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NUMERO 768 |
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Edition du 10 Octobre 2014
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Edito
La voiture hybride de nouvelle génération pourrait changer la donne en matière de transports propres
Elles sont incontestablement les vedettes du Mondial de l’automobile qui a ouvert ses portes à Paris il y a quelques jours. Il s’agit bien sûr des nouvelles voitures hybrides à très basse consommation présentées par Peugeot et Renault.
Rompant délibérément avec la technologie hybride classique popularisée par Toyota et sa Prius, PSA propose un nouveau concept hybride deux fois plus sobre que ses concurrents japonais. Ce système full-hybrid combine un moteur 3-cylindres essence de 82 chevaux équipant notamment les Peugeot 208 et Citroën C3, un moteur pompe-hydraulique, un stockeur d'énergie (accumulateur de pression) et une boîte automatique spécifique à train épicycloïdal.
Concrètement, ce dispositif qui se passe de batterie est conçu de manière à pouvoir récupérer l’énergie à la décélération et au freinage puis à la stocker dans les accumulateurs. «Nous pouvons ainsi récupérer jusqu’à 95 % des phases de décélération», souligne Karim Mokadden, responsable du développement de «l'Hybrid Air» chez PSA. Le réservoir à air comprimé situé sous le plancher peut stocker jusqu'à 150 kilojoules à 250 bars de pression, ce qui correspond à un récipient de 35 cl de carburant.
Ce véhicule unique en son genre peut fonctionner selon trois modes différents : en mode uniquement thermique sur route et autoroute, mode air en ville et enfin en mode mixte, thermique et hydraulique. Selon Peugeot, cette nouvelle technologie permet une économie d’environ un tiers de carburant en cycle mixte et de 40 % en cycle urbain. La mise en route du 3 cylindres est contrôlée par un alternodémarreur et se fait tout en douceur.
Grâce à ce remarquable système technique, la puissance disponible varie de 82 ch en mode économique à 102 ch en mode sportif, lorsque se combinent les moteurs thermique et hydraulique. Autre nouveauté : les deux rapports fixes d'entraînement direct des roues motrices peuvent être utilisés à vitesse stabilisée : le premier correspond à un rapport de 3e longue utilisable en milieu urbain, le second à une 6e pour la voie rapide et l'autoroute.
En ville, où la conduite est assortie de nombreux freinages, l'hydraulique récupère presque toute l'énergie cinétique disponible, jusqu’à sa puissance maximale de 30 kW (45 ch). Grâce à cette approche novatrice, le rendement du système hydraulique est excellent lorsqu'il est utilisé à pleine puissance, contrairement à un système électrique dont l'efficacité est réduite à cause de l’effet joule. Avec cette technologie, PSA est sur la bonne voie pour atteindre l'objectif fixé par le gouvernement consistant à commercialiser d’ici 2020, à un prix attractif, une voiture ne consommant que 2 litres aux 100 kilomètres.
L’autre surprise de ce « Mondial » est sans conteste l'Eolab, un concept-car produit par Renault qui vise, lui aussi, une consommation moyenne inférieure à deux litres au 100 pour 2020. L'Eolab est une berline du segment B qui utilise massivement des matériaux ultralégers et composites et notamment le magnésium et l’aluminium. Ce véhicule est équipé d’un petit moteur 3 cylindres atmosphérique bien plus léger que les moteurs actuels. Au total, les ingénieurs de Renault, en combinant ces différentes solutions techniques de pointe, sont parvenus à réduire de plus de 400 kg le poids de ce véhicule, par rapport à une voiture actuelle d’habitabilité équivalente !
Avec seulement 955 kg, batterie de 6,7 kW comprise, l'Eolab peut parcourir 66 km uniquement en mode électrique, grâce à son moteur électrique de 50 kW (68 ch). Ensuite, son moteur thermique 3 cylindres essence 1.0 litre de 75 ch prend le relais. Une fois la batterie déchargée, l'Eolab redevient une voiture hybride ordinaire et consomme 3,6 l/100 km en cycle mixte. L’approche adoptée par Renault avec l’Eolab est très différente de celle de Peugeot avec son Hybrid Air et consiste à pouvoir intégrer progressivement ces avancées technologiques (une centaine en tout) à l’ensemble des véhicules, l’objectif étant de pouvoir produire d’ici 2020 une voiture de série reprenant l’ensemble de ces technologies pour un coût d’achat équivalent à celui d'une Clio.
Le parc automobile mondial, qui compte aujourd’hui plus d’un milliard de véhicules, devrait en compter 1,5 milliard en 2030 et franchir la barre des deux milliards avant 2040. On estime que ce parc émet (hors poids-lourds) environ 3,8 milliards de tonnes de CO2 par an, ce qui représente un peu plus de 10 % de l’ensemble des émissions humaines de CO2 (36 Gtonnes hors déforestation)
Imaginons que, d’ici 20 ans, la moitié du parc automobile mondial -soit 750 millions de voitures- soit constitué de ces véhicules hybrides à très basse consommation, c’est environ 375 milliards de litres de carburant qui pourrait être économisé chaque année, soit environ 15 % de la consommation mondiale de carburant prévu en 2030 ou encore l’équivalent des trois quarts de la consommation annuelle actuelle de carburant des Etats-Unis ! Un tel scénario se traduirait en outre par une réduction d’au moins 2,5 gigatonnes des émissions annuelles mondiales de CO2 dues aux voitures, l’équivalent de plus de la moitié de l’ensemble des émissions de CO2 de l’Union européenne…
Cette nouvelle génération de véhicules hybrides émerge au moment où les estimations très optimistes des réserves mondiales prouvées de pétrole sont sérieusement remises en cause. Les estimations annuelles de la revue hebdomadaire américaine « Oil and Gas Journal » viennent juste d’être publiées, les réserves mondiales prouvées de pétrole brut se sont stabilisées au 1er janvier 2014, à 224 milliards de tonnes (+ 0,3 %), ce qui ne représente que 60 années de consommation, en supposant que la production mondiale reste à son niveau actuel. Et c’est bien sur ce point crucial que réside la grande inconnue car, comme le soulignait récemment Bernard DURAND, spécialiste des questions pétrolières, « Quand nous parlons des réserves mondiales de pétrole, nous nous focalisons uniquement sur la taille de la baignoire mais nous ignorons le fait qu’il faut considérer cette question en prenant en compte le débit du robinet qui remplit cette baignoire et celui de la bonde qui la vide ». Or, Bernard DURAND rappelle de manière très pertinente que depuis 25 ans, la bonde vide la baignoire plus vite que le robinet ne la remplit…
La production mondiale de pétrole brut a atteint 3,75 milliards de tonnes en 2013 et tourne à présent autour de 93 millions de barils/jours, en légère hausse sur un an (+ 0,8 %). Selon Total, le niveau actuel de production mondial serait déjà proche du niveau maximum -de l’ordre de 95 millions de barils par jour- et l’AIE rappelle qu’en 2013, la production mondiale de pétrole conventionnel a diminué de 1,6 %. L’agence internationale prévoit également un déclin de la production de l’ordre de -7% par an à partir de 2025.
Nous allons donc devoir résoudre une équation redoutable : comment faire face à la fois au doublement annoncé du parc automobile mondial d’ici 2040 (deux milliards de voitures à cette échéance), à la raréfaction et au renchérissement inéluctable du pétrole et à la nécessité absolue de diminuer de moitié nos émissions de gaz à effet de serre liées aux utilisations énergétiques ?
Les véhicules "verts" hybrides et électriques devraient passer de 2,5% de la production automobile mondiale en 2013 à 5 % en 2016, et 6,3 % en 2020, selon les prévisions du consultant PWC. Le constructeur japonais Toyota, pionnier incontesté de cette technologie à laquelle bien peu de constructeurs et de politiques croyaient à l’origine, a vendu depuis 1997 6,5 millions de véhicules "Full Hybrid" (essence-électriques), ce qui représente un éclatant succès industriel et commercial que l’Europe devrait méditer…
En France, le nombre de véhicules hybrides et électriques dépasse à présent les 200 000 et avec près de 50 000 unités vendues en 2013 (contre 14 000 voitures électriques), les voitures hydrides représentent déjà 2,5 % du marché et leurs ventes augmentent de 60 % par an.
Au moment où les députés français examinent le projet de loi sur la transition énergétique, un rapport de l'Agence internationale de l'Energie (AIE) vient de montrer que "L'efficacité énergétique est le premier carburant du monde" et estime ce marché à au moins 310 milliards de dollars par an.
Ce rapport montre que les investissements consacrés à l'efficacité énergétique "améliorent la productivité de l'énergie", c'est-à-dire la quantité d'énergie nécessaire pour générer un point de PIB. L’étude précise que la consommation totale d'énergie finale dans les 18 pays étudiés a diminué de 5 % entre 2001 et 2011, ce qui s’est traduit, au cours de la dernière décennie, par une réduction globale de la consommation de 1,7 gigatonne équivalent pétrole (Mtep), c'est-à-dire autant que la consommation cumulée des Etats-Unis et de l'Allemagne en 2012.
Mais cette étude rappelle également qu’au cours des dix dernières années, l'intensité énergétique globale a été réduite de 1,6 % par an. Or, il faudrait réaliser d’ici 2035 un effort deux fois plus important -de l’ordre de 3 % par an- pour limiter les effets du changement climatique et parvenir à réduire suffisamment les émissions mondiales de gaz à effet de serre liées à l’énergie.
Mais en matière de transports, les ruptures technologiques que représentent le véhicule tout électrique et le véhicule à pile à combustible, utilisant de l’hydrogène comme carburant, se heurtent à au moins trois obstacles de taille qui ne seront probablement pas surmontés avant une dizaine d’années.
Le premier est celui de l’autonomie car les automobilistes sont psychologiquement habitués à une voiture capable de faire au moins 500 km sans refaire le plein et à trouver partout des stations-service. Le second obstacle concerne la sécurité qui devra être au moins aussi grande sur ce type de propulsion que sur les meilleurs moteurs thermiques. Enfin, le dernier obstacle et non le moindre concerne évidemment le prix : pour accepter de « basculer » du moteur thermique, qui existe depuis plus d’un siècle et qui a fait ses preuves, vers des technologies nouvelles de motorisation, les automobilistes voudront que ces véhicules ne coûtent pas plus cher que les voitures actuelles, tout en offrant un niveau de performances (puissance, fiabilité, sécurité, longévité) au moins aussi bon…
Dans ce scénario, ces voitures hybrides de nouvelle génération me semblent pouvoir constituer, pour au moins les 20 prochaines années, le « chaînon manquant » incontournable qui permettra de faire la « soudure » entre la voiture thermique, telle que nous l’avons connue depuis les origines, et la généralisation des véhicules entièrement électriques ou à hydrogène performants et accessibles au plus grand nombre. Si nous considérons les obstacles technologiques encore très importants qui restent à surmonter pour produire en série une voiture tout électrique ou à hydrogène qui aura une autonomie d’au moins 500 km, qui sera parfaitement fiable et qui ne coûtera pas plus de 15 000 euros, nous sommes bien obligés d’admettre que ces nouveaux véhicules hybrides à très basse consommation ( moins de deux litres aux 100 km) vont prendre une place majeure dans le parc automobile mondial au moins jusqu’en 2040 et peut-être au-delà…
Les Japonais sont les premiers qui ont parfaitement compris, il y a presque 20 ans, ces enjeux économiques, écologiques et technologiques et ils ont su parier résolument sur les voitures hybrides, avec le succès industriel et commercial que l’on sait…
Mais la technologie qui a fait les beaux jours de ces voitures hybrides de première génération est à présent dépassée et nos deux grands constructeurs nationaux ont montré qu’il était possible, grâce à de nouvelles ruptures technologiques, de concevoir et surtout de produire d’ici le fin de la décennie des voitures très compétitives qui se rapprocheront de l’objectif mythique d’une consommation d’1 litre aux 100km !
Pour ne pas rater cette nouvelle révolution technologique et industrielle, il est capital que l’Etat joue son rôle de stratège et mette immédiatement en œuvre un plan très ambitieux de recherche fondamentale et appliquée permettant à notre Pays de conforter son avance dans ce domaine si essentiel pour notre avenir et de prendre la première place mondiale dans ce qui est à la fois une compétition technique et économique impitoyable mais également un enjeu de société et de civilisation majeur : disposer au niveau mondial de transports individuels et collectifs performants, propres, sobres, sûrs et accessibles à tous.
René TRÉGOUËT
Sénateur Honoraire
Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
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Nanotechnologies et Robotique
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La marque de vêtements Gémo vient de lancer un manteau, vendu 99 euros, pour enfant avec puce intégrée. Ce "manteau communicant" sera proposé aux filles ou garçons, de 3 à 10 ans, équipé d'un petit boîtier-balise accroché à l'intérieur par un anneau. Gemo précise que ce dispositif « permettra de rassurer les parents sur le trajet de leurs enfants, quand ils vont à l'école, faire du sport, participent à des sorties ou sont invités à un anniversaire ». Le but de ce produit est de « suivre la position des enfants sans les importuner ni leur donner le sentiment qu'ils sont surveillés ».
Concrètement, le boîtier intégré ressemble à celui des bracelets électroniques pour prisonniers. L'outil permet de donner un historique de tous les déplacements effectués au cours des dernières 24 heures par l'enfant. Ce boîtier intègre égalment une touche d'appel d'urgence.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Vertimag
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Des chercheurs de l’Université d’Heidelberg, dirigés par Bernd Resch, ont montré qu'en plaçant des capteurs précis pour saisir l’interaction concrète des citadins avec leur ville, il est possible d'analyser le niveau du ressenti individuel du stress. En effet, des capteurs sensoriels divers permettent dorénavant de centraliser un nombre de données colossales, géolocalisées et dynamiques pour cerner la façon dont les citadins s’approprient les espaces urbains.
Ces travaux s'appuient sur la récupération des données depuis des objets connectés portés par des utilisateurs. C’est le concept du "people as sensors" qui prend la forme d’un objet connecté qui mesure systématiquement les émotions et le niveau de stress.
Grâce à ces nouveaux outils, les chercheurs analysent les comportements des citadins tels qu'ils sont révélés par le recueil de données biologiques. Les capteurs utilisés permettent de mesurer la conduction de la peau, la température du corps et les variations de la pulsion cardiaque ; pulsion qui varie selon les ressentis émotionnels. Les deux indicateurs principaux sont le temps qui sépare deux réactions de stress, et la durée moyenne de celles-ci. Les chercheurs ont pu isoler des pistes cyclables plus dangereuses que d’autres en analysant les données de stress.
Ces données permettent de mieux comprendre comment les citadins vivent, les rues qu’ils évitent, les croisements stressants pour les piétons ou les cyclistes. Ces recherches ont également permis de montrer que le stress éprouvé lors de la traversée d’une rue dépendait de la qualité des trottoirs et des voitures garées sur les deux côtés de la rue. En complément aux données biologiques, une seconde partie des données collectées provient des données en libre accès des réseaux sociaux.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Universität Heidelberg
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Matière et Energie
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La téléportation quantique vient de franchir une nouvelle étape grâce à des recherches menées à l'Université de Genève (UNIGE). Des physiciens sont ainsi parvenus à téléporter l'état quantique d'un photon vers un cristal sur une longueur de 25 kilomètres.
L'expérience, réalisée au sein du laboratoire du professeur Nicolas Gisin, constitue une première et pulvérise l'ancien record de six kilomètres établi il y a dix ans par la même équipe de recherche, a indiqué l'UNIGE.
Pour réaliser la téléportation quantique, les physiciens utilisent comme "canal" deux particules dites intriquées. Dans le cadre de l'expérience réalisée à l'UNIGE, les physiciens ont pris deux photons issus d'une même source et indéfectiblement liés.
L'un de ces deux photons a été propulsé le long d'une fibre optique, alors que l'autre a été envoyé dans un cristal, qui agit tel un dispositif de stockage de l'information du photon. Le premier photon se trouvant dans la fibre optique a été percuté par un troisième photon, alors qu'il se trouvait à 25 kilomètres de son "jumeau".
Les scientifiques ont ensuite mesuré cette collision et ont constaté que l'information contenue dans le troisième photon s'est propagée au sein du cristal, sans que les deux photons soient entrés en contact. Pour le physicien Félix Bussières, membre de l'équipe, l'état quantique des deux photons intriqués agit comme un canal qui actionne la téléportation de la lumière vers la matière.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Unige
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De nombreux projets de recherche à travers le monde tentent d'obtenir des biocarburants à partir de la culture massive d'algues en les mélangeant avec des carburants diesel. Au Japon, dans la région de Kanagawa, à la station de Shonandai de Fujisawa, la navette "DeuSEL", effectuant les trajets jusqu'à l'usine d'Isuzu Motors, fonctionne déjà depuis trois mois grâce à un biocarburant contenant 1 % de carburant issu d'euglena (ou euglènes).
La start-up Euglena développe un carburant pour avion en collaboration avec JX Nippon Oil & Energy et Hitachi. Les compagnies aériennes sont très intéressées par les biocarburants pour réduire leurs émissions de CO2 et ce projet vise à l'horizon 2020 la production industrielle d'un kérosène contenant 10 % de biocarburant.
Les biocarburants de première génération, issus des céréales, présentent l'inconvénient de mobiliser de vastes surfaces agricoles et pouvoir entrer en conflit avec les productions alimentaires. En revanche, les algues possèdent une capacité de production d'huile 10 à 100 fois supérieure à celle de céréales telles que le blé ou le soja. Par ailleurs, les algues peuvent être produites en grande quantité dans un pays comme le Japon où l'espace est une denrée rare. Enfin, dernier avantage, les algues absorbent au cours de leur croissance les composés organiques comme l'azote et le phosphore issus des eaux usées et des eaux usagées de l'agriculture.
Toutefois, pour que ce type de biocarburant atteigne le seuil de rentabilité et de compétitivité, les technologies de production de masse doivent encore être améliorées. Dans cette perspective, l'entreprise Euglena a réussi à réaliser une culture de masse à l'extérieur et travaille sur des technologies permettant de cultiver l'algue dans de plus grandes usines. Elle espère notamment concevoir un système de culture sur au moins un million de mètres carrés pour 2020.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Asian Review
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Des chercheurs de la prestigieuse Université de Stanford ont mis au point un nouveau type révolutionnaire de cellules solaires qui ont une capacité unique de refroidissement et peuvent donc capter plus d’énergie, plus longtemps.
Le principe de cette innovation réside dans la forme des cellules placées sur le panneau solaire. En forme de petites pyramides, elles peuvent dévier les ondes infrarouges, porteuses de chaleur, tout en captant la lumière visible, qui produit le plus d’énergie. En fin de compte, ces nouveaux panneaux optimisés captent plus d’énergie, et leur durée de vie n’est pas raccourcie par la chaleur. De l’avis des scientifiques, cette nouvelle génération « approche la perfection ».
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Stanford
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Vivant |
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Santé, Médecine et Sciences du Vivant
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En utilisant les ressources puissantes du radiotélescope géant ALMA (Atacama Large Millimeter/submillimeter Array), basé au Chili, une équipe germano-américaine (Institut Max Plank de Bonn, Université de Cologne et Université Cornell aux États-Unis) a repéré, dans le nuage de gaz Sagittarius B2, situé dans le centre de notre galaxie, à environ 27.000 années-lumière du Soleil, en grande quantité, une molécule carbonée - l'iso-propyl cyanide - qui présente une structure jusqu'ici jamais observée dans le vide interstellaire.
En effet, la structure atomique "en patte d'oie" de cette molécule constitue une "clé" sur laquelle pourraient venir s'assembler d'autres atomes pour former des molécules organiques beaucoup plus complexes, comme des acides aminés, qui sont les éléments de base de la vie.
Ces molécules pourraient donc être le chaînon manquant entre les molécules relativement simples produites naturellement dans les zones où se forment les étoiles, et les molécules complexes que sont les acides aminés que l'on retrouve dans certains météorites tombés sur Terre.
En effet, une étude de 2007 a montré que l'on pouvait trouver plus de 80 acides aminés au sein de météorites ayant percuté notre planète, ce qui conforte l'hypothèse que ces acides aminés ont bien été formés dans l'Espace.
Selon ces recherches, les zones les plus actives de notre Univers produiraient massivement ce type de molécules branchées, tandis que les régions les moins actives fabriqueraient, elles, plutôt des molécules linéaires.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Science
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Transmis surtout par voie sexuelle, les papillomavirus humains (HPV) sont très répandus dans la population. Dans près de 90 % des cas, ces derniers sont éliminés de l’organisme sans causer de dégâts. Mais quand ils persistent, ils sont responsable de maladies différentes et variées comme le cancer du col de l'utérus, le cancer anal ou les verrues génitales.
Actuellement, on estime que chaque année, un peu plus de 3 000 françaises développent un cancer du col de l’utérus, et 1 000 d'entre elles décèdent des suites de cette maladie. C’est le troisième cancer le plus courant chez la femme.
Le meilleur moyen pour se prémunir du risque de développer cette tumeur est d’être vaccinée contre les papillomavirus (HPV). S’il existe une quarantaine d’HPV différents, les spécialistes estiment que dans 70 % des cas, l’apparition du cancer du col de l’utérus est due aux virus de types 16 et 18. C’est d’ailleurs contre ces deux agents pathogènes spécifiques que les deux vaccins, mis sur le marché depuis plusieurs années, sont efficaces. Mais cette vaccination doit être associée au frottis vaginal pour permettre une prévention optimale.
Des chercheurs de l’Université de Manchester ont procédé à une méta-analyse qui portait sur plus de 14 études dont l’objectif était de comparer l’efficacité du diagnostic d’infection au HPV entre tests urinaires existants et celle des frottis. Si les résultats montrent que le frottis reste le meilleur moyen de détecter ce type d’agents pathogènes, la fiabilité des tests urinaires est assez satisfaisante : 73 % dans le cas d’un résultat positif et 98 % dans le cas d’un résultat négatif.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
BJM
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Le curcuma, épice indienne très commune, est déjà connue pour ses propriétés anticancéreuses. Mais selon une récente étude, il pourrait aussi protéger le cerveau contre la démence.
Des chercheurs allemands de l’université et de l’école de médecine de Julich ont testé l’effet de la turmérone, l’un des composants du curcuma, en l’injectant dans le cerveau des rats. Ils ont constaté un accroissement de l’activité dans les régions du cerveau des rongeurs, associé à la croissance des cellules nerveuses. En effet, l’ingestion de ce composant permettrait la prolifération de ces cellules.
Une autre expérience réalisée par les mêmes chercheurs a permis de constater que les cellules souches neurales des rongeurs se développent plus rapidement, lorsqu’elles baignent dans des solutions de turmérones aromatiques. « Il est possible que les cellules du cerveau puissent se réparer plus rapidement sous l'effet du curcuma », précisent-ils. Cette épice pourrait donc protéger le cerveau de la démence ou de la maladie de l’Alzheimer.
Le curcuma possède d’autres vertus protectrices pour la santé et préviendrait notamment le cancer du côlon, le cancer colorectal, les ulcères à l’estomac et certains troubles cardio-vasculaires…
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Stem Cell Research & Therapy
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En dépit des progrès accomplis, le cancer du sein est l’un des plus fréquents en France, mais aussi l’un des plus meurtriers. On rescence ainsi 11 886 décès (sur 48 000 nouveaux cas) pour l'année 2012.
Mais un nouveau médicament, nommé Perjeta, augmenterait ainsi significativement la durée de vie des malades. Il a en effet obtenu des résultats impressionnants lors des essais cliniques, réalisés sur 800 femmes, atteintes d’un cancer du sein HER2 positif. Ce type de cancer, particulièrement agressif, représente 15 % des cas.
Les tests réalisés par Roche ont montré que l’administration de Perjeta, combiné aux anciens médicaments, comme l’Herceptine, réduisait la mortalité de 32 %. Les femmes sous Perjeta ont vu leur durée de vie augmenter de 16 mois, avec une durée de survie médiane de 56,5 mois contre 40,8 mois pour les autres.
Le médicament, comme l'Herceptine, agit comme un anticorps, en bloquant l'action de la protéine HER2. Pour Sandra Swain, de l'Hôpital central de Washington, l'oncologue en charge de cette étude, "Ajouter le Perjeta à un traitement avec de l'Herceptine et de la chimiothérapie a abouti à une plus longue survie pour les patientes atteintes d'un cancer du sein métastasé HER2-positif" ; il s'agit là de "résultats phénoménaux, sans précédent dans d'autres études sur le cancer du sein".
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Medscape
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Les cellules cancéreuses peuvent quitter leur site d’origine et se faire invasives en créant des tumeurs dans d’autres organes, les métastases. Pour ralentir ou bloquer ce mécanisme, les médecins utilisent la chimiothérapie, mais ces traitements ne sont pas toujours efficaces et présentent de nombreux effets secondaires. C’est pourquoi des chercheurs tentent de trouver d’autres moyens d’empêcher les cellules cancéreuses de se déplacer dans l’organisme.
Parmi les cibles des futurs traitements anticancéreux, on trouve la protéine AXL, un récepteur tyrosine kinase présent à la surface des cellules cancéreuses. Celle-ci peut capter des signaux provenant de protéines appelées GAS6. C'est lorsque deux protéines GAS6 s’associent à deux protéines AXL qu'un signal provoque la migration des cellules cancéreuses d'un organe vers un autre, ce qui se traduit par l'apparition de métastases distantes.
Une équipe américaine de Standford dirigée par Jennifer Cochran et Amato Giaccia est parvenue à empêcher l’interaction entre AXL et GAS6. Pour atteindre ce but, les chercheurs ont créé une version inoffensive d’AXL qui s’associe à GAS6 dans le sang et empêche GAS6 de se lier aux protéines AXL « normales » présentes sur les cellules cancéreuses.
Pour identifier la protéine AXL la plus apte à remplir cette fonction, les chercheurs ont créé des millions de séquences d’ADN légèrement différentes, chacune codant pour un des variants de la protéine AXL. Ils ont ensuite sélectionné le variant qui se lierait le mieux à GAS6. Les chercheurs ont ensuite injecté cette protéine AXL dans le sang de souris atteintes de cancers du sein ou de l’ovaire. Résultats : de 78 % à 90 % de nodules métastatiques en moins par rapport aux souris non traitées.
La protéine que les chercheurs ont créée agit comme un leurre pour GAS6, qu'elle empêche de s'exprimer. Pour Amato Giaccia, l'un des auteurs de l’article, « c’est une thérapie très prometteuse qui semble efficace et non-toxique et pourrait ouvrir une nouvelle approche au traitement du cancer ».
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Stanford
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Le premier bébé né après une greffe d’utérus a vu le jour il y a un mois, vient d'annoncer le 4 octobre la prestigieuse revue médicale britannique "The Lancet".
Sa maman, une Suédoise de 36 ans, avait reçu l’organe d’une donneuse vivante, une amie de sa famille, âgée de 61 ans et ménopausée. L’embryon avait été conçu in vitro, en utilisant les ovules de la patiente, dont les ovaires étaient intacts, et le sperme de son compagnon. Les ovules de la mère ont été fécondés par les techniques de fécondation in vitro (FIV), ce qui a permis d'obtenir onze embryons congelés. Une année après la transplantation de l'utérus, les chercheurs ont transféré un seul embryon dans l'utérus greffé, obtenant ainsi une grossesse.
L’enfant est cependant un tout petit bébé qui pesait 1,8 kilogramme à la naissance. L’accouchement, qui a nécessité une césarienne, a été déclenché après des complications lors de la trente et unième semaine de grossesse. La mère et l’enfant, qui a passé dix jours à l’hôpital, sont désormais en bonne santé.
Ce succès "ouvre la voie à la possibilité de traiter de nombreuses jeunes femmes qui, partout dans le monde, sont nées sans utérus, la seule cause d’infertilité qui n’était pas encore traitable", précise le docteur Mats Brannstrom, de l’Université suédoise de Göteborg, qui a travaillé sur cette technique depuis plus de dix ans.
La patiente qui vient d’accoucher ne pourra cependant pas conserver cet utérus transplanté plus de deux grossesses. Il s'agit en effet de prévenir les effets secondaires liés aux médicaments immunosuppresseurs que les patientes greffées doivent prendre pour éviter les rejets.
Selon le professeur René Frydman, père scientifique du premier bébé-éprouvette français, "Cette avancée est aussi importante que la greffe du cœur pour les pathologies cardiaque". Le chercheur français estime qu’une "centaine de patientes pourraient être demandeuses en France" de cette technique.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
University of Gothenburg
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On sait depuis plusieurs années qu'une restriction calorique diminue l'incidence des maladies liées au vieillissement (cancers, maladies neurodégénératives, etc.) chez les mammifères et augmente leur durée de vie. L'équipe d'Hugo Aguilaniu, du Laboratoire de biologie moléculaire de la cellule de l'Université Claude Bernard Lyon 1, s'est penchée sur les conséquences de la restriction calorique chez un ver bien connu des chercheurs, "Caenorhabditis elegans".
Ces travaux montrent qu'une restriction de l'apport alimentaire entraîne la production d'une hormone, l'acide dafachronique, qui a la particularité d'augmenter la longévité et de diminuer la fertilité. Il y aurait donc, dans le cadre de ce régime restrictif sévère, un lien de causalité direct entre l'augmentation de la durée de vie et la baisse de la fertilité.
Mais il restait à comprendre comment cette hormone peut provoquer un ralentissement de la vieillesse et une baisse de la fertilité. Les chercheurs ont découvert qu'elle se fixe sur un récepteur dans le noyau des cellules, activant ainsi une quantité importante de gènes. Or parmi ces gènes, certains induisent un effet positif (un ralentissement de la vieillesse), d'autres un effet négatif (une baisse de la fertilité).
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Nature
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Une équipe anglaise de recherche de l’Université du Surrey, à Guildford, dirigée par June Lo, a montré que le rôle facilitateur de la mémoire attribué au sommeil reste constant, qu’il s’agisse d’un repos nocturne ou d’une sieste diurne. Au cours d’une première expérience, les chercheurs ont interrogé 60 adultes de 18 à 35 ans sur une série de 80 mots qu’ils venaient tout juste d’apprendre, avant de les questionner quelques heures plus tard.
La moitié de ces 60 sujets apprenaient la liste de mots à 21 heures et passaient un nouvel interrogatoire à 9 heures du matin, avec donc une nuit de sommeil entre les deux tests. Les autres apprenaient la liste, passaient leur premier test à 9 heures du matin et passaient un deuxième examen à 21 heures, sans pouvoir faire une sieste dans la journée.
Ces travaux ont montré que les patients avaient systématiquement une baisse de performance entre les deux essais, mais qu’ils oubliaient sept fois plus de mots quand ils n’avaient pas dormi entre-temps. Les chercheurs ont ensuite réalisé une expérience similaire sur 34 autres jeunes adultes qui devaient apprendre la même liste de mots à 13h30 puis la restituer immédiatement et 90 minutes plus tard. La moitié d’entre eux avaient la possibilité de dormir dans cet intervalle de temps. Dans cette expérience, les chercheurs ont observé que le groupe qui avait pu faire la sieste oubliait trois fois moins de mots que le groupe privé de cette possibilité.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Plos One
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Selon des chercheurs américains du Salk Lake Institute, un dérivé de la vitamine D pourrait être un adjuvant intéressant dans le traitement du redoutable adénocarcinome pancréatique. La vitamine D agirait au niveau du microenvironnement, et plus précisément du stroma fibrotique pancréatique, qui devient très dense et inflammatoire au cours du cancer et participe à la chimiorésistance tumorale.
L’équipe dirigée par Ronald Evans a montré chez la souris que l’adjonction de vitamine D augmentait la sensibilité intratumorale à la gemcitabine, réduisait le volume tumoral et augmentait la survie de 57 % par rapport à la chimiothérapie seule.
La stratégie des chercheurs a consisté non pas à détruire le stroma fibrotique, comme cela a pu être fait précédemment, mais à le reprogrammer en agissant sur les cellules pancréatiques étoilées activées (CPA). Ce type de cellule synthétise des protéines de la matrice extracellulaire, sécrète des facteurs de croissance et stimule le renouvellement cellulaire.
Les chercheurs ont d’abord constaté des différences entre les cellules étoilées inactivées et activées, puisque ces dernières présentaient des taux élevés de récepteur à la vitamine D. De plus, en leur ajoutant de la vitamine D modifiée, ces cellules revenaient à un état inactivé normal et cessaient leur production de signaux de croissance. Ces recherches ont ensuite permis de découvrir qu'une forme modifiée de la vitamine D, le calcipotriol, se montrait efficace in vitro.
L’équipe du Salk Institute, en collaboration avec les cliniciens de l’Université de Pennsylvanie, a d’ores et déjà lancé un essai clinique testant l’efficacité du dérivé de vitamine D avant chirurgie oncologique du pancréas.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Health Canal
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