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NUMERO 176 |
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Edition du 04 Janvier 2002
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Edito
L'Europe, à nulle autre pareille
Nous sommes dorénavant plus de 300 millions à avoir dans nos poches ou notre sac les mêmes objets qui sont pour nous parmi les plus intimes, puisque nous les traînons partout : ce sont ces pièces en Euro ou centime d'Euro qui viennent de nous confirmer, de façon tangible, que l'Europe existe bien. Et pourtant, avec ces euros, le Français se fera une joie de continuer à acheter son Camembert. Mais n'en soyons pas désolés. Avec ces euros, les Finlandais continueront à acheter les ingrédients pour préparer leur Kalakukko, comme le feront les Grecs avec leurs dolmades, les Portugais avec leur bacalhau, les Irlandais avec leur colcannon, les Autrichiens avec leur Tafelspitz, le Bavarois avec son Leberkäs, le Madrilène avec ses tapas et le Romain avec son abbacchio. Oui, c'est cela la force de l'Europe : elle se nourrit de ses diversités. Ce serait une erreur de croire que nos peuples pourraient trouver le Bonheur dans l'uniformité. C'est bien parce qu'elle n'a pas de passé ou qu'elle l'a sciemment fait disparaître, pas d'Histoire multimillénaire, que l'Amérique peut se définir en quelques images trop sommaires : le Coca-Cola, les Mac-Do, les Jean's, les Cow-Boys... Le bon sens européen est authentique. Si les responsables de notre Europe veulent que l'idée d'appartenance à un même destin se développe rapidement, il va leur falloir éclairer l'avenir avec discernement. Faisons ensemble tout ce qui est nécessaire pour assurer une belle vie à nos enfants mais sachons préserver tout ce qui fait la qualité de vie de chacun d'entre nous en ne réglementant pas de façon stérile tout ce qui fait son charme à la proximité, à notre cadre de vie de tous les jours. Ainsi, tout Européen prend conscience que de grandes plaques mondiales sont actuellement en train de se constituer et de s'organiser. Dans cette compétition planétaire, nous ressentons bien, même pour les plus puissants parmi eux, qu'aucun pays européen, pris individuellement, ne fait la « maille » pour relever ces défis de l'avenir. Dans un monde où dorénavant le rang des nations ne s'évaluera plus au travers de leur capacité de lever des armées nombreuses ni même dans leurs seules capacités financières ou de production de moyens matériels, mais bien dans leurs réelles possibilités d'ajouter des savoirs nouveaux à la somme mondiale des connaissances et des expertises, maintenant que les monnaies sont unifiées, la priorité des priorités est d'apporter la meilleure éducation, la meilleure formation à chaque Européen. Pour valoriser ces savoirs et donner toutes ses chances à notre Europe dans cette compétition globale, la Recherche publique et privée devra faire jouer toutes les synergies en abattant des frontières archaïques encore trop nombreuses. Nous devrons, tous ensemble aussi, exploiter et valoriser au mieux notre capital d'expertise qui, de loin, est le premier au Monde. L'actuelle crise en Afghanistan met en évidence que l'Europe est encore un nain politique quand chacun des principaux pays qui la constituent envoie, pour l'un ses bateaux, l'autre son porte-avions, un autre son régiment de fantassins. Les lois fondamentales de chacun des Pays de notre Europe doivent confier la Défense de celle-ci à une organisation unique, forte et respectée qui reste encore à inventer. Comme nous avons déjà su le faire pour l'espace, pour l'aéronautique, sachons mettre en commun au niveau de l'ensemble de l'Europe tous nos très grands équipements scientifiques, militaires ou structurants. Par contre, la proximité étant un lien très fort que recherchent nos concitoyens pour s'ancrer dans la réalité et pour faire face aux pertes de repères qui, souvent, sont apportées par toute démarche globale, il est nécessaire que la technostructure européenne respecte les particularismes locaux et régionaux et protège même les traditions et notre mémoire. Ce n'est qu'à ce prix, avec ce nécessaire équilibre entre une démarche globale cohérente et efficace et le respect de l'individualité de chacun dans sa vie de tous les jours que l'Europe, dorénavant, pourra avancer à grands pas. Des millions d'hommes ont donné leur vie pour fonder notre civilisation. Les Vikings, les Celtes, les Germains, les Ibères et beaucoup d'autres peuples souvent barbares se sont affrontés pour forger le creuset dans lequel a été fondue notre Société. Sachons respecter notre Histoire et alors oui, l'Europe aura un bel avenir. René TRÉGOUËT Sénateur du Rhône
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Le second appel à candidatures pour les deux licences de téléphonie mobile de troisième génération (UMTS) encore vacantes a été publié au Journal officiel le 31décembre. Le texte, préparé sous l'égide du secrétaire d'État à l'Industrie Christian Pierret, en précise les modalitéss techniques et financières, ainsi que le calendrier officiel d'attribution. Un appel sans surprise et conforme à l'annonce faite par l'Autorité de régulation des télécommunications à la mi-décembre . Le prix d'une licence se répartit en «une première composante d'un montant de 619millions d'euros, versée le 30septembre de l'année de délivrance de l'autorisation»; ainsi qu'en une seconde composante, versée annuellement, «égale à 1% du montant total du chiffre d'affaires». Celui-ci est calculé par rapport aux recettes d'exploitation hors taxes que réaliseront les opérateurs grâce à l'utilisation des fréquences UMTS. Ces règles s'appliquent également à Orange et SFR, qui ont déjà obtenu une licence en mai2001. Le document confirme également la date limite de dépôt des candidatures, le vendredi 16mai 2002, telle que l'a fixée l'ART. Le régulateur publiera les résultats de la procédure «le 30septembre 2002 au plus tard». Les premières attributions effectives de fréquences aux opérateurs devraient avoir lieu en novembre 2002, si le calendrier prévisionnel est respecté. Ces conditions suffiront-elles à attirer de nouveaux candidats? Même si aucune annonce officielle n'a encore été faite à ce sujet, Bouygues Télécom sera probablement sur les rangs. En revanche, les autres acteurs du secteur, tels que le groupe Suez Lyonnaise, Deutsche Telekom ou encore NTT Docomo semblent plutôt réticents à investir le marché français. Ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie : http://www.telecom.gouv.fr/telecom/reg_umts1.htm#avis
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France Telecom teste à Paris une nouvelle architecture d'accès optique. Baptisée PON (pour Passive Optical Network ou réseau optique passif), cette technologie complète la plage des hauts débits mis à la disposition des entreprises. Aujourd'hui, l'accès aux hauts débits s'appuie sur deux familles de technologies. D'un coté, les lignes xDSL en fils en cuivre, le câble audiovisuel et la boucle locale radio offrent jusqu'à quelques Mbit/s. De l'autre, les liaisons optiques point-à-point commencent à 20 Mbit/s et vont jusqu'à 622 Mbit/s. Entre les deux, il n'y a rien. La technologie PON vise à combler ce vide grâce à une architecture point-à-multipoints en deux cascades. A chaque niveau, un coupleur optique gère jusqu'à 16 liens. Au final, 256 clients peuvent en théorie se partager la terminaison de lignes optiques, un équipement actif très onéreux chez l'opérateur. De son coté, le client dispose chez-lui d'un équipement d'accès optique plus léger et moins coûteux. En contrepartie, il bénéficie de débits plus modestes (autour de 10 Mbit/s) et plus économiques dans le cas d'une liaison optique traditionnelle. Les équipements PON sont encore propriétaires. Mais le consortium FSAN, qui réunit équipemetiers et opérateurs télécoms, travaille sur une norme qui les rendra interchangeables et moins chers. France Telecom prévoit d'étendre l'expérimentation à Lille. Si les tests s'avèrent concluants, une offre commerciale pourrait voir le jour cette année. Industris&Techniques : http://www.industries-techniques.com/article/page_article.cfm?idoc=7148&numpage=...
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Santé, Médecine et Sciences du Vivant
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Entre cancer et longévité, il faut choisir si l'on en croit une expérience sur la souris qui montre que posséder trop de protéine agissant contre les tumeurs réduit de 20% l'espérance de vie des rongeurs. Le gène de la protéine p53 est considéré comme l'un des gènes les plus fréquemment altéré dans les cancers humains, rappelle la revue scientifique Nature du 3 janvier. Le gène normal commande la production d'une protéine du même nom, dont l'organisme se sert pour supprimer les tumeurs naissantes. Les chercheurs pensaient donc qu'augmenter le niveau de cette protéine était une bonne idée. L'équipe du Dr Lawrence Donehower de Houston (Baylor College of Medicine) a testé l'idée en créant une souris mutante dotée d'une protéine p53 hyperactive. Mais d'après leurs résultats, l'enjeu sera en fait de trouver un équilibre en prévenir le cancer et succomber prématurément aux effets de l'âge. La p53 est l'une des lignes de défense clé du corps, capable de stopper la division des cellules, de réparer le matériel génétique (ADN) endommagé voire de provoquer la mort des cellules dangereuses. Comme s'y attendaient les chercheurs, les souris mutantes ont développé bien moins de tumeurs que leurs congénères ordinaires. En revanche, les chercheurs ont dû constater qu'elles vivaient moins longtemps. Leur durée de vie était en moyenne de 96 semaines, contre 118 semaines pour une souris normale, soit une réduction quasiment de 20%. C'est la première fois que la p53 est impliquée dans le vieillissement selon Nature. Les chercheurs suspectent que l'excès de la protéine stoppe la division cellulaire qui normalement permet chez l'adulte de régénérer certains tissus comme la peau ou les os, favorisant ainsi un vieillissement prématuré. Nature : http://www.nature.com/nsu/020101/020101-2.html
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Une étude européenne met en corrélation l'asthme et le cancer du poumon. Le déroulement exacte des événements qui relient ces deux pathologies reste flou mais « l'excès de risque » encouru par les asthmatiques est de 78% pour les femmes et de 51% pour les hommes. L'étude a été réalisée sur plus de 90.000 suédois sur une période de trente ans. La grande question reste de comprendre si l'asthme est directement responsable de l'augmentation du risque. Une des hypothèses est que l'asthme entraîne une inflammation chronique libérant des radicaux libres, facteurs de cancer. Mais il peut également s'agir d'un mécanisme encore inconnu qui rend certaines personnes plus susceptibles de développer les deux maladies. L'environnement, tabac et autres éléments cancérigènes, pourraient jouer un rôle. Depuis longtemps les médecins pressentaient ce lien mais aucune étude valable n'avait encore été publiée. BBC : http://news.bbc.co.uk/hi/english/health/newsid_1735000/1735650.stm
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Une équipe de chercheurs a montré que dans les cas de transplantations cardiaques, des cellules souches de la personne greffée colonisaient le coeur pour opérer une régénérescence de certains tissus, selon une étude publiée le 3 janvier dans la revue New England Journal of Medicine. Pour leur étude, les chercheurs ont examiné le cas de huit patients de sexe masculin ayant reçu le coeur d'un donneur de sexe féminin, ce qui leur a permis de détecter les cellules souches de l'hôte --porteuses du chromosome Y absent chez les femmes-- qui avaient colonisé le coeur transplanté. Les scientifiques ont ainsi pu vérifier l'hypothèse selon laquelle "des cellules indifférenciées peuvent se déplacer de l'hôte vers le greffon, contribuant au renouvellement ventriculaire", écrivent-ils dans le compte-rendu de leurs recherches. "Nos résultats montrent un haut niveau de chimérisme cardiaque" (coexistence de deux populations différentes de gènes chez un même individu), concluent les chercheurs, précisant qu'ils ont identifié des cellules souches de l'hôte "dans le myocarde et en nombre élevé dans les coeurs transplantés". "De 7 à 10% des myocytes (cellules musculaires) vaisseaux et capillaires coronaires portaient le chromosome Y", lit-on encore dans l'étude menée par les équipes du New York Medical College à Valhalla (New York) et de la faculté de médecine de l'université d'Udine en Italie. Le revue médicale américaine souligne que ces recherches " peuvent avoir de larges implications pour une série de troubles dont la maladie coronarienne, l'hypertension et la myocardiopathie, pour lesquelles la capacité de diriger le potentiel de régénération du coeur pourrait offrir un nouveau traitement contre la perte de fonctionnalité du myocarde". NEJM du 3-01-02 : http://content.nejm.org/
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Des chercheurs américains ont réussi à cloner un mini porc dont ils ont désactivé un gène considéré comme responsable des rejets de greffe, progressant vers la production d'organes pouvant être implantés sur l'homme, selon une étude publiée le 3 janvier dans le magazine américain Science. "Le plus grand défi de la xénogreffe, une greffe de cellule, tissu ou organe d'une espèce à une autre, est de surmonter la réponse immunitaire massive de l'organisme face à ce qu'il perçoit comme un organe étranger", a expliqué Dr Randall Prather, de la University of Missouri-Columbia qui a conduit l'étude. La modification génétique opérée "élimine le gène qui déclenche cette réponse, ouvrant la porte à d'autres progrès", a-t-il encore expliqué. Il s'agit du premier mini porc transgénique produit au monde, selon les chercheurs. Ces porcs miniatures sont habituellement utilisés en laboratoire car ils sont moins encombrants que les porcs d'élevage. Les mini porcs "présentent de nombreux avantages comme donneurs potentiels pour la xénogreffe, parmi lesquels la taille de leurs organes qui est adaptée" aux transplantations sur l'homme, a déclaré Julia Greenstein, présidente de Immerge BioTherapeutics, qui a participé à la recherche. Un autre avantage, selon des résultats préliminaires, est l'incapacité des cellules (de porcs miniatures) à transmettre les rétrovirus endogènes porcins aux cellules humaines", a ajouté la responsable de cette société conjointe des groupes américain BioTransplant et suisse Novartis. Le résultat de cette recherche, financée par les groupes BioTransplant et Novartis, fait suite à l'annonce en avril 2001 par le groupe britannique PPL Therapeutics, de la naissance des premiers porcelets transgéniques clonés au monde. NYT du 3-01-02 : http://www.nytimes.com/aponline/national/AP-Cloned-Pigs.html
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L'existence de l'effet placebo a été démontré pour les sujets souffrant de dépression majeure.Pendant 9 semaines, Andrew Leuchter et son équipe, de l'université de Californie à Los Angeles (UCLA) ont suivi 51 dépressifs séparés en deux groupes. Ceux qui appartenaient au premier ont reçu un simple placebo, ceux du second se voyant administrer un traitement reconnu. Or les auteurs ont eu la surprise de constater, preuve à l'appui grâce à l'imagerie par résonance magnétique, que l'activité du cortex cérébral des patients traités par placebo s'en trouvait considérablement augmentée. Dans l'autre groupe en revanche, cette activité a diminué. En fait, l'équipe américaine a pu lier l'activité de cette partie du cerveau à de nombreuses fonctions essentielles à la santé mentale : mémorisation, traitement de l'information, concentration et enfin... le comportement général. " Cette découverte est extrêmement importante ", indique Andrew Leuchter. " Elle permettra d'identifier les traitements les mieux adaptés à un individu donné. Enfin, nous pourrons plus facilement mettre au point de nouveaux traitements. " Ce travail démontre surtout qu'il existe plusieurs voies thérapeutiques pour traiter la dépression. " Les traitements classiques sont essentiels, mais il existe d'autres moyens pour aider ces patients à se sentir mieux dans leur tête ". D'autres études vont à présent être menées pour identifier les mécanismes grâce auxquels le placebo exerce son effet. American Journal of Psychiatry : http://ajp.psychiatryonline.org/
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Les exercices de relaxation et de respiration seraient efficaces pour contrôler les effets du diabète, selon des scientifiques du Duke University Medical center. Les techniques de gestion du stress, en plus des traitements standards, permettraient de réduire le niveau de sucre dans le sang de 1% ou plus. « L'efficacité est presque aussi importante que celle qu'on attend d'un médicament », remarque Richard Surwit qui publie les résultats obtenus par son équipe dans la revue Diabetes Care de janvier 2002. Cent huit patients atteints d'un diabète de type II, dit insulino-indépendant, ont participé à l'étude. La moitié ont suivi des cours de relaxation pendant un an. Au final, 32% d'entre eux présentaient une baisse d'au moins 1% de leur glycémie. Seuls 12% du groupe témoin ont profité d'une réduction du même ordre de grandeur. Un résultat uniquement dû aux exercices, selon les chercheurs, car les deux groupes étaient homogènes en terme de poids, de régime et de sport, trois aspects pouvant également agir sur l'évolution du diabète. « La tension est associée à la libération d'hormones qui préparent le corps à dépenser de l'énergie. Il en résulte une augmentation du niveau de glucose dans le sang », explique Richard Surwit. Il encourage les diabétiques à pratiquer des techniques de relaxation et souligne que ce traitement n'est limité par aucune contre-indication. Diabetes Care de janvier 2002 : http://primarycare.medscape.com/ADA/DC/public/DC-journal.html
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Une étude récente remet en cause l'idée généralement admise qu'aprés un certain âge, l'apprentissage d'une langue étrangère devient très difficile et fondamentalement différent de sa langue maternelle. Des chercheurs de l'institut Max Planck, en Allemagne et de l'université américaine de Georgetown, ont entraîné intensivement des adultes à l'apprentissage d'un mini langage artificiel et observé que les profils électriques de leurs cerveaux, durant des tests d'erreur de syntaxe, tendaient à ressembler à ceux parlant naturellement une langue. Des recherches antérieures ont montré que les personnes parlant une langue maternelle répondent à des erreurs de syntaxe et de grammaire de manière caractéristique au niveau de l'activité cérébrale, avec deux régions précises activées l'une après l'autre (une précoce correspondant à un automatisme, l'autre reflétant le processus de correction syntaxique). Après la puberté, les personnes apprenant une langue étrangère possèdent des profils de réponse d'activité cérébrale différents en réponse à ces mêmes erreurs syntaxiques. Les chercheurs ont soumis des adultes à un apprentissage intensif d'un langage artificiel composé de 14 mots et de quelques règles syntaxiques. Les participants ont présenté après leur apprentissage, lors de tests d'erreur syntaxique, les deux composantes électrophysiologiques caractéristiques présentées par les personnes de langue naturelle, alors que les non entraînés ne présentaient pas ces profils. Les chercheurs pensent que même chez l'adulte, la syntaxe d'une langue peut être apprise d'une manière quasi automatique qui ressemble à l'apprentissage de sa langue naturelle. Selon eux, le degré de maîtrise d'une langue dépendrait donc de la façon dont le cerveau acquiert celle-ci que de l'âge auquel on l'apprend. PNAS 8 janvier 2002 : http://www.pnas.org/
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Une caméra détectant la chaleur testée sur le visage de volontaires a pu dénicher les menteurs qui se cachaient parmi eux, selon une étude américaine. Cette découverte pourrait, selon ses créateurs, servir à démasquer les terroristes dans les aéroports. La caméra de haute-résolution a fait apparaître autour des yeux de six menteurs sur huit une légère rougeur, la preuve de leur faute, selon les chercheurs de la Clinique Mayo, qui présentent les résultats de leurs recherches dans Nature . Ce procédé, basé sur l'imagerie thermographique, détecte les changements instantanés de température de la peau autour des yeux, et les traduit en couleur (jaune, orange, rouge). Cette partie du visage a littéralement tendance à rougir quand la personne ment, mais ce changement est imperceptible à la vue des observateurs. Un tel système pourrait devenir un moyen simple et rapide pour jauger les personnes interrogées dans les aéroports ou aux frontières. L'expérience a été menée sur 20 appelés de l'armée américaine, auxquels ont a demandé soit de poignarder un mannequin et de prendre un billet de 20 dollars dans ses poches, soit de ne rien faire. Les cobayes étaient ensuite filmés avec la caméra thermique pendant qu'il leur était posées les même questions. Les volontaires ayant commis le crime virtuel devant nier. Six des huit ''voleurs'' ont été démasqués par les cernes de chaleur coupable apparaissant autour de leurs yeux. Onze des 12 autres volontaires ont été dépistés comme innocents. Les mêmes essais menés avec un polygraphe, le traditionnel détecteur de mensonges, ont produit les mêmes résultats. Les polygraphes mesures la pression artérielle, la vitesse de respiration, la transpiration et d'autres changements corporels. Nature du 3-01-02 : http://www.nature.com/cgi-taf/DynaPage.taf?
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