RTFlash

RTFLASH Recherche & Technologie
NUMERO 140
Lettre gratuite hebdomadaire d’informations scientifiques et technologiques
Créée par René Trégouët rapporteur de la Recherche et Président/fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
Edition du 30 Mars 2001
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Egalement dans ce numéro
TIC
Une Proposition de loi américaine contre la pub internet non sollicitée
La France teste l'e-démocratie
L'anglais perd du terrain sur Internet
La justice britannique acceptera les plaidoiries par e-mail
L'accès à Internet par le courant est une réalité
La reconnaissance vocale, clé du succès de l'internet mobile
Toute votre vidéothèque dans un seul disque !
Winux, premier virus capable d'infecter Windows et Linux
Avenir
Elastomère à cristaux liquides pour nanotechnologies
Nanotechnologie : une révolution en marche
Fils d'ADN, la panacée des futurs nanocircuits intégrés ?
La "biomimetique" a des ailes
Matière
Le sable, combustible des fusées du futur ?
Vivant
L'aspirine contre le cancer colorectal !
Une enzyme de synthèse contre le cancer
Cancer du sein : le rôle du niveau de vie démontré
Vitamine C : l'effet bénéfique pour la santé est confirmé
La durée d'incubation du nouveau variant de la MCJ pourrait atteindre 30 ans
Le prion se renforce en passant d'une espèce à l'autre
Comment fabriquer le mouton à cinq pattes !
Des cellules auditives pour combattre la surdité
Le Cancer colo-rectal mieux dépisté grâce à la génétique
Identification d'un gène impliqué dans la survenue de calculs de la vésicule
Recherche
Au volant, les yeux ouverts tu garderas
Edito
Attention, la terre va se fâcher et sa colère pourrait être meurtrière



Alors que la Terre existe depuis des milliards d'années et que l'Homme est son hôte depuis des millions d'années, pour la première fois l'Humanité va exercer une responsabilité particulière sinon déterminante sur le destin de notre planète. Tant que l'Homme n'a fait qu'allumer des feux avec le bois qu'il glanait en surface, tant qu'il n'égratignait que sa carapace pour labourer et semer, tant qu'il n'a construit que des huttes, des villas ou même des châteaux-forts en se servant quasi exclusivement de l'énergie du muscle humain ou de l'animal, notre Terre, en mère accueillante, a laissé faire. Ses propres cycles fondamentaux n'étaient en rien dérangés par la vie qui a éclos et qui s'est développée sur ses sols fertiles et sous son atmosphère protectrice. Et puis patatras ! d'un seul coup tout s'est déréglé... 'Homme trouvant trop lent le rythme des saisons et n'ayant plus d'espaces essentiels à découvrir puisqu'il avait enfin compris que notre Terre était ronde, a imaginé il y a plus de deux siècles, bien avant qu'Einstein ne le mette en équation, que le principal territoire à conquérir n'était plus l'espace mais le temps : ce fut le début de la révolution industrielle. Mais autant l'espace est peu exigeant en énergie pour le découvrir si nous sommes patients, autant le temps est un ogre de plus en plus vorace pour se laisser conquérir puisqu'une seconde perdue ne peut, dans notre compréhension actuelle de notre monde, jamais être retrouvée. Alors qu'il aura fallu à l'Homme, avec l'aide de son plus efficace compagnon, le cheval, des millions d'années pour atteindre la vitesse d'un destrier lancé au galop (65 km sur 1000 mètres), il n'aura fallu que deux cents ans, à peine, en commençant par la vapeur, pour arriver aujourd'hui à la fusée, pour se déplacer à plusieurs milliers de kilomètres par heure. Pour produire des biens alimentaires, pour fabriquer des objets matériels, la progression de l'exigence en énergie fut aussi fulgurante tant la productivité dont le facteur essentiel, là encore, est le temps s'est partout imposée. Bien entendu, toutes les ressources énergétiques que la Terre avait obligeamment mises à la disposition de l'Homme à sa surface, très rapidement, ne furent plus suffisantes pour répondre à ces exigences de plus en plus fortes. Alors, l'Homme, ignorant les grands équilibres de la nature se mit à violer notre Terre. Il commença à y puiser, à des niveaux de plus en plus profonds, du charbon puis se servant de l'énergie produite par ce charbon se mit à trépaner, avec de longs scalpels d'acier, notre planète, pour y extraire, à de grandes profondeurs, du pétrole. Dans une insouciance que l'Homme va commencer à payer chèrement, l'Humanité de nos grands-parents, mais aussi celle de nos contemporains, a ainsi allègrement mélangé le carbone, qui est l'élément fondamental de notre planète et qu'elle avait su stocker depuis des milliards d'années sous des millions de formes allant de la plus pure, le diamant, à la plus énergétique, le pétrole, avec l'oxygène qui est l'élément fondamental sans lequel il n'y aurait pas de vie sur Terre. Or, le CO², comme tous les autres gaz dits à « effet de serre » comme le méthane par exemple, a le terrible inconvénient de perturber les échanges thermiques entre notre planète et son environnement. Si ces gaz ne gênent pas, heureusement, l'arrivée de l'énergie solaire sur la surface de notre Terre, énergie qui est vitale, par contre la chaleur que réémet notre planète vers l'Espace est en partie piégée dans l'atmosphère et le réchauffe. Ce même type de phénomène se passe dans une serre de jardinier, mais dans ce cas là c'est le verre qui piège la chaleur. Ainsi, en moins de 250 ans, depuis que l'Homme a commencé à brûler, de façon massive, du charbon et depuis un siècle du pétrole, le taux d'oxyde de carbone (CO²) dans l'atmosphère de notre planète a atteint un niveau que notre Terre n'avait jamais connu depuis au moins 42.000 ans. Il y a une dizaine d'années certains des experts doutaient encore du rôle réel de l'Homme dans ce dérèglement de l'atmosphère. Mais, dans les trois rapports qui viennent d'être rendu publics (le dernier venant d'être publié début mars) par le Groupe Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat (IPCC) qui dépend de l'ONU, les savants les plus éminents qui observent notre Terre sont unanimes pour pousser un cri d'alarme en nous disant que les grands équilibres de notre planète vont être rompus à cause de l'activité humaine. Dans le seul siècle qui commence, c'est-à-dire avant l'an 2100, ce qui ne représente que le temps d'une étincelle dans l'histoire milliardaire en années de notre mère nourricière, la température de l'atmosphère pourrait augmenter de près de 6° C et le niveau des mers s'élever de près d'un mètre, variations que notre planète n'a pas connues en plusieurs centaines de milliers d'années. Cela devrait commencer avec des tempêtes de plus en plus fréquentes et par des pluies de plus en plus abondantes provoquant des inondations sur les parties tempérées et une sécheresse de plus de plus aride sur les zones sub-tropicales. Avec les tempêtes qui se multiplient, les inondations qui deviennent de plus en plus fréquentes, les gouvernants de la Terre ne devraient-ils pas appliquer ce principe de précaution qui semble être devenu la loi d'airain dans l'art de la gouvernance ? Si rien n'est fait, les savants nous avertissent que ces colères météorologiques vont devenir de plus en plus fréquentes et violentes. Si les gouvernements des pays les plus développés du monde continuaient à être sous l'influence, de plus en plus inacceptable, des grands groupes pétroliers, comme vient encore de le montrer cette semaine le Président Bush en affirmant qu'il ne ferait rien pour réduire la production des gaz à effet de serre aux Etats-Unis, il est à craindre que sous la pression de la Nature qui se fera de plus en plus violente, le Peuple de la Terre (car pour répondre à de tels problèmes l'Humanité est une et indivisible) se révolte devant une telle cécité et une si profonde inconscience de ses gouvernants.

René TRÉGOUËT

Sénateur du Rhône


TIC
Information et Communication
Une Proposition de loi américaine contre la pub internet non sollicitée
Samedi, 31/03/2001 - 00:00

Une proposition de loi qui oblige les expéditeurs de publicités sur internet non sollicitées à enlever de leurs listes les clients qui en font la demande a été approuvée à l'unanimité par une sous- commission du Congrès américain. Le projet a pour but de limiter l'utilisation des "spam" ou "junk mail", ces messages électroniques publicitaires souvent envoyés par millions qui surchargent les messageries électroniques des internautes et les réseaux des fournisseurs d'accès. La nouvelle loi, the Unsolicited Commercial Electronic Mail Act of 2001, donnerait aux internautes le droit de faire enlever leurs noms des listes e-mail des entreprises de marketing qui auraient l'obligation de leur notifier ce droit et de faire figurer une adresse électronique fiable dans leurs messages afin de pouvoir être contactées. Les entreprises contrevenantes encourraient des amendes pouvant aller de 500 dollars à 50.000 dollars par infraction.

Brève rédigée par @RT Flash

Chambre des Représentants :

http://thomas.loc.gov/cgi-bin/query/D?c107:2:./temp/~c107kg65RT

La France teste l'e-démocratie
Samedi, 31/03/2001 - 00:00

Le dimanche 11 mars, lors du premier tour des élections municipales, les habitants de Voisins-Le-Bretonneux (78), grâce à la collaboration de la société Election.com, ont pu voter par Internet. Les électeurs avaient auparavant reçu par courrier une "lettre explicative sur le processus de vote par Internet contenant un mot de passe et un code personnel". Les vicinois ont ainsi pu s'essayer au vote électronique et 30 % d'entre eux se sont prêtés à l'expérience. Des isoloirs équipés de postes Internet ont permis à chacun de voter en toute confidentialité. Selon Alexis Biette, maire de Voisins-Le-Bretonneux, "la rapidité du dépouillement des votes Internet fut l'un des moments les plus appréciables de la journée : finies les longues heures d'attente avant l'annonce des résultats finaux". De même, le maire précise : "une population d'âge très varié s'est proposée de voter en ligne". A noter que le vote électronique avait ici une valeur de test et que les électeurs ont donc d'abord dû exprimer leur voix de manière traditionnelle. L'institut d'études Arthur Andersen, partenaire de l'opération, publiera un rapport d'observation à ce sujet dans les jours prochains. Rappelons également que, lors du référendum sur le quinquennat, en septembre 2000, la ville de Brest avait déjà testé le vote électronique : 35 % des votants s'étaient alors déplacés. Pour ces deux villes, les résultats obtenus durant l'élection en ligne ont été identiques à ceux recueillis lors du vote traditionnel.

Newsnet : http://www.lesnews.net/a.asp?ref=01032002

L'anglais perd du terrain sur Internet
Samedi, 31/03/2001 - 00:00

Quelle langue parler dans le village mondial? Si l'usage de l'anglais reste prédominant sur Internet, sa part est tombée de 75% à 60% entre 1998 et 2000, selon l'UNESCO. Mais la progression notamment de l'espagnol et du français se heurte à des obstacles technologiques, commerciaux et culturels et cache la quasi-absence de certaines langues pourtant parlées par des millions de personnes dans le monde. L'anglais pourrait passer sous la barre des 50% (49,6 d'ici 2003), selon l'UNESCO. En 2000, 49,9% des 391 millions d'internautes étaient de langue anglaise mais les deux tiers des pages Internet (68,4% selon cette étude) étaient rédigées en anglais, souligne l'UNESCO. Ces chiffres reflètent la prédominance de l'anglais dans l'économie, mais pas du tout la composition de la population mondiale, puisque le chinois est la première langue parlée -par environ 1,3 milliard de personnes- devant l'anglais (508 millions), l'hindi (497) et l'espagnol (392). Le français est parlé par environ 129 millions de personnes. ''Sans coopération internationale dans ce domaine, de nombreuses langues vont disparaître dans les décennies à venir, avec pour résultat un appauvrissement considérable des échanges culturels, les cultures disparaissant ipso facto'', estime l'UNESCO, selon laquelle il existe environ 6.000 langues dans le monde. ''Il faut chercher un équilibre entre l'uniformité nécessaire à la compréhension internationale et la diversité des vecteurs de communication entre les hommes''. L'espagnol et le français, respectivement utilisés dans 4,85 % et 4,39 % des textes (contre 2,53 % et 2,81 % en 1998), ont connu une forte progression ces deux dernières années -le français y a cédé sa deuxième pour la troisième place-, mais le fossé qui les sépare de l'anglais reste immense. En Afrique, si l'on estime généralement qu'il existe 1.800 langues, moins d'une cinquantaine se sont imposées dans la communication et elles sont quasiment invisibles sur le réseau informatique mondial. Une première initiative de l'UNESCO, ''Babel'', a été lancée pour promouvoir l'usage du multilinguisme sur la Toile et ''faire entrer dans le cyberespace le plus grand nombre d'informations culturelles, en évitant toute ségrégation linguistique et en protégeant les langues minoritaires''. Pour cela, ''de sérieux efforts doivent être réalisés par tous les acteurs de la société: Etat, entreprises, associations et particuliers'', estime l'UNESCO pour qui le plurilinguisme est aussi porteur de paix en ce qu'il favorise les échanges entre les peuples. ''Il faut que tous les pays démontrent non seulement leur volonté de défendre leur propre culture mais également une solidarité internationale intense''.

AP : http://fr.news.yahoo.com/010326/5/13eci.html

La justice britannique acceptera les plaidoiries par e-mail
Samedi, 31/03/2001 - 00:00

Les personnes comparaissant devant une tribunal britannique pourront bientôt faire parvenir leurs arguments par courrier électronique, a annoncé le gouvernement dans le cadre d'un programme de modernisation de la justice. Un porte-parole du Lord Chancelier, chef du système judiciaire britannique, a estimé que cette innovation accélérerait les procédures judiciaires, en autorisant la tenue des audiences préliminaires - y compris les plaidoiries de la défense - par e-mail pour les délits mineurs. L'accusé restera toutefois tenu de se présenter devant la cour, les juges n'étant pas autorisés à rendre leur verdict en ligne. "A ce stade il s'agit d'un programme-pilote et (les verdicts en ligne) peuvent être suggérés par un juge si celui-ci estime la chose possible", a précisé le porte-parole. La nouvelle technologie est actuellement à l'essai dans une cour de Kingston Upon Thames, au sud de l'Angleterre, et le gouvernement prévoit de l'étendre à tout le territoire d'ici 2005.

Brève rédigée par @RT Flash

Ministère Anglais de la Justice :

http://www.open.gov.uk/lcd/whatsnfr.htm

L'accès à Internet par le courant est une réalité
Samedi, 31/03/2001 - 00:00

Alors que Siemens abandonne l'accès à Internet par le courant électrique, jugeant le marché pas encore mûr et surtout devant les prix excessifs que suppose une telle activité (voir édition du 20 mars 2001), le suisse Ascom annonce le lancement commercial de son offre. Le groupe suisse de télécommunications s'est allié à la société allemande d'électricité RWE afin de proposer du haut débit via une simple ligne électrique. La société n'est toutefois pas la seule à se positionner sur ce marché. RWE propose lui-même son offre avec un forfait mensuel pour 164 francs comprenant le modem et un débit de 2 Mbits/s. L'accès s'effectue par le branchement d'un modem de petite taille sur une prise de courant. Le procédé consiste à coder le signal qui habituellement transite sur une ligne de téléphone ou de câble afin d'avoir une fréquence compatible avec le réseau électrique. "Ainsi, le branchement sur une prise téléphonique n'est plus nécessaire", explique Michael Rogall, responsable de production chez RWE. En France, le procédé est connu. EDF a d'ailleurs déjà mené des opérations de ce genre, notamment dans un collège de Saint-Lô .En outre, EDF est actionnaire à hauteur d'un quart de EnBW, une entreprise allemande qui mène elle aussi des essais sur la compatibilité entre l'Internet et l'électricité. Reste que RWE doit encore convaincre la Chambre Haute du Parlement allemand pour passer du statut de fournisseur d'énergie à celui de fournisseur d'accès. Côté EDF, la société ne pourra certainement pas commercialiser d'offre d'accès Internet en raison, elle aussi, de son statut actuel qui le lui interdit.

Vunet :

http://www.vnunet.fr/actu/article.htm?numero=7280&pmag=ent

La reconnaissance vocale, clé du succès de l'internet mobile
Samedi, 31/03/2001 - 00:00

Acheter ou vendre des actions au volant de sa voiture, accéder au plan d'une ville en prononçant quelques mots... Les systèmes de reconnaissance vocale qui devraient faire leur apparition sur les téléphones portables et autres assistants personnels avec l'avènement des réseaux de communication à haut débit vont considérablement bouleverser l'usage des appareils mobiles. "Tous ces appareils sont confrontés au même problème: ils ne possèdent pas la place pour un clavier", souligne Michael Phillips, co-fondateur de SpeechWorks International Inc. , société à la pointe des technologies de reconnaissance vocale, dans un entretien accordé à Reuters. Speechworks, qui bénéficie du soutien de l'agence américaine ayant mis au point les principes du web, travaille depuis six mois sur l'accès à l'information via les appareils portables au moyen notamment de la reconnaissance vocale. La firme collabore entre autres avec Compaq Computer Corp. au développement des capacités de son assistant personnel iPAQ. Elle est également en relation avec Auvo Technologies et LOBBY7, deux concepteurs spécialisés dans l'accès à internet mobile. "Avant d'envisager une large diffusion de cette nouvelle technologie, il faut développer des applications commerciales dans un domaine plus réduit, comme celui de la télématique en voiture", explique Phillips, évoquant les services informatiques embarqués équipés de système de navigation par satellite compatibles avec les réseaux de téléphonie mobile. "Cette nouvelle génération d'appareils mobiles va augmenter l'intérêt et la demande pour les systèmes de reconnaissance vocale", poursuit-il. Speechworks n'est bien sûr pas seule sur ce secteur prometteur. Son concurrent Nuance Communications Inc. développe de nouvelles applications permettant aux entreprises de contrôler plus finement leurs communications internes et externes. La semaine dernière, Nuance a annoncé la signature d'un accord avec Cisco Systems visant à intégrer ses développements au système AVVID que le géant des équipements pour réseaux lancera au second trimestre 2001. AVVID, acronyme anglophone pour infrastructure pour les communications vocales, vidéos et pour la transmission de données, offrira aux entreprises la possibilité d'utiliser le web comme réseau téléphonique et d'assurer la sécurité et la gestion de leur système de communication. "Imaginez les perspectives pour les entreprises: composer les numéros d'appel à la voix, accéder à sa messagerie électronique vocale sans appuyer sur le moindre bouton, faire appel aux services des portails web...", explique Steve Ehrlich, directeur adjoint du marketing chez Nuance. "Le marché de la reconnaissance vocale en est au stade auquel se trouvait internet il y a douze ans. Le potentiel de croissance est réellement significatif: au minimum, ce que nous nous efforçons de faire revient à remplacer tous les systèmes à touches", ajoute-t-il. Reste que ce discours enchanteur ne trouve que peu d'écho auprès des analystes financiers, qui doutent d'une éclosion rapide de cette technologie, le ralentissement de l'économie américaine ayant pour conséquence un report des investissements nécessaires.

Reuters : http://fr.news.yahoo.com/010328/2/13ose.html

Toute votre vidéothèque dans un seul disque !
Samedi, 31/03/2001 - 00:00

Stocker des données en trois dimensions, grâce aux techniques de l'holographie, sera peut-être bientôt possible. L'entreprise InPhase Technologies, financée par Lucent Technologies et Imation, utilise déjà un plastique compose de deux polymères, l'un pour former la base transparente et plate, le second pour réagir aux couleurs spécifiques de la lumière transmise par laser. Le passage à la production en série pourrait débuter d'ici quelques années. La National Imagery et la Mapping Agency, une branche du Département de la Défense, sont au nombre des investisseurs. Cette technologie intéresse aussi au plus haut point constructeurs informatiques et fabricants de jeux, et IBM est également en pointe dans ces recherches. On comprend leur enthousiasme quand on sait que le stockage holographique devrait permettre de stocker 400 Gbits, soit l'équivalent d'une centaine de films sur un seul disque de la taille d'un DVD, ou encore 20 gigabits sur une surface de la taille d'un timbre-poste.

Brève rédigée par @RT Flash

NYT :

http://://www.nytimes.com/2001/03/22/technology/22NEXT.html?searchpv=site04

Winux, premier virus capable d'infecter Windows et Linux
Samedi, 31/03/2001 - 00:00

Un nouveau type de virus informatique capable d'infecter aussi bien les machines équipées du système d'exploitation Windows de Microsoft que de Linux, une première selon ses découvreurs, est apparu mardi. Baptisé "W32.Winux" par la société Central Command, la première à rapporter son existence, le virus en question n'est pas destructeur et ne semble pas avoir fait de victimes à ce jour. Reste qu'il crée un précédent fâcheux. "Nous ne pensions pas que cela était possible", a confessé Keith Peer, PDG de Central Command. "Il s'agit d'un véritable pas en avant de la part des développeurs de virus". W32.Winux affecterait certains programmes présents aussi bien dans les versions 95, 98, Me, NT, et 2000 de Windows que dans les différents systèmes que propose Linux. Comme beaucoup d'autres virus, celui-ci est transmis sous la forme d'une pièce jointe à un courrier électronique et infecte les programmes-cibles une fois que le destinataire du message a double-cliqué sur le fichier en question. Selon Central Command, qui a reçu mardi W32.Winux sous la forme d'un e-mail anonyme envoyé de République Tchèque, l'auteur supposé du virus, surnommé Benny, revendique l'appartenance à un groupe de hackers appelé 29A. Benny et le groupe 29A se sont déjà illustrés par le passé en mettant au point des virus au pouvoir destructeur limité, mais considérés comme des prouesses techniques.

Reuters : http://fr.news.yahoo.com/010328/2/13o3y.html

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Avenir
Nanotechnologies et Robotique
Elastomère à cristaux liquides pour nanotechnologies
Samedi, 31/03/2001 - 00:00

Les mécanismes assurant la conversion d'une énergie électrique en énergie mécanique sont essentiels pour le développement de capteurs, moteurs, pompes et autres robots à échelle nanométrique. Les dispositifs actuels font le plus souvent appel aux propriétés piézoélectriques (linéaires) de matériaux comme le quartz ou les céramiques dites actives du type PZT (zirconate titanate de plomb). D'autres travaux portent sur des matériaux comme le polyglutamate greffé, les élastomères de silicones, certains polymères fluorés et les nanotubes de carbone. Les travaux présentés par des chercheurs allemands dans le numéro de Nature du 22 mars ouvrent une nouvelle voie. Les chercheurs ont développé des élastomères à cristaux liquides. Le matériau obtenu sous forme de film d'une centaine de nanomètres d'épaisseur est en fait constitué de cristaux liquides ferroélectriques dans un réseau élastomérique. Par rapport aux meilleurs polymères fluorés, cette combinaison présenterait une augmentation d'électrostriction de deux ordres de grandeur.

Nature :

http://www.nature.com/nlink/v410/n6827/abs/410447a0_fs.html

Industries&Techniques :

http://www.industries-techniques.com/site/quotidien/page.cfm?

Nanotechnologie : une révolution en marche
Samedi, 31/03/2001 - 00:00

Les scientifiques du Georgia Institute of Technology ont publié plusieurs résultats majeurs dans le domaine de la nanotechnologie. Cette discipline, qui devrait mener à une révolution industrielle et technique dans les prochaines décennies, consiste à élaborer des mécanismes de la taille du nanomètre, c'est-à-dire proche de celle de l'atome. D'abord, une nouveau type de nanostructure, les « nanoceintures » (nanobelts), vient d'être mis au point. Il s'agit d'anneaux d'oxydes métalliques de 10 à 15 nanomètres (milliardième de mètre) d'épaisseur, chimiquement purs et structurellement parfaits. Ces anneaux présentent de nombreux avantages. D'abord, ils sont relativement faciles à produire en masse. Ensuite, contrairement aux puces de silicium, il est possible de les manipuler sans risque d'altération dans un environnement non purifié. Enfin, ils ont la capacité d'être hautement conducteurs et sont très souples (pouvant être « pliés » jusqu'à 180 degrés sans casser). L'étude de ces ceintures très particulières devrait donner naissance à une discipline à part entière, fournissant matière à étude « pour plusieurs années », estiment les chercheurs. Mais on peut déjà entrevoir leur utilisation future. Du fait de leur pureté, les anneaux changent radicalement de comportement au contact de molécules liquides ou gazeuses. On peut donc les utiliser pour réaliser de minuscules capteurs à même de détecter la présence infinitésimale de gaz nocifs. Dans un autre domaine, les structures, à la fois conductrices, transparentes et non cassantes, peuvent servir de base à la mise au point d'écrans plats et souples. Ensuite, le Giorgia Tech a fait la démonstration d'une nouvelle utilisation de « grappes » d'atomes d'argent. Lorsqu'on dépose une fine couche d'oxyde argentique sur une plaque de verre, et qu'on l'expose à une lumière bleue, la substance réagit et des grappes de 2 à 8 atomes se forment. Ensuite exposées à une lumière verte, les grappes deviennent fluorescentes, émettant une lumière rouge visible à l'oeil nu. La partie du substrat non exposée à la lumière bleue n'est, elle, jamais fluorescente. Selon un procédé qui n'est pas sans rappeler la technique photographique traditionnelle, mise au point au début du siècle et également basée sur des cristaux d'argent, les scientifiques ont donc mis au point une méthode pour « allumer » et « éteindre » des groupes d'atomes. Mieux, l'observation par le biais d'un microscope montre que les atomes éclairés génèrent successivement trois couleurs. Ce procédé permet donc de jeter les principes d'un nouveau mode de stockage de l'information, non binaire (chaque point peut stocker plus d'une information élémentaire). Si l'on considère une matrice à trois dimensions composée de grappes d'atomes pouvant être simultanément « lus » et « écrits », et susceptibles de stocker chacun plus d'un bit, on imagine le potentiel d'un dispositif de stockage optique d'une densité impensable aujourd'hui. Même si elle se heurte à des limites physiques et financières, la nanotechnologie progresse. Expérimentant de nouvelles voies à tâtons, mais avec un certain émerveillement, les scientifiques jettent aujourd'hui les bases qui repousseront demain les limites prochainement atteintes par l'informatique binaire basée sur le silicium.

OINet : http://www.01net.com/rdn?oid=141369&rub=2503

Fils d'ADN, la panacée des futurs nanocircuits intégrés ?
Samedi, 31/03/2001 - 00:00

L'ADN est-t-il résistant ou conducteur ? Jusqu'à présent certains le considéraient comme un très bon isolant, d'autres comme doté de propriétés conductrices... Des résultats contradictoires pouvant s'expliquer par la difficulté de réaliser de bons contacts électriques entre la molécule d'ADN et les électrodes de mesures. Très souvent, les connexions entre la molécule et les contacts métalliques constituent des jonctions tunnel, dont la résistance varie énormément d'un échantillon à l'autre. Rappelons en effet que lorsqu'une fine barrière isolante est placée entre deux métaux, un mécanisme quantique permet aux électrons de franchir cette barrière et donne lieu à une résistance électrique entre les deux métaux. D'où l'importance du choix du matériau qui constitue les contacts lors de la mesure... Les scientifiques du laboratoire de physique des solides d'Orsay et de l'Académie des Sciences de Moscou semblent avoir réglé la question : au lieu d'utiliser de l'or comme à l'habitude, ils ont eu l'idée ici d'utiliser deux contacts composés d'une bicouche constituée de rhénium supraconducteur et de carbone (Re/C). Choix judicieux puisqu'il a montré qu'il menait à un bien meilleur accrochage entre les électrodes et les fils moléculaires d'ADN, ceci permettant au courant électrique de circuler. Les mesures ont été réalisées sur des molécules d'ADN d'une épaisseur de l'ordre du milliardième de mètre (ou nanomètre) étendues entre des électrodes distantes de 0,5 microns (la moitié d'un millionième de mètre). Elles ont montré que l'ADN était aussi bon conducteur qu'un fil de cuivre de diamètre comparable. A température ambiante, la résistance électrique des échantillons n'est que de 20 kilo-Ohms, ce qui correspond à la meilleure conduction électrique observée à ce jour pour l'ADN. Les chercheurs ont par ailleurs montré que cette résistance augmentait très peu avec une baisse de la température : 30% d'augmentation lorsqu'on passe de 20°C (soit 293 K) à 1 K. Diminuant toujours la température, et donc en dessous de la température critique de 1 K, les scientifiques ont eu la surprise d'observer de la supraconductivité de proximité induite par les électrodes Rhénium, qui elles-mêmes deviennent supraconductrices. Forts de ces résultats, les chercheurs peuvent affirmer que le transport d'électricité est quantiquement cohérent sur une échelle de longueur de l'ordre de quelques centaines de nanomètres. Le mécanisme de conduction est cependant encore mal compris. Les applications potentielles, même si elles sont lointaines, semblent des plus prometteuses. Des chercheurs Israéliens ont par exemple proposé que des molécules conductrices, préparées d'une façon adéquate, pourraient s'auto-assembler pour réaliser un circuit électronique de taille nanométrique. Dans ce cadre, la double hélice présente des propriétés très intéressantes d'auto-assemblage : une simple enzyme permet par exemple de réaliser la soudure spontanée et spécifique de deux molécules d'ADN. Les propriétés conductrices de la molécule d'ADN viennent dès lors ici en faire un candidat de choix.

Automates :

http://www.automates-intelligents.com/labo/2001/mar/adn.html

La "biomimetique" a des ailes
Samedi, 31/03/2001 - 00:00

Le Département de la Défense (DoD), l'Armée de l'Air, et la NASA financent l'ensemble des recherches menées dans le domaine de la biomimétique, qui comprennent notamment l'ingénierie basée sur les mouvements des animaux et en particulier le vol des oiseaux. Le DoD pour sa part souhaite parvenir a fabriquer des "avions" de surveillance de la taille d'une mouche. Un projet développé par le Georgia Tech Research Institute vise à perfectionner un appareil baptise "entomoptère", dont l'aile imiterait celle d'un ephémère et qui serait capable de voler dans l'atmosphère de la planète Mars. Financée par le DoD, une équipe de l'Universite de Toronto travaille pour sa part au développement d'un "ornithoptère" inspire du pterosaure, un volatile fossile dont les ailes forment une sorte de membrane de dix mètres d'envergure. BG 20/03.

ST Presse : http://www.adit.fr

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Matière
Matière et Energie
Le sable, combustible des fusées du futur ?
Samedi, 31/03/2001 - 00:00

Tandis qu'il y a quelques mois le silicium, semi-conducteur extrait du sable, faisait la Une de l'actualité scientifique allemande suite a l'idée de deux professeurs allemands de l'utiliser dans des piles a combustible (voir BE n°28 "le sable, pétrole de l'avenir"), voilà le même élément qui devient explosif au point que l'on songerait a l'utiliser comme alternative aux combustibles actuels des fusées. C'est en effet par hasard que le Prof. Kovalev, de l'Université Technique de Munich, découvrit la puissance destructrice du silicium, lorsqu'une déflagration se produisit dans un appareil rempli de dioxygene, dans lequel se trouvait -ce qu'il découvrit après l'incident- du silicium. La capacité explosive du silicium en présence de dioxygene fut démontrée par la suite de la sorte : un centimètre cube de silicium poreux représente une surface spécifique de quelques milliers de mètres-carrés. Par un pré-traitement, cette surface est entièrement recouverte par des atomes d'hydrogène, l'échantillon est ensuite plonge dans de l'oxygène liquide qui remplit alors les cavités de l'échantillon. L'oxygène ne peut cependant pas réagir avec le silicium, empêche qu'il est d'atteindre la surface du solide par la couche formée des atomes d'hydrogène. Cette couche de séparation doit pour cela être cassée a un endroit a l'aide de lumière ultra-violette. Il s'ensuit alors une réaction en chaîne : l'énergie libérée par la réaction de l'oxygène et du silicium pour former de l'oxyde de silicium permet la désorption d'atomes d'hydrogène qui réagissent avecdes atomes d'oxygène pour former de l'eau, le silicium libère de la présence des atomes d'hydrogène réagit a nouveau avec l'oxygène, et ainsi de suite. La réaction se produit très rapidement, et la pression devient tellement grande que 3 mg de silicium en morceau suffisent a envoyer en l'air le récipient en plastique les contenant et a marquer de son empreinte une plaque de métal sur laquelle il était pose. "On estime la pression a plus de dix Giga Pascal, la puissance explosive est probablement plus grande que celle du TNT", affirme le Prof. Kovalev. La grande différence avec d'autres explosifs est que la réaction se produit jusqu'à des températures de -270°C.

BE Allemagne : http://www.adit.fr

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Vivant
Santé, Médecine et Sciences du Vivant
L'aspirine contre le cancer colorectal !
Samedi, 31/03/2001 - 00:00

La prise quotidienne d'aspirine ou d'anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) réduirait le risque de cancer colorectal ! Une équipe britannique a étudié près de 950 000 sujets de 40 à 79 ans, tous exempts de cancer colorectal au début de l'étude et suivis de janvier 1994 à décembre 1997. Pendant cette période, 2 002 cancers sont apparus, soit une incidence annuelle de 7,3 cas pour 10 000 personnes. Les auteurs ont également noté l'apparente efficacité de certains traitements pour éviter ces tumeurs. Après six mois d'administration, le risque de cancer a été réduit de 50 % chez les utilisateurs d'AINS, et de 40 % pour les sujets qui prenaient 300mg d'aspirine par jour. Les AINS sont utilisés contre différentes maladies inflammatoires mais ils peuvent malheureusement provoquer de graves effets secondaires, notamment au niveau du système digestif, les lésions gastriques provoquées par ces médicaments ayant entraîné plus de 16 500 décès aux Etats-Unis dans la seule année 1997 ! Cette étude mérite néanmoins réflexion car les cancers colorectaux provoquent chaque année en France de 15 000 à 16 000 décès.

Journal of the American Medical Association :

http://www.ama-assn.org/special/hiv/newsline/newsline.htm

Une enzyme de synthèse contre le cancer
Samedi, 31/03/2001 - 00:00

Selon des chercheurs américains de l'Institut du cancer à Salt Lake City, l'utilisation d'une nouvelle enzyme synthétique augmenterait significativement l'efficacité du traitement à l'interleukine (IL2) chez les personnes atteintes d'un cancer avancé de la peau ou du rein. Ces études menées sur des animaux ont montré que l'enzyme synthétique M40403, mimant l'action d'une enzyme naturelle, la superoxyde dismutase (SOD), permettait d'augmenter les propriétés anticancéreuses de l'Il-2. L'interleukine est une molécule utilisée en immunothérapie pour lutter contre les mélanomes inopérables et les cancers du rein . Elle active les cellules NK (Natural Killer) capables de détruire de nombreux types de tumeurs. Mais son utilisation est limitée du fait de ses effets secondaires dont l'hypotension, particulièrement grave aux doses élevées et administrées dans le traitement de ces cancers avancés. La SOD est une enzyme qui élimine les radicaux libres responsables de la dérégulation de la pression artérielle. Les études ont confirmé que l'enzyme synthétique possède les mêmes propriétés que la SOD naturelle. Elle restaure la pression artérielle en éliminant les radicaux libres qui d'autre part inhibent l'action des NK. Ainsi la prise simultanée de cette enzyme synthétique et de l'IL-2 pourrait ouvrir la voie vers de nouveaux traitements anticancéreux.

Institut National Américain contre le Cancer :

http://jnci.oupjournals.org/

Cancer du sein : le rôle du niveau de vie démontré
Samedi, 31/03/2001 - 00:00

L'incidence du cancer du sein est inégale en fonction des pays. De nombreux facteurs de risques sont identifiés en ce qui concerne cette pathologie : l'alimentation pourrait également être impliquée dans son apparition. Le cancer du sein est la première cause de mortalité par cancer chez les femmes dans les pays développés. Sa fréquence augmente avec l'âge. Des facteurs de risques ont été identifiés : ainsi, le risque pour une femme d'avoir un cancer du sein est multiplié par deux ou trois si elle a un parent du premier degré qui en a fait un. De plus, certaines particularités de sa vie génitales augmentent ce risque : une puberté précoce, la nulliparité (ne pas avoir d'enfant) ou une première grossesse tardive (après 35 ans), une faible fécondité (cycle anovulatoire) ou une ménopause tardive. D'importantes différences dans l'incidence de cette pathologie sont notées en fonction des pays : ainsi le cancer du sein est très fréquent en Amérique du Nord, l'est un peu moins en France et devient beaucoup plus rare en République démocratique du Congo : le rapport est de un cancer du sein dans ce pays africain contre huit aux Etats-Unis. L'alimentation a longtemps été suspectée de jouer un rôle dans l'apparition du cancer du sein et pourrait expliquer les différences de l'incidence en fonction des pays. Une étude publiée dans le "British Medical Journal" conforte cette suspicion. Les auteurs de l'étude ont montré qu'une alimentation richement calorique, comme celle des Etats-Unis est associée à une activité ovarienne beaucoup plus importante que celle d'une alimentation pauvre en calories, comme celle de la République démocratique du Congo. Ils ont également montré qu'une activité ovarienne importante avec une importante production de progestérone est associée à une incidence plus élevée du cancer du sein. Ainsi, la différence de fréquence du cancer du sein entre certains pays reposerait sur les différences d'apports énergétiques, qui influent sur les concentrations de progestérone et d'estrogènes. Ceci pourrait signifier qu'une diminution des apports énergétiques associée à la pratique d'une activité sportive peut entraîner une diminution de la concentration de ces hormones et donc une diminution du risque de cancer du sein.

Csanté : http://fr.news.yahoo.com/010323/92/132tu.html

British Medical Journal : http://www.bmj.org/current.shtml#TWIB

Vitamine C : l'effet bénéfique pour la santé est confirmé
Samedi, 31/03/2001 - 00:00

C'est aujourd'hui prouvé : la vitamine C diminue le risque de décès par cancer ou maladie cardio-vasculaire. Une vaste étude réalisée par des chercheurs britanniques vient non seulement d'en apporter la confirmation, mais aussi de chiffrer ces bénéfices. Le Professeur Kay-Tee Khaw et son équipe de l'Université de Cambridge, ont suivi pendant quatre ans 19 486 hommes et femmes, âgés de 45 à 79 ans. Ils ont fait deux constatations majeures. D'une part, 20 % de cette population avait un taux plasmatique de vitamine C anormalement faible alors que chez une autre tranche de 20 %, il était inhabituellement élevé. Or le risque de décès par cancer ou maladie cardio-vasculaire s'est révélé deux fois plus élevé chez les premiers que les seconds ! Les auteurs ont ainsi remarqué qu'une augmentation moyenne de 50 grammes dans la ration en fruits et légumes était suffisante pour diminuer de 20 % le risque de décès, et ce indépendamment de la présence de facteurs de risques tels que la tension, le tabac, le diabète ou le cholestérol ! 50 grammes représentent à peine trois ou fruits ou légumes frais par jour. Inutile cependant de boire 10 cinq jus d'orange par jour car au-delà de cinq fruits ou légumes avalés par jour, aucun bénéfice supplémentaire n'est observé.

Brève rédigée par @RT Flash

The Lancet : http://www.thelancet.com/newlancet/current

La durée d'incubation du nouveau variant de la MCJ pourrait atteindre 30 ans
Samedi, 31/03/2001 - 00:00

La période d'incubation du nouveau variant de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (nvMCJ) pourrait atteindre 30 ans, ce qui signifie que plusieurs dizaines de milliers de nouveaux cas risquent d'apparaître, a estimé un spécialiste de la maladie de la vache folle. Le Pr John Collinge s'exprimait au lendemain de la publication d'un rapport d'enquête sur le décès de cinq personnes originaires d'un même village et mortes du nvMCJ entre 1998 et 2000. Les techniques traditionnelles de découpe de la viande par les bouchers et les abattoirs ont entraîné la contamination de ces cinq personnes, selon ce rapport. Pour le Pr Collinge, membre du comité gouvernemental sur l'encéphalophatie spongiforme (SEAC) qui a participé à l'enquête, "les cas que nous voyons maintenant sont par définition ceux qui ont la période d'incubation la plus courte". "La période moyenne d'incubation pourrait bien être autour de 30 ans", a-t-il déclaré sur la BBC-radio. "Malheureusement, ce qui en résulte, dans la mesure où l'exposition de la population après 1985 a été bien plus importante qu'avant, c'est que de nombreux nouveaux cas sont à craindre", a-t-il poursuivi. Citant les prévisions de l'un de ses collègues du SEAC, le Pr Roy Anderson, le Pr Collinge a estimé que le chiffre de plusieurs centaines de milliers était toutefois "improbable". "La limite supérieure des projections de Roy Anderson est aux environs de 100 à 200.000 cas, c'est un extrême mais (...) nous pourrions en avoir des milliers, ou des dizaines de milliers". A ce jour, 97 personnes ont été victimes du nvMCJ au Royaume-Uni. Sur ce nombre, sept personnes sont encore vivantes.

La Recherche :

http://www.larecherche.fr/medecine/010322083945.wnyecwze.html

Le prion se renforce en passant d'une espèce à l'autre
Samedi, 31/03/2001 - 00:00

Le prion, responsable de la transmission de la maladie de la vache folle, deviendrait plus virulent en franchissant les barrières entre espèces, selon une équipe française de chercheurs du Commissariat à l'énergie atomique, le CEA. Ces travaux, menés par Corinne Lasmezas, ont été publiés le 27 mars dans les comptes-rendus de l'Académie américaine des sciences, les PNAS. Première expérience : Corinne Lasmezas a injecté dans le cerveau d'un singe de la cervelle de vache atteinte de l'encéphalopathie spongiforme bovine, l'ESB. Au bout de trois ans, les premiers signes de la maladie sont apparus. Deuxième expérience : Corinne Lasmezas a prélevé des morceaux de cerveau de ce singe malade et les a injectés à d'autres primates. Ils ont contracté la maladie en 20 ou 25 mois, soit en deux fois moins de temps que le premier singe. Les résultats de ces travaux suggèrent que le prion devient plus virulent une fois qu'il a passé la frontière entre les espèces. Une adaptation rapide du prion à son nouvel hôte peut expliquer ce phénomène. D'autre part, les plaques qui se forment sur le cerveau, et qui lui donnent son aspect songieux, se sont développées de la même façon chez tous les singes, jeunes ou vieux. Ces résultats tentent à confirmer l'hypothèse selon laquelle, lors d'une transfusion sanguine, le prion pourrait passer d'une personne à l'autre. L'âge ne serait pas un facteur déterminant dans la contraction du nouveau variant de la maladie de Creutzfeld-Jakob, la nvMJC. Et une fois le prion adapté à l'espèce humaine, les premiers signes de la maladie apparaîtrait plus vite. La quantité de prion nécessaire à la contraction de la maladie reste pour l'instant la plus grande inconnue dans l'équation du nvMJC.

PNAS : http://www.pnas.org/current.shtml

Comment fabriquer le mouton à cinq pattes !
Samedi, 31/03/2001 - 00:00

Qu'il s'agisse d'ailes, de nageoires, de pattes ou de jambes, la formation des membres joue un rôle capital en matière de locomotion et de préhension dans un grand nombre d'espèces vivantes. Des chercheurs de l'institut Salk (USA), dirigé par le Professeur Izpisúa Belmonte ont identifié une famille des gènes qui joue un rôle clé dans le la croissance des membres. Ces gènes - de la famille Wnt - interagissent avec un ensemble de facteurs de croissance déjà identifiés pour induire la formation de membre dans les embryons de poussin. Ces recherches éclairent non seulement la manière dont les membres se développent initialement mais constituent également de nouvelles indications quant à la formation d'autres structures et organes, tels que le coeur et les poumons. En 1995, la même équipe avait déjà montré qu'il était possible de provoquer l'apparition de membres supplémentaires en activant les facteurs de croissance de fibroblaste (FGF). Cette fois, l'équipe d'Izpisúa Belmonte a inséré trois gènes différents de la famille de Wnt dans des virus qui, à leur tour, ont été introduits dans des embryons de poussins. Les résultats ont suggéré que chacun des gènes de Wnt ( Wnt-2b, Wnt-8c, Wnt-á ) provoquaient le développement d'un bourgeon appelé arête ectodermale apicale (AER). Izpisúa Belmonte va poursuivre ses recherches pour vérifier si l'interaction des facteurs FGF et des gènes Wnt est bien impliquée, comme il le pense, dans de nombreux processus de développement de membres et d'organes tels que le cerveau, le coeur et les poumons.

Brève rédigée par @RT Flash

Science Quest : http://www.sciquest.com/

Des cellules auditives pour combattre la surdité
Samedi, 31/03/2001 - 00:00

Des scientifiques anglais ont réussi à produire des cellules auditives qui pourraient être transplantées chez l'homme d'ici 5 ans pour arrêter la perte d'audition ou même pour restaurer l'audition perdue depuis longtemps. Ces travaux ont été menés à bien par l'équipe du Professeur Matthew Holley, de l'Université de Bristol. Ces cellules pourraient être implantées dans l'oreille interne pour restaurer l'audition en favorisant la régénération du nerf auditif et la ransmission du signal auditif vers le cerveau. Le Professeur Holley souligne que " les implants cochléaires utilisés jusqu'à présent donnent de bons résultats mais ne peuvent être proposés aux personnes sourdes depuis longtemps car leurs nerfs auditifs sont trop altérés".

Brève rédigée par @RT Flash

BBC :

http://news.bbc.co.uk/hi/english/health/newsid_1235000/1235606.stm

Le Cancer colo-rectal mieux dépisté grâce à la génétique
Samedi, 31/03/2001 - 00:00

Le cancer colo-rectal est un des cancers les plus fréquents dans les pays développés. En dépit des progrés thérapeutiques, ce cancer entraîne encore de trop nombeux décés du fait d'un diagnostic trop tardif. le dépistage précoce de ce cancer est donc essentiel mais il repose jusqu'à présent sur l'utilisation de techniques invasives. Une nouvelle méthode dépistage, fiable et non invasive, pourrait bientôt voir le jour. Le dépistage des cancers colo-rectaux repose sur la pratique d'un Hémoccult : son principe est simple, il consiste à détecter la présence de sang dans les selles. La présence de sang conduit à la pratique d'une colonoscopie : cet examen endoscopique permet de visualiser la muqueuse colo-rectal et donc de rechercher l'existence d'une éventuelle lésion cancéreuse, mais est relativement invasif. Du fait de sa non-spécificité, la technique de recherche de sang dans les selles est sujette à de nombreuses critiques. Une équipe de chercheurs américains vient de développer une nouvelle technique de dépistage des cancers colo-rectaux. Elle repose sur la génétique. Il s'agit de rechercher dans les selles non pas du sang, mais du matériel génétique (ADN) portant les altérations spécifiques des lésions précancéreuses ou cancéreuses. L'étude réalisée montre que la spécificité de ce test est trés bonne et qu' il ne détecte aucun faux positif. Sa sensibilité est également très bonne, puisqu'il détecte 91 % des cancers colo-rectaux et 82 % des polypes précancéreux. Il convient à présent de confirmer ces premiers résultats par des études portant sur un plus grand nombre de personnes. A terme, il pourrait remplacer l'Hémoccult dans le dépistage de masse du cancer colorectal et contribuer à réduire sensiblement la mortalité de ce cancer.

Brève rédigée par @RT Flash

Journal de l'Institut américain du cancer :

http://jnci.oupjournals.org/current.shtml#NEWS

Identification d'un gène impliqué dans la survenue de calculs de la vésicule
Samedi, 31/03/2001 - 00:00

Un gène impliqué dans la survenue et les complications des calculs de la vésicule biliaire vient d'être identifié, par des médecins français. La présence de calculs dans les voies biliaires est fréquente mais "moins d'un patient sur dix développe des symptômes ou des complications", selon une équipe de médecins et de chercheurs de l'hôpital Saint-Antoine (Paris). Le détail de leurs travaux, présentés aux 25èmes Journées Francophones de Pathologie Digestive de Paris, paraîtra dans le numéro de mai de la revue spécialisée américaine Gastroenterology. Les calculs, ou lithiases selon leur nom savant, dont la majorité ne pose pas de problèmes médicaux (douleur, blocage, infection...), concernent dans les pays industrialisés environ 10 à 20 % de la population, a indiqué à l'AFP le Dr Olivier Rosmorduc, et ils sont deux fois plus fréquents chez la femme que chez l'homme. Les calculs de cholestérol, qui constituent 80 % des cas de lithiase biliaire, résultent d'un excès de cholestérol dans la bile par rapport aux molécules chargées de le rendre soluble (acides biliaires, phospholipides). Une prédisposition génétique était soupçonnée depuis longtemps sans avoir jamais été démontrée. Les chercheurs français viennent de montrer le rôle de défauts (ou "mutations") d'un gène "MDR3", mis en évidence en 1993, dans la survenue de ces cailloux de la vésicule et de complications particulièrement sévères. L'identification par l'équipe du Pr Raoul Poupon, chef de service d'hépato-gastroentérologie à Saint-Antoine, il y a une dizaine d'années, d'un syndrome chez des adultes de moins de 50 ans, associant des calculs dans la vésicule et dans le foie à d'autres anomalies comme un engorgement de bile dans le foie ("cholestase intra-hépatique") est à l'origine de cette découverte. L'équipe française a dans un premier temps constaté une diminution des phospholipides biliaires chez les malades souffrant de ce syndrome. Elle a ensuite découvert que des mutations du gène MDR3 étaient liées à la maladie. Ce gène commande normalement l'activité d'une protéine MDR3 qui détermine la concentration des phospholipides biliaires, molécules qui maintiennent le cholestérol sous forme soluble pour éviter la formation de calculs. Le traitement consiste en l'administration d'une substance dénommée acide ursodésoxycholique (AUDC), présent en faible quantité dans la bile humaine. Cette substance, désormais produite par synthèse, a été isolée en 1936 par un chimiste japonais dans la bile d'ours, réputée au Moyen-Age chez les Nippons pour (re)donner virilité, bravoure, loyauté... Elle a été commercialisée sous formes de pilules dans les années 50 et son intérêt médical a été découvert par hasard. Des médecins japonais ont effet remarqué une disparition de calculs de la vésicule chez des consommateurs réguliers de ces pilules d'extrait de bile d'ours. Cette démonstration, pour la première fois, selon les chercheurs d'une prédisposition génétique à la formation de calculs biliaires, résulte d'une collaboration du Pr Poupon et du Dr Rosmorduc avec le Dr Brigitte Hermelin (service de biologie moléculaire, Saint-Antoine) à l'Assistance publique des hôpitaux de Paris (AP-HP).

AFP : http://fr.news.yahoo.com/010329/1/13rz7.html

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Recherche
Recherche & Innovation, Technologies, Transports
Au volant, les yeux ouverts tu garderas
Samedi, 31/03/2001 - 00:00

La société anglaise Seeing Machines vient de dévoiler son nouveau système de surveillance de risque de somnolence au volant : Facelab. Le système est composé de deux caméras qui surveillent en permanence la position des différents éléments qui composent le visage humain : oreilles, nez menton. En fonction de cette position, Facelab calcule où les yeux sont supposés être et mesurent la taille de l'iris. Les données recueillies sont ensuite comparées à une modélisation informatique 3D. Facelab repère également la fréquence de clignement des paupières. Si cette dernière est trop élevée, le système prévient alors l'automobiliste qu'il s'expose à un risque d'endormissement. Le développement de Facelab a été soutenu par Volvo. On ignore encore comment cette technologie sera intégrée dans les futures modèles de la marque. Un autre axe de développement pour Seeing machines est le marché des jeux vidéos. Les joueurs pourraient pointer des armes virtuelles vers des aliens simplement par la direction de leur regard.

Besok :

http://www.besok.com/machine/actu/acth_bs_CF.cfm?id=6330

Seeing Machines : http://www.seeingmachines.com/index.htm

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