RTFlash

RTFLASH Recherche & Technologie
NUMERO 124
Lettre gratuite hebdomadaire d’informations scientifiques et technologiques
Créée par René Trégouët rapporteur de la Recherche et Président/fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
Edition du 08 Décembre 2000
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Egalement dans ce numéro
TIC
Vidéo sur le web : les grands médias américains se préparent en toute discrétion
Près de 99 % des Finlandais ont accès au haut débit
France : Plus de la moitié des foyers connectés passeront par le haut débit en 2005
L'an 2000, année de l'internet en Europe
Présidentielle : la Californie votera-t-elle en ligne en 2004 ?
Le PC de poche qui sait aussi téléphoner
Le cinéma veut investir l'Internet
Une nouvelle norme pour la radio numérique
Avenir
Le point sur les recherches en électronique moléculaire
Matière
Première expérience de chauffage urbain au biogaz en France
Le projet visionnaire d'un professeur allemand : le sable, pétrole de l'avenir
Espace
Nouvelles preuves d'eau sur Mars
Vivant
Un ''détecteur de fatigue'' pour les pilotes d'avions de ligne
Les cellules de la moelle peuvent se transformer en neurones
Roboscope va révolutionner la neurochirurgie
La maladie de la vache folle pourrait venir des étoiles
La cicatrisation aidée par une protéine
Arythmie cardiaque soignée par thérapie génique chez le cochon
Découverte fortuite sur l'immunité
Traitement de l'hémophilie B par thérapie génique chez l'animal
Découverte d'un gène déterminant dans le déclenchement d'une forme sévère d'autisme
Les hommes n'utiliseraient qu'une moitié du cerveau pour écouter
Vidéo numérique à l'oeil
Recherche
Le futur du bitume est en route
MobilEye, votre ange-gardien au volant
Edito
Le PC est-il encore l'avenir de l'informatique ?



En cette fin d'année 2000, les ventes de PC régressent très rapidement aux Etats Unis. Les ventes lors du Thanksgiving auraient baissé de quelque 30 % sur l'année précédente. Sommes-nous en train de sortir de l'âge d'or de la Micro-Informatique ? A l'occasion du discours qu'il a prononcé au Comdex de Las Vegas, Bill Gates a remis en question le modèle du client Internet, prônant un fonctionnement moins centralisé. «Après avoir été le centre d'intérêt principal de ces cinq dernières années, le modèle du client Internet montre des signes d'essoufflement», a expliqué Bill Gates. Le fondateur de Microsoft a ainsi clairement mis en cause la stratégie de Sun, qui vise à concentrer l'intelligence du réseau dans des serveurs centraux, les utilisateurs se contentant de terminaux passifs. Pour Bill Gates, l'avenir appartient à un nouveau modèle informatique, reposant sur la centralisation des ressources au sein des serveurs et la communication poste à poste entre les clients. Ce nouveau modèle a été baptisé «du logiciel au logiciel» par Bill Gates. Le fondateur de Microsoft a par ailleurs fait sensation en présentant le premier prototype de tablette numérique, la Tablet PC, qui sera disponible en 2002 et fonctionnera sous Whistler, la prochaine version de Windows grand public qui sera disponible au milieu de l'année prochaine. La Tablet PC a la taille d'un bloc-notes de taille A4, pèse moins de 2kg et intègre une technologie d'encre numérique similaire à son homologue papier. «On écrit de la même façon sur l'écran que sur le papier, grâce à un taux de capture de l'information quatre fois plus important que pour la souris», affirme Bill Gates. Même si le logiciel n'assure pas encore la reconnaissance de l'écriture, il permet en revanche de reconnaître les mots dans un document et d'effectuer des opérations classiques de traitement de textes : recherche, déplacement des mots, surlignage des caractères, etc. On peut toutefois se demander si cette ardoise électronique constitue un rupture avec le PC ou représente au contraire un nouvelle étape de son évolution. Pour sa part Louis Gerstner, le PDG d'IBM, continue d'affirmer que l'ordinateur personnel est mort ! . "Nous savons que le PC n'est plus la cible des investissements de l'industrie informatique", a-t-il précisé. Défendant le point de vue diamétralement opposé, Michael Dell, patron de Dell Computer, a affirmé quant à lui que : « Les PC sont ici pour durer ». Il est vrai que Dell, contrairement à IBM ne fabrique même pas d'ordinateur, Il les assemble. Il n'y a donc aucune raison pour que son PDG scie la branche sur laquelle il est assis. Il reste que cette polémique récurrente et très médiatique révèle la grande inconnue qui règne sur l'avenir du PC. La seule chose qui soit certaine c'est que dans 5 ans, la rapidité et la capacité de stockage de nos machines auront été multipliées par 10. La miniaturisation électronique aura alors atteint un tel degré que l'informatique pourra se fondre absolument partout y compris dans nos vêtements et notre corps ! Nous serons alors entourés en permanence d'une multitude d'objets portables dédiés à une tâche particulière mais capables de communiquer entre eux de manière intelligente et totalement transparente pour l'utilisateur (c'est l'objectif du standard Bluetooth). Pourtant il n'en demeure pas moins qu'une fois à la maison ou au bureau, il faudra bien un appareil confortable et polyvalent qui permette de fédérer et de combiner le dictaphone numérique, le scanner de poche, l' Assistant Numérique Personnel, l'appareil photo numérique, le baladeur numérique, la webcam, etc, etc... C'est ce rôle de facilitateur et de fédérateur que devra jouer l'héritier de notre PC actuel s'il veut conserver un rôle central et incontournable dans le monde de la micro-informatique. Mais pour cela il faudra que l'énorme capacité de calcul de nos PC, qui a déjà été multipliée par 10.000 en moins de 30 ans, et que les capacités de stockage de mémoire, encore inimaginables il y a quelques années, soient prioritairement mises à la disposition de l'utilisateur pour permettre à l'informatique de devenir totalement "naturelle" et obéisse, avec fiabilité et simplicité, à sa voix et sache reconnaître, sans erreur, son écriture. Trop souvent, actuellement, ces énormes capacités de nos PC sont "dévorées" par le système d'exploitation pour des applications qui ne sont mises en oeuvre que par une infime partie des utilisateurs ! L'une des raisons essentielles du retournement actuel n'est pas à rechercher exclusivement dans la montée en puissance des nombreux objets numériques qui, maintenant, vont inexorablement se développer et nous accompagner dans tous nos lieux de vie mais plus encore dans le manque de respect qu'ont pu avoir depuis plusieurs années les grands leaders du logiciel d'exploitation et en particulier le premier d'entre eux "Microsoft" envers l'utilisateur "lambda" de la micro-informatique. Certes, Microsoft et son créateur Bill Gates, en particulier, semblent avoir pris conscience que ce comportement envers le "client" finissait par avoir de sérieuses conséquences. Ces leaders vont devoir affronter une véritable révolution culturelle. D'un monde monopolaire et uniforme nous sommes en train de passer à grande vitesse à un univers multipolaire et particulièrement varié. L'avenir se trouve dans la diversité mais aussi une forme nouvelle d'humilité et non plus dans le monopole et dans une forme arrogante de la domination. Nous quittons ce monde ancien pour entrer dans un monde nouveau. Le tassement constaté aux Etats-Unis en cette fin d'année 2000 dans les acquisitions de PC, alors que toutes les petites machines numériques prennent un essor sans précédent, met en évidence que le comportement du "client de bon sens" l'emportera toujours sur les plus belles stratégies des grands groupes.

René TRÉGOUËT

Sénateur du Rhône


TIC
Information et Communication
Vidéo sur le web : les grands médias américains se préparent en toute discrétion
Samedi, 09/12/2000 - 00:00

Décidément, les grands médias américains se préparent activement à la vidéo sur le web. L'un des signes les plus significatifs de cette évolution, encore peu visible sur les sites de contenu, est le développement rapide d'une start-up de la Silicon Valley, Virage, qui a mis au point plusieurs technologies dans ce domaine.L'une d'entre elles, déjà adoptée par le portail Lycos, est un moteur de recherche vidéo. Il suffit de saisir un mot, prononcé par n'importe quelle personne dont l'enregistrement vidéo est archivé numériquement, pour que le système permette à la vidéo de se positionner à l'endroit exact où ce mot est prononcé. Cette fonction avait été inaugurée de façon spectaculaire à l'époque où Bill Clinton avait témoigné devant une commission d'enquête sénatoriale : n'importe quel internaute pouvait visionner ce témoignage en recherchant les extraits de la déposition du président des Etats-Unis de cette manière. Plus récemment, Virage a conclu un accord avec le groupe de presse qui édite le magazine Business 2.0, afin de permettre aux visiteurs du site web d'accéder aux émissions de télévision tournées par le groupe, là encore en recherchant des thèmes précis via des mots-clés. De son côté, CNN - déjà utilisateur en interne de la technologie de Virage (la chaîne a numérisé 100.000 heures de programmes ainsi accessibles) - vient d'annoncer que désormais, toute sa production vidéo serait archivée et répertoriée automatiquement de cette manière. Le groupe de presse télévisuel assure que c'est la première étape vers un système de production et de distribution d'images vidéo entièrement numérisé, dont l'une des formes nouvelles d'exploitation sera le web - via des services de télévision interactive. Plus récemment encore, c'est la division musique et vidéo du groupe Bertelsmann, aux Etats-Unis (BMG Entertainment) qui a conclu un accord avec Virage. Un millier de clips vidéo seront bientôt accessibles sur le web, via des partenaires du groupe de médias d'origine allemande. Malgré les difficultés techniques et commerciales qui affectent les clients des fournisseurs de connexions rapides à Internet, que ce soit sous la forme de lignes téléphones ADSL ou de câble-modem, le nombre d'utilisateurs augmente rapidement outre-Atlantique. Entre 3 et 5 millions (selon les sources) à la fin de cette année, au moins le double dans un an. Un décompte qui n'inclut pas les connexionx rapides dont disposent les utilisateurs en entreprise, qui ont déjà le loisir de consulter des programmes vidéo sur leur écran de PC, via les sites intranet de leur employeur.

Les Echos : http://hightech.lesechos.fr/

Près de 99 % des Finlandais ont accès au haut débit
Samedi, 09/12/2000 - 00:00

Une très grande majorité de la population finlandaise a accès au haut débit, ce qui rend inutile l'installation de nouveaux câbles en fibre optique afin d'améliorer les transferts de données et les services tels que la télévision interactive, révèle une étude publiée mercredi. "Les câbles en fibre optique couvrent près de 95% des municipalités et cela représente 99 % de la population du pays", précise Markku Kaariainen, l'un des auteurs de l'étude commanditée par le ministère des Transports et de la Communication. Il ne faut pas forcément entamer de nouveaux travaux pour parvenir à un réseau national permettant d'offrir des services de téléphone, de vidéo et d'internet à haut débit aux particuliers et aux entreprises, souligne Kaariainen. La majorité des Finlandais vivant près de noeuds de réseaux, on pourrait envisager, pour les foyers non raccordés, d'utiliser les câbles en cuivre ou la technologie analogique pour transmettre des données à haut débit sur de courtes distances, explique l'analyste du cabinet EPStar. La couverture quasi totale du territoire finlandais résulte de la concurrence acharnée que se livrent les opérateurs nationaux et régionaux, notamment Sonera et Elisa Communications .

AFP : http://fr.news.yahoo.com/001129/2/reaf.html

France : Plus de la moitié des foyers connectés passeront par le haut débit en 2005
Samedi, 09/12/2000 - 00:00

Quelque 60% des 11 millions de foyers français connectés à internet disposeront d'un accès à haut débit d'ici 2005, qui sera assuré pour 54 % par une liaison ADSL, indique jeudi une étude réalisée par le cabinet Arthur D. Little. L'ADSL (Asynchronous Subscriber Line), ou Réseau de raccordement numérique asymétrique, permet de faire passer sur une ligne téléphonique classique, composée d'une paire de fils de cuivre, jusqu'à 1 million de bits de données simultanément aux connexions téléphoniques. Quatorze opérateurs en France proposent actuellement des offres ADSL, qui se partagent environ 7% des foyers connectés à internet. Selon Arthur D. Little, la possibilité de brancher sa télévision avec un débit ADSL "révolutionnera le marché des médias", et permettra le développement de nouveaux services à valeur ajoutée. Ces nouveaux services --musique, vidéo à la demande, courses à domicile, par exemple-- signeront "l'avènement de l'internet payant", selon le cabinet de consultants. Néanmoins, celui-ci ne remplacera pas les modèles économiques de l'internet actuel, mais viendra les compléter. Soulignant que "la réouverture du marché de l'accès internet donne lieu à une véritable guerre d'acquisition de clients", l'étude remarque que "les acteurs doivent se positionner sur le marché de l'ADSL" avant l'ouverture à la concurrence du réseau local de France Télécom, au 1er janvier prochain.

AFP : http://fr.news.yahoo.com/001201/1/rhze.html

L'an 2000, année de l'internet en Europe
Samedi, 09/12/2000 - 00:00

Le nombre de foyers européens connectés à l'internet a augmenté de 55 % ces six derniers mois, selon une enquête publiée jeudi par la commission européenne. "Ces chiffres sont réellement encourageants. L'année 2000 a véritablement été l'année de l'internet en Europe," a déclaré le commissaire européen chargé de la société de l'information, Erkki Liikanen . L'enquête indique en outre que le taux de pénétration de l'internet dans les ménages de l'UE est passé de 18% en mars à 28% en octobre. Dans un rapport sur les progrès accomplis vers la réalisation de l'objectif «eEurope 2002», qui doit être présenté au conseil européen de Nice, la semaine prochaine, la commission estime que depuis son adoption en juin, le plan a eu "d'importantes retombées" sur plusieurs secteurs, dont l'emploi, l'éducation et le commerce électronique. Mais le rapport souligne qu'il reste des défis à relever pour atteindre le but du plan, à savoir la création d'une "e-société" avant 2002, capable d'entreprendre dans ce secteur et de manier les outils numériques. Selon la Commission, deux des principaux défis seront la sécurité des systèmes d'information et l'établissement de règles communes gouvernant le commerce électronique.

Présidentielle : la Californie votera-t-elle en ligne en 2004 ?
Samedi, 09/12/2000 - 00:00

Devant le cafouillage de l'élection présidentielle américaine en Floride, un député californien a proposé lundi un projet de loi visant à mettre en place dans cet état un système de vote en ligne. "Les événements de Floride ont placé notre système actuel de vote sous un microscope. Ce que nous avons appris, c'est que les bulletins et les recomptage des votes suscitent la confusion," a déclaré lors d'une conférence de presse Kevin Shelley, député démocrate. Le Voting and Modernization Bill de Shelley aura besoin de l'approbation des autorités californiennes pour s'appliquer. Cette année, le gouverneur démocrate de Californie, Gray Davis, qui craignait le manque de sécurité d'un tel système, a opposé son veto à une loi qui aurait permis à trois comtés de mettre en place un système de vote en ligne dans les bureaux de votes. "Nous n'avons pas résolu tous les obstacles. Mais nous sommes certainement capables d'utiliser un écran tactile permettant de communiquer directement les suffrages à travers un système codé," a déclaré Shelley. Alors que les défenseurs d'un tel système vantent sa facilité d'utilisation, ses détracteurs, eux, insistent sur les dangers de sécurité et sur le fait que le vote en ligne pourrait pénaliser ceux qui n'ont pas encore accès aux ordinateurs. Les systèmes de votes électroniques sont en place dans différents endroits des Etats-Unis, mais aucun n'a été adopté au niveau d'un Etat.

Reuters : http://fr.news.yahoo.com/001205/2/rlil.html

Le PC de poche qui sait aussi téléphoner
Samedi, 09/12/2000 - 00:00

L'homme d'affaire du XXIe siècle n'aura plus à s'encombrer d'un ordinateur portable en voyage: les multiples fonctionnalités de son téléphone portable lui suffiront amplement. Ce dernier n'aura plus grand-chose à voir avec nos pauvres GSM: doté d'un écran tactile extralarge, cet appareil hybride combinera les fonctions d'un mobile (comme le WAP) et d'un PDA sans fil (bloc-notes, agenda, gestionnaire des tâches, carnet d'adresses). Il permettra enfin de se connecter à tout moment sur le web. "Grâce à la technologie GPRS, l'Internet mobile va bientôt s'intégrer dans notre quotidien", prédit Hjalmar Winbladh, directeur général de l'Europe Mobility Center de Microsoft. Le géant américain s'est associé au constructeur Sagem pour imaginer le premier PDA communicant sans fil (pour "Personnal Data Assistant"). A peine plus grand qu'un mobile classique, il ne pèse que 198 grammes. Cet appareil bibande, à la fois GSM et GPRS, présente les fonctions traditionnelles des portables comme le vibreur intégré, la touche main libre avec haut-parleur et la possibilité d'enregistrer des mémos vocaux. Doté d'une mémoire de 16 Mo, il propose en outre tous les avantages des PC de poches: un clavier tactile, la reconnaissance d'écriture, Pocket Word et Excel pour créer des documents et des graphiques, un logiciel de gestion de calendrier, des contacts et des tâches, la fonction fax-SMS ainsi qu'un logiciel de synchronisation des données pour communiquer avec un PC. Grande première, ce PDA offre une véritable connexion Internet sans fil. Grâce à Internet Pocket Explorer et un système de messagerie, il est possible de surfer sur le Net et d'envoyer des messages électroniques dans les transports en commun ou depuis une voiture. L'utilisateur expérimenté va également télécharger des livres électroniques et de la musique sous forme de fichiers au format MP3. Avec ses écouteurs stéréophoniques, le WA 3050 se transforme alors en baladeur miniature. "Le PDA et le téléphone partagent la même batterie, mais les deux sous-ensembles conservent une certaine indépendance, précise Jean-Paul Thierry chez Sagem : le PDA peut être fermé et le GSM toujours en veille, ou l'inverse." La batterie autorise 20 heures de veille en fonction PDA et plusieurs jours de marche pour le GSM. Ce dernier sera commercialisé au premier trimestre 2001 pour 1 000 euros environ. D'après Jean-Paul Thierry cependant, "le prix dépendra en fait des offres promotionnelles proposées par les différents opérateurs". SFR, Bouygues ou France Télécom en profiteront pour mettre en place de nouveaux forfaits: ils seront facturés non plus à la durée de communication, mais en fonction du volume des données transmises. Quant aux constructeurs, comme Motorola ou Ericsson, ils travaillent déjà sur des modèles concurrents.

Figaro : http://www.lefigaro.fr/

Le cinéma veut investir l'Internet
Samedi, 09/12/2000 - 00:00

Hollywood lorgne sérieusement du côté d'Internet comme vecteur de diffusion des films. Un désir en passe de devenir une réalité grâce à des techniques comme le format MPEG-4/DivX qui pourrait bien être à la vidéo ce que le MP3 est à la musique. Ne souhaitant pas subir ce que l'industrie musicale vit avec Napster et autres MP3.com, les Majors hollywoodiennes travailleraient donc sur des solutions pour vendre leurs images, à la demande, sur le réseau mondial. Selon le Wall Street Journal, Sony Pictures Digital Entertainment aurait développé une plate-forme de diffusion de films via le Web. La multinationale s'apprêterait, en association avec Disney, à lancer son service dès l'année prochaine. Sony aurait invité les autres Majors à investir dans son projet. Quelle que soit l'issue des négociations, les Majors veulent être prêtes pour répondre à la demande. La projection en ligne est cette fois sur les rails. De son côté, la France n'est pas en reste. En particulier Pathé qui, en rachetant début septembre 82 % de NTI, société de prestation d'encodage et de diffusion vidéo sur le Net, s'apprête à lancer un service de vidéo à la demande via son service Netciné. Actuellement en phase de test, Netciné ouvrira son service fin février prochain avec une centaine de films, français essentiellement. Catalogue que Pathé enrichira au fur et à mesure des numérisations (environ deux films par jour) et de l'achat de droits en tant que distributeur. L'utilisateur paiera environ 25 francs par film (moins selon la formule d'abonnement) pour 24 heures (l'utilisateur peut arrêter la diffusion pour la reprendre plus tard comme avec un magnétoscope). Il faut bien sûr être connecté à Internet sur une liaison à haut débit (ADSL, câble...) avec un PC musclé, équipé du Windows Media Player 7, seul logiciel accepté pour la diffusion des films encodés en MPEG-4. Pour garantir un débit fiable et constant, Pathé, par le biais de NTI, déploie actuellement des serveurs de streaming au plus près des utilisateurs, directement au niveau des concentrateurs de lignes ADSL (DSLAM) et des nuds d'accès aux services IP (BAS). Un test de trois minutes vérifie la qualité de la ligne. En cas d'échec, l'utilisateur est rejeté avant d'avoir payé. En attendant, Pathé met actuellement en ligne une vingtaine de titres visionnables pour 1 euro. Internet va-t-il vider les salles obscures de ses spectateurs ?

Vunet : http://www.vnunet.fr/index.htm

Une nouvelle norme pour la radio numérique
Samedi, 09/12/2000 - 00:00

En adoptant la norme DRM (Digital Radio Mondiale), l'Union Internationale des Télécommunications ouvre la porte à la radio numérique universelle. Cette norme fait rentrer dans l'ère du numérique la radio en modulation d'amplitude sur les ondes longues, moyennes et courtes. A la clé, une qualité d'écoute comparable au CD et la possibilité d'accompagner les programmes audio par des informations affichées sur l'écran des récepteurs (nom du chanteur, titre, prix...). Pour Peter Senger, président du consortium normalisation DMR, qui réunit radiodiffuseurs et industriels de l'électronique, il s'agit du plus grand progrès réalisé dans ce domaine depuis l'invention du transistor.La radio numérique existe déjà par satellite. Le système WorldSpace la propose depuis fin 1999. Mais le service se limite pour le moment principalement à l'Afrique. La radio numérique existe également par voie terrestre. C'est le système DAB (Digital Audio Broadcasting) commercialisé en Europe depuis deux ans. Mais il s'agit d'une évolution de la seule radio FM à modulation de fréquence. Son déploiement est subordonnée à l'attribution de nouvelles bandes de fréquences par le CSA (Conseil Supérieur de l'Audiovisuel) en France. La saturation de ce spectre radio explique le démarrage lent de cette technologie. La radio DMR offre l'avantage de conserver les bandes de fréquences et la disposition des canaux de la radio AM à modulation d'amplitude actuelle. Les diffuseurs peuvent basculer au numérique sans demande de nouvelles autorisations. La marché est colossal, puisqu'on compte environ 2,5 milliards de récepteurs radio et un milliers d'émetteurs en service dans le monde. Une période de transition se caractérisera par la double diffusion des programmes en analogique et en numérique et l'apparition des récepteurs hybrides capables de capter les deux modes de diffusion.

Industries&Techniques :

http://www.industries-techniques.com/site/quotidien/page.

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Avenir
Nanotechnologies et Robotique
Le point sur les recherches en électronique moléculaire
Samedi, 09/12/2000 - 00:00

Dans un article publié le 30 novembre 2000 dans la revue Nature, Christian Joachim, directeur de recherche au CNRS, Centre d'élaboration de matériaux et d'études structurales (CEMES - CNRS - Toulouse), James K. Gimzewski, des Laboratoires de recherche d'IBM, à Zurich et Arieh Aviram du T.J. Watson Research Center d'IBM, près de New York, font le point sur les recherches en électronique moléculaire. Au delà de l'utilisation maintenant classique des matériaux moléculaires pour réaliser des transistors tout plastique ou des diodes électroluminescentes, les trois chercheurs présentent les dernières avancées en matière de composants électroniques moléculaires n'utilisant qu'une seule molécule par composant électronique. Ils montrent comment cette approche dite hybride - où le circuit électronique est réalisé en interconnectant des composants moléculaires (chacun réalisé avec une seule molécule) par de minuscules fils métalliques - est en cours de développement dans les laboratoires de recherche dans le but de miniaturiser à l'extrême les microprocesseurs et les mémoires. Par rapport aux progrès prévisibles dans les 15 ans à venir des puces au silicium (progrès donnés par la loi de Moore qui indique l'évolution au cours du temps du nombre de transistors sur une puce électronique), ils montrent pourquoi cette approche hybride ne semble pas offrir d'alternative technologique viable à la miniaturisation des circuits électroniques. Loin d'être négatif, ce constat de trois des principaux acteurs de la recherche en électronique moléculaire permet de proposer dans l'article de Nature une nouvelle étape dans la maîtrise des machines à l'échelle du nanomètre: l'intégration de toutes les fonctions d'une machine à calculer sur une seule entité moléculaire pour atteindre les limites physiques de la miniaturisation des machines à calculer, les limites chimiques de leur fabrication et les limites technologiques de leur interconnections à l'utilisateur. Les trois chercheurs rapportent les résultats d'expériences et de calculs réalisés en 1999 qui indiquent déjà que des petits circuits électroniques sont réalisables dans une seule molécule. Il s'agit par exemple de la première mesure de la résistance électrique d'un fil moléculaire (de 0.3 nanomètre de diamètre) en fonction de sa longueur et de la démonstration des lois d'association de fils moléculaires, en série et en parallèle, pour former un circuit électronique dans une seule molécule. Ils insistent sur le fait que l'utilisation d'une seule molécule pour réaliser une machine (qu'elle serve à calculer ou à générer un mouvement comme un moteur mono-moléculaire) demande un contrôle précis des comportements intramoléculaires quantiques de cette molécule et la maîtrise de son interaction avec l'environnement. Cette ingénierie du futur annonce donc le mariage des nanosciences et des nanotechnologies (où l'on parvient maintenant à « maintenir en ligne » une seule et même molécule) avec la technique du calcul quantique (où l'on apprend à contrôler la dynamique quantique intrinsèque d'un système pour réaliser un calcul arithmétique ou logique).

Le point sur les recherches en électronique moléculaire :

http://www.alphagalileo.org/

Nature : http://www.nature.com/

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Matière
Matière et Energie
Première expérience de chauffage urbain au biogaz en France
Samedi, 09/12/2000 - 00:00

La ville de Lyon est à l'origine d'une expérience de chauffage au biogaz, un procédé sans précédent en France qui permet des économies d'énergie et entre dans le cadre de la lutte contre l'effet de serre. Ce procédé consiste à recueillir le méthane produit par la fermentation des déchets et à le transformer en énergie. Au total, 172 logements HLM de Sathonay-Camp, dans l'agglomération lyonnaise, sont chauffés à 85 % avec ce système. Les 15 % restants proviennent du chauffage traditionnel au gaz naturel. Le biogaz lyonnais est fabriqué à partir d'une déchetterie de 650.000 tonnes. Il est capté par un réseau de drains et de puits, déshumidifié et compressé, puis acheminé jusqu'à la chaufferie des logements où il est brûlé. Les travaux d'installation, d'un coût de 1,8 million de francs, ont été financés par le Grand-Lyon, la région Rhône-Alpes et l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe). Depuis les années 90, la législation française impose le captage du biogaz pour limiter l'effet de serre. L'utilisation du biogaz, relativement fréquente dans les pays nordiques, permet de limiter la consommation de combustibles fossiles pour la production de chaleur. Elle est aussi économique financièrement, puisqu'elle permet de réduire de 20 % la facture de l'usager.

Reuters : http://fr.news.yahoo.com/001124/2/r57e.html

Le projet visionnaire d'un professeur allemand : le sable, pétrole de l'avenir
Samedi, 09/12/2000 - 00:00

Norbert Auner, professeur de chimie minérale a l'université de Francfort et spécialiste du silicium a imagine un projet visionnaire pour trouver une solution au problème de l'épuisement des ressources énergétiques (pétrole), problème auquel les hommes devront faire face d'ici peu : utiliser le sable comme source d'énergie, de surcroît présent a la surface de la Terre en quantité quasi-inépuisable. Le grand projet du prof. Auner est né suite a un exposé d'une chimiste de la firme bavaroise Wacker, usine de traitement du silicium, relatant la réaction qui s'était spontanément déclarée dans un silo de stockage de silicium et d'oxyde de cuivre avec un très important dégagement de chaleur, réaction qui s'emballa au contact de l'azote, ce dernier injecte initialement dans le silo pour tenter de stopper la réaction. Les experts ont estime que la température de la réaction a pu avoisine les 6000°C. D'ou l'idée du professeur d'utiliser le silicium comme nouvelle source d'énergie en le faisant réagir avec de l'oxyde de cuivre au contact de l'air (80% d'azote), les produits de la réaction étant du sable (SiO2) et du nitrure de silicium (Si3N4), matériau non toxique qui rentre dans la composition de céramiques extrêmement solides mais a l'heure actuelle d'un coût très élevé. D'autre part, a partir du nitrure de silicium, on peut facilement envisager la production d'ammoniaque selon un nouveau procédé chimique bien moins coûteux que le procédé actuel de synthèse de l'ammoniaque très coûteux en énergie avec un faible rendement. L'ammoniaque produit ainsi en grande quantité permettrait l'utilisation de l'excès produit dans les piles a combustibles. L'ammoniac n'a en effet jamais été considéré par les fabriquants automobiles comme combustible viable, la matière première étant trop chère. Bien que l'utilisation de ce combustible gazeux pour les voitures nécessite de le liquéfier (-33°C) et de le manipuler avec soin (il est toxique a forte concentration), il pourrait devenir une alternative a l'hydrogène dont les difficultés de maniement ne sont pas négligeables. Une autre utilisation possible du silicium, indirecte cette fois-ci, consisterait en la substitution du pétrole, utilise comme carburant pour les voitures, par un sous-produit obtenu après traitement du silicium pour la fabrication du silicone, le tetramethylsilane (TMS, (CH3)4Si). Des recherches non abouties avaient déjà été menées dans les années 70 aux Etats-Unis ainsi qu'en Allemagne sur l'utilisation du TMS comme carburant,le problème était la production de sable par la Réaction qui finissait par obstruer le moteur et empêcher son fonctionnement. Aujourd'hui, il pourrait être envisage de construire des moteurs en céramiques résistant a l'abrasion, et d'installer des sacs de récupération du sable qu'il faudrait vider régulièrement.

BE Allemagne : http://www.adit.fr

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Espace
Espace et Cosmologie
Nouvelles preuves d'eau sur Mars
Samedi, 09/12/2000 - 00:00

La NASA a récemment devoile de nouveaux cliches pris par la sonde Mars Global Surveyor (MGS), qui viennent renforcer la probabilité d'écoulement d'eau a la surface ou proche de la surface de Mars. Apres avoir annonce en juin cette année qu'il y avait peut-être encore de l'eau sur Mars (Cf Etats-Unis Espace numéro 150), en s'appuyant sur des cliches de MGS, la NASA a poursuivi ses observations de la planete rouge. La raison invoquée pour défendre la thèse d'une présence récente d'eau a proximité de la surface martienne est l'existence de ravins et de goulets similaires aux traces que laisserait un cours d'eau asséché. Les nouveaux cliches dévoilés par la sonde MGS ont été pris dans la zone de Hale Crater sur Mars et révèlent l'existence de traces géologiques semblables. Pour plus d'informations sur la mission Mars Global Surveyor de la NASA voir http://mars.jpl.nasa.gov/mgs/index.html.

Etats Unis espace : http://www.france-science.org/usa-espace

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Vivant
Santé, Médecine et Sciences du Vivant
Un ''détecteur de fatigue'' pour les pilotes d'avions de ligne
Samedi, 09/12/2000 - 00:00

Des scientifiques japonais ont mis au point un appareil capable de détecter des signes de fatigue chez les pilotes d'avion et les contrôleurs aériens, selon un article du magazine britannique ''New Scientist''. Ce ''détecteur de fatigue'' peut détecter dans la voix des signes d'assoupissement, 20 minutes avant qu'une fatigue réelle ne s'empare des personnes testées, ont expliqué à la revue les concepteurs du système, des chercheurs de l'Institut de recherche en navigation électronique. Environ 80% des accidents d'avion sont liés à des erreurs humaines. ''La fatigue des équipages, particulièrement sur les vols long-courrier est un vrai problème'', a estime le responsable de l'Institut, Kakuichi Shiomi. Le système mis au point par les scientifiques convertit les signaux vocaux en graphiques qui permettent ensuite de révéler des différences subtiles entre les discours des personnes alertes et de celles fatiguées. Les chercheurs ont testé leur invention sur des cobayes occupés à résoudre des problèmes mathématiques. D'autres expériences sont en cours sur des pilotes de ligne et des contrôleurs aériens.

Brève rédigée par @RT Flash

New Scientist : http://www.newscientist.com/

Moins de calories pour vivre plus longtemps
Samedi, 09/12/2000 - 00:00

Avec un régime allégé en calories, les singes vivraient plus longtemps et développeraient moins de maladies que les autres, selon les chercheurs américains du National Institute on Aging (NIA). Lors d'un congrès sur la gérontologie à Washington DC, Angela Black a fait part de résultats préliminaires de l'étude menée au sein du NIA depuis plus de 10 ans sur deux groupes d'environ 60 singes rhésus, mâles et femelles, jeunes et moins jeunes. Le premier groupe consomme autant de calories qu'il le veut, alors que le deuxième reçoit seulement 70 % de la consommation du premier groupe. Chez les 60 singes nourris librement, les chercheurs ont constaté que 25 ont souffert d'une ou de plusieurs maladies, telles que l'ulcère, la cataracte, le cancer, l'endométriose ou les problèmes cardiaques. Chez les singes restreints en calories, seuls 13 animaux ont souffert de ces maladies. La différence est particulièrement significative pour les maladies caractérisées par une prolifération de cellules, comme le cancer ou l'endométriose - il s'agit d'une maladie gynécologique touchant la paroi interne de l'utérus, pouvant dans certains cas rendre une femme infertile. Une seule femelle du groupe en restriction calorique a développé cette affection, contre six dans l'autre groupe. Pour les cas de cancer, il y en a eu deux dans le groupe en restriction et sept dans l'autre. Si ces résultats se confirment dans les années qui viennent, ils seraient vraisemblablement applicables à l'homme, estiment les chercheurs.

Caducée : http://www.caducee.net/

Les cellules de la moelle peuvent se transformer en neurones
Samedi, 09/12/2000 - 00:00

Les cellules de la moelle osseuse peuvent se transformer en neurones, du moins chez la souris, ce qui permet d'envisager des thérapies pour des affections du cerveau telles que la maladie de Parkinson, indiquent deux études publiées par la revue Science. Dans la première etude, l'équipe du Pr Eva Mezey, de l'Institut national pour les désordres neurologiques et les congestions cérébrales (NINDS), a injecté des cellules de moelle de souris adultes à des jeunes rongeurs. Quatre mois plus tard les chercheurs ont détecté la présence de ces cellules dans plusieurs zones du cerveau, dont le cortex et l'hypothalamus, des petites souris. Elles s'étaient transformées en neurones. Pour la seconde étude, l'équipe du Dr Helen Blau, de l'Université Stanford en Californie, a tranplanté des cellules de la moelle de souris adultes à d'autres, irradiées pour qu'elles ne produisent plus elles-mêmes de moelle. Quelques semaines plus tard, ces cellules ont été observées dans certaines parties du cerveau des receveurs, comme le cortex . Elles avaient même commencé à développer des fibres et à produire des protéines, comme des neurones normaux. Dans les deux cas, les cellules de la moelle des donneurs avaient été altérées pour qu'elles soient reconnaissables dans l'organisme des receveurs. "Il s'agit d'études extrêmement importantes ouvrant des possibilités pour les désordres affectant le cerveau", a souligné dans un commentaire le Dr Gerald Fischbach, directeur du NINDS. La moelle étant une source inépuisable de cellules sanguines, la possibilité de "réparer" le cerveau à l'aide de ces cellules est encourageante pour la mise au point de traitements pour les personnes souffrant de maladies ou de traumatismes crâniens.

Brève rédigée par @RT Flash

Science : http://www.sciencemag.org/

Roboscope va révolutionner la neurochirurgie
Samedi, 09/12/2000 - 00:00

Se faire ouvrir la boîte crânienne, quoi de plus terrifiant ? Si aujourd'hui les chirurgiens n'y vont plus à la scie, la trépanation constitue encore une des opérations les plus délicates qui soient. La technique a beau être ancienne, elle nécessite continuellement de nouvelles innovations.A ce titre, les IRM (imagerie par résonance magnétique), scanners et autres ultrasons (échographie) ont constitué une avancée certaine dans la connaissance de ce qui se déroule à l'intérieur de notre tête, avec toujours plus de précision dans les détails. Ces dernières années sont également apparus divers robots neurochirurgicaux - ou plus exactement des bras articulés - susceptibles de remplacer les doigts du chirurgien. Toutefois, jusqu'à présent, les deux opérations étaient indépendantes : un endoscope d'un côté pour observer l'intérieur du corps au plus près avant l'opération, un outil " passif ", dirigeable à distance de l'autre. Combiner les deux est un rêve que poursuit depuis longtemps le professeur Auer, un neurochirurgien allemand réputé. En collaboration avec seize partenaires de huit pays européens, il monte une "dream team " susceptible de réaliser son projet. Roboscope obtient un important financement de la communauté européenne (la moitié des 3,3 millions d'euros). En juin 1998, les équipes se lancent. Parmi celles-ci, le Fraunhofer Institute (Allemagne) et Kretz-Technik (Autriche) développent une nouvelle sonde ultrasonore adaptée à l'acquisition d'images per-opératoires (durant l'acte), Fokker Control Systems (Allemagne) et l'Imperial College (Royaume Uni) s'occupent du robot, l'INRIA de Sophia Antipolis (Nice) gère les problèmes de traitement d'image. Les difficultés sont de plusieurs ordres. Au niveau des images tout d'abord. Le chirurgien a planifié l'opération sur une IRM pré-opératoire. Lors de l'intervention, la sonde fournit des images ultrasonores en 3D qu'il faut recaler avec la précédente et fusionner avec la position du bras articulé, pour localiser en temps réel non seulement la position de l'instrument chirurgical mais également la déformation des structures anatomiques. A la fin officielle du projet, en août 2000, l'équipe d'Epidaure avait mis au point un algorithme suffisamment résistant pour assurer le recalage d'une IRM pré-opératoire à une image ultrasonore per-opératoire. Le second niveau de difficulté se situe au niveau de la construction. Le trou effectué dans le crâne pour l'opération est d'un diamètre inférieur à 12 mm. Or, il doit laisser passer l'endoscope et l'outil. Miniaturisation et précision extrême sont donc nécessaires. Le bras articulé possède l'avantage d'être entièrement manipulable par le chirurgien, tout en étant " bridé " mécaniquement pour éviter tout mouvement brusque. Grâce à un système de retour d'effort (une première), le bras ne peut être forcé dans une direction considérée préalablement comme dangereuse. Sa trajectoire respecte le "geste parfait" souhaité par le chirurgien tout en prenant en compte les déformations du cerveau et ses mouvements en temps réel. L'avantage de Roboscope tient également au fait qu'il permettra aux neurochirurgiens de préparer leur intervention en la simulant, à partir des images préalablement recueillies auprès de leur patient. Il servira aussi aux étudiants pour s'entraîner : refaire les gestes autant de fois que nécessaire pour gagner en confiance et efficacité. Aujourd'hui, la faisabilité du projet Roboscope a été clairement établie. Sur le plan strictement médical, les spécialistes s'accordent à reconnaître qu'il faciliterait leur tâche tout en garantissant une minutie dont l'homme est incapable à de telles échelles (inférieures à 1 mm). Quant aux aspects financiers, l'utilisation des images ultrasonores garantit des coûts moindres à ceux de l'IRM. Les éléments de la machine elle-même sont issus d'une génération de robot antérieure, ce qui facilite sa construction.Toutefois, l'engin doit encore attendre pour entrer en fonction. Les médecins doivent maintenant valider le concept pratiquement, après une batterie de tests sur des " fantômes ", des mannequins sophistiqués compatibles à la fois aux IRM et aux ultrasons. Ensuite - enfin -, le nouvel outil sera utilisé sur l'homme, aux alentours de 2006 ou 2008.

Besok : http://www.besok.com/homme/index.cfm

La maladie de la vache folle pourrait venir des étoiles
Samedi, 09/12/2000 - 00:00

Des poussières de comètes chargées de bactéries pourraient être responsables de l'épidémie de la maladie de la vache folle, affirment deux universitaires britanniques. Le bétail pourrait avoir contracté la maladie en mangeant de l'herbe sur laquelle se serait déposée de la poussière d'étoiles infectée, a affirmé le professeur Chandra Wickramasinghe, de l'université du Pays de Galles, à Cardiff. Ce professeur de mathématiques appliquées et d'astronomie estime qu'il existe de plus en plus de preuves suggérant que toute vie sur Terre vient des étoiles. Cette théorie de la maladie de la vache folle venue des étoiles a été élaborée en collaboration avec le professeur Fred Hoyle, qui enseigne à l'université de Cambridge. Tous deux supposent que des particules provenant de comètes qui frôlent la Terre peuvent entrer dans son atmosphère, porteuses de micro-bactéries. Cette théorie expliquerait notamment la soudaine apparition d'épidémies de masse au cours des siècles derniers, estiment les deux astronomes. Selon eux la vie sur Terre est bien trop complexe pour avoir émergé de façon endogène et doit avoir démarré ailleurs. «Nous savons que la Terre a été bombardées par des comètes il y a quatre milliards d'années, quand la vie a démarré, et qu'elles ont apporté la vie microscopique et l'ADN», affirment les scientifiques. «Nous pensons que la pratique, propre à l'Angleterre et au Pays de Galles, de laisser le bétail à l'extérieur pendant les mois d'hiver explique pourquoi l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB, dite maladie de la vache folle) a frappé plus ici qu'ailleurs», a-t-il dit. «Dix à cent tonnes de matières organiques s'abattent sur la Terre chaque jour. De petites particules de bactéries et de virus descendent à travers la stratosphère vers la Terre pendant les mois d'hiver», ont-t-ils souligné.

Brève rédigée par @RT Flash

BBC : http://news.bbc.co.uk/hi/english/sci/tech/default.stm

La cicatrisation aidée par une protéine
Samedi, 09/12/2000 - 00:00

Des chercheurs américains viennent d'isoler une protéine qui permet d'accélérer la cicatrisation. Très commune, elle est présente dans un certain nombre de fluides organiques et pourrait être utilisée dans le traitement des plaies, des ulcères diabétiques ou des escarres. Une équipe de l'Institut national américain de Recherche odontologique et cranio-faciale vient de caractériser cette antiprotéase leucocytaire sécrétoire (ou SLPI) , démontrant ses propriétés anti-inflammatoires et anti-microbiennes. Le travail des auteurs a été mené sur une souche de souris dépourvues du gène qui exprime habituellement cette protéine. Ils ont ensuite observé la manière dont se déroulait le processus de cicatrisation des blessures, et remarqué une augmentation très nette des phénomènes inflammatoires autour de ces dernières. Dans le même temps, la production d'élastase - une enzyme qui dégrade les tissus et notamment le tissu conjonctif - s'est trouvée considérablement accrue. Or après administration de SLPI, tous ces phénomènes ont été maîtrisés. L'inflammation a régressé, et la cicatrisation s'en est trouvée facilitée. Voilà peut-être pourquoi certains animaux passent leur temps à lécher leurs blessures... voire celles de leurs maîtres !

Healthandage.com :

http://www.healthandage.com/newsletter/npf.htm

Arythmie cardiaque soignée par thérapie génique chez le cochon
Samedi, 09/12/2000 - 00:00

Des chercheurs du Johns Hopkins ont réussi à réduire l'arythmie cardiaque chez le cochon par thérapie génique. Selon les auteurs, ce travail est la première étape d'une future approche clinique. Les résultats de cette étude sont parus dans Nature Medicine. Les maladies cardiaques sont la première cause de décès dans les pays développés. Celles-ci sont généralement déclenchées par un événement conduisant à l'arythmie. L'arythmie à deux origines : l'une est liée à une anomalie structurale au niveau du noeud sinusal cardiaque. L'autre se produit à la suite d'une crise cardiaque ou d'un autre problème conduisant à des changements cellulaires faisant que le tissu cardiaque est plus prédisposé à l'arythmie. Le Dr J. Donahue et ses collaborateurs ont utilisé un vecteur viral standard (adenovirus) pour introduire des copies du gène (sous-unité Gαi2) directement dans un noeud sinusal cardiaque, une petite région appelée noeud d'Aschoff-Tawara. Les auteurs ont procédé en enfilant un cathéter dans l'artère conduisant jusqu'au noeud d'Aschoff-Tawara, infusant ainsi la région avec l'adénovirus porteur du gène. Certains cochons ont reçu le virus vecteur mais pas le gène (groupe contrôle). L'étude des tissus une semaine plus tard montre que le gène était en place dans la moitié des cellules de la région ciblée. De plus, les impulsions cardiaques transmises par ce noeud étaient significativement plus lentes et la région était électriquement moins excitable que pour le groupe témoin. Enfin, le rythme cardiaque a été abaissé d'environ 20 % chez le groupe traité durant le test de fibrillation ventriculaire, comparé au groupe témoin. Selon les auteurs, les bêta-bloquants peuvent conduire à un résultat identique, « mais parce que la thérapie génique est localement ciblée, elle éviterait les effets secondaires liés à l'utilisation de ces médicaments», ajoute le Dr J. Donahue.

Caducée : http://www.caducee.net/breves/breve.asp?idp=1&idb=1667

Découverte fortuite sur l'immunité
Samedi, 09/12/2000 - 00:00

Les chercheurs sont parfois contraints de faire le grand écart. L'équipe de Daniel Ricquier (CNRS, Meudon) a ainsi dû sauter d'une étude sur l'obésité à une autre sur l'immunité. Motif: un gène qui n'a pas tenu ses promesses. Le gène UCP2, identifié par cette équipe, code une protéine capable de perturber les mécanismes de production d'énergie des cellules. Les chercheurs de Meudon avaient donc tenté de vérifier si l'absence de ce gène chez la souris la rendait plus grosse. Logiquement, l'animal aurait dû produire moins d'énergie à partir de ce qu'il avale, et donc stocker plus. Et pourtant, les souris transgéniques n'ont pas accusé de surpoids. Grosse déception pour les chercheurs, qui expliquent leurs travaux dans Nature Genetics de décembre. «Nous avions observé que ce gène s'exprimait particulièrement dans la rate, les poumons et surtout dans les macrophages, se rappelle Daniel Ricquier. Nous sommes repartis sur cette dernière piste, qui s'est révélée fructueuse.» C'est là que l'immunité intervient: les macrophages sont les cellules responsables de l'élimination des pathogènes dans le corps. Les chercheurs ont donc inoculé à leurs souris sans UCP2 un parasite mortel. Surprise: les animaux se sont révélés résistants à l'envahisseur. En fait, l'absence du gène en question favorise la production de radicaux libres (des dérivés toxiques de l'oxygène) à l'intérieur des macrophages, qui les utilisent pour détruire les agents pathogènes. L'équipe de Meudon est tombée sur un vrai trésor qui, comme le prédit un commentaire dans la même revue, «devrait compenser les déceptions des chercheurs qui travaillent sur l'obésité». Il n'est pas question d'imaginer que ces scientifiques aient trouvé la parade universelle aux infections: les radicaux libres sont liés à de nombreux phénomènes dégénératifs comme le vieillissement, contre lequel le gène UCP2 pourrait peut-être jouer un rôle. «Avant d'envisager toute utilisation thérapeutique, il reste notamment à identifier le rôle précis de la protéine du gène UCP2 dans tous les organes où nous l'avons observée», tempère ainsi Daniel Ricquier. Cette découverte, unique, vient quand même d'ouvrir un nouvel horizon de recherches.

Libération :

http://www.liberation.com/quotidien/semaine/20001205marze.html

Traitement de l'hémophilie B par thérapie génique chez l'animal
Samedi, 09/12/2000 - 00:00

Pour la première fois, des chercheurs américains de l'université de Caroline du Nord ont utilisé, chez l'animal, la thérapie génique pour produire de façon soutenue le facteur anti-hémophilique identique à celui qui fait défaut chez les hémophiles. Ces résultats sont encourageants pour le traitement chez l'homme de l'hémophilie B, maladie qui touche 4000 américains par an. Les personnes souffrant d'hémophilie de type B présente une absence du facteur IX. Si par la thérapie génique on pouvait obtenir une production soutenue de cette protéine, alors ces individus n'auraient plus besoin d'injections quotidiennes du facteur anti-hémophilique. Les chercheurs américains ont utilisé un vecteur de type adenovirus porteur du gène codant pour le facteur IX. Les études précédentes faîtes par des chercheurs de l'UNC-CH, chez des chiens souffrant d'hémophilie B, ont montré que l'injection par voie intramusculaire de l'adenovirus modifié comportant le gène facteur IX a permis d'obtenir une production musculaire de la protéine et une circulation dans le sang de celle-ci. Le taux des hémorragies était diminué mais la quantité produite représentait seulement 2 à 4 % de la quantité normale de facteur IX retrouvée dans le sang. Toutefois, ces études faisaient appel uniquement au sérotype 2 du virus. Les auteurs ont alors utilisé cinq des six sérotypes, qui se distinguent par leur protéine d'enveloppe, afin de comparer la production de facteur IX chez la souris. Les chercheurs ont alors constaté que chez les souris, la quantité de protéine exprimée était 100 à 1000 fois plus importante que ce qui avait été obtenue auparavant. Selon le Dr C. Walsh, « le but de cette expérience était de voir si on pouvait générer une production importante de protéine à long terme. Or, six mois après le traitement, la production de facteur IX restait élevée». Ces résultats suggèrent que cette méthode pourrait être appliquée au traitement de l'hémophilie A.

Science Dailly :

http://www.sciencedaily.com/releases/2000/12/001204072900.htm

Découverte d'un gène déterminant dans le déclenchement d'une forme sévère d'autisme
Samedi, 09/12/2000 - 00:00

Des scientifiques américains ont identifié un gène impliqué dans une forme grave d'autisme, parmi les 15 gènes différents qui semblent jouer un rôle dans l'apparition de cette maladie. Une étude portant sur 57 patients atteints d'autisme a montré que 40 % d'entre eux sont porteurs d'une mutation du gène HOXA1, qui joue un rôle crucial dans le développement précoce de cerveau. Il suffit que les enfants héritent d'une copie du gène muté d'un parent pour être attteints d'autisme. Plus de 400.000 Américains souffrent de différentes formes d'autisme, caractérisées par un isolement social profond et une incapacité de communiquer. Bien que les causes de cette maladie demeurent mal connues et controversées, les dernières recherches suggèrent que l'autisme pourrait être lié à des anomalies génétiques au cours du développement foetal du cerveau. HOXA1 est l'une des familles de gènes essentiels au développement précoce de l'embryon. Les chercheurs ont en effet observé que les souris privées de ce gène souffrent de dommages cérébraux graves et présentent certains signes caractéristiques d'autisme. Pour l'instant les chercheurs soulignent qu'il n'est pas envisageable de remplacer ce gène défectueux par thérapie génique mais cette découverte peut aider la science à mieux comprendre comment les altérations de ce gène HOXA1modifient le développement normal du cerveau.

Brève rédigée par @RT Flash

Wired :

http://www.wired.com/news/technology/0,1282,40379,00.html

Les hommes n'utiliseraient qu'une moitié du cerveau pour écouter
Samedi, 09/12/2000 - 00:00

Contrairement aux femmes, les hommes n'utilisent qu'une moitié de leur cerveau pour écouter, la partie gauche, qui est associée à la compréhension du langage, selon une étude américaine. Le Dr Joseph Lurito, de l'école de médecine de l'université d'Indiana, a étudié un échantillon de 20 hommes et de 20 femmes. Ses recherches ont été présentées mardi à la réunion annuelle de l'Association nord-américaine de radiologie. Au cours de l'étude, la technique de l'imagerie à résonance magnétique fonctionnelle a permis de mesurer l'activité cérébrale en produisant des images multi-dimensionnelles de l'afflux sanguin dans diverses zones du cerveau. A l'intérieur d'un scanner IRM, les participants à l'étude, équipés de casques, ont écouté des textes enregistrés. Une irrigation sanguine accrue a été observée dans les lobes temporaux gauches des hommes; chez les femmes, les lobes temporaux des deux côtés du cerveau étaient sollicités. Cette étude ne signifie pas forcément que les femmes écoutent mieux. Ce pourrait même être ''plus difficile pour elles'' puisqu'elles doivent apparemment utiliser une plus grande partie de leur cerveau pour la même fonction, avance le Dr Lurito. ''Je ne veux pas une guerre des sexes mais simplement que les gens se rendent compte que les hommes et les femmes'' ont peut-être un processus de traitement du langage différent. Ces recherches préliminaires pourraient aider les médecins traitant les victimes d'attaques cérébrales à mieux comprendre les différences de fonctionnement du cerveau entre hommes et femmes, selon le Dr Edgar Kenton, de l'université Thomas Jefferson à Philadelphie. D'autres études suggèrent que les femmes ''peuvent écouter deux conversations en même temps'', souligne le Dr Lurito. ''Une raison pourrait être qu'une plus grande partie de leur cerveau est consacrée'' à cette fonction.

AP : http://fr.news.yahoo.com/001128/5/raff.html

Vidéo numérique à l'oeil
Samedi, 09/12/2000 - 00:00

Un battement de paupières dure un cinquième de seconde, une période pendant laquelle nous devrions être plongés dans le noir. S'il n'en est rien, c'est que l'image précédant le clignement des yeux est conservée jusqu'à ce que ceux-ci s'ouvrent à nouveau. Le cerveau se met en fait momentanément en veille, comme l'expliquent Timothy Gawne et Julie Martin, de l'université d'Alabama à Birmingham, dans un article du Journal of Neurophysiology repris dans Nature. À l'inverse, lorsque nous sommes soumis à une lumière stroboscopique, les cellules nerveuses adressent à la région du cerveau consacrée à la vision des rafales d'information qui mettent à jour la dernière image enregistrée. En comparant ces deux mécanismes, Timothy Gawne explique que les cellules nerveuses ne transmettent pas toutes les images imprimées sur la rétine, mais seulement certaines images, alternées avec des messages sur la façon dont il faut les modifier. Par exemple, le cerveau va recevoir l'information "voir un cercle rouge". Et si on ne détourne pas le regard, un second message signale qu'il faut continuer à voir la même image. "C'est beaucoup plus efficace que d'avoir des neurones qui transmettent toute l'information visuelle en permanence", explique Timothy Gawne. Ainsi, la perception visuelle serait plus proche de la vidéo numérique (dont les algorithmes ne décrivent pas une à une les images mais les modifications entre les images successives) que du traditionnel film en 35 mm. C'est ce qu'on appelle avoir un regard neuf sur le monde.

Transfert :

http://transfert.net/fr/techno/article.cfm?idx_rub=89&idx_art=2818

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Recherche
Recherche & Innovation, Technologies, Transports
Le futur du bitume est en route
Samedi, 09/12/2000 - 00:00

Elle pourrait être parfaite. Sans dérapages possibles et sans bruits de roulement. En cas de verglas, d'aquaplaning ou de bouchons, l'automobiliste en serait immédiatement avisé. Cette route futuriste et sûre était au centre des débats du cinquième Congrès de la route, qui s'est achevé, la semaine dernière, au Bourget. «Les problèmes techniques sont résolus dans bien des domaines, affirme Patrick Gandil, directeur des routes au ministère de l'Equipement. Maintenant, nous allons expérimenter quelques-unes de ces solutions, avant de les mettre en application.» L'affaire de deux ans. Le patron des chaussées françaises est venu au Bourget pour faire ses courses. Il en est reparti avec quelques kilos de documentation. «Surtout des solutions intégrant des nouvelles technologies.» Parmi celles-ci,la caméra qui prévient automatiquement le PC opérationnel en cas d'intempérie et les panneaux de signalisation sont activés pour prévenir les usagers. Pas de câbles électriques à poser, les minicaméras fonctionnent à l'énergie solaire. D'autres capteurs pourraient rapidement équiper les entrées d'autoroutes. Ils sont capables de repérer instantanément l'intrusion d'une auto déboulant en sens inverse sur une quatre voies. Le système alerte les forces de l'ordre et signale l'intrus aux automobilistes par le biais de panneaux électroniques. Ces innovations devraient fleurir d'ici peu, car elles s'intègrent parfaitement dans le défi routier de ces prochaines années. Il s'agit de rendre intelligents, d'ici à 2010, 20 000 km de chaussée. Une paille, certes, rapporté au million de kilomètres bitumés du pays, mais toutes les autoroutes et de nombreuses nationales sont concernées. En gros, sur ce réseau, tous les bouchons, accidents et intempéries devront être connus des usagers, via des panneaux électroniques ou des systèmes embarqués, sept minutes au plus après le déroulement des faits. Ce système, qui fonctionne déjà sur le périphérique et les autoroutes de la région parisienne, doit être généralisé sur tous les grands axes. C'est un chantier de 2 milliards de francs supporté par moitié entre l'Etat et les régions. Côté bruit, les fondus silencieux seront sans doute bien accueillis. Ces nouveaux bitumes, développés par la majorité des fabricants (Appia, Colas, Jean Lefevre), permettent de réduire de 7 décibels les bruits engendrés par le roulement des pneus, évalués à 75 dB sur les chaussées classiques. Ils seront appliqués en priorité dans les zones urbaines.

Libération :

http://www.liberation.com/quotidien/semaine/20001130jeuu.html

MobilEye, votre ange-gardien au volant
Samedi, 09/12/2000 - 00:00

La société MobilEye Vision Technologies Ltd. a conclu un accord avec Motorola pour intégrer sa technologie dans les véhicules. Le produit développé par MobilEye se décompose en deux systèmes et a pour vocation de prévenir un conducteur d'un éventuel danger lorsque ce dernier tient le volant. Le premier système fonctionne à l'aide des caméras qui analysent la "géométrie" (plus particulièrement, les tournants) de la route et les différents obstacles sur la même file que la voiture. Le deuxième système se charge d'évaluer en fonction de la conduite du pilote le comportement de ce dernier et les éventuels mouvements qu'effectuera la voiture. Le système de détection d'obstacle semble être vraiment un point de difficulté majeur, le logiciel devant analyser à la volée, l'état de la route, et déduire la présence d'objets. La technologie actuelle fonctionne sur un PC classique, et devrait être portée sur des cartes dédiées et à terme, dans un seul circuit qui sera intégré par Motorola. Le produit aurait un avenir intéressant (s'il est efficace) car actuellement la tendance des constructeurs serait de privilégier la sécurité, et chaque firme effectuerait en interne des recherches dans ce domaine. Il faudra attendre 2003 pour voir la première implémentation de la technologie MobilEye.

Brève rédigée par @RT Flash

Wired :

http://www.wired.com/news/technology/0,1282,40282,00.html




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