RTFlash

RTFLASH Recherche & Technologie
NUMERO 212
Lettre gratuite hebdomadaire d’informations scientifiques et technologiques
Créée par René Trégouët rapporteur de la Recherche et Président/fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
Edition du 11 Octobre 2002
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Egalement dans ce numéro
TIC
Le haut débit dope les connexions Internet
Le gouvernement veut développer le télétravail en France
La moitié des plantages est due à 1% des bogues
Palm lance un PDA à moins de cent dollars
Une réforme du cadre réglementaire en vue pour les télécoms américaines
Vers un spectre ouvert
Télécoms: ART favorable à plus grande implication des collectivités
Avenir
Un nouveau pas vers la cryptographie quantique
Des chercheur américains ont mis au point une mémoire atomique d'une capacité prodigieuse
La plus petite émission de lumière électroluminescente produite par une molécule
Matière
Du plastique pour les capteurs solaires souples
Terre
Effet de serre : les acteurs s'engagent
Le réchauffement de la planète pourrait produire un " Grand Froid " ?
Vivant
Un espoir de traitement pour le cancer du poumon à petites cellules
Greffe de cellules souches neurales chez la souris
Sida: 110 millions de cas en 2010 en Afrique, Russie, Inde et Chine
L'obésité à l'adolescence augmente le risque de décès ultérieur par cancer
La violence: un "défi planétaire"
Le mécanisme de formation de l'acrylamide élucidé
Le prix Nobel de médecine attribué à trois Anglo-saxons
Une souris immunisée avec succès contre le VIH
Forme humaine de la vache folle : vers un test de dépistage
La génétique fait coup double contre le paludisme
Découverte d'un gène dont l'absence est associée au cancer du sein
Edito
Les Démocraties ne savent plus faire rêver leurs Peuples



Historiquement, l'une des justifications essentielles de la Démocratie était de vouloir apporter l'espérance pendant notre vie terrestre. En cela, elle voulait se substituer aux religions (ou du moins les compléter...) qui, elles aussi, ont pour mission fondamentale d'apporter l'espérance... mais au-delà de la mort. Depuis plus de deux siècles, avec plus ou moins de Bonheur, les Démocraties ont su répondre à l'attente de nos Peuples. Plus aucune guerre ne les déchire. Malgré quelques accros, le grand manteau lumineux de la Paix s'est étendu sur l'ensemble de l'Europe et de l'Amérique. Et pourtant, nos Peuples ne semblent pas être heureux !

Quelles sont les raisons de cette morosité ?

L'Homme est binaire. Son cerveau se divise en deux. Il a toujours le choix entre le Bien et le Mal. Il vient du fond des temps, et il a su dominer les autres espèces parce qu'il a la volonté de toujours aller plus loin. Pour que l'être humain soit en parfaite harmonie avec son environnement, celui-ci doit être polychrome et non d'une grise monotonie. Pour ainsi avancer et donc être heureux, l'Homme a besoin de relever des défis. Ceux-ci peuvent être individuels ou collectifs. Le ciment essentiel de nos Sociétés Démocratiques est de nous donner la possibilité d'atteindre, tous ensemble, des objectifs ambitieux. Toute l'Histoire de l'Homme peut se résumer dans cette suite de défis qu'il a voulu collectivement, et parfois aussi individuellement relever, pour toujours aller plus loin. Mais pour lancer des défis, il faut qu'il y ait émulation, sinon rivalité. Depuis Sparte et Athènes, l'Homme n'a ainsi progressé que lorsqu'il était en compétition, mortelle parfois, avec un autre Homme. Cela a été vrai jusqu'à ce que s'effondre le Communisme à la fin des années 1980. Depuis, nos Démocraties sont désemparées. Elles ne savent plus quels messages elles doivent transmettre à leurs Peuples pour justifier cette mission d'espérance sur laquelle elles se sont fondées. Pendant une dizaine d'années, durant les années 1990, les Etats-Unis et quelques autres Démocraties technologiquement avancées ont cru que la Planète Internet, avec tous ses mondes virtuels, allait être ce territoire magique sur lequel seraient lancés les défis de demain. La soif de trouver une nouvelle justification à notre vie collective était si forte après l'effondrement du Monde ancien, que des milliards et des milliards de dollars qui, hier encore, s'investissaient dans les biens durables, et même dans les armes, se sont engouffrés, sans précaution, dans cette bulle virtuelle. Les dommages sont énormes. Nombreux sont ceux qui sont déjà à terre. La morosité est grande car même ceux qui n'avaient pas investi, qui n'avaient pas pris de risque dans cette folle aventure, savent que les milliards et les milliards ainsi inutilement investis sont définitivement perdus pour améliorer le sort de l'Homme. Les Démocraties ont une ardente obligation. Elles doivent à nouveau savoir éclairer le chemin loin devant. L'Homme ne vit pas que du présent, même si celui-ci est confortable. Il a besoin du Passé, mais aussi d'imaginer son Futur. Or, les Démocraties semblent être frappées de cécité. Comment pourraient-elles ainsi voir l'Avenir ? Les Hommes d'Etat qui sont à la tête de nos Démocraties doivent nous rendre l'espérance en offrant de nouveaux territoires à l'aventure humaine. Ils ne doivent pas le faire en faisant piètrement renaître des Mondes anciens, en voulant lancer une guerre, sans défi, contre un dictateur. La nostalgie n'est jamais une bonne conseillère. Ils doivent tout entreprendre pour que l'Homme soit plus heureux sur l'ensemble de notre Terre et vive en Paix. Aussi, ce serait une terrible erreur, comparable aux livres brûlés par les Cardinaux au Concile de Trente, si les responsables politiques de notre Monde pensaient que la dure crise financière qui frappe actuellement la sphère de l'immatériel pourrait condamner à mort le Monde Internet. Il n'en est rien. Tout au contraire ! C'est par Internet, qui dans quelques courtes années va relier les uns aux autres plus d'un milliard d'êtres humains, que va se régénérer notre Monde, et que va éclore une nouvelle forme de Démocratie. Ce réseau des réseaux, qui va permettre de démultiplier à l'infini les oeuvres de l'esprit, va fortement augmenter l'efficacité de l'Humanité. Comme le disait déjà très bien Alvin Tofler, il y a 15 ans dans « Les Nouveaux Pouvoirs », le pouvoir par la violence doit disparaître car il détruit ceux qu'il voudrait dominer, le pouvoir par l'argent est limité par la valeur finie sur laquelle il s'appuie, alors que le pouvoir par le savoir peut enrichir des millions d'Hommes sans appauvrir celui qui nous transmet ce savoir. Or, Internet est le vecteur naturel de ce pouvoir par le savoir. C'est pourquoi, inexorablement, il est appelé à un très bel avenir. Prenant conscience de ce fait inéluctable, les responsables de nos Démocraties doivent tout entreprendre pour que chaque citoyen puisse accéder à ce Monde nouveau. Pour cela, il faut que nos Nations, non seulement, mettent en place les infrastructures et les outils, mais elles doivent aussi profondément s'impliquer pour que nos Peuples acquièrent, sans fracture entre les riches et les pauvres, tous les usages publics d'Internet qui pourront améliorer le sort de l'Humanité. En effet, comme je le dis avec insistance depuis de nombreuses années dans ces colonnes, ce ne sont pas les usages commerciaux d'Internet qui changeront le plus notre Monde, mais bien tous les usages publics, que ce soit dans le domaine de l'Education, de la Culture, des Arts, des Sciences, comme de la Santé ou du Social. Oui, nos Démocraties ont un besoin urgent de se définir de nouveaux horizons, de se lancer de nouveaux défis qui pourront faire avancer l'Humanité. L'aventure moderne avait commencé, il y a cinq siècles, avec la découverte de l'Amérique, la Réforme et le livre. Elle vient de se clore avec la victoire incontestable du libéralisme. Mais quand la poussière est retombée, que reste-t-il d'une victoire ? Faisons bien attention. Nos Démocraties ne savent plus faire rêver leurs Peuples.

René TRÉGOUËT

Sénateur du Rhône


TIC
Information et Communication
Le haut débit dope les connexions Internet
Samedi, 12/10/2002 - 00:00

Le nombre de comptes internet individuels ouverts en France a progressé de 28,5% en un an, selon les derniers chiffres de l'Association française des fournisseurs d'accès et de services internet (AFA) publiés lundi. Entre juin 2001 et juin 2002, le nombre de comptes chez les membres de l'AFA, est ainsi passé de 6,17 millions à 7,94 millions. Par comptes ouverts, l'AFA entend tous les "comptes d'accès gratuits ou facturés à l'usage qui font l'objet d'au moins une connexion dans les quarante derniers jours, et tous les comptes payants sur une base forfaitaire mensuelle (incluant ou non un forfait téléphonique)". Les comptes en connexion permanente haut débit (câble ou ADSL) sont passés de 351.000 à 884.000, soit une progression record de 152% en un an. Fin 2001, l'AFA recensait 601.500 comptes haut débit. En termes de parts de marché, la connexion haut débit permanente représentait à la fin du premier semestre 11% du total de comptes ouverts, "ce qui se situe dans la moyenne européenne", précise l'AFA.

Nouvel Obs : http://permanent.nouvelobs.com/economie/20021002.OBS0834.

Le gouvernement veut développer le télétravail en France
Samedi, 12/10/2002 - 00:00

4 % des salariés en France sont des télétravailleurs. Bien que ce pourcentage soit en forte progression depuis un an, il reste faible comparé à celui des pays à taux moyen comme les Pays-Bas ou l'Allemagne (environ 7 %), ou des pays à taux élevés comme le Danemark ou les Etats-Unis (12 %). De 1995 à 2000, le taux de croissance en Europe s'établit à 17 % par an. Le nombre de télétravailleurs européens était évalué à 9 millions de personnes en 2000. Lors de la clôture du colloque sur le télétravail en Europe, Claudie Haigneré, ministre chargée de la Recherche et des nouvelles technologies, a déclaré « L'Etat (...) doit promouvoir la pratique du télétravail ». La ministre a ainsi présenté quatre axes de travail :

- le développement de l'accès Internet dans les territoires. Les taux de télétravail dans chaque pays sont proportionnels au taux de diffusion de l'Internet.

- l'adaptation du droit social ou des critères de valorisation professionnelle.

- la création d'un observatoire des bonnes pratiques du télétravail.

- la recherche sur l'impact du télétravail sur le développement durable.

En outre, Claudie Haigneré a « invité fortement les entreprises françaises et leurs salariés à se pencher plus largement sur l'expérience acquise dans d'autres pays ». Le gouvernement devra examiner les aménagements réglementaires nécessaires pour lever les handicaps pouvant subsister « le télétravail est un outil à exploiter beaucoup plus largement ».

Atelier BNP Paribas : http://www.atelier.fr/

La moitié des plantages est due à 1% des bogues
Samedi, 12/10/2002 - 00:00

Environ 80% de tous les problèmes rencontrés dans les logiciels Microsoft proviennent de seulement 20% des erreurs de programmation, au point que 1% des bogues provoque à lui seul la moitié des "plantages" rapportés par les utilisateurs. Les logiciels de Microsoft, premier éditeur informatique mondial, équipent plus de 90% des ordinateurs personnels de type PC, mais sont souvent accusés de manquer de fiabilité et d'être difficiles à utiliser. "Il faut se rendre compte d'une triste vérité à propos des logiciels: n'importe quel code avec une action significative contiendra des bogues", a écrit le directeur général de Microsoft, Steve Ballmer, dans un message électronique. Le président et cofondateur de Microsoft, Bill Gates, avait envoyé au début de l'année un message à tous les employés pour redire l'importance du "trustworthy computing", l'informatique en confiance. Dans son dernier message, Ballmer a réaffirmé la volonté de la société de remédier à ces erreurs de programmation, en améliorant notamment les procédures de remontée des rapports d'erreurs envoyés par les utilisateurs. A l'heure actuelle, les utilisateurs des logiciels Microsoft peuvent envoyer par internet un rapport sur les "plantages" qu'ils subissent. Tout en rappelant que les informations envoyées ne servent pas à autre chose qu'à réparer les bogues constatés, Ballmer a souligné qu'elles étaient partagées avec d'autres éditeurs ou constructeurs de matériel pour tenter d'améliorer les produits Microsoft. "Nous sommes en train d'ajouter une fonction qui permettra aux utilisateurs d'aller sur un site web où ils en apprendront plus et pourront même réparer les erreurs qu'ils rapportent", a-t-il écrit. "A l'avenir, nous voulons permettre aux utilisateurs de tenir un historique de leurs rapports d'erreurs et de nos efforts pour les résoudre."

Reuters : http://fr.news.yahoo.com/021003/85/2s1k7.html

Palm lance un PDA à moins de cent dollars
Samedi, 12/10/2002 - 00:00

Le fabricant d'ordinateurs de poche Palm lance ce lundi, aux Etats-Unis, une nouveau modèle d'assistant personnel (PDA) basique commercialisé au prix de 99 dollars (101 euros), soit trois à quatre fois moins que les premiers prix de ses produits haut de gamme. Palm, qui doit faire face à une baisse de la demande, vise le marché de ceux qui, femmes au foyer, commerçants, etc., n'ont jusqu'à présent jamais caressé l'envie de s'offrir un tel engin et sont peu familiers avec l'utilisation d'outils informatiques. Outre la concurrence de Microsoft, qui propose des logiciels pour ordinateurs portables, le vrai rival du "Zire", nom de baptême de ce nouveau PDA, est sans conteste... le bout de papier sur lequel on griffonne un numéro de téléphone ou la liste des courses. "Zire s'adresse aux 26 millions de personnes qui veulent se passer du papier ou avoir plus de place pour écrire. Ceux qui utilisent à la fois des agendas et des post-its pour organiser leur vie", a expliqué à Reuters David Christopher, responsable du marketing de Palm. Le Zire est un PDA dépouillé à écran monochrome. Pas question cette fois d'évoquer des mémoires gigantesques et l'interconnectabilité. L'argument commercial du Zire c'est la possibilité d'entrer 6.000 adresses et cinq années de rendez-vous. Contrairement à l'habitude, Palm a choisi de commercialiser son nouveau modèle via les grands distributeurs. Présenté sous film plastique, Zire va être placé dans des lieux de fort passage où sont d'habitude vendus films et piles électriques. Palm détient 32% du secteur des PDA devant Hewlett-Packard, 17%. Selon International Data Corp (IDC).

Reuters : http://fr.news.yahoo.com/021007/85/2s63l.html

Une réforme du cadre réglementaire en vue pour les télécoms américaines
Samedi, 12/10/2002 - 00:00

Dans une allocution prononcée dans le cadre de la conférence "Communicopia" organisée à New York par Goldman Sachs, Michael Powell, le Président de la FCC, l'autorité américaine de régulation des télécommunications, a annoncé que des réformes seraient proposées dans quelques mois pour modifier le cadre réglementaire du secteur et lutter ainsi contre "la surcapacité, l'hyper-compétition, le faible pouvoir sur les prix et la baisse des chiffres d'affaires".

Des maux dont souffre l'ensemble du marché américain des télécoms depuis plus d'un an et qui, rappelle Michael Powell, ont abouti à une soixantaine de faillites, 500.000 suppressions d'emplois, l'évaporation de 2.000 milliards de capitalisation boursière et l'accumulation de près de 1.000 milliards de dettes chez les opérateurs ! Ces réformes viseront à permettre une réforme "prudente" du secteur, assure-t-il, expliquant que "la Commission bloquera les transactions qui seraient anti-concurrentielles et préjudiciables aux consommateurs". Pour autant, "aucune transaction ne peut être, ni ne sera considérée comme impensable avant même que le dossier soit déposé devant la commission". Michael Powell promet donc des "initiatives ambitieuses" dans deux domaines : l'attribution des fréquences et les règles de contrôle des médias. Sur le premier point, la FCC est pressée de modifier la réglementation par les opérateurs mobiles, qui réclament plus de fréquences pour pouvoir lancer de nouveaux services. Le deuxième point est plus sensible encore : il pourrait rouvrir la voie à la concentration dans les médias, et éventuellement remettre en cause les règles actuelles régissant la concurrence entre opérateurs nationaux, opérateurs locaux et câblo-opérateurs. Reconnaissant que le Telecommunications Act de 1996, qui a orienté - et limité - l'évolution du secteur ces six dernières années, accompagnant les révolutions technologiques du haut débit et d'Internet, est "loin d'être parfait", Michael Powell estime que la réforme doit désormais faciliter le retour de l'investissement vers les réseaux. A ses yeux, "la reprise économique dans le secteur des télécommunications, comme dans l'économie toute entière, repose sur l'encouragement de l'investissement industriel". Il estime donc que "nous avons besoin d'opérateurs qui achètent des commutateurs et autres équipements à Nortel, Lucent et Cisco, qui sont encore plus touchés que le secteur des services". Jusqu'à présent, la politique réglementaire américaine privilégiait le maintien d'une concurrence forte, censée favoriser le consommateur, en séparant - ou en limitant les rapprochements - entre téléphonie longue distance, téléphonie locale et fourniture de services haut débit. Mais les assouplissements de ces dernières années, qui ont permis aux "Baby Bells" d'offrir des services longue distance tout en ouvrant leurs réseaux locaux aux opérateurs nationaux, sont jugés largement insuffisants par certains acteurs qui attribuent au carcan réglementaire une partie de leurs difficultés économiques.

NYT : http://www.nytimes.com/2002/10/07/business/07PLAC.html

Vers un spectre ouvert
Samedi, 12/10/2002 - 00:00

Téléphones cellulaires, radars, téléviseurs, télécommandes des portes de garage, tous ces équipements utilisent le spectre radioélectrique qui, selon les experts, est en voie de saturation. Cependant, certains spécialistes estiment que la transmission radio pourrait être révolutionnée à condition d'ouvrir partiellement ou totalement l'accès aux fréquences. Tel est le mot d'ordre d'Open Spectrum, un mouvement qui attire de plus en plus l'attention du secteur privé et des militaires. Selon ses partisans, il est possible, à l'aide de technologies de saut de fréquences, d'optimiser l'utilisation du spectre et d'atteindre une capacité de transmission quasiment illimitée. Les aspects juridiques de cette solution ont déjà fait l'objet de divers articles et des entreprises comme Motorola, tout en conservant une position prudente, intègrent d'ores et déjà certains principes du " spectre ouvert " dans leurs programmes de R&D. Utilisateur important du spectre de fréquences, le Pentagone finance lui aussi des recherches dans ce domaine par l'intermédiaire de la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA). Une fois garantie la sécurité de tels systèmes de télécommunications, ce secteur offrirait alors un espace pour des développements inattendus à l'exemple du WiFi qui, installé pour répondre aux besoins " domestiques " de chaque ménage, est l'objet d'un usage beaucoup plus vaste.

BE USA : http://www.adit.fr

WSJ 30/09/02 : http://online.wsj.com/article/0,,SB1033343879942668873,00.html?mod=technology%5F...

Télécoms: ART favorable à plus grande implication des collectivités
Samedi, 12/10/2002 - 00:00

L'Autorité de régulation des télécommunicationsest favorable, sous certaines conditions et dans les zones les moins couvertes, à autoriser les collectivités locales à établir des réseaux de télécoms, a-t-elle indiqué mercredi. Présentant son avis sur la transposition des directives européennes sur les communications électroniques en droit français, le régulateur a estimé que le rôle de ces collectivités, qui ne peuvent en théorie être opérateurs de télécoms, devait être clarifié afin de favoriser l'aménagement du territoire. "Il pourrait être envisagé d'autoriser les collectivités qui le souhaitent, sous certaines conditions et dans les zones les moins desservies, à établir elles-mêmes un réseau de télécommunications", écrit-elle, soulignant cependant qu'il serait préférable qu'elle ne jouent pas le rôle d'exploitant du réseau. L'ART prône aussi une clarification des conditions dans lesquelles les collectivités locales peuvent attirer, par des subventions, les opérateurs sur leur territoire. "Il faut trouver les conditions favorables pour que l'investissement reprenne dans le secteur et pour que les services se développent et se diversifient", a dit à l'AFP Jean-Michel Hubert, président de l'ART. "Les collectivités locales peuvent avoir un rôle, en particulier dans le haut débit, mais il est nécessaire que soit respectée la neutralité concurrentielle", a-t-il ajouté. Par ailleurs, le régulateur s'est notamment déclaré favorable à un régime d'"autorisation globale" à la place des actuelles licences, afin de faciliter les conditions d'entrée de nouveaux acteurs sur le marché. Il souhaite aussi une modification du calcul du service universel (SU) pour les fournisseurs d'accès internet (FAI). Cette contribution est destinée à financer les missions de service public (cabines téléphoniques...). L'ART souhaite que, dans ce domaine, le SU soit calculé sur le chiffre d'affaires des opérateurs et non plus sur le volume de trafic.

ART : http://www.art-telecom.fr/

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Avenir
Nanotechnologies et Robotique
Un nouveau pas vers la cryptographie quantique
Samedi, 12/10/2002 - 00:00

Une équipe de chercheurs anglo-allemands associant l'Agence britannique de recherche militaire et l'Université de Munich est parvenue à transmettre des clés numériques sur une distance de 23,4 kilomètres à l'air libre, établissant ainsi un nouveau record en la matière. Pour les non-initiés, une clé numérique est une série aléatoire de « bits » (des séries de 0 et de 1, constitutives de l'information de base, en informatique) que l'émetteur et le destinataire d'un message codé doivent posséder pour être en mesure de le déchiffrer. Ce sésame empêche les espions, « hackers » et pirates informatiques de tous bords d'intercepter des communications hautement confidentielles. Cette interception est possible si le message est envoyé électroniquement et qu'un intrus parvient à l'intercepter et à s'emparer de la clé, il pourra s'en servir pour avoir accès aux informations. La cryptographie quantique permet justement d'éviter ce genre de désagrément. Plutôt que de recourir à des électrons, les clés numériques sont confectionnées à partir de photons ( des particules de lumière) préalablement codés. Si quelqu'un intercepte le message, il modifie l'état quantique de ces photons, autrement dit sa vitesse, sa position, son orientation. Ce qui a pour effet d'alerter le destinataire du message qu'un piratage a eu lieu. Sur le papier, la solution est idéale mais la transmission sur de longues distances soulève des difficultés. C'est le cas notamment avec les réseaux de fibres optiques dans lesquels les signaux lumineux sont amplifiés tous les dix kilomètres en moyenne, ce qui rend les clés inopérantes. Après avoir réussi à transmettre ces clefs par de simples liens optiques entre deux sommets montagneux du sud de l'Allemagne, distants de 23,4 kilomètres, John Rarity et ses collègues pensent qu'il sera possible, avant la fin de la décennie, d'envoyer des signaux codés entièrement sécurisés vers des engins spatiaux en orbite basse.

BBC : http://news.bbc.co.uk/2/hi/technology/2295153.stm

Des chercheur américains ont mis au point une mémoire atomique d'une capacité prodigieuse
Samedi, 12/10/2002 - 00:00

Imaginez un CD qui au lieu d'avoir une capacité de 650 Mo, comme aujourd'hui, aurait une capacité de 650 millions de Mo, c'est à dire un million de fois plus importante.Une équipe américaine dirigée par Franz Himpsel de l' Université du Wisconsin vient de réaliser une expérience de stockage des informations par atome individuel qui montre que le vieux rêve d'une mémoire atomique, annoncé il y a bientôt 43 ans par Richard.Feynman lors d'une conférence restée célèbre, pourrait devenir réalité. Feynman estimait que le codage d'un bit serait un jour atteint au moyen d'un cube de cent vingt-cinq atomes. Cette mémoire atomique utilise le déplacement d'atomes individuels sur une surface de silicium grâce à des microscopes à effet tunnel. chaque bit est codé sur un atome de silicium dans une surface à deux dimensions, formée de cinq atomes de hauteur (1,7 nm) et quatre atomes de largeur (soit vingt atomes). Les chercheurs soulignent que cette vertigineuse capacité de stockage est très proche de celle de notre ADN qui n'a besoins que de 32 atomes pour stocker une unité élémentaire d'information génétique sur la moitié d'une de ses paires de bases.

Ce n'est toutefois pas demain que nous pourrons utiliser dans nos ordinateurs de telles mémoires car les vitesses de lecture-écriture des données sont bien trop lentes à cause de la durée de récupération du signal de très faible énergie émis par le bit atomique.

Nanotechnology : http://uw.physics.wisc.edu/~himpsel/383_nano.pdf

BBC : http://news.bbc.co.uk/1/hi/sci/tech/2290707.stm

La plus petite émission de lumière électroluminescente produite par une molécule
Samedi, 12/10/2002 - 00:00

Une équipe de Georgia Tech a crée ce qui pourrait être la plus petite source de lumière électroluminescente en utilisant l'émission photonique de molécules individuelles d'argent (i. e un regroupement de 2 a 8 atomes d'argent). Cette découverte ouvre la voie de l'optoélectronique et d'interconnexions optiques a échelle nanoscopique, de lithographie nanométrique et de microscopie optique haute résolution. Aussi, l'émission d'un seul photon par la molécule laisse entrevoir des opportunités de traitement quantique de l'information et de cryptographie. Un film mince d'oxyde d'argent est excite (ionise) par un courant d'approximativement 1 A. Par la suite, un courant alernatif stimule l'électroluminescence, engendrée par la recombinaison des électrons avec les "trous" (absence électrons) des molécules chargées positivement. D'après Robert Dickson de Georgia Tech, c'est la première fois que l'électroluminescence d'une seule molécule est observée, et ce serait du a l'application du courant alternatif a haute fréquence ( >150 MHz), qui engendre une réponse jusqu'à 10000 fois supérieure a celle provoquée par l'application d'un courant continu. Le courant alternatif a haute fréquence permettrait une recombinaison au niveau moléculaire. Avant d'utiliser ce phénomène pour réaliser des composants optoélectroniques nanométriques, l'équipe de Dickson doit comprendre ses aspects fondamentaux, comme la nature de l'émission, les différentes échelles de temps d'injection des électrons, la création de trous et la recombinaison.

Etats-Unis Micro-électronique : http://www.france-science.org

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Matière
Matière et Energie
Du plastique pour les capteurs solaires souples
Samedi, 12/10/2002 - 00:00

Moins d'un euro le kWh avec des cellules photovoltaïques en plastique, c'est l'objectif du projet CSPVP (1), cofinancé par l'ADEME. Les chercheurs visent un rendement de 5 % et une durée de vie de 5000 heures. Actuellement, les meilleurs rendements en technologie polymère atteignent 3 % sous éclairement. "Ce programme ambitieux d'un coût global de 10 millions d'euros a pour enjeu de démontrer, en quatre ans, l'intérêt de cette filière par rapport aux technologies utilisant le silicium massif ou en couches minces" explique Gilles Veriot, responsable du Laboratoire Composants organiques fonctionnels au CEA. Le projet rassemble plusieurs partenaires. Le CEA intervient sur la partie recherche fondamentale et intégration technologique. Les équipes CNRS de Pau et d'Angers apportent leurs compétences sur les aspects matériaux et compréhension des mécanismes physiques mis en jeu, tout comme l'université de Paris VI et de Limoges. Enfin, un soutien industriel : TotalFinaElf. L'objectif est de lever les principaux verrous technologiques du domaine. Dans ce contexte, le CEA a tissé un partenariat fort avec l'université de Linz, en Autriche, leader mondial de la technologie polymère. Cette voie est très prometteuse grâce à des techniques de fabrication bas coût (proches de la sérigraphie ou de l'estampage), facilement adaptables à des cellules de grande surface et de conformations diverses. Les applications potentielles concernent en priorité la production d'énergie, mais également - et à plus court terme - le marché du jetable et des plastiques et tissus souples. Signé en juillet 2002, le projet se décompose en deux phases. Durant la période 2002-2004, les travaux viseront à évaluer de nouveaux matériaux, à maîtriser un procédé standard et à développer des outils de caractérisation pour mieux appréhender les mécanismes photophysiques mis en jeu. Pour cela, le CEA s'est doté d'une ligne procédé 5 pouces en boîte à gants permettant de fabriquer des cellules à l'abri de l'oxygène et de l'air. Un insolateur intégré permettra également de mener des tests de vieillissement. A l'issue de cette première étape, les efforts seront intensifiés pour passer rapidement à la phase de développement, en partenariat avec un ou plusieurs industriels. L'une des idées majeures est de distribuer les sites de photoséparation en volume, grâce à un réseau interpénétré, pour améliorer la dissociation des excitons créés par absorption de lumière. "Avantage : un rendement quantique de séparation des charges proche de l'unité. Reste désormais à limiter les phénomènes qui limitent le transport et la collection des charges aux électrodes" commente Gilles Vériot.

CEA Technologies : http://www.cea-technologies.com/ceahtml/energie/62-901.html

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Terre
Sciences de la Terre, Environnement et Climat
Effet de serre : les acteurs s'engagent
Samedi, 12/10/2002 - 00:00

L'effet de serre n'est pas seulement l'affaire des politiques. C'est concrètement sur le terrain qu'a lieu la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre, jugés responsables du changement climatique. Tel est le message qui ressort du colloque consacré aux « collectivités et entreprises au secours du climat » qui s'est tenu les 3 et 4 octobre à Strasbourg. Car l'effet de serre, généré en France à 26 % par les transports, 22 % par l'Industrie et 20 % par l'habitat, ne pourra être combattu que par un effort collectif. A en croire les initiatives présentées au cours de ces deux journées, la mobilisation des acteurs semble être à la hauteur de l'enjeu. A commencer par les collectivités locales, qui apparaissent depuis le sommet de la Terre de Johannesburg comme une force de proposition émergente. Certaines d'entre elles n'hésitent d'ailleurs pas à afficher des objectifs ambitieux. Växjö, en Suède, ambitionne de réduire sa consommation d'énergies fossiles de 50 % par habitant entre 1993 et 2010. Le constructeur américain de puces ST-Microelectronics affiche deux objectifs pour 2010 : zéro émission de gaz à effet de serre, soit un effort de réduction de 5 % par an ; 5 % de la consommation d'énergie de l'entreprise réalisée par les énergies renouvelables. Olympia, capitale de l'État de Washington, mène de front plusieurs initiatives : reboisement, soutien de l'agriculture locale pour éviter les transports superflus, flotte automobile municipale remplacée par des véhicules électriques et hybrides, recyclage des déchets pour éviter les émissions liées à l'incinération... D'autres privilégient un des leviers d'action. A commencer par les transports, premiers contributeurs à l'effet de serre. La ville brésilienne de Curitiba (1,6 million d'habitants) est par exemple parvenue à limiter ses émissions de CO2 par deux moyens : en établissant un plan d'urbanisation prévoyant une densité de population maximale, des droits devant être achetés pour dépasser ce seuil ; en mettant sur pied un système de bus performant, qui permet, grâce à la vente de tickets à un guichet avant la montée des passagers à bord, de limiter les temps d'arrêt. Résultat : le trafic automobile a décliné de 30 % depuis 1974 et la pollution atmosphérique est aujourd'hui la plus faible du pays. Françoise Duchezeau, déléguée générale à l'écologie urbaine et au développement durable de la RATP, rappelle d'ailleurs qu'« en créant en ville des filesdédiées aux bus, on améliore l'efficacitéénergétique de 6 %, et si cette file est intégralement protégée, on passe à 20 % ». Deuxième axe de travail : l'amélioration de l'efficacité énergétique. La Compagnie parisienne de chauffage urbain (CPCU) a ainsi fait 30 % d'économies d'énergies et évité 500 000 tonnes de CO2 en installant deux sites de cogénération à Paris. Les municipalités s'y mettent aussi : Queretaro, au Mexique, a remplacé, pour son éclairage, 10 000 ampoules par des ampoules basse consommation, ce qui a permis de diminuer les émissions de dioxyde de carbone de 4 000 tonnes par an ; le projet « Maisons vertes » aux Philippines a pour sa part eu pour effet de réduire les rejets annuels de la ville de Puerto Princesa de 170 tonnes, en intégrant l'efficacité énergétique dans la conception d'un ensemble de mille logements sociaux. A noter que les collectivités locales françaises affichent un certain retard, même si Élisabeth Demaure, responsable des collectivités au sein du Comité 21, constate que « les choses évoluent très vite ». Philippe Richert, sénateur et président du conseil général du Bas-Rhin, a d'ailleurs appelé tous les élus locaux voulant s'engager dans la lutte contre l'effet de serre à signer le protocole de Strasbourg, qui vient d'être lancé à son initiative. « Les gouvernements locaux peuvent être un exemple pour les gouvernements nationaux », estime même le maire de la ville américaine d'Olympia. Et c'est un Américain qui le dit...

Figaro : http://www.lefigaro.fr/sciences/20021007.FIG0144.html

Le réchauffement de la planète pourrait produire un " Grand Froid " ?
Samedi, 12/10/2002 - 00:00

Des chercheurs de plusieurs centres de recherche comme le Geophysical Fluid Dynamics Laboratory du gouvernement américain à Princeton (New Jersey), l'Université de Colorado à Boulder, le Potsdam Institute for Climate Impact (Allemagne), ou la Woods Hole Oceanographic Institution alimentent un débat qui anime actuellement la communauté des climatologues. La question est de savoir si le Gulf Stream pourrait s'arrêter et laisser alors une partie de l'Amérique du Nord et l'Europe en proie à un grand froid. Le Gulf Stream dépend de l'activité des sites thermohalins à l'est du Labrador et au nord de l'Irlande où des courants d'eaux chaudes venus des tropiques rencontrent des masses d'eaux froides, qui repoussent les courants chauds en profondeur et vers le nord. Ceux-ci conservent leur chaleur qui se dissipe et réchauffe les latitudes septentrionales. Ces phénomènes thermohalins dépendent à leur tour du contenu en sel des courants froids assez " lourds " pour perturber les courants chauds. Un apport augmenté en eaux fraîches - plus légères - par le dégel actuel de pans entiers de la calotte polaire permettrait aux eaux chaudes de se disperser plus vite, ce qui pourrait bouleverser, voire arrêter, les mécanismes des sites thermohalins. Si es chercheurs s'accordent à penser que les grands courants de l'Atlantique Nord sont en pleine mutation, l'hypothèse de l'arrivée soudaine d'un " Grand Froid " reste cependant très débattue.

ST Presse : http://www.adit.fr

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Vivant
Santé, Médecine et Sciences du Vivant
Un espoir de traitement pour le cancer du poumon à petites cellules
Samedi, 12/10/2002 - 00:00

Des scientifiques britanniques ont annoncé, dans une étude publiée mercredi, avoir découvert le fonctionnement d'une molécule pouvant ouvrir la voie au développement de traitements pour soigner le cancer du poumon à petites cellules, particulièrement mortel. Ce type de cancer est difficile à traiter car il résiste à la chimiothérapie et tue 97% des personnes atteintes dans les cinq ans qui suivent le diagnostic. Il affecte 10.000 personnes chaque année au Royaume Uni. L'équipe, constituée de chercheurs de l'hôpital de Hammersmith et de l'Imperial College de Londres, a découvert qu'une molécule de la famille des kinases (phosphoinoside 3-kinase) pourrait jouer un rôle crucial dans le développement de la maladie. Cette molécule se trouve en excès dans les cas de cancer du poumon à petites cellules, par rapport à des poumons non touchés par le cancer, selon les scientifiques. "C'est une découverte importante qui va nous aider à travailler à la mise au point d'un traitement qui cible et détruit cette molécule et de cette manière empêcherait le cancer du poumon de se développer", a expliqué le Pr Michael Seckl, qui a dirigé les travaux de recherche. "Le cancer du poumon à petites cellules tue 97% des patients dans les cinq ans qui suivent le diagnostic et nous cherchons désespérément à découvrir de nouvelles thérapies", a-t-il ajouté. "La découverte de ce que fait cette molécule est une étape majeure vers le développement d'un traitement qui s'attaque directement à elle. Cela pourrait aider les générations futures de patients", a expliqué le Pr Seckl.

BBC : http://news.bbc.co.uk/2/hi/health/2289895.stm

Greffe de cellules souches neurales chez la souris
Samedi, 12/10/2002 - 00:00

Une équipe de neurochirurgiens américains de Pennsylvanie a réussi à greffer chez la souris soumise à un traumatisme cérébral expérimental, des cellules souches neurales (CSN) à l'endroit de la lésion, qui ont survécu, se sont divisées en neurones et en cellules gliales, et ont permis une amélioration des fonctions motrices des animaux. Le professeur Tracy McIntosh (Head Injury Center, Ecole de médecine de l'université de Pennsylvanie, Philadelphie, EU) et ses confrères avaient pour objectif d'améliorer les fonctions motrices de souris soumises à une lésion cérébrale corticale contrôlée, et greffées par injection stéréotaxique de CSN. L'étude randomisée a été réalisée avec placebo. Une nette amélioration des fonctions motrices a été constatée pendant la durée d'observation (12 semaines) entre les souris greffées avec les CSN et celles transplantées avec des cellules rénales embryonnaires servant de contrôle. Les CSN ont survécu pendant au moins 13 semaines et se sont dispersées autour de la lésion, donnant naissances à des neurones fonctionnels ainsi qu'à des cellules de la glie (astrocytes). Les auteurs s'estiment satisfaits de ces résultats et prévoient de futures études cliniques similaires chez l'homme, afin de traiter les maladies du système nerveux central comme les maladies de Parkinson ou de Huntington, et également les lésions cérébrales ischémiques ainsi que celles de la moelle épinière.

Neurosurgery : http://www.neurosurgery-online.com

Sida: 110 millions de cas en 2010 en Afrique, Russie, Inde et Chine
Samedi, 12/10/2002 - 00:00

L'épidémie de sida affectera plus de 110 millions de personnes en Afrique, Russie, Inde et Chine en 2010, selon un rapport rendu public mardi par les services de renseignement américains. Selon le Conseil national du renseignement qui sert de comité d'experts entre autres à la CIA, l'épidémie va s'accroître surtout dans cinq pays: Nigeria, Ethiopie, Russie, Inde et Chine. Avec un comportement à risque et des soins médicaux inappropriés, le nombre de personnes infectées dans ces pays devrait passer des 14 à 23 millions actuels à entre 50 et 75 millions en 2010 avec en tête l'Inde où 25 millions de personnes seraient infectées. L'étude prévoit 15 millions de malades au Nigeria et en Chine, 10 millions en Ethiopie et 8 millions en Russie.

"Ces estimations ne prennent pas en compte les 30 à 35 millions de cas à la fin de cette décennie en Afrique centrale et australe, foyer actuel de la pandémie", ont souligné les chercheurs. Les conséquences diplomatiques de cette épidémie pour ces pays sont également analysées dans ce rapport. "Nous ne pensons pas que l'épidémie remettra en cause dans les années 2010 leur rôle de puissance régionale mais elle s'ajoutera aux problèmes complexes que devront affronter leurs leaders," à indiqué le conseil. La hausse du nombre de personnes infectées est principalement due à un comportement sexuel à risque mais aussi à des spécificités nationales.

En Inde, 60% des prostitués et jusqu'à 15% des routiers ont été infectés, selon le rapport. On estime à 100 millions le nombre de paysans chinois, principaux vecteurs du virus, s'installant en ville. Mais ces deux pays à fort taux de croissance démographiques ne devraient pas être trop affectés par les conséquences de l'épidémie. Les causes sont différentes en Russie où le sida se transmet par voie intraveineuse. La drogue est estimée responsable de 90% des infections. Comme beaucoup de prisonniers russes sont infectés, les services du renseignement américains pensent que les amnisties contribuent à propager l'épidémie. Le sida devrait augmenter le vieillissement de la population russe, des tensions dans les priorités budgétaires et un manque de militaires. En Afrique, les soldats ayant participé aux guerres civiles dans les années 80 sont tenus pour responsables de l'épidémie en Ethiopie tandis que le comportement à risque des jeunes au Nigeria est perçu comme la principale cause d'infections. Selon l'étude, la propagation de l'épidémie dans ces deux pays pourrait décimer les élites gouvernementales et les hommes d'affaires, affaiblir la croissance et décourager les investissements étrangers. En tout, les Etats-Unis ont dépensé 988 millions de dollars en aide internationale pour lutter contre le sida durant l'année fiscale 2002 qui a pris fin lundi (+36% par rapport à 2001), a affirmé la Maison Blanche. Selon les dernières estimations d'Onusida, fin 2001 40 millions de personnes dans le monde étaient atteintes par la maladie.

AFP : http://fr.news.yahoo.com/021002/202/2s09s.html

L'obésité à l'adolescence augmente le risque de décès ultérieur par cancer
Samedi, 12/10/2002 - 00:00

L'obésité à l'adolescence augmente-t-elle le risque de décès par cancer ? Oui, si l'on en croit un travail écossais qui a pris en compte plus de 10 000 volontaires suivis pendant... 41 ans ! A Glasgow, le Dr Okasha et ses collègues se sont intéressés à une cohorte d'anciens élèves (8000 hommes, 2000 femmes) qui étaient passés par l'université locale entre 1948 et 1968. Et d'après leurs conclusions, l'indice de masse corporelle (IMC) d'un individu à l'adolescence permet de prévoir le risque de décès par cancer à l'âge adulte. Au total, 332 hommes et 82 femmes sont morts de cancer durant ces 41 années de suivi. Or d'après les auteurs, une élévation de 5 points de l'IMC à l'adolescence se traduit par une augmentation du risque de mortalité par cancer, à l'âge adulte, de 20% chez les hommes et 30% pour les femmes ! " L'augmentation actuelle de la prévalence de l'obésité peut avoir comme conséquence une multiplication du nombre de cancers à venir " avertissent les auteurs. En France par exemple, la proportion d'obèses parmi les enfants serait aujourd'hui de 5% à 10%... contre 5 à 6% dans les années 80. Rappelons enfin que l'IMC se calcule en divisant le poids en kilos par la taille en mètres, élevée au carré. Un IMC compris entre 25 et 30 reflète un surpoids. On parle d'obésité lorsque cet indice dépasse 30...

Quotidien du Médecin : http://www.quotimed.com/

La violence: un "défi planétaire"
Samedi, 12/10/2002 - 00:00

L'OMS rend public aujourd'hui son Rapport mondial sur la violence et la santé, le premier du genre à envisager la violence comme un problème mondial de santé publique. Les chiffres offerts au lecteur sont effrayants...Chaque année, 1,6 millions de personnes meurent suite à un acte de violence, qu'il s'agisse d'un homicide, d'un suicide ou d'une autre forme d'agression. Un million six cent mille morts : l'équivalent d'une ville comme Barcelone rayée de la carte tous les ans ! A l'échelle mondiale, la violence figure parmi les principales causes de décès pour les 15-44 ans. Elle est à l'origine de 14% des morts chez les hommes, 7% chez les femmes. Chaque jour 1 424 personnes dans le monde sont victimes d'un homicide. Soit pratiquement une à chaque minute. Le suicide représente un mort toutes les 40 secondes. Quant aux conflits armés, ils tuent 35 personnes toutes les heures... Aux XXème siècle les guerres ont fait 191 millions de morts, dont une grande majorité de civils... Un dernier chiffre : dans certains pays les dépenses de santé dues à la violence représentent jusqu'à 5% du PIB ! Voilà pourquoi Nelson Mandela, auteur de l'Avant-propos de ce rapport, insiste sur la prévention... " Si traditionnellement la violence relève du système de justice pénale " souligne-t-il, " ce rapport plaide vigoureusement en faveur de la participation de tous les secteurs de la société aux efforts de prévention ".

OMS : http://www.who.int/mediacentre/releases/pr73/en

Le mécanisme de formation de l'acrylamide élucidé
Samedi, 12/10/2002 - 00:00

Substance utilisée pour traiter l'eau potable ou fabriquer du plastique, l'acrylamide se forme lorsque des acides aminés et des sucres sont chauffés ensemble, au cours d'une réaction dite de Maillard (celle qui donne sa saveur et sa couleur dorée aux aliments lors de la cuisson). C'est ce qu'ont annoncé des chercheurs dans la revue Nature publiée le 3 octobre. Les scientifiques du Centre de recherche de la firme Nestlé, en Suisse et de l'Université Ludwig-Maximilian, à Munich, en Allemagne, ont découvert que quand l'asparagine, un acide aminé très présent dans les pommes de terre et les céréales, entre en réaction avec le glucose à des températures supérieures à 180 degrés Celsius, il y a formation d'acrylamide. Ils expliquent donc pourquoi les féculents bouillis échappent à ce phénomène au contraire des chips, frites et autres préparations cuites au four. C'est en avril dernier que des chercheurs suédois découvrent l'existence de l'acrylamide dans des denrées de consommation courante portées à haute température. Les quantités observées sont près de 1 000 fois supérieures aux normes internationales. Aussitôt, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) réagit et demande des études complémentaires sur la substance afin de statuer si sa consommation est préjudiciable à l'être humain.Toutefois, aucune denrée alimentaire n'est retirée des rayons. Dans le même temps, les États-Unis multiplient les démarches pour évaluer l'étendue du risque. En 2003, la Food and Drug Administration effectuera des analyses sur l'ensemble des produits alimentaires de base américains. Mais au Canada, Santé Canada ne recommande aux consommateurs de ne plus manger d'aliments contenant de l'acrylamide. L'organisme juge que les quantités trouvées dans les aliments, comme le pain et les frites, sont insignifiantes et ne présentent aucun danger. En 1994, le centre international de recherche sur le cancer de l'OMS classe l'acrylamide dans la catégorie des substances potentiellement cancérigènes pour l'homme. Pourtant, ses effets cancérigènes n'ont été montrés que sur l'animal et il est difficile d'en mesurer la quantité ingérée via l'alimentation. L'OMS souhaite tout de même que l'industrie agroalimentaire prenne les mesures nécessaires pour éliminer la formation d'acrylamide.

Nature : http://www.nature.com/nsu/021001/021001-1.html

Le prix Nobel de médecine attribué à trois Anglo-saxons
Samedi, 12/10/2002 - 00:00

Le prix Nobel de médecine 2002 a été attribué lundi conjointement à Sydney Brenner (Grande-Bretagne), H. Robert Horvitz (USA) et John E. Sulston (Grande-Bretagne) pour leurs découvertes sur "la régulation génétique de l'organogénèse et de la mort cellulaire programmée", qui a des applications directes dans la lutte contre le cancer. "Les trois lauréats du prix Nobel de physiologie/médecine de cette année ont fait des découvertes majeures sur la régulation génétique du développement des organes et de la mort programmée des cellules", a noté l'Institut Karolinska, rattaché au grand hôpital universitaire du même nom, à Stockholm, qui décerne le prix. Ils ont identifié les gènes clés qui régissent le développement de l'organisme d'un ver de terre, le Caenorhabditis elegans, et la mort programmée de ses cellules, et montré qu'il existe des gènes analogues chez les organismes supérieurs, y compris chez l'homme. Ces découvertes ont été d'une grande signification pour la recherche médicale et ont permis de mieux comprendre les origines de toute une série de maladies liées à la dégénérescence des cellules, notamment le cancer ou le sida.

TF1 : http://www.tf1.fr/news/sciences/0,,951314,00.html

Une souris immunisée avec succès contre le VIH
Samedi, 12/10/2002 - 00:00

Le professeur canadien Kenneth L. Rosenthal a réussi à immuniser une souris d'une forme de virus du sida en lui administrant des particules virales inactivées sur les muqueuses nasales. Le professeur et son équipe "ont découvert que des souris immunisées par voie nasale avec des particules virales inactivées du virus de l'immunodéficience humaine (VIH) combinées à un nouveau stimulateur du système immunitaire (adjuvant) sont protégées contre une inoculation par voie génitale d'un virus modèle qui exprime une des protéines du VIH", indique CANVAC, le Réseau Canadien pour l'élaboration de vaccins et d'immunothérapies. "Jusqu'ici, l'immunothérapie n'avait jamais ciblé les voies muqueuses, or nous avons découvert que les différentes muqueuses sont reliées à un système immunitaire autonome", a expliqué Aline Rinfret, directrice scientifique adjointe de CANVAC. Cette découverte, publiée dans le dernier numéro de la revue Journal of Infectious Diseases, suggère qu'un vaccin administré par une des muqueuses, par exemple celle du nez, pourait conférer une protection contre l'infection dans une autre muqueuse, telle que celle des voies génitales. "Nous espérons mettre au point un vaccin aux alentours de 2006", a déclaré Aline Rinfret. Les chercheurs devront d'abord améliorer les tests sur animaux avant de lancer plusieurs essais cliniques au Canada et en Afrique afin d'élaborer un vaccin efficace. CANVAC est constitué de 74 chercheurs canadiens issus de 25 universités et centres de recherche au Canada. Spécialisé en immunologie, virologie et biologie moléculaire, cet organisme, lancé en 2000, bénéficie d'une subvention annuelle de 3 millions de dollars américains du gouvernement canadien ainsi que de fonds du secteur privé.

Journal of Infectious Diseases : http://www.journals.uchicago.edu/JID/journal/issues/v186n8/020127/brief/020127.a...

Forme humaine de la vache folle : vers un test de dépistage
Samedi, 12/10/2002 - 00:00

Des chercheurs allemands sont en train de développer un nouveau système de test qui pourrait permettre un jour de détecter rapidement dans le sang la forme humaine de la vache folle, selon la revue de vulgarisation scientifique britannique New Scientist. Personne n'a jusqu'à présent jamais contracté cette maladie inéluctablement mortelle par l'intermédiaire d'une transfusion, le nouveau variant de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (nvMCJ), rappelle cependant New Scientist. Mais les expériences sur les moutons ont ravivé les craintes que cette possibilité n'existe.

Le système, en cours de mise au point, du Dieter Naumann de l'institut Robert Koch de Berlin présente l'originalité ne pas rechercher classiquement les protéines prions anormales, caractéristiques de ces maladies, mais d'être basé sur un profil chimique des échantillons, à l'aide d'une analyse par spectroscope à infrarouge, assistée par un ordinateur. Pour l'instant les chercheurs n'ont pu tester que des prélèvements de sang de rongeurs, de hamsters infectés par la tremblante du mouton, une maladie du groupe des encéphalopathies spongiformes (maladie de la vache folle ou ESB, Creutzfeldt-Jakob ordinaire ou nouveau variant...). Le système a distingué à 97% les échantillons infectés de ceux qui ne le sont pas d'après de subtiles différences dans leur composition chimique, sans résultat faussement positif sur les échantillons sains. Les chercheurs essayent à présent d'étendre ce système à l'analyse de sérum de vaches contaminées par l'ESB. "Le test proposé pourrait être entièrement automatisé et pourrait se faire en moins de quinze minutes", selon les chercheurs dont les travaux sont publiés dans une revue spécialisée Analytical Chemistry. Il y a encore un long chemin avant d'en arriver là, souligne toutefois New Scientist.

New Scientist : http://www.newscientist.com/news/

La génétique fait coup double contre le paludisme
Samedi, 12/10/2002 - 00:00

Des chercheurs ont établi la carte du génome du parasite responsable du paludisme et celle du moustique qui le transmet à l'homme. Ce double séquençage constitue une avancée considérable dans la lutte contre cette maladie qui tue près de trois millions de personnes chaque année. Plus de 160 chercheurs ont travaillé dans dix pays pour séquencer d'une part le génome de Plasmodium falciparum, parasite responsable de la seule forme mortelle de paludisme humain, et d'autre part celui d'Anopheles gambiae, le moustique qui le transmet aux humains en les piquant. L'hebdomadaire britannique "Nature" publie le séquençage du génome entier de P. falciparum, et l'américain "Science" celui du moustique vecteur. Les deux publications ont annoncé conjointement l'achèvement des travaux lors d'une conférence de presse mercredi à Londres et Washington. Les scientifiques espèrent que ces cartes de génomes révéleront des vulnérabilités génétiques qui pourront être exploitées contre le moustique et le parasite. Pour le premier, les chercheurs pourraient utiliser ces nouvelles informations pour mettre au point des insecticides plus efficaces, et comprendre pourquoi Anopheles gambiae préfère le sang humain au sang animal. Ces progrès interviennent à un moment critique en termes de santé publique mondiale. De récentes études montrent en effet que le parasite est de plus en plus résistant à la chloroquine, le médicament qui a aidé à endiguer le paludisme ces dernières décennies. En même temps, l'anophèle est de moins en moins vulnérable aux insecticides actuels. En outre, certains experts craignent qu'un réchauffement climatique ne permette au parasite de s'implanter dans des régions où il était jusqu'alors rare ou absent. Bien qu'il s'agisse d'une souche différente, des cas de paludisme ont été récemment diagnostiqués en Virginie chez des humains et des moustiques. Chaque année à travers le monde, environ 2,7 millions de personnes décèdent du paludisme, dont 90% en Afrique. La plupart des victimes ont moins de cinq ans et on estime qu'un enfant meurt dans le monde toutes les 30 secondes du paludisme. Selon certains scientifiques, le nombre des victimes augmente en raison de l'inefficacité croissante de la chloroquine. Le séquençage du parasite et de son vecteur est donc source d'espoir. "C'est un moment extraordinaire dans l'histoire de la science", a souligné dans un communiqué le Dr Carlos Morel, qui dirige un groupe de l'OMS (Organisation mondiale de la santé) qui a soutenu les travaux de séquençage. Le moustique joue un rôle clé dans le cycle de vie du parasite responsable du paludisme. La femelle Anopheles gambiae a besoin de sang pour ses oeufs et elle préfère se servir dans des veines humaines. Une moustique infectée transmet le paludisme au moment de la piqûre: en suçant le sang, elle injecte de la salive qui contient des protozoaires de Plasmodium falciparum. Une fois dans le système sanguin, le parasite gagne le foie où il se multiplie et forme des kystes bourrés de parasites. Les kystes éclatent, remplissant le système sanguin de parasites qui ensuite pénètrent les globules rouges. Lorsqu'un autre moustique pique la personne infectée, il absorbe le parasite en ingérant le sang. Le Plasmodium falciparum se reproduit et gagne les glandes salivaires du moustique, où recommence le cycle.

Nature : http://www.nature.com/nature/malaria/index.html

Science : http://www.sciencemag.org/feature/data/mosquito/index.shtml

Découverte d'un gène dont l'absence est associée au cancer du sein
Samedi, 12/10/2002 - 00:00

Des chercheurs américains ont identifié un gène dont l'absence ou l'inactivité pourrait expliquer les cancers du sein d'origine non héréditaire - soit plus de 90% des cas - selon les résultats d'une étude américaine. Ces chercheurs ont découvert un gène manquant ou inactif dans environ 60% des cas de cancer du sein examinés. Ce gène, qu'ils ont appelé DBC2, est parmi les premiers identifiés comme jouant un rôle dans la suppression des tumeurs et dont l'absence est clairement associée aux cas de cancer du sein d'origine non héréditaire. L'absence de ce gène DBC2 (pour "deleted in breast cancer" ou absent du cancer du sein) pourrait également jouer un rôle dans certains cas de cancer du poumon, selon l'étude à paraître le 15 octobre dans les Comptes rendus de l'Académie des sciences américaine (PNAS). En outre, les chercheurs du Cold Spring Harbor Laboratory (New York) et de l'Université de l'Etat de Washington ont montré que la production de la protéine DBC2 dans les cellules cancéreuses du sein ont la capacité de tuer ces cellules cancéreuses ou d'arrêter leur progression. L'équipe du Dr Michael Wigler, du laboratoire de l'Etat de New York, avait déjà identifié en 1997 le seul autre gène (PTEN) à être clairement associé aux cancer du sein chez des personnes sans antécédents familiaux de la maladie. En 1990, le groupe de chercheurs de l'université de Washington, dirigé par le Dr Mary-Claire King, avait pour sa part identifié le premier gène (BRCA1) lié au cancer du sein d'origine héréditaire. Depuis, d'autres chercheurs ont identifié une série de gènes jouant un rôle dans le développement du cancer du sein d'origine héréditaire. Mais ce type de cancer du sein issu d'une mutation génétique représente moins de 10% des cas. Un total de huit gènes a pour l'instant été identifié comme jouant un rôle dans le développement du cancer du sein d'origine héréditaire, les derniers en date étant une série de six gènes découverts par des chercheurs de l'Institut sur le cancer Dana-Farber et de l'Hôpital pour enfants de Boston (Massachusetts) qui menaient des travaux sur une maladie infantile rare, l'anémie de Fanconi. Ces derniers avaient annoncé en juin dernier avoir découvert qu'une erreur dans n'importe lequel des six gènes impliqués dans cette maladie augmente les risques de développer un cancer du sein. Le cancer du sein, toutes causes confondues, tue 400.000 femmes par an dans le monde et 800.000 nouveaux cas sont dépistés chaque année. Il est la deuxième cause de mortalité chez la femme derrière le cancer du poumon. BBC : http://news.bbc.co.uk/1/hi/health/2307381.stm

PNAS : http://www.pnas.org/cgi/content/abstract/212516099v1

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