RTFlash

RTFLASH Recherche & Technologie
NUMERO 77
Lettre gratuite hebdomadaire d’informations scientifiques et technologiques
Créée par René Trégouët rapporteur de la Recherche et Président/fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
Edition du 24 Décembre 1999
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Egalement dans ce numéro
TIC
France Télécom prépare l'Internet à très haut débit
Internet bouleverse la stratégie des groupes industriels
A la recherche de nouveaux mondes
Encyclopédie Atlas en ligne pour zéro franc
Un terminal Windows CE à la fois PC et téléphone
Un Européen sur 3 connecté à l'internet sur mobile d'ici 2004
L'administration se met au Web
Le patient se refait une santé sur Internet
Pas de prescription pour les publications sur l'internet
Et si AOL et Sun n'avaient rien compris
La "Bibliothèque des Introuvables"
Windows 2000 arrive
Les Sénateurs, nouveaux apôtres du logiciel libre
Un procédé de transmission multimédia révolutionnaire
Vers les réseaux tout optique
Cisco et Newbridge prêts pour le térabit
France Télécom " baisse " ses tarifs
Matière
La puce sphérique trouve une première application
Cyber-cafard
Qui franchira le premier le mur du gigahertz ?
Des éoliennes sur pilotis
Espace
Première observation directe d'une planète extra-solaire
Terre
La moitié des grandes villes exposées aux tremblements de terre
Vivant
La vitamine C contre l'hypertension
VIH : l'hypothèse de l'origine simiesque se confirme
Un émetteur implantable pour localiser les déplacements
La maladie de la vache folle serait transmissible à l'homme
Une veste qui veille sur votre santé
En Espagne, une morte va donner la vie
Des Japonais inventent le pontage coronarien endoscopique sur coeur battant
Edito
S'enrichir en donnant



Plus personne ne doute que le prochain siècle sera profondément marqué par la révolution de l'information qui, après les matières premières puis l'énergie, va s'imposer comme la nouvelle "richesse des nations", pour paraphraser le célèbre essai d'Adam Smith sur le développement économique. Cette troisième révolution industrielle a réellement commencé avec l'explosion d'Internet et va se poursuivre et s'accélérer avec l'avènement du nomadisme électronique planétaire qui fait qu'en 2005, c'est à dire demain, nous serons plus d'un milliard à utiliser quotidiennement des terminaux portables multimédia reliés à l'Internet. Il n'aura pas fallu 10 ans pour que ces terminaux deviennent plus nombreux que l'ensemble des micro-ordinateurs et des téléphones présents dans nos foyers. L'Internet mobile et l'informatique portable vont accélérer l'avènement d'une économie immatérielle, mondialisée et cognitive, dont l'une des principales caractéristiques sera la "désintermédiation", c'est-à-dire la confrontation directe des demandes et des offres individuelles au niveau planétaire. Dans un tel contexte économique reposant sur la réactivité immédiate des marchés et leur évolution permanente et de plus en plus rapide, tout le processus économique de création de richesses va s'organiser autour de l'aptitude à utiliser l'accès immédiat et total à l'information pour transformer cette information en connaissance. La banalisation du commerce électronique va entraîner une véritable révolution des esprits, comme le souligne l'économiste Peter Drucker. Avec l'invention du chemin de fer au siècle dernier, écrit-il, "l'humanité avait maîtrisé la distance. Dans la nouvelle géographie mentale du commerce électronique, la distance est éliminée. Il n'y a plus qu'une seule économie et un seul marché. La concurrence n'est plus locale : elle ne connaît plus de frontières." Dans ce village planétaire, il sera très difficile d'empêcher la cyberconcurrence directe, au niveau mondial, entre individus, pays ou continents. Une des conséquences de cet accès généralisé aux nouvelles technologies de l'information sera en effet une réduction progressive de l'écart de productivité entre pays en matière de traitement de l'information. Une autre de ces conséquences, déjà observable depuis une dizaine d'années aux Etats Unis, est le rôle moteur pris par ces nouvelles technologies dans l'amélioration croissante de la productivité interne des économies. La croissance sans précédent observée aux Etats-Unis depuis plus de huit ans, qui a fait tomber le chômage à 4,1% sans provoquer de tensions inflationnistes, conduit nombre d'économistes à se demander si les technologies de l'information et la mondialisation n'ont pas transformé la nature même de l'économie américaine. Alan Greenspan, le président de la Réserve fédérale américaine (Fed) avait ainsi observé l'été dernier au Congrès "qu'une prolifération impressionnante de nouvelles technologies provoque des changements fondamentaux dans les structures de l'économie américaine". Alors qu'il y a encore quelques années, les économistes estimaient que les risques de surchauffe augmentaient dangereusement quand le chômage tombait sous les 6 %, comme le montrait la courbe de Phillips, ce seuil est désormais nettement plus bas. Par ailleurs, les économistes considéraient qu'au delà de 2,5 % de croissance, il y avait un danger inflationniste. Les entreprises, disposant d'un volant de main-d'oeuvre très réduit, devaient augmenter les salaires pour trouver du personnel. Cette hausse des coûts salariaux était normalement répercutée sur les prix à la consommation, entraînant une accélération de l'inflation. Force est de constater que ce mécanisme classique ne semble plus fonctionner. Depuis plus d'un an, l'économie américaine connaît une croissance de plus de 4 % en rythme annuel avec un chômage inférieur à 5 %, sans qu'on constate pour autant un redémarrage de l'inflation. Cette transformation qualitative du fonctionnement global de l'économie américaine peut s'expliquer en partie par un important gain de productivité qui permet aux entreprises de payer davantage leurs salariés sans augmenter leurs prix. Selon les derniers chiffres du département du Travail, la productivité était en hausse de 3,1 % sur un an à la fin du troisième trimestre 1999. Pendant ces trois mois, les coûts salariaux ont baissé de 0,2%. Sur les quatre dernières années, la productivité a progressé de plus de 2,5 % contre 1,5 % au début de la décennie et seulement 1 % dans les années 70. Les gains les plus spectaculaires sont observés dans la production d'ordinateurs et de semi-conducteurs avec une progression de plus de 42 % entre le 4ème trimestre 1995 et le premier trimestre 1999, selon l'économiste Robert Gordon de l'Université Northwestern. Les adeptes de la nouvelle économie font valoir que ce sont surtout les applications de l'informatique, des télécommunications et désormais le développement rapide du commerce électronique grâce à l'Internet, qui expliquent cette forte progression de la productivité économique. On peut “s'enrichir en donnant”. Le déplacement accéléré de valeur de la matière vers l'information serait donc en train de changer la nature même de nos économies développées, dans la mesure où l'information n'est pas une ressource rare puisque celui qui la donne continue à la posséder. A cet égard, il est très important de souligner que le champ de la gratuité ne se limite plus aux seuls domaines du logiciel, de la culture, des loisirs ou de l'information générale mais envahit le secteur de l'information économique et technique. C'est ainsi que la Société SA vient d'ouvrir un site qui fait beaucoup parler de lui : Societe.com. Ce site donne en effet accès gratuitement à la base de données du RNCS (Registre national du commerce et des sociétés) et aux chiffres-clés des sociétés françaises. L'accès gratuit à ces informations menace directement le secteur très lucratif de l'information électronique professionnelle dont le chiffre d'affaires est estimé à 5,7 milliards de francs pour 1999. Cet exemple confirme, s'il en était besoin, qu'on assiste bien à l'émergence rapide d'une nouvelle économie de l'information que la gratuité et le don soient de plus en plus au coeur des nouvelles stratégies industrielles et commerciales développées sur l'Internet. Cette évolution ira-t-elle jusqu'à bouleverser les règles multiséculaires qui déterminent la valeur marchande des biens et des services ? C'est là toute la question et nous pouvons être certains qu'elle dominera les débats économiques du prochain siècle.

René TREGOUET

Sénateur du Rhône


TIC
Information et Communication
France Télécom prépare l'Internet à très haut débit
Samedi, 25/12/1999 - 00:00

Pour la première fois en Europe, France Télécom déploie, sur fibres optiques, un réseau expérimental d'Internet à très haut débit, baptisé VTHD (pour Vraiment Très Haut Débit". Sept points d'accès permettront de se raccorder à la plate-forme dans un rayon de 120 km autour de Paris, Rennes, Grenoble, Toulouse et Sophia-Antipolis. Courant 2000, des extensions sont prévues pour les villes de Nancy, Strasbourg, Caen et Rouen et leurs environs. Cette plate-forme expérimentale, avec un débit applicatif potentiel atteignant 800 mégabits/s, permettra à ses utilisateurs (entreprises et institutionnels dans un premier temps) de diffuser en dix secondes l'équivalent d'un contenu de CD-Rom ou de 60 000 pages de textes. Dès février 2000, le VTHD servira à expérimenter de nouvelles applications multimédia interactives comme la télé-simulation chirurgicale ou des services de télé-enseignement. Des applications d'entreprises seront aussi mises en oeuvre, comme la diffusion de contenus vidéo ou audiovisuels en temps réel, des visiophonie très grandes qualités ou la sauvegarde de très grandes bases de données. L'utilisation du VTHD autorisera, dans un autre domaine, le déploiement d'applications de simulation numérique distribuée (réalité virtuelle) et l'utilisation de caches distribués améliorant l'accès à des services avancés du web.

Atelier Paribas 20/12/1999 : http://www.atelier.fr

Internet bouleverse la stratégie des groupes industriels
Samedi, 25/12/1999 - 00:00

Trente ans après que deux ordinateurs américains furent parvenus à se " parler " à une distance de quelques mètres, le raz de marée Internet est devenu un phénomène incontournable. L'année 1999, de ce point de vue, restera marquée par une succession hallucinante d'alliances vouées à l'économie du Web. L'heure n'est pas encore, loin s'en faut, à une économie globalement structurée et régulée sur le Réseau des réseaux. Mais le mouvement de fond est amorcé et tend à s'accélérer. Une convergence technologique, financière, culturelle et commerciale a pris forme cette année, et il semble impossible de dire qu'il s'agisse là d'un phénomène éphémère. Multiplication des accords. Pourquoi donc la SSII française Cap Gemini s'allie-t-elle à l'équipementier Internet Cisco ? Pourquoi l'éditeur de jeux Sega noue-t-il un partenariat avec l'opérateur géant AT&T ? Qu'est-ce qui pousse le numéro un mondial de la distribution Wal-Mart à s'associer avec le numéro un mondial des services en ligne AOL ? Quelle pertinence accorder à un accord entre Ford et Microsoft ? Pourquoi les français LVMH et Vivendi créent des fonds d'investissement sur Internet ? Il s'agit de tout sauf d'une simple mode. Tous ont compris la vanité des discussions à l'OMC vis-à-vis d'un réseau unique au sens où ce type de concept est aux antipodes d'une économie administrée. Qu'il s'agisse de France Télécom ou de Microsoft, de Sony, d'EMI ou de TF1, tous ont choisi de redéployer leur voilure, de structurer une organisation parallèle pour prendre leur part du fabuleux marché qui se profile à court terme, c'est-à-dire au cours des trois premières années de la décennie 2000. Combien ? 1.000 milliards de dollars (982 milliards d'euros) pour 2001, selon le cabinet International Data Corporation. Et, à se contenter de suivre la courbe synoptique des investissements, on peut prédire que l'économie du Net s'approchera des 3.000 milliards de dollars (2.947 milliards d'euros, 19.300 milliards de francs) en 2003. A cette date, la consommation devrait dépasser les investissements technologiques.

A la recherche de nouveaux mondes
Samedi, 25/12/1999 - 00:00

Ils peuvent être pauvres dans la vraie vie et richissimes sur l'Internet, seuls devant leur écran mais en charmante et nombreuse compagnie dans le cybercafé reconstitué du monde de synthèse où ils passent leurs nuits. Les habitants des univers virtuels se comptent par milliers sur le réseau des réseaux, ils exercent des professions virtuelles, rencontrent des stars ou vont au musée, discutent d'avatar à avatar - leur double numérique qu'ils façonnent à loisir (sexe, vêtements, couleur des yeux...). Les mondes virtuels seraient-ils les concurrents de notre bonne vieille Terre? Les hommes auraient-ils découvert le moyen d'échapper aux lois élémentaires? A en croire certains acteurs de ces communautés en trois dimensions qui fleurissent sur l'Internet, la voie est tracée. Leur développement spectaculaire et les applications qui en découlent pourraient, sinon nous apporter l'immortalité, du moins transformer notre vie, de la naissance à la mort. Les mondes virtuels ont pour l'instant séduit les joueurs et les amateurs de rencontre sur l'Internet, comme le prouve le succès de Cryopolis, du Deuxième monde ou d'Active Worlds, les communautés virtuelles les plus actives du réseau (1). Mais la recherche promet bien d'autres perspectives, qui couvrent quasiment tous les champs d'application. Aux Etats-Unis, des expérimentations en psychiatrie ont débuté, qui proposent aux psychotiques dangereux d'adopter une créature virtuelle. Muni d'un casque de réalité virtuelle et d'un gant de perception, le malade apprend à dominer ses pulsions meurtrières, sans danger pour autrui (la mort d'une créature virtuelle est moins douloureuse que celle d'un chien...). La pédagogie et la formation sont deux autres domaines où les représentations 3D devraient énormément se développer: les étudiants en médecine pourraient pratiquer, toujours à l'aide de ces gants et casques, des opérations à coeur ouvert dans un monde virtuel représentant une salle d'opération dernier cri, avec un avatar cardiaque. Le thésard égyptologue pourrait visiter les pyramides de Gizeh reconstituées grâce aux recherches archéologiques. L'idée n'est pas totalement futuriste, puisque Scol, le moteur 3D développé par Cryo, est utilisé par des centrales nucléaires pour simuler une panne, un accident et adapter ensuite les déplacements et interventions des équipes. Les mondes virtuels sont aussi les nouveaux supports des recherches en "technosociologie", qui étudient les modèles sociaux et économiques pour en expérimenter la validité. Prenez un univers 3D, insufflez quelques règles élémentaires de démocratie, et étudiez la pertinence du modèle... Ces simulations seraient ensuite utilisées pour définir des politiques globales. De telles expériences ne sont pas utopiques, la modélisation mathématique ayant déjà fait ses preuves dans l'aide à la décision. "Les applications des mondes virtuels sont multiples, s'enthousiasme Claude Lattaud, enseignant chercheur au Laboratoire d'intelligence artificielle de Paris-V (LIAP-V), même en agriculture. La ferme virtuelle permettra à l'agriculteur de voir comment pourrait évoluer son cheptel et ses récoltes ou d'anticiper sur les problèmes (que se passe-t-il si un orage s'abat sur la grange?) pour gérer au mieux son exploitation." Demain, le même agriculteur pourra planter quelques graines virtuelles sur un sol reproduisant les caractéristiques de ses terres pour étudier leur évolution.

Encyclopédie Atlas en ligne pour zéro franc
Samedi, 25/12/1999 - 00:00

Les populaires éditions Atlas ont mis leur encyclopédie en ligne jeudi 16 décembre. 11 000 articles, 6 600 photos et illustrations, 300 cartes et 150 000 liens hypertexte se consultent désormais gratuitement. L'opération mise en ligne est la seconde étape d'un projet lancé en 1995. À l'époque, l'équipe constitue le fonds encyclopédique de la base de données. Il s'agit de s'attaquer au multimédia de plein front. La première étape aboutit à la sortie d'un CD-Rom en 1998." Avec l'internet, nous voulons développer un modèle différent. Pour l'heure, la publicité apporte des revenus. À terme, nous nous tournerons vers une activité commerciale, dont la vente de CD-Rom ", signale Jérôme Braud, directeur du marketing "fascicules" (ndlr : les produits Atlas vendus en kiosque). Mais les éditions Atlas ont également contacté des partenaires potentiels comme le portail Yahoo, déjà courtisé par Universalis d'après nos sources. " Personne n'a donné suite pour l'instant ", avoue Jérôme Braud. Souhaitons-lui plus de chance que sa consoeur britannique, Encyclopaedia Britannica . " Britannica a été victime de son succès mais leur base de données est énorme et anglophone. L'encyclopédie Atlas en ligne est bien plus modeste et puis nous avons pensé à des solutions de rechange en cas de réussite exceptionnelle ", ironise-t-il.

ZDnet : http://fr.news.yahoo.com/991218/32/7qdw.html

Un terminal Windows CE à la fois PC et téléphone
Samedi, 25/12/1999 - 00:00

Casio et Siemens vont travailler au développement d'un agenda électronique équipé de Windows CE et doté de fonctions de téléphonie. Le spécialiste allemand du GSM s'associe donc à l'un des piliers du clan Windows CE, avec sa ligne de produits Cassiopea. Ensemble, les deux partenaires veulent proposer un terminal multimédia à tout faire, capable de traiter les applications audio et vidéo, d'accéder à Internet et d'accueillir des applications professionnelles. Le tout en incluant des fonctions de téléphone mobile. Cet appareil pourra fonctionner sur réseaux GSM, mais aussi CDMA (États-Unis), être adapté au réseau GPRS (nouvelle génération de GSM) et évoluer vers l'UMTS (mobiles de troisième génération). Un prototype devrait être présenté lors du prochain Cebit. Le clan Windows CE peut se réjouir de cette nouvelle. En effet, les accords entre tenants d'Epoc Symbian et de Palm se sont multipliés ces dernières semaines. Par exemple, Nokia et Motorola, fondateurs de Symbian, vont adopter à des degrés divers le système Palm. Tous les analystes prédisent un grand avenir à ce type de produit, qui augure du terminal Internet par excellence. Le cabinet d'études britannique Arc-Group estime ainsi que quinze modèles d'agenda-téléphone entreront en service en 2003.

OI Informatique : http://www.01-informatique.com/01/index.html

Un Européen sur 3 connecté à l'internet sur mobile d'ici 2004
Samedi, 25/12/1999 - 00:00

Un Européen sur trois accèdera à l'internet par téléphone portable d'ici 2004, selon une étude du cabinet spécialisé Forrester reçue jeudi à Paris. L'Europe, avec 117 millions de détenteurs de téléphones mobiles et une seule norme, le GSM, est en avance pour l'utilisation du portable, estime l'étude. Les Européens échangent déjà plus de deux milliards de messages SMS (short message service) sur les réseaux mobiles par mois. Ces faits, combinés à l'introduction prochaine du WAP (wireless application protocol qui adapte les sites web au format du portable) vont donner un rôle précurseur à l'Europe pour l'accès à l'internet via le mobile, estime Forrester. Le cabinet d'études spécialisé dans les technologie de l'information a interrogé 25 opérateurs mobiles, représentant 75% des abonnés européens, et 50 dirigeants d'entreprises de commerce électronique parmi les sites les plus fréquentés du web. Près d'un tiers des opérateurs mobiles, pesant 50% des abonnés européens, projettent de restreindre l'accès à l'internet via le téléphone mobile, en passant des accords avec des fournisseurs précis et en facturant la connexion. Forrester estime toutefois que la pression du marché contraindra ces opérateurs à ouvrir l'accès à l'ensemble du web d'ici 2002. De leur côté, les dirigeants de site de commerce électronique interrogés estiment leur investissement dans les développements WAP à 87.000 dollars par an, soit 6% du budget d'un site de commerce électronique européen moyen, du fait que la plupart des sites existent déjà et qu'il s'agit seulement de les adapter. La moitié de ces décideurs prévoient d'avoir un site opérationnel sur le téléphone mobile d'ici mi-2000.

L'administration se met au Web
Samedi, 25/12/1999 - 00:00

On ne refait pas la France. Et l'on continue de juger bien souvent les choix du pays à l'aune de ceux de l'administration. On sait que, durant des années, notamment au début des années 90, quand il aurait fallu faire filer notre pays comme une flèche vers la société de l'information, les pouvoirs publics français décidaient qu'il était urgent de penser à autre chose. Puis, doucement, trop doucement, sous la pression des militants de la société en réseaux qui s'agitaient de plus en plus vigoureusement au gré de l'aggravation des retards accumulés, les choses ont commencé à changer. Lorsque le gouvernement d'Alain Juppé chuta, au printemps de 1997, les projets étaient bien avancés, et les pouvoirs publics s'apprêtaient à prendre des initiatives spectaculaires. Mais c'est bien son successeur qui, dès août 1997, annonçait à Hourtin le plan de modernisation de la France numérique. On peut s'en plaindre et juger qu'après tout entreprises ou ménages n'avaient pas à attendre le bon vouloir des pouvoirs publics ou leurs incitations pour se jeter à l'eau. Mais c'est ainsi que les choses se sont passées : il a fallu attendre que Lionel Jospin détaille les efforts que ferait l'Etat pour que la société française comprenne l'intérêt de se connecter au réseau des Réseaux, d'acheter des ordinateurs modernes, de rejoindre, en un mot, le mouvement de modernisation qui avait déjà saisi la Grande-Bretagne, l'Allemagne ou la Scandinavie depuis plusieurs années. Et voilà qu'on apprend qu'effectivement l'administration s'est modernisée. D'après un bilan de la délégation interministérielle à la réforme de l'Etat, l'administration a déjà ouvert 1 500 sites Web, dont le quart pour les services de l'Etat, et le reste pour les collectivités territoriales. Peut mieux faire, mais ça vient !

Le Point - 17/12/1999 : http://www.lepoint.fr/data/PNT1422/2215001P.html

Le patient se refait une santé sur Internet
Samedi, 25/12/1999 - 00:00

Fini, les longues heures passées à ronger son frein dans la salle d'attente de son médecin. Aux oubliettes, les indéchiffrables ordonnances à présenter à son pharmacien. Le citoyen du XXIe siècle se soignera par Réseau interposé, qu'on se le dise. Science-fiction ? Pas si sûr. Outre-Atlantique, la santé en ligne est déjà une réalité. Une étude de l'Atelier de veille technologique de BNP-Paribas consacrée à l'e-santé aux Etats-Unis estime que quelque 10 000 sites lui sont aujourd'hui dédiés. Certains, souvent gratuits, permettent à l'internaute de se documenter sur des médicaments ou sur une maladie, de dialoguer avec une infirmière ou un médecin, d'accéder à une pharmacie virtuelle ou de contracter une assurance. D'autres, payants, vont jusqu'à proposer de véritables téléconsultations avec recommandations de traitement et prescription de médicaments en ligne. L'engouement pour ce type de pratique ne cesse de croître depuis deux ans. Selon un sondage Louis Harris, 60 millions d'Américains ont cherché de l'information concernant la santé en ligne en 1998, et une enquête de Deloitte & Touche révèle que 43 % des internautes utilisent régulièrement Internet pour trouver des réponses à des questions de santé et que plus de 80 % d'entre eux jugent pertinentes les informations récoltées." Les patients prennent le pouvoir ", analyse Gwenn Bezard, auteur de l'étude de l'Atelier. Au coeur de cette mutation de la relation patient-client, la virtualisation du dossier médical. Un nombre croissant de sites proposent en effet aux patients de conserver leur dossier médical sur le Net pour ensuite leur vendre des services à forte valeur ajoutée, allant des conseils personnalisés aux alertes médicales ciblées. Résultat : le patient s'approprie un dossier jusque-là entre les mains des seuls médecins. Revers de la médaille : il devient en même temps la proie de " nouveaux barbares ", des compagnies telles que AOL, CBS ou Microsoft, qui entendent court-circuiter les professionnels de la santé en montant de gigantesques portails, sorte de supermédecins référents virtuels, pour se tailler la part du lion sur un marché qui représente déjà plusieurs centaines de milliards de dollars aux Etats-Unis. La France échappera-t-elle à cette évolution ? Contrairement aux Etats-Unis, le système de sécurité sociale français n'est pas contrôlé par les assureurs. Les barrières législatives à la publicité pharmaceutique et médicale (principale source de financement des sites américains) et le faible taux de connexion à Internet sont autant de freins à l'extension, sur le Web, du marché français de la santé.

Le Monde : http://www.lemonde.fr/article/0,2320,seq-2066-34425-MIA,00.html

Pas de prescription pour les publications sur l'internet
Samedi, 25/12/1999 - 00:00

La cour d'appel de Paris, dans un jugement du 15 décembre, considère que la publication sur l'internet ne peut pas bénéficier de la prescription comme le prévoit le droit de la presse. En effet, la loi sur la presse du 29 juillet 1881 rend toute poursuite impossible, passé un délai de trois mois après la publication d'un écrit. La décision de la cour d'appel de Paris a été prononcée dans le cadre d'un procès intenté il y a trois ans par des associations contre l'auteur-compositeur Jean-Louis Costes. L'artiste dispose d'un site internet sur les serveurs d'Altern, sur lequel certaines de ses chansons sont reproduites. Au vu du contenu "tendancieux" de certaines d'entre elles, en 1996, des associations (d'abord l'Union des étudiants juifs de France, suivie par le Mrap et la Licra) avaient attaqué Jean-Louis Costes et son site pour, entre autres, " incitation à la haine raciale ".Jean-Louis Costes avait gagné son procès en première instance, le 10 juillet 1997 (au TGI de Paris) au nom de la prescription des faits, sur la base de la loi sur la presse de 1881. Mais la cour d'appel vient de rendre un jugement inverse. Pour le juge, sur l'internet, " la publication résulte de la volonté renouvelée de l'émetteur qui place un message sur un site, choisit de l'y maintenir ou de l'en retirer comme bon lui semble. L'acte de publication devient ainsi continu. "Pour Muriel-Isabelle Cahen, avocat au barreau de Paris et spécialiste du droit de l'internet, cette décision " est un non-sens ". Elle a confié à ZDNet que " cela revient à responsabiliser encore davantage toute personne qui publie sur l'internet et qui serait donc (...) considérée de facto comme un directeur de publication

ZDNet : [http://www.zdnet.fr/">responsable juridique d'un journal, ndlr], avec une responsabilité éditoriale supérieure. "

ZDNet : [http://www.zdnet.fr/

Et si AOL et Sun n'avaient rien compris
Samedi, 25/12/1999 - 00:00

La justice américaine a beau avoir décrété qu'aucune entreprise, y compris Microsoft, ne pourrait s'assurer un monopole sur le Net, certaines firmes comme America Online (AOL) ou Sun Microsystems estiment que, pour battre Bill Gates, elles doivent employer les mêmes tactiques que le numéro un du logiciel. Pour reprendre les propos du magazine "Upside", "AOL n'a rien compris et risque de le payer très cher". Pour conquérir sa position dominante, Microsoft n'a jamais utilisé la même stratégie que ses concurrents Digital, IBM et autres Lotus Development. Microsoft a mis sur pied un nouveau modèle fondé sur la diffusion à grande échelle et à faible prix de logiciels pour, dans un premier temps, tailler des croupières à IBM, avant de chercher à contrôler d'une poigne de fer un marché comme celui des systèmes d'exploitation. Ces méthodes, aujourd'hui dénoncées, sont pourtant reprises par AOL et Sun Microsystems dans leur souci de battre Bill Gates à son propre jeu, en tentant d'imposer des standards. Sun défend bec et ongles son langage Java, tandis qu'AOL refuse à Microsoft les moyens de rendre ses produits compatibles avec AIM (AOL Instant Messenger), outil qui permet à ses membres d'échanger des messages en direct. Cette façon d'agir, qui s'apparente davantage à une épreuve de force qu'à une stratégie innovante, est en complet décalage avec le mouvement open source (solutions informatiques ouvertes), qui agite actuellement ce secteur. A l'opposé, une entreprise comme Red Hat, principal distributeur du système d'exploitation fondé sur Linux, a su accompagner ce mouvement en jouant sur le développement de l'open source et d'Internet. Si AOL et Sun s'entêtent à jouer les Microsoft, il y a de fortes chances pour qu'ils s'enferment et ratent l'occasion de devenir calife à la place du calife.

courrier International : http://www.courrierinternational.com/actual/multimedia.asp

La "Bibliothèque des Introuvables"
Samedi, 25/12/1999 - 00:00

L'éditeur traditionnel Claude Tchou lance sur l'internet la "Bibliothèque des Introuvables", une réédition de titres rares ou épuisés à des prix "raisonnables", compris entre 200 et 500 francs. "Il s'agit d'édition et non de librairie. Sont privilégiés les livres qui ont disparu, souvent depuis de longues années, au grand dam des chercheurs et des curieux", dit l'éditeur qui utilise simultanément deux techniques numériques: l'internet et l'impression digitale. Claude Tchou a ainsi rassemblé les éléments indispensables, selon lui, à la renaissance de ce "patrimoine littéraire en jachère": regrouper des "publics orphelins" autour de sites spécifiques, identifier les oeuvres de référence et fabriquer de nouvelles éditions en petites séries que l'on pourra commander sur le net à des prix "qui ne sont pas ceux de la bibliophilie". Les trois premiers sites sont les suivants: L'oenologie et l'amour du vin (www.introuvables-vin.com), L'opéra et l'art lyrique (www.introuvables-opéra. com) et la psychanalyse (www.introuvables-psy.com). "Seuls, les livres classiques ont droit à l'éternité, les autres sont condamnés à l'éphémère. L'inflation de la production ne fait que précipiter le mouvement", regrette-t-il. "Le livre a fait son entrée sur le net à travers la librairie électronique, une méthode commerciale moderne, une nouvelle forme de vente par correspondance, qui ne change rien au fond: ce sont toujours les mêmes flux éditoriaux qui sont proposés et vendus en vitrine ou sur les écrans", estime-t-il.

AFP : http://fr.news.yahoo.com/991220/32/7r9g.html

Les sites Web français ne répondent pas aux e-mail
Samedi, 25/12/1999 - 00:00

Près de 58 % des courriers électroniques adressés à 200 sites Web restent sans réponse après deux semaines d'attentes, selon une nouvelle étude QualiWeb réalisée du 13 septembre au 8 novembre 1999. Celle-ci souligne que plus d'un e-mail sur dix (12 %) ne reçoit jamais de réponse. Point positif, près de 20 % des sites répondent systématiquement à tous les messages, soit mieux que les 9 % obtenus l'année dernière. Les sociétés les plus réactives sont celles orientées vers le service, avec par exemple 72% de réponses, en grande majorité sous 24 heures, chez les compagnies de courtage sur Internet. L'étude explique que le contenu et le ton des réponses varient beaucoup en fonction des secteurs d'activité des sociétés interrogées. Tandis que les sociétés du Web affichent une certaine "proximité" dans leurs expressions ("Bon surf et à bientôt"), les spécialistes de la VPC préfèrent les formules de politesse courtes. La palme du style personnalisé et presque "attentionné" revient aux sites spécialisés dans le luxe et le haut de gamme, comme par exemple la Bourse ou les cosmétiques. La méthodologie employée pour la réalisation de cette étude est relativement simple. Un millier de courriers électroniques "mystères", c'est-à-dire envoyés comme s'ils provenaient de la part de "vrais" internautes, ont été adressés à 200 sites Web représentatifs de 16 secteurs d'activité. Parmi ces secteurs on trouve, l'assurance, l'audiovisuel, la banque, l'informatique, les loisirs, la VPC, etc. Il ne reste plus aux responsables de l'étude qu'à attendre les réponses... s'il y en a.

Vunet : http://www.vnunet.fr/VNU2/index.htm

Windows 2000 arrive
Samedi, 25/12/1999 - 00:00

Après 3 ans de développement, Microsoft présente finalement Windows 2000, son nouveau système d'exploitation qui devra remplacer Windows NT. Windows 2000 comprend 3 versions différentes: configuration Professionnelle, Serveur et Serveur Avancé pour les applications liées à l'internet. Face aux nouvelles exigences réticulaires et dans un contexte relativement plus concurrentiel que par le passé après les succès des différents avatars de Unix (dont Linux), le succès de ce nouveau produit est essentiel pour Microsoft, souligne le New York Times . Microsoft à qui l'on reproche souvent l'instabilité chronique de ses produits, précise que Windows 2000 est robuste et deviendra le logiciel le plus testé de l'histoire (courte) de l'informatique puisque ce sont 2 400 testeurs qui ont été mobilisée pour réaliser 700 000 tests. Actuellement en phase de production, Windows 2000 devrait être commercialisé à partir du 17 février.

Brève rédigée par @RTFlash

New York Times : http://www.nytimes.com/cnet/CNET_0_4_1497019_00.html

Les Sénateurs, nouveaux apôtres du logiciel libre
Samedi, 25/12/1999 - 00:00

Deux mois après son ouverture, le forum législatif du Sénat sur l'usage des logiciels libres dans l'administration a remporté un très vif succès. Au point que, aujourd'hui, les contributions recueillies débouchent sur une nouvelle proposition de loi. Avec près de 102 000 consultations et quelque 1400 contributions en deux mois, le texte proposé par les sénateurs Laffitte, Trégouët et Cabanel a donc suscité un enthousiasme sans précédent dans la communauté internaute. Tenant compte des remarques, les auteurs préconisent la création d'une " Agence du logiciel libre " dont le rôle serait " d'informer les services de l'Etat et des collectivités locales " des avancées technologiques et de " déterminer les licences d'utilisation des logiciels " concernés. Détail d'importance, les décisions de l'agence devraient être systématiquement précédées d'une consultation Internet. Le texte prévoit en fait la création d'une véritable administration en réseau (appels d'offres publics compris) à l'horizon 2002.

OI Informatique/21/12/99 : http://www.01-informatique.com/01/index.html

Un procédé de transmission multimédia révolutionnaire
Samedi, 25/12/1999 - 00:00

Afin de transmettre des images et des vidéos sur Internet, les ordinateurs s'appuient sur des méthodes de compression. Ces techniques consistent à stocker les données numérisées dans un nouveau format moins encombrant que l'original. Avant d'être compressées, ces données provenant d'un scanner, d'un appareil photo ou d'une caméra numérique, doivent subir une transformation mathématique. Trac D. Tran, un ingénieur de la Johns Hopkins University de Baltimore (USA), vient de mettre au point un procédé capable d'accélérer considérablement la transmission de documents multimédias. Ce procédé est basé sur une nouvelle méthode de transformation numérique baptisée BinDCT. Cette technique devrait permettre de transformer et de restaurer les données trois fois plus vite que par les méthodes actuelles. Le BinDCT devrait à terme améliorer la transmission de données en temps réel ou streaming et faciliter ainsi l'exploitation de techniques comme la visioconférence sur Internet. Par ailleurs ce procédé semble être moins g gourmand en énergie et devrait se révéler économique pour des appareils fonctionnant sur batterie comme les ordinateurs portables ou les caméras numériques

Technosphère : http://www.technosphere.tm.fr/index.htm

Vers les réseaux tout optique
Samedi, 25/12/1999 - 00:00

Le réseau de télécommunication mondial téléphonique et de data (entre autres IP ) migre à marche forcée vers l'optique. Un des géants de l'équipement réseau Nortel prend le contrôle à 100 % de Qtera Corporation, société spécialisée dans le développement de solutions de transmission optique pour Internet. La transaction portera sur un montant de 3,25 milliards de dollars. Qtera Corporation développe une technologie permettant de transporter des données par signal optique sans déperdition sur 4 000 kilomètres. La vitesse de transmission sera de 10 Gigabits par seconde. La technologie utilisée permettrait d'éliminer 75 % des processus de conversion optique / électrique / optique nécessaires à la relance et à la conservation du signal. Supprimer ces conversions permet de réduire les coûts d'installation du réseau.

PC Maintenant : http://www.pcmaintenant.com/breves/Decembre/bre211299.htm#Soft FSB 1.7 f




Cisco et Newbridge prêts pour le térabit
Samedi, 25/12/1999 - 00:00

Les deux constructeurs Cisco et Newbridge Networks ont présenté leur nouvelle génération de routeurs. En cours d'expérimentation, ils offriront d'ici quelques mois des débits atteignant 5 térabits par seconde (1 térabit est égal à 1000 milliards de bits). Newbridge a expliqué que des expérimentations ont démarré auprès de deux fournisseurs de services aux Etats-Unis et en Europe. Leurs noms ne sont pas communiqués. Ils exploitent le routeur 670 Routing Switch Platform. Selon Newbridge, cet équipement est le premier à autoriser une montée en puissance de 50 Gbits/s à 5 Tbits/s. Interopérabilité oblige, il peut faire communiquer l'ATM avec plusieurs protocoles grâce à l'adoption de MPLS (Multiprotocol label switching). Il sera commercialisé avant la mi-2000. Mais selon Grâce Carr, vice-présidente du marketing, la plupart des ISP n'utiliseront pas pleinement le térabit avant quelques années. Pendant ce temps, Cisco a présenté les premiers jalons de sa gamme 12000 Terabit System, qui atteindra elle aussi les 5 Tbits/s. Le premier système disponible depuis cette semaine est un routeur 12016 GSR qui atteint 320 Gbits/s (contre 120 Gbits/s pour le modèle actuel). L'équipementier explique qu'il permettra à ses clients d'utiliser des cartes d'interfaces à 10 Gbits/s.). Des essais sont encore en cours, mais il est acquis que le routeur accepte jusqu'à 15 cartes d'interface STM64 et OC192c (à 10 Gbits/s chacune). "Cela prouve que Cisco fait plus que parler, il se jette à l'eau maintenant", commente Jim Slaby, ajoutant que Juniper et Cisco sont les seuls équipementiers à déjà commercialiser des produits évolutifs capables d'atteindre le térabit.

Network news : http://www.vnunet.fr/VNU2/ent/actualites/page_article.htm?id=1

France Télécom " baisse " ses tarifs
Samedi, 25/12/1999 - 00:00

Que les abonnés à France Télécom ne se réjouissent pas trop vite. La baisse annoncée hier par l'opérateur publique est particulièrement ciblée. Sous la pression de l'Autorité de régulation des télécommunications, France Télécom a dû reculer sur deux points. Le premier concerne les tarifs imposés aux opérateurs privés (Bouygues et SFR notamment) pour se connecter au réseau téléphonique public. Ils baisseront l'an prochain de 11,2 % en moyenne. Une bouffée d'oxygène pour les compagnies concurrentes. Chaque année, elles consacrent entre 30 et 45 % de leur budget aux frais d'interconnexion. Sans doute les abonnés à ces réseaux peuvent-ils s'attendre pour l'an prochain à des tarifs plus avantageux. Le deuxième point sur lequel France Télécom a dû céder concerne le prix des interconnexions à Internet. France Télécom va abaisser de 30 % le tarif sur la tranche 22h00 à 7h00 du matin. En contrepartie, France Télécom obtient cette année ce qui lui avait été refusé l'an dernier : une charge d'appel, de 1 à 3 centimes, payée par les opérateurs concurrents pour tout appel abouti qui passe par le réseau de France Télécom. L'opérateur historique obtient également de pouvoir " sortir du catalogue " certains tarifs internationaux, c'est-à-dire proposer un tarif librement pour certaines destinations où joue déjà la concurrence. Les tarifs français restent toutefois presque deux fois plus chers que les tarifs britanniques, pays le plus anciennement ouvert à la concurrence. Le catalogue d'interconnexion intègre également la présélection, c'est-à-dire la possibilité pour l'abonné de choisir une bonne fois son opérateur, et non plus appel par appel. France Télécom ayant tardé à adapter ses équipements informatiques, la présélection sera opérationnelle partiellement le 17 janvier (pour les opérateurs dont le système informatique peut fournir les trois premières lettres du nom) et généralisée au 1er avril. Il en coûtera 59 FF par ligne pour l'opérateur sélectionné.

le Progrés/16:12/99 : http://www.leprogres.fr/infodujour/France_Monde/index.html#1

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Matière
Matière et Energie
La puce sphérique trouve une première application
Samedi, 25/12/1999 - 00:00

Moins d'un an après avoir démontré la possibilité d'un processeur sphérique, Ball Semiconductor mise sur le développement de capteurs intelligents et communicants. Le texan Ball Semiconductor persiste et signe. Ses processeurs sphériques, jusqu'alors disponibles en échantillonnage, étaient surtout une curiosité, la preuve concrète qu'il est possible de fabriquer des puces avec une géométrie et un process radicalement différents. Mais de là à détrôner un Pentium III... Ball passe aujourd'hui à la vitesse supérieure, d'une part grâce à un accord avec le japonais Yamatake pour produire des capteurs, d'autre part en commençant à intégrer des fonctions de communication dans ses puces . Car les processeurs sphériques, au moins dans un premier temps, visent moins le marché des puces conventionnelles que celui des capteurs. Par leur géométrie et leur architecture, ces "sphéropuces" sont en effet bien adaptées à de telles applications, pouvant par exemple jouer de leur caractère tridimensionnel pour acquérir une information dans un volume, par exemple une accélération. Pour Ball Semiconductor, fondé par l'ancien de Texas Instruments Japon, Yamatake est le partenaire musclé, spécialiste du contrôle industriel, dont l'entreprise avait besoin afin d'aller de l'avant. Quant aux communications par radiofréquences, l'entreprise parie qu'elles sont la clé du succès pour ses capteurs intelligents, permettant à ceux-ci d'interagir avec le reste d'un système sans aucun câblage. En réalité, les ambitions de Ball sont encore plus grandes car les puces sphériques sont conçues avec une logique modulaire qui permet théoriquement d'assembler des calculateurs complexes. Ball rêve donc d'assemblages sphériques communicants, aux possibilités d'expansion considérables. Et commence par le capteur développé avec Yamatake, avec un prototype prévu pour la fin de l'an 2000.

Usine Nouvelle : http://www.usinenouvelle.com/

Cyber-cafard
Samedi, 25/12/1999 - 00:00

Décidément, l'informatique envahit tout, jusqu'aux cafards... Depuis deux ans, Raphaël Holzer, universitaire suisse, planche sur le sujet. La passion du cyber-cafard l'a saisi au Japon. Parti là-bas pour épauler une équipe de scientifiques nippons, il a commencé à travailler sur un dispositif électronique miniature destiné à équiper l'insecte. Le but de l'opération étant de parvenir à télécommander la blatte. Les chercheurs ont commencé par lui couper les antennes et les ailes qu'ils ont remplacées par des électrodes reliées à un "sac à dos" bourré de microprocesseurs. Equipés d'une télécommande, les chercheurs pouvaient alors envoyer des impulsions électriques, capables de stimuler le système nerveux du cafard, et de le diriger approximativement. Doté d'une mini caméra vidéo, ce genre d'insecte bionique était, selon les chercheurs, destiné à servir des intérêts plus ou moins nobles, comme la recherche de disparus dans les décombres d'un tremblement de terre, ou bien l'espionnage industriel...Deux ans plus tard, Raphaël Holzer poursuit son aventure avec les cyber-cancrelats. Il les utilise aujourd'hui à des fins médicales. Le jeune chercheur, assistant au département de micro-système de l'École polytechnique fédérale de Lausanne, vient de se voir attribuer le prix Leenaards pour ce nouveau projet : implanter une dizaine d'électrodes dans le corps de l'insecte afin de capter ses influx nerveux. Relié à une sorte de "sac à dos" contenant des microprocesseurs, cet appareillage devrait permettre d'analyser le système nerveux du cafard, voire de le prendre de vitesse et d'envoyer des ordres contradictoires à l'animal pour observer comment il les analyse. Les informations issues de cette recherche devraient se révéler utiles pour la compréhension de maladies du système nerveux humain, telles que l'épilepsie ou la maladie de Parkinson.

Transfert : http://www.transfert.net/mail/mfmel270.htm

Qui franchira le premier le mur du gigahertz ?
Samedi, 25/12/1999 - 00:00

Intel a à peine eu le temps de présenter une nouvelle puce Pentium III à 800 MHz que déjà AMD lui reprenait le titre de processeur le plus rapide du monde en présentant à son tour deux nouvelles versions de son Athlon tournant à 900Mhz. Il y a quelques semaines, les observateurs estimaient qu'Intel allait présenter ses processeurs Pentium III à 800 MHz durant la première quinzaine de janvier. En avance sur son calendrier, le fondeur a donc incité AMD à la riposte. A présent on attend bien sur de voir qui d'Intel ou d'AMD commercialisera le premier processeur atteignant 1 GHz . AMD a déjà annoncé que son processeur à un gigahertz serait disponible au milieu de l'année prochaine...

Brève rédigée par @RTFlash

Techweb : http://www.techweb.com/wire/story/TWB19991217S0004

Des éoliennes sur pilotis
Samedi, 25/12/1999 - 00:00

Des éoliennes les pieds dans l'eau de mer ! Suivant l'exemple néerlandais ou danois, des organismes spécialisés dans l'énergie renouvelable étudient attentivement, en France, la possibilité d'installations offshore. En mer, en effet, les vents sont plus constants qu'à terre. Et, la place ne manquant pas, on peut envisager des constructions plus importantes et, donc, plus puissantes. Après un premier projet bien avancé dans la région Nord-Pas-de-Calais, une autre étude préalable est en voie de finalisation en Languedoc-Roussillon. Menée par l'Ademe et l'AME, deux agences spécialisées dans l'environnement et l'énergie, sous l'oeil attentif d'EDF, cette étude envisage l'implantation d'éoliennes de 80 mètres de haut, dont les pales d'une trentaine de mètres permettraient de produire jusqu'à 2 MW, soit le double des machines situées à terre. Cinquante éoliennes de ce type pourraient ainsi alimenter environ 120 000 habitants, hors chauffage. A EDF, on estime qu'il faudrait une machine tous les 200 mètres sur les 3 200 kilomètres de littoral français pour produire l'équivalent électrique de deux centrales nucléaires... Différents sites d'accueil ont été repérés le long du littoral languedocien, au large de stations balnéaires comme Agde, La Grande-Motte et Gruissan, où les fonds sont peu importants. Mais le dossier provoque déjà la réticence de certains élus et professionnels du tourisme, inquiets de l'impact visuel de telles réalisations.

Le Point - 17/12/1999 : http://www.lepoint.fr/data/PNT1422/2204302P.html

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Espace
Espace et Cosmologie
Première observation directe d'une planète extra-solaire
Samedi, 25/12/1999 - 00:00

Des astronomes anglais, ont réalisé la première observation directe d'une planète en orbite dans un autre système solaire. La Planète du Millénaire, comme l'ont baptisée les scientifiques, se trouve à 55 années lumière de la terre, est pratiquement deux fois plus grosse que Jupiter, serait de couleur bleue et serait survolée de nuages très élevés. Des équipements électroniques très avancés ont été utilisés pour distinguer la lumière qu'elle émet de celle de son étoile mère Tau Bootis. A l'aide du téléscope William Herschel de 4,2 m, de Las Palmas dans les îles Canaries, l'équipe britannique a détecté la lumière de la surface de la Planète du Millénaire . L'astre est d'environ 1,8 fois le diamètre de Jupiter mais possède huit fois sa masse. Sa température au sol est d'environ 1.100 degrés. La planète serait composée essentiellement d'hydrogène brûlant. L'un des astronomes, Alan Penny, a déclaré qu'être l'un des premiers sur la terre à voir une planète totalement neuve est une expérience impressionnante, particulièrement à la veille du nouveau millénaire". "Pour la première fois, a-t-il dit, il a été possible de capturer la lumière d'une planète en dehors du système solaire et de s'en servir pour avoir une idée des composants physiques de la planète".

Brève rédigée par @RTFlash

Nature/16-12-99 : http://www.nature.com/server-java/Propub/nature/402751A0.abs_frameset

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Terre
Sciences de la Terre, Environnement et Climat
La moitié des grandes villes exposées aux tremblements de terre
Samedi, 25/12/1999 - 00:00

Environ 15 % des terres immergées sont situées dans des zones où les risques de tremblement de terre sont " grands " ou " très grands ", soit plus de 10% des chances pour qu'il y ait un séisme majeur d'ici 50 ans. Et la moitié des plus grandes villes de la planète sont édifiées dans ces zones à risque. C'est ce que révèle une nouvelle carte mondiale des risques sismiques, compilée en cinq ans par une équipe de 500 chercheurs. Cette carte a été dévoilée lors du récent congrès de l'Union géophysique américaine. Cette information intéresse notamment les ingénieurs, qui pourront ajuster la résistance des bâtiments aux risques réels encourus dans leur région. Elle est également utile aux décideurs politiques, qui peuvent s'en servir pour édicter des normes de construction et préparer des mesures d'urgence. Elle concerne enfin les assureurs, qui l'utiliseront pour déterminer les niveau des primes d'assurances dans une zone donnée.

Brève rédigée par @RTFlash

BBC News : http://news.bbc.co.uk/hi/english/sci/tech/newsid_572000/572529.stm

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Vivant
Santé, Médecine et Sciences du Vivant
La vitamine C contre l'hypertension
Samedi, 25/12/1999 - 00:00

Les personnes présentant de l'hypertension peuvent tirer un grand bénéfice d'une prise quotidienne de vitamine C selon une étude américaine. cette étude a en effet montré qu'une dose de 500 milligrammes chaque jour pouvait abaisser la tension artérielle jusqu'à 9 pour cent, un niveau comparable à celui atteint par des médicament beaucoup plus chers, selon des chercheurs de l' Université de Boston et de l'institut Linus Pauling (Université de l'Orégon). "Cette étude montre qu'il est possible de ramener, dans certains cas, la tension artérielle à un niveau acceptable et cela pour un coût réduit et sans les effets secondaires de certains médicaments actuellement utilisés" a souligné Balz Frei, directeur de l'institut Linus Pauling. Balz Frei a cependant précisé que d'autres études complémentaires étaient nécessaires et qu'il n'était pas question pour l'instant de remplacer les médicaments actuels par la vitamine C. L'étude a porté sur un groupe de 39 patients, tous sous traitement pour l'hypertension. La moitié a pris une dose quotidienne de 500 milligrammes de vitamine C alors que l' autre moitié prenait un placebo. Après un mois, la tension artérielle moyenne des patients qui avaient pris la vitamine C avait diminué de 9,1% alors qu'elle n'avait diminué que de 2,7% chez les patients qui avaient pris le placebo. Les deux groupes ont continué à prendre régulièrement leurs médicaments pendant tout la durée de l'étude. Selon les chercheurs la vitamine C agirait à plusieurs niveaux. Elle accélérerait la synthèse de l'oxyde nitrique, une substance jouant un rôle important pour préserver la souplesse des vaisseaux sanguins. Mais La vitamine C rendrait également plus efficace les traitements classiques contre l'hypertension. Les chercheurs rappellent cependant que pour l'instant il n'est pas recommandé de prendre plus de 200 milligrammes de vitamine C par jour et qu'il est plus bénéfique pour la santé de manger régulièrement des fruits et des légumes frais que de prendre des comprimés de vitamine C.

Brève rédigée par @RTFlash

Associated press : http://dailynews.yahoo.com/h/ap/19991221/hl/vitamin_c_hypertension_1.html

VIH : l'hypothèse de l'origine simiesque se confirme
Samedi, 25/12/1999 - 00:00

Un pas de plus en faveur de la thèse selon laquelle le virus du sida, le VIH-1, a son origine chez les chimpanzés vient d'être franchi par une équipe française dirigée par des chercheurs de l'unité de biologie des rétrovirus de l'Institut Pasteur de Paris. Ils rapportent que des virus proches, identifiés chez des chimpanzés (SIVcpz) et chez l'homme (VIH-1 de groupe N), co-circulent dans une même région d'Afrique. Publiée dans le numéro du Journal of Virology daté de janvier 2000, cette étude a été dirigée par Françoise Barré Sinoussi (Institut Pasteur, Paris). Elle a été menée en collaboration avec des chercheurs de l'Hôpital Bichat (Paris) et du Centre Pasteur de Yaoundé (Cameroun), ainsi que des biologistes britanniques et danois. Elle a porté sur 29 chimpanzés sauvés à un âge très jeune par le Wildlife Rescue Center au Cameroun. Identifiés sous les noms de code cam3, cam 4 et cam5, ces singes provenaient chacun d'une région différente du Cameroun. Deux animaux (cam3 et cam4) ont été élevés ensemble et maintenus dans un même enclos. Les analyses génétiques ont montré que les singes cam 3 et cam 5 appartenaient à la sous-espèce de chimpanzés Pan troglodytes troglodytes, présente en Afrique centrale, alors que cam 4 était de la sous-espèce P.t. vellerosus, présente en Afrique de l'Ouest. Les données des analyses génétiques et sérologiques montrent que l'infection du singe cam5 a très probablement eu lieu dans la nature dans la mesure où l'échantillon analysé avait été prélevé très peu de temps après l'arrivée de cet animal au zoo. Il en a sans doute été de même pour le singe cam3. En revanche, le singe cam4 a été infecté en captivité. C'est la première fois qu'on décrit une infection par SIVcpz chez un chimpanzé d'Afrique de l'Ouest. Les analyses sérologiques et génétiques suggèrent que le singe cam4 a été infecté par le singe cam3 en captivité. Il s'agit du premier cas documenté de transmission de SIVcpz entre sous-espèces de chimpanzés, en l'occurrence entre un singe d'Afrique centrale à un singe d'Afrique de l'Ouest. Un des principaux résultats de cette étude est donc de montrer que la zone d'endémicité du VIH-1 N coïncide avec l'habitat naturel de chimpanzés porteurs d'un SIVcpz apparenté au VIH-1 N. Il s'agit là d'un argument de poids en faveur de l'hypothèse selon laquelle le SIVcpz serait l'ancêtre du VIH-1, autrement dit d'une transmission du virus du sida du chimpanzé à l'homme.

Caducée : http://www.caducee.net/

Un émetteur implantable pour localiser les déplacements
Samedi, 25/12/1999 - 00:00

Une entreprise américaine souhaite commercialiser un émetteur miniature implantable sous la peau pour localiser ou identifier son porteur. Spécialisée dans les télécommunications, la compagnie américaine Applied Digital Solutions entrevoit de nombreux usages pour le minuscule émetteur dont elle vient d'acquérir le brevet. Implanté sous la peau d'un individu, le micro-émetteur, dénommé Digital Angel, est localisable en permanence par GPS (Global Positioning Satellite). Il peut également envoyer ou recevoir des données. L'alimentation électrique de l'Ange numérique sera fournie par un système électromagnétique activé par le mouvement des muscles. La sécurisation des transactions électroniques est l'une des premières applications envisagées par Applied Digital. Selon, Richard Sullivan, son PDG, ce système garantit un moyen d'identification infalsifiable. Richard Sullivan rejette toute accusation de contrôle du type "Big brother" en rappelant que personne ne sera obligé de se faire implanter cette puce. En fait l'émetteur pourrait être essentiellement utilisé dans le domaine médical, en surveillant l'état de santé de malades à risques comme les insuffisants cardiaques ou les patients souffrant de la maladie d'Alzheimer.

Brève rédigée par @RTFlash

Washington Post : http://washingtonpost.com/wp-srv/business/front.htm

La maladie de la vache folle serait transmissible à l'homme
Samedi, 25/12/1999 - 00:00

Une équipe de chercheurs anglo-américains a présenté le 20 décembre des éléments montrant que l'agent responsable de la maladie de la vache folle, a aussi infecté des humains et provoqué chez eux une nouvelle forme de la maladie mortelle de Creutzfeldt-Jakob (MCJ). Dans la revue américaine Annales nationale de l'Académie des sciences, les chercheurs expliquent que les deux maladies, vache folle et Creutzfeldt-Jakob - qui entraînent des dommages cérébraux mortels - sont bien causés par le même agent, des protéines connues sous le nom de " prions ". Cette conclusion pulvérise le concept - déjà bien mis à mal - de la " barrière des espèces ", supposée protéger les humains d'une épidémie d'origine animale. Selon les auteurs de l'article - parmi lesquels le prix Nobel Stanley Prusiner et les experts Robert Will et James Ironside - la possibilité qu'une " large part de la population du Royaume-Uni soit à haut risque doit être sérieusement envisagée ". Les scientifiques de l'Université de Californie à San Francisco (UCSF) et de l'unité britannique de surveillance de la MCJ, basée à Edimbourg (Ecosse) ont d'abord créé une lignée de souris porteuses des gènes servant à contrôler des prions. Dans un premier temps, une partie de ces souris a reçu des injections de prions prélevés sur des bovins malades et, au bout de 250 jours, les rongeurs ont à leur tour développé la maladie. Un deuxième groupe de souris a alors reçu des injections de prions provenant du premier groupe de souris. Ces rongeurs sont eux aussi tombés malades, virtuellement dans le même laps de temps. Enfin, la troisième expérience a consisté à injecter aux souris des prions prélevés sur des êtres humains atteints de la nouvelle forme de la maladie de Creutzfeldt-Jakob, suspectée d'être liée à la maladie de la vache folle. Résultat : le nouveau variant de la MCJ a présenté la même durée d'incubation chez ces souris que celui de la maladie de la vache folle et a provoqué dans le cerveau le même type de dommages. Ces observations font dire aux chercheurs que la maladie humaine et la maladie animale sont " interchangeables " et que la barrière entre espèces ne joue aucun rôle protecteur. Plus étonnant encore, selon les chercheurs, il est impossible de faire la distinction entre les prions provenant de cerveaux humains et ceux prélevés sur des bovins malades. " Le fait que, chez des souris transgéniques, les nouveaux variants de la maladie de Creutzfeldt-Jakob reproduisent si précisément les propriétés des prions de la maladie de la vache folle constitue un argument de poids en faveur de l'existence d'un lien " entre ces deux maladies, écrivent les auteurs. Ce lien avait déjà été évoqué, " mais, ajoutent-ils, les résultats présentés ici soulèvent une plus grande inquiétude, celle qu'une large partie de la population du Royaume-Uni courre un risque considérable ". Au Royaume-Uni, plus de 175 000 bovins ont été atteints par la maladie de la vache folle et 48 personnes ont été touchées par la nouvelle forme de MCJ. Un cas a aussi été identifié en Irlande et deux en France.

Progrés/21/12/99 : http://www.leprogres.fr/infodujour/France_Monde/index.html#1

Sciences&Avenir : http://quotidien.sciencesetavenir.com/sci_19991221.FAP2206.html

BBCNews : http://news.bbc.co.uk/hi/english/sci/tech/newsid_572000/572832.stm

Centre anglais de surveillance de la maladie de Creutzfeldt-Jakob : http://www.cjd.ed.ac.uk/

Une veste qui veille sur votre santé
Samedi, 25/12/1999 - 00:00

Une veste conçue pour monitorer la santé de son porteur, mesurant en permanence 35 fonctions vitales comme la pression ou le rythme cardiaque, sera commercialisée en Grande-Bretagne dès l'an prochain. La "LifeShirt" possède 6 senseurs intégrés au tissu (coton et lycra). Chaque senseur, alimenté par batterie, se charge d'une partie du corps différente, de la nuque à l'abdomen. Les informations sont ensuite réunies au sein d'un ordinateur de poche se trouvant à la ceinture du patient. Ces données peuvent être émises via Internet en vue d'une analyse par des médecins qui, en cas de problème, alerterait en retour le patient et son médecin de famille par exemple. La Veste, qui ne pèse pas plus lourd qu'un vêtement ordinaire, coûtera lors de sa sortie en septembre prochain autour de £160 (environ 1680 FF), plus £19 par jour (200 FF) pour payer les coûts de monitoring. Ses concepteurs assurent qu'elle pourra être portée n'importe où, sous une chemise ordinaire par exemple, et qu'elle est lavable et réutilisable bien sûr. Selon son principal développeur, le Dr Sackner, la LifeVest est d'autant plus intéressante qu'elle fournit un panorama réel et continu de la santé d'un individu. Selon lui il faudra moins de 10 ans pour que la plupart des personnes ayant besoin d'une surveillance médicale particulière porte ce type de veste.

Brève rédigée par @RTFlash

BBC News : http://news2.thls.bbc.co.uk/hi/english/health/newsid%5F555000/555808.stm

En Espagne, une morte va donner la vie
Samedi, 25/12/1999 - 00:00

C'est l'histoire d'un pari médical : comment donner la vie à un foetus dont la mère est morte depuis plusieurs semaines ? Ce cas de figure rarissime - du jamais vu en Espagne - se présente à l'hôpital de Cabueñes, près de Gijón (Asturies, au nord du pays) et défraye la chronique depuis début décembre. C'est en effet à ce moment que la chose est rendue publique: une certaine "M.L.M.", déclarée "cliniquement morte" le 13 novembre, est maintenue artificiellement en vie afin de mener une grossesse jusqu'à son terme. Avant de s'éteindre, assure-t-on à l'hôpital, la mère a souhaité que son enfant vienne au monde. Toujours selon l'équipe médicale, l'enfant, un "mâle" âgé aujourd'hui de 27 semaines, pèse 700 grammes et connaît un "développement normal". L'unité des soins intensifs affirme que, si sa gestation se poursuit favorablement au-delà des 35 semaines dans l'utérus maternel, l'entreprise sera alors à coup sûr couronnée de succès et l'on pourra procéder à une césarienne. On parle déjà d'un accouchement autour du 25 janvier 2000, même si un échec n'est pas exclu. . A l'hôpital de Cabueñes, en effet, on n'exclut pas la mort définitive de la mère ou de "possibles complications". Dans la perspective d'une césarienne prématurée, on signale qu'"on a déjà vu des cas de survie de bébés" au poids et à la croissance comparables. Pour le docteur Manuel Sanchez Luna, de l'hôpital madrilène Gregorio Marañón, "ce qui est sûr, c'est que plus on parvient à prolonger le temps où le foetus intra-utérin est nourri via le placenta, plus ses chances de survie sont grandes.

Libération : [http://www.liberation.fr/quotidien/semaine/991217vend.html">...] De toute façon, on n'a pas encore trouvé de moyen plus efficace". A l'hôpital, l'équipe médicale n'a pas cédé à la panique. Avant de "jeter" l'affaire sur la place publique, le feu vert donné par un juge de Gijón pour procéder à cet accouchement atypique était déjà en poche. Aujourd'hui, on continue de porter un grand soin à la génitrice. Bien que déclarée "cliniquement morte", cette dernière est maintenue artificiellement en vie grâce à la respiration assistée, et via un traitement pharmacologique. Chaque jour, elle est soumise à des analyses, des échographies, des contrôles, afin de déterminer si le foetus continue de recevoir les agents nutritifs nécessaires. Pour l'heure, la "couvée naturelle" semble porter ses fruits. Un médecin de l'hôpital de Cabueñes, cité dans La Nueva España: "C'est comme si la mère était endormie dans la salle d'opération. La mort physique n'a pas été complète." Sur place, cette affaire fait l'objet d'une unanimité sans faille. Comme un seul homme, responsables médicaux, autorités ecclésiastiques et groupes féministes soutiennent pleinement ce "défi" médical. A l'échelle nationale, la dimension éthique du phénomène n'a pas été abordée. A la télé ou dans la presse, l'affaire n'a pas suscité de débat ou de réserves d'ordre moral, sinon une adhésion collective à la "tâche" médicale.

Libération : [http://www.liberation.fr/quotidien/semaine/991217vend.html

Des Japonais inventent le pontage coronarien endoscopique sur coeur battant
Samedi, 25/12/1999 - 00:00

Des chirurgiens japonais annoncent avoir développé une nouvelle méthode de pontage coronarien à coeur battant. Réalisée par voie endoscopique, sur thorax fermé, cette technique de chirurgie cardiaque mini-invasive a été testée avec succès sur deux patients. Outre d'éviter une thoracotomie, cette technique sur coeur battant évite de réaliser une circulation extracorporelle, sources de possibles complications. Le Dr Go Watanabe et ses collègues de l'Université de médecine et de pharmacie Toyama (Toyama-shi Sugitani) rapportent dans le Lancet avoir développé un stabilisateur endoscopique par succion qui permet d'immobiliser la zone du coeur à opérer, celle sur laquelle chemine l'artère coronaire obstruée. Le stabilisateur endoscopique et les instruments chirurgicaux ont été introduits au niveau du 4e espace intercostal par l'intermédiaire de quatre petits orifices : deux de 12 mm de diamètre, deux de 15 mm. Plusieurs types d'instruments ont été utilisés pour procéder à l'artériotomie puis au pontage coronarien endoscopique : pinces, écarteur, appareil de succion, ciseaux, aiguilles. Le temps nécessaire à l'anastomose a été de 25 à 40 minutes. " Il n'y a pas eu d'arythmie peropératoire, ni d'hémorragie postopératoire. Les patients n'ont pas eu besoin d'être admis en unités des soins intensifs après l'intervention. Tous deux ont pu quitter l'hôpital à J+4 après l'opération.Lesangiographiesdevaientpar la suite montrer la perméabilité des deux pontages ", concluent les chirurgiens japonais.

Caducée : http://www.caducee.net/breves/breve.asp?idp=1&idb=212

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