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Edito
La connaissance scientifique bascule dans une nouvelle ère : la vie recréée
Tout commence en 2003 quand l'équipe de l'Américain Craig Venter parvient à synthétiser pour la première fois le génome d'un virus fonctionnel, PhiX174. En 2008, la même équipe réussit à produire un génome synthétique d'une petite bactérie : Mycoplasma genitalium.
En mai 2010, l’équipe de Craig Venter parvenait, après plus de 10 ans de recherches, à concevoir, à l'intérieur d'une levure, une cellule bactérienne de M. mycoides, longue de 1 million de bases et contrôlée par un ADN artificiel. Le chromosome ainsi fabriqué avait été injecté dans la bactérie M. capricolum et après plusieurs tentatives de transplantations sans résultat, une colonie bactérienne présentant l'ensemble des caractéristiques propres à ce génome synthétique -et notamment la capacité de produire certaines protéines spécifiques- était enfin apparue dans la boîte de culture ! (Voir Science)
Une autre avancée considérable, passée un peu inaperçue, fut franchie en octobre 2013 quand des chercheurs américains des universités de Yale et Harvard, dirigés par Farren Isaacs et George Church, annoncèrent qu’ils étaient parvenus à franchir une étape-clé vers la reconstruction de la vie en concevant les premiers OGR, ou organismes génétiquement recodés (Voir Yale News).
Ces chercheurs ont en effet réussi à reprogrammer l'ADN d’une souche bactérienne d’Escherichia coli afin de donner naissance à des protéines inédites, améliorant la résistance aux infections virales. En exposant ces bactéries ainsi modifiées à deux virus bactériophages redoutables, le T4 et le T7, ces chercheurs ont eu la confirmation que cette reprogrammation permettait bien de renforcer sensiblement la résistance bactérienne aux virus.
Cette nouvelle technique de reprogrammation génétique est d’autant plus intéressante qu’elle repose sur l’ajout d’acides aminés et qu’elle interdit de ce fait l’expression de protéines fonctionnelles, ce qui réduit pratiquement à zéro les risques redoutés de contamination et d’expansion à d’autres organismes. Cette nouvelle méthode de reprogrammation génétique qui pourrait permettre de produire bien plus facilement des molécules thérapeutiques, présente donc un avantage tout à fait décisif par rapport aux actuels OGM qui font l’objet d’une contestation croissante notamment liée aux risques de dissémination et de contamination d'autres organismes.
Il y a deux mois, en mars 2014, une autre équipe, française celle-là, associant des chercheurs de l’Inra Versailles-Grignon et du CNRS, franchissait une étape supplémentaire en parvenant à caractériser l'une des enzymes impliquées dans la synthèse des triglycérides de la plante modèle Arabidopsis thaliana, en l’exprimant dans de la levure de boulanger (Saccharomyces cerevisiae) (voir PLOS One).
Quelques jours plus tard, le 27 mars, une équipe américaine, dirigée par Jef Boeke (Johns Hopkins University de Baltimore), franchissait une nouvelle étape décisive imaginée il y a 10 ans par Ronald Davis (Stanford University), et parvenait à synthétiser, pour la première fois, un chromosome de la levure de boulanger, Saccharomyces cerevisiae, appartenant à une cellule eucaryote, un type de cellule semblable à celles qui constituent les mammifères (Voir Nature).
Cette fois, il ne s'agissait plus de synthétiser le génome relativement simple d'un virus ou d'une bactérie, comptant quelques centaines de milliers de paires de bases mais celui autrement plus complexe de la levure de boulanger qui compte un peu plus de 12 millions de paires de bases distribuées sur 6 275 gènes, eux-mêmes répartis dans 16 chromosome. Ces chercheurs se donnent à présent cinq ans pour parvenir à produire de façon entièrement artificielle de la levure de boulanger…
Mais pour réaliser cet exploit scientifique, les chercheurs américains ne pouvaient pas insérer en une seule fois le chromosome III dans une levure. Pour surmonter cet obstacle, les scientifiques ont imaginé un processus de fabrication par étapes. Ils ont d'abord synthétisé 367 "briques", comportant chacune 750 paires de bases. Ensuite les chercheurs ont rassemblé ces briques par groupe de quatre de manière à obtenir 127 fragments. Ces derniers ont alors été introduits par groupe de 10 dans la levure pour se substituer au chromosome initial.
Au total, le process d'assemblage synthétique de ce génome a nécessité 12 étapes successives et s'est appuyé sur la propriété remarquable de cette levure qui possède la capacité de pouvoir intégrer des séquences d'ADN étranger dans son propre génome, à condition de sélectionner soigneusement l'ordre des "lettres" ainsi transplantées.
Mais il faut bien comprendre que l'objectif de l'équipe de Jef Boeke ne se limitait pas à reproduire de manière synthétique un chromosome eucaryote. Les chercheurs voulaient également obtenir un nouvel outil qui puisse accélérer la croissance de cette levure. C'est pour cette raison que le chromosome artificiel finalement produit a été simplifié si on le compare à sa version naturelle. Ce chromosome synthétique a notamment été balisé à l'aide de petits segments d'ADN permettant les recombinaisons génétiques. L'intérêt de ce procédé, baptisé SCRaMbLE - Mélange - est de conférer une plus grande souplesse à l'ADN artificiel, ce qui en fait un instrument de recherche fondamentale particulièrement efficace en matière de génomique des eucaryotes.
Mais si ces différentes étapes intervenues depuis 11 ans sont impressionnantes et marquent bien une rupture dans la recherche en biologie en ouvrant la voie vers la production entièrement synthétique d'organismes vivants complexes, la dernière étape franchie il y a seulement une semaine, est tout simplement vertigineuse et fait basculer l'ensemble de la connaissance scientifique dans une nouvelle ère, comme cela avait été le cas en 1953, quand James Watson et Francis Crick avaient découvert la structure en double hélice de l'ADN et quand le chimiste américain Stanley Miller parvint, en recréant la « soupe primitive » qui existait aux premier âges de la Terre, à produire 13 des 22 acides aminés nécessaires à la fabrication des protéines dans les cellules du vivant.
Ces chercheurs dirigés par Floyd Romesberg (Scripps Research Institute, La Jolla, Californie) et Ivan R. Corrêa, du Biolab de Nouvelle-Angleterre (Ipswich, Massachusetts) viennent en effet d'annoncer qu'ils avaient réussi à ajouter aux quatre "lettres" de base constituant l'ADN (ATCG), deux nouvelles lettres (XY) à cet alphabet fondamental, puis à faire répliquer celles-ci par plusieurs générations de bactéries ! Cette avancée majeure a fait l'objet d'un éditorial et d'une publication dans la célèbre revue Nature le 8 mai 2014, sous le titre "Un organisme semi synthétique muni d'un code génétique augmenté" (voir Nature).
Pour mieux comprendre l'immense portée de ces recherches, il faut rappeler la logique de l'alphabet du vivant, élucidé il y a maintenant un peu plus de 60 ans. Celui-ci obéit à une logique binaire : dans l'ADN, les "lettres" AT (adénine-thymine) et CG (cytosine-guanine), sont complémentaires et forment les barreaux de la double hélice si caractéristique de cette molécule.
Mais l'exploit des chercheurs américains a consisté à réussir à insérer dans le génome d’une bactérie très commune, Escherichia coli, une nouvelle paire de bases nucléiques, d5SICS et dNaM. Le plus étonnant est que cet ADN ainsi "augmenté" a été accepté par ce micro-organisme puisque ces paires de bases non naturelles ont été retrouvées dans plus de 99 % des bactéries "descendantes" de celles ainsi transformées… Certes, ces nouvelles bases modifiées n'étaient pas présentes dans les chromosomes de la cellule, mais apparaissaient dans un plasmide, un anneau d’ADN qui n’est pas essentiel à la survie de cette bactérie mais possédant également la propriété de se répliquer.
Pour obtenir cet ADN "enrichi ", les chercheurs ont dû développer et appliquer de nouvelles méthodes de bio-ingénierie. Il est vrai que les défis à relever pour parvenir à un tel résultat ont été nombreux. Il a notamment fallu modifier la bactérie E. coli de manière à ce qu'elle puisse intégrer des protéines de transfert qui autorisent l'entrée des triphosphates précurseurs des deux bases d5SICS et dNaM.
Mais les chercheurs devaient également surmonter un autre obstacle de taille : faire en sorte que le système génétique, particulièrement sensible et délicat, accepte ces nouvelles lettres atypiques sans se détraquer. Connaissant le rôle des polymérases dans la réplication des plasmides et sachant que certaines de ces polymérases étaient capables de répliquer cette nouvelle paire de 5SICS-dNaM, les chercheurs ont réussi à insérer très précisément cette nouvelle paire de bases dans une région du plasmide contrôlée par cette polymérase. Les scientifiques ont alors pu observer que le plasmide conservait bien ces nouvelles "lettres" au fil des générations, même si la prudence reste de mise et que les chercheurs ne parlent pour l'instant que de « tolérance ».
Dans son éditorial, la revue Nature explique les prochaines étapes qui devraient suivre cette avancée capitale. Selon la célèbre publication scientifique, le prochain chantier qui attend les biologistes consistera à s’assurer que les nouvelles bases créées soient bel et bien adoptées définitivement par l’organisme qui les réplique. Les chercheurs devront également démontrer que ces nouvelles bases qui n’existent pas dans la nature peuvent être traduites en ARN pour contrôler l’expression des gènes et permettre notamment la production d’une gamme étendue de protéines spécifiques à la demande.
Denis Malyshev, l’un des chercheurs impliqués dans ces travaux, se dit persuadé que la conception et l’utilisation de ces nouveaux organismes dotés d’un ADN synthétique « augmenté » constitue bien, comme la nouvelle méthode des organismes génétiquement reprogrammés (OGR), une avancée fondamentale par rapport aux OGM actuels. « Contrairement aux OGM que l’on utilise actuellement, nos nouvelles bases ne peuvent entrer dans la cellule que si l’on active la protéine membranaire venue de l’algue. Sans cette activation, la cellule revient automatiquement aux bases ATGC, et les bases ajoutées d5SICS et dNaM disparaissent entièrement de son génome ».
Il est vrai que cette dimension liée au contrôle et à la sécurité de ces nouveaux outils extrêmement puissants de modifications biologiques et génétiques est absolument essentielle car le grand public, sans être hostile par principe à ces fulgurantes avancées scientifiques, exprime un grand nombre d’interrogations et de réserves légitimes quant à leurs risques pour la santé humaine, en cas de généralisation et quant à leur intérêt réel sur le plan médical et plus largement social et humain.
Ces questions liées aux champs d’utilisation et au contrôle de ces nouvelles technologies du vivant viennent d’ailleurs d’être au centre de la conférence sur la xénobiologie qui s’est tenu début mai à Gênes, sous la direction du généticien Philippe Marlière, cofondateur de Global Bioenergies. Rappelons que l’équipe de Philippe Marlière, avait annoncé en décembre 2010 qu’elle avait réussi à transformer, de façon partielle et réversible, l'ADN de la bactérie Escherichia coli en AXN en remplaçant l'une des bases, la thymine, par un composant artificiel, le 5-chloro-uracile. Pour ce chercheur, ces derniers travaux américains constituent bien le franchissement d’un « cap symbolique qui a une réelle valeur historique puisqu’une troisième paire de bases entièrement artificielle a pu être répliquée in vivo ».
Cette avancée américaine presque incroyable qui a abouti à la production d’un ADN viable modifié, comportant 6 lettres au lieu de quatre, doit enfin être rapprochée de deux percées remarquables, annoncées également début mai. La première a été réalisée par une équipe américano-coréenne : il s'agit du premier clonage de cellules adultes humaines pour créer des cellules souches embryonnaires correspondant à l’ADN du donneur. Ces travaux, qui confirment la possibilité d’obtenir des cellules souches pluripotentes fiables sans avoir besoin d’utiliser des embryons, lèvent un obstacle éthique majeur et ouvrent la voie vers le clonage thérapeutique et la médecine régénérative qui permettront demain de réparer ou de remplacer des organes endommagés par l'âge ou la maladie.
La seconde percée vient d'être annoncée par une équipe de l'université Brigham Young qui a mis au point un nano-injecteur de type MEMS (microelectromechanical system) qui permet d'injecter l'ADN dans le noyau cellulaire sans avoir recours à un fluide, ce qui rend ce transfert d'ADN bien plus efficace et rapide et ouvre la voie vers des transferts massifs d'ADN en parallèle, dans des centaines de milliers de cellules (Voir Nanotechnology Now).
Il n’est pas exagéré de dire que l’ensemble de ces découvertes et travaux dans les domaines de la biologie cellulaire, de la génétique et de la génomique et particulièrement les avancées majeures annoncées depuis le début de cette année, ouvrent la voie vers la possibilité de contrôler et de modifier les mécanismes les plus fondamentaux du vivant mais également de créer de nouvelles formes de vie complexes et entièrement artificielles…
Si nous voulons que les chercheurs puissent continuer d’explorer ces nouvelles voies scientifiques et médicales vertigineuses qui sont en train de s’ouvrir, il est grand temps d’organiser un vaste et sérieux débat démocratique afin non seulement d’enrichir et de préciser notre cadre éthique, législatif et juridique de référence dans ce domaine mais également d’éclairer nos concitoyens le plus complètement et le plus honnêtement possible sur les enjeux de société considérables qui résultent de ces progrès fulgurants des sciences de la vie.
René TRÉGOUËT
Sénateur Honoraire
Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
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Avenir |
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Nanotechnologies et Robotique
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Des chercheurs américains de l’Université de Caroline du Nord ont développé une nouvelle technique qui permet aux nanovecteurs chargés de médicaments de gagner en efficacité grâce à un double adressage guidé par l’ATP et un biomarqueur tumoral.
Leur idée repose sur un constat simple : le milieu intracellulaire est caractérisé par un taux élevé d’ATP et dans ce cadre, l'objectif est de réussir à cibler des biomarqueurs tumoraux de manière à ce que les biovecteurs ne délivrent leur molécule thérapeutique qu’une fois à l’intérieur des cellules.
Leur nanovecteur est constitué de trois "modules" : d'abord, des brins d’ADN contenant des motifs de liaison à l’ATP qui retiennent la doxorubicine – une molécule anticancéreuse –, de la protamine – une protéine - et une enveloppe contenant de l’acide hyaluronique, qui permet de cibler les cellules cancéreuses des tumeurs.
Ce "missile" à trois étages permet de guider les vecteurs vers la tumeur puis de provoquer l’endocytose des nanoparticules par les cellules cancéreuses et enfin de larguer la chimiothérapie au bon moment, grâce à la libération de la doxorubicine après dissociation des doubles brins d’ADN en réaction à leur liaison à l’ATP.
Les premiers essais ont montré que ces nanovecteurs de médicaments adressés par l’ATP améliorent la cytotoxicité des nanoparticules et permettent de délivrer des doses de doxorubicine quatre fois plus élevées, sans entraîner d'effets secondaires notables.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Medgadget
NCS
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Une société française, Pixium, a développé un implant rétinien électronique, baptisé « Iris », qui fait actuellement l’objet d’une étude clinique internationale dont les premiers résultats sur cinq patients semblent être très encourageants.
Barbara, aveugle depuis 20 ans, est l'une des premières patientes françaises opérée il y a maintenant huit mois. Pour elle, cette intervention a été une véritable renaissance et, même si elle n’a pas entièrement récupéré la vision, elle est à présent capable de percevoir des objets de différentes tailles sur une table et arrive à distinguer le noir et le blanc.
Il faut cependant souligner que, pour l'instant, les aveugles de naissance ne peuvent pas encore bénéficier de cet implant électronique. Mais celui-ci peut en revanche transformer radicalement la vie de certains patients devenus complètement aveugles à la suite de pathologies comme la rétinopathie pigmentaire, une maladie provoquant une restriction progressive du champ visuel pour aboutir à une vague perception lumineuse.
Cette prothèse rétinienne utilise une caméra fixée sur des lunettes qui enregistre, comme le fait la rétine de l'œil, les mouvements. Les images ainsi obtenues sont analysées et transformées par un microprocesseur dans l'implant proprement dit qui est placé dans l'œil, à la surface du globe oculaire. Ce dispositif comporte une cinquantaine d'électrodes qui permettent de transmettre au cerveau, via le nerf optique, les signaux électriques correspondant aux images enregistrées.
C'est finalement le cerveau, après une rééducation qui dure plusieurs mois, qui apprend à interpréter correctement ces images, permettant ainsi aux patients de retrouver une certaine forme de vision. Si ces résultats prometteurs sont confirmés, cet implant artificiel français pourrait être commercialisé en 2015…
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
PRN
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Après plus de 10 ans de recherche et en s'appuyant sur les résultats du projet BrainGate qui avait déjà permis à une personne paralysée de contrôler par la pensée les mouvements de son fauteuil roulant, des chercheurs de l'Institut américain Battelle sont parvenus à créer un système qui transmet directement les pensées d'un patient à ses muscles, sans passer par la colonne vertébrale. Une avancée qui devrait permettre aux victimes de lésions de la moelle épinière de pouvoir rebouger la main.
Des chercheurs de l'institut Battelle (université de l'Ohio), dirigés par Chad Bouton, ont mis au point un système baptisé Neurobridge, qui contourne la colonne vertébrale de certains patients paralysés pour permettre au cerveau d'interagir directement avec l'avant-bras. Cette technologie peut alors contrôler l'une des mains directement par la pensée.
Le bénéficiaire de cette implantation qui reste délicate a reçu une puce de seulement 4 mm de large directement dans le cerveau. Celle-ci comporte 96 broches qui reçoit puis interprète les commandes émises par le cerveau du bénéficiaire. Ces différentes instructions sont alors transmises sous forme de signaux électriques au cerveau grâce à un câble relié à un ordinateur. Ce dernier transmet les commandes à une «manche» composée de huit bandes très fines qui entourent l'avant-bras du patient, dotées de 20 électrodes chacune, et qui envoient une séquence de signaux pour stimuler les fibres musculaires, effectuant le mouvement souhaité. Le processus complet, de la pensée au mouvement, prend moins d'un dixième de seconde.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
The Washington Post
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Des chercheurs du Laboratoire de la marine américaine (NRL) ont développé un procédé permettant d'extraire du dioxyde de carbone (CO2) et de l'hydrogène à partir de l'eau de mer puis d'utiliser ces deux gaz pour produire du carburant liquide.
Pour parvenir à ce résultat, les scientifiques ont utilisé un module électrolytique d'échange de cation (E-CEM), capable à la fois de dissoudre et de lier le CO2 de l'eau de mer avec une efficacité de 92 %. A l'aide d'un catalyseur métallique, les gaz sont ensuite transformés en hydrocarbure liquide à travers un réacteur dédié. "C'est la première fois qu'une technologie capable d'extraire simultanément du CO2 et de l'hydrogène de l'eau de mer démontre son efficacité" souligne le Docteur Heather Willauer, chimiste au NRL.
La concentration de CO2 dans l'océan (100 milligrammes par litre) est d'environ 140 fois plus importante que celle de l'air. Une petite proportion (2 à 3 %) du CO2 de l'eau de mer se retrouve sous forme gazeuse en acide carbonique, de carbonate (1 %), et de bicarbonate (96 à 97 %).
Pour parvenir à convertir le CO2 et l'hydrogène de l'eau de mer en carburant, les scientifiques ont commencé par réaliser un catalyseur à base de fer qui a permis non seulement d'atteindre des niveaux de conversion de CO2 allant jusqu'à 60 %, mais aussi de réduire la production de méthane en faveur d'une chaîne d'hydrocarbures insaturés (oléfines) plus longue.
Dans une seconde phase, ces oléfines ont été converties en composés moléculaires plus élevés en utilisant une polymérisation contrôlée. Le liquide résultant contient des molécules d'hydrocarbure qui peuvent se substituer au kérosène classique.
Le coût de ce kérosène de synthèse utilisable dans les moteurs de navires ou d'avions serait de l'ordre de 4 euros le gallon, soit un peu moins d'un euro le litre et ce carburant pourrait devenir compétitif d'ici 5 à 10 ans, en fonction de l'évolution du cours du pétrole…
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
NRL
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Terre |
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Sciences de la Terre, Environnement et Climat
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Deux études américaines distinctes viennent de montrer que la fonte des grands glaciers de l'Ouest de l'Antarctique, qui contiennent assez d'eau pour faire monter les océans d'au moins un mètre, s'accélère sous l'effet du réchauffement climatique et semble irréversible.
La première de ces études, dirigée par Éric Rignot, a été réalisée par l'université de Californie et la NASA. Elle Repose sur de nombreuses données concernant quarante années d'observations. Ce travail montre que le recul des plus grands glaciers de la mer d'Amundsen, dans l'Antarctique de l'ouest, « a atteint un point de non-retour ».
L’étude souligne que la fonte des six plus grands glaciers de cette région, Pine Island, Thwaites, Haynes, Smith, Pope et Kohler, contribue déjà de façon importante à la montée des océans, libérant pratiquement autant de glace annuellement dans l'océan que toute la banquise du Groenland. L'ensemble de ces glaciers fond plus vite que prévu et contient assez d'eau pour faire monter le niveau des océans de 1,2 mètre.
Toujours selon cette étude, cette fonte pourrait par ailleurs déstabiliser d'autres plaques de glace de cette partie de l'Antarctique et entraîner une montée de trois mètres du niveau des océans au cours des prochains siècles. Il est très probable, selon les chercheurs, que le réchauffement de l'eau de l'océan soit la cause principale, sinon unique de ce phénomène car ce recul des glaciers se produit simultanément sur une vaste zone.
La deuxième étude, parue dans la revue américaine Science, s'est focalisée sur le glacier Thwaites, le plus massif de l'Antarctique occidental, large de 120 kilomètres. Ce travail montre une fonte accélérée de ce glacier qui pourrait avoir totalement disparu d'ici deux à cinq siècles, "en fonction de la rapidité du réchauffement planétaire", précise Ian Joughin qui a dirigé ces travaux. Selon ce chercheur, "Toutes nos simulations montrent que la fonte du glacier Thwaites fera monter le niveau de l'océan d'un millimètre, au moins, par an pendant 200 ans, avant de commencer à se désintégrer et de disparaître".
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
D News
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Vivant |
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Santé, Médecine et Sciences du Vivant
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Des chercheurs britanniques de l'Université de Southampton, dirigés par Graham Burdge, ont mis au point un test sanguin qui pourrait permette d'évaluer le risque d’obésité de son enfant. Pour parvenir à ce résultat, les chercheurs ont utilisé 40 échantillons sanguins d’enfants suivis de 5 à 14 ans. Ils sont parvenus à identifier dans l’ADN des « interrupteurs » qui activent un gène (PGC-1) régulateur du stockage des graisses.
Selon ces recherches, une augmentation de 10 % des interrupteurs génétiques à 5 ans est associée à 12 % de masse grasse en plus à 14 ans et cela indépendamment des autres facteurs de risque. Comme le souligne Graham Burdge, « Il est difficile de prédire quand un enfant est très jeune, s’il va prendre du poids ou devenir obèse. C'est pourquoi il est important de savoir quels enfants sont à risque pour pouvoir leur proposer très tôt une aide personnalisée et adaptée à leur situation. »
Ce test pourrait donc déboucher sur une prévention précoce et surtout personnalisée de l'obésité. Or, on sait maintenant grâce à d'autres travaux réalisés sur une population de plus de 4 millions d'enfants par une équipe de l'Ecole de Santé publique d’Emory (Géorgie), que le surpoids dès 5 ans est associé à un risque quadruplé d’obésité à 15 ans.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Diabete
NEJM
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Chez l'enfant et l'adolescent, les cancers osseux primitifs restent difficiles à traiter, avec une survie à 5 ans entre 50 et 70 % dans les formes localisées.
L'une des caractéristiques de cette pathologie est la dérégulation des ostéoclastes et des ostéoblastes qui s'entretient et se développe dans un véritable "cercle vicieux". Mais une équipe de chercheurs français de l'Inserm (Unité 957), dirigée par François Lamoureux, vient de montrer qu'on pouvait rompre cette spirale infernale et allonger la durée de vie dans le modèle animal, en prenant pour cible thérapeutique le régulateur de transcription BRD4.
Ces recherches ont montré que les ostéoclastes produisent des facteurs de croissance TGF ß et IGF 1 qui vont stimuler la prolifération des cellules tumorales. En retour, ces dernières vont produire d’autres facteurs de croissance, RANKL, BMP et VEGF qui favorisent à leur tour la différenciation des ostéoclastes et des ostéoblastes. Résultat de cette boucle amplificatrice : la tumeur va dégrader l’os puis stimuler la formation d’os de manière anarchique.
Mais en bloquant l'action du régulateur BRD4 à l'aide d'un triazolothienodiazepine, l’équipe de François Lamoureux a réussi à maintenir en vie pendant 40 jours, contre 32 jours en temps normal, un groupe de huit souris présentant un cancer des os. « Nous avons dû les tuer au bout de 40 jours pour procéder à des analyses, mais il est possible qu’elles seraient restées en vie beaucoup plus longtemps », précise François Lamoureux.
Ce nouveau traitement, en combinaison avec la chimiothérapie, pourrait améliorer l'efficacité de cette dernière en réduisant la formation d' excroissances osseuses entourant la tumeur. En outre, ces inhibiteurs de BRD4 pourraient également être utilisés contre d'autres types de cancer.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Nature
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Une nouvelle étude scientifique vient de relancer le débat récurrent sur les effets du téléphone portable en matière de cancer du cerveau. Réalisée par l’ISPED (Institut de Santé Publique, d’Epidémiologie et de Développement) de l’Université de Bordeaux, elle confirme qu’une utilisation importante du téléphone portable pourrait accroître les risques de tumeur au cerveau.
Ces travaux ont été réalisés entre 2004 et 2006 dans quatre départements français sur 447 personnes atteintes de tumeurs au cerveau et visaient à essayer de découvrir s’il existe une relation entre le développement de tumeurs et la durée passée à utiliser son téléphone portable. Les chercheurs ont comparé les profils des personnes atteintes avec ceux de personnes du même âge et sexe, également utilisatrices de téléphone portable mais non-porteuses de tumeur au cerveau.
Selon cette étude qui a pris en compte l'ensemble des autres facteurs de risque, il semblerait que les personnes utilisant leur téléphone mobile pour passer des appels plus de 15 heures par mois, soit 30 minutes par jour, durant une période médiane de 5 ans, présentent un risque deux à trois fois plus importants que les autres de développer un gliome malin ou bénin, ou une tumeur des méninges, appelée méningiome.
Néanmoins, le professeur Roger Salamon, directeur de l’ISPED, reste prudent et préfère parler de "relation statistique" plutôt que de "lien", entre l'utilisation intensive du mobile et le risque accru de cancer de cerveau. Ce scientifique souligne par ailleurs que la probabilité de développer un gliome reste faible, de l'ordre de 5 à 6 pour 100.000.
Une étude réalisée dans 13 pays et publiée en 2010 par le Centre International de Recherche sur le Cancer, basé à Lyon, avait conclu que les personnes déclarant une utilisation fréquente de leur téléphone mobile augmentaient de 40 % leur risque de gliome et de 15 leur risque de méningiome.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
BMJ
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Selon une étude américaine du Massachusetts General Hospital, une consommation excessive de télévision serait liée à un sommeil réduit de l’enfant. Ces travaux montrent que chaque heure de télévision est associée à 7 minutes de sommeil en moins.
Ces recherches ont permis de suivre plus de 1.800 enfants sur près de 8 ans, et leurs mères, participant au projet Viva, une étude portant sur les facteurs de santé durant la grossesse et les premières années de vie. Les chercheurs ont ainsi découvert une corrélation constante entre l’augmentation du temps de télévision et une réduction de la durée de sommeil. L’analyse constate que chaque heure supplémentaire d’écoute de la télévision est associée à une réduction de la durée de sommeil de l’enfant, en particulier chez les garçons.
Selon cette étude, le fait d'autoriser un enfant à posséder une télévision dans sa chambre réduit son sommeil en moyenne d'une demi-heure par jour. En conclusion, l'étude rappelle qu'une consommation excessive de télévision pendant l'enfance peut entraîner des effets négatifs sur la santé mentale et physique.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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Une équipe associant des chercheurs du Centre Max Delbrück de médecine moléculaire de Berlin et de de l'Université d'Osaka au Japon, vient d'ouvrir une nouvelle voie dans la compréhension des processus menant à la maladie d'Alzheimer.
On savait déjà que cette maladie neurodégénérative se caractérisait par une accumulation anormale d'amas de protéines dites bêta-amyloïdes dans le cerveau. Mais ces travaux, communs entre les deux universités, ont pu montrer que cette protéine A-bêta (bêta-amyloïde) est, en temps normal, détruite dans les neurones. Mais lorsque ce mécanisme ne fonctionne pas, les premiers symptômes de la maladie d'Alzheimer apparaissent et des dépôts se forment à l'extérieur des cellules nerveuses, interrompant les connexions entre ces dernières, ce qui provoque leur mort.
En étudiant ce mécanisme de destruction de ces protéines, les chercheurs ont découvert un mécanisme de protection impliquant une protéine appelée Sorla qui transporte des fragments de protéines amyloïdes nocifs vers les lysosomes, ce qui permet leur élimination.
Mais il semble que certaines personnes présentent, pour des raisons génétiques, des niveaux de concentration réduits de cette protéine. Il en résulte une mauvaise élimination des protéines amyloïdes et un risque accru de développer la maladie d'Alzheimer chez ces patients. Ces chercheurs ont ainsi pu montrer chez la souris que plus la protéine Sorla est présente dans les cellules nerveuses, plus le risque de développer la maladie d'Alzheimer est faible.
Ces chercheurs souhaitent désormais augmenter la production de la protéine Sorla dans les cellules nerveuses humaines afin de protéger les neurones d'une accumulation de protéines A-bêta, ralentissant ainsi la progression de la maladie.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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Des chercheurs américains de l'école de médecine de la Northwestern University Feinberg, dirigés par Kathryn Reid, professeur de neurologie, ont réalisé une étude sur 54 volontaires, qui montre que les plus minces d'entre eux, contrairement à ce que l'on pourrait penser, n'étaient pas ceux qui pratiquaient le plus de sport ou qui mangeaient le moins mais ceux qui avaient l'habitude de sortir tôt le matin et s'exposaient davantage à la lumière naturelle en début de journée.
«Plus tôt cette exposition à la lumière se produit dans la journée, moins l'indice de masse corporelle des individus est importante», précise Kathryn Reid, professeur de neurologie et co-auteur de cette étude, qui ajoute "Le plus étonnant est que cette exposition à la lumière du matin semble avoir un effet bénéfique sur l'indice de masse corporelle (IMC) des patients, indépendamment de leur niveau d'activité physique, de leur apport calorique et leur temps de sommeil".
Selon ces travaux, l'exposition régulière à la lumière matinale pourrait réduire d'environ 20 % d'indice de masse corporelle. "Nous recommandons donc à tous ceux qui le peuvent de sortir et de s'exposer au moins 30 minutes à la lumière du jour entre 08h00 du matin et midi", précise Kathryn Reid.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
PLOS One
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Des scientifiques américains du Silent Spring Institute (Newton-Massachusetts) viennent de publier une liste de 17 substances chimiques susceptibles de provoquer des cancers du sein chez l'animal et probablement chez les femmes qui sont régulièrement exposées.
Il s'agit de produits chimiques présents dans l'essence, le gasoil et autres particules dans les gaz d'échappement des véhicules, ainsi que des ignifuges, des textiles anti-taches, des dissolvants, des décapants à peinture et des dérivés de désinfectants utilisés dans le traitement de l'eau potable, explique le professeur Ruthann Rudel, qui a dirigé ces travaux.
Ces chercheurs préconisent les précautions suivantes :
1 - Limiter l'exposition aux émanations d'essence ou de gasoil et aux gaz d'échappement des véhicules.
2 - Utiliser une hotte de cuisine en cuisinant et réduire la consommation d'aliments carbonisés (barbecue).
3 - Ne pas acheter de meubles contenant de la mousse de polyuréthane et s'assurer qu'ils n'ont pas été traités avec des ignifuges.
4 - Eviter les tapis et autres tissus d'ameublement résistant aux taches.
5 - Choisir un teinturier qui n'utilise pas de perchloroéthylène ou d'autres solvants.
6 - Acheter un bon filtre à charbon pour filtrer l'eau avant de la consommer.
7 - Réduire l'exposition aux substances chimiques contenues dans la poussière de l'habitation en retirant ses chaussures à l'entrée de la maison et en utilisant un aspirateur doté d'un filtre HEPA à particules.
La cancer du sein est la deuxième cause de mortalité par cancer chez les femmes aux Etats-Unis avec 40 000 morts estimées en 2014, pour 233 000 nouveaux cas diagnostiqués. En France, le cancer du sein reste la première cause de décès par cancer chez la femme avec près de 12 000 décès par an pour 49 000 nouveaux cas annuels.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
SPI
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Les biologistes savent déjà "cultiver" certains tissus et organes, comme la trachée, la vessie ou les vaisseaux sanguins. Mais au-delà de ces cultures spécifiques une équipe internationale de recherche de l'Institut Karolinska de Stockholm, dirigée par le professeur Paolo Macchiarini, vient de développer une méthode qui pourrait permettre à terme de "cultiver" plus facilement et plus rapidement de nombreux tissus et organes humains.
Les chercheurs suédois ont commencé par fabriquer un échafaudage à partir d’un œsophage prélevé sur un individu donneur. Ils ont ensuite obtenu une matrice extracellulaire en procédant à une décellularisation de cet œsophage. Cette structure a l'avantage de conserver les propriétés mécaniques et angiogéniques de l’œsophage du donneur, sans présenter d’antigènes.
Les chercheurs ont ensuite greffé le tube ainsi obtenu avec des cellules souches mésenchymateuses de la moelle osseuse du futur receveur. Enfin, après quelques semaines de cultures, cet œsophage ainsi conçu a été transplanté sur des rats. Ceux-ci ont tous survécu plus de deux semaines après la greffe, en dépit de l'absence de traitement immunosuppresseur. Non seulement ces animaux ne présentent aucun signe de rejet mais les greffons présentent même une régénération des principaux tissus œsophagiens.
Si l'efficacité et l'innocuité de cette nouvelle technique est confirmée par d'autres travaux, ces œsophages "cultivés" pourraient s'avérer particulièrement utiles dans le traitement des malades souffrant de cancers de l’œsophage ou de malformations congénitales.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Nature
Karolinska
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Selon une récente étude américaine, boire quotidiennement du lait permettrait de freiner l’évolution de l’arthrose du genou mais uniquement chez les femmes…
Des chercheurs américains du Brigham & Women’s Hospital de Boston (Massachusetts) ont en effet réalisé une étude sur 2 108 personnes (848 hommes et 1260 femmes) souffrant d’arthrose à un genou. Tout au long de cette étude (4 ans), ces volontaires ont été soumis à des questionnaires sur leurs habitudes alimentaires et des mesures de leur articulation ont été réalisées pour observer les effets du lait sur l’arthrose.
Au cours de l'étude, les participants ont été invité à modifier leurs habitudes. Dans un premier temps, ils se sont abstenus de boire du lait puis ils se sont mis progressivement à consommer 3, 4, 6 puis 7 verres de lait ou plus par semaine. Les chercheurs ont alors pu observer que l’épaisseur du cartilage se réduisait proportionnellement à l'importance de la consommation de lait (de 0,38 mm pour 3 verres par semaine à 0,26 mm pour 7 verres) mais uniquement chez les femmes…
Selon le Professeur Binh Lu, auteur principal de l’étude, "Ces résultats indiquent que les femmes consommant fréquemment du lait peuvent ralentir la progression de l’arthrose. En outre, à partir de deux verres de lait par jour, cette consommation de lait semble également être bénéfique sur la plan cardio-vasculaire."
Toutefois, ces recherches montrent également que les produits laitiers ne se valent pas. Le fromage a ainsi tendance à accélérer la progression de la maladie articulaire chez les femmes, tandis que les yaourts n'ont aucun effet sur l’évolution de l’arthrose, même s'ils semblent avoir un effet protecteur contre le diabète de type 2. Reste à présent à comprendre pourquoi seules les femmes semblent tirer avantage de cette consommation de lait dans cette situation pathologique. Rappelons que l'arthrose touche, selon les évaluations, entre 6 et 9 millions de personnes en France, soit environ un adulte sur cinq !
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
ACR
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L'application d'un courant électrique délivré par des électrodes à travers le crâne est une technique utilisée aujourd'hui en psychiatrie et en recherche pour améliorer le traitement de certaines maladies comme la dépression ou encore les troubles obsessionnels compulsifs (TOC).
Mais une étude américaine réalisée par des chercheurs de l'Université Vanderbilt de Nashville (Tennessee) a montré sur des volontaires qu'il était également possible d'améliorer les résultats de tests d'apprentissage en utilisant une stimulation électrique particulière.
Des études précédentes avaient déjà montré que lorsque nous commettions une erreur dont nous prenions conscience, le cerveau émettait alors un profil d'ondes cérébrales très caractéristique dans le cortex fronto-médian. Les chercheurs ont alors émis l'hypothèse que cette activité cérébrale jouait un rôle dans l'apprentissage.
En utilisant un bandeau élastique maintenant 2 électrodes conductrices, les chercheurs ont appliqué une stimulation électrique pendant 20 minutes sur les régions étudiées. Avec cette technique (la stimulation transcrânienne), un faible courant traverse la peau, les muscles, les os et le cerveau. "C'est une des méthodes les moins invasives pour stimuler le cerveau", précise Robert Reinhart. Selon le chercheur, le courant est si léger que l'on ne ressent qu'une petite démangeaison de seulement quelques secondes.
À l'issue de cette stimulation électrique d'une vingtaine de minutes, les volontaires devaient répondre rapidement à des questions en appuyant sur des boutons. Leur activité cérébrale était mesurée pendant l'exercice. Les chercheurs ont alors pu constater que l'onde cérébrale mesurée associée aux erreurs était plus grande que l'onde normale (sans stimulation).
Autre observation : cette onde plus grande était associée à des erreurs moins nombreuses dans les réponses et un apprentissage plus rapide que pendant les sessions précédant la stimulation. Cet effet persistait pendant environ 5 heures après la stimulation.
Selon ces chercheurs, ces résultats étonnants vont au-delà de l'amélioration de l'apprentissage et pourraient déboucher sur de nouvelles avancées thérapeutiques dans le traitement de pathologies comme la schizophrénie et les troubles de déficits de l'attention.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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