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RTFLASH Recherche & Technologie
NUMERO 776
Lettre gratuite hebdomadaire d’informations scientifiques et technologiques
Créée par René Trégouët rapporteur de la Recherche et Président/fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
Edition du 05 Décembre 2014
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Egalement dans ce numéro
Avenir
Epilepsie : un robot qui opère le cerveau en passant par la joue
Trois millions d'emplois perdus à cause des robots en 2025 ?
Matière
Deux nouvelles particules découvertes au CERN
Terre
2014 : année la plus chaude jamais enregistrée !
Vivant
Cancer : les bienfaits de la méditation…
Notre mois de naissance aurait-il une influence sur notre caractère ?
La communication directe entre cerveaux est possible !
L'excès de viande rouge est mauvais pour le cœur
Découverte d'une molécule responsable de la polyarthrite rhumatoïde
Les smartphones : futurs outils de radiologie à faible coût !
La présence maternelle modifie l'activité cérébrale du nourrisson
Nouvelles avancées dans le traitement du mélanome
Découverte d'une nouvelle famille de neurones...
Découverte d'une molécule jouant un rôle clé dans la mémorisation des informations
Recherche
Des véhicules semi-autonomes pour l'auto-partage
Edito
La médecine va-t-elle nous offrir l'éternelle jeunesse ?



Depuis une dizaine d'années, les mécanismes complexes et multiples qui influent sur le vieillissement et déterminent notre longévité se dévoilent peu à peu et, dans cette quête du secret de jouvence, les biologistes vont de surprise en surprise. La première découverte de taille est que la plupart des gènes découverts qui semblent associés à la longévité sont communs à de nombreuses espèces vivantes, ce qui confirme, au-delà de la grande diversité de ces espèces, la profonde unité du vivant.

Jusqu’à présent, un lien entre nutrition et longévité avait été établi via un système hormonal, la voie de signalisation de l’insuline et du facteur de croissance IGF-1 (insulin like growth factor). De nombreux travaux ont permis de montrer que chez le ver, mais également chez la souris, le fait de réduire l’activité de ce système, donc en alimentant moins, allonge la durée de vie. 

En 2007, l’équipe d’Andrew Dillin (Salk Institute, La Jolla, USA) a par exemple étudié chez le nématode Caenorhabditis elegans les protéines qui régulent la voie de signalisation insuline/IGF-1. Ces chercheurs ont montré que deux de ces protéines, SMK-1 et DAF-16, semblent réguler l’expression de gènes liés à la longévité. En inactivant l’une ou l’autre de ces protéines, les chercheurs ont constaté que seul SMK-1 était indispensable pour qu’un ver soumis à la restriction calorique vive plus longtemps.

Cette équipe a ensuite pu montrer le lien qui existait entre la protéine SMK1 et le gène PHA-4. Sans ce gène, en effet, la restriction calorique perd son pouvoir d’accroissement de la longévité. En revanche, lorsque ce gène PHA-4 est stimulé, les effets de la diète augmentent. « Apparemment, ce gène agit en totale indépendance par rapport à la voie de l’IGF-1 », précisent les auteurs de cette étude, parmi lesquels Hugo Aguilaniu, qui travaille à l’Ecole Normale Supérieure (ENS) de Lyon.

Le gène PHA-4 a trois équivalents chez l’homme qui prennent la forme de gènes appartenant à la famille des FoxA. Mais avant d’intervenir sur ces gènes, il reste un long chemin à parcourir pour montrer que la restriction calorique est aussi efficace chez l’être humain que chez la mouche ou le ver.

Heureusement, au cours de ces dernières années, les découvertes et avancées sur la biologie fondamentale du vieillissement se sont accélérées : en 2011, des chercheurs du Laboratoire de biologie moléculaire de la cellule, à Lyon, ont révélé, à partir du ver nématode, l'un des mécanismes moléculaires fondamentaux impliqués dans le vieillissement et ont identifié un gène qui joue un rôle clé dans la longévité, le nhr-80. En 2012, une étude américaine portant sur le génome d'un grand nombre de centenaires a montré que 130 gènes au moins étaient impliqués dans la longévité. Mais parmi ceux-ci, le gène APOE semble statistiquement déterminant dans la grande longévité.

Fin 2012, une équipe de recherche allemande de l'Université Christian Albrecht et de l'Hôpital universitaire de Kiel ont montré, pour leur part, qu'un gène baptisé FoxO semble lui aussi jouer un rôle clé dans la longévité humaine et animale. Pour arriver à ces conclusions, ces chercheurs ont travaillé sur des hydres d'eau douce et ont montré que celles-ci pouvaient garder pendant plusieurs décennies leur vitalité grâce à ce gène FoxO (Voir Forschung und Wissen).

Des copies d'hydre ont été observées depuis plus de cinquante années en laboratoire et celles-ci sont aujourd'hui aussi actives et en bonne santé qu'au début de l'expérimentation. L'explication réside dans les cellules souches du polype qui ne perdent jamais leur capacité à se diviser continuellement. Comme le souligne Thomas Bosch, qui a conduit ces travaux, « Nous avons à présent la preuve d’un lien direct entre le gène FoxO et le vieillissement et des études récentes chez les personnes centenaires ont montré qu'elles possédaient un gène FoxO très actif ».

Début 2014, une autre équipe américaine de l’Institut Buck pour la recherche sur le vieillissement a montré, en travaillant sur le ver Caenorhabditis elegans, qu’en modifiant le métabolisme génétique d’une espèce de ver, il était possible de multiplier par cinq son espérance de vie. Ces travaux ont permis de montrer qu’il était possible d’agir sur le métabolisme génétique des vers pour augmenter leur espérance de vie.

Par quel moyen ? En bloquant les molécules qui contrôlent l’action de l’insuline et en agissant sur une enzyme appelée « cible de la rapamycine » (mTOR). « Ces vers ont pu vivre l’équivalent humain de 400 à 500 ans » précise le Docteur Pankaj Kapahi, principal auteur de l’étude, qui ajoute « Il est très probable que les interactions entre ces gènes soient très actives chez les personnes assez chanceuses pour vivre une longue vie en bonne santé ». La prochaine étape de ces recherches va consister à vérifier sur la souris et d’autres mammifères l’efficacité de ce mécanisme « anti-vieillissement » en les traitant avec de la rapamycine, un immunosuppresseur qui annule la voie métabolique de la mTOR. 

Autre avancée intéressante : il y a deux mois, l’équipe lyonnaise d'Hugo Aguilaniu (Laboratoire de biologie moléculaire de la cellule (LBMC – CNRS/ENS de Lyon/ Université Claude Bernard Lyon 1) a publié une étude qui montre qu’une hormone, l'acide dafachronique, augmente la longévité et diminue la fertilité (Voir Nature).

L'équipe d'Hugo Aguilaniu a identifié chez le ver C. elegans une hormone produite en réponse à la restriction calorique. Cette hormone est à la fois impliquée dans l'allongement de la durée de vie et la baisse de la fertilité liée au régime hypocalorique. Cette découverte établit donc un lien direct entre l'augmentation de la durée de vie et la baisse des capacités reproductives lorsque le régime alimentaire est pauvre en calories. 

Mais cette équipe a également découvert le récepteur sur lequel l'acide dafachronique agit, dans le noyau des cellules. Hugo Aguilaniu espère parvenir à dissocier ces deux types de réponses, afin de provoquer artificiellement l'effet protecteur vis-à-vis des maladies liées à l'âge, mais sans en subir les effets néfastes.

Récemment, des scientifiques américains de l’Université d’Harvard et australiens de l’Université de Nouvelle-Galles du Sud, dirigés par David Sinclair, ont réussi à « mettre en veille» les gènes responsables du vieillissement et à activer les gènes de la jeunesse chez la souris. « Nous avons nourri les souris avec une molécule appelée NMN et le processus de vieillissement s’est complètement inversé dans les muscles en une semaine de traitement. Nous cherchons à présent à inverser tous les aspects du processus de vieillissement », précise David Sinclair.

Fait encourageant, les molécules qui ont allongé la durée de vie des souris sont sans danger pour les êtres humains et possèdent par ailleurs des propriétés anti-inflammatoires.

A titre anecdotique, le Professeur Sinclair, qui travaille à l’Ecole Médicale d’Harvard, est un scientifique de renommée mondiale qui considère que boire régulièrement un verre de vin rouge peut allonger l’espérance de vie grâce à la présence de resvératrol, une molécule possédant des propriétés anti-oxydantes puissantes…

Il faut également évoquer de passionnantes recherches effectuées sur le rat-taupe glabre, un petit rongeur très laid qui possède une longévité et une vitalité exceptionnelles, vit plus de 30 ans en pleine forme et n’a jamais de cancer. Selon une étude publiée fin 2013 et réalisée sous la direction d’Andrei Seluanov (Université de Rochester aux Etats-Unis), ce petit mammifère possède une machinerie cellulaire particulièrement efficace, notamment au niveau de ses ribosomes (les unités chargées de la production des protéines). Le rat-taupe nu possède en effet trois bandes d’ARNr, au lieu de deux comme c’est le cas chez les autres animaux. Grâce à cette singularité biologique, cet animal est capable de produire des protéines qui contiennent 40 fois moins de fautes que celles des souris ! « Des protéines sans altérations sont plus efficaces et permettent à l’organisme de mieux fonctionner », indique Andrei Seluanov, le directeur de cette étude (Voir PNAS).

Mais si la génétique et les mécanismes biologiques jouent certainement un rôle important dans le vieillissement et la longévité humaine, l’environnement et nos modes de vie ont sans doute un impact au moins aussi grand sur notre durée de vie. A cet égard, une étude publiée dans le « Lancet Oncology » a montré qu'en adoptant simplement un mode de vie plus sain, des hommes avaient réussi à augmenter de 10 % la longueur de leurs télomères en 5 ans…

On l’oublie souvent mais en un peu plus d’un siècle, l’espérance de vie globale de notre espèce a davantage progressé que pendant les 2000 ans qui les avaient précédés, passant d’environ 35 ans au début du XXème siècle à plus de 70 ans aujourd’hui ! En 2010, la France comptait 15 000 centenaires, soit treize fois plus qu’en 1970 et trente fois plus qu’en 1950. Et ce nombre pourrait être encore multiplié par dix d’ici 2050.

Aujourd’hui, l’espérance de vie à la naissance atteint en France 78,7 ans pour les hommes et 85 ans pour les femmes (chiffres 2013). Mais il faut bien comprendre que ce chiffre est largement virtuel car il estime l’âge que peut espérer atteindre un enfant qui vient de naitre, compte tenu des conditions de mortalité qui existaient au moment de sa naissance. Dès lors, on comprend aisément qu’un bébé né en 2014 ne connaîtra pas tout au long de sa vie les conditions de mortalité de son année de naissance et vivra très probablement en moyenne plus longtemps que son espérance de vie à la naissance ne le prévoyait. L'Insee a d’ailleurs calculé qu’en intégrant cette vision « prévisionnelle » de l’espérance de vie, on pouvait estimer qu’elle atteindrait en France 91,1 ans pour les femmes et 86 ans pour les hommes, à l’horizon 2050.

Mais depuis 2006, plusieurs études ont montré que, si l’espérance de vie à la naissance continuait à progresser au même rythme en France et en Europe (environ quatre mois par an), l'espérance de vie sans incapacité » (EVSI) avait, pour sa part, légèrement diminué, passant de 62,7 ans à 61,9 ans entre 2008 et 2010, pour les hommes et de 64,6 ans à 63,5 ans pour les femmes.

Néanmoins, une étude publiée par l'Insee en avril 2013 précise que l’espérance de vie en bonne santé perçue (années de vie où les gens se perçoivent en bonne santé) a augmenté en Europe de façon significative depuis 2005, de 1,5 an pour les hommes et de 1,6 an pour les femmes, plus que les gains de l’espérance de vie totale. Cette situation paradoxale s’expliquerait par le fait qu’en dépit d’un léger tassement de la durée de vie sans maladies graves ou chroniques, nos concitoyens éprouvent tout de même, au niveau de leur « ressenti » le sentiment que leur durée de vie en bonne santé continue à croître, ce qui pourrait résulter d’une détection plus précoce de certaines pathologies liées au vieillissement et d’une amélioration globale dans la prise en charge de ce type de maladies.

Bien qu’il soit encore trop tôt pour savoir si cette légère régression de notre espérance de vie en bonne santé est un « accident de parcours » sans lendemain sur la route de l’accroissement continu de la longévité humaine ou marque au contraire une tendance plus profonde qui va se confirmer dans les décennies à venir, elle est prise très au sérieux par la communauté scientifique. Nos responsables politiques commencent également à s’en préoccuper et un changement de paradigme est en train de s’opérer dans la conception que notre société se fait de la vieillesse. A quoi bon en effet continuer à gagner chaque décennie deux ans et demi d’espérance de vie à la naissance si parallèlement notre espérance de vie en bonne santé et en pleine capacité stagne ou régresse !

Face à cette situation nouvelle, les nouveaux défis de la science et de la biologie vont donc consister à reculer les limites « naturelles » actuelles du vieillissement et de la longévité en agissant directement sur les mécanismes biologiques et génétiques fondamentaux qui régissent ces phénomènes complexes. Mais le défi est double car il s’agit non seulement de permettre aux êtres humains qui naissent aujourd’hui de vivre en moyenne plus d’un siècle mais également de leur assurer cette longue vie en pleine santé et sans maladie invalidante.

Dans les années à venir, l’arrivée de la bioinformatique et des nanotechnologies va permettre, j’en suis convaincu, une nouvelle accélération des progrès en matière de compréhension du vieillissement et d’augmentation de la longévité humaine et je ne me risquerai pas à faire des prédictions dans ce domaine car la plupart des spécialistes et démographes qui s’y sont essayés ont été démentis par les faits, notamment ceux qui affirmaient doctement dans les années 1950 qu’il était impossible que l’espérance de vie humaine dépasse en moyenne les 80 ans…

Aujourd’hui, nous devons bien admettre que personne ne connaît les limites réelles ultimes de la longévité humaine, à supposer que ces limites existent, ce que certains scientifiques contestent ! Mais après tout, si les trois milliards et demi d’années d’évolution du vivant ont permis l’apparition et le développement de certaines espèces animales pouvant vivre plusieurs siècles et de certaines espèces végétales dont la durée de vie se compte en millénaires, on ne voit pas pourquoi l’homme, dont l’intelligence et l’imagination sont sans limites, ne parviendrait pas à rendre possible le vieux et fascinant mythe biblique de Mathusalem qui vécut sept cent quatre-vingt-deux ans…

René TRÉGOUËT
Sénateur Honoraire
Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat


Avenir
Nanotechnologies et Robotique
Epilepsie : un robot qui opère le cerveau en passant par la joue
Vendredi, 05/12/2014 - 01:20

Dans les cas les plus sévères d’épilepsie résistante aux traitements médicamenteux, une intervention neurochirurgicale peut constituer une option thérapeutique mais ce type d'opération reste très délicates, notamment parce qu'il est nécessaire de percer la boite crânienne pour atteindre les structures cérébrales impliquées dans les crises d'épilepsie.

Afin de réduire les risques de ces opérations, des ingénieurs et médecins de l'Université de Vanderbilt (Tennessee, Etats-Unis) ont imaginé un système permettant d'accéder à certaines zones à la base du cerveau en passant par la joue des patients. Certains types d'épilepsie peuvent en effet nécessiter d'intervenir sur l'hippocampe, une structure cérébrale qui se situe à la base du cerveau.

On estime qu'il y a environ 450.000 personnes épileptiques en France. À l'heure actuelle, la procédure consiste à percer la boite crânienne par le dessus mais en passant par la joue, les chirurgiens ne prendraient pas le risque d'endommager les parties hautes du cerveau.

Le dispositif robotisé conçu par David Comber et Eric Barth consiste en une longue tige de 1,14 mm de diamètre en nickel et titanium, des matériaux compatibles avec un examen IRM. Des images successives de l'IRM peuvent donc être prises et permettre aux chirurgiens d'avoir une visibilité indirecte du terrain de l'opération. Ce dispositif pourrait se généraliser dans les salles d'opérations durant les dix prochaines années.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Futurity

Trois millions d'emplois perdus à cause des robots en 2025 ?
Mercredi, 03/12/2014 - 17:16

Selon une étude du cabinet spécialisé Roland Berger, plus de trois millions d'emplois sont menacés à l'horizon 2025 par la robotisation des tâches, y compris des emplois qualifiés. Presque tous les secteurs de l'économie seront touchés par cette évolution, de l'agriculture à la police, en passant par l'hôtellerie. Les seuls secteurs qui seraient épargnés seraient la santé, l'éducation et la culture.

Dans cette nouvelle économie robotique, le taux de chômage pourrait atteindre le double de son niveau actuel car les nouveaux emplois créés dans les secteurs de l'environnement, des nouvelles technologies ou des services aux entreprises ne seraient pas assez nombreux pour compenser tous les emplois détruits dans l'ensemble de l'économie.

"La robotisation pourrait être aux cols blancs ce que la mondialisation fut aux cols bleus", prédit dans le quotidien Hakim El Karoui, qui a piloté l'étude.

L'impact de cette robotisation accrue de l'économie ne serait cependant pas uniquement négatif : Les gains de productivité dégagés permettraient de susciter des investissements privés de l'ordre de 30 milliards d'euros. Et les entreprises consacreraient autour de 60 milliards d'euros pour s'automatiser. Quant aux ménages, ils gagneraient 13 milliards d'euros de pouvoir d'achat sous forme de dividendes ou de baisses des prix.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Roland Berger

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Matière
Matière et Energie
Deux nouvelles particules découvertes au CERN
Lundi, 01/12/2014 - 08:05

Le Cern, l'organisation européenne pour la recherche nucléaire à Genève, vient d'annoncer que deux nouvelles particules ont été découvertes au grand collisionneur de hadrons (LHC). L'existence de ces particules baptisées Xi_b'- et Xi_b*- est prédite par la théorie, mais jusqu'à présent, elles n'avaient jamais pu être observées.

Ces nouvelles particules sont des baryons, famille dont les membres les plus célèbres sont le proton et le neutron. Les baryons sont constitués de trois quarks, des constituants élémentaires liés entre eux par l'interaction forte, l'une des quatre interactions fondamentales dans la Nature.

Une particule de la même famille, Xi_b*0, avait déjà été observée en 2012 grâce au grand collisionneur LHC, le plus grand du monde. C'est lui également qui a permis de découvrir le célèbre Boson de Higgs, considéré par les physiciens comme la clef de voûte de la structure fondamentale de la matière, la particule élémentaire qui donne leur masse à nombre d'autres, selon la théorie du Modèle standard.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Cern

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Terre
Sciences de la Terre, Environnement et Climat
2014 : année la plus chaude jamais enregistrée !
Mardi, 02/12/2014 - 08:05

Selon la dernière étude de l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA), les dix premiers mois de l'année 2014 ont chacun été les plus chauds sur la planète enregistrés depuis le début des relevés de température en 1880. L'étude précise également qu'octobre 2014 est le 38e mois d'octobre consécutif au cours duquel la température du globe était au-dessus de la moyenne de celle du XXe siècle, atteignant 14,74 degrés, précise la NOAA.

Pour la période de janvier à octobre 2014, la température moyenne combinée à la surface des océans et des terres s'est établie à 10,3 degrés, dépassant ainsi de 1,05 degré la moyenne du siècle dernier.

Les températures plus élevées ont résulté d'un air plus chaud à travers toute la planète à la surface des terres et des océans, distribué de manière égale entre les hémisphères nord et sud. L'hémisphère sud a connu globalement en octobre des températures record à la surface des terres, surtout la partie sud de l'Amérique latine et dans l'ouest et le sud de l'Australie.

La température à la surface des océans a été en octobre 2014 la plus élevée jamais enregistrée pour ce mois en se situant 0,62 degré au-dessus de la moyenne du XXe siècle.

Ces records de température se sont produits en l'absence du courant chaud du Pacifique El Niño, qui généralement apparaît tous les cinq à sept ans en moyenne et exerce une forte influence sur le climat du globe.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

NOAA

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Vivant
Santé, Médecine et Sciences du Vivant
Cancer : les bienfaits de la méditation…
Vendredi, 05/12/2014 - 01:10

Pour la première fois, des chercheurs canadiens viennent de constater un impact physique sur les cellules de survivantes du cancer du sein après seulement trois mois de pratique de méditation ou de thérapie de groupe. Selon ces travaux, ces pratiques semblent avoir une influence sur la longueur des télomères, des composants essentiels des chromosomes, qui raccourcissent avec l'âge, l'inflammation et le stress, entraînant un risque plus élevé de maladies telles que les maladies cardiovasculaires ou certains cancers.

Dans cette étude, 88 femmes ayant survécu à un cancer du sein et ayant toutes terminé leur traitement contre le cancer ont été divisées en trois groupes. Les participantes du premier groupe ont suivi durant 8 semaines des sessions de 90 minutes hebdomadaires de méditation pleine conscience, avec des exercices développés sur l'attention et la conscience du moment présent dans une posture ouverte et non critique.

On leur a également demandé de pratiquer la méditation et des exercices de yoga chez elles durant 45 minutes chaque jour. Les participantes du deuxième groupe se sont, quant à elles, rencontrées chaque semaine 90 minutes durant 12 semaines au côté d'une psychologue qui les a encouragées à exprimer ouvertement leurs émotions et sentiments. Enfin, les participantes du groupe témoin ont simplement assisté à un séminaire de gestion du stress de six heures.

Des analyses de sang des participantes ont été effectuées avant et après l'expérience. La longueur des télomères des femmes ayant suivi des séances de méditation ou une thérapie de groupe s'est avérée meilleure que celle dans le groupe témoin (dans celui-ci, la longueur des télomères a diminué).

Ces résultats semblent donc confirmer l'importance du mode de vie et de pensée sur le vieillissement cellulaire et la santé en général. Une précédente étude publiée dans Lancet Oncology avait montré comment, en adoptant un mode de vie plus sain, des hommes avaient réussi à augmenter de 10 % la longueur de leurs télomères en 5 ans.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

JNCI

Notre mois de naissance aurait-il une influence sur notre caractère ?
Vendredi, 05/12/2014 - 01:00

Existe-t-il un lien entre notre mois de naissance et notre caractère ? Même si la question peut paraître incongrue, la réponse est oui, selon une très sérieuse étude hongroise.

Pour arriver à cette surprenante conclusion présentée lors du congrès européen de neuro-psychopharmacologie de Berlin, l’équipe de Xena Gonda de Budapest a étudié la personnalité de près de 400 personnes, en fonction de leur mois de naissance.

Les neurotransmetteurs tels que la  dopamine ou la sérotonine qui jouent un rôle important dans le contrôle de l’humeur, seraient influencés par la saison de naissance. En résumé, si votre enfant est né au printemps, il a plus de chance d’afficher un caractère dithyperthymique : positif, joyeux, énergique, optimiste, parfois à l’excès.

Par contre, les enfants nés en hiver ont moins de risques d’être irritables que ceux nés en octobre. En revanche, ils auront une tendance plus affirmée à être dépressifs que leurs camarades qui ont vu le jour à l’automne. Toutefois, Xena Gonda avoue qu'elle n'a pas d'explications à cette corrélation étonnante. « Nous ignorons encore les mécanismes sous-jacents de ce lien de causalité mais nous allons à présent tenter de savoir s’il existe des marqueurs génétiques susceptibles d’être liés à la saison de naissance et au tempérament », précise la chercheuse.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Eurekalert

La communication directe entre cerveaux est possible !
Jeudi, 04/12/2014 - 08:20

Des chercheurs de l’Université de Washington ont voulu transmettre une information simple d’un cerveau à un autre, en utilisant une « interface de cerveau à cerveau » (brain to brain interface ou BBI). Ce dispositif a plusieurs fonctions : lire l’information provenant de l’activité neurale du cerveau émetteur, la décoder et transformer l’information numérique afin de générer une autre activité neurale dans le cerveau récepteur.

La même équipe de recherche avait montré en août 2013 qu’une connexion était possible entre deux cerveaux, grâce à une expérience où un chercheur avait fait bouger à distance le bras de son collègue. Après ce premier succès, les chercheurs ont voulu reproduire l’expérience à plus grande échelle, sur six volontaires répartis par groupes de deux.

Le principe de l’expérience était le suivant : le premier participant était devant un écran d’ordinateur avec un jeu vidéo dans lequel il devait défendre une ville en tirant un coup de canon. Mais au lieu de jouer directement, il devait penser au déplacement de la main qui tirait le coup de canon.

Le récepteur était assis dans une pièce située dans un autre bâtiment du campus. Il ne pouvait pas voir le jeu, et sa main se trouvait près d’une tablette tactile qui pouvait tirer le coup de canon. Si l’interface entre cerveaux fonctionnait, la main du destinataire bougeait et pressait la tablette pour déclencher le tir.

Cette nouvelle expérience a permis de réussir cet exercice avec des cobayes différents. L'efficacité du système variait de 25 % à 85 %. La prochaine étape des chercheurs va consister à tenter de transmettre des messages plus complexes.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Engadget

L'excès de viande rouge est mauvais pour le cœur
Jeudi, 04/12/2014 - 08:10

Selon les résultats d'une étude scientifique américaine, une consommation trop grande de viande rouge favoriserait le durcissement des artères et les maladies cardiaques en incitant l'intestin à produire des composés qui augmentent le taux de mauvais cholestérol dans le sang.

Le Docteur Stanley Hazen, professeur en biologie vasculaire et son équipe de chercheurs de l'Institut de recherche Lerner avaient déjà montré que la bactérie l-carnitine, nutriment abondant dans la viande rouge, augmentait les niveaux de triméthylamine N-oxyde (TMAO) dans le sang, un composé qui, selon les scientifiques, peut modifier le métabolisme du cholestérol, ralentir son élimination et favoriser son accumulation sur les parois artérielles. C'est  pourquoi trop manger de viande rouge favoriserait l'athérosclérose, c’est-à-dire le durcissement des artères.

Cette fois, la même équipe a découvert qu'après avoir ingéré de la viande, l'intestin produisait un métabolite (un composé organique issu du métabolisme) appelé gamma-butyrobétaïne qui favorise lui aussi l'athérosclérose. « Les résultats de cette nouvelle étude permettent d'identifier des cibles pour des thérapies qui permettront de lutter ou d'empêcher le développement des maladies cardiaques », explique le Docteur Hazen.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Medical Daily

Découverte d'une molécule responsable de la polyarthrite rhumatoïde
Jeudi, 04/12/2014 - 08:00

La polyarthrite rhumatoïde est une maladie auto-immune qui se manifeste par des inflammations et une destruction irréversible des cellules au niveau des os et du cartilage, s'accompagnant de fortes douleurs. On estime que 700.000 personnes souffrent de cette maladie au Japon, et il n'existe pas pour l'instant de traitement curatif efficace.

On savait déjà que l'inflammation accompagnant cette pathologie résultait du fait que les lymphocytes T du système immunitaire du patient considèrent certaines de ses propres cellules comme des intruses, et entraînent ainsi leur élimination. Mais il restait à découvrir quelles molécules provoquent cette réponse immunitaire. Une équipe de chercheurs japonais des universités de Kyoto et d'Osaka, dirigée par Yoshinaga Ito, vient d'identifier l'une d'entre elles : cette molécule, une protéine nommée RPL23A et faisant partie du ribosome, serait - au moins partiellement - responsable de la réaction hostile du système immunitaire dans 17 % des cas.

Il reste bien sûr à identifier les autres molécules impliquées, mais cette découverte est considérée comme prometteuse car elle ouvre la voie à des stratégies thérapeutiques visant les causes et non les symptômes de cette maladie. Les scientifiques espèrent un jour parvenir à bloquer de manière ciblée la réaction des lymphocytes T par rapport aux molécules identifiées, ce qui réduirait les inflammations et la détérioration des articulations et des os des patients atteints par cette pathologie invalidante.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Science

Les smartphones : futurs outils de radiologie à faible coût !
Mercredi, 03/12/2014 - 17:06

Butterfly Network, une jeune société américaine issue de Stanford, a eu l'idée de combiner un smartphone et un scanner low-cost, ce qui pourrait accélérer l'essor de de l’imagerie médicale portable.

Pour l'instant, on sait seulement que ce scanner miniature serait de petite taille et bon marché. Connecté au smartphone, l’appareil pourrait établir  un diagnostic fiable de cancer du sein ou encore permettre de visualiser un fœtus.

Butterfly Network s'est donnée pour mission d’améliorer l’imagerie médicale et de mettre en commun des savoir-faire informatiques et biomédicaux pour permettre l’avènement d’une chirurgie non-invasive.

Butterfly Network a ainsi annoncé un objet qui permettrait de remplacer les scanners – encore lourds en investissements et logistique. Pour fonctionner, c’est l’utilisation d’un micromoteur "piezo" sur l’appareil qui récupère l’énergie des ultrasons d’une façon beaucoup plus précise.

Les fréquences captées seraient  plus larges grâce à la micro-ingénierie du produit. Mais la capacité de récupérer un signal d’une grande qualité serait également le fruit d'un nouvel algorithme mathématique homonyme au nom de la startup, Butterfly Network.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Butterfly network

La présence maternelle modifie l'activité cérébrale du nourrisson
Mardi, 02/12/2014 - 08:10

A l'occasion du récent congrés de neurosciences de la Society for Neuroscience à Washington, le Professeur Sullivan a présenté une étude réalisée par le New York University Langone Medical Center qui montre que la présence apaisante de la mère aiderait non seulement à adoucir les douleurs du bébé, mais  pourrait de surcroît modifier l'activité génétique de la région du cerveau responsable des émotions.

Selon ces travaux, une mère qui réconforte son bébé qui souffre ne provoque pas seulement une réponse comportementale mais entraîne également une modification profonde des réseaux neuronaux essentiels au cours du développement précoce du cerveau.

Pour cette étude, qui se présente comme la première à montrer les effets des soins maternels sur le court terme, des chercheurs ont procédé à une analyse génétique de tissus prélevés au niveau de la région de l'amygdale cérébrale de petits rats.

Leurs résultats ont montré que plusieurs centaines de gènes étaient plus actifs chez les rongeurs souffrant de douleurs que chez les rats en bonne santé. Mais en présence des mères, le nombre de gènes actifs tombait à moins de 100.

Ces travaux semblent montrer que le fait d'associer un stimulus nociceptif (en lien avec la douleur) aux soins maternels, synonyme de sécurité, pourrait avoir des conséquences négatives sur le long terme pour l'enfant.

A terme, ces découvertes pourraient permettre d'améliorer la prise en charge de la douleur lors des soins pédiatriques ou de mieux traîter les traumatismes liés à la violence physique ou mentale durant l'enfance.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

The Washington Post

Nouvelles avancées dans le traitement du mélanome
Mardi, 02/12/2014 - 08:00

Décidément, le traitement du mélamome métastatique vit une véritable révolution depuis quelques années. Récemment, deux nouvelles molécules se sont révélées très efficaces dès le début des essais cliniques de phase III les impliquant.

Le Docteur Caroline Robert, chef du service Dermatologie à Gustave-Roussy (Villejuif) est l'auteur de l'étude CheckMate-066 qui a porté sur une immunothérapie, le nivolumab. Au total, 411 patients atteints d'un mélanome métastatique et n'ayant reçu aucun traitement préalable ont participé à cette étude randomisée en double aveugle. Une partie a reçu du nivolumab, l'autre un traitement standard de chimiothérapie, la dacarbazine. Les résultats ont montré à un an un taux de survie globale de 73 % pour les patients du premier groupe, contre 42 % pour ceux du second. C'est la première fois qu'une telle efficacité en termes de survie est démontrée pour une immunothérapie dans le mélanome cutané métastatique.

Une autre étude a comparé chez 704 patients une monothérapie (vemurafenib) à une bithérapie (dabrafenib et trametinib). Résultat : cette association prolonge significativement la durée de vie des malades, diminuant de 31 % le risque de décès par rapport à la monothérapie. Rappelons que l'on enregistre  8 250 nouveaux cas de mélanome malin en France et que le mélanome se situe au onzième rang des cancers, tous sexes confondus.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Onc Live

Découverte d'une nouvelle famille de neurones...
Lundi, 01/12/2014 - 08:10

Les substances addictives agissent sur une partie spécifique du système limbique, le système de récompense. Elles activent une région appelée "aire tegmentale ventrale", située au centre du cerveau. Sous l'effet de ces produits addictifs, les neurones de ce système produisent de la dopamine, un neurotransmetteur associé au sentiment de plaisir.

On savait déjà que les mécanismes d'addiction aux drogues sont commandés par deux systèmes biologiques complémentaires. Le système de récompenses qui est activé lorsqu’une personne consomme la drogue (tabac, alcool…), mais également le système du stress, activé lorsque le produit manque.

Pendant longtemps, ces deux systèmes ont été considérés comme distincts mais, selon de récentes recherches, Ils seraient articulés au sein de la même structure, l'aire tegmentale ventrale, siège du système de récompense.

Dans ces travaux, des chercheurs de l'Instutut Scripps en Californie ont mis en évidence l'existence de neurones spécifiques connectant les deux systèmes. C'est en découvrant par hasard la présence de "peptide du stress" dans le centre de la récompense que les chercheurs ont compris que des neurones inconnus jusqu'alors faisaient le lien entre les deux systèmes impliqués dans l'addiction.

Selon le Professeur Olivier George, auteur principal de l’étude, "Si nous pouvions trouver un moyen de cibler ces neurones chez les humains, peut-être pourrions nous réduire le 'plaisir' procuré par les drogues tout en réduisant également les effets du manque". Olivier George estime qu'il faut à présent envisager ces systèmes comme des composantes indissociables d'un ensemble plus large "de motivation". 

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Nature

Découverte d'une molécule jouant un rôle clé dans la mémorisation des informations
Lundi, 01/12/2014 - 08:00

Les scientifiques du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM) ont identifié une molécule dont la suppression chez les souris améliore le fonctionnement cérébral et la mémoire. "Nos résultats démontrent que le cerveau contient une protéine importante qui limite la production de molécules nécessaires à la formation de la mémoire, explique le Docteur Keith Murai, auteur principal de l'étude, qui ajoute "Cette protéine semble agir comme un frein et lorsqu'elle est supprimée, le cerveau est capable de stocker plus d'informations."

La protéine en question a pour nom FXR1P (Fragile X Related Protein 1) et il semble qu'en la bloquant dans certaines parties du cerveau, de nouvelles molécules sont produites, renforçant les connexions entre les cellules et améliorant ainsi la mémoire chez les souris. "Le rôle de cette protéine FXR1P est très surprenant et semble jouer un rôle de régulateur fondamental dans le cerveau" ajoute le Docteur Keith Murai.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Cell

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Recherche
Recherche & Innovation, Technologies, Transports
Des véhicules semi-autonomes pour l'auto-partage
Mercredi, 03/12/2014 - 17:11

L'Institut Fraunhofer pour les technologies de production et d'automatisation IPA (Stuttgart - Bade-Wurtemberg) travaille sur le développement de technologies visant à la mise au point de voitures autonomes, dans un premier temps sur de courtes distances. Des recherches sont actuellement menées dans ce cadre sur la voiture qui se garera et trouvera la station de recharge la plus proche, et ce sans intervention humaine.

L'IPA, spécialisé dans la robotique, a notamment développé un prototype à quatre roues qui trouve son chemin en terrain inconnu. Le défi de la reconnaissance de l'environnement se pose en effet également à l'automobile autonome. Le projet Afkar ("conduite autonome et concept de châssis intelligent pour un véhicule tout-électrique") a ainsi été lancé à la mi-2013, regroupant des informaticiens, mathématiciens, ingénieurs en génie électrique et en mécatronique.

Le but est d'appliquer ces recherches à l'auto-partage : lors de la location d'un véhicule, ce dernier naviguerait, chargé et autonome, vers une zone de récupération. Des données seraient alors échangées entre le centre de stockage du véhicule, les stations de recharge à proximité et le véhicule. Grâce à ce système, le véhicule dont la batterie serait faible se dirigera alors vers la station de recharge la plus proche, offrant une place disponible. La batterie devrait se recharger par induction, c’est-à-dire sans recours à un câble ou à un branchement.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Institut Fraunhofer

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