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RTFLASH Recherche & Technologie
NUMERO 825
Lettre gratuite hebdomadaire d’informations scientifiques et technologiques
Créée par René Trégouët rapporteur de la Recherche et Président/fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
Edition du 11 Décembre 2015
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Egalement dans ce numéro
TIC
Le nombre Pi découvert dans un atome d'hydrogène
Nymi : la signature cardiaque pour remplacer les mots de passe
Avenir
Les robots : auxiliaires indispensables pour maintenir en forme les personnes âgées
Matière
Un nouveau type de cellule solaire associant silicium et pérovskite
Rendre les centrales photovoltaïques intelligentes
OLIKROM (Pessac), créateur de pigments intelligents, remporte la 6ème édition des Trophées PME Bougeons-nous de RMC dans la catégorie Jeune Pousse
Air Liquide capte le CO2 par cryogénie
Terre
Climat : 100 millions de pauvres en plus d'ici 2030 si rien n'est fait
Vivant
Maladie de Crohn : un acide gras responsable ?
Une consommation excessive de viande grillée pourrait favoriser le cancer du rein
Santé cardio-vasculaire : le rôle de la vitamine D
Afrique : la méningite A en net recul grâce à la vaccination
Une molécule géante contre le virus Ebola ?
Un médicament antidiabétique corrige la dyspraxie associée au diabète néonatal
Recherche
Voiture électrique : 600 km d'autonomie en 2025 !
Un avion de tourisme à hydrogène
Edito
La maison du futur sera intelligente et...consciente !



Née il y a plus de 30 ans, avec le Minitel, la domotique « à l’ancienne » n’a jamais réussi à toucher un large public. Les raisons de cet échec sont connues : longtemps les systèmes disponibles sur le marché sont restés très onéreux. En outre, les principaux fabricants se sont obstinés à vouloir proposer des solutions « propriétaires », incapables d’évoluer avec la technologie. Enfin, la domotique est restée pendant des décennies trop complexe à utiliser pour les néophytes et incapable d’offrir de nouveaux services vraiment attractifs pour le consommateur.

Mais au cours des derniers mois, le concept d’habitat intelligent, plus riche et plus global que celui de domotique, a pris son envol et semble enfin séduire un large public. En France, plusieurs manifestations organisées récemment par la Fédération Française de Domotique, mais aussi par Promotelec, ont été l’occasion de mesurer un peu partout en France à quel point ce concept est en train d’exploser et de conquérir enfin le grand public.

Aujourd'hui, les objets et systèmes qui composent notre environnement domestique peuvent non seulement, pour un coût raisonnable, être très facilement connectés à l’Internet. Ils peuvent ainsi communiquer facilement entre eux et échanger une multitude d’informations. Mais jusqu’à récemment, tous ces systèmes restaient passifs et ne fonctionnaient pas automatiquement tant que l’utilisateur ne les avait pas actionnés.

Mais l’arrivée sur le marché d’une multitude de capteurs miniaturisés et performants a changé la donne. Désormais, les objets et systèmes présents dans nos habitations peuvent fonctionner de façon autonome et nous rendre une multitude de services très utiles sans que nous n’ayons rien à faire. Et il y a mieux : grâce à l’armée de capteurs et à l’intelligence artificielle qu’ils contiennent, tous ces objets peuvent s’adapter en temps réel à notre comportement et à nos habitudes et apprendre en quelque sorte à nous connaître.

Un bon exemple de cette rupture technologique est le June Intelligent Oven, le nouveau four intelligent de l’entreprise June. Cet appareil remarquable va en effet être capable, en utilisant toutes les ressources de ses capteurs, processeurs et caméras, de déterminer tout seul le mode et le temps de cuisson parfait pour n’importe quel plat. Et bien entendu, ce four high-tech ne manquera pas de vous envoyer un SMS ou un message vocal pour vous indiquer que votre repas est prêt…

Mais cette intelligence domestique devrait également révolutionner dans des temps très courts maintenant la sécurité de nos habitations, à commencer par le contrôle d’accès. La société August a ainsi mis au point une plate-forme, articulée autour du concept de clé électronique, qui permet au propriétaire de la maison ou du bâtiment équipé de ce système de contrôler de manière intelligente les différents points d’entrée.

Grâce à ce dispositif, il devient par exemple possible d’autoriser ou d’interdire d’utilisation d’un accès précis pour une personne particulière et pendant une plage horaire définie. On imagine bien entendu l’intérêt considérable que peut avoir un tel système non seulement dans une habitation privée mais dans un bâtiment collectif, un immeuble de bureaux ou un hôpital par exemple.

Ce concept est d’autant plus intéressant qu’il est d’une grande souplesse puisqu’il est possible à l’utilisateur, via son Smartphone ou sa tablette, d’ouvrir et de fermer à distance les différents « verrous électroniques » qui contrôlent les accès de telle ou telle pièce.

Côté divertissement, il faut signaler l’étonnante pyramide musicale Prizm qui est capable de détecter le nombre de personnes présentes, de reconnaître leurs goûts en matière de musique et de s’adapter à l’ambiance pour diffuser la programmation musicale idéale. Le système qui a obtenu le prix CES Innovation, dans la catégorie Smart Home, est on ne peut plus simple puisqu’il suffit de connecter Prizm au compte de musique en ligne pour que celui-ci fonctionne ensuite de façon entièrement autonome. Pour rendre le choix musical encore plus pertinent, l’utilisateur peut interagir avec Primz et appuyer sur le cœur s’il aime le titre ou sur la croix dans le cas contraire. Bien entendu, ce système est entièrement pilotable à partir d’un Smartphone ou d’une tablette.

La startup Vivoka vient de présenter quant à elle son concept de box domotique destiné à rendre la maison autonome et intelligente en permettant aux différents appareils et objets domestiques d’être contrôlés à distance. L’originalité de cette box est qu’elle utilise massivement l’intelligence artificielle et peut être pilotée directement par la voix. Elle est également très simple d’installation et d’utilisation Ce système permet également de visualiser l’ensemble de son habitation en 3D. Cette box permet aussi de surveiller à distance sa maison et de simuler une présence humaine en déclenchant de manière aléatoire les lumières ou encore en ouvrant les volets.

Cet engouement pour l’habitat intelligent et interactif n’a pas échappé aux géants de l’électroménager, de l’électronique et de l’informatique. L’un des membres de la grande famille Google, la société Nest, avec Nest Weave, veut rendre la maison encore plus intelligente, en reliant avec sa nouvelle puce tous les objets connectés de la maison, même ceux qui ne sont pas fabriqués par Nest, et ce, sans avoir besoin de WI-Fi et d’Internet ! Bosch, de son côté, vient de créer une filiale entièrement dédiée à la maison connectée. Baptisée Bosch Smart Home GmbH, elle sera opérationnelle début 2016. Cette entité réunira toutes les solutions domotiques de la marque allemande tant matérielles que logicielles. Parmi les premiers produits attendus, on trouvera un thermostat connecté et un contacteur d’ouverture pour les portes et les fenêtres. La plate-forme domotique Bosch sera bâtie autour d’un contrôleur qui regroupera la gestion et l’interconnexion de tous les appareils et capteurs à partir d’une seule application pour smartphones et tablettes.

Dans cette course à l’habitat intelligent, Intel n’est pas en reste et vous propose de visiter son prototype de maison du futur, installée à San Francisco, en Californie. Cette habitation est entièrement pilotable à partir de son Smartphone ou de sa tablette. Le contrôle d’accès est effectué grâce à un logiciel de reconnaissance faciale et les différents systèmes domotiques peuvent être commandés à la voix. La grande nouveauté de cette habitation intelligente réside dans l’intégration d’une multitude de capteurs qui permettent de gérer des situations imprévues, comme par exemple prévenir le propriétaire en cas de fuite d’eau, d’intrusion, d’incendie, etc. Mais cette plate-forme domotique intelligente a également été conçue pour générer et combiner une multitude de scénarios s’adaptant à la personnalité des occupants. Le système peut par exemple, une fois qu’il a détecté que vous étiez levé, préparer votre pain légèrement grillé, comme vous l’aimez et vous faire le café bien serré que vous préférez, avant d’allumer et d’enchaîner automatiquement vos trois chaînes d’informations thématiques préférées.

De son côté, Apple a développé son HomeKit, un système sous iOS 8 destiné à contrôler et à communiquer avec les objets connectés présents dans les « smart homes ». Ce système permet à l'utilisateur d'identifier et de configurer des accessoires HomeKit dans sa maison puis de créer des actions pour contrôler ces appareils.

Il y a un an, les laboratoires du Massachusetts Institute of Technology (MIT), ont également présenté JIBO, un robot très performant et spécialement conçu pour être un assistant domestique discret et efficace. Ce petit robot, qui ne mesure que 11 cm de haut et pèse moins de 3 kg, a été pensé pour être discret et sait se faire oublier. Mais à la moindre sollicitation de votre part, il pourra vous rendre une multitude de services, comme répondre au téléphone, prendre des photos, vous lire vos mails ou vous raconter une histoire… Grâce à ses capteurs via son logiciel de reconnaissance faciale, ce robot est également capable de reconnaître les différents occupants de la maison.

Ce nouveau concept de robot domestique « transparent » est très intéressant car il se démarque des encombrantes machines humanoïdes beaucoup plus coûteuses et qui suscitent toujours de nombreuses réticences, voire de la méfiance, vis-à-vis des utilisateurs potentiels. Cette nouvelle génération de robots pourrait donc bien constituer le « chaînon manquant » qui rendra le concept de maison intelligente particulièrement attractif auprès du grand public.

Certes, pour l’instant seuls 6 % des logements français sont équipés d’un système domotique digne de ce nom. Mais selon une étude publiée il y a quelques jours par l’ARCEP, la part des Français intéressés par une installation domotique est passée de 25 à 33 % au cours des quatre dernières années. Quant aux propriétaires, ils sont aujourd’hui 58 % à penser que l’avenir est à la maison automatisée. Quant au marché mondial de l’habitat intelligent, il devrait doubler d’ici 2020 et atteindre les 100 milliards de dollars.

Mais au-delà du saut qualitatif que va permettre la maison intelligente en matière de sécurité et de confort, ce concept va également profondément bouleverser les modèles économiques et la chaîne de valeur liés à la construction et au bâtiment. Demain, chaque immeuble sera bardé de capteurs et connecté à l’ensemble des réseaux numériques via l’Internet. Il deviendra alors possible de gérer de manière optimale l’utilisation de ces bâtiments tout au long de leur cycle de vie.

La généralisation de ces bâtiments intelligents aura notamment un impact tout à fait considérable en matière de sobriété et d’efficacité énergétique. À confort égal, un bâtiment intelligent construit selon les techniques bioclimatiques les plus modernes a en effet besoin de quatre fois moins d’énergie pour fonctionner qu’un bâtiment standard actuel. En outre, cette énergie sera largement issue de sources renouvelables et produite par le bâtiment lui-même. Quand on sait que l’ensemble des immeubles et logements représentent plus de 40 % de la consommation mondiale finale d’énergie (soit 3,6 gigatonnes d’équivalent pétrole par an) et environ 30 % des émissions humaines de gaz à effet de serre (soit environ 10 gigatonnes de CO2 par an), on mesure mieux l’enjeu absolument fondamental que représente la diffusion des bâtiments intelligents en matière de lutte contre le changement climatique.

Enfin, l’avènement de la maison intelligente va permettre de repousser de manière décisive les contraintes et les limites actuelles qui déterminent le maintien à domicile de nos aînés, ce qui permettra, pour un coût collectif maîtrisé, une amélioration sans précédent du confort et de la qualité de vie des personnes âgées.

Mais déjà, certains scientifiques et chercheurs voient plus loin et imaginent, dans un futur moins éloigné qu’on ne le croit, des habitations qui pourront non seulement fonctionner de manière autonome mais qui deviendront si intelligentes qu’elles nous donneront le sentiment d’être sensibles et conscientes et sauront non seulement devancer nos désirs mais également nous réconforter et nous surprendre. Parvenues à ce niveau troublant d’intelligence et de conscience diffuses, nos lieux de vie prendront sans doute un nouveau statut affectif dans nos existences et peut-être redécouvrirons-nous alors le fameux vers de Lamartine « Objets inanimés, avez-vous donc une âme… ».

René TRÉGOUËT

Sénateur Honoraire

Président Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat


TIC
Information et Communication
Le nombre Pi découvert dans un atome d'hydrogène
Jeudi, 10/12/2015 - 14:04

Pi est un nombre qui représente le rapport constant de la circonférence d'un cercle à son diamètre. C'est une des constantes les plus importantes des mathématiques. Mais le chercheur Tamar Friedmann, de l'Université de Rochester (Etats-Unis), et son collègue Carl Hagen ont découvert que Pi semble également présent dans les niveaux énergétiques auxquels les électrons peuvent se situer par rapport au noyau, dans un atome d'hydrogène.

"Ce qui est essentiel, c'est que notre découverte réunit de façon élégante la physique et les mathématiques. Je suis surpris de constater comment une formule purement mathématique du XVIIe siècle caractérise un système physique qui n'a été découvert que 300 ans plus tard", a déclaré M. Friedmann.

Les chercheurs sont arrivés à cette conclusion en étudiant les mouvements des électrons sur les différents niveaux énergétiques. Plus l'électron était éloigné du noyau, plus son orbite ressemblait à un cercle parfait. Selon les chercheurs, la découverte du sens physique du nombre Pi affirme l'existence de liens entre le monde abstrait des mathématiques et le monde réel de la physique.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

AIP

Nymi : la signature cardiaque pour remplacer les mots de passe
Jeudi, 10/12/2015 - 13:45

La start-up canadienne Nymi a développé un bracelet du même nom qui identifie son propriétaire grâce à sa signature cardiaque. Fruit de 12 années de R&D, l'objet embarque des algorithmes de Machine Learning qui permettent de traiter les signaux issus de l'électrocardiographie d'une personne et d'extraire des caractéristiques qui lui sont propres afin de l'identifier. Grâce à une connexion Bluetooth et NFC, ce bracelet peut communiquer avec son environnement pour remplacer les mots de passe, mais aussi les badges d’accès ou les clés.

Contrairement aux nombreux bracelets de fitness, Nymi n'utilise pas de capteurs optiques mais des capteurs électriques. Le premier est placé en-dessous du bracelet et est ainsi en contact direct avec la peau du poignet. L’autre est situé au-dessus du bracelet. Lorsque l’utilisateur pose son doigt sur le bracelet, cela crée un circuit électrique grâce aux deux points de contact. Il est alors possible d’enregistrer l’ECG.

Nymi est particulièrement fiable car il est beaucoup plus facile de récupérer une empreinte digitale laissée sur un bureau par exemple, qu’une signature cardiaque. Cela réduit donc les risques d’usurpation. Par ailleurs, le système Nymi repose sur deux éléments : la biométrie et le matériel. Pour usurper l'identité d'un porteur de ce système, une personne devra non seulement reproduire sa signature cardiaque, mais également voler son bracelet Nymi.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

IOT

^ Haut
Avenir
Nanotechnologies et Robotique
Les robots : auxiliaires indispensables pour maintenir en forme les personnes âgées
Mardi, 08/12/2015 - 14:54

Dans de nombreux pays, les robots thérapeutiques sont à présent utilisés pour assister les personnes âgées. Au Japon notamment, où il n'y a pas beaucoup de maisons de retraite, les personnes âgées se rendent en maison de journée, comme dans une maison de quartier pour pratiquer des activités, et sont ramenées chez elles le soir. Dans le meilleur des cas, un proche ou un voisin dort chez elles ou elles restent avec un petit robot.

Ces petits robots ont été introduits dans des unités de soin, à Grenoble, au gérontopôle, à savoir au centre de gérontologie consacré, comme son nom l'indique, à l'étude des pathologies du vieillissement humain. Selon Catherine Thomas-Antérion, les faux animaux affectifs peuvent vraiment présenter un intérêt. Quelques travaux sur les animaux de compagnie ont montré que c'est quasiment la seule intervention non médicamenteuse qui donne des résultats tangibles dans la maladie d'Alzheimer.

Dans une étude menée en Nouvelle-Zélande par l'équipe du professeur Haylay Robinson, la comparaison entre un vrai chien et le robot-phoque Paro a montré que les deux interventions étaient bénéfiques pour les quarante résidents. En outre, ceux-ci touchaient et parlaient plus au robot qu'au chien, et un plus grand nombre de patients engageaient des conversations à propos du robot qu'à propos du chien.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

JAMDA

^ Haut
Matière
Matière et Energie
Un nouveau type de cellule solaire associant silicium et pérovskite
Jeudi, 10/12/2015 - 13:57

Une équipe du centre Helmholtz pour les Matériaux et l’Énergie de Berlin (HZB), en partenariat avec l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL, Suisse), est parvenue à intégrer des pérovskites à une cellule photovoltaïque à base de silicium. Le rendement atteint de 18 % est le plus haut obtenu pour cette configuration de cellule. En apportant des améliorations technologiques, celui-ci pourrait atteindre 30 %. Les pérovskites prennent une place de plus en plus importante dans la fabrication de cellules photovoltaïques : en six ans, le rendement des cellules contenant des pérovskites a été multiplié par cinq.

L’un des moyens, pour une cellule photovoltaïque, d’améliorer son rendement est de pouvoir absorber le maximum de radiations lumineuses du spectre solaire pour augmenter l’intensité du courant générée. La pérovskite absorbe les radiations bleues du spectre solaire et peut être associée à une cellule photovoltaïque à base de silicium qui absorbe davantage les radiations lumineuses rouges et infra-rouges.

Les chercheurs du HZB et de l’EPFL sont parvenus à concevoir une structure monolithique de cellule photovoltaïque en tandem silicium/pérovskite. Pour cela, la couche de dioxyde de titane entre le silicium et la pérovskite a été remplacée par une couche de dioxyde d’étain déposée à une température plus basse. La cellule photovoltaïque silicium est donc protégée, et ce, jusqu’à la finalisation du composant avec la pérovskite.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Phys

Rendre les centrales photovoltaïques intelligentes
Jeudi, 10/12/2015 - 13:51

En été, les panneaux photovoltaïques (PV) perdent 25 % de leur rendement à cause de la surchauffe des panneaux exposés au soleil. Pour résoudre ce problème, SUNiBrain, spécialisée dans l’optimisation des centrales PV, développe une solution intelligente et autonome de refroidissement des panneaux solaires, basée sur un système prédictif de gestion thermique.

Objectif : réduire la surchauffe et l’encrassement des panneaux, principaux freins à la production PV pour booster la puissance des centrales. A la clé : jusqu’à +25 % de gain d’énergie en été.

La solution intelligente développée par SUNiBrain collecte et stocke les eaux de pluie puis les réinjecte en cas de surchauffe afin de réguler en temps réel la température et nettoyer de manière automatique les panneaux solaires. Au cœur de la solution, un calculateur, qui étudie les paramètres opérationnels et la micrométéorologie de la centrale, fournit une analyse prédictive des besoins en eau. Il assure en temps réel la régulation thermique du champ solaire et son dépoussiérage par brumisation, ainsi que d’autres actions préventives et/ou correctives.

100 % autonome, la solution SUNiBrain ne nécessite aucune intervention humaine après son installation. Déployée, elle permet d’augmenter la production annuelle d’un panneau de 6 à 12 %. Cet été, un record de gain de production a été enregistré : +25 % mesuré le 20 juillet 2015, sur la centrale d’un client basé dans le centre de la France.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Sunibrain

OLIKROM (Pessac), créateur de pigments intelligents, remporte la 6ème édition des Trophées PME Bougeons-nous de RMC dans la catégorie Jeune Pousse
Mercredi, 09/12/2015 - 21:18

OliKrom, jeune pousse girondine spécialisée dans la conception, la production et l’intégration de pigments « intelligents » a été récompensée récemment, dans la catégorie « jeune pousse », lors de la cérémonie de remise des prix de la 6ème édition des « Trophées PME Bougeons-Nous » qui avait lieu à Paris.

Insérés dans des peintures, des encres ou des polymères, les pigments développés par OliKrom changent de couleurs au contact de la chaleur, du froid, de la lumière, de la pression, tout en se maintenant dans la durée. Huit années de R&D ont été nécessaires pour affiner cette maturation technologique

Le potentiel de la technologie des pigments intelligents suscite un véritable engouement pour l’industrie, dans tous les secteurs d’activités, avec des retombées directes pour les usagers. Par exemple, dans le domaine de la sécurité, un simple coup d’œil sur un casque moto, recouvert de peinture « intelligente », peut indiquer s’il a subi un choc. Dans le secteur des transports, en prenant l’exemple de ses collaborations avec Airbus & Safran, un changement de couleur sur une pièce d’avion peut donner l’alerte comme quoi celle-ci devient dangereuse.

OliKrom accompagne ainsi les industriels pour transformer leurs produits et apporter de l’intelligence, de la personnalisation, de la sécurité et traçabilité.

Air Liquide capte le CO2 par cryogénie
Samedi, 05/12/2015 - 21:53

Air Liquide vient de dévoiler un nouveau procédé de capture du dioxyde de carbone (CO2)  sur le site de la raffinerie de Port-Jérôme, à Notre-Dame-de-Gravenchon en Normandie. Le principe ? Compresser le CO2 en mélange jusqu’à sa température de liquéfaction, à -50 °C et 50 bars, pour le séparer des autres gaz.

Ce procédé, baptisé Cryocap, a été installé sur une unité de fabrication d’hydrogène par reformage du gaz naturel à la vapeur d’eau. « L’unité, de taille industrielle, est le résultat de 10 ans de R&D, et d’un investissement d’environ 30 millions d’euros dont près de 9 millions apportés par l’Ademe au titre du programme des investissements d’avenir », indique Karine Boissy-Rousseau, directrice de l’activité Grande industrie France.

Cryocap permet de capter jusqu’à 90 % du CO2 présent dans les gaz de synthèse issus du reformage du méthane, où il est concentré à 40 %. Selon l’Ademe, ce procédé permettait de réduire de 30 à 50 % le coût du captage du CO2 en comparaison avec le procédé traditionnel utilisant des amines.

Air Liquide dispose d’une cinquantaine d’unités de fabrication d’hydrogène dans le monde, mais l’installation d’une unité de captage du CO2 est conditionnée à la présence d’un marché local pour sa commercialisation. Par ailleurs, ce procédé peut être installé sur toutes les unités dégageant un flux concentré de CO2, comme dans les aciéries ou les centrales thermiques.

Autre avantage du procédé : il augmente d’environ 20 % le rendement de production de l’hydrogène. Ce surplus d’hydrogène sera conditionné pour alimenter la station de recharge de véhicules hybrides à hydrogène de Saint-Lo, dans la Manche, dans le cadre du plan hydrogène lancé par le Département en début d’année.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Air Liquide

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Terre
Sciences de la Terre, Environnement et Climat
Climat : 100 millions de pauvres en plus d'ici 2030 si rien n'est fait
Samedi, 05/12/2015 - 22:01

Un nouveau rapport de la Banque mondiale montre qu'en cas d'inaction contre le réchauffement climatique, 100 millions de personnes risquent de tomber sous le seuil de pauvreté à l’horizon 2030. "Les événements liés au climat, à la météo, sont déjà des obstacles à la réduction de la pauvreté et cela va empirer", insiste l'un des auteurs, Stéphane Hallegatte. Les populations subissent des pertes de récoltes, la flambée des prix des matières premières et l'augmentation des maladies, notamment la malaria et les diarrhées qui sont provoquées par des chocs climatiques (inondations, tempêtes, sécheresses…).

Le rapport montre, en s'appuyant sur de nombreuses données collectées dans 92 pays d'Afrique, Amérique et Asie - que ces chocs impactent davantage les populations les plus pauvres. Ainsi, en Indonésie, ils ont 30 % plus de risque d'être touchés par des inondations que les personnes plus riches. Car ils vivent dans des conditions plus précaires, des habitats moins résistants, des zones plus exposées.

En Afrique du Nord, la moitié des 40 % les plus démunis est impactée par des problèmes climatiques, contre 20 % dans les tranches élevées de la population. Autre constat, en cas de catastrophe naturelle, ils essuient plus de pertes que les classes moyennes et supérieures. Ainsi, à Bombay, en Inde, suite aux terribles inondations de 2005, les populations pauvres ont perdu deux fois plus que les riches en proportion de leurs biens.

Plus grave, les catastrophes naturelles ont des conséquences à plus long terme, sur le niveau de vie, la santé et l'éducation. "Par exemple, 30 % des enfants mexicains retirés de manière temporaire de l'école, suite aux inondations, n'y retournent jamais", mentionne Stéphane Hallegatte.

Pour éviter un impact irréversible, les aides doivent être ciblées, ajoute-t-il, citant le cas du Pakistan, après les inondations de 2010. La Banque mondiale cite le cas de la sécheresse au Malawi et en Ethiopie où le coût par ménage explose de 50 dollars quelques semaines après jusqu'à 1300 dollars six mois plus tard.

La Banque mondiale préconise d'agir simultanément sur trois volets principaux : l'agriculture, la santé et les politiques adéquates face aux catastrophes naturelles. "D'ici à 2030, l'impact sur le climat sera encore limité, c'est une bonne fenêtre pour éradiquer la pauvreté", affirme l'économiste. Selon le rapport, même une faible taxation du carbone à 10 dollars la tonne permettrait de financer 50 % en moyenne les dépenses sociales dans les 90 pays.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Banque Mondiale

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Vivant
Santé, Médecine et Sciences du Vivant
Maladie de Crohn : un acide gras responsable ?
Mardi, 08/12/2015 - 15:18

La maladie de Crohn est une pathologie qui peut être très invalidante et se caractérise par des inflammations de la paroi d'une partie du tube digestif (généralement l'intestin, le côlon ou le rectum). Les patients souffrent de douleurs abdominales, de diarrhées, de fatigues voire de pertes d'appétit et de poids. Les origines de cette maladie restent mal connues.

Un gène de prédisposition de la maladie de Crohn a déjà été identifié (une ou deux mutations sur le gène NOD2/CARD15 peut multiplier par 40 le risque de développer la maladie) et le tabac reconnu comme facteur aggravant. Une équipe française de l'Inserm a récemment découvert que cette pathologie est aussi liée à un défaut de production par l’intestin d’un acide gras essentiel, chargé de réguler la perméabilité de la barrière intestinale. Cet acide gras pourrait devenir une cible de choix dans l'élaboration de nouveaux traitements contre la maladie de Crohn.

Les chercheurs de l'Inserm se sont intéressés au système nerveux de l'intestin (situé tout le long du tube digestif) qui, comme le cerveau, possède des neurones et des cellules gliales. Ces dernières, chez le rat comme chez l'humain, libèrent des acides gras, les 15-HETE, qui renforcent la barrière intestinale et assurent son imperméabilité.

Or, les scientifiques ont découvert que les patients atteints de la maladie de Crohn ne produisent pas ces molécules, ce qui rend leur barrière intestinale particulièrement perméable aux agents pathogènes et contribuerait aux rechutes de la maladie ou à sa sévérité. Cette étude confirme que les acides gras sont aussi essentiels au système nerveux de l’intestin.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Gastro Journal

Une consommation excessive de viande grillée pourrait favoriser le cancer du rein
Mardi, 08/12/2015 - 15:12

Selon une étude américaine dirigée par Xifeng Wu, Professeur d'épidémiologie à l'Université du Texas, une consommation trop importante de viande rouge ou blanche cuite à haute température, notamment lors de la cuisson au barbecue ou à la poêle,  favoriserait l'émission de substances (quinolaxine et PhIP) qui, à des taux élevés, augmenteraient le risque de cancer du rein de 54 %.

Dans cette étude, les habitudes alimentaires de 659 personnes ayant été récemment diagnostiquées d'un carcinome rénal ont été analysées. Ces données ont été comparées avec celles de 699 personnes saines. Les auteurs de l'étude tiennent toutefois à préciser qu'ils ne suggèrent en aucun cas d'arrêter de consommer de la viande, préconisant plutôt de suivre les recommandations en matière de santé c'est-à-dire en consommer avec modération.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Renal and Urology News

Santé cardio-vasculaire : le rôle de la vitamine D
Mardi, 08/12/2015 - 15:06

Selon une étude réalisée par des chercheurs de l'Institut du coeur à Salt Lake City (Utah) sur 230 000 patients pendant 3 ans, il serait essentiel de garder un niveau de vitamine D d'au moins 15 nanogrammes par millilitre de sang pour limiter les problèmes cardiaques.

Ces travaux ont montré qu'il existait un niveau spécifique de vitamine D à partir duquel le risque d'accident cardiovasculaire augmente nettement. En effet, les personnes dont la teneur en vitamine D est inférieure à 15 nanogrammes par millilitre de sang ont un risque cardiovasculaire le plus élevé. Elles avaient un risque accru de 35 % par rapport à ceux avec des taux de vitamine D supérieurs.

"Bien que des taux de vitamine D supérieurs à 30 ng/ml ont été longtemps considérés comme normaux, des recherches plus récentes indiquent que des niveaux dépassant 15 ng/ml sont suffisants", explique le Docteur Brent Muhlestein, co-directeur de la recherche cardiovasculaire à l'Institut du coeur Intermountain à Salt Lake City (Utah).

Une récente étude de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) révèle que plus de la moitié des Français (58 %) manquent de vitamine D, avec une concentration inférieure à 20 nanogrammes par ml de sang et 15 % sont même en carence (moins de 10ng/ml).

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

MNT

Afrique : la méningite A en net recul grâce à la vaccination
Mardi, 08/12/2015 - 14:59

Selon une étude publiée par l'OMS, la méningite A a été pratiquement éradiquée en Afrique grâce à un vaccin, lancé il y a 5 ans. En 2013, seuls quatre cas de méningite A ont été confirmés par des laboratoires dans l'ensemble de la « ceinture de la méningite » qui comprend 26 pays.

On mesure mieux le chemin parcouru quand on sait que l'épidémie de méningite A de 1996 avait contaminé plus de 250 000 personnes et en avait tué 25 000 en quelques mois. Les ministres de la Santé d'Afrique avaient appelé, après ce drame, à faire quelque chose, et un partenariat s'était donc mis en place entre l'OMS, l'Organisation mondiale de la santé, et l'ONG Path.

L'objectif était ambitieux : mettre au point un nouveau vaccin contre le méningocoque du groupe A, celui qui est à l'origine de la plupart des épidémies en Afrique, un produit à faible coût et adapté aux contraintes de vaccination africaines. C'est en Inde que cette nouvelle « arme » contre la méningite va en fait être produite, par le Sérum Institute. A moins d'un demi-dollar la dose, le vaccin est d'abord utilisé au Burkina Faso, au Mali et au Niger en décembre 2010. C'est un succès et les campagnes de vaccination s'élargissent.

Mi-2015, elles avaient atteint quelque 220 millions de personnes âgées de 1 à 29 ans dans 16 pays. Partout où le vaccin a pu être administré, la méningite a disparu.

Ce que disent maintenant les spécialistes, c'est qu'il ne faut pas baisser la garde et intégrer cette vaccination contre la méningite aux programmes de vaccination des nourrissons.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

OMS

Une molécule géante contre le virus Ebola ?
Mardi, 08/12/2015 - 14:48

Une équipe internationale de chimistes, associant des chercheurs du CNRS et de l'Université de Strasbourg 1, en collaboration avec des collègues belges et espagnols, a développé une méthode ultra-rapide pour réaliser la synthèse de molécules ramifiées géantes, dotées d'une activité antivirale. En effet, ces méga-molécules inhibent très efficacement l'entrée du virus Ebola dans des cellules en culture : leurs très nombreux bras (jusqu'à 120) portent des sucres qui se lient fortement au récepteur utilisé comme porte d'entrée par le virus.

Les cellules dendritiques repèrent les agents infectieux grâce aux récepteurs qu'elles portent à leur surface et alertent les autres acteurs du système immunitaire. En particulier, le récepteur DC-SIGN reconnaît certaines glycoprotéines (protéines sur lesquelles sont greffées des sucres) arborées par les pathogènes. Mais ce récepteur est détourné par certains virus (VIH, virus Ebola, virus de la dengue…), qui s'en servent pour infecter les cellules.

L'idée de ces chercheurs a été de bloquer l'infection en concevant des molécules qui se lient au récepteur avec une affinité plus grande que les pathogènes. Or, la force de l'interaction est due au fait que plusieurs des sucres portés par les glycoprotéines du pathogène se lient simultanément au récepteur. Les chimistes se sont donc naturellement tournés vers des molécules ramifiées, appelées dendrimères 3, portant des sucres au bout de leurs nombreuses branches.

Ces chercheurs ont utilisé une nouvelle approche appelée chimie click5 : ils ont d'abord préparé des fullerènes portant chacun dix mannoses, puis ont greffé ces unités sur un fullerène central à douze branches. C'est la première molécule à treize fullerènes synthétisée. Surtout, ce mode de construction représente la croissance dendritique la plus rapide jamais réalisée. De fait, les molécules géantes sont préparées en un nombre minimum d'étapes de synthèse (six, alors qu'il en faudrait une vingtaine avec des méthodes traditionnelles), ce qui permet un rendement global assez élevé, de l'ordre de 20 %.

La capacité de ces méga-molécules à inhiber l'entrée du virus Ebola a ensuite été testée in vitro. Ces composés sont solubles dans l'eau et ne présentent aucune toxicité pour les cellules en culture. Leur activité antivirale s'est révélée remarquable – supérieure de 33 % à celle des antiviraux classiques. Au-delà du virus Ebola, d'autres pathogènes (comme le virus du sida et celui de la dengue) utilisent aussi le récepteur DC-SIGN comme porte d'entrée dans les cellules. Ceci ouvre donc le champ d'applications possibles pour ces méga-molécules.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Infection Control Today

Un médicament antidiabétique corrige la dyspraxie associée au diabète néonatal
Samedi, 05/12/2015 - 21:40

Des chercheurs de l’Inserm et des médecins du service d’endocrinologie, gynécologie et diabétologie pédiatrique de l’hôpital Necker-Enfants malades (AP-HP, Inserm U1016, Université Paris Descartes, Institut Imagine), ont réussi à mieux traiter une forme rare de diabète sucré du petit enfant qui est associée à des troubles cognitifs. Leurs travaux, menés en collaboration avec le département de neurophysiologie de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, montrent qu’un médicament utilisé depuis des décennies pour le diabète de type 2 du sujet âgé agit sur le cerveau de ces enfants.

L’équipe a montré que ce médicament diminue en plus l’hyperactivité constatée chez les enfants, les troubles de la réalisation des mouvements fins (écriture, repérage dans l’espace), les troubles du tonus et les fonctions complexes du cerveau (planification des tâches) des enfants.

L’étude a été conduite chez 19 enfants atteints de cette forme rare de diabète néonatal, chez qui les injections d’insuline ont été remplacées par la prise de glibenclamide. Des explorations électrophysiologiques musculaires, une imagerie cérébrale et des tests psychomoteurs fins et précis ont été réalisés avant et 12 mois après l’introduction du médicament.

Les résultats ont permis de montrer que l’amélioration neuropsychomotrice observée n’était pas liée à une action du médicament sur le muscle mais à un effet du médicament sur le cerveau. « Cette étude est la première à montrer qu’un médicament oral contre le diabète peut aussi agir directement sur le cerveau de ces enfants » explique le Docteur Jacques Beltrand, coordonnateur de l’étude.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Diabetes Journals

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Recherche
Recherche & Innovation, Technologies, Transports
Voiture électrique : 600 km d'autonomie en 2025 !
Samedi, 05/12/2015 - 21:46

Des chercheurs anglais ont fait part de progrès sur la batterie lithium-air qui donnerait potentiellement aux voitures électriques une autonomie équivalente aux véhicules à essence. Cette batterie à très forte densité en énergie peut, au stade actuel de développement en laboratoire, être rechargée plus de deux mille fois, assurent les chercheurs dont les travaux ont été publiés dans la revue scientifique américaine Science. Ces batteries également appelées lithium-oxygène ont une capacité énergétique théorique dix fois supérieure aux accumulateurs lithium-ion actuels. Elles seraient donc idéales pour doter les voitures électriques d'une autonomie de plus de 600 km par charge, ce qui serait comparable à l'essence.

De plus, ces batteries pèseront un cinquième de celles qui sont actuellement sur le marché et leur prix serait également divisé par cinq, selon ces scientifiques de l'Université de Cambridge au Royaume-Uni.

Bien que ces résultats soient prometteurs, ces chercheurs estiment qu'il faudra encore au moins dix ans avant qu'une batterie opérationnelle soit mise au point. « Ce que nous sommes parvenus à faire représente une avancée significative pour cette technologie et pourrait ouvrir un ensemble de nouveaux champs de recherche… », estime la professeur Clare Grey du département de chimie de l'Université de Cambridge, principal auteur de ces travaux.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Phys

Un avion de tourisme à hydrogène
Samedi, 05/12/2015 - 21:32

Le centre de recherche aérospatiale allemand, Deutsches zentrum für luft und raumfahrt (DLR), a présenté lors du salon World of Energy Solutions à Stuttgart le HY4, un projet d’avion de tourisme à pile à combustible utilisant l’hydrogène. « Avec le HY4, nous voulons apporter l’électro-mobilité au monde du transport aérien et démontrer la faisabilité de cette technologie », a expliqué Josef Kallo, coordinator of electrical aviation au DLR, lors de la présentation officielle du projet.

Le HY4 sera équipé d’une pile à combustible basse température dotée d’une membrane d’échange de protons (Proton Exchange Membrane – PEM) et d’un moteur électrique d’une puissance de 80 kW qui autorisera une vitesse maximale d’environ 200 km/h et une vitesse de croisière de 145 km/h. Selon la vitesse, l’altitude et la charge, l’autonomie du HY4 pourra varier entre 750 et 1 500 kilomètres.

En vol de croisière, la pile à combustible assurera seule l’alimentation du moteur électrique, celle-ci sera aidée par une batterie lithium pour fournir le surcroît de puissance nécessaire au décollage et à la montée en altitude.

Il est intéressant de noter l’architecture originale de l’appareil constitué de 2 fuselages placés de chaque côté de la nacelle moteur, le tout étant réuni par l’aile. Selon ses promoteurs, cette conception du fuselage double permet une répartition optimale des composants d’entraînement et une capacité totale de chargement supérieure. Chacun des fuselages peut accueillir deux occupants. Le poids total en charge de l’HY4 sera de 1,5 tonne.

Les promoteurs de ce projet zéro émission envisagent de créer des Electric air taxi qui permettraient de connecter facilement des villes proches équipées d’aérodromes urbains, rendus possibles du fait du peu de nuisances (bruit, émissions…) et de la faible longueur de piste nécessaire au décollage grâce au couple élevé du moteur électrique.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

DLR

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