RTFlash

RTFLASH Recherche & Technologie
NUMERO 66
Lettre gratuite hebdomadaire d’informations scientifiques et technologiques
Créée par René Trégouët rapporteur de la Recherche et Président/fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
Edition du 08 Octobre 1999
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Egalement dans ce numéro
TIC
Le bureau devient virtuel
GuruNet, l'hypertexte absolu
Le Congrès américain veut protéger les internautes
43 % des Américains connectés à l'internet
Vers la traduction automatique des emails
Affaire Axa contre Infonie : un bon point pour les hébergeurs
Ericsson et Electrolux s'allient pour inventer l'electro-ménager intelligent
Novell invente la carte d'identité Internet
Linux, le cauchemar de Bill Gates
De l'encre invisible pour les imprimantes
IBM invente le PC sécurisé
Une secrétaire personnelle pour 70 Frs par mois
Un langage à l'étude pour marier Web et Télévision
Les télévisions partent à la conquête des internautes
Avenir
Un système révolutionnaire pour détecter des gaz toxiques
Matière
La puce fait un saut de géant
Rhodia va mettre au point une batterie de téléphone 5 fois plus performante
Espace
Objectif Mars
Les Etats Unis réussissent l'interception d'un missile intercontinental
Les minisatellites à l'assaut du ciel
Terre
Voyage au centre de la terre
Vivant
Donner le sein rend les enfants plus intelligents
L'avenir s'ouvre aux plantes-usines
Des scientifiques cultivent du tissu cardiaque dans un bioréacteur...
Les gènes marqueurs du vieillissement
Homme
MCI -WorldCom s'offre Sprint pour 129 milliards de dollars !
Internet nouvelle interface entre employeurs et employés
Edito
le livre électronique, c'est déjà la réalité !



La scène se passe, en cette fin de 1999, dans une grande librairie du centre d'Helsinki, en Finlande. Une cliente demande à son libraire un roman peu connu de Dostoïevski. Après avoir consulté son catalogue informatique, le libraire informe sa cliente que le livre sera prêt dans vingt minutes et l'invite à patienter en buvant un café. Pendant ce temps le libraire va télécharger sur l'Internet une traduction en finnois du roman demandé, réalisée par un éditeur local. Le texte est ensuite imprimé sur place en haute définition, puis les pages sont reliées. En moins d'une demi-heure cette librairie, en combinant plusieurs outils existants, a réalisé un livre sur mesure en tous points semblables à ceux disponibles sur ses rayons. L'avantage de ce système est évident : il permet l'édition à la demande, et quasiment en temps réel, d'une multitude d'ouvrages peu demandés. Ces ouvrages n'ont plus à être stockés pendant des années par la librairie avant d'être vendus, ce qui représente une économie très importante en terme de capitaux immobilisés sous forme de stock. Le client y trouve également son compte car il est assuré de disposer au meilleur prix d'un immense choix virtuel de titres. En outre, le produit ainsi délivré est bien un véritable livre, tant sur le plan du format, que de la qualité du papier et de l'impression. La Finlande, qui est à la pointe de l'Europe en matière de diffusion et d'application de l'Internet, s'engage donc sans complexe dans la voie de l'édition et de la publication électronique, la matérialisation sous forme de livre n'intervenant plus qu'au moment où le client effectue son choix. Mais on peut aller encore plus loin et il est tout à fait possible d'imaginer, à moyen terme, que le livre puisse être commandé et imprimé directement chez le client, sous réserve que celui-ci se contente d'un support de moindre qualité lié aux limites de son propre matériel d'impression. A plus long terme, le livre électronique, dont les feuilles seront autant d'écrans souples et réinscriptibles, permettra à chacun de disposer dans un seul livre d'une immense bibliothèque virtuelle. Mais avant de pouvoir proposer au consommateur une telle merveille technologique à un prix abordable, il faudra patienter encore pendant une dizaine d'années. Ce délai ne sera pas trop long pour permettre au secteur de l'édition d'organiser sa mutation en intégrant ces nouveaux supports. Il sera aussi nécessaire de mettre en place un nouveau cadre juridique protégeant efficacement éditeurs et auteurs, notamment pour les oeuvres multimédia. Mais même après l'avènement du livre électronique il est probable que l'édition personnalisée sur papier perdurera en raison de son coût très faible et du plaisir de pouvoir imprimer chez soi de véritables livres. En attendant ce jour, vous pouvez déjà composer et diffuser vos propres livres grâce à un extraordinaire logiciel téléchargeable gratuitement sur le web. Ce logiciel baptisé "Keeboo" vous permet d'intégrer et de classer à votre guise n'importe quel type de documents textuels ou multimédia dans un livre virtuel comportant un sommaire, des chapitres et un index modifiables à volonté. Ce livre peut être consulté par tous sur un site web ou simplement être expédié par courrier électronique. Finalement, quelles que soient les multiples formes qu'il prendra, le livre, en tant qu'objet conceptuel, n'est pas prêt de disparaître car il n'est pas réductible aux moyens et outils techniques nécessaires à son élaboration. C'est pourquoi même virtuel, il restera longtemps encore la clé de voûte de l'accès à la connaissance et à la culture.

René Trégouët

Sénateur du Rhône


TIC
Information et Communication
Le bureau devient virtuel
Samedi, 09/10/1999 - 00:00

Partir en voyage d'affaires, les mains dans les poches, sans bagages. Arriver à l'autre bout du monde et récupérer, grâce à n'importe quel PC connecté, tous vos dossiers, l'intégralité de votre "bureau" d'ordinateur... On s'approche doucement de ce rêve d'aventurier aux épaules endolories par le poids du papier. Desktop.com, un site américain, vient de lancer un service qui permet d'afficher, sur n'importe quel PC connecté, la réplique de son "chez-soi" informatique. Ce bureau virtuel ressemble à s'y méprendre au triste Windows, mais il permet d'archiver des fichiers, des logiciels et d'organiser ses dossiers favoris. Certains fichiers peuvent être partagés avec d'autres utilisateurs du service. Grand-maman, si elle est cyberbranchée, pourra ainsi aller voir les nouvelles photos de ses petits-enfants placés dans le dossier "Vacances à la mer 99". Desktop.com, qui offre gratuitement 10 mégabits d'espace de stockage, affirme ne pas être en concurrence avec les projets similaires qui dorment encore dans les cartons de Microsoft ou de Sun Microsystems. Le service se veut un point de rencontre entre les différents éditeurs de logiciels ou fabricants, un endroit où tout peut être rassemblé et stocké sur un même bureau. Malin ! Et ce qui l'est encore plus, c'est d'avoir ouvert l'interface de programmation pour permettre à n'importe quel informaticien en herbe d'écrire des applications sous Desktop.com.

Transfert : http://www.transfert.net/home.htm

http://www.desktop.com

GuruNet, l'hypertexte absolu
Samedi, 09/10/1999 - 00:00

Imaginez... Un mot que vous ne connaissez pas dans un traitement de texte... Ou un besoin urgent de connaître le cours de l'action IBM, lors du remplissage d'une feuille de tableur... Plus besoin de vous lancer dans un recherche sur le Web, cliquez simplement sur le mot, et hop !, voilà qu'une petite fenêtre, indépendante, s'affiche, et vous donne toute une ribambelle d'informations sur le mot demandé... C'est la performance réalisée par GuruNet, le logiciel qui apporte l'hypertexte dans toutes les applications Windows, dès lors, bien sûr, qu'une connexion Internet est établie. Après une rapide installation, et un enregistrement de l'utilisateur, GuruNet disparaît dans la barre des tâches, près de l'horloge de Windows. Il ne reste plus qu'à cliquer, en maintenant la touche ALT enfoncée, sur un mot, n'importe lequel, même un nom propre, sans même avoir à le sélectionner. GuruNet propose les différentes acceptions du mot, mais aussi la prononciation, une définition encyclopédique, l'histoire du mot, des synonymes, des idiomes, plus toute une série de dictionnaires spécialisés, comme un dictionnaire de littérature, de termes économiques, ou informatiques. Pour chaque mot est proposée une sélection de liens sur le Web, sélection que chaque internaute peut enrichir lui-même en soumettant un site à GuruNet : c'est ainsi toute la communauté des GuruNautes qui pourra profiter des sites références de chacun. Encore plus fort : en faisant une recherche sur une grande entreprise américaine, on pourra trouver ses derniers chiffres financiers, mais aussi ses derniers communiqués de presse, indices et courbes boursiers !Enfin, le programme propose d'élargir la recherche vers une dizaine de moteurs de recherche américains, ou vers les principales librairies en ligne américaines. Les partenariats noués par le logiciel pour la livraison des définitions semblent on ne peut plus sérieux : The American heritage-dictionary of the English language, ou Wall Street Words. Le chargement des définitions est étonnamment rapide et la présentation par onglets rend la consultation très aisée. Au niveau des dictionnaires, GuruNet, entièrement opérationnel, est cependant encore uniquement anglophone, mais des modules de traduction, voire de versions localisées sont annoncées. GuruNet, qui ne pèse que 700 Ko, est un graticiel, qui ne fonctionne pour l'instant que sous environnement Windows.

SVM/57/10/99 : http://www.vnunet.fr/SVM/index.

http://www.guru.net/

Le Congrès américain veut protéger les internautes
Samedi, 09/10/1999 - 00:00

Le Congrès américain est en train de préparer une loi qui réglementera les conditions dans lesquelles on peut participer à des forums de discussions en ligne, explique USA Today. L'objectif de cette nouvelle législation n'est pas d'imposer des conditions draconiennes aux éditeurs de sites, mais au contraire de faire en sorte de protéger les internautes - notamment en cas d'utilisation abusive de leur adresse électronique. Plusieurs procès sont en cours aux Etats-Unis sur ce thème. Le Congrès américain est en train de préparer une loi qui réglementera les conditions dans lesquelles on peut participer à des forums de discussions en ligne, explique USA Today. L'objectif de cette nouvelle législation n'est pas d'imposer des conditions draconiennes aux éditeurs de sites, mais au contraire de faire en sorte de protéger les internautes - notamment en cas d'utilisation abusive de leur adresse électronique. Plusieurs procès sont en cours aux Etats-Unis sur cette question.

Brève rédigée par @RT Flash

USA Today : http://www.usatoday.com/elect/elect96.htm

43 % des Américains connectés à l'internet
Samedi, 09/10/1999 - 00:00

43 % des Américains disposent d'un accès à l'internet depuis leur domicile, contre 24 % des Britanniques, 18 % des Allemands et seulement 10 % des Français, selon une enquête de la société américaine de conseil PriceWaterhouseCoopers. Le nombre d'Américains connectés chez eux a fait un bond de près de 60% cette année par rapport à 1999, selon l'enquête, réalisée en juillet-août dans les quatre pays. Ce chiffre a presque doublé en Grande-Bretagne. "De plus en plus de consommateurs réalisent, de chaque côté de l'Atlantique, l'importance que l'internet revêt dans leur vie, que ce soit pour communiquer, effectuer des transactions, se divertir ou améliorer leur productivité", observe Frank Doyle, responsable du Groupe Technologie chez PriceWaterhouseCoopers. La plus lente pénétration de l'internet en France pourrait être due en partie au Minitel, un réseau national de terminaux fournissant des informations et services électroniques, estime l'enquête. Les Américains, champions du réseau web, consultent l'internet 5,3 heures en moyenne par semaine, soit deux fois plus que les Britanniques, les Français ou les Allemands. Près d'un Américain sur deux (48 %) utilise en priorité l'internet pour envoyer ou recevoir du courrier électronique. Les Anglais sont partagés entre courrier et fonctions de recherche, tandis qu'Allemands et Français privilégient la recherche. Les services bancaires en ligne sont particulièrement prisés en Allemagne. Plus d'un Allemand sur deux (55%) disposant d'un accès internet chez lui indique que ces services ont joué un rôle dans sa décision de se connecter. L'effet MP3 (la musique transmise par l'internet) se fait encore attendre, relève par ailleurs l'enquête. Seul un quart des internautes interrogés -- aux Etats-Unis comme en Europe -- téléchargent de le musique numérique sur le web. Américains (71 %), Britanniques (66 %) et Français (53 %) accèdent le plus souvent à l'internet par une simple ligne téléphonique. Les Allemands (49%) préfèrent de loin les connections à haut débit ISDN, plus rapides. Les connections par satellite, télévision et lignes numériques restent encore marginales (entre 2 et 5% pour chaque technologie). Seule la France se distingue, avec 10% de connections internet par lignes numériques.

AFP : http://fr.news.yahoo.com/990930/32/6i55.html

Vers la traduction automatique des emails
Samedi, 09/10/1999 - 00:00

4.000 milliards de messages électroniques en 2002 ? Dont la moitié seront rédigés par des internautes dont la langue maternelle n'est pas l'anglais ? Si l'on en croit les prévisions de firmes comme Jupiter Communications ou Forrester Research, l'internationalisation de la population Internet est déjà en marche : dès l'année prochaine, 45 % des internautes viendront d'Europe et d'Asie. Cette dimension cosmopolite donne de plus en plus d'idées aux sociétés qui se spécialisent dans la traduction automatique online. Certes pour l'instant les résultats sont tellement décevants qu'il faut remettre à plusieurs années l'espoir de voir une page web instantanément traduite de façon satisfaisante en appuyant seulement sur un bouton. Cela n'empêche pas d'avoir des ambitions plus modestes. Et en particulier dans le courrier électronique, là où les textes sont plus courts (en général) et les besoins de perfection moins marqués. Une start-up de la Silicon Valley, e-lingo, vient justement de conclure un accord avec une compagnie spécialisée dans la gestion de la messagerie électronique des entreprises. La plupart de ses clients sont des firmes multinationales ou seulement des sociétés qui entretiennent des relations commerciales avec de nombreux partenaires et clients dans le monde entier. Au total, USA.NET assure sous-traiter plus de 8 millions d'adresses électroniques dans le monde. Grâce à cet accord, la firme américaine proposera, au début de l'année prochaine, à ses clients, un service gratuit de traduction automatique de leurs messages en six langues (anglais, français, allemand, italien, espagnol et portuguais), le japonais suivant un peu plus tard. Une version plus élaborée, mais cette fois payante, sera proposée pour des services plus sophistiqués (textes techniques, multi-traduction, etc...). "Contrairement à l'idée reçue selon laquelle l'anglais est devenue la langue de référence de l'Internet, on va au contraire vers une internationalisation de plus en plus évidente du web. Et les gens préfèrent, et de loin, continuer à utiliser leur langue maternelle", explique Steve McClure, responsable des marchés Langages Naturels, chez IDC.

Le s Echos : http://www.lesechos.fr/silval/

Affaire Axa contre Infonie : un bon point pour les hébergeurs
Samedi, 09/10/1999 - 00:00

Le 28 septembre dernier, le tribunal d'instance de Puteaux a rendu un jugement très intéressant en matière de responsabilité des hébergeurs. Il a dû se pencher sur le sujet dans le cadre d'une plainte de deux sociétés du groupe Axa (Axa Conseil IARD et Axa Conseil Vie) à l'encontre du fournisseur d'accès Internet Infonie. Axa a assigné en janvier 99 pour "diffamation publique" en invoquant les textes qui régissent le droit de la presse (articles 29 alinéa 1 et 32 alinéa 1 de la loi du 29 juillet 1881) conjointement Infonie et son abonné, un ancien salarié du groupe d'assurance, qui avait mis en ligne une page personnelle intitulée "Comment Axa prend les gens pour des cons", fermée après la découverte des propos jugés outrageants. Les avocats représentant Axa se sont appuyés sur l'argument selon lequel la responsabilité de directeur de publication revenait à Infonie et que l'auteur des propos était considéré comme complice. La défense de son côté a plutôt accentué sa plaidoirie sur le caractère immédiat du transfert d'informations sur Internet, qui serait assimilable "au direct" tel que défini dans la loi sur la communication audiovisuelle de 1982 (article 93-3 de la loi du 29 juillet 1982). Dans son jugement, le tribunal d'instance de Puteaux a débouté les deux sociétés du groupe Axa et a refusé de condamner Infonie en qualité d'auteur principal de "diffamation publique". Le tribunal considère que l'hébergeur n'a aucune maîtrise sur le contrôle des informations avant que celles-ci ne soient diffusées sur l'Internet et qu'il ne peut être considéré comme directeur de la publication. L'auteur de la page personnelle, dans le cadre de la procédure engagée ne pouvait dès lors pas être condamné non plus. A ce jour, le groupe Axa n'a pas encore émis le souhait de faire appel de ce jugement. La décision, qui alimente la jurisprudence sur le sujet, est importante car elle considère que l'hébergeur n'est pas responsable du contenu des pages qu'il accueille. Il est tentant de faire un lien avec l'affaire Altern/Estelle Hallyday mais les circonstances sont assez différentes: le chef d'accusation portait sur l'atteinte au droit à l'image et à l'intimité de la vie privée, et la procédure avait été initiée en référé. Reste que cette épineuse question de la responsabilité des hébergeurs ne sera véritablement réglée qu'après l'adoption par le Parlement d'une loi transposant le Directive européenne traitant de cette question.

Journal du Net : http://www.journaldunet.com/9910/991004infonie.shtml

Ericsson et Electrolux s'allient pour inventer l'electro-ménager intelligent
Samedi, 09/10/1999 - 00:00

Les deux géants suédois Electrolux (électroménager) et Ericsson (télécommunications) viennent de conclure un accord pour mettre dès l'an prochain sur le marché des appareils ménagers "intelligents" qui pourront être pilotés à distance via l'internet. Le numéro un mondial du "blanc" (réfrigérateurs, machines à laver, etc...) et le groupe de télécommunications ont annoncé la création d'une société conjointe pour développer des appareils ménagers de nouvelle génération qui, reliés par l'internet à des fournisseurs de services et de contenus, équiperont, selon eux, la "maison branchée" de demain. L'alliance d'Electrolux avec Ericsson, spécialiste des réseaux, survient après un rapprochement réalisé en juin avec le groupe japonais Toshiba, numéro cinq mondial des composants électroniques qui préfigurait déjà les convergences industrielles dans les secteurs de l'électroménager et de l'électronique. La course aux nouvelles technologies qui brouille les frontières entres les différentes familles de biens d'équipement constitue une tendance lourde du secteur électroménager.

brève rédigée par @RT flash

Novell invente la carte d'identité Internet
Samedi, 09/10/1999 - 00:00

Novell vient de présenter une nouvelle technologie baptisée Digital Me, qui consiste à créer une véritable carte d'identité personnelle de chaque internaute. Celui-ci pourrait y mémoriser non seulement ses coordonnées bancaires pour payer ses achats en ligne, mais également son historique en tant que cyber-consommateur. Une technologie qui simplifierait considérablement le processus transactionnel de l'achat en ligne, mais pose la question d'un éventuel usage détourné de ces informations. Microsoft a aussi développé une technologie de ce genre, Passport, destinée toutefois à ne fonctionner que sur son site de commerce électronique MSN. A moins, comme l'ont laissé entendre certains responsables de l'éditeur, que Passport ne soit finalement cédé, sous licence, à d'autres acteurs du marché, notamment les fournisseurs d'accès.

Les Echos : http://www.lesechos.fr/silval/

Linux, le cauchemar de Bill Gates
Samedi, 09/10/1999 - 00:00

La nuit, Bill Gates fait des cauchemars. Le milliardaire américain rêve que Tux, un petit pingouin, anéantit son empire ! Ce palmipède inoffensif est la mascotte du nouveau concurrent de Microsoft : Linux. Pour le moment, la menace est lointaine : ce système d'exploitation pour ordinateurs, concurrent de Windows, est encore un nain sur ce marché, mais il est en train de réussir sa première percée vers le grand public. Le géant IBM vient d'annoncer que son portable Think Pad 600 utiliserait dorénavant ce logiciel. D'autres produits de sa gamme devraient suivre, ce qui donne une sérieuse crédibilité à Tux et à son Linux : c'est IBM, qui avait construit la fortune de Microsoft en choisissant son système dans les années 80. Autre appui de poids pour le pingouin : à la fin de l'année, Dell, le nouveau numéro un des constructeurs d'ordinateurs aux Etats-Unis, va commercialiser des PC grand public (les ordinateurs de bureau Dimension et les portatifs Inspiron) avec Linux déjà installé. " On y va parce qu'on y croit, dit Loïc Martinelli, responsable du marketing chez Dell-France. On n'abandonne pas Windows mais on a voulu répondre à une demande de nos clients. Cette offre devrait prendre une part non négligeable du marché. " Ce pari des gros constructeurs sur Linux est une petite révolution. Attaquer Windows, la poule aux oeufs d'or de la multinationale de Seattle, qui équipe presque tous les PC de la planète, n'est pas une mince affaire. Même Macintosh, qui résiste à grand peine au rouleau compresseur avec son système MacOs, s'y est cassé les dents. Quelles sont donc les qualités qui permettent au pingouin de se lancer à l'assaut de Windows ? Techniquement, il offre les mêmes possibilités que le système de Microsoft. Il propose l'équivalent de ses logiciels (traitement de texte, tableur...), il permet aussi de naviguer sur le web ou d'envoyer des courriers électroniques, et en plus il est réputé plus performants. Linux possède une botte secrète, qui séduit de plus en plus d'utilisateurs, notamment parmi les entreprises : il ne coûte quasiment rien ! On peut le télécharger gratuitement sur le Net ou recopier des cédéroms sans avoir à verser un seul centime, et ce, tout à fait légalement. Son concepteur, le Finlandais Linus Torvalds, a fait cadeau de sa trouvaille aux informaticiens du monde entier, en leur dévoilant son code informatique (lignes de programme). En échange, chacun peut spontanément et bénévolement améliorer son système, ce qui explique sa solidité technique, reconnue par les professionnels. Ces caractéristiques font de Linux un " logiciel libre " : un idéalisme inspiré des utopies du siècle dernier et remis au goût du jour à la sauce high-tech. Pour le grand public, avant qu'IBM et Dell ne sautent timidement le pas, il était quasiment impossible de trouver des PC équipés de Linux. En effet, la grande majorité des particuliers achètent dans les grandes surfaces ou dans les Fnac, où toutes les machines ont un système d'exploitation Microsoft dans le ventre. Conséquence : sans s'en rendre forcément compte, le consommateur paie non seulement le matériel mais aussi une licence pour utiliser le système d'exploitation du géant américain et certains de ses logiciels vedettes, comme le traitement de texte Word. . Mais cette pratique, que certains assimilent à de la vente forcée, ne laisse aucune alternative : c'est Microsoft ou rien ! Résultat : Windows et PC sont souvent considérés, à tort, comme une seule et même chose. La communauté Linux a tenté de réagir. Le 15 février dernier, elle a invité les acheteurs à exiger le remboursement des produits Microsoft non désirés. Sans grand succès. Mais c'est désormais au tour du gouvernement français de se préoccuper du dossier : à la suite de plaintes déposées par des consommateurs ulcérés, la direction des Fraudes, qui dépend du ministère des Finances, a ouvert une enquête sur les pratiques commerciales de Microsoft. Red Hat, le principal distributeur américain de logiciels Linux, a fait une entrée remarquée au Nasdaq, le marché américain où sont cotées les valeurs de la haute technologie : sa cotation a quadruplé dès le premier jour. Logique : d'après Dataquest, le logiciel libre a connu une croissance de 212 % en 1998, essentiellement grâce aux entreprises. Elles sont de plus en plus nombreuses à succomber : 13 % des sociétés américaines l'utilisent déjà. " Un niveau de croissance stupéfiant ", selon un observateur. Il reste désormais au pingouin à se faire adopter du grand public. Et s'il y arrive, Bill Gates aura vraiment du mal à trouver le sommeil.

Nouvel Obs : http://www.nouvelobs.com/economie/eco6.html

De l'encre invisible pour les imprimantes
Samedi, 09/10/1999 - 00:00

Une imprimante electronique à jet d'encre qui imprime à l'encre invisible. Un gadget tiré du dernier Austin Powers ? Pas selon quelques chercheurs de l'Université de Buffalo (USA) qui, dans un bulletin du Applied Physics Letters, démontrent la possibilité d'imprimer des motifs par encre invisible. Jusqu'ici, les jets d'encre étaient au moins aussi gros que l'aiguille de l'imprimante (aussi petite fut-elle). Apparemment, les chercheurs de Buffalo auraient créé un modèle d'imprimante sans aiguille, permettant ainsi la création de gouttes d'encre aussi petites que 15 ou 20 nanomètres (1 milliardième de mètre). Première application : le cryptage d'images "sensibles". Les images ainsi restituées seraient dotées d'une très haute résolution, conséquence de l'extrême calibrage des gouttes d'encre la constituant. Les images pourraient aussi être imprimées sur d'autres supports, tels les billets de banque. Seconde application : la synthèse d'écrits trop volumineux, qui pourraient être condensés en quelques feuilles puis restitués, dans un ordinateur capable de décrypter l'impression, en ouvrages largement fournis.

Besok : http://www.besok.com/besok/besok01.

IBM invente le PC sécurisé
Samedi, 09/10/1999 - 00:00

IBM lance une nouvelle gamme d'ordinateurs de bureau IBM PC 300 équipée pour la première fois de la puce Security Chip. Dédié au cryptage et à la sécurité, ce composant possède des fonctions d'identification pour empêcher un utilisateur inconnu de parcourir vos fichiers. Cette solution technique limiterait les risques de faille d'un logiciel de sécurité faisant appel au cryptage. Cette technologie est destinée à mieux faire face aux vols d''ordinateurs et au piratage et IBM a intégré dans sa puce des fonctions de cryptage à clé publique susceptibles d'être exploités par les services de commerce électronique. Les e-mails peuvent être signés électroniquement pour que le destinataire identifie rapidement son interlocuteur. En outre, le PC IBM 300 PL est livré avec le logiciel User Verification Manager pour donner accès aux fichiers.

brève rédigée par @RT flash

Wired : http://www.wired.com/news/news/technology

Une secrétaire personnelle pour 70 Frs par mois
Samedi, 09/10/1999 - 00:00

Lucie, c'est la secrétaire virtuelle de Bouygues Telecom. Un nouveau service qui pour 70 frs par mois, en plus du forfait habituel, glisse une assistante dans votre mobile. Dès qu'on la réveille, en tapant un laconique 660, Lucie répond à la voix. Il suffit de connaître sa langue, elle réalisera alors toutes les opérations téléphoniques qu'on lui demandera. Plus besoin de composer quoi que ce soit, Lucie se charge de tout. La compréhension n'est pas toujours totale bien sûr. Dans la rue aux heures de grand bruit, la technique de reconnaissance vocale utilisée par Bouygues montre ses limites. Mieux vaut alors composer tout de suite son numéro à la main. Pour les gros consommateurs de forfait (plus de quatre heures), Lucie paraît bienvenue. Il faut certes lui parler avec ses mots et toujours sur le même ton. Mais l'apprentissage de ces principes, un peu long, est vite compensé par des gains sérieux en termes de temps et de confort. Le prochain défi des chercheurs en reconnaissance vocale est de faire reconnaître par la machine, non plus seulement des mots isolés, mais les mots clés d'une phrase afin d'en interpréter le sens en utilisant les probabilités. Lucie est là pour nous faire patienter.

lettre de l'Internet : http://www.lalettre.com/news/news/news.cfm?id=45

Un langage à l'étude pour marier Web et Télévision
Samedi, 09/10/1999 - 00:00

Le W3 Consortium (W3C) est en train d'élaborer un nouveau langage pour faire cohabiter les documents vidéo sur les pages HTML. Le Smil (Synchronized Multimedia Integration Language), prononcé "Smile" par les initiés, s'applique à synchroniser différents types de médias pour faciliter leur convergence sur un seul support, le Web. Le signal vidéo, à la différence du texte et de l'image, dépend énormément du facteur temps, et c'est ce débit de données que les chercheurs du W3C veulent maîtriser. Utilisant le langage XML, Smil cherche à gérer une diffusion directe d'images et d'animations de la même qualité que celles véhiculées par la télévision, avec un temps de téléchargement réduit. Autre amélioration : l'interactivité, les utilisateurs pouvant naviguer dans les pages de présentation et s'attacher aux éléments les intéressant plus particulièrement, tout comme sur le Web.Ce programme, qui a déjà fait l'objet de spécifications initiales (SMIL 1.0), est piloté notamment par des équipes de Boston (MIT) et de Grenoble (Inria). Les membres du groupe de travail viennent de Canon, Compaq, France Télécom, Philips, RealNetworks et Microsoft. Le W3C est un consortium regroupant des entreprises et des organismes de recherche du monde entier agissant pour le développement et la promotion du langage hypertexte (HTML) et de son protocole associé (HTTP), source du WWW.

ZDnet : http://www.zdnet.fr/cgi-bin/a_actu.pl?File_ini=a_actu.zd&ID=10986

Les télévisions partent à la conquête des internautes
Samedi, 09/10/1999 - 00:00

Les chaînes de télévision européennes, comme américaines, inquiètes de voir une partie de leur public et de leurs recettes publicitaires migrer vers l'internet, partent à la conquête de ces "télénautes", multipliant les passerelles entre la télévision et le web. "Plus de 40% des Américains disposant d'un téléviseur sont connectés à l'internet, loin devant les Européens" (+ de 10% des foyers en France), a rappelé mardi un spécialiste du secteur, Gary Arlen, lors d'une conférence sur la convergence des médias au MIPCOM (marché international des programmes de télévision) à Cannes (sud). Une consommation qui se fait largement au détriment de la télé. Selon une étude réalisée pour l'Américain AOL, numéro un mondial des services en ligne, 43% de ces "surfeurs" du Net reconnaissent diminuer le temps passé devant le petit écran. Avec cette fuite d'audience, les télévisions voient aussi une partie de la manne publicitaire leur échapper. Aux Etats-Unis, tous les networks ont investi le Net, prolongeant ainsi leurs programmes d'information. Une démarche suivie par les fournisseurs de programmes de divertissement. Mais le web ne doit pas être simplement un outil de promotion au service des chaînes. L'essentiel, ont expliqué tous les intervenants, est d'encourager le téléspectateur, grâce à l'interactivité, à participer davantage" et "permettre par conséquent de dégager des revenus". Jeremy Thorp, directeur des services numériques du câblo-opérateur britannique NTL (dont France Telecom est désormais actionnaire), vient de lancer des services interactifs pour la télévision en Grande-Bretagne, sur les réseaux à large bande (à haut débit). "Nous travaillons avec plusieurs chaînes, notamment avec la chaîne MTV", a raconté M. Thorp. "Lorsque le téléspectateur regarde sa chaîne, une fenêtre à droite de son écran lui permet par exemple d'avoir des informations sur le clip en train d'être diffusé". "Le télespectateur-consommateur est aussi invité à acheter des disques et peut même demander à faire son propre programme. En clair, il s'agit de créer un environnement web sur la télévision", a-t-il dit. C'est le parti pris également du groupe Canal+ (chaine cryptée française), qui veut faire de l'interactivité son nouveau centre de profit. Selon Jean-Marie Messier, PDG du groupe Vivendi (actionnaire majoritaire de Canal+), "dans quatre ans, le chiffre d'affaires réalisé en Europe par une société de télévision interactive (ITV) sera de l'ordre de 20 milliards de dollars, provenant à 90% de la publicité et du commerce électronique et seulement à 10% des abonnements". A contrario, le web se prend de plus en plus pour un écran de télé, diffusant quantité d'images vidéo. En France, la société Canalweb, fondée par l'ex-patron de "Courrier International", Jacques Rosselin, a choisi ce créneau. Mais les problèmes de congestion sur le réseau sont loin d'être réglés. Pour la majorité des intervenants à cette conférence, "c'est le câble à haut débit qui est le mieux placé" pour réussir. Le géant américain des télécommunications AT and T voit lui aussi plus loin avec la télévision interactive et Internet. Avec le rachat de TCI (câble) en mars dernier, ATT a trouvé dans sa corbeille la société At Home, un réseau qui offre un accès à l'internet à haute vitesse. Pour Jamie Howard, de "At Home" Pays-Bas, "il faut surtout pouvoir passer d'une plate-forme à une autre, du PC au téléphone portable en passant par la télévision".

AFP : http://fr.news.yahoo.com/991007/32/6kxb.html




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Un système révolutionnaire pour détecter des gaz toxiques
Samedi, 09/10/1999 - 00:00

Des chercheurs britanniques ont mis au point une technique révolutionnaire pour repérer des gaz toxiques, basée sur des capteurs optiques, capable de détecter à distance plusieurs gaz simultanément. Les gaz n'absorbent que certaines longueurs d'onde déterminées de la lumière - par exemple, le néon absorbe le rouge et le sodium le jaune - il est donc possible d'identifier un gaz donné en faisant passer un rayon lumineux à travers et en mesurant quelles longueurs d'onde ont été absorbées, par des appareils de spectroscopie. La plupart des systèmes de détection de gaz jusqu'ici sur le marché mesurent la concentration de gaz en un point précis, et donc nécessitent plusieurs capteurs. En revanche, le système des capteurs optiques peut détecter des gaz à distance, et nécessite donc moins de capteurs.

brève rédigée par @RT Flash

New Scientist : http://www.newscientist.com/

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Matière
Matière et Energie
La puce fait un saut de géant
Samedi, 09/10/1999 - 00:00

Le LETI( Laboratoire d'électronique, de technologie et d'instrumentation) est parvenu à fabriquer un transistor de seulement 20 nanomètres (20 millionièmes de millimètre ou 0,02 micron), le LETI (laboratoire du CEA à Grenoble) se place ainsi "en tête dans la course mondiale à la miniaturisation", comme le souligne un communiqué du ministère de la Recherche. Les ingénieurs du LETI ont franchi une nouvelle frontière en matière de miniaturisation en réussissant à graver, à l'aide de faisceaux d'électrons, une série de transistors de 20 nanomètres qui "fonctionnent pas trop mal", selon Simon Deléonibus, le chef du projet. On mesure mieux le pas accompli quand on sait que les puces actuelles comme le Pentium-III utilisent des transistors de 180 nanomètres. Cette prouesse technologique laisse loin derrière le dernier record, établi par Toshiba en 1993, avec 40 nanomètres. A l'époque, les spécialistes plaçaient à 30 nanomètres la limite impossible à franchir pour des transistors opérationnels. Une vision pessimiste effacée par le nouveau record du monde qui permet, en théorie, de multiplier par 16 000 les capacités d'une puce. De quoi faire tenir toute l'unité centrale d'un PC dans un téléphone portable. Ou de fabriquer des scanners médicaux capables de reconstituer des images en trois dimensions instantanément, utilisables par exemple au cours d'une opération. Le transistor du Leti représente un saut de quinze ans dans le futur de la microélectronique. "Il faudra mettre au point un procédé industriel innovant auquel nous devons travailler, mais les difficultés ne sont pas rédhibitoires et notre expérience à montrer que des transistors de cette dimension fonctionnent", explique Simon Deléonibus. Espérons que l'Europe saura transformer ce magnifique essai technologique en sucés industriel.

Libération : http://www.liberation.com/quotidien/semaine/991005marzb.html

Rhodia va mettre au point une batterie de téléphone 5 fois plus performante
Samedi, 09/10/1999 - 00:00

La firme française Rhodia a trouvé un procédé de fabrication d'un acide qui permettra de multiplier par 5 la durée de vie des batteries de téléphone mais trouvera aussi des applications dans l'automobile, a révélé PDG Jean-Pierre Tirouflet. "Nous venons de trouver un procédé qui permet de fabriquer l'acide triflique au tiers du coût du procédé existant et c'est un acide sur lequel nous travaillons, avec une grande société en Amérique du Nord, pour l'utiliser dans des batteries", a-t-il indiqué. Une batterie de téléphone est actuellement composée de lithium ou de nickel mais dans quelques années, elle sera réalisée en triflinate de lithium, d'une durée de vie 5 fois plus longue grâce à la puissance de cet acide, tout en diminuant le poids de la batterie, a-t-il fait valoir. Cela aura aussi des applications dans l'automobile puisque grâce à la puissance de cet acide, à poids égal, on pourra, dans les 5 à 6 années à venir, donner une autonomie aux véhicules électriques de 400 km et non plus de 100 km, a ajouté M. Tirouflet.

AFP/2/10:1999 : http://www.actualinfo.com/fr/telecoms/depeche.cfm?depeche_Index=11397&cat=105&f=...

L'energie éolienne a le vent en poupe
Samedi, 09/10/1999 - 00:00

L'énergie du vent peut fournir 10% de la consommation d'électricité dans le monde en 2020, créer 1,7 million d'emplois et réduire les émissions globales d'oxyde de carbone (CO2) de 9,530 milliards de tonnes au total selon les conclusions d'un nouveau rapport international publié mardi par la société danoise BTM Consult à Ringkoebing. Ce rapport a été établi par BTM pour Greenpeace International, Forum for Energy and Development (Danemark) et l'Association européenne d'énergie éolienne à Londres. Ses auteurs estiment que les investissements annuels requis pour atteindre l'objectif des 10% d'énergie éolienne sont de l'ordre de 3 milliards de dollars (2,79 milliards d'euros) en 1999 pour atteindre 78 milliards de dollars en 2020. Ils soulignent, avec documentation à l'appui qu'en 2020, il sera possible d'avoir des éoliennes installées dans le monde d'une puissance totale de 1,2 million de mégawatts, capables de produire plus que la consommation électrique actuelle en Europe.

AFP : http://www.actualinfo.com/fr/sciences/depeche.cfm?depeche_Index=12792&cat=14&f=0...

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Espace
Espace et Cosmologie
Objectif Mars
Samedi, 09/10/1999 - 00:00

L'Homme posera le pied sur Mars au début du siècle prochain selon l'avis d'experts réunis au prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT). "Nous pourrions être sur Mars dans dix ans", a lancé devant le séminaire organisé par l'association "Think Mars" le président de la Société de Mars, Robert Zubrin. La NASA, plus prudente, table plutôt sur 2014 ou 2020.Robert Zubrin, ancien ingénieur du groupe aéronautique et spatial Lockheed Martin, a rappelé qu'il comptait lancer son premier vaisseau automatique vers Mars dès 2005. Une fois posé, il permettra notamment de fabriquer, à partir du gaz carbonique de l'atmosphère, le comburant nécessaire pour faire décoller la capsule qui ramènera les astronautes sur Terre. Deux ans plus tard, en 2007, le premier équipage volera vers Mars. Quant à la NASA, elle prévoit d'envoyer au plus tard en 2016 un véhicule composé lui aussi d'une usine de production de comburant et d'un véhicule pour le retour. Un premier équipage serait lancé en 2018 et un second en 2020. Chaque trajet durerait quatre à cinq mois et le séjour sur la planète un an et demi. Un prototype du moteur ionique qui permettra le voyage, mis au point par l'astronaute-ingénieur Franklin Chang-Diaz, propulse déjà dans l'espace la sonde Deep Space 1. L'aventure humaine sur Mars est très coûteuse et nécessitera certainement une collaboration internationale et la participation des industriels, ont reconnu la plupart des intervenants.

brève rédigée par @RT Flash

Think Mars : http://thinkmars.mit.edu/thinkmars2.html

Les Etats Unis réussissent l'interception d'un missile intercontinental
Samedi, 09/10/1999 - 00:00

Les Etats-Unis ont procédé avec succès le 3 octobre au-dessus du Pacifique à un premier essai d'interception d'un missile intercontinental dans le cadre de leurs recherches sur un système de défense antimissile. Les militaires ont "réussi à intercepter" et à désintégrer un missile stratégique non armé à quelque 225 kilomètres au-dessus du Pacifique a annoncé le lieutenant-colonel Rick Lehner, porte-parole du Pentagone. Le missile cible, un Minuteman, avait été tiré peu après 02h00 GMT de la base aérienne de Vandenberg (Californie). Parallèlement, un engin "tueur" baptisé Exoatmospheric Kill Vehicle (EKV) avait décollé de l'atoll Kwajalein (îles Marshall), à 6.800 kilomètres à l'ouest de la Californie. L'EKV, qui pèse une soixantaine de kilos, est doté de son propre système de détection, de propulsion et de communications, ainsi que de systèmes informatiques lui permettant notamment de prendre des décisions de ciblage. L'essai, qui a coûté 100 millions de dollars, a pour la première fois permis à ses scientifiques de faire entrer en collision deux missiles lancés dans l'espace depuis des pas de tir situés à des milliers de kilomètres l'un de l'autre. Après la détection et le repérage de sa cible par les radars, une fusée emportant l'EKV a décollé. Puis la fusée a lâché, deux minutes et demie après son lancement, le "véhicule tueur" qui s'est orienté de façon autonome avant de repérer le missile intercontinental et de le désintégrer en le heurtant à une très grande vitesse. Les Etats-Unis souhaitent mettre au point un système de défense antimissile pour se prémunir d'attaques surprises de la part de pays potentiellement "hostiles" ou de terroristes mais la mise en place d'un tel système rend nécessaire une révision du traité ABM sur les systèmes antimissile, conclu avec Moscou en 1972.

brève rédigée par @RT flash

New York Times : http://www.nytimes.com/library/politics/100499missile-test.html

Les minisatellites à l'assaut du ciel
Samedi, 09/10/1999 - 00:00

Quarante centimètres de côté, vingt de hauteur, et dix kilos, à peine la taille d'un téléviseur, telles sont les " mensurations " étonnantes des trois nouveaux vaisseaux octogonaux sélectionnés par la Nasa. Mission : surveiller la magnétosphère, la zone qui entoure notre planète entre 600 et 90 000 kilomètres et vérifier qu'une constellation de minisatellites est efficace pour l'exploration spatiale. Ensuite, s'ils donnent satisfaction, la Nasa lancera de telles constellations à l'assaut de l'espace profond. Le lancement est prévu en 2003. Les trois petits satellites octogonaux seront conduits à 90000 kilomètres, à la frontière de la magnétosphère terrestre où ils évolueront en une formation baptisée Nanosat Constellation Trailblazer (NCT). Le programme, Space Technology Five (ST5), dont le coût total s'élève à 28 millions de dollars (environ 168 millions de francs), a pour mission de vérifier la solidité des minisatellites. Il s'agit en particulier de constater les effets de l'activité solaire sur les vaisseaux, sur leur puissance électrique et sur leurs systèmes de communications. Le choix de la magnétosphère est très judicieux pour ce genre d'observation car c'est une zone assez hostile, constamment soumise à un flux de particules chargées issues du vent solaire. Des particules nocives pour les circuits électroniques des appareils embarqués. Les résultats seront utilisés pour d'autres missions de la Nasa, notamment Magnetospheric Constellation, dont l'objectif sera de caractériser l'interaction entre le vent solaire et la magnétosphère. Mais le véritable défi du ST5 est de faire évoluer de conserve les trois microsatellites. Certes, des constellations de satellites de télécommunications ont déjà occupé la banlieue terrestre. Mais c'est la première fois qu'une telle flottille ira aussi loin avec des vaisseaux indépendants les uns des autres. Leurs distances relatives varieront de 100 à 1000 kilomètres. Autrement dit, chacun suivra sa propre orbite. Ils évolueront un peu comme la Santa Maria, la Pinta et la Niña de Christophe Colomb... Grâce au GPS, chaque sonde connaîtra sa position par rapport aux autres et réagira en temps réel. Ainsi, si un (ou plusieurs) vaisseau se perdait, c'est-à-dire n'arrivait plus à maintenir son orbite, une redéfinition de celle-ci et une reconfiguration de la constellation seraient malgré tout possibles. Le ST5 annonce le retour de la Nasa dans l'exploration de l'espace. Après une longue période sans réel programme, l'Agence américaine attaque le nouveau millénaire avec le NMP (New Millenium Program), un programme qui vise à inventer des techniques d'exploration moins onéreuses que celles des années passées (lire l'encadré ci-dessous). Les minivaisseaux octogonaux répondent à cette nouvelle orientation. De fait, ils coûtent moins cher à fabriquer que les gros et, surtout, ils exigent des lanceurs moins puissants (donc moins onéreux), à condition de développer des micro et des nanotechnologies. Le second objectif du NMP est d'arriver à faire des vaisseaux " intelligents " capables de se déplacer sans personne à bord. Les nouvelles sondes doivent donc s'autodiriger, et s'auto- réparer avec une limitation draconienne de leur puissance énergétique à 20 watts. Cette autosuffisance des vaisseaux diminue le nombre de personnes au sol attachées à la surveillance de la mission. Enfin, l'envoi d'une grappe de satellites permet d'envisager la perte de l'un d'entre eux sans que la mission soit ipso facto terminée.

Sciences&Avenir : http://www.sciences-et-avenir.com/comprendre/art1.html

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Terre
Sciences de la Terre, Environnement et Climat
Voyage au centre de la terre
Samedi, 09/10/1999 - 00:00

Une équipe de chercheurs britanniques du University College de Londres vient de réévaluer à la hausse la température du noyau liquide de la Terre : 5 500 degrés. Ce chiffre, obtenu par simulation numérique, permettra de mieux comprendre des phénomènes comme le volcanisme, les tremblements de terre et le champ magnétique terrestre. La Terre est formée de diverses couches. En premier lieu on trouve la croûte, sur laquelle nous vivons, et dont l'épaisseur ne dépasse pas 25 km. Vient ensuite le manteau, formé de roches en fusion. À 2 900 km de profondeur, on atteint le noyau extérieur, fait de fer liquide. Enfin, à 5 115 km, se trouve le noyau intérieur, fait de fer solide. C'est au noyau extérieur que se sont intéressés les chercheurs. La température de fusion du fer varie selon la pression ambiante. L'équipe britannique a réalisé un modèle mathématique capable de calculer cette température. L'expérience n'avait jamais été tentée jusqu'ici, parce qu'on ne disposait pas d'ordinateurs assez puissants pour résoudre le problème. Grâce à un superordinateur Cray les chercheurs ont pu évaluer à 6 500 degrés la température du noyau extérieur soit la température qui règne à la surface du Soleil. Mais le noyau ferreux contient environ 10% d'impuretés qui ramènent le point de fusion à 5 500 degrés.

brève rédigée par @RT Flash

BBC/29/09/99 : http://news2.thls.bbc.co.uk/hi/english/sci/tech/newsid%5F461000/461033.stm

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Vivant
Santé, Médecine et Sciences du Vivant
Donner le sein rend les enfants plus intelligents
Samedi, 09/10/1999 - 00:00

Le fait de donner le sein augmente de trois à cinq points le quotient intellectuel des enfants par rapport à ceux qui sont nourris avec du lait maternisé selon une étude américaine. Cette enquête montre que le fait de se nourrir de lait maternel entraîne des niveaux nettement supérieurs d'acquisition des connaissances par rapport à une alimentation avec du lait maternisé. Cette étude confirme également que les éléments nutritifs du lait de la mère et le lien maternel ont des effets bénéfiques sur le Q.I. Le sein fournit deux avantages par rapport au biberon: les composants nutritifs, qui accroissent d'au moins 3,2 points le Q.I., et le lien maternel, qui l'augmente de 2,1 points, selon l'étude. L'augmentation des capacités cognitives est sensible dès l'âge de six mois et se maintient jusqu'à 15 ans. Les chercheurs estiment que cette amélioration provient du fait que le lait maternel fournit des éléments nécessaires au développement rapide d'un cerveau encore en formation. Le cerveau est formé à 60% de lipides et certains d'entre eux, essentiels, sont fournis par la mère pendant la grossesse et dans le lait maternel.

brève rédigée par @RT Flash

New-York Times : http://www.nytimes.com/yr/mo/day/national/index-science.html

L'avenir s'ouvre aux plantes-usines
Samedi, 09/10/1999 - 00:00

Les usines de plastique seront-elles bientôt supplantées par des champs de colza ? Peut-être, au vu des derniers travaux menés par des chercheurs de la firme américaine Monsanto. Kenneth J. Gruys et ses collègues ont en effet réussi à créer deux plantes génétiquement modifiées capables de produire dans leurs cellules des copolymères biodégradables. La révolution bioindustrielle est en marche...Au cours des dernières décennies, les polymères dérivés du pétrole ont pris une place prépondérante dans la vie de tous les jours. Malheureusement, le pétrole n'est pas inépuisable et leur indestructibilité apparaît comme une véritable nuisance pour l'environnement. C'est pourquoi l'intérêt pour des plastiques biodégradables produits à partir de sources renouvelables va aujourd'hui en grandissant.Dans ce domaine, les poly-hydroxyalkanoates, dotés de nombreuses propriétés thermoplastiques et dégradables dans pratiquement n'importe quel milieu, tiennent le haut du pavé. Au milieu des années 1980, des chercheurs ont découvert qu'il était possible de le faire produire par des bactéries déposées sur un substrat de glucose et de propionate. Seul bémol : le coût en énergie et en carbone restait trop élevé. Les firmes spécialisées en biotechnologies se sont alors tournées directement vers les plantes et leurs efforts semblent aujourd'hui porter leurs fruits. En incorporant pas moins de quatre gènes différents aux génomes d'Arabidopsis thaliana et de Brassica napus (colza), l'équipe de Kenneth J. Gruys a pu recréer la chaîne complète de fabrication du PHBV à l'intérieur même des cellules végétales. Reste maintenant à résoudre le problème de la quantité. En effet, le PHBV représente aujourd'hui moins de 2,5 % de la masse sèche des plantes. Un taux bien inférieur à ceux de son homologue, le PHB : 14 % par biosynthèse végétale et 85 % par fermentation bactérienne. Quoi qu'il en soit, ce domaine de recherche semble promis à un bel avenir. "Les plastiques biodégradables pourront facilement trouver leur place dans notre vie, souligne Yves Poirier. Plus économiques et écologiques, ils feront d'excellents emballages." Autre attrait : la diversification de la production agricole. En acceptant de cultiver ces "plantes-usines", les agriculteurs trouveront de nouveaux débouchés et pourront peut-être limiter les dégâts que cause aujourd'hui la surproduction. Mais l'augmentation du rendement et la mise au point de techniques d'extraction apparaissent comme des conditions sine qua none à l'avènement de cette bioindustrie.

Info-science : http://www.infoscience.fr/index.phtml

Des scientifiques cultivent du tissu cardiaque dans un bioréacteur...
Samedi, 09/10/1999 - 00:00

Première étape vers l'ingénierie de tissu, les scientifiques du MIT utilisent un bioréacteur développé par la Nasa pour y mettre des cellules et stimuler leur croissance !Ce bioréacteur rotatif sert de support de croissance aux cellules en simulant l'environnement spatial et en les maintenant dans une chute libre sans fin...Pour le moment les constructions cellulaires obtenues ont quelques millimètres d'épaisseur... mais représentent les premières étapes vers le développement de futures pièces de rechange de nos organes endommagés. Ce travail fait partie du programme de biotechnologie cellulaire de la Nasa dirigé par le Dr. Neal Pellis au centre spatial de NASA's Johnson auquels participent plus de 100 scientifiques et ingénieurs...L'approche du MIT a consisté à semer des cellules cardiaques sur un échafaudage de polymère 3d (de 5 millimètres de diamètre sur 2 d'épaisseur) qui se biodégrade lentement au fur et à mesure que les cellules se développent en tissu, le tout placé dans un bioréacteur rotatif.De tels bioréacteurs avaient déja été à l'étude à bord de la station Mir pour faire pousser des cellules plus facilement que sur terre. Des recherches avancées utilisant le même système sont planifiées à bord de la Station Spatiale Internationale.

Besok : http://www.besok.com/besok/besok01.nsf/

Les gènes marqueurs du vieillissement
Samedi, 09/10/1999 - 00:00

De quelle manière le vieillissement affecte-t-il l'expression des gènes ? Pour le savoir, une équipe américaine vient d'analyser l'expression de 6347 gènes chez de jeunes souris et l'a comparée à celle de souris âgées. Les résultats, publiés le 27 août dans Science montrent que moins de 2 % des gènes étudiés sont affectés par le vieillissement. Il s'agit essentiellement des gènes qui prennent en charge les protéines oxydées et défectueuses, et de ceux impliqués dans le signal délivré par l'insuline. Les chercheurs ont ensuite étudié le comportement de ces mêmes gènes chez des souris soumises à une restriction calorique (seul moyen connu de ralentir le vieillissement). Un tel régime prévient la plupart de ces changements, améliore la synthèse protéique et l'utilisation de l'énergie. Ces résultats confirment le rôle central dans le vieillissement que Sciences et Avenir attribuait récemment au métabolisme énergétique, à l'insuline et aux radicaux libres issus de la combustion des aliments par l'oxygène.

Sciences&Avenir : http://www.sciences-et-avenir.com/actualites/art8.html

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Homme
Anthropologie et Sciences de l'Homme
MCI -WorldCom s'offre Sprint pour 129 milliards de dollars !
Samedi, 09/10/1999 - 00:00

MCI -WorldCom, le deuxième opérateur telecom longue distance américain a confirmé que Sprint Corp avait accepté son offre de rachat. Cette OPA de 129 milliards de dollars est la plus importante jamais réalisée. Elle intervient à peine plus d'un an après l'acquisition pour 40 milliards de dollars de MCI, par le président de World Com, Bernard Ebbers, qui avait, alors, déjà pris le monde des télécom par surprise. L'offre opérateur régional américain Bell South qui avait également proposé de racheter Sprint a été rejetée. L'ensemble résultant de la fusion MCI WorldcCom - Sprint sera baptisé WorldCom et détiendra environ 30% du marché annuel des télécommunications longue distance américain, évalué à 90 milliards de dollars. MCI WorldCom a indiqué qu'il paierait en titres 76 dollars par action Sprint. Les actions de la filiale côtée de Sprint, Sprint PCS Group, seront quant à elle échangées contre une action nouvelle WorldCom PCS et 0,1547 action MCI WorldCom. Ces modalités valorisent l'opération à 115 milliards de dollars pour sa partie échange en actions. Il convient d'y rajouter les 14 milliards de dollars de dettes de Sprint que reprend MCI WorldCom. Deutsche Telekom, l'un des partenaires européens de Sprint, avec France Télécom, a indiqué qu'il céderait sa participation de 10%. France Telecom est également actionnaire à hauteur de 10% de Sprint.

Tribune : http://www.latribune.fr/Tribune/Articles.nsf/ArticlesWeb/ID146D656FAEE1627FC1256...

Financial Times : http://www.ft.com/hippocampus/q1c246e.htm

Internet nouvelle interface entre employeurs et employés
Samedi, 09/10/1999 - 00:00

Il existe plus de 500 sites d'offres d'emploi à l'heure actuelle sur le Net, et leur nombre augmente sans cesse. Mais, alors qu'au début, il s'agissait surtout d'utiliser l'édition électronique comme un canal de diffusion supplémentaire, cette activité est en train de devenir un marché important, au point de pousser les éditeurs de presse - pour lesquels il représente un chiffre d'affaires conséquent - à tenter de reprendre la main. Ce sont en effet des starts-up comme Hotjobs ou Career Mosaic qui se sont engouffrées sur un secteur en évolution permanente, au gré de l'augmentation du nombre d'internautes et de l'amélioration des technologies multimédia. Pour regagner le terrain perdu, certains organes de presse ont choisi de se battre sur celui de leur concurrent. Le Washington Post et The Tribune Co. ont ainsi décidé de s'associer pour regrouper leurs offres qui seront désormais publiées sur un seul site, BrassRing, créant même une start-up dotée de 70 millions de dollars pour se développer. Mais la synergie entre les différents journaux, magazines et chaînes de télévision des deux groupes de presse américains devrait également jouer à plein. Quoi qu'il en soit, le succès croissant des offres d'emploi sur le Net ne fait que déplacer ce marché des médias traditionnels vers l'électronique. L'instantanéité, le faible coût de revient, l'interactivité et ses possibilités multimédia permettent à ces annonces d'un nouveau genre de modifier le marché de l'emploi lui-même. Surtout aux Etats-Unis, où le chômage a pratiquement disparu et où ce sont les employeurs qui doivent déployer des trésors d'imagination et d'incitations financières pour recruter les talents qu'ils recherchent. Ainsi, dès qu'un salarié se sent un peu moins bien dans son entreprise, il n'est pas rare qu'il se connecte au web et trouve immédiatement des dizaines d'offres d'emploi spécialement adaptées à son profil. Sans parler de ceux qui placent le leur sur le Net, "juste pour voir", et reçoivent sans arrêt des propositions alléchantes. "Désormais, les salariés restent le temps de la durée d'un projet - en moyenne 4 à 6 mois - et vont voir ailleurs", résumait récemment le recruteur d'une grande entreprise de high tech de la Silicon Valley. De plus en plus, aux Etats-Unis, et en partie grâce à Internet, ce sont les salariés qui choisissent les conditions de leur flexibilité.

Les Echos : http://www.lesechos.fr/silval/

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