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RTFLASH Recherche & Technologie
NUMERO 286
Lettre gratuite hebdomadaire d’informations scientifiques et technologiques
Créée par René Trégouët rapporteur de la Recherche et Président/fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
Edition du 16 Avril 2004
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Egalement dans ce numéro
TIC
Toute sa vidéothèque et sa discothèque sur un minidisque magnétique en 2010!
Linux, le logiciel libre qui menace Microsoft
Le Wi-Fi fait une pointe à 150 Mbit/s
Un stylo numérique pour les secouristes
Le Sénat adopte le "paquet télécoms" et son volet sur l'audiovisuel
PLCE : les amendements de M. Trégouët adoptés par le Sénat
Avenir
Des semi-conducteurs modifiés à un atome près!
Un ascenseur à molécules
Le pistolet électrique paralysant connaît un succès...fulgurant
Matière
Commutateurs spintroniques
Une puce pour suivre à la trace les véhicules volés
Des autoroutes de hydrogène en Californie pour 2010
La France a moins consommé d'énergie en 2003
Terre
La France instaure un permis de polluer pour lutter contre le réchauffement climatique
Vivant
Une molécule pousse les cellules cancéreuses au suicide
Tumeur au cerveau : mieux voir, mieux soigner
Troubles du rythme cardiaque: un médicament expérimental efficace
Cholestérol : découverte d'une nouvelle arme
Le cancer du poumon au premier rang des causes de mortalité chez les femmes
Des cellules graisseuses pour réparer vos os
L'imagerie médicale éclaire d'une lumière nouvelle les troubles mentaux
Un scanner cérébral pour percer les mystères de l'autisme
Un implant cervical pour les personnes à mobilité réduite
Recherche
Transports : l'abribus de demain sera intelligent
Edito





TIC
Information et Communication
Toute sa vidéothèque et sa discothèque sur un minidisque magnétique en 2010!
Samedi, 17/04/2004 - 00:00

L'occasion du congrès American Physical Society (APS) qui s'est tenu le 25 mars dernier, Seagate a annoncé travailler sur une densité d'enregistrement record. A savoir 50 térabits (soit 6,25 To) par pouce carré (2,5 cm environ au carré). Cela permettrait de stocker, selon le constructeur de disques durs, l'équivalent de 3,5 millions de photos haute résolution, 2 800 CD audio ou encore 1 600 heures de vidéo sur une surface équivalente à une pièce de 2 euros. Baptisée Heat Assisted Magnetic Recording (HAMR), la technologie repose sur une méthode d'enregistrement magnétique considérablement améliorée. "HAMR atteint des densités supérieures en exploitant un rayon laser ou toute autre source d'énergie pour chauffer le support d'enregistrement en même temps que les données sont enregistrées", explique Seagate dans son communiqué. "La technologie HAMR atteindra également ses niveaux de haute densité à des coûts en rapport avec les offres des disques durs actuels", ajoute le constructeur. Autrement dit, toujours plus pour le même prix. "Il y a quelques années la densité des disques durs magnétiques augmentait en moyenne de 60% par an", souligne Mark Kryder, responsable de cette technologie chez Seagate. "A présent nous faisons plus que doubler chaque année le densité de stockage" souligne Kryder qui précise que la densité maximale prévue avec la technologie actuelle est de l'ordre de 200 Gigabits par pouce carré. "pour gagner un autre ordre de grandeur, il nous faudra faire un saut technologique et passer à la lecture perpendiculaire, ce qui permettra d'atteindre, dans un premier temps, des densités de l'ordre de 1 térabits par pouce carré (1024 Gbits), avant d'atteindre les 51 térabits à l'horizon 2010.

Tomshardware : http://www.tomshardware.com/hardnews/20040323_201144.html

Linux, le logiciel libre qui menace Microsoft
Samedi, 17/04/2004 - 00:00

Jamais Microsoft n'a autant dominé le monde de l'informatique. Jamais, vingt-huit ans après sa création, sa présence n'a été aussi imposante. Pourtant, l'entreprise co-fondée par Bill Gates commence à voir se développer une réelle vague de contestation à son encontre. La condamnation pour "abus de position dominante" par l'Union européenne au mois de mars, qui résulte de plaintes déposées par les concurrents de la firme de Redmond, ne représente que le sommet de l'iceberg. Plus important, les utilisateurs eux-mêmes commencent à leur emboîter le pas. Des utilisateurs d'envergure dont les choix pourraient être suivis massivement : de hauts responsables chinois, japonais et sud-coréens se sont ainsi réunis le 3 avril à Pékin afin de coordonner leur utilisation du système d'exploitation Linux et en faire ainsi un remplaçant viable de Windows. Ce projet de coopération internationale a été révélé pour la première fois en septembre dernier. Lors de la réunion des ministres du Commerce de l'Association des Nations d'Asie du Sud-Est (Asean) dans la capitale cambodgienne, le ministre japonais du Commerce et de l'Industrie, Takeo Hiranuma, avait expliqué que "l'Etat (japonais) n'a aucune intention de renier quelque produit que ce soit. Mais Windows de Microsoft est totalement dominant malgré le désir de certains d'essayer les fonctions d'autres produits". Linux est alors apparu comme le système d'exploitation le plus à même de rallier tous les suffrages. Développé en 1991 par l'informaticien finlandais Linus Torvalds, après le travail engagé dès 1983 par le chercheur du Massachusetts Institute of Technology Richard Stallman, il commence à remporter un certain succès. Ses avantages majeurs résident dans sa gratuité (ou son faible coût), sa liberté de copie et de modification. L'accès au code source des logiciels permet en outre de mieux détecter les failles de sécurité, qui constituent l'un des principaux reproches formulés contre Windows par ses utilisateurs, dont le gouvernement japonais. Linux, qui est amélioré constamment par des programmeurs volontaires à travers le monde, possède néanmoins un inconvénient majeur: "la base des logiciels ouverts représentés par Linux est solide mais les logiciels périphériques pour des utilisations telles que le traitement de texte, les tableurs et l'impression ne le sont pas", avait admis le représentant nippon. D'où l'organisation d'une réunion sept mois plus tard pour coordonner les efforts.

Tribune : http://www.latribune.fr/

Le Wi-Fi fait une pointe à 150 Mbit/s
Samedi, 17/04/2004 - 00:00

Même si d'autres standards émergents de réseaux sans fil tapent à la porte, les différentes déclinaisons Wi-Fi sont, elles, bel et bien implantées sur le terrain, et continuent même de progresser en performances par des adjonctions propriétaires. Agere Systems, l'un des principaux fournisseurs de composants 802.11a/b/g, vient ainsi de battre le record des effets d'annonce en promettant un débit de données brut de 150 Mbit/s avec son jeu de circuits WaveLAN qui rentre en production ce mois-ci. Débit crête à prendre avec des pincettes, bien sûr, mais qui en dit long sur ce que les différentes améliorations matérielles et logicielles apportées à Wi-Fi peuvent donner en surplus de puissance. Rappelons que les normes 802.11b et g ont été respectivement spécifiées à l'origine à 11 Mbit/s et 54 Mbit/s...

Pour sa part, Linksys, filiale de Cisco spécialisée dans les cartes et modules Wi-Fi, s'apprête à lancer plusieurs systèmes Wi-Fi basés sur des jeux de circuits Broadcom et exploitant la technologie Afterburner de l'Américain, censée augmenter les débits de données de 35 % en environnement 802.11g et jusqu'à 70 % en environnement mixte 802.11b/g. Même si les techniques mises en oeuvre par ces fabricants sont propriétaires, les recettes sont plus ou moins les mêmes de l'un à l'autre. Cela commence avec le bursting ou mode rafale, c'est-à-dire l'envoi d'un plus grand nombre de trames lors d'un même intervalle de temps. En pratique, les circuits d'émission et de réception n'effectuent plus les pauses entre chaque trame comme l'indique la norme 802.11 « de base » et envoient ou reçoivent des données dès qu'une opportunité se présente. Une autre sorte de mode rafale, particulièrement utile en transfert client-client (la station de base étant court-circuitée), consiste à envoyer davantage d'informations par trame, en réduisant par exemple l'en-tête de trame. Les fabricants ont également souvent recours à la compression des données à la volée, selon des algorithmes classiques (Atheros utilise un dérivé du Lempel Ziv que l'on retrouve dans les fichiers Zip). Cela nécessite toutefois d'intégrer un bloc de traitement ad hoc dans le processeur bande de base. Enfin, il est possible de jouer sur les largeurs de bande des signaux, par exemple en combinant deux canaux adjacents libres.

OINet :

http://www.01net.com/article/238072.html

Un stylo numérique pour les secouristes
Samedi, 17/04/2004 - 00:00

Le service de sécurité des pistes de Courchevel et l'hôpital de Moûtiers (Savoie) testent depuis le 24 mars un stylo numérique, qui permet aux pisteurs de transmettre en temps réel leurs bilans médicaux, a-t-on appris auprès de France Télécom. A l'origine de cette innovation, l'opérateur public explique qu'elle est dotée d'une capacité de mémorisation de 40 à 50 pages et d'une micro-caméra enregistrant le parcours du stylo sur un formulaire spécifique. Ce nouvel outil, une fois relié à un téléphone mobile, transmet par courrier électronique et de façon instantanée le document rempli par les secouristes à l'ensemble de la chaîne des secours et des soins. "En diffusant en direct et par écrit l'information aux personnes concernées, ce dispositif facilite une plus grande réactivité et la prise en compte de l'évolution du blessé durant le transport", a relevé Jean-Pierre Chardon, responsable de la sécurité des pistes. Jusqu'à présent, les pisteurs devaient effectuer un compte-rendu par radio au poste central de la station, qui informait ensuite un par un les différents acteurs concernés. Un bilan de cette nouvelle expérience devrait être dressé avant l'été par les différents participants.

TF1 : http://news.tf1.fr/news/multimedia/0,,2181748,00.html

Le Sénat adopte le "paquet télécoms" et son volet sur l'audiovisuel
Samedi, 17/04/2004 - 00:00

Le Sénat a adopté jeudi 15 avril en première lecture le projet de loi sur les communications électroniques et l'audiovisuel, largement amendé après trois jours de discussion, l'UMP et l'UDF votant pour, le PS et le PCF contre. Le texte, d'une haute complexité technique, transpose en droit français six directives de la Commission européenne datant de 2002 - le "paquet télécoms" - qui harmonisent la réglementation pour les réseaux télécoms et audiovisuels et visent à favoriser la concurrence. Examiné en procédure d'urgence, le projet de loi avait été voté en première lecture par l'Assemblée nationale le 12 février. Il appartiendra à la commission mixte paritaire (CMP), composé de 14 députés et sénateurs d'élaborer à partir des deux moutures un texte conjoint du Parlement. Le "paquet télécoms", relativement consensuel, est transposé avec près de neuf mois de retard sur le calendrier fixé par la Commission européenne mais dans des délais qui éviteront à la France des pénalités. Le volet audiovisuel, plus controversé, modifie largement la loi de 1986 sur la liberté de communication, dans la perspective de la généralisationdeladiffusion numérique. Justifiant le vote négatif du groupe socialiste, Danièle Pourtaud (Paris) a regretté que le Sénat n'ait "pas changé grand chose au texte adopté par l'Assemblée nationale. Elle a également accusé le gouvernement et sa majorité d'avoir "cédé aux pressions de quelques groupes privés de l'audiovisuel".

En réponse, le président de la commission des Affaires culturelles Jacques Valade (UMP, Gironde) a fustigé leur "refus de constater l'évolution technologique actuelle" et leur "forme de plaidoyer pour l'immobilisme". Les principales modifications apportées au texte des députés par les sénateurs portent sur l'audiovisuel. Ils ont assoupli le régime des rediffusions en prévoyant que "dans la limite d'un tiers de leur temps de diffusion", celles-ci "peuvent comprendre" des "programmes différents du programme principal dont elles sont issues". Ils ont maintenu pour une période transitoire de cinq ans l'obligation faite aux opérateurs du câble et du satellite de reprendre les chaînes hertziennes gratuites à l'intention de leurs clients non encore équipés pour capter le numérique. Contre l'avis du gouvernement et de la commission, le Sénat a également relevé de dix à douze millions d'habitants, au bénéfice des télévisions d'Ile-de-France, le seuil à partir duquel un service diffusé par voie hertzienne est regardé comme un service national. Dans un geste d'apaisement à l'égard des radios indépendantes, les sénateurs ont tenu à encadrer, en matière de ressources publicitaires locales, les conditions dans lesquelles le CSA peut autoriser un "changement de titulaire d'autorisation pour la diffusion de services de radio".

Le Sénat a donc adopté un amendement visant à garantir un partage équitable des ressources publicitaires locales. Le gouvernement, qui avait lui-même proposé un amendement, s'est rallié à la formulation du sénateur René Trégouët (UMP, Rhône) précisant les conditions dans lesquelles le CSA peut autoriser un "changement de titulaire d'autorisation pour la diffusion de services de radio". Le texte adopté à l'article 68 controversé dispose que "ce changement ne pourra être agréé hors appel aux candidatures que lorsqu'il ne sera pas susceptible d'affecter les possibilités de partage des ressources publicitaires au détriment des autres services autorisés au plan local". Le ministre de la Culture et de la Communication Renaud Donnedieu de Vabres a retiré son amendement qui se bornait à préciser que "dans ce cadre, le Conseil veille à la préservation des équilibres des marchés publicitaires". Le Syndicat interprofessionnel des radios indépendantes (SIRTI) avait lancé une vaste campagne contre l'article 68 du projet de loi et n'avait pas été satisfait par les engagements du ministre. Le SIRTI souhaitait qu'un amendement précise "que le CSA ne pourra agréer de changement de catégorie qui serait susceptible de donner à son bénéficiaire, hors appel aux candidatures, la possibilité de diffuser des messages de publicité locale". Soucieux "d'assurer le succès de la télévision numérique terrestre (TNT)", il ont enfin voté un amendement disposant que "la diffusion des services de télévision par voie hertzienne terrestre en mode analogique prendra fin cinq ans après le début effectif des émission en mode numérique". S'agissant de la question de la facturation à la seconde pour toutes les communications vocales, le Sénat a amendé l'article 37 ter de la LCEN qui imposait initialement le décompte à la seconde comme unique mode de facturation. Désormais, le texte stipule que cette tarification à la seconde devra être une offre parmi d'autres. «Tout opérateur de téléphonie vocale est tenu de proposer de manière équitable au consommateur, (...) une offre dans laquelle les communications métropolitaines commutées sont facturées à la seconde, dès la première seconde, hors éventuellement un coût fixe de connexion». Les sénateurs ont tenu à préciser que ce type de facturation devait également s'appliquer aux cartes prépayées. «Il n'est pas question d'imposer aux opérateurs un modèle unique de tarification», s'est justifié Patrick Devedjian, le ministre délégué à l'Industrie, lors des débats. «D'ailleurs aucun pays européen n'impose cette solution. Le dispositif proposé traduit le souci légitime de transparence de la tarification tout en élargissant le choix des utilisateurs.»

Comptes Rendus des débats :

http://www.senat.fr/cra/seances.html

Texte adopté par le Sénat :

http://ameli.senat.fr/publication_pl/2003-2004/215.html

Dossier du Sénat :

http://www.senat.fr/dossierleg/pjl03-215.html

Amendement 272 de Mr Trégouët sur les conditions d' autorisation de diffusion de services de radio. :

http://www.senat.fr/cra/s20040415/s20040415H32.html#toc34

PLCE : les amendements de M. Trégouët adoptés par le Sénat
Samedi, 17/04/2004 - 00:00

M. LE PRÉSIDENT. - Amendement n° 272 rectifié bis, présenté par M. Trégouët. Rédiger comme suit cet article :

L'article 42-3 de la même loi est complété par trois alinéas ainsi rédigés :

Dans le respect des critères mentionnés à l'article 29, notamment le juste équilibre entre les réseaux nationaux et les services locaux, régionaux et thématiques indépendants, le Conseil supérieur de l'audiovisuel peut donner son agrément à un changement de titulaire d'autorisation pour la diffusion de services de radio lorsque ce changement bénéficie à la personne morale qui contrôle ou qui est contrôlée par le titulaire initial de l'autorisation au regard des critères figurant à l'article L. 233-3 du Code de commerce. À l'occasion de ce changement de titulaire de l'autorisation, le Conseil peut, dans les mêmes conditions, donner son agrément à un changement de la catégorie pour laquelle le service est autorisé. Ce changement ne peut être agréé hors appel aux candidatures par le Conseil supérieur de l'audiovisuel s'il est compatible avec la présentation des équilibres des marchés publicitaires, notamment locaux. Ce changement de titulaire de l'autorisation n'est pas ouvert aux services mentionnés à l'article 80 et aux services locaux, régionaux et thématiques indépendantes. M. TRÉGOUËT. - L'article 68 donne au C.S.A. le pouvoir d'autoriser les changements de titulaires des autorisations des services de radiodiffusion et des changements simultanés de catégorie. Cet assouplissement des règles ne doit pas déstabiliser les autres services autorisés sur la même zone, qui restent régis par les conditions de leur autorisation initiale. Lorsqu'il accorde celle-ci, le C.S.A. est tenu d'évaluer les perspectives d'exploitation des services et les possibilités de partage des ressources publicitaires. C'est pourquoi le changement de titulaire et de catégorie ne doit autorisé hors appel aux candidatures que s'il n'a pas pour effet de dégrader les conditions économiques des autres services autorisés sur le plan local. Une pression excessive sur les marchés publicitaires locaux entraînerait la disparition de radios indépendantes. M. DONNEDIEU DE VABRES, ministre de la Culture. - Nous sommes au coeur d'une réflexion particulièrement importante et qui a trait à la place des radios indépendantes dans le paysage français. L'article 68 assouplit la rigueur de la loi de 1986 qui, interprétée par le Conseil d'État, interdisait toute réorganisation interne aux groupes radiophoniques sans un nouvel appel à candidature. Le C.S.A. était alors obligé de le faire de façon fictive, ce qui était peu satisfaisant. Dorénavant, le C.S.A. pourra donner son agrément au changement de catégorie et de titulaire de l'autorisation à la seule condition que cette évolution concerne le même groupe ou ses filiales. Les amendements déposés sur cet article posent tous des questions similaires sur la pérennité et le développement des radios indépendantes, sur la diversité du paysage radiophonique et le pluralisme de l'information locale. Je me félicite qu'après avoir reçu les représentan

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Avenir
Nanotechnologies et Robotique
Des semi-conducteurs modifiés à un atome près!
Samedi, 17/04/2004 - 00:00

Des chercheurs américains ont dopé des semi-conducteurs à base de fullerène en ajoutant des atomes de potassium aux comptes gouttes. Ce qui d'améliorerait les composants des microprocesseurs d'ordinateur. Les molécules de fullerène sont constituées d'un arrangement de pentagones et d'hexagones de carbone permettant la formation d'une cage sphérique. La structure est stable lorsque les pentagones sont isolés les uns des autres par les hexagones. En utilisant un microscope à effet tunnel, Michael Crommie de l'Université de Californie à Berkeley et son équipe ont réussi à ajouter à la molécule de fullerène C60, 4 atomes de potassium, puis à les ôter un par un. D'après les chercheurs, ce « dopage atomique » permet aux fullerènes de gagner une charge équivalente à 0,6 fois la charge d'un électron pour chaque atome ajouté. Ces premiers résultats encourageants intéressent grands nombres de constructeurs de composants électroniques, qui pensent à terme développer ce procédé, plus simple que ceux utilisé jusqu'alors. Michael Crommie espère réussir le même exploit avec d'autres structures et même des molécules.

Berkeley Lab :

http://www.lbl.gov/Science-Articles/Archive/MSD-doping-buckyballs.html

Un ascenseur à molécules
Samedi, 17/04/2004 - 00:00

Des chercheurs américains de l'université de Californie à Los Angeles (Etats-Unis)ont mis au point un « nano-ascenseur » à molécules. Le dispositif repose sur 3 pieds composés de molécules, qui, en fonction de leur réarrangement, permettent le mouvement ascendant ou descendant. C'est en fait une réaction acido-basique qui fait fonctionner l'élévateur.Composée, elle aussi, d'un enchevêtrement de molécules, la plate-forme a un diamètre de 3,5 nanomètres, soit 1000 fois moins que celui d'un cheveu, et une hauteur de 2,5 nanomètres. Les chimistes américains ont répété l'opération plus d'une dizaine de fois, sans aucun souci. Actuellement, ces mêmes chercheurs travaillent sur d'autres techniques pour faire fonctionner leur «nano-ascenseur» comme par exemple l'utilisation du courant électrique.

Science&Avenir :

http://sciences.nouvelobs.com/sci_20040408.OBS7381.html

Le pistolet électrique paralysant connaît un succès...fulgurant
Samedi, 17/04/2004 - 00:00

Le pistolet électrique paralysant Taser X 26, utilisé récemment à deux reprises par le groupe d'intervention de la police nationale (GIPN) pour neutraliser sans blesser, est en passe d'occuper une place de choix dans la panoplie des armes non létales.De fabrication américaine, le Taser, qui envoie un courant électrique incapacitant, équipe plus de 4.000 départements de la police aux Etats-Unis et l'armée a commencé à les utiliser en Irak. Le New York Times vient de lui consacrer un article dans lequel il souligne que le nombre des suspects tués par les policiers américains a fortement baissé depuis qu'ils utilisent cette arme. En France, le Taser X 26 a été employé pour la première fois par le GIPN de Marseille, le 16 mars à la prison des Baumettes, contre une détenue qui menaçait de faire sauter sa cellule avec une bonbonne d'oxygène, dont elle disposait en raison de problèmes respiratoires. Vendredi à Agen, le GIPN de Bordeaux a neutralisé d'une décharge de Taser X 26 un forcené qui venait de blesser un policier d'un coup de carabine. Ce pistolet tire simultanément, jusqu'à six mètres de distance, deux dards de 5 mm qui s'accrochent sur les vêtements, chaque dard étant relié à un fil qui transmet les impulsions électriques. La décharge provoque une contraction musculaire et déséquilibre le suspect pendant quelques secondes, le temps pour les policiers de le menotter. 100.000 Taser (X 26 ou M, dans sa première version) ont été vendus aux Etats-Unis, a déclaré Antoine di Zazzo, directeur général de Taser France. 41 pays en sont déjà équipés ou le testent. Selon le New York Times, la police de Seattle, souvent mise en cause pour des interventions mortelles, s'en est équipée massivement. En 2003, pour la première fois depuis quinze ans, il n'y a pas eu de mort au cours d'interventions policières. A Miami, il n'y a eu aucun tir mortel des policiers pour la première fois depuis quatorze ans. Au Canada, la police de Montréal et de nombreuses prisons en sont dotées ainsi que des compagnies aériennes comme United Airlines ou Korean Airlines. Le 29 mars 2003, l'unité d'élite de la police grecque avait utilisé le Taser pour neutraliser un déséquilibré turc qui avait détourné un Airbus de Turkish Airlines. En France, le X 26 a d'abord été testé par le RAID, groupe d'élite de la police, puis par le Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN). Actuellement les sept GIPN régionaux en sont équipés et la brigade anti criminalité de Seine-Saint-Denis (BAC 93) en possède quatre, selon M. di Zazzo. Le Taser X 26 pèse 175 grammes (990 grammes pour le pistolet automatique Sig Sauer 9 mm dont vont être dotés les policiers et les gendarmes français) et sa batterie permet d'effectuer 300 tirs, à des températures allant de -20° à +50°. Contrairement au flash ball (pistolet à balles en caoutchouc) qui peut provoquer des blessures sérieuses en touchant la tête, le Taser, selon ses concepteurs, est sans danger, car son efficacité ne dépend pas du degré d'impact ou de pénétration dans le corps. Le Taser n'a pas non plus, toujours selon ses concepteurs, d'effet sur le coeur, même en présence d'un pace-maker. Taser international planche, selon M. di Zazzo, sur un modèle sans fil, l'impulsion électrique étant contenue directement dans le projectile.

AFP : http://fr.news.yahoo.com/040411/202/3qph5.html

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Matière
Matière et Energie
Commutateurs spintroniques
Samedi, 17/04/2004 - 00:00

Des physiciens de Université d'Utah ont construit ce qu'ils appellent un dispositif de "valve organique de spin", similaires à des interrupteurs électriques utilisant les propriétés de la spintronique. Les chercheurs ont utilise un matériau organique semi-conducteur, au lieu du traditionnel silicium pour créer des valves interruptrices permettant de régler le débit du courant électrique jusqu'a 40%. Dans les dispositifs électroniques classiques, l'information est stockée et transmise par les électrons. En spintronique, l'information est stockée et transmise par le spin des électrons, moment angulaire intrinsèque quantifie. Les électrons évoluant a travers un matériau non magnétique ont un spin aléatoire, mais des champs magnétiques peuvent être appliques pour aligner les spins dans le même sens, permettant de coder une information selon que les spins sont tous "up" ou tous "down", mais aussi changer la résistance du matériau pour augmenter ou diminuer le flux électrique. Les auteurs de étude, Shi et al., ont utilise un matériau organique peu cher et facile à réaliser a faible température par rapport aux semi-conducteurs traditionnels réalisés a haute température. Une couche organique (Alq3) est intercalée entre deux couches métalliques, une de cobalt et une autre d'un compose d'oxyde de strontium et manganèse. Les deux métaux agissent comme des électrodes, injectant les électrons dans la couche intercale avec le spin désire. Les chercheurs ont montre que le spin restait aligné quand électron se mouvait a travers le semi-conducteur, de même que quand le courant était coupé. Une étude plus poussée devrait être nécessaire pour rendre opération valable a haute température, ce qui pourrait être accompli en enlevant les impuretés du matériau organique. La spintronique doit permettre d'obtenir des mémoires non-volatiles avec de meilleures capacités de stockage, une moindre consommation et une plus grande rapidité

Etats Unis Microélectronique : http://www.france-science.org

New Technology Week : http://www.utah.edu/unews/releases/04/feb/spin.html

Une puce pour suivre à la trace les véhicules volés
Samedi, 17/04/2004 - 00:00

En France, un véhicule est volé toutes les deux minutes. Les nouvelles méthodes des voleurs privilégient de plus en plus le vol avec ruse ou avec violence, dits souvent « car-jacking » et « home jacking ». Les constructeurs étant assez silencieux sur ces sujets car les vols concernent surtout les grosses berlines ou 4x4 haut de gamme, ce sont les particuliers, sous la pression des assureurs, qui se sont équipés afin de tenter de décourager les agresseurs. D'abord avec les systèmes d'alarme, de blocage de la direction, des freins ou des vitres, l'immobilisation à distance par GPS ou GSM des véhicules. Mais les pouvoirs publics qui jouent un rôle déterminant ont choisi en faveur de la procédure « Traqueur ». Des conventions de coopération ont été conclues entre l'Etat, des collectivités locales et « Traqueur » pour affirmer la légitimité du système. Le 6 février 2001, la Gendarmerie Nationale a ainsi signé avec « Traqueur ». Le contrat permet d'équiper ses véhicules et hélicoptères avec plus d'un millier de détecteurs. Plus récemment, une convention a été signée le 4 mars 2003 avec le ministère de l'Intérieur. La police nationale, concentrée sur des agglomérations représentant 5 % du territoire, va se doter progressivement de détecteurs « Traqueur ». Certaines polices municipales s'en sont aussi dotées. De quoi s'agit-il ? Les possesseurs de véhicules mais aussi d'engins de travaux publics (voir ci-dessous) se font installer sur leurs biens des marqueurs dont la pose revient entre 500 à 620 euros. L'accès au service varie entre 119 à 349 euros d'abonnement annuel. Après déclaration de vol et activation du réseau composé des stations de TDF, voire des stations aéroportées, les forces de l'ordre grâce à leur détecteur repèrent et poursuivent le véhicule à 40 km sous aéronef, 5 km au sol en rase campagne, 1 à 2 km en ville, et 200 à 500 m à travers bâtiments ou parkings. Le président de « Traqueur France », Stéphane Schmoll, garantit une réussite à 90 % en un temps moyen de 12 heures. Dix-huit constructeurs automobiles, des fabricants d'engins lourds, des assureurs ont référencé le système. Et il combat certaines idées fausses : « La grande majorité des véhicules volés ne partent pas à l'étranger et restent dans leur département d'origine. Ceux qui sont exportés le sont après différentes étapes de maquillage et d'échanges. Et les véhicules haut de gamme ne représentent qu'environ 20 % des vols ». Progrès : http://www.leprogres.fr/infosdujour/loire/308450.html

Des autoroutes de hydrogène en Californie pour 2010
Samedi, 17/04/2004 - 00:00

Le gouvernement de Californie semble estimer que idée "d'autoroutes de hydrogène" serait réalisable des le début de la décennie 2010. Il s'agirait établir un réseau d'environ 200 stations de distribution de carburant hydrogène (sur les 10 000 stations essences que compte la Californie), reparties tous les trente kilomètres le long des principales autoroutes, et ce afin d'encourager l'acquisition de voitures roulant grâce aux piles a combustible. La date retenue par les responsables régionaux de l'environnement se base sur les prévisions des constructeurs automobiles qui pensent, qu'a cette échéance, ils seront en mesure de commercialiser des véhicules de ce type a un prix abordable. Certains trouvent cependant cet objectif trop ambitieux. Un rapport récent de la National Academy of Science (NAS) indique que le projet de l'administration Bush d'une économie de hydrogène a court terme, pourrait s'avérer plus difficile que prévu. Tous les problèmes lies aux technologies nécessaires a sa réalisation sont encore loin être résolus, notamment concernant le stockage de hydrogène. Le rapport NAS indique également que les réductions d'importations de pétrole grâce a hydrogène, ainsi que la réduction des émissions de CO2 seront encore mineures durant les 25 prochaines années. hydrogène est aujourd'hui produit en large quantité a un moindre coût en milieu industriel en décomposant le gaz naturel. Mais le rapport fait remarquer que 10% du gaz naturel est importe aujourd'hui aux USA et cela risque d'encore augmenter. Le président Bush a débloque un fonds de 1,2 Milliard de $ pour développer énergie hydrogène, combine avec l'initiative existante Freedom CAR du DoE, et cible l'utilisation de véhicules propulses a hydrogène d'ici 2020.

Etats Unis Microélectronique : http://www.france-science.org

La France a moins consommé d'énergie en 2003
Samedi, 17/04/2004 - 00:00

Pour la première fois depuis neuf ans, la France a moins consommé d'énergie en 2003, en partie à cause de la faiblesse de la croissance mais aussi grâce à une amélioration des comportements, a annoncé le ministre délégué à l'Industrie, Patrick Devedjian. "La consommation finale énergétique (de la France) a baissé de 1,7%, à 159 millions de tonnes équivalent pétrole (MTEP)", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse. "L'année 2003 est à cet égard un record historique. La France n'aura jamais produit autant de richesse avec si peu d'énergie." Contexte économique, tensions internationales et conditions climatiques, avec notamment la canicule d'août dernier, ont cependant fait de 2003 une "année particulière", a-t-il admis. La baisse de la consommation énergétique s'explique par la faiblesse de la croissance, "ce dont personne ne peut se réjouir", mais aussi par des "effets structurels très prometteurs", a souligné Patrick Devedjian. Les transports enregistrent ainsi une baisse "historique" de leur consommation de 1,1%, à 49 MTEP, alors que celle-ci augmentait en moyenne de 2,1% par an depuis 20 ans. Cette baisse est notamment due à un meilleur respect des limites de vitesse par les conducteurs, a déclaré le ministre. La consommation des ménages et du secteur tertiaire, hors transports, a d'autre part baissé de 2% en 2003, à 68,2 MTEP - grâce, notamment, à l'amélioration de l'isolation des bâtiments - comme celle de l'Industrie (37,5 MTEP). La consommation de pétrole a baissé de 3,1% et retrouvé son niveau de 1994, à 93 MTEP. Celle de gaz a stagné à 40 MTEP pour la première fois après 17 ans de hausses soutenues. Seule la consommation d'électricité (+ 0,9%, à 115,3 MTEP) et, surtout, celle de charbon, en raison de la mobilisation des centrales thermiques pendant la canicule (+4,9% à 13,5 MTEP), ont crû. Parallèlement, les émissions de gaz carbonique ont été réduites d'environ 1,2% en France en 2003. Elles restent cependant supérieures d'environ 2,6% à celles de 1990, base de référence du protocole de Kyoto sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre. La flambée des prix du pétrole a cependant entraîné une augmentation de la facture énergétique française de 4,7% par rapport à 2002, à 22,7 milliards d'euros, soit 1,47% du PIB, bien qu'une part de 78% de l'électricité consommée en France ait été produite par des centrales nucléaires. Cette augmentation intervient après deux années de baisse (-5,5% en 2002 et - 2,5% en 2001). Facteur aggravant, la France a moins exporté d'électricité en 2003 qu'en 2002 (66 TWh au lieu de 76, soit 2,2 milliards d'euros, 500 millions de moins que l'année précédente). "Tout ceci confirme l'impérieuse nécessité de maîtriser nos consommations et de préserver notre indépendance énergétique", a déclaré Patrick Devedjian, à six jours d'un débat d'orientation énergétique à l'Assemblée nationale, le 15 avril. "La sécurité d'approvisionnement doit rester un impératif majeur de la politique énergétique française compte tenu de l'importance de notre facture énergétique et des tensions que nous commençons à percevoir sur la scène internationale." Le développement des énergies renouvelables (...) est en cours mais il faut avoir l'honnêteté de dire que ces énergies ne représentent aujourd'hui et ne représenteront sans doute demain qu'une part limitée de notre production. L'énergie nucléaire constitue dans ces conditions la seule alternative possible au recours aux importations de gaz et de fioul", a-t-il ajouté. La part des énergies renouvelables dans la consommation d'électricité a baissé à 15% en 2003, notamment en raison de l'effet négatif de la sécheresse sur la production hydroélectrique, "ce qui doit nous inciter à redoubler d'efforts pour atteindre l'objectif fixé (par l'Union européenne) de 21% en 2010", a précisé le ministre. Mais si le taux d'indépendance énergétique de la France se maintient "globalement" à 50%, c'est grâce au parc nucléaire, sans lequel la facture énergétique française serait augmentée de sept à 10 milliards d'euros, a-t-il cependant souligné.

Reuters : http://fr.news.yahoo.com/040409/85/3qmxh.html

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Terre
Sciences de la Terre, Environnement et Climat
La France instaure un permis de polluer pour lutter contre le réchauffement climatique
Samedi, 17/04/2004 - 00:00

Un permis de polluer pour freiner les émissions de gaz à effet de serre. Le ministre de l'Ecologie Serge Lepeltier a annoncé mercredi la mise en place d'un système d'échange de droits de polluer pour certains industriels, pour permettre à la France de tenir ses engagements du protocole de Kyoto contre le réchauffement climatique.Concrètement, les entreprises se verront octroyer chaque année un quota d'émissions de dioxyde de carbone (C02). Si elles dépassent ce plafond, elles pourront acheter des quotas supplémentaires à d'autres sociétés, qui seront restées en dessous de la limite fixée. Ce système vise à "réduire progressivement les émissions de gaz à effet de serre dans l'atmosphère afin de freiner le réchauffement climatique de la planète", conformément au protocole de Kyoto de 1997 paraphé par la France, a expliqué M. Lepeltier lors du conseil des ministres. Il encouragera également les entreprises à "progresser vers des technologies moins émettrices" de CO2. La mise en place de ce système de quotas découle d'un accord européen de décembre 2002, qui doit entrer en vigueur en 2005 et deviendra obligatoire en 2008. Il ne concerne pour l'heure que les émissions de CO2 des installations électriques, des producteurs d'acier, de ciment, de verre ou encore de papier, mais pourrait être étendu à d'autres secteurs tels que l'industrie chimique.Selon cet accord européen, l'amende sanctionnant les dépassements de quotas sera de 40 euros par tonne de gaz jusqu'en 2008, puis de 100 euros.

AP : http://fr.news.yahoo.com/040414/5/3quir.html

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Vivant
Santé, Médecine et Sciences du Vivant
Une molécule pousse les cellules cancéreuses au suicide
Samedi, 17/04/2004 - 00:00

Le groupe de recherche du Pr Bernd Groner, du NGFN (national Genomforschungsnetz- Réseau national de recherche sur le génome), a synthétisé une protéine qui provoque le suicide des cellules cancéreuses. La molécule perturbe une voie de signalisation nécessaire à un grand nombre de cellules cancéreuses pour leur survie. Stat3 fonctionne dans la cellule comme un minuscule interrupteur. Quand Stat3 est active, le programme "croissance, survie et multiplication" de la cellule se met en route. Dans le cas de cellules cancéreuses, Stat3 est le plus souvent continuellement active, ce qui aboutit a une multiplication incontrôlée des cellules. La petite protéine artificielle des chercheurs du NGFN interrompt la voie de signalisation de Stat3, et par la même la croissance anarchique des cellules cancéreuses. Les scientifiques ont isole parmi les millions de petites molécules synthétiques d'une banque de données celle qui pouvait se fixer de manière spécifique a Stat3. Elle bloque un site de Stat3, qui intervient dans l'accrochage de la molécule avec l'ADN. Les gènes concernes ne peuvent plus être transcrits, et le programme de multiplication des cellules s'en trouve bloqué. Les cellules cancéreuses amorcent alors leur propre mort. Les petites molécules du type de celle développe par les scientifiques du NGFN sont appelées aptamères, et représentent un espoir dans la lutte contre le cancer. Elles doivent cependant être adaptées dans une forme médicamenteuse, et optimisées dans leur action. Ces résultats ont fait l'objet d'une publication dans le journal spécialisé "Molecular cancer Research" du mois de mars 2004. Be Allemagne : http://www.adit.fr

Tumeur au cerveau : mieux voir, mieux soigner
Samedi, 17/04/2004 - 00:00

Un jour peut-être, des neurochirurgiens au nez affublé de lunettes à infrarouges pourront retirer avec précision de minuscules tumeurs au cerveau. Et améliorer le pronostic de ce cancer qui, bien qu'en augmentation, reste l'un des moins bien soignés. Le protocole est simple. Il suffira aux chirurgiens " pionniers " d'injecter un produit de contraste dans le cerveau du patient, d'éclairer la zone à opérer avec un faisceau de lumière infrarouge puis, l'oeil rivé derrière une caméra spéciale, de retirer la tumeur devenue fluorescente sous l'effet du produit ! Cette technique high tech vient d'être mise au point par l'équipe du Dr Shi Ke, un spécialiste d'imagerie médicale du centre anticancéreux " Anderson " au Texas. Très prometteuse, elle a déjà été testée avec succès chez l'animal. Reste à l'expérimenter chez l'homme. " Pour le moment, personne ne dispose d'un outil permettant de délimiter une tumeur en temps réel lors d'une intervention chirurgicale ", rappelle Shi Ke. Certes l'IRM, ou imagerie par résonance magnétique, a révolutionné l'exploration du cerveau. Elle donne des images anatomiques très fines du tissu cérébral, mais hélas elle demeure encore imprécise pour délimiter une tumeur. Or l'enjeu est vital. " Si 98% d'une tumeur au cerveau sont enlevés, le patient peut survivre plus d'un an. Si 95% sont retirés, ce qui représente seulement 3% de différence, son espérance de vie chute de plus de quatre mois". C'est ce qu'ont démontré des neurochirurgiens du centre anti-cancer " Anderson ". L'espoir suscité par le projet est immense. Shi Ke et ses collègues y croient dur comme fer. Ils envisagent même de le tester dans le traitement de certains cancers de la peau (mélanome), de l'endomètre et de la prostate.

Destination santé:

http://www.destinationsante.com/article.cfm?ContentID=9100

Troubles du rythme cardiaque: un médicament expérimental efficace
Samedi, 17/04/2004 - 00:00

Une fuite de calcium dans les cellules du coeur à l'origine d'un trouble du rythme cardiaque mortel pourrait être bloquée par une molécule capable de colmater l'orifice chez la souris. Des chercheurs de l'Université Columbia envisagent des essais chez l'homme dès l'année prochaine. Cette découverte est jugée importante par les chercheurs car elle ouvre une nouvelle voie dans le traitement des troubles du rythme, tout comme dans celui de l'insuffisance cardiaque.

"C'est le côté enthousiasmant de cette étude", a déclaré le Dr David Lathrop, qui dirige le secteur recherche sur les troubles du rythme au sein des Instituts nationaux de la santé. "Nous avons bel et bien franchi une étape". L'étude concerne des arythmies dans lesquelles les ventricules s'emballent. Lorsque elles s'aggravent, le coeur cesse de battre avec régularité, et se met à palpiter. C'est alors la fibrillation ventriculaire, une anomalie qui entraîne la mort en quelques minutes. Aux Etats-Unis, 340.000 personnes en meurent chaque année. L'insuffisance cardiaque, dans laquelle le muscle cardiaque s'affaiblit au point de ne plus pouvoir "pomper" de sang, est la cause majeure de troubles du rythme. Elle touche 4,6 millions d'Américains, la moitié souffrant d'arythmie ventriculaire. Il peut arriver aussi que des patients souffrent d'une arythmie déclenchée par une activité sportive. Mais dans les deux cas, les malades présentent une fuite des petits canaux régulant le niveau de calcium dans les cellules cardiaques, qui entraîne une arythmie mortelle. c'est ce que vient de découvrir le Dr Andrew Marks, directeur du centre de cardiologie moléculaire de Columbia, même si les médecins savent depuis longtemps que le calcium entraînait une contraction musculaire. La substance expérimentée chez le souris, le JTV519, est capable de colmater la fuite et par conséquent de prévenir les troubles du rythme cardiaque, souligne le Pr Mark dans le dernier numéro de la revue Science. A l'heure actuelle, les médicaments de l'insuffisance cardiaque s'attaquent aux symptômes mais pas à la maladie sous-jacente, explique Andrew Mark.

AP : http://fr.news.yahoo.com/040409/5/3qneu.html

Cholestérol : découverte d'une nouvelle arme
Samedi, 17/04/2004 - 00:00

Déjà disponible dans plusieurs pays - dont l'Allemagne et les États-Unis -, un nouveau médicament vient d'enrichir l'arsenal de lutte contre l'excès de cholestérol. L'ezetimibe, tel est son nom, vient de faire son entrée dans les pharmacies. Cette molécule - dont nous avions annoncé le développement l'an passé - agit de façon originale contre l'excès de cholestérol dans le sang. Il bloque l'absorption, par l'intestin, du cholestérol qui lui est apporté majoritairement par les sels biliaires et pour une petite partie par les aliments. Jusqu'alors, quand la diététique et l'hygiène de vie ne suffisaient pas à normaliser le cholestérol, des médicaments dits hypocholestérolémiants, comme les statines, permettaient de contrôler une des deux sources de cholestérol : sa fabrication par le foie. Mais nous étions démunis face à l'absorption intestinale de cholestérol. Aujourd'hui, un nouveau traitement original permet de bloquer spécifiquement l'autre source, l'absorption intestinale, tout en permettant l'absorption d'autres éléments indispensables comme les médicaments ou les vitamines liposolubles. Un pas en avant aussi important que la découverte des statines à la fin des années 80. Des médicaments qui depuis, ont fait la preuve de leur efficacité... mais qui trop souvent ne permettent pas de normaliser l'excès de cholestérol. En associant ce nouveau traitement aux statines, il sera donc possible désormais de bloquer les deux sources principales dans l'organisme. Et de lutter ainsi encore plus efficacement contre l'excès de cholestérol pour prévenir les maladies cardio-vasculaires. Un solide espoir pour tous ceux dont le cholestérol reste trop élevé, malgré régime et traitements.

Destination Santé :

http://www.destinationsante.com/article.cfm?ContentID=9083

Le cancer du poumon au premier rang des causes de mortalité chez les femmes
Samedi, 17/04/2004 - 00:00

Le cancer du poumon a dépassé le cancer du sein comme première cause de mortalité chez les femmes aux Etats-Unis, selon une étude publiée mardi qui qualifie la maladie d'épidémie du 21e siècle dans le monde entier pour le sexe féminin, alors qu'elle est en déclin chez les hommes."De 1990 à 2003, le nombre de nouveaux cas de cancer du poumon chez les femmes a augmenté de 60% tandis que le nombre d'hommes chez qui (cette maladie) a été diagnostiquée demeurait stable, c'est une énorme hausse, très largement au dessus de la normale", s'est inquiété le Dr Jyoti Patel, qui a dirigé l'étude. En 2004, cette maladie causera autant de morts chez les femmes aux Etats-Unis que tous les cancers du sein et cancers gynécologiques combinés, précisent les chercheurs dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) daté du 14 avril. Pour le Dr Patel, le cancer du poumon "ne semble pas être la même maladie chez les femmes" que chez les hommes. "Des facteurs génétiques, métaboliques et hormonaux ont tous une influence sur la façon dont les femmes réagissent aux carcinogènes et au cancer du poumon, et cela doit influencer la façon dont nous examinons les patients", selon le chercheur de Northwestern University à Chicago (Illinois, nord). La vulnérabilité différente au cancer du poumon selon les sexes "pourrait être due en partie aux oestrogènes, comme le suggèrent de plus en plus d'éléments", a poursuivi le médecin. Les cellules cancéreuses du poumon ont notamment davantage de récepteurs d'hormones oestrogènes que les cellules normales du poumon, notent les auteurs de l'étude. Les femmes ont plus de risque que les hommes de développer un type de cancer du poumon appelé adénocarcinome. Ce cancer, auparavant relativement rare, est désormais le plus répandu, particulièrement chez les personnes les plus jeunes et celles qui n'ont jamais fumé. Des travaux ont montré l'association entre les thérapies hormonales à base d'oestrogènes et la survenance de l'adénocarcinome, et une intéraction entre le tabagisme, la prise d'oestrogènes et la survenance du cancer, selon le Dr Patel. En 2003, 80.100 femmes ont subi un dépistage révélant un cancer du poumon aux Etats-Unis et 68.800 autres sont mortes des suites de la maladie. "La majorité des cancer du poumon est causée par la fumée de cigarette, mais malgré tout ce que nous savons sur les dangers du tabac, une femme sur quatre continue de fumer", a rappelé le Dr Patel. Par le passé, les études sur le cancer du poumon se concentraient sur les hommes. Les chercheurs insistent désormais sur le besoin d'y inclure des femmes pour mieux connaître la maladie quand elle touche le sexe féminin. Pour les auteurs de l'étude, il est également crucial de ne pas répéter les erreurs du passé, quand la cigarette était réservée à l'homme, avant d'être consommée par la femme émancipée. Environ 20 millions de femmes ont commencé à fumer en Chine au cours des 10 années écoulées. Et au Japon, le tabagisme des femmes a doublé en cinq ans, après de nombreuses campagnes publicitaires ciblant le sexe féminin, dès le plus jeune âge, soulignent les médecins. Pour eux, l'explosion du taux de cancer du poumon chez les femmes aux Etats-Unis se répètera dans les pays en développement si des campagnes contre le tabac n'y sont pas menées.

JAMA :

http://jama.ama-assn.org/cgi/content/abstract/291/14/1763

Des cellules graisseuses pour réparer vos os
Samedi, 17/04/2004 - 00:00

Les cellules adipeuses pourraient permettre de réparer les crânes qui ont été endommagés. C'est ce que viennent de montrer des chercheurs américains qui publient leurs résultats dans la revue Nature Biotechnology du mois d'avril. Michael Longaker et ses collègues de l'Université de Stanford en Californie (Etats-Unis) ont récupéré des cellules adipeuses humaines qu'ils ont vidées de leur graisse. Ils les ont ensuite cultivées, et ils ont pu ainsi réparer des zones abîmées d'un crâne de souris. Jusqu'à présent, les chercheurs n'avaient réussi à transformer qu'« in vitro » les cellules graisseuses en neurones, ou en cellules osseuses. C'est la première fois que cette expérience est réussie sur des animaux. L'avantage de cette technique de réparation des os, c'est qu'elle n'utilise pas la thérapie génique. Il suffit juste d'un composé biodégradable, l'apatite, qui se trouve naturellement sur les os, pour permettre aux cellules adipeuses de devenir osseuses. Suite à ces résultats prometteurs, Michael Longaker espère pouvoir appliquer sa technique chez l'homme pour réparer différentes fractures osseuses.

Sciences&Avenir :

http://sciences.nouvelobs.com/sci_20040414.OBS7582.html

L'imagerie médicale éclaire d'une lumière nouvelle les troubles mentaux
Samedi, 17/04/2004 - 00:00

Le cerveau humain normal a d'abord été leur sujet d'étude naturel. Mais depuis peu les neurosciences et leurs puissants outils d'imagerie entrent dans le champ des mécanismes cérébraux pathologiques. Au vu des premiers résultats obtenus, certains spécialistes estiment que nous sommes à l'aube d'une révolution dans la compréhension des processus de l'activité mentale anormale et de la pratique psychiatrique. C'est le développement de deux techniques majeures de radiologie qui a permis l'émergence de cette nouvelle discipline. La première, dénommée "tomographie par émission de positons" (TEP), consiste à identifier et à quantifier différents éléments du métabolisme cérébral au moyen de certains isotopes produits - localement - par un cyclotron. Ces isotopes sont ensuite intégrés à des molécules dont le comportement biologique est connu et qui sont injectées au patient. Cette méthode permet, après reconstruction informatique, de fournir de précieuses informations quant à l'anatomie fonctionnelle du cerveau. Après avoir été utilisée dans l'étude de nombreuses fonctions (mémoire, langage, attention), elle est appliquée aux manifestations cérébrales des affections psychiatriques. La seconde technique, apparue au début des années 1980, est celle de l'imagerie par résonance magnétique (IRM), qui fournit les meilleures images de la morphologie in vivo des diverses structures cérébrales, avec de très bons contrastes entre la matière grise (les cellules) et la matière blanche (le "câblage"). Une variante de cette technique, la résonance magnétique fonctionnelle (RMN), permet depuis une dizaine d'années d'établir des cartes fonctionnelles des modifications des concentrations d'oxygène du sang veineux cérébral. D'une manière générale, ce sont les mesures du métabolisme énergétique et des flux sanguins dans les différentes régions cérébrales qui fournissent des informations sur les niveaux d'activité neuronale ou synaptique qui sont à la base de toute activité mentale, consciente ou non, pathologique ou pas. "Une série de résultats concordants obtenus par différentes équipes à travers le monde, dont la nôtre, laissent aujourd'hui clairement penser que l'autisme ainsi que certaines psychoses sont la conséquence directe d'un trouble de la maturation du cerveau durant la grossesse et le bas âge, explique le docteur Jean-Luc Martinot, responsable de l'équipe "Imagerie cérébrale en psychiatrie" (Inserm-CEA). Différents arguments plaidaient certes en ce sens mais nous disposons désormais d'éléments clairs et objectifs, ce qui change la compréhension que l'on peut avoir de l'autisme de l'enfant et de la schizophrénie." Des travaux récents conduits par l'équipe du docteur Martinot ainsi que par celle d'Arthur W. Toga (Université de Los Angeles, Californie) ont montré que l'on observe, chez les schizophrènes, des modifications de la forme même du cerveau qui peuvent survenir pendant la grossesse mais aussi pendant l'adolescence. Il s'agit de la réduction de la taille de certaines régions frontales et temporales constituées de matière grise et de matière blanche impliquées dans le langage et la supervision des comportements. Des modifications analogues dans des régions liées aux émotions peuvent être observées dans le cerveau de personnes souffrant de psychose maniaco-dépressive ou de formes sévères de dépression résistantes aux traitements habituels. La question reste de savoir si ces anomalies de structures sont innées ou acquises, mais certains éléments font pencher les spécialistes vers la première hypothèse. Pour le docteur Martinot et ses collaborateurs, ces deux séries d'observations associées à d'autres résultats issus des techniques d'imagerie fonctionnelle laissent penser que l'autisme est d'origine essentiellement biologique alors que l'environnement pourrait également jouer un rôle dans la maturation cérébrale conduisant à l'émergence de la schizophrénie. Les résultats des travaux portant sur les interactions entre les zones très voisines impliquées dans les phénomènes de concentration et les émotions suggèrent d'autre part, selon le spécialiste français, que l'on commence à prouver scientifiquement ce dont on se doutait intuitivement : il convient d'aider les enfants et les adolescents confrontés à des sentiments de désespoir prolongés ou à des émotions destructurantes, dans la mesure où ces émotions perturbent la mise en place des circuits fonctionnels intervenant dans les tâches cognitives. Le Docteur Martinot estime que les appareils d'IRM actuellement en service dans les établissements hospitaliers français pourraient être utilisés dans la recherche sur les anomalies de structure caractéristiques d'affections mentales aussi fréquentes que la dépression ou la schizophrénie.

Le Monde :

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3244,36-360980,0.html

Un scanner cérébral pour percer les mystères de l'autisme
Samedi, 17/04/2004 - 00:00

La résonance magnétique nucléaire, ou IRM, un scanner très sophistiqué, pourrait permettre de diagnostiquer l'autisme suffisamment tôt chez l'enfant pour en améliorer le pronostic.Le cas du jeune Michael Bergman est à ce titre édifiant. Ses petits pouces poussent les boutons d'une sorte de jeu vidéo qui n'est autre qu'une IRM étudiant son cerveau, notamment le traitement de la lumière et du mouvement. A six ans, Michael est un des plus jeunes enfants à bénéficier d'une telle technologie dans le cadre d'un programme plus général de compréhension de l'autisme. Ces travaux devraient permettre un diagnostic plus précoce de ce mystérieux désordre neurologique qui n'est en général pas détecté avant trois ans, voire après, à un moment où le cerveau est déjà abîmé."Notre sentiment est qu'une intervention précoce serait plus efficace", explique le Dr Thomas Zeffiro, du centre médical de l'Université Georgetown, selon lequel cette nouvelle technologie devrait aider à franchir une nouvelle étape et, à terme, à pratiquer un scanner sur le cerveau des pré-adolescents et même des enfants. L'autisme qui apparaît avant l'âge de 3 ans est un syndrome complexe classé parmi les troubles envahissants du développement. Il est caractérisé par un trouble des interactions sociales et de la communication, associés à un répertoire de comportements restreints, répétitifs et stéréotypés. On estime aujourd'hui qu'un enfant sur 1.000 est atteint d'autisme et l'on observe quatre fois plus de garçons atteints que de filles. Les symptômes peuvent aller d'une forme modérée, comme celle de Michael, à une forme grave, dans laquelle les enfants ne communiquent plus du tout et semblent profondément retardés. Personne ne connaît la cause de cette maladie et le traitement n'existe pas, bien que les thérapies comportementales en améliorent considérablement les symptômes chez certains patients. Dans le cadre de cette nouvelle expérience, les scientifiques de Georgetown et du Centre médical national pour enfants (CNMC) se sont intéressés au cerveau des petits par le biais d'un scanner très sophistiqué. Ils ont étudié les changements de débit sanguin, lors de l'exécution d'une tâche. Selon le Dr William Gaillard, principal chercheur du Centre médical national pour enfants, cette nouvelle étude a été réalisée pour découvrir d'autres symptômes que ceux déjà connus: les problèmes touchant à la sensibilité et à la motricité, et ceux liés au raisonnement et à l'organisation. A l'heure actuelle, seuls les autistes à "haut potentiel" peuvent bénéficier de ce test, du fait de la collaboration qu'il nécessite. Michael, par exemple, souffre d'un syndrome d'Asperger: il parle très bien et était capable de lire très précocément, mais il présente des problèmes d'insertion sociale. Les scientifiques essayent d'appliquer cette expérience à des enfants plus jeunes, pour le plus grand plaisir de Michael, qui pressent les scientifiques de questions sur les différents sons émis par le scanner, selon la région sur laquelle il est dirigé.

AP : http://fr.news.yahoo.com/040413/5/3qszi.html

Un implant cervical pour les personnes à mobilité réduite
Samedi, 17/04/2004 - 00:00

C'est peut-être la solution miracle pour les personnes handicapées moteur. L'administration américaine à la médecine vient de donner son autorisation à l'entreprise Cyberkinetics pour qu'elle teste une opération un peu particulière : il s'agit de l'implantation de puces dans les cerveaux de cinq personnes paralysées. L'objectif de la manoeuvre est de substituer le contrôle par l'esprit au contrôle manuel. La puce implantée sera reliée à des ordinateurs via un câble, permettant aux patients - qui n'ont pas encore été choisis - de communiquer plus facilement, et de voir leur vie quotidienne améliorée. L'expérience a déjà été menée sur des singes : le processeur leur permettait de faire bouger le curseur d'un ordinateur, ou d'articuler les bras d'un robot par le seul biais de la pensée. Rien à voir avec les dispositifs implantés depuis des années dans les cerveaux de patients atteints de la maladie de Parkinson, qui envoient des décharges électriques pour réduire les tremblements du corps. Le système BrainGate de Cyberkinetics est à l'écoute des signaux que produisent les neurones du cerveau, et il doit détecter les modèles d'activité neuronale qui traduisent une intention de faire un mouvement. Brain Gate n'est pas le premier système en son genre, mais il pourrait bien être le premier commercialisé, à l'aune de 2007 ou 2008. Cyberkinetics a levé 9 millions de dollars en 2001 pour mener à bien son projet. Selon ses dirigeants, celui-ci est plus abouti que tous les autres, et beaucoup plus précis : la puce est implantée sous la peau, près de la zone motrice du cerveau, et elle compte 100 électrodes sur deux millimètres.

Atelier : http://www.atelier.fr/article.php?artid=27314&catid=33

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Recherche
Recherche & Innovation, Technologies, Transports
Transports : l'abribus de demain sera intelligent
Samedi, 17/04/2004 - 00:00

C'est nouveau, c'est l'abribus intelligent ! Dans le cadre de la journée sur « les transports au XXIème siècle », organisée au Sénat jeudi 8 avril, l'INRIA (Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique) va présenter le résultat de ses travaux sur l'ubiquité. Il s'agit d'une application concrète pour les transports en commun, baptisée « Ubi-bus », et adaptée plus particulièrement aux personnes mal-voyantes ou à mobilité réduite. Ubi-Bus permet à un piéton d'indiquer, via son téléphone portable ou son PDA équipé d'une interface radio courte portée (bluetooth, WiFi), le numéro du bus qu'il souhaite prendre lorsqu'il s'approche de l'abribus. Le bus ainsi alerté s'arrête au niveau du piéton, auquel un message vocal est adressé pour lui signifier qu'il s'agit de son bus. Cette solution fait appel à l'ubiquité numérique (« ambient computing ») et plus précisément aux systèmes d'informatique spatiaux qui favorisent les échanges spontanés entre entités physiques, ici l'usager, le bus et l'abribus. Dans la mesure où seuls le mobilier urbain, les bus et les usagers interagissent directement, aucune infrastructure spécifique - type système de positionnement GPS ou plate forme de service - n'est nécessaire. Ubi-Bus peut donc se déployer facilement aussi bien dans la cité que dans les environnements plus restreints que sont les aéroports ou les gares. Le développement d'Ubi-bus devrait être le point de départ d'une généralisation du concept d'abribus intelligent, capable de devenir le point d'entrée de divers services. L'on peut imaginer par exemple qu'en attendant son bus, l'usager pourra recevoir sur son téléphone mobile, de façon implicite, le plan du quartier ou les horaires des bus.

Atelier :

http://www.atelier.fr/article.php?artid=27264&catid=8

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