.

Six patients ont été suivis pendant au moins deux ans. Des tests ont montré que leurs fonctions cognitives avaient diminué de 36 à 51 % pendant cette période, un résultat jugé meilleur qu'avec les médicaments habituels, a ajouté Tuszynski. Deux patients étaient éveillés et ont bougé pendant l'intervention, ce qui a provoqué une hémorragie cérébrale ; un autre patient est mort cinq semaines après. Le reste des patients a bénéficié d'un implant sous anesthésie générale.

AP

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Homme
Anthropologie et Sciences de l'Homme
Ordinateur et internet, outils de plus en plus quotidiens
Jeudi, 28/04/2005 - 00:00

Près d'un Français sur deux allume un ordinateur tous les jours et un tiers se connecte à internet quotidiennement, selon une enquête TNS Sofres pour le groupe Casino et l'hebdmodaire L'Hémicycle. "L'usage des nouvelles technologies progresse en France, mais le fossé numérique lié essentiellement à l'âge et au niveau d'études reste important", note l'institut de sondages dans un communiqué. Selon cette enquête, 43 % des Français allument un ordinateur tous les jours chez eux ou au travail et 17 % le font régulièrement, mais ces chiffres cachent de grandes disparités. Parmi les diplômés du supérieur ou les 18-24 ans, neuf personnes sur dix utilisent régulièrement ou quotidiennement un ordinateur. Cette proportion dégringole à 13 % chez les plus de 65 ans et les personnes n'ayant pas de diplôme. "Ces clivages entre utilisateurs et non-utilisateurs sont en passe de devenir de réelles différences de modes de vie car pour la plupart des utilisateurs, l'allumage d'un ordinateur et la connexion à internet sont des gestes quotidiens", explique TNS Sofres.

Envoyer ou recevoir un courrier électronique est un "geste quotidien" pour 24 % des Français et régulier pour 21 %. "Internet devient ainsi le support d'un nouveau mode de communication professionnelle ou privée", souligne TNS. Dopée par la multiplication des appareils numériques, notamment dans la téléphonie mobile, le traitement et le stockage informatique de photographies se répand également puisque 48% des personnes interrogées disent l'avoir déjà fait et 23 % disent le faire régulièrement.

Reuters

Changement d'adresse par internet possible "d'ici début juin"
Jeudi, 28/04/2005 - 00:00

Jean-Pierre Raffarin a annoncé lundi que les Français pourraient, "d'ici le début du mois de juin", effectuer directement leur changement d'adresse via internet sans avoir à prévenir l'ensemble des administrations comme c'est actuellement le cas.

"C'est un des progrès nouveaux de cette administration numérique que nous voulons développer", a déclaré le Premier ministre lors d'une visite, à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), au centre d'appel "39-39, allô service public", à l'occasion du millionième appel reçu par ce service. Rappelant le succès du site service-public.fr, il a félicité le personnel du 39-39 qui "simplifie la vie des usagers de l'administration" en leur procurant "une information rapide, précise, concrète mais aussi conviviale". Accompagné du secrétaire d'Etat à la Réforme de l'Etat, Eric Woerth, M. Raffarin s'est également réjoui, de manière plus générale, du "grand succès" rencontré actuellement par "l'administration électronique".

Malgré les problèmes récents rencontrés par certains contribuables, il a noté que "plus de trois millions de Français", contre 200.000 en 2002, avaient choisi de faire, cette année, leur déclaration d'impôt sur le revenu via internet. "Probablement que cette augmentation va aller encore en s'accélérant", a-t-il dit.

Expérimenté d'abord en Rhône-Alpes puis en Aquitaine, le 39-39, numéro unique de renseignement administratif, a été généralisé le 4 octobre dernier à l'ensemble de la France. Les usagers peuvent y obtenir réponses ou orientations sur les questions administratives les plus diverses : renouveler sa carte d'identité, son passeport, refaire sa carte grise, déménager, divorcer...

AFP

Les RFID intéressent 20 % des entreprises du secteur du commerce
Jeudi, 28/04/2005 - 00:00

En France, 20 % des responsables d'entreprises des secteurs du commerce, des produits de grande consommation (PGC) et de la logistique «sont prêts à étudier ou à mettre en place» un projet autour des étiquettes électroniques RFID (Radio Frequency Identification). Parmi eux, 18 % testent déjà cette technologie depuis six mois.

Ces statistiques sont issues d'une enquête réalisée par le cabinet Pierre Audoin Consultants, en partenariat avec HP et Microsoft, auprès de 240 correspondants sur les secteurs précités. Résultat : 95,5 % des acteurs interrogés ont entendu parlé de ces puces électroniques ; pour autant, 80 % ne connaissent pas les principaux prestataires du secteur. La meilleure connaissance du monde des RFID provient des sociétés de plus de 500 personnes. Les secteurs du textile et celui de l'agro-alimentaire sont les plus intéressés par cette technologie, relève l'étude.

Sans surprise, la logistique reste le domaine d'application principal des RFID, pour la gestion des stocks et des inventaires en temps réel. Les avantages les plus cités sont : «la réduction du cycle d'approvisionnement» et «la protection contre le vol».

ZDNet

L'e-commerce atteindrait 10 milliards de CA en France en 2005
Jeudi, 28/04/2005 - 00:00

Le chiffre d'affaires total du commerce électronique en France pourrait atteindre 10 milliards d'euros en 2005, prévoit l'Association pour le commerce et les services en ligne (Acsel), qui publie ses chiffres du premier trimestre. En 2004, le commerce en ligne avait généré un chiffre d'affaires d'environ 7 milliards d'euros, a estimé l'association. Sur les trois premiers mois de l'année, les 24 membres du panel de l'Acsel, qui rassemble la plupart des principaux commerçants en ligne, ont enregistré un chiffre d'affaires de 671,2 millions d'euros, en hausse de 54,8 % à périmètre comparable. L'an dernier, les 24 membres du panel avaient totalisé un chiffre d'affaires de 2,08 milliards d'euros.

Reuters

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Recherche
Recherche & Innovation, Technologies, Transports
Premier vol historique parfait pour l'Airbus A380
Jeudi, 28/04/2005 - 00:00

Le premier vol de l'Airbus A380, qui s'est déroulé mercredi pendant près de quatre heures, a été un succès total pour le plus grand avion de ligne du monde et restera, à l'instar du premier vol de Concorde en 1969, une date historique dans l'histoire de l'aéronautique. » Ce vol a constitué une "étape clé très importante pour cet avion merveilleux" a déclaré l'un des deux pilotes, Claude Lelaie à sa descente de l'avion. M. Lelaie, directeur des essais en vol, a été accueilli ainsi que son co-pilote Jacques Rosay et les quatre autre membres de l'équipage par le président d'Airbus Noël Forgeard et le directeur du programme, Charles Champion, montés à leur rencontre jusqu'à la porte de l'avion.

L'A380, qui avait décollé de l'aéroport à 10h29, a bénéficié de conditions météo parfaites, avec une légère brise sous un ciel sans nuage sur l'aéroport de Toulouse-Blagnac. Le président Chirac s'est réjoui du "magnifique résultat pour la coopération industrielle européenne" que représente le succès de ce premier vol, en a salué la "réussite totale", "un encouragement à poursuivre dans cette voie de la construction d'une Europe de l'innovation et du progrès". Le plus gros avion de ligne au monde s'est posé après avoir fait un tour de piste sous les yeux de 40.000 spectateurs après une première approche à 300 pieds (100 mètres environ). Il a atterri en douceur avec une vitesse apparente très faible, supporté par sa gigantesque voilure, et s'est arrêté en quelques centaines de mètres à peine, devant les véhicules de pompiers heureusement inutiles.

Pour le décollage et l'atterrissage, les mouvements commerciaux de l'aéroport avaient été interrompus pour laisser la voie libre au paquebot des airs, l'espace aérien restant surveillé pour éviter toute incursion suspecte, tandis que 500 gendarmes et policiers veillaient à la sécurité autour de l'aéroport. A 10h29, les 22 roues de l'appareil avaient quitté le sol face à la tribune de presse à la moitié de la piste 32 "Concorde" vers le nord-ouest, le dos tourné à Toulouse, une obligation pour un premier vol. Un décollage qualifié d'"absolument parfait" lors d'une communication radio par l'un des pilotes, Jacques Rosay, l'un des six membres de l'équipage avec l'autre pilote directeur des essais en vol, Claude Lelaie, et quatre ingénieurs et techniciens.

Les milliers de salariés et spectateurs groupés aux abords ont pu prendre la mesure de l'ouvrage, décoré des logos des quinze compagnies clientes : 80 mètres d'envergure pour 73 mètres de long et 24 mètres de haut au sommet de l'empennage.

L'avion s'est éloigné vers le nord-ouest dans un bruit étonnamment discret, compte tenu de la masse de l'engin, et n'a rentré le train d'atterrissage qu'une fois arrivé à 10.000 pieds d'altitude (3.000 mètres), altitude choisie pour les essais du jour. L'équipage a testé différentes configurations des volets et différentes vitesses tout en jouant sur des ballasts remplis de plusieurs tonnes d'eau, pour modifier les équilibres de l'avion en vol. L'ingénieur en chef Fernando Alonso a rappelé les caractéristiques de ce premier vol de près de 4 heures qui s'est déroulé à 3.000 mètres d'altitude environ (10.000 pieds). "Nous avons testé les différentes configurations de volets, varié la vitesse, testé les différentes commandes de vol avant de revenir en configuration d'approche" a-t-il déclaré.

M. Alonso a indiqué que "l'avion a décollé à 421 tonnes, déjà un record dans l'aviation civile, mais ce qui n'est rien à côté des 560 tonnes que nous emporterons bientôt". L'hommage de l'équipage à son outil de travail a été unanime. Tandis que Jacques Rosay parlait d'un "engin qui se pilote comme un vélo", l'ingénieur Manfred Birnfeld a affirmé que l'équipe "a obtenu exactement ce qu'elle attendait" durant ce premier vol.

L'ingénieur Jacky Joye, chargé des moteurs, a souligné que les quatre réacteurs Rolls Royce n'avaient causé aucun souci. Quant à Fernando Alonso, il a mis l'accent sur le caractère "extrêmement confortable" de l'avion "dont nous tirerons le meilleur dans les prochains mois".

Du côté de ces actionnaires, Arnaud Lagardère a tenu a salué la mémoire de son père Jean-Luc et a dit son amour pour celui qui fut l'un des principaux parrains du projet. M. Lagardère dont le groupe déteint 15 % d'EADS, maison-mère d'Airbus, a ajouté que l'A380 représentait "l'Europe à son meilleur niveau". Manfred Bischoff, qui représentait l'actionnaire allemand DaimlerChrysler (30 % d'EADS), a renchéri en qualifiant ce vol de "véritable succès européen". Airbus est détenu à 20 % par le Britannique BAE Systems, et à 80 % par le groupe d'aéronautique et de défense européen EADS, dans lequel Français et Allemands ont chacun 30 %, et l'Espagne 5,5 % par l'intermédiaire de la holding publique Sepi.

Ce premier vol marque une étape clé pour Airbus vers son objectif de supplanter l'avionneur américain Boeing sur le créneau des jumbo jets, jusqu'ici monopole du Boeing 747. Les responsables d'Airbus ne se sont pas privés de recenser mercredi tous les avantages du nouveau venu par rapport au Boeing 747 (capacité mais aussi bruit et économies).

Lors de sa mise en service, au deuxième semestre 2006, l'Airbus A380 sera capable de transporter entre 555 et 840 passagers suivant les versions. L'A380, dont la mise en service commercial est prévue à la mi-2006, est le plus grand avion de ligne jamais construit : 79,8m d'envergure, 73m de long, une dérive culminant à 24m de hauteur, 560 tonnes de masse maximale au décollage et un train d'atterrissage de 22 roues. Le très gros porteur, qui compte deux étages (deux cabines superposées courant sur toute la longueur de l'appareil), pourra franchir 15.000 kilomètres avec 555 passagers à bord. Jusqu'ici, l'avion a reçu 154 engagements d'achat dont 144 commandes fermes, et selon M. Forgeard "d'autres commandes sont attendues d'ici la fin de l'année".

Article @RTFlash




Microsoft et l'INRIA vont créer un laboratoire commun en France
Jeudi, 28/04/2005 - 00:00

Le géant américain du logiciel Microsoft a signé mardi un accord cadre avec l'INRIA (Institut national de la recherche en informatique et en automatique) pour créer en commun à Orsay, près de Paris, un centre de recherche fondamentale en informatique, qui réunira dans un premier temps une trentaine de chercheurs.

Le ministre de la Recherche François d'Aubert a souligné, en annonçant cet accord aux côtés du PDG de Microsoft Steve Ballmer, qu'"un tel partenariat mixte, associant la recherche publique et la recherche privée, n'est pas une nouveauté, et a déjà montré son efficacité, par exemple entre le CNRS et Thales, ou entre l'INRIA et Thomson ou Philips". Le président de l'INRIA, Gilles Kahn, a rappelé que "les chercheurs de l'Institut ont depuis longtemps de multiples contacts avec Microsoft, et cet accord bénéficiera à la recherche sur des thématiques à long terme, ce qui permet d'aborder les problèmes de propriété intellectuelle de façon ouverte". Pressés de préciser la question délicate du régime de propriété intellectuelle de ces recherches, les participants ont souligné que "les partenaires seront co-propriétaires des résultats des recherches". Les travaux seront rendus publics par le biais de publications scientifiques, et les outils et prototypes logiciels seront mis à disposition gratuite de la communauté scientifique, ont-ils précisé.

AFP

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