RTFlash

RTFLASH Recherche & Technologie
NUMERO 336
Lettre gratuite hebdomadaire d’informations scientifiques et technologiques
Créée par René Trégouët rapporteur de la Recherche et Président/fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
Edition du 11 Mai 2005
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Egalement dans ce numéro
TIC
Vers la fusion Bluetooth-UWB
L'image holographique au-dessus du bureau !
Les RFID font leur entrée au Palais des Congrès de Paris
Yahoo! va lancer un moteur de recherche audio
Matière
Le nanorefroidissment des PC par métal liquide arrive
Des chercheurs parviennent à une croissance automatique des nanotubes
Espace
L'Inde place deux satellites sur orbite et affirme ses ambitions spatiales
La NASA présent son nouveau véhicule spatial du futur
Vivant
Attaques cérébrales : un grand pas vers de meilleurs traitements
Les cellules adipeuses, thérapie de demain ?
Des bactéries augmentent le risque d'infarctus
L'entraînement régulier activerait plus de 500 gènes
La méditation augmente l'espérance de vie
Le riz transgénique : essais concluants en Chine
Des bleuets contre la maladie d'Alzheimer
La réalité virtuelle : nouvel outil au service des psychologues
Un peu de stress serait bon pour la santé
Homme
Neuf Telecom et Cegetel annoncent leur fusion
Vers une communication électronique entre tribunaux et avocats d'ici 2009
Des paniers d'épicerie intelligents !
La Xbox va devenir une plate-forme multimédia de loisirs
Haut débit : la France rattrape l'Allemagne
Recherche
Lyon expérimente le vélo intelligent
Edito
La réalité virtuelle ouvre la voie vers de nouvelles dimensions créatrices



Dans quelques jours, deux parmi les plus grands pianistes de tous les temps, Glenn Gould et Alfred Cortot, donneront un concert à Raleigh, en Caroline du Nord. Le premier jouera les « Variations Goldberg » de Bach et le second un « Prélude » de Chopin. Ce concert est d'autant plus étonnant que ces deux musiciens exceptionnels sont morts depuis plusieurs décennies. Cette résurrection repose sur un procédé numérique qui permet de reproduire sur un piano Midi (Yamaha Disklavier Pro) géré par ordinateur les oeuvres de pianistes enregistrés sur disque.

La société Zenph Studios, qui mène ces recherches, est en effet parvenue à reproduire le toucher exact des musiciens grâce à un logiciel capable de distinguer sur les vieux enregistrements toutes les notes, y compris celles jouées en polyphonie. Les ingénieurs ont ainsi pu créer un programme musical capable d'actionner dix pistons simulant parfaitement les doigts de l'artiste sur le clavier. Lors du concert de Raleigh, les spectateurs auront donc l'illusion musicale d'entendre Gould et Cortot jouer en live les deux morceaux enregistrés autrefois. Si ce surprenant concert d'outre-tombe est convaincant, l'expérience pourrait être reproduite avec de nombreux autres grands artistes, aujourd'hui disparus. Cette irruption remarquée de la réalité virtuelle dans la musique classique était en fait assez prévisible et ne fait qu'étendre le champ de la réalité virtuelle à un nouveau domaine artistique.

Il y a en effet plusieurs années, plus de 20 ans en fait, que la réalité virtuelle a peu à peu envahi le cinéma, les jeux vidéo et la publicité. Beaucoup de spécialistes considèrent que « Tron », film-culte des studios Disney, sorti en 1982, constitue le début du cinéma virtuel. Tout le monde se souvient également d'un film publicitaire remarquable qui avait, il y a quelques années, ressuscité numériquement le regretté Steeve Mac Queen pour lui faire conduire une voiture de sport récente.

Au fil des années, et à mesure que la puissance de calcul informatique explosait, le cinéma et les jeux vidéo n'ont cessé de nous surprendre avec des effets spéciaux, puis des personnages numériques, de plus en plus réalistes.« Final Fantaisy », « Shrek », ou, plus récemment, le « Seigneur des Anneaux » ou « Spiderman » nous ont émerveillés par la beauté et le réalisme de leurs images et de leurs personnages crées pourtant de toute pièce par la magie de l'informatique. Dans le deuxième épisode du Seigneur des anneaux, les deux tours, le personnage Gollum est virtuel. Mais il reproduit les mouvements de l'acteur Andy Serkis, qui a réellement tourné toutes les scènes, 25 caméras enregistrant ses mouvements sous tous les angles afin de donner ensuite « vie » au personnage virtuel. L'avenir du cinéma passe assurément par l'utilisation accrue de personnages virtuels. Des « synthespians », comme les ont appelés Jeff Kleiser et Diana Walczak, précurseurs en matière d'images de synthèse. La même chose est-elle faisable avec des personnages humains ?

Est-il possible qu'un jour nous confondions acteurs réels et personnages virtuels, même en gros plan dans une salle de cinéma ? Oui, sans aucun doute, explique Jeff Kleiser, dont la société a produit les effets numériques de Spider-Man et X-men. Selon ce spécialiste incontesté, l'arrivé d'acteurs virtuels indiscernables des acteurs en chair et en os est l'affaire de quelques années, au rythme où progresse la technologie numérique. En attendant ces comédiens numériques, la Broadcast Film Critics Association, principal regroupement des critiques professionnels de cinéma outre-Atlantique, leur a déjà dédié un prix, destiné à récompenser la « meilleure performance d'un acteur numérique ». Il a été décerné en 2004 au personnage Gollum. En 1998 a été créée NoDNA, la première agence de mannequins et d'acteurs virtuels. Cette agence se concentre sur les licences de personnages virtuels. Elle développe ses propres personnages ou en acquière les droits auprès de designers du monde entier.

Ces personnages peuvent être utilisés en temps réel par le cinéma et la télévision mais aussi pour des événements variés, jusqu'à des applications sur l'internet. Au Canada, le projet Darwin, initié par des chercheurs québécois en 2001, a pour objectif de créer une agence de casting d'acteurs virtuels, soit une base de données qui contiendra des centaines de morphologies humaines et d'acteurs dynamiques « clefs en main», à partir desquelles il sera possible de créer des personnages. A présent, la nouvelle étape de la réalité virtuelle en cours vise à donner sensibilité et subtilité de jeu à ces acteurs virtuels. Il s'agit de leur apprendre à jouer eux-mêmes leurs scènes et se comporter de manière non prévisible, comme le ferait un humain ! Cette technique a été utilisée dans certaines scènes du film le Seigneur des anneaux, les deux tours. La scène de l'attaque du château fait appel à une multitude de personnages virtuels créés par Massive, un logiciel très sophistiqué. Ces « agents » sont largement autonomes et évoluent sans intervention humaine, leurs interactions étant gérées de façon automatique par l'ordinateur, via des processus d'intelligence artificielle.

Mais demain, en combinant IA et "réseaux neuronaux", on pourra créer des personnages d'une complexité émotive et psychologique équivalente à celle d'un être humain, du moins pour le spectateur qui les verra au cinéma. Il y a quelques semaines, le Théâtre du nouveau Monde à Montréal a donné une version très remarquée de la célèbre pièce de Skakespeare, « La tempête ». Le décor et les éclairages étaient époustouflants de réalisme, grâce à une utilisation massive du multimédia et de la réalité virtuelle. En outre, d'excellents comédiens réels donnaient la réplique à des comédiens virtuels, ce qui conférait à ce chef d'oeuvre de Skakespeare une nouvelle dimension, que n'aurait sans doute pas reniée le maître de Stratford, qui, en son temps, était à l'affût des dernières innovations en matière scénique ou dans le domaine de l'éclairage. La prochaine étape de cette aventure humaine et technologique pourrait être une mise en scène virtuelle du « Hamlet » de Shakespeare dans laquelle le personnage principal, évidemment joué par un comédien virtuel, prononcerait la fameuse réplique « être ou ne pas être, telle est la question ». Une interrogation métaphysique qui, dans la bouche d'un comédien numérique, prendrait une singulière dimension !

René Trégouët

Sénateur honoraire

Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat


TIC
Information et Communication
Vers la fusion Bluetooth-UWB
Jeudi, 12/05/2005 - 00:00

Les fabricants d'appareils sans fil travaillent de concert à fusionner Bluetooth, une technologie à courte distance qui relie les appareils cellulaires aux sans fil à une technologie émergente, (UWB), conçue pour transmettre de la vidéo et autres contenus volumineux sur de courtes distances entre postes de télévision, systèmes de divertissement maison et ordinateurs. Cette annonce arrive à point nommé pour Bluetooth. Après des années d'anticipation, la technologie Bluetooth devient enfin une caractéristique de base sur les appareils mobiles mais les analystes prédisent déjà qu'elle disparaîtra bientôt au profit de nouvelles technologies.

Le partenariat Bluetooth Special Interest Group, un regroupement de quelque 3 400 membres qui reçoivent l'appui de compagnies telles que Nokia, Motorola et Intel, affirme discuter avec deux groupes distincts de l'industrie qui développent des versions rivales de la nouvelle technologie, appelée ultra large bande ou UWB. Si les deux technologies existantes sont utilisées pour des connexions d'une dizaine de mètres ou moins pour la création de «réseaux locaux personnels» entre divers appareils, voilà en gros tout ce qui unit ces deux approches.

En termes de technologie comme telle, la différence la plus significative se situe surtout sur le plan de la vitesse. La version la plus commune de Bluetooth transmet les données à des vitesses atteignant 1 Mo/sec., tandis qu'une prochaine génération de la technologie, qui fait tout juste son entrée sur le marché, permet des vitesses de transmission de l'ordre de 3 Mo/sec. La technologie UWB permet des vitesses atteignant 100 Mo/sec. et plus, ce qui en fait une méthode beaucoup plus efficace pour la transmission, par exemple, d'un signal vidéo d'un appareil vidéo numérique à un écran plat ou à un ordinateur portable sans fil.

Cela signifie qu'un signal UWB a suffisamment de bande passante pour permettre la transmission d'un programme de télévision haute définition, qui requiert jusqu'à 22 Mo/sec. de bande passante pour le visionnage en temps réel, et même d'accomplir simultanément quelques tâches additionnelles. L'objectif principal du partenariat Bluetooth est donc le développement d'une technologie compatible sur courte distance entre appareils actuels fonctionnant sur Bluetooth et les systèmes fonctionnant sur UWB, qui ne sont pas attendus sur le marché avant au moins l'année prochaine.

Canoe

L'image holographique au-dessus du bureau !
Jeudi, 12/05/2005 - 00:00

Heliodisplay projette une image holographique d'un format d'environ 22 pouces de diagonale. Connecté à un PC sous Windows via un port vidéo VGA, ou à un périphérique numérique (console de jeu, DVD, TV, etc.) via un câble au standard RGB, Heliodisplay se projette et s'illumine pour produire une image. Connecté à un port USB, l'image devient interactive. L'utilisateur peut interagir, tel un écran tactile virtuel. Il suffit de glisser un doigt ou une main dans l'image pour remplacer le pointeur de la souris.

Il ne s'agit pas non plus d'une image holographique en 3D, comme le jeu d'échec 'alien' vu dans Star Wars, mais selon son concepteur, Chad Dyner, il suffit de s'éloigner quelque peu de la projection pour qu'en l'absence de référence de profondeur l'image apparaisse en 3D. En revanche, à l'opposé des systèmes holographiques expérimentés jusqu'à présent, Heliodisplay n'a pas besoin d'émettre des gaz en support de l'image. Il ne change donc en rien l'environnement de la pièce ni la qualité de l'air.

L'air est aspiré par l'appareil, modifié, puis rejeté et illuminé pour produire l'image, sans aucune addition. Selon son concepteur, si on le laisse actif durant une semaine dans une pièce hermétiquement scellée, le seul changement enregistrable proviendra de la consommation d'électricité ! Comme pour les écrans LCD, il est conseillé de se placer en face de la projection. L'image, est composée dans un espace bi-dimensionnel. Si l'on s'écarte de son sens de projection, elle devient rapidement illisible.

Une seule contrainte, cependant, Heliodisplay est très sensible à la lumière, et son utilisation est optimum dans le noir... Il peut cependant être utilisé dans un bureau ou un salon, sous réserve que la source d'éclairage soit limitée. Plus la lumière est forte, et plus la luminosité de l'image décroît, jusqu'à devenir illisible en plein soleil. Voilà qui dans l'immédiat le destine plutôt à la vidéo qu'à l'informatique !

LPA

Les RFID font leur entrée au Palais des Congrès de Paris
Jeudi, 12/05/2005 - 00:00

Lors de la conférence ECR (Efficient Consumer Response) qui s'est déroulée du 26 au 28 avril dans son enceinte, le Palais des Congrès de Paris a adopté les technologies d'identification par fréquence radio (RFID). Le site parisien, qui accueille de nombreuses rencontres professionelles, vient de lancer sa "Carte Congrès", une sorte de passeport interne pour les visiteurs se rendant sur les salons. Son principe est d'attribuer une fréquence radio identifiante à chaque utilisateur. "Fort de son expérience au travers du Pass Navigo Calypso, nous avons choisi la RATP comme partenaire sur ce projet", explique Thierry Vaneycke, Directeur télécommunications et audiovisuel du Palais des Congrès de Paris. "La RATP nous fournit les cartes utilisant la technologie RFID, dont le coût est de 4 euros l'unité. Mais les puces embarquées sur ces identifiants seront prochainement remplacées par des mémoires intégrées de 2 Ko qui reviendront à moitié moins cher.", précise le responsable télécoms du Palais des Congrès.

L'objectif est de délivrer aux clients ou visiteurs une carte de congrès électronique nominative, personnalisée aux couleurs des manifestations évènementielles et déclinable en fonction des besoins propres des organisateurs de salons. Elle permet au congressiste d'accéder à des services et loisirs en programmant les options choisies dès l'inscription : conférences, location d'écouteurs de traduction, et même accès aux machines à café. Le "sésame" nouvelle manière ouvre également le réseau RATP-SNCF, ainsi que certains restaurants et musées franciliens partenaires, comme le château de Versailles. Prochainement des bornes permettant au congressiste de modifier ses options au cours de la visite vont être installées pour plus de confort. "Ces nouvelles cartes offrent une grande qualité de service notamment en permettant un accès au réseau RATP. Cela nous évite des frais de distribution de tickets de transport en commun", précise Thierry Vaneycke. L'aspect sécurité est également mis en avant. "La RFID va nous permettre de faciliter de gérer à distance un contrôle des accès aux différentes salles du Palais des Congrès", rapporte le responsable des services télécoms du site. Ces nouvelles fonctionnalités liées à la RFID pourraient susciter des vocations dans d'autres lieux publics.

Vnunet

Yahoo! va lancer un moteur de recherche audio
Jeudi, 12/05/2005 - 00:00

Le moteur de recherche de Yahoo! pourra bientôt rechercher des morceaux de musique ou des fichiers audio à télécharger sur le Net. Yahoo! prévoit cette nouveauté pour les deux mois à venir d'après une source de CNET. La recherche pourra se faire avec le nom d'un artiste par exemple. On retrouvera alors toutes informations et extraits d'albums, ainsi que des liens où ils peuvent être téléchargés (légalement bien sûr). Avec Yahoo Music, la société de Sunnyvale a déjà beaucoup investi dans son service musical, notamment en rachetant MusicMatch pour 160 millions de dollars.

Après le lancement avant hier de la version finale de son moteur de recherche vidéo, Yahoo! pense donc pouvoir combler un autre type de demande sur le Net. Les experts prévoient d'ailleurs que ce service pourrait être très profitable à la société, car aucun service similaire d'une telle ampleur n'est encore en fonction sur le Web. Seuls quelques services tels ceux de Singingfish, GoFish et MP3.com proposent le même type d'offre, apportant de multiples documentations sur les recherches musicales. La technologie de recherche audio est en développement chez Yahoo! depuis des mois selon une autre source. Le moteur de recherche musical ainsi créé pourrait aussi afficher des publicités en rapport avec les recherches.

CENT

^ Haut
Matière
Matière et Energie
Le nanorefroidissment des PC par métal liquide arrive
Jeudi, 12/05/2005 - 00:00

La société NanoCoolers se lance dans un marché tout nouveau. Un marché que l'on pourrait appeler par commodité celui du MetalCooling. En effet, si le système général reprend le principe du watercooling actuel, c'est avec une technologie bien plus avancée, d'un autre monde même. Les ingénieurs sont descendus à l'échelle de l'atome lui-même, pour créer un liquide de refroidissement composé de nanoparticules métalliques. Baptisée « métal-liquide » par ses concepteurs, cette substance digne du T1000 a les mêmes comportements qu'un fluide tel que l'eau, tout en apportant une conductivité thermique bien supérieure.

Autre immense avantage de la technologie, le liquide métallique réagissant naturellement aux champs magnétiques, il n'y a pas besoin de pompe mécanique pour le faire circuler à travers un circuit de refroidissement. Ici, la « pompe » sera électromagnétique, sans aucun élément mécanique mobile. Les émissions sonores sont alors totalement inexistantes et surtout, aucun risque d'usure. La société prévoit de créer plusieurs modèles pour l'ensemble des différents composants d'un PC, et compte même bien concevoir une intégration dans les portables. La solution semble effectivement très souple, elle ne dépend pas de sa disposition dans l'espace, et ses grandes capacités de conduction thermique lui permettent de refroidir plusieurs sources de chaleur par un seul système.

NC

Des chercheurs parviennent à une croissance automatique des nanotubes
Jeudi, 12/05/2005 - 00:00

La croissance de nanotubes de carbone sur du silicium pourrait permettre des transistors à la nanoéchelle, mais uniquement si les concepteurs parviennent à spécifier exactement l'endroit où la croissance de ces dispositifs minuscules doit avoir lieu. Des ingénieurs de l'Université de Case Western Reserve ont prouvé la possibilité de croissance des nanotubes à l'endroit exact où les concepteurs le souhaitent, alignés automatiquement à travers une plaquette.

Les chercheurs annoncent également que les nanotubes se sont soudés automatiquement pendant la croissance et affirment que leurs plaquettes à nanotubes doivent uniquement être coupées et faire l'objet d'un microcâblage sur un porte-puce. Cela les rend ainsi aussi fiables et peu coûteuses que les puces actuelles. « Notre contribution a été d'obtenir une technique où la croissance des nanotubes se produit à l'endroit où on le souhaite, c'est-à-dire entre deux bornes électriques », déclare Massood Tabib-Azar, professeur de génie électrique à Case Western (Cleveland).

La méthode de Case Western vise à placer les nanotubes à l'endroit même où ils sont requis sur une puce et de mettre à l'échelle le procédé à travers la plaquette, de sorte que la croissance des nanotubes se produise simultanément et qu'ils se soudent automatiquement. « Le soudage automatique est la véritable avancée fondamentale », ajoute M. Tabib-Azar. « La croissance a lieu d'une borne à l'autre, et lorsqu'ils atteignent la borne suivante, ils se soudent à celle-ci. » Les chercheurs envisagent, par la suite, de créer une puce de capteur à base de nanotube ultrasensible pour détecter des gaz

EET

^ Haut
Espace
Espace et Cosmologie
L'Inde place deux satellites sur orbite et affirme ses ambitions spatiales
Jeudi, 12/05/2005 - 00:00

Une première fusée indienne a placé jeudi sur orbite deux satellites à la fois, marquant une nouvelle étape du programme spatial de l'Inde qui a entamé une course dans l'espace avec la Chine et vise la lune d'ici 2007-2008. C'est le 11ème placement sur orbite de satellite de télé-détection par l'Inde mais c'est la première fois qu'une fusée indienne lance deux satellites à la fois. Ce tir "augmente considérablement nos capacités de lancement et réaffirme l'émergence de l'Inde en tant que puissance spatiale majeure", s'est félicité le Premier ministre indien Manmohan Singh au Parlement. La fusée Polar Satellite Launch Vehicle (PSLV), longue de 44 mètres, a emporté un satellite de télé-détection capable de déterminer sur une carte chaque maison indienne et un satellite de communication pour radio-amateurs qui pourra être utilisé lors des catastrophes naturelles.

Le tir s'est fait depuis le nouveau pas de tir de Satish Dhawan à 100 km au nord de Madras (sud-est). Le placement sur orbite a été effectué 18 minutes plus tard. Le président de l'Indian Space Research Organisation (ISRO), G. Madhavan Nair, s'est félicité d'un vol et d'une mise sur orbite "fantastiquement précis".

"Vous préparez l'Inde à appréhender le 21ème siècle en terme d'avancée scientifique et technologique", a dit M. Singh aux scientifiques du projet. Le gouvernement indien a approuvé en 2003 un ambitieux programme prévoyant d'envoyer une mission non-habitée sur la lune au plus tard en 2008. Baptisé Chandrayan-I, ce programme est doté d'un budget initial de 83 millions de dollars.

C'est le même type de fusée PSLV qui doit être utilisée pour la première mission indienne sur la Lune et celle-ci a emporté jeudi sa plus lourde charge dans l'espace à ce jour. Le satellite de télé-détection CARTOSAT-1 pèse 1,5 tonne. Il est équipé notamment de deux appareils photo qui doivent prendre des photographies stéréographiques haute définition pour établir des cartes en trois dimensions. Il pourra saisir des images d'éléments aussi petits que des voitures.

Jusqu'à présent les cartographes devaient se baser sur des données satellitaires combinées pour établir des cartes tri-dimensionnelles. Ce satellite permettra d'établir des cartes d'une plus grande précision qui seront utilisées pour l'aménagement du territoire, la construction de nouvelles routes, le creusement de canaux, l'évaluation des dégâts causés par les catastrophes naturelles, la gestion des ressources en eau. Le satellite de communication HAMSAT, de 42,5 kg, permettra de fournir des fréquences radio ultra-élevées pour augmenter la largeur de bande, ce que les opérateurs privés réclament depuis longtemps.

L'Inde a ces dernières années accéléré son programme spatial affichant de fortes ambitions malgré son retard face à la Chine. En octobre 2003, Pékin avait envoyé son premier homme dans l'espace devenant le troisième pays du monde à réaliser un tel vol 42 ans après l'URSS d'alors et les Etats-Unis. La Chine entend explorer la lune d'ici 2007 et envisage un premier alunissage en 2010 avec un vaisseau non habité. Si la première mission indienne sur la lune en 2007 est un succès, l'ISRO en a déjà prévu une deuxième d'ici 2015. Selon M. Nair, l'agence spatiale indienne est également prête à envoyer un homme dans l'espace d'ici sept ans. "Si on nous demande de le faire et si on nous accorde les fonds nécessaires, nous pouvons y arriver dans six ou sept ans à compter d'aujourd'hui", avait-il déclaré en novembre.

AFP

La NASA présent son nouveau véhicule spatial du futur
Jeudi, 12/05/2005 - 00:00

La Nasa a présenté le véhicule spatial du futur qui pourra emporter des astronautes sur la Lune, avant d'aller sur Mars. Cet étonnant engin ailé juché sur deux modules est la proposition du consortium industriel mené par Lockheed-Martin, en réponse à l'appel d'offres qui a été passé par la Nasa pour mettre au point un engin appelé Crew Exploration Vehicle (CEV).

Apparemment seuls deux industriels américains, Lockheed-Martin et Northrop, ont remis un projet à l'agence spatiale américaine le mardi 2 mai. Le projet de Northrop, conçu avec Boeing n'est toujours pas connu. Celui de Lockheed-Martin, présenté ici pour la première fois, a été élaboré avec le partenariat de cinq autres industriels, dont la branche «transport spatial» de l'européen EADS. Le concept gagnant sera choisi en 2008, après le premier vol d'un démonstrateur pour chaque industriel. Mais ce programme préliminaire pourrait être avancé, puisque le nouvel administrateur de la Nasa, John Griffin a, la semaine dernière, expliqué qu'il trouvait qu'une mise en service opérationnelle en 2014 était beaucoup trop tardive, alors que les navettes actuelles doivent être abandonnées avant 2010.

La stratégie de la Nasa pour l'avenir, conformément à la volonté du président George W. Bush qui a relancé l'exploration humaine du système solaire, repose sur un plan à étapes successives. Il n'est pas question de construire tout de suite un vaisseau qui se posera directement sur Mars, mais plutôt de concevoir des éléments modulaires qui permettront d'abord d'aller en orbite basse autour de la Terre, puis de retourner de manière ponctuelle sur la Lune (2015-2020), avant d'y installer des habitations pour des séjours de longue durée (2020), le tout pour préparer des futurs voyages vers Mars après 2025.

L'engin spatial de Lockheed-Martin avec EADS répond aux critères de la première étape, qui consiste à tester le véhicule de voyage vers la Lune en orbite terrestre. De la même manière que pour les missions Apollo, le véhicule est séparé en plusieurs éléments spécialisés et reliés entre eux. Le module d'équipage est une navette d'une douzaine de mètres de long, pesant vingt tonnes, et capable d'abriter six astronautes. «La forme ailée a été choisie pour pouvoir rejoindre la terre ferme, et éviter d'avoir à faire un amerrissage, explique Philippe Berthe, chef adjoint du projet CEV chez EADS Space Transportation. D'autre part, cette géométrie permet un retour dans l'atmosphère plus doux qu'une capsule dans le cas d'un retour direct depuis Mars.»

Les deux modules inférieurs, pesant aussi un total de vingt tonnes, servent à fournir un espace de vie supplémentaire, de l'énergie grâce à des panneaux solaires, et des moteurs pour pouvoir revenir sur Terre depuis la Lune. Le module de mission sera conçu et réalisé par les européens d'EADS Space Transportation, qui profite ici de l'expérience acquise pour le laboratoire Columbus et du cargo automatique ATV qui vont rejoindre la station spatiale internationale.

Le petit avion spatial et les deux modules seront lancés chacun de leur côté par une fusée lourde (Atlas 5 de Lockheed-Martin, Delta 4 de Boeing, ou Ariane 5) avant d'être assemblés en orbite. Pour retourner sur la Lune, il faudra également lancer un module d'atterrissage, ainsi qu'un gros étage de propulsion. La ressemblance de formes du module d'habitation avec les actuelles navettes spatiales américaines n'est qu'apparente, puisque l'avion spatial de Lockheed-Martin rentre dans l'atmosphère comme une navette, mais se pose comme une capsule avec de simples parachutes et des airbags. D'autre part, l'engin n'a pas de moteurs ni de soute comme les navette.

PM

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Vivant
Santé, Médecine et Sciences du Vivant
Attaques cérébrales : un grand pas vers de meilleurs traitements
Jeudi, 12/05/2005 - 00:00

Troisième cause de décès et première cause de morbidité dans les pays industrialisés, l'accident vasculaire cérébral constitue un véritable défi pour la médecine moderne. A ce jour, il n'existe qu'un seul recours : la thrombolyse ou destruction du caillot sanguin qui obstrue une artère cérébrale, grâce à une molécule appelée tPA. L'équipe Avenir de l'Inserm « Activateur tissulaire du Plasminogène (tPA) dans le fonctionnement cérébral » dirigée par Denis Vivien vient de montrer que cette molécule pouvait passer la barrière encéphalique avec des conséquences potentiellement graves sur la mémoire, l'apprentissage et la mort des neurones. Ces travaux publiés dans Circulation1 permettent d'envisager aujourd'hui des traitements des AVC présentant moins d'effets secondaires sévères.

La plupart des accidents vasculaires cérébraux (AVC) sont dits ischémiques : ils ont pour origine le blocage d'une artère cérébrale par un caillot de sang, privant ainsi des parties entières du cerveau d'alimentation en oxygène et en glucose, ce qui aboutit à une mort neuronale massive. L'AVC ischémique entraîne une mortalité élevée, et chez les survivants le handicap reste souvent sévère.

Le traitement actuel consiste à lyser, c'est-à-dire à désagréger le caillot en vue de réalimenter le tissu cérébral. C'est le rôle de l'Activateur tissulaire du Plasminogène, ou tPA, molécule disponible depuis une dizaine d'années seulement. Cette protéase a permis d'importants progrès dans la prise en charge des AVC ischémiques, puisqu'elle réduit la mortalité de manière significative.

Jusqu'ici, les cliniciens s'accordaient à ne trouver que deux réels inconvénients au tPA. En premier lieu il induit un risque relativement élevé d'hémorragie. Ensuite, pour que le produit soit efficace, il est nécessaire de l'injecter dans les 3 heures qui suivent l'apparition des premiers symptômes. Une fenêtre thérapeutique d'autant plus courte que le patient lui-même et son entourage peuvent mettre un certain temps avant de se rendre compte qu'il s'agit d'une urgence.

« Grâce aux compétences en biologie moléculaire, cellulaire et en expérimentation animale réunies au sein de notre équipe, précise Denis Vivien, nous avons déjà pu montrer que le tPA peut être considéré comme un modulateur de la signalisation glutamatergique. Or les récepteurs au glutamate de type NMDA sur lequel le tPA agit sont impliqués de manière importante dans les processus de mémorisation, d'apprentissage mais aussi de mort neuronale ! »

Ces travaux publiés dans Circulation montrent que, même chez des rats dont la barrière hématoencéphalique est intacte, le tPA peut passer dans le cerveau et potentialiser la mort neuronale. Mieux, le mécanisme exact a pu être identifié in vitro : le tPA atteint le cerveau par transcytose (en traversant les cellules) grâce à un récepteur spécifique, le LRP (LDL receptor-related protein).

D'intéressantes perspectives s'ouvrent donc dans le traitement des AVC ischémiques. « On peut désormais envisager d'améliorer l'efficacité du tPA en empêchant son passage dans le cerveau par blocage du récepteur LRP, ou de mettre au point de nouvelles formes de tPA qui n'interagiraient pas avec celui-ci, }explique Denis Vivien. Quoi qu'il en soit, limiter l'accès du tPA aux neurones ou empêcher le tPA d'activer outre-mesure le récepteur aux glutamates NMDA améliorerait considérablement l'efficacité du traitement des AVC, et pourrait même permettre d'augmenter la durée de la fenêtre thérapeutique. » De tels outils devraient prochainement entrer dans les premières phases du processus des essais cliniques. Avec à la clé un immense espoir de meilleur traitement pour les patients.

Inserm

Les cellules adipeuses, thérapie de demain ?
Jeudi, 12/05/2005 - 00:00

Des chercheurs français ont montré que, administrées au modèle animal de la myopathie de Duchenne (souris mdx), des cellules souches adipeuses humaines se transforment en cellules musculaires productrices de dystrophine à long terme. Ces résultats ouvrent des perspectives d'allotransplantation chez les patients atteints de maladies musculaires

Basée sur l'injection de cellules immatures susceptibles d'acquérir, dans un environnement propice, la morphologie et la fonction de cellules déficientes dans un tissu lésé, la thérapie cellulaire s'intéresse aujourd'hui particulièrement aux tissus adipeux. Ces derniers représentent environ 10 % du poids d'un individu sain et jusqu'à 50 % chez un obèse ; leur prélèvement ne présente pas de problème éthique puisque les cellules utilisées sont issues de déchets opératoires de type liposuccion. En 2004, l'équipe CNRS-Inserm de Louis Casteilla avait démontré qu'il était possible d'obtenir, in vitro, des cellules cardiaques à partir de cellules adipeuses. Parallèlement, les équipes Inserm de Bernard Lévy en collaboration avec l'équipe de Louis Casteilla et l'équipe de Anne Bouloumié montraient que ces mêmes cellules pouvaient chez la souris se transformer en cellules constituant les vaisseaux sanguins.

Spécialisés dans la recherche sur le tissu, les équipes de Christian Dani, chercheur Inserm et directeur du laboratoire «Cellules Souches et différenciation» et Gérard Ailhaud, UMR 6543 CNRS (Institut de signalisation, biologie du développement et cancer) ont réussi à obtenir, à partir de tissu adipeux de jeunes donneurs, des cellules souches multipotentes dénommées hMADS («Human Multipotent Adipose Derived Stem Cell»). Celles-ci sont plus immatures donc de potentiel plus grand que les cellules obtenues précédemment par d'autres équipes. Ces travaux publiés dans le Journal of Experimental Medicine montrent qu'une même cellule souche hMADS est capable in vitro de donner naissance à une cellule musculaire, osseuse, adipeuse ou de cartilage, en fonction de son environnement.

Afin d'étudier les potentialités réparatrices de ces cellules souches, l'équipe s'est intéressée à des souris "mdx", modèles de myopathies de Duchenne. Ces souris sont déficientes en dystrophine, une protéine nécessaire à l'intégrité de la fibre musculaire. Sans cette protéine, la fibre musculaire ne peut plus résister aux forces exercées lors de la contraction et finit par dégénérer. Chez l'homme, cette dystrophie musculaire génétique transmise par la mère touche à la naissance un garçon sur 3500 en France et conduit progressivement à une atrophie des muscles squelettique, respiratoire et cardiaque.

Transplantées en faible quantité chez la souris dystrophique, ces cellules souches du tissu adipeux n'ont pas été rejetées en l'absence de traitement immunosuppresseur et ont conduit à une expression importante et à long terme de dystrophine humaine. Selon le Pr Gérard Ailhaud, « ces résultats prometteurs ouvrent des perspectives d'allotransplantation de telles cellules chez des patients atteints de maladies musculaires. » Ces travaux ont donné lieu au dépôt d'un brevet international. Ces cellules souches multipotentes confirment donc leur potentiel thérapeutique et ouvrent donc des perspectives très prometteuses dans la réparation de nombreux tissus.

CNRS

Des bactéries augmentent le risque d'infarctus
Jeudi, 12/05/2005 - 00:00

Chlamydia pneumoniae est une bactérie à l'origine de fréquentes infections des voies respiratoires supérieures et de pneumopathies. Elle peut également être responsable de sinusite et de pharyngite aiguë. Mais les infections à Chlamydia sont aussi souvent associées à d'autres pathologies telles que la maladie coronarienne secondaire à une atteinte athéromateuse, c'est-à-dire à un dépôt de cholestérol à l'intérieur des artères coronaires. Et effectivement, cette bactérie a été retrouvée dans les plaques d'athérosclérose. Elle interviendrait également dans la rupture de ces plaques, menant à l'accident cardiovasculaire.

Une étude ayant évalué la relation entre les taux d'anticorps anti-Chlamydia pneumoniae et la survenue d'une maladie coronaire, montre que cette infection augmente d'environ 75 % le risque d'infarctus du myocarde. Le risque le plus important a été observé chez les personnes présentant un taux élevé d'anticorps dans un délai de un à cinq ans précédant la complication cardiaque. Les auteurs en concluent qu'une infection à chlamydia récente ou chronique est un facteur de risque d'infarctus. Il est donc justifié de la dépister et de la traiter, en particulier chez les patients présentant déjà des facteurs de risque cardiovasculaire et souffrant d'une maladie respiratoire. En conclusion, il convient de ne pas négliger les infections pulmonaires et a minima de les soigner avec de l'aspirine, voire des anti-inflammatoires et des antibiotiques. Car c'est au stade aigu qu'il faut agir.

ES

L'entraînement régulier activerait plus de 500 gènes
Jeudi, 12/05/2005 - 00:00

Une étude réalisée au Karolinska Institutet de Stockholm et relayée par le Swedish Research Council, révèle que plusieurs centaines de gènes sont activés dans les muscles de la cuisse lorsque les sujets pratiquent un cycle d'entraînement physique régulier. Elle souligne également qu'il existe de grandes différences dans la réponse à l'activité qui pourraient être dues à la capacité qu'ont les gens d'activer leurs gènes avec plus ou moins de vigueur.

Il est couramment admis que la pratique régulière du sport est bénéfique pour la santé et participerait également à l'augmentation de l'espérance de vie. Par quels mécanismes ? C'est encore bien flou, pour l'instant, mais il ne fait pas de doute que l'influence de l'activité des gènes sur le coeur, les vaisseaux et les muscles est immense. Les groupes de gènes activés par l'entraînement sont aussi liés à des maladies comme le diabète ou les troubles cardio-vasculaires. D'autre part, il ressort aussi que les personnes qui améliorent le plus leurs performances sont celles qui déclenchent le plus de modifications aux niveaux de l'expression de leurs gènes.

Pour conclure, les auteurs font un parallèle avec les patients souffrant de la maladie de Duchenne. Plusieurs des gènes jugés spécifiques à la myopathie sont également activés par l'exercice. Il se pourrait qu'il s'agisse d'une réaction où la musculature tente par elle-même de reproduire les effets de l'entraînement pour pallier la fonte musculaire. En tout cas, ces recherches permettront d'identifier les gènes vraiment spécifiques liés à cette maladie.

S&A




La méditation augmente l'espérance de vie
Jeudi, 12/05/2005 - 00:00

Une étude, parue dans l'American Journal of cardiology, démontre le bénéfice des méthodes non médicamenteuses de réduction du stress concernant la diminution de la mortalité liée aux accidents cardio-vasculaires et l'allongement de l'espérance de vie. L'expérience porte sur 202 personnes, hommes et femmes, âgés de 71 ans en moyenne et souffrant d'une élévation modérée de leur tension artérielle. L'ensemble des sujets a pratiqué différentes méthodes de relaxation telles que la « méditation transcendantale », la détente musculaire et spirituelle tandis qu'un groupe témoin recevait des conseils hygiéno-diététiques. Les sujets ont été suivis pendant dix-huit années.

Chacun d'entre eux devait pratiquer ces exercices de détente deux fois par jour, à son domicile en excluant toute autre modification de ses habitudes de vie. La méditation transcendantale est issue de la tradition védique, une ancienne religion indienne. Les résultats sont probants, la mortalité globale à diminué de 23 % dans l'échantillon de personnes participant aux techniques de relaxation transcendantale. Encore plus frappant, la mortalité lié aux accidents cardio-vasculaires, où le stress joue un rôle néfaste, a chuté de 30 % avec une nette diminution de l'ensemble des facteurs de risques cardiaques (stress, hypertension, cholestérol...) tandis que celle relative aux pathologies cancéreuses est pratiquement divisée par deux (49 % de moins). L'étude réalisée par le Center of Natural Medicine and Prevention sous couvert du National Institute of Health a pour but d'évaluer l'impact des médecines alternatives sur les décès d'origine cardiaque.

AJC

Le riz transgénique : essais concluants en Chine
Jeudi, 12/05/2005 - 00:00

Les essais de riz génétiquement modifiés ont donné d'excellents résultats en Chine, selon une étude publiée dans 3Science. L'utilisation de deux espèces de riz génétiquement modifié pour résister aux attaques des insectes permettrait aux agriculteurs chinois de diminuer l'utilisation de pesticides de 80 %, tout en ayant un rendement légèrement supérieur et en améliorant leur santé. En fait, l'amélioration de l'état de santé est une conséquence directe de la réduction de l'usage des pesticides par les cultivateurs. Les travaux sont cosignés par deux chercheurs américains, l'un de l'université de Californie, à Davis, et l'autre de la Rutgers University, dans le New Brunswick, en collaboration avec deux scientifiques de l'Académie des sciences à Pékin. Les deux riz OGM étaient au stade des études de préproduction, avec des cultures en conditions réelles, la dernière étape réglementaire en Chine avant la commercialisation.

Cette étude pourrait avoir une importance considérable sur l'avenir des OGM, car la Chine devrait autoriser de manière incessante la commercialisation de plusieurs variétés de riz transgénique. La culture d'un coton OGM résistant aux insectes est déjà autorisée dans ce pays, mais, avec le riz, ce serait la première fois qu'un OGM servirait d'aliment de base pour des centaines de millions de personnes. A l'heure actuelle, les OGM les plus utilisés concernent des plantes servant à l'industrie, comme le coton, ou à l'alimentation des animaux. Pour certains experts, comme Robert Paarlberg, du Wellesley Collège dans le Massachusetts, l'autorisation de la commercialisation de riz transgénique en Chine pourrait modifier de manière sensible la situation des OGM dans le monde.

Les variétés soumises à l'étude sont des produits de la recherche chinoise : le riz Xianyou 63 et le Youming 86, tous deux résistants à un insecte, la pyrale du riz, grâce à deux gènes différents, l'un extrait du Bt (Bacillus thuringiensis) et l'autre provenant du dolique à oeil noir, un haricot.

Les essais en champ ont été conduits depuis 2002 auprès de dizaines de cultivateurs différents, répartis dans huit villages dans les provinces du Hubei et du Fujian. Dans chaque village, les cultivateurs étaient sélectionnés au hasard pour participer à l'étude. L'expérience a été réalisée sur deux ans avec la participation de 77 cultivateurs en 2002 et de 101 en 2003. Certains recevaient des semences OGM, et les autres du riz non modifié, sans connaître la nature de ce qu'ils plantaient et sans recevoir de consignes particulières pour leur culture. D'autre part, les agriculteurs chinois n'utilisent des pesticides qu'au coup par coup, après inspection en champ de l'infestation par les insectes, ce qui permet de mesurer très facilement l'efficacité réelle de ces OGM. Au final, les cultivateurs qui avaient reçu du riz transgénique ont réduit leur consommation de pesticide de près de 80 %, avec seulement 2 kg par hectare au lieu de 21 kg/ha. Ce gain est évidemment bénéfique pour l'environnement, mais aussi pour le budget de l'agriculteur, qui fait autant d'économies. D'autre part, des questionnaires ont montré que les cultivateurs de riz transgénique ne se plaignaient d'aucun problème de santé lié à l'épandage des pesticides, alors que jusqu'à 11 % des producteurs de riz classique se sont plaints de tels troubles. L'étude montre enfin que, en plus de tous ces avantages, la productivité du riz OGM est légèrement améliorée, avec un rendement moyen de 6 364 kg/ha contre 6 151 kg/ha pour le riz non modifié.

Science

Des bleuets contre la maladie d'Alzheimer
Jeudi, 12/05/2005 - 00:00

Selon une étude américaine, réalisée sur des rats, par un chercheur de l'Institut Tufts de Boston (Massachusetts) et présentée récemment à l'Université Laval de Québec (Canada), manger des bleuets (myrtilles au Québec) quotidiennement pourrait prévenir, voire ralentir la progression de certaines maladies dégénératives, comme Alzheimer par exemple.

Les composés de cette petite baie bleue pourraient donc ralentir la mort de certaines cellules cérébrales et contribuer à l'amélioration de la mémoire à court et à long terme, indiquent les conclusions du professeur James Joseph, directeur du laboratoire de neuroscience de l'Institut Tuft, qui a réalisé ses expérimentations sur des rats de laboratoire. Le bleuet pourrait même être utile dans la prévention et le ralentissement de la maladie d'Alzheimer. Les scientifiques de cet institut ont montré que des rats âgés, nourris aux bleuets, ont même recouvré une partie de leur mémoire et de leurs habiletés motrices, affaiblies par suite du vieillissement normal du cerveau. Le professeur Joseph a présenté cette semaine ses résultats à l'Institut des nutraceutiques et des aliments fonctionnels (INAF) à l'Université Laval. Cet organisme a d'ailleurs précisé qu'il souhaitait participer à la recherche concernant les effets des bleuets sur les êtres humains et que des contacts avec le professeur américain avait été pris dans ce sens. En cas de succès sur les hommes, des compléments alimentaires à base de bleuets pourraient être mis au point et commercialisés.

RC

La réalité virtuelle : nouvel outil au service des psychologues
Jeudi, 12/05/2005 - 00:00

A la suite des différentes expériences encourageantes conduites à l'étranger, l'utilisation de la réalité virtuelle pour le traitement des phobies commence en effet à être expérimentée en France. Deux projets européens majeurs sont développés dans ce domaine prometteur.

A Laval, le Centre lavallois de ressources technologiques (Clarte) et l'ESIEA ont participé au projet Intrepid, qui a abouti à la création d'un système portable et de trois mondes virtuels en relief pour le traitement de la peur des araignées, du vertige et de la phobie de la voiture.

Réalisé en partenariat avec la Grèce, le Royaume-Uni, l'Italie et la Belgique, ce projet est suivi par quatre élèves-ingénieurs, accompagnés par des enseignants ingénieurs de l'ESIEA. L'objectif poursuivi consiste à développer un système multi-sensoriel permettant de traiter les troubles sociaux, dits phobies, à l'aide de la réalité virtuelle. Il s'agit notamment de mettre au point un système portable composé d'un casque de réalité virtuelle et de capteurs biométriques. Des mécanismes de télé-présence du praticien le font intervenir en temps réel dans la vue virtuelle dans laquelle est immergé le patient, pour l'assister et l'aider à contrôler ses émotions.

De son côté, le laboratoire Greyc de l'Ensi, à Caen, a travaillé en partenariat avec l'hôpital Sainte-Anne de Paris sur le traitement de la phobie sociale dans le cadre du projet Vepsy. Retenu dans le 5ème PCRD, le projet VEPSY UPDATED, Telemedicine and Portable Virtual Environments in Clinical Psychology, IST-2000-25323, implique douze groupes de recherche de trois pays européens: l'Italie, l'Espagne et la France. Débuté le 1er janvier 2001, pour une durée de trente mois, il bénéficie d'un financement de 1,9 Meuros. Son principal objectif est de prouver la viabilité technique et clinique de l'utilisation de systèmes de Réalité Virtuelle portables et partagés en psychologie clinique. Les troubles sélectionnés sont la phobie sociale et les troubles paniques, les désordres sexuels masculins, l'obésité et les désordres alimentaires.

Le laboratoire GREYC - ISMRA est le partenaire français du projet VEPSY, avec une part de financement de 200 keuros. Son rôle dans le Consortium est d'offrir l'expertise technique nécessaire au développement des modules concernant la Phobie Sociale ainsi que l'expertise clinique requise pour les tests cliniques. Le projet a été initié au GREYC par Pierre Nugues. Quatre situations d'anxiété sociale ont été scénarisées et prototypées : l'anxiété de performance, d'affirmation, d'observation, et enfin d'intimité. Ces expériences démontrent que la réalité virtuelle peut s'avérer aussi efficace, tout en étant moins coûteuse et plus simple à recréer, qu'une thérapie en situation réelle.

Projet Intrepid

Projet Vepsy

Un peu de stress serait bon pour la santé
Jeudi, 12/05/2005 - 00:00

Le «bon stress» est nécessaire pour rester jeune, séduisant et en bonne santé, révèlent les conclusions de deux études scientifiques citées par le Sunday Times. Le directeur de la Société britannique de la longévité (British Longevity Society), le Dr. Marios Kyriazis, a détaillé lors d'un congrès à Londres les conclusions de son étude, selon lesquelles les patients paraîssent plus jeunes et se sentent aussi plus jeunes lorsqu'ils doivent effectuer des tâches stressantes.

Le docteur a fait plusieurs expériences avec ses patients, notamment en leur demandant de peindre un salon pendant un week-end ou de préparer rapidement leurs valises pour aller à l'aéroport. Il a alors remarqué que, malgré le stress, les patients ont particulièrement bien accompli leur mission. Marios Kyriasis est donc arrivé à la conclusion que le stress, quand il est «bon» et dans des quantités limitées, renforce les mécanismes naturels de défense qui protègent l'être humain contre des maladies comme l'Alzheimer, l'arthrite ou les maladies du coeur.

Ce stress permet en effet au corps de fabriquer des protéines réparatrices de cellules. Certaines situations stressantes, comme lorsque l'on court pour attraper un bus ou que l'on est confronté à des missions urgentes au travail, mettent sous pression ces cellules, qui dès lors perdent de leur vigueur. Mais le corps réagit immédiatement en mettant en route son propre système de rétablissement grâce aux protéines qui redonnent de la force aux cellules et diminuent les matières chimiques dommageables pour la santé. Au Danemark, les qualités du stress ont également été louées. Selon des chercheurs de l'université d'Aarhus, un léger stress permet d'améliorer l'apparence des sujets et la qualité cosmétique des cellules. Le professeur Suresh Rattan a ainsi confronté des cellules de la peau à une chaleur intense de 41°C et constaté que ces cellules présentaient ensuite moins de signes de vieillissement.

LB

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Homme
Anthropologie et Sciences de l'Homme
Neuf Telecom et Cegetel annoncent leur fusion
Jeudi, 12/05/2005 - 00:00

Les opérateurs de téléphonie français Cegetel (groupe Vivendi Universal) et Neuf Telecom (groupe Louis Dreyfus) ont annoncé officiellement leur mariage mercredi, devenant ainsi le deuxième opérateur derrière France Telecom, Le nouvel ensemble, baptisé "Neuf Cegetel", sera détenu à 72% par les actionnaires de Neuf Telecom, pèsera 2,6 milliards d'euros et sera dirigé par Jacques Veyrat, actuel PDG de Neuf Telecom.

En outre, la SNCF, actionnaire historique de Cegetel, "se désengage totalement" de la filiale de Vivendi. Neuf Cegetel sera détenue à 28 % par l'actionnaire de référence de Neuf Telecom Louis Dreyfus, à 44 % par les autres actionnaires de Neuf Telecom (au nombre de dix) et à 28 % par SFR, maison-mère de Cegetel. La SNCF, l'autre actionnaire de Cegetel avec 35 %, cède sa participation à SFR, "selon les accords préexistants", ont ajouté SFR et Neuf Telecom dans un communiqué commun.

SFR, outre 28 % dans Neuf Cegetel, recevra une contrepartie sous forme d'obligations émises par Neuf Cegetel, ont précisé les deux groupes. Neuf Telecom et Cegetel, en joignant leurs forces, ont pour ambition d'être le second opérateur de téléphonie fixe et internet derrière France Télécom. Mi-2007, ils tablent ainsi sur quatre millions de clients grand public dont deux millions de clients à l'internet haut débit (ADSL) et pensent devenir numéro un du marché des entreprises avec 20 % de parts de marché.

Un tel rapprochement dégage l'horizon sur le marché de la téléphonie d'entreprise, où Neuf Telecom et Cegetel occupent les deuxième et troisième places derrière France Télécom, ainsi que sur le marché de l'ADSL résidentiel, dominé par Wanadoo (groupe France Télécom) et Free. Neuf Telecom comptait 540.000 clients ADSL à fin mars 2005 - contre 160.000 un an plus tôt - et a confirmé l'objectif d'en avoir 800.000 d'ici la fin de l'année, dont 100.000 via Neuf TV.

Article @RTFlash

Vers une communication électronique entre tribunaux et avocats d'ici 2009
Jeudi, 12/05/2005 - 00:00

Le ministre de la justice Dominique Perben a présenté un projet de décret qui généralise une communication électronique entre les avocats et les tribunaux, pour les procédures civiles, au plus tard au 1er janvier 2009. Le garde des Sceaux souhaite en outre modifier certains aspects techniques de la procédure civile pour "renforcer son efficacité et accroître sa célérité". Expérimentée à Paris et à Grenoble, la communication électronique va "faire gagner un temps considérable, changer la vie des avocats et des magistrats", selon Me Michel Bénichou, président du Conseil national des barreaux (CNB, qui représente tous les barreaux de France).

Les connexions électroniques sécurisées pourront être utilisées durant toute la phase dite de "mise en état", c'est-à-dire de constitution du dossier : les avocats ne seront donc plus obligés de se déplacer au tribunal et d'attendre, lors d'audiences qui durent jusqu'à une demi-journée, pour savoir si leur dossier est complet ou non. Selon Me Bénichou, "dans quelques mois, les dix plus grosses juridictions de France", représentant plus de la moitié des justiciables, seront équipées. Outre cette communication électronique, le projet prévoit d'obliger les avocats des différentes parties et les juges à établir au début d'une affaire un calendrier pour l'examen du dossier.

Ministère de la Justice

Des paniers d'épicerie intelligents !
Jeudi, 12/05/2005 - 00:00

De nouveaux paniers d'épicerie, équipés d'écrans tactiles, vous mèneront directement aux tomates ou aux savons, vous laisseront commander des viandes froides sans faire la file et calculeront le coût total des articles de votre panier d'épicerie. Ce que ce système ne fera pas, c'est révéler aux clients les grammes de gras ou les calories contenus dans les aliments de leur panier. L'idée derrière ce nouveau système est de faciliter les achats pour les clients, pas de leur donner matière à réflexion et susciter l'envie de replacer des articles inadéquats sur les tablettes. Les écrans tactiles sont en montre à la Convention annuelle de l'industrie du supermarché, qui se tient cette semaine à Chicago. Le «shopping buddy» de IBM a fait l'objet d'essais auprès de la clientèle de magasins Stop & Shop de l'État du Massachusetts et sera installé de façon progressive dès cet été. Un système concurrent appelé Concierge, fabriqué par Springboard Retail Networks, sera mis à l'essai dans des magasins canadiens en juin et en juillet.

«Le modèle est motivé par le besoin des annonceurs de rejoindre directement leur clientèle. Les gens ne regardent plus des commerciaux de trente secondes comme c'était le cas à l'époque,» d'expliquer un porte-parole de Springboard. Les gens peuvent utiliser leur ordinateur personnel pour élaborer leur liste d'épicerie. Une fois sur place, les gens peuvent s'enregistrer, à l'aide de leur carte client ou d'une clé, à un système qui organisera leur itinéraire à travers les allées du magasin. Vous cherchez du savon ? Taper le mot ou choisissez-le à partir d'une liste et l'écran affichera un plan de la surface de l'épicerie vous situant ainsi que l'objet de vos désirs.

Les paniers intelligents Concierge et IBM sont équipés de l'équivalent miniaturisé d'un GPS, le système de positionnement global par satellite. Des capteurs suivent l'évolution de votre panier dans les allées, ce qui permet à l'écran de souligner ce qui, sur les tablettes adjacentes, correspond aux articles de votre liste et ce qui est vendu à rabais. Ces systèmes calculent à mesure la valeur totale de votre panier d'épicerie. Plusieurs magasins offrent déjà ce service par le biais d'un programme de cartes privilège. La nouveauté réside en ce que les nouveaux systèmes permettront par exemple aux épiceries d'offrir des rabais en fonction des habitudes d'achat d'un client ou d'avertir celui-ci qu'un de ses produits favoris fait présentement l'objet d'un rabais. Le fonctionnement est simple : le client passe les articles au fur et à mesure devant un lecteur qui lit et enregistre les codes bar. Lorsque les emplettes sont terminées, l'appareil calcule le total de la facture. Il suffit ensuite de passer sa carte client ou d'utiliser sa clé puis de la remettre au commis à la vérification ou encore utiliser un guichet pour effectuer le paiement. Il ne reste plus qu'à emballer le tout.

Canoe

La Xbox va devenir une plate-forme multimédia de loisirs
Jeudi, 12/05/2005 - 00:00

La prochaine génération de consoles de jeu Xbox de Microsoft sera plus un centre multimédia numérique que son prédécesseur ; selon Bill Gates, PDG de Microsoft, la compagnie prévoit ainsi en faire plus que jamais un hybride des PC, tel qu'il a expliqué lundi à l'occasion d'une réunion de journalistes d'affaires. La console, dont le nom de code est Xenon, fera l'objet d'un spécial pré-lancement d'une demi-heure sur MTV plus tard ce mois-ci. M. Gates, Microsoft, est demeuré évasif sur les caractéristiques spécifiques de Xenon mais a dit que les consoles de la compagnie évolueraient pour intégrer de nouveaux outils de communication améliorés, qui rendront plus convivial le mode de jeu multi-joueurs en ligne. Il a expliqué à son auditoire de la Society of American Business Editors and Writers que le menu du logiciel de Xenon serait similaire à celui de l'édition Media Center de Windows, qui est conçu pour les ordinateurs destinés au salon.

«Si vous êtes habitués à ce menu, vous vous y reconnaîtrez avec Xenon, qui vous laisse trouver facilement photos, émissions de télévision, musique et toutes ces choses.» Les joueurs en ligne souhaitent «chatter» avec leurs partenaires de jeu, savoir quad d'autres joueurs sont connectés, et voudront accéder à leur musique et leurs photos de leur console par le biais d'une interface déjà familière, de conclure M. Gates.

Canoe

Haut débit : la France rattrape l'Allemagne
Jeudi, 12/05/2005 - 00:00

Le haut débit poursuit son fort développement dans le monde. En 2004, il aura connu une croissance annuelle supérieure à 49 % sur la planète, selon le cabinet d'études britannique Point Topic, qui recensait plus de 150 millions de lignes haut débit, tous pays confondus, au 31 décembre dernier. Une progression qui a été, sur la période, presque deux fois plus importante en France. Avec un peu moins de 6,8 millions de lignes haut débit fin 2004, contre 3,4 millions un an plus tôt, l'Hexagone est l'un des pays au monde où le nombre d'accès ADSL, qui représentait 93 % des lignes haut-débit, s'est le plus rapidement développée l'an passé.

La France a ainsi rattrapé son retard sur l'Allemagne, pays européen le plus développé en terme de haut débit depuis plusieurs années, où le nombre de lignes a augmenté presque deux fois moins vite en 2004 (+ 50,3 %) pour atteindre 6,9 millions. Dans le même temps, le nombre d'accès haut débit a fortement progressé au Royaume-Uni (+ 91,6 %), où il s'est établi à 6,1 millions à la fin de cette période, et en Italie (+ 91,4 %), pays qui recensait 4,5 millions d'abonnés DSL, contre 4,1 millions outre-Manche.

Au quatrième trimestre 2004 en France, le nombre d'abonnements à Internet a progressé de 5,6 % par rapport au trimestre précédent, à 11,9 millions, dont 6,5 millions pour le haut débit (+18,8%) et 5,4 millions pour le bas débit (-7 %). Le potentiel de croissance reste important pour l'accès Internet haut débit qu'il soit fixe (xDSL, câble, BLR - fibre ou satellite -, CPL) et/ou mobile (WiFi, WiMAX).

En 2004, la fourniture d'accès à Internet en France a généré un revenu total de 2,4 milliards d'euros, les 70 % provenant des recettes de l'Internet haut débit. Succès ! Dans la pratique, c'est l'accès par xDSL qui fait le plus d'adeptes au niveau national. Le parc de lignes (xDigital Subscriber Lines) a augmenté de 20 % au 4ème trimestre 2004, le nombre d'abonnés au câble de 5 % sur la même période.

ART

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Recherche
Recherche & Innovation, Technologies, Transports
Lyon expérimente le vélo intelligent
Jeudi, 12/05/2005 - 00:00

A compter du 19 mai 2005, le Grand Lyon va mettre à la disposition des habitants un parc de 2000 vélos baptisés Vélo'v, répartis sur 200 stations à Lyon et Villeurbanne. Avec une gratuité d'utilisation de 30 minutes à 1 heure selon les modalités d'abonnement, chacun pourra prendre un vélo pour aller d'un point à un autre, voire le conserver un peu plus longtemps pour une somme modique. Simple, original et pratique, il constituera une formidable incitation à l'usage des modes doux. 2000 vélos supplémentaires devraient être mis à disposition à partir de 2006.

Réparties à Lyon et Villeurbanne, les stations vélos se trouveront principalement à proximité des gares et transports en commun, avec une densité renforcée dans la presqu'île et dans le centre de Villeurbanne. Le plan d'implantation a été conçu pour qu'il y ait une station vélo tous les 300 mètres en moyenne et à moins de 5 minutes à pied l'une de l'autre.

Le service Vélo'v est accessible à toute personne âgée de plus de 14 ans, détentrice d'une assurance responsabilité civile et d'une carte vélo'v.

Deux possibilités s'offrent aux usagers pour obtenir une carte vélo'v :

La Carte longue durée : elle est valable 1 an. En choisissant la carte longue durée, on dispose d'une carte pour l'année et de tarifs attractifs.

La Carte courte durée : elle est valable 7 jours. Elle est délivrée dans chaque station. Il suffit de disposer d'une carte bancaire, d'accepter les conditions d'utilisation de vélo'v indiquées sur chaque borne et de choisir un code personnel. La carte est alors remise et le vélo est accessible.

GL

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