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Edito
Cancer, neurones et évolution : un nouveau paysage scientifique se dessine
Au niveau mondial, le CIRC basé à Lyon rappelle que le cancer, du fait de l’augmentation et du vieillissement important de la population, est devenu à présent la deuxième cause de décès la plus fréquente dans le monde (derrières les maladies cardiovasculaires), avec 26 % de tous les décès, soit 9,6 millions de morts en 2018, sur un total de 18,1 nouveaux cas de cancer diagnostiqués. Mais dans les pays riches, la mortalité par cancer est désormais deux fois plus importante que celle provoquée par les maladies cardiaques.
Pourtant, on l’oublie souvent, on observe une baisse de la mortalité réelle par cancers dans la majorité des pays d’Europe depuis plus de 20 ans. Plusieurs études récentes ont en effet montré que, si l’on tient compte à la fois de l’augmentation de la population et de son vieillissement, la mortalité globale par cancer a baissé de 10 % chez les hommes et de 5 % chez les femmes sur notre continent depuis le début de ce siècle. Les chercheurs estiment, sur la base de l’évolution des taux de mortalité des différents cancers depuis 1988, que près de 5 millions de vies ont été sauvées en Europe, 3,3 millions de femmes et 1,6 million d’hommes.
La France connaît également une baisse constante de la mortalité par cancer depuis 1990, comme le montre clairement l’étude publiée l’année dernière par Santé Publique France (Voir Santé Publique France). Ce vaste travail de synthèse montre qu’en dépit d’une hausse sensible des nouveaux cas de cancers (due au vieillissement général de la population), la mortalité tous cancers confondus a diminué en moyenne de 1,8 % par an chez les hommes, et de 0,8 % par an, chez les femmes. Au total, cette étude épidémiologique montre que la part des décès strictement attribuable au cancer a diminué de 54 % chez l’homme et de 25 % chez la femme depuis 1990, ce qui est remarquable.
Il est intéressant de souligner que l’on retrouve également cette baisse tendancielle de la mortalité par cancer aux Etats-Unis. Dans ce pays, on observe en effet une diminution constante de la mortalité par cancer depuis 1991, année où il avait atteint son maximum avec 215 décès pour 100.000 habitants. En 2016, ce ratio était tombé à 156 morts pour 100.000 Américains, selon les chiffres publiés en 2019 par la « Société Américaine du Cancer », ce qui correspond à une diminution moyenne annuelle de 1,5 % (Voir ACS Journals). Au total, précise la SAC, l’ensemble des avancées réalisées en matière de prévention, de diagnostic et de traitement aura permis de réduire de 27 % la mortalité globale par cancer aux Etats-Unis en moins de 30 ans, ce qui correspond à 2,6 millions de décès évités au cours de cette période.
Dans la longue et difficile lutte contre le cancer, on mesure mieux le chemin parcouru quand on sait que le taux moyen de guérison ou de rémission à cinq ans (tous cancers confondus) est passé de 30 à 56 % au cours des 50 dernières années. Aujourd’hui, grâce à l’accélération des découvertes fondamentales et des progrès thérapeutiques depuis 20 ans, la communauté scientifique considère qu’il est réaliste d’espérer guérir ou contrôler huit cancers sur dix à l’horizon 2030. Mais pour atteindre un objectif aussi ambitieux, des ruptures théoriques et thérapeutiques sont absolument nécessaires. Parmi celles-ci trois méritent d’être rapidement évoquées.
La première concerne une découverte tout à fait surprenante réalisée l’année dernière par une équipe de recherches françaises, du laboratoire cancer environnement (Inserm-CEA) à Fontenay-aux-Roses. Ces chercheurs ont découvert que le cerveau produit des cellules-souches neuronales qui, franchissant la barrière hématoencéphalique – l’enveloppe du cerveau pourtant réputée infranchissable – sont transportées par le sang et vont aller infiltrer des tumeurs cancéreuses en formation, notamment dans la prostate (Voir RT Flash).
Cette équipe, dirigée par Claire Magnon, a travaillé sur les tumeurs de 52 patients atteints de cancer de la prostate. Ces recherches ont permis de découvrir une nouvelle catégorie de cellules, appelées « cellules progénitrices neuronales », que l’on trouve en principe uniquement au cours du développement embryonnaire, dans deux aires du cerveau, l’hippocampe et la zone sous-ventriculaire. Ces recherches ont également permis de montrer qu’il existait une relation très forte entre le nombre de ces « cellules vagabondes » et l’agressivité du cancer étudié.
On sait que les adultes continuent à produire de petites quantités de nouveaux neurones dans des régions particulières du cerveau : le gyrus denté dans l’hippocampe et la zone sous-ventriculaire. Mais ces chercheurs de l’Inserm ont pu montrer que ce phénomène se produit également en dehors du système nerveux central, du cerveau et de la moelle épinière : dans les tumeurs ! En 2013, cette chercheuse avait déjà découvert, dans des tumeurs de la prostate, que l’infiltration de fibres nerveuses, issues de prolongements d'axones de neurones préexistants, était associée à la survenue et à la progression de ce cancer. Depuis, d'autres études ont permis de confirmer ce rôle tout à fait inattendu, mais déterminant, des fibres nerveuses dans le microenvironnement tumoral de nombreux cancers solides.
Dans cette étude, qui a fait grand bruit au sein de la communauté scientifique, ces chercheurs sont partis d’une hypothèse audacieuse : se pourrait-il que le réseau nerveux impliqué dans le développement des tumeurs implique de nouveaux neurones qui se formeraient directement dans les tumeurs ? Pour essayer de vérifier cette surprenante hypothèse, l’équipe Inserm de Claire Magnon a étudié les tumeurs de 52 patients atteints de cancer de la prostate. Ces scientifiques ont découvert des cellules exprimant une protéine, la double cortine (DCX), connue pour être exprimée par les cellules progénitrices neuronales, lors du développement embryonnaire et chez l’adulte dans les deux zones du cerveau où les neurones se renouvellent. Encore plus intéressant, les chercheurs ont observé que, dans les tumeurs étudiées, la quantité de cellules DCX+ était proportionnelle à l’agressivité du cancer, constaté sur le plan clinique. "Cette découverte étonnante atteste de la présence de progéniteurs neuronaux DCX+ en dehors du cerveau chez l’adulte. Nos travaux montrent qu’ils participent bien à la formation de nouveaux neurones dans les tumeurs", souligne Claire Magnon.
Restait cependant à déterminer l’origine de ces progéniteurs neuronaux. Pour ce faire, les chercheurs ont eu recours à des souris transgéniques, porteuses de tumeurs. Ils ont quantifié les cellules DCX+ présentes dans les deux régions du cerveau où elles sont normalement présentes. Ils ont alors observé que, lors de la formation d’une tumeur, le nombre de cellules DCX+ diminuait dans la zone sous-ventriculaire. Dès lors, deux causes pouvaient expliquer cette observation : ou bien les cellules DCX+ mouraient dans cette région, ou bien elles quittaient cette zone, pour aller migrer vers la tumeur".
En montrant qu’il y avait bien du passage des cellules DCX+ de la zone sous-ventriculaire du cerveau dans la circulation sanguine et que les cellules centrales étaient identiques à celles retrouvées dans la tumeur, ces chercheurs ont pu prouver que ces cellules DCX+ avaient bien migré dans le sang jusqu’à la tumeur, y compris dans les nodules métastatiques. A ce stade, ces cellules se différencient en neuroblastes puis en neurones adrénergiques producteurs d’adrénaline de rétroaction positive qui provoque à son tour le développement tumoral.
Ces recherches sont à mettre en lien avec des observations cliniques, qui montrent que les patients atteints de cancer de la prostate qui utilisent des bêtabloquants (molécules qui inhibent les récepteurs adrénergiques) à des fins cardiovasculaires, présentent de meilleurs taux de survie. Cette découverte fondamentale est extrêmement importante car elle ouvre une voie thérapeutique tout à fait nouvelle pour combattre les cancers.
Il faut également souligner que l’observation des fibres nerveuses à l’intérieur des tumeurs s’est étendue à d’autres types de cancer : côlon, pancréas, mélanome. Plusieurs essais cliniques sont d’ailleurs actuellement en cours aux États-Unis pour évaluer l’efficacité de bêtabloquants sur différentes tumeurs. L’idée est qu’en bloquant les récepteurs adrénalines et en empêchant l’adrénaline d’accéder aux cellules du trauma, il est peut-être possible d’entraver le développement de la tumeur.
Sur le plan fondamental, cette étude est fascinante car elle établit de manière formelle que les cellules neurales quittent le cerveau, migrent jusqu’à la tumeur et se différencient en neurones ! Mais ce n’est pas tout : ces travaux montrent également une forte corrélation entre le nombre de cellules DCX, le niveau d’agressivité de la tumeur et sa capacité à former des métastases. Ces travaux montrent enfin, de manière encore plus générale, que ce mécanisme est également à l’œuvre dans de nombreux types de cancers différents et qu’il révèle donc une relation fondamentale complexe et subtile entre le processus de cancérisation et les cellules nerveuses immatures du cerveau.
Une autre avancée en cours est en train de bouleverser l’immunothérapie contre les cancers. Dans ce domaine, en plein essor, deux stratégies ont été développées ces vingt dernières années. La première consiste à prélever des lymphocytes T du malade pour les modifier et les aider à reconnaître les cellules cancéreuses en ajoutant un anticorps dirigé contre les cellules ciblées (le «chimeric antigen receptor» ou CAR). Ces cellules sont ensuite injectées dans la tumeur pour y provoquer une mobilisation forte et ciblée du système immunitaire. La seconde stratégie consiste à bloquer la voie PD-L1 protéine appelée PD-L1, une protéine présente à la surface des cellules malignes qui inactive les lymphocytes T, à l’aide de médicaments spécifiques.
Il y a quelques semaines, des chercheurs de Philadelphie, dirigés par Carl June et Edward Stadtmauer, sont parvenus, en utilisant les nouvelles possibilités offertes par l’outil d’édition du génome Crispr-Cas9, à modifier le processus de production des CART. Grâce à cet outil très puissant, ils ont pu obtenir des cellules plus ciblées vers les cellules malignes et ont levé les points de blocage (les fameux check-points) appelés PD1, qui empêchent les lymphocytes de reconnaître les cellules cancéreuses (Voir Science).
Ces recherches ont donc permis d’utiliser pour la première fois la technologie Crispr-Cas9 pour réaliser de l’édition de génome spécifiquement destiné à reconnaître et à éliminer des cellules cancéreuses. Bien qu’il s’agisse encore de résultats préliminaires, les essais réalisés sur trois patients traités par l’équipe américaine ont déjà donné des résultats encourageants, notamment la régression d’un sarcome chez l’un des patients.
Mais l’observation sans doute la plus surprenante faite par ces chercheurs a été de constater que ces cellules immunitaires modifiées par Crispr-Cas9 sont toujours en circulation et actives dans l'organisme des patients, plus de neuf mois après leur injection initiale, ce qui laisse à penser que cette nouvelle approche pourrait permettre de concevoir et de réaliser des immunothérapies personnalisées très puissantes qui conserveraient leur efficacité thérapeutique dans la durée…
Evoquons enfin une troisième avancée, celle qui consiste à concevoir le cancer dans une perspective évolutionniste, c’est-à-dire en tant que phénomène inhérent au vivant et inséparable de l’environnement. Selon cette approche, il ne serait pas forcément nécessaire de détruire à tout prix la totalité des cellules cancéreuses d’un malade, pour le guérir. En effet, cette stratégie, qui peut assez bien fonctionner sur certains cancers pendant un certain temps, finit par trouver ses limites, en provoquant l’apparition de redoutables mécanismes de résistances, qui vont sélectionner des cellules malignes qui deviendront insensibles aux traitements utilisés.
Face à ce phénomène de résistance et d’adaptation du cancer, certains scientifiques tentent de mettre en œuvre des thérapies adaptatives, issues de l’oncologie évolutionniste, une discipline en plein essor qui tente d’articuler la compréhension du cancer et celle de son environnement. C’est notamment le cas du Professeur Robert Gatenby, au Moffitt Cancer Center, en Floride. Ce scientifique de renom a réalisé un essai clinique remarqué sur 18 patients atteints d’un cancer de la prostate. Il leur a administré des doses réduites de 40 % de chimiothérapie, sur des intervalles plus longs que ceux normalement pratiqués.
Résultat : alors que le traitement standard maintient le contrôle du cancer métastatique de la prostate pendant 13 mois en moyenne, cette nouvelle approche a permis de contrôler, en moyenne, ces cancers pendant au moins de 34 mois, un résultat considéré comme remarquable dans ce type de cancer. "Comme plus de la moitié de nos patients sont toujours traités, nous ne pouvons pas encore déterminer de limite maximale de cette nouvelle stratégie, mais nous espérons qu’elle pourra permettre, au moins chez certains patients, de contrôler pendant de nombreuses années l’évolution de leur cancer, et ce, avec beaucoup moins d’effets secondaires et une bonne qualité de vie", précise le Professeur Gatenby.
Selon ce cancérologue, en temps normal, les cellules non cancéreuses se développent, car elles sont les mieux adaptées aux signaux biochimiques de croissance, aux éléments nutritifs et aux signaux physiques qu’elles reçoivent des tissus sains environnants. Dans ce contexte, il peut bien sûr arriver qu’une cellule cancéreuse se forme, pour de multiples raisons. Mais, en général, et heureusement pour nous, cette cellule est mal adaptée à son environnement ; elle est moins performante et moins compétitive que ses homologues normales et ne parvient pas à proliférer. Mais il peut arriver que certains facteurs, vieillissement, inflammation chronique, mutation génétique, exposition à des substances chimiques, endommagent l’environnement cellulaire. Dans ce nouveau contexte, ce micro-environnement dégradé, les cellules cancéreuses peuvent devenir progressivement mieux adaptées que les cellules normales et peuvent se développer jusqu’à un point de non-retour.
Cette théorie adaptative a pu être observée sur le plan clinique ; on a ainsi pu constater une accélération du cancer chez des patients présentant des pathologies qui perturbaient les tissus, comme les maladies inflammatoires de l’intestin. Les oncologues évolutionnistes pensent donc qu’en réduisant les altérations tissulaires causées par des processus tels que l’inflammation, il est possible de restaurer un environnement plus normal et d’empêcher la prolifération du cancer.
Cette approche souligne également que nous ne nous sommes pas suffisamment intéressés aux nombreuses modalités de manifestations du cancer dans les espèces animales, particulièrement les espèces sauvages. Or, nous savons à présent que le processus darwinien de sélection naturelle a été capable d’intégrer le phénomène cancéreux et de lui trouver de nombreuses solutions qui préservent l’existence des espèces touchées par cette pathologie.
C’est par exemple le cas des requins, des rats-taupes, des éléphants ou des baleines, qui ont développé, au fil de l’évolution, de remarquables mécanismes, encore mal connus, qui leur permettent de contrôler l’apparition ou la croissance de leurs tumeurs malignes. Si nous parvenions à comprendre ces mécanises dans toute leur complexité, nous pourrions probablement faire un grand bond en avant non dans l’éradication du cancer, perspective sans doute illusoire, mais dans le contrôle de la maladie cancéreuse, de manière à la transformer en maladie chronique et non mortelle.
A la lumière de ces récentes et passionnantes découvertes, nous voyons bien que c’est par l’élargissement de notre approche conceptuelle que nous pourrons vaincre cet adversaire polymorphe et redoutable qu’est le cancer, non seulement en l’attaquant directement sur de multiples fronts, quand cela est nécessaire, mais aussi en réussissant à le tromper, à l'apprivoiser, à le dominer et finalement à le contrôler dans la durée.
René TRÉGOUËT
Sénateur honoraire
Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
e-mail : tregouet@gmail.com
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Les maladies cardio-vasculaires restent globalement (en comptant l’AVC) la première cause de mortalité dans le Monde. Une détection rapide des symptômes, à un stade où les malades peuvent encore être sauvés, constitue donc un enjeu majeur de santé publique. Grâce à l'intelligence artificielle (IA), il est possible de prédire les risques cardiaques et d'AVC chez les patients.
Cardiopathies coronariennes, maladies cérébro-vasculaires, cardiopathies congénitales, embolies pulmonaires... Les maladies cardio-vasculaires ont souvent pour symptôme commun une diminution du débit sanguin en raison de la formation d'un dépôt gras sur les parois internes des vaisseaux. Pour la détecter, les médecins ont recours à l'imagerie par résonance magnétique cardiaque, qui scrute les structures et le fonctionnement du cœur, des valvules et des principales veines et artères.
C'est à ce stade que l'IA intervient. Des chercheurs de l'University College London (UCL) ont eu l'idée de mettre à profit l'intelligence artificielle pour analyser les images par résonance cardiaque auprès de 1.000 patients et ainsi mesurer avec une grande fiabilité le flux sanguin. Dans leur étude, les scientifiques ont constaté, après avoir comparé les résultats générés par l'IA avec les dossiers de santé des patients examinés, que les personnes ayant un flux sanguin réduit sont plus à risque de décéder des suites d'un AVC, d'une crise cardiaque ou d'une insuffisance cardiaque.
Les chercheurs en sont convaincus : leur méthode permet de prédire le risque de décès d'un patient, de façon bien plus certaine qu'avec les méthodes traditionnelles. « Étant donné que la mauvaise circulation sanguine est traitable, ces meilleures prédictions conduisent à de meilleurs soins aux patients, ainsi qu'à nous donner de nouvelles informations sur le fonctionnement du cœur », assurent les auteurs de l'étude.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Eurekalert
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Avenir |
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Nanotechnologies et Robotique
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Des étudiants de 3e année de l’école d’Ingénieur UPSSITECH ont dévoilé le projet NAAVI (Navigation Autonome Aérienne et Visio Inspection). Derrière ce projet se cachent 20 étudiants qui ont travaillé en collaboration avec le service d’ingénierie Altran. Leur création, le robot mobile Tiago, est dotée d’intelligence artificielle grâce à laquelle il peut détecter les défauts des pylônes électriques.
Grâce à un réseau de neurones très sophistiqués, Tiago peut détecter le type de pylône mais aussi la nature de la défaillance. « On recense trois types de défauts », explique l’un des étudiants. « Les isolateurs défectueux, la rouille, et les nids d’oiseaux. Tiago va analyser la nature du problème grâce à un drone et la renvoyer directement via une clé Wi-Fi intégrée », explique-t-il. Une fois que le drone s’est repéré par rapport au pylône, deux interfaces permettent la gestion des informations récoltées.
« L’interface Envol permet de gérer le drone depuis le sol au cours d’une mission. Le drone étant autonome, cette technologie permet de superviser l’acquisition des images du pylône. Puis l’interface Nest détecte les défaillances sur ordinateur. Elle permet de charger les données collectées lors du vol et les traite via des algorithmes (dit deep learning) qui sauvegardent dans une base de données chaque information relative aux vols », complète un second étudiant.
Mais alors que ce robot semble être un bel exemple du remplacement de la main-d’œuvre par la technologie de pointe, cette équipe étudiante qui a collaboré au projet, assure : « Le but de Tiago n’est pas, à terme, de remplacer l’Homme, mais plutôt de l’assister et de le soulager dans les tâches dangereuses ou complexes. Il s’agit plus d’une collaboration où la machine accompagne l’humain ; ce qu'on appelle un cobot ».
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
La Dépêche
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Matière |
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Matière et Energie
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Présents partout dans notre vie quotidienne, les gels ont tous un point commun : ils sont principalement constitués de liquide mais avec un comportement proche de celui des solides. À l'échelle microscopique, ce paradoxe s'explique par les réseaux complexes de particules solides qui les composent. Collées les unes aux autres, elles forment un enchevêtrement tel qu'elles emprisonnent le liquide et lui donnent ainsi une structure. C'est pourquoi l'on dit d'un gel qu'il est collant. Mais des chimistes de l'Université de Bristol et de l'Université Paris-Saclay viennent de mettre en évidence l'existence de gels "non collants".
L'équipe de recherche a en effet démontré que ces réseaux tridimensionnels pouvaient exister sans que les particules ne soient nécessairement collées. "Jusqu'à présent, nous pensions que pour s'agréger en réseau, les particules colloïdales devaient s'attirer les unes les autres", précise Claudia Ferreiro, auteure principale de l'article. "Or, nous avons remarqué que si ces particules se comportaient comme des cristaux liquides, dans lesquels les molécules s'alignent préférentiellement dans une même direction, elles n'avaient pas besoin de coller les unes aux autres pour former un gel".
Dans le cas de notre gel non-collant, les molécules sont des particules colloïdales faites de sépiolite, un type d'argile à structure fibreuse. Orientées dans la même direction à une certaine concentration, les chercheurs ont remarqué qu'elles formaient un réseau très visqueux similaire à celui des gels colloïdaux conventionnels.
Toutefois, elles n'avaient pas besoin de s'attirer les unes les autres pour se maintenir ensemble. "C'est vraiment surprenant car généralement, les particules qui ne sont pas soumises à une forme d'attraction se répartissent librement dans l'espace plutôt que de former un maillage", s'étonne Claudia Ferreiro. Si pour l'instant, cette découverte reste très fondamentale, elle pourrait à terme avoir des applications concrètes.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
PNAS
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La firme japonaise Panasonic a annoncé qu'elle avait atteint le plus haut rendement de conversion énergétique au monde, soit 16,09 % pour un module solaire à pérovskites, en mettant au point une technologie légère utilisant un substrat en verre et une méthode de revêtement sur une grande surface à base d’impression à jet d’encre.
Ceci a été réalisé dans le cadre du projet de la New Energy and Industrial Technology Development Organization (NEDO), qui travaille actuellement au « Développement de technologies pour réduire les coûts de production d’énergie pour la production d’énergie photovoltaïque haute performance et haute fiabilité », afin de promouvoir l’adoption généralisée de la production d’énergie solaire. Cette méthode de revêtement par jet d’encre, qui peut couvrir une grande surface, réduit les coûts de fabrication des modules.
De plus, ce module léger, de grande surface et à haut rendement de conversion permet la production d’énergie solaire de manière hautement efficace dans des endroits dans lesquels les panneaux solaires conventionnels étaient difficiles à installer, tels que des façades.
Les cellules solaires en silicium cristallin, qui ont été largement utilisées dans le monde, ont trouvé des marchés au Japon dans des domaines comme le méga-solaire, les installations résidentielles, les usines et les installations publiques. Pour pénétrer davantage ces marchés et s’assurer de nouveaux marchés, il est primordial de fabriquer des modules solaires plus légers et plus grands.
Les cellules solaires à pérovskites ont un avantage structurel puisque leur épaisseur, comprenant une couche de production d’énergie, n’est qu’un centième de celle des cellules solaires en silicium cristallin, ce qui fait que les modules à pérovskites peuvent peser moins lourd que les modules en silicium cristallin.
Leur légèreté permet plusieurs styles de positionnement tels que l’installation sur des façades et des fenêtres en utilisant une électrode conductrice transparente, favorable à l’adoption généralisée de Net Zero Energy Buildings (ZEB). Par ailleurs et étant donné que chaque couche peut être revêtue directement sur les substrats, elles peuvent être produites à moindre coût en comparaison de la technologie du procédé conventionnel. C’est pourquoi les cellules solaires à pérovskites attirent l’attention comme cellules solaires nouvelle génération.
Par contre et malgré le fait que la technologie à pérovskites ait atteint un rendement de conversion d’énergie de 25,2 %, comparable aux cellules solaires en silicium cristallin, dans les cellules de petite taille, il était très difficile de déposer les matériaux de manière uniforme sur toute l’étendue de la surface concernée à l’aide de la technologie conventionnelle. Le rendement de conversion d’énergie a donc eu tendance à diminuer.
Face à ce défi, la NEDO travaille au projet de « développement de technologies propres à réduire les coûts de génération d’énergie pour la génération d’énergie photovoltaïque haute performance et haute fiabilité », afin de promouvoir l’adoption future de la production d’énergie solaire.
Dans le cadre de ce projet, Panasonic a mis au point une technologie légère utilisant des substrats en verre et une méthode de revêtement sur grande surface à base de jet d’encre, comprenant la production et la syntonisation d’encre appliquée sur le substrat du module de cellules solaires à pérovskites. À travers ces technologies, Panasonic a atteint le plus haut rendement de conversion d’énergie du monde de 16,09 %.
En outre, l’adoption d’une méthode de revêtement de grande surface par jet d’encre dans le processus de fabrication permet également de réduire les coûts, et les caractéristiques de grande surface, de légèreté et de rendement de conversion élevé de ce module, permettent de produire de l’énergie solaire à haut rendement dans des endroits où les panneaux solaires classiques étaient difficiles à installer, comme les façades.
En améliorant les matériaux en couche de pérovskite, Panasonic cherche à obtenir un haut rendement comparable à celui des cellules solaires en silicium cristallin et à établir des technologies pour une application pratique sur de nouveaux marchés.
En se concentrant sur la méthode de revêtement par jet d’encre qui permet de revêtir la matière première de manière précise et uniforme, Panasonic a appliqué cette technologie à chaque couche de la cellule solaire, y compris la couche de pérovskites sur le substrat en verre, et a obtenu un rendement élevé de conversion d’énergie pour un module de grande surface.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
SPW
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Espace et Cosmologie
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Une équipe d'astrophysiciens britanniques a découvert une exoplanète beaucoup plus grosse que la Terre, qui pourrait néanmoins présenter des conditions nécessaires à la vie. K2-18b, détectée grâce au télescope spatial Kepler en 2015, est en orbite autour de l’étoile K2-18, située à 128 années-lumière de la Terre. Cette exoplanète a une taille de 2,6 fois la Terre, pour une masse environ 8 fois plus importante. On sait depuis 2017 qu’elle se trouve dans la zone qui peut permettre la vie autour de son étoile, et depuis 2019 que son atmosphère riche en hydrogène abrite des quantités importantes de vapeur d'eau.
"De la vapeur d'eau a été détectée dans l'atmosphère de plusieurs exoplanètes, mais même si la planète se trouve dans la zone habitable, cela ne signifie pas nécessairement qu'il y a des conditions habitables à la surface", explique le Professeur Nikku Madhusudhan dans un communiqué rendu public par l’Institut d’astronomie de l’Université de Cambridge. Pour savoir si une planète peut être habitable, il est important de bien connaître les conditions intérieures et atmosphériques de la planète pour établir si de l'eau liquide peut exister sous l'atmosphère.
Les présents travaux du Professeur Madhusudhan et de ses collègues tendent à le montrer. Ces scientifiques pensent que cette planète 8 fois plus massive que la Terre peut fort probablement accueillir de l’eau liquide à sa surface. Pas moins de 4126 exoplanètes ont été officiellement détectées dans plus de 3060 systèmes planétaires. Plus de 5010 exoplanètes supplémentaires sont actuellement en attente de confirmation.
De nombreuses exoplanètes détectées à ce jour sont situées dans la zone habitable de leurs étoiles, mais il est extrêmement difficile de sonder les conditions et les propriétés atmosphériques de ces planètes. Jusqu’à maintenant, les astrophysiciens estimaient plus plausible de trouver les conditions sur de petites planètes comme la Terre, et orientaient leurs recherches généralement dans cette direction. Mais K2-18b ferait mentir leur théorie.
Étant donné sa grande taille, les chercheurs la décrivent davantage comme une version réduite de Neptune, et moins comme une super-Terre. Or, une "mini-Neptune" devrait posséder une épaisse atmosphère d'hydrogène et un noyau interne de roche et de fer. Une telle atmosphère mènerait à des températures et à une pression à la surface trop élevées pour permettre la vie. Les calculs de l’équipe du Professeur Madhusudhan tendent toutefois à montrer que, malgré la taille de K2-18b, son enveloppe d'hydrogène ne serait pas nécessairement trop épaisse et qu’une couche d’eau à sa surface pourrait permettre la vie.
L’équipe britannique base ses calculs concernant la composition et la structure de son atmosphère sur les observations existantes, mais aussi sur ses caractéristiques physiques, telles que sa masse et son rayon. Ils ont aussi utilisé des modèles numériques détaillés et des méthodes statistiques dans leurs travaux. En outre, leurs données ont confirmé les résultats des recherches précédentes sur l’existence d’importantes quantités de vapeur d’eau dans son atmosphère riche en hydrogène.
Les chercheurs ont aussi établi que son atmosphère contenait moins de méthane et d’ammoniac que prévu pour ce type de planète. Un certain nombre de modèles laissent à penser que K2-18b pourrait être un "monde océanique", avec la présence d'eau liquide sous l'atmosphère à des pressions et des températures similaires à celles des océans de la Terre. Ces nouvelles informations laissent donc à penser que la recherche des conditions nécessaires à l’apparition de la vie pourrait se tourner vers des exoplanètes nettement plus grandes que la Terre, contrairement à ce qu'on pensait jusqu'à récemment.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
AJL
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Vivant |
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Santé, Médecine et Sciences du Vivant
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S’il est à présent acquis que le Coronavirus prend sa source chez les chauves-souris, l’hôte intermédiaire à l’origine de la transmission humaine reste un vif sujet de débat scientifique. Mais une récente étude de l'université de Sydney, conduite par le Professeur Edward Holmes, suggère que le pangolin constitue très probablement le chaînon manquant entre les chauves-souris et l’homme.
On savait déjà que les pangolins, de même que les chauves-souris, sont porteurs de coronavirus qui constituent une vaste famille de virus. Ces travaux révèlent cependant que des chercheurs de l'Université de Hong Kong ont découvert chez des pangolins, provenant de saisies opérées chez des braconniers, deux types de coronavirus apparentés au SARS-CoV-2 dont un montrerait une forte similarité avec ce dernier.
Les chercheurs ont analysé les tissus congelés de 18 pangolins javanais (Manis javanica) confisqués par les autorités de la région de Guangxi entre 2017 et début 2018. Ils ont également étudié des écailles, des morceaux de peau et d'autres tissus de pangolins saisis par les autorités de Guangzhou début 2019.
A partir de ces échantillons, l'équipe a mis en évidence deux génomes de coronavirus jamais séquencés. Deux sous-lignées qui se sont montrées similaires à 85,5 et 92,4 % au SARS-CoV-2. L'une d'elles, plus particulièrement, a présenté une forte similarité au niveau d'un fragment de protéine située à la surface du virus appelé "domaine de liaison au récepteur".
Cette découverte conforte l'hypothèse que le pangolin pourrait bien avoir joué le rôle d'hôte intermédiaire dans l'émergence du nouveau coronavirus. Cependant, les similarités mises en évidence demeurent insuffisantes pour confirmer totalement que le Covid-19 provient bien du mammifère à écailles, comme le concède le Professeur Holmes.
Chez la chauve-souris, des souches similaires au SARS-CoV-2 ont déjà été identifiées et ont montré une plus forte proximité, faisant du mammifère volant une piste sérieuse. Une théorie a ainsi récemment avancé que l'agent du Covid-19 pourrait être le fruit d'une recombinaison de deux coronavirus différents, l'un issu des chauves-souris et l'autre issu des pangolins.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Eurekalert
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Le son est issu d’un ensemble complexe de vibrations de l’air qui, lorsqu’elles arrivent dans l’oreille interne au niveau de la cochlée, y sont discriminées en fonction de leur vitesse : à chaque instant, les vibrations lentes sont traduites en sons graves et les vibrations rapides en sons aigus. Cela permet de représenter le son selon deux dimensions : la dimension spectrale (fréquence) et la dimension temporelle (temps).
Ces deux dimensions auditives sont fondamentales car c’est leur combinaison en simultané qui stimule les neurones du cortex auditif. Ces derniers permettraient notamment de discriminer les sons pertinents pour l’individu, tels que les sons utilisés pour la communication qui permettent l’échange et la compréhension entre individus.
Le langage et la musique constituent chez l’humain les principales utilisations du son et les plus complexes au niveau cognitif. L’hémisphère gauche est principalement impliqué dans la reconnaissance du langage, tandis que l’hémisphère droit est principalement impliqué dans celle de la musique. Cependant, le fondement physiologique et neuronal de cette asymétrie était encore méconnu.
Une équipe de recherche codirigée par le chercheur Inserm Benjamin Morillon à l’Institut de neurosciences des systèmes (Inserm/Aix-Marseille Université), en collaboration avec des chercheurs de l’Institut-Hôpital neurologique de Montréal de l’Université McGill, a utilisé une approche innovante pour comprendre comment le langage et la musique sont décodés au sein de chaque hémisphère cérébral chez l’humain.
Les chercheurs ont enregistré 10 phrases chantées chacune par une soprane sur 10 airs mélodiques inédits composés pour l’occasion. Ces 100 enregistrements, dans lesquels mélodie et parole sont dissociées, ont ensuite été déformés en diminuant la quantité d’information présente dans chaque dimension du son. Il a été demandé à 49 participants d’écouter ces enregistrements déformés par paire, et de déterminer s’ils étaient identiques au niveau de la mélodie ou au niveau du texte. L’expérience a été menée en français et en anglais, afin d’observer si les résultats étaient reproductibles dans des langues différentes.
L’équipe de recherche a constaté que, quelle que soit la langue, lorsque l’information temporelle était déformée, les participants étaient capables de reconnaître la mélodie, mais avaient des difficultés à identifier le contenu du texte. À l’inverse, lorsque l’information spectrale était déformée, ils étaient capables de reconnaître le texte mais avaient du mal à reconnaître la mélodie.
L’observation par imagerie par résonance fonctionnelle (IRMf) de l’activité neuronale des participants a montré que, dans le cortex auditif gauche, l’activité variait en fonction de la phrase présentée mais restait relativement stable d’une mélodie à l’autre, tandis que dans le cortex auditif droit, l’activité variait en fonction de la mélodie présentée mais restait relativement stable d’une phrase à l’autre.
De plus, lorsque l’information temporelle était dégradée, seule l’activité neuronale du cortex auditif gauche était affectée, tandis que la dégradation de l’information spectrale affectait uniquement l’activité du cortex auditif droit. Enfin, les performances des participants dans la tâche de reconnaissance pouvaient être prédites seulement en observant l’activité neuronale de ces deux aires.
« Ces résultats indiquent que dans chaque hémisphère cérébral, l’activité neuronale est dépendante du type d’information sonore », précise Benjamin Morillon. « Si l’information temporelle est secondaire pour reconnaître une mélodie, elle est au contraire primordiale à la bonne reconnaissance du langage. Inversement, si l’information spectrale est secondaire pour reconnaître le langage, elle est primordiale pour reconnaître une mélodie ».
Les neurones du cortex auditif gauche seraient ainsi principalement réceptifs au langage grâce à leur meilleure capacité à traiter l’information temporelle, tandis que ceux du cortex auditif droit seraient, eux, réceptifs à la musique grâce à leur meilleure capacité à traiter l’information spectrale. « La spécialisation hémisphérique pourrait être le moyen pour le système nerveux d’optimiser le traitement respectif des deux signaux sonores de communication que sont la parole et la musique », conclut Benjamin Morillon.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Inserm
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On sait que la vitamine D intervient de manière importante dans la régulation du métabolisme phosphocalcique. Cette vitamine qui se comporte comme une hormone sur le plan biologique interviendrait à des degrés divers et selon des mécanismes d’action inconnus dans diverses maladies chroniques.
Une étude de cohorte multicentrique française, du nom d’ESPOIR (Étude et Suivi des POlyarthrites Indifférenciées Récentes) en témoigne. Son objectif était de préciser les déterminants et les variables associés à la progression, la pathogénie et le pronostic de diverses polyarthrites indifférenciées, tout au moins à l’état basal. Parmi 813 patients atteints de ces affections, 645 présentaient un tableau clinique et biologique évocateur de PR débutante.
Dans tous ces cas, les taux sériques de 25-OH vitamine D ont été mesurés à l’état basal, de même que divers scores cliniques ou fonctionnels tels le DAS28-ESR (Disease Activity Score-28- European Society of Rheumatology), le HAD-DI (Health Assessment Questionnaire Disability Index) ou le mTSS (van der Heijde-modified total Sharp score). Autant d’éléments permettant d’apprécier l’évolutivité de la maladie et sa progression clinique ou radiographique, tout autant que son retentissement fonctionnel. Une analyse bivariée a été utilisée pour rechercher une association entre les taux sériques de vitamine D et la progression de la maladie en l’espace de 12 mois, d’un point de vue du handicap et sur le plan radiographique. Une analyse par régression logistique multiple pas à pas a complété cette approche pour préciser les relations indépendantes entre les variables de départ et l’évolution à 12 mois.
Trois groupes ont été constitués, selon les valeurs basales des taux sériques de vitamine D : le premier, avec déficit franc : <10 ng/ml ; le deuxième, avec une carence modérée : 10-30 ng/ml ; le troisième, avec un taux norma, ≥ 30 ng/ml. A l’état basal ; les scores mesurés par le DAS28-ESR et le HAQ-DI se sont avérés plus élevés dans le groupe 1, comparativement aux deux autres groupes combinés.
L’analyse multivariée a établi une association significative entre le déficit en vitamine D et la progression clinique à 6 et 12 mois et il en a été de même sur le plan radiographique dans le cadre d’une comparaison intergroupe. Il semble qu’un déficit avéré en vitamine D soit à même d’influer sur la sévérité et l’évolutivité d’une PR débutante, tant dans une approche transversale que longitudinale. En effet, ce déficit permettrait de prédire le handicap et la progression de la PR dans les 12 mois qui suivent sa constatation.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
JOR
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Une équipe de recherche internationale, associant des chercheurs israéliens, américains et français a découvert un minuscule parasite de moins de 10 cellules, appelé Henneguya salminicola, qui remet en question nos connaissances selon lesquelles respirer de l'oxygène est une condition fondamentale à la vie d’un animal multicellulaire.
Au cours de son évolution, cet animal parent des méduses et des coraux a donc abandonné la respiration aérobie et la consommation d'oxygène pour produire de l'énergie. La chercheuse Dorothee Huchon et ses collègues de l’Université de Tel-Aviv ne comprennent toujours pas comment ce parasite présent dans les muscles du saumon obtient l'énergie dont il a besoin pour vivre. L’une des explications plausibles réside dans la nature même d’un parasite : il pourrait voler l’énergie à son hôte. D’autres organismes, tels que les champignons et les amibes, ont aussi perdu la capacité de respirer au cours de leur évolution.
Les présents travaux montrent que la même chose peut arriver à un animal, peut-être en guise d'adaptation à un environnement dépourvu d’oxygène. Le génome de l’Henneguya salminicola a été séquencé en même temps que d’autres parasites des poissons. S’il est inoffensif pour l'humain, il constitue un problème majeur pour les pisciculteurs, car il crée des taches blanches dans la chair des poissons infectés qui les rendent impropres à la consommation.
Sa nature anaérobie a été découverte par accident lorsque les chercheurs ont constaté qu'il n’avait pas de génome mitochondrial. La mitochondrie est en quelque sorte la centrale électrique de la cellule où l'oxygène est capturé pour produire de l'énergie. Son absence indiquait donc que l'animal ne respirait pas d'oxygène.
On pense généralement qu'au cours de l'évolution, les organismes deviennent de plus en plus complexes et que les organismes simples unicellulaires sont les ancêtres des organismes complexes, explique Dorothee Huchon. Mais voici, juste devant nous, un animal dont le processus évolutif est à l'opposé. Vivant dans un environnement sans oxygène, il s'est débarrassé de gènes inutiles responsables de la respiration aérobie et est devenu un organisme encore plus simple. « Notre découverte montre que l'évolution peut prendre des directions bien étranges », précise Dorothee Huchon.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
PNAS
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La dépression touche entre 15 et 20 % de la population générale et augmente le risque de suicide de 10 à 20 % chez les personnes concernées. Elle se caractérise par une tristesse pathologique quasi-permanente, une perte d'intérêt et de plaisir, une perte d'appétit, d'estime de soi, une fatigue intense, une angoisse permanente, une forte tendance au pessimisme, une perte d'énergie vitale, un ralentissement psychomoteur (dans la gestuelle, la voix, la démarche et l'initiative) ou encore des troubles de l'attention et de la concentration.
Potentiellement invalidante, la dépression peut considérablement altérer la qualité de vie des patients et devenir un vrai trouble social. On estime pourtant qu'une personne sur cinq a souffert ou souffrira de dépression au cours de sa vie. Une tendance importante, considérée aujourd'hui comme un problème de santé publique majeur.
Le professeur Gilles Bertschy s'est interrogé sur les raisons qui font de nous des êtres si vulnérables aux risques de dépression. Il a rassemblé plusieurs éléments de réponse puisés dans la médecine évolutionniste qui considère qu'au fil de son évolution, l'être humain a optimisé certains facteurs de vulnérabilité de certaines maladies pour préserver sa survie. « Par exemple », explique Gilles Bertschy, « on pense que certains sont prédisposés au risque d’obésité dans notre société de surabondance alimentaire, parce que leurs ancêtres étaient confrontés à la disette ».
Chez certaines personnes donc, la dépression serait issue d' « une fonction adaptative d’autolimitation » développée par leurs ancêtres. C'est-à-dire qu'elle leur permettait de se limiter, de s'économiser, de ne pas mettre en péril leurs ressources ou leur place dans le groupe social et ainsi d' « échapper à la mort par épuisement » au cours d'une tâche difficile (« quand le creusement de son terrier butait sur de la roche, ou quand ses tentatives de promotion au sein d’un groupe devenaient risquées »).
La dépression pourrait également être selon certaines recherches, “un mécanisme de défense comportemental” (immobilisation, soumission...) visant à s'adapter à une situation et à en limiter les conséquences néfastes (“en limitant par exemple les possibilités d’agression par un congénère”). Le professeur évoque également « l’idée de la sélection naturelle d’un programme de lutte contre les infections. Selon cette approche, il y aurait au départ un comportement protecteur de retrait et d’isolement – nous l’avons tous vécu quand la grippe nous cloue au lit ».
En somme, si le trouble dépressif est aujourd'hui une vraie pathologie, il se pourrait qu'il résulte de mécanismes comportementaux anciens mis en place au cours de notre évolution pour survivre. « Bien entendu, toutes ces hypothèses pèchent par leur simplicité », reconnait le médecin. « Néanmoins, elles ont le mérite d’être variées et complémentaires, ne s’excluant pas mutuellement ».
Selon l'OMS, « la dépression est la première cause d’incapacité dans le monde et contribue fortement à la charge mondiale de la maladie, les femmes sont plus atteintes que les hommes » et 800 000 personnes mettent fin à leur vie chaque année dans le monde.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
The Conversation
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Une vaste méta-analyse réalisée par des chercheurs des Universités Concordia et Mc Gill, à Montréal (Québec) avance l'hypothèse que les effets de l'obésité reflètent ceux du vieillissement. Cette approche tout à fait nouvelle repose sur l'analyse de toute une série de symptômes et de signes communs, des dommages à l'ADN au déclin cognitif. Des coïncidences sans doute trop nombreuses pour en être.
Plusieurs axes ont jusqu’à aujourd’hui été développés pour mieux comprendre et mieux lutter contre la maladie : l’approche diététique et physique bien sûr, mais aussi les approches psychologiques qui envisagent l’obésité comme une vraie dépendance alimentaire.
Cette nouvelle approche, qui penche « du côté » biologique, soutient que l'obésité peut être aussi considérée, voire traitée, comme un vieillissement prématuré. L’auteur principal, le Docteur Sylvia Santosa, professeur agrégé, résume cette entreprise : « Nous essayons de faire valoir de façon globale que l'obésité est parallèle au vieillissement. Les mécanismes par lesquels se développent les comorbidités de l'obésité et du vieillissement sont très similaires ».
L'équipe examine à travers un examen de la littérature, comment l'obésité prédispose à contracter des maladies pouvant être mortelles et qui sont « normalement » observées chez les personnes âgées. Avec des marqueurs similaires, dont des génomes compromis, un système immunitaire affaibli, un déclin cognitif, une incidence accrue du diabète de type 2, de la maladie d'Alzheimer, des maladies cardiovasculaires, des cancers et autres maladies -couramment décrites comme « liées à l’âge ». Les chercheurs ont ainsi examiné plus de 200 études portant sur les effets de l'obésité, au niveau cellulaire, tissulaire, en passant par les différents organes et le corps tout entier.
L'obésité est un facteur qui accélère directement les mécanismes du vieillissement, dont les processus de mort cellulaire et le maintien des cellules saines (l'apoptose et l'autophagie). Ainsi, l'apoptose induite par l'obésité est observée et documentée dans le cœur, le foie, les reins, les neurones, les oreilles internes -et la rétine des souris. L'obésité inhibe également l'autophagie, ce qui peut entraîner le cancer, les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2 et la maladie d'Alzheimer.
Au niveau génétique aussi, l'obésité influence un certain nombre d'altérations associées au vieillissement, dont le raccourcissement des télomères, ces capuchons de protection trouvés aux extrémités des chromosomes. Ainsi, les télomères chez les patients obèses peuvent être plus courts de 25 % que ceux observés chez des personnes en bonne santé.
L'obésité, comme le vieillissement, accélère le déclin cognitif, impacte la mobilité, accroît l'hypertension et le stress. Enfin, l'obésité joue un rôle clé dans la lutte de l'organisme contre les maladies liées à l'âge. L'obésité accélère le vieillissement du système immunitaire en ciblant différentes cellules immunitaires, et une perte de poids ultérieure ne pourra pas toujours inverser le processus.
Les effets de l'obésité sur le système immunitaire affectent la vulnérabilité à des maladies comme la grippe, qui affecte souvent les patients obèses à un taux plus élevé que les sujets de poids normal. L’obésité accroît également le risque de sarcopénie, une maladie généralement associée au vieillissement qui se caractérise par une baisse progressive de la masse musculaire et de la force. Enfin, les personnes obèses sont plus vulnérables aux maladies liées à l’âge comme le diabète de type 2, la maladie d'Alzheimer et différents types de cancer. « Ces similitudes entre l’obésité et le vieillissement sont trop évidentes pour être ignorées », concluent les chercheurs. Elles doivent nous inciter à nous interroger sur la manière dont l'obésité accélère notre processus de vieillissement.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Concordia
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Les autorités chinoises commencent à tester de nouvelles lunettes de réalité augmentée dans la région de Hangzhou. Ces lunettes, fournies par la firme Rokid, peuvent contrôler la température de plusieurs centaines de personnes en moins de deux minutes, à une distance d’environ 1 mètre, selon la firme.
Dans un premier test, le dispositif doit permettre d’éviter des contrôles plus lents et laborieux et donc de longues files d’attente à l’entrée du parc de Hongyuan à Hangzhou. En plus d’éviter une attente désagréable, l’initiative doit également permettre d'empêcher les attroupements qui favorisent la contagion.
Les lunettes de Rokid fonctionnent sur le même principe que les lunettes de réalité mixte. Un écran superpose des informations sur ce que vous regardez. Les lunettes d’un poids de 100 grammes sont conçues pour ressembler à des lunettes de soleil normales. Néanmoins, pour les doter d’une vision thermique il a été nécessaire, selon South China Morning Post, d’y ajouter une caméra spéciale avec un câble qui trahit leur dimension high-tech.
L’agent voit instantanément la température de tous les individus alentours. Une alarme retentit automatiquement lorsqu’une personne a une température qui pourrait indiquer de la fièvre. Outre ce test, Rokid révèle que les lunettes ont été envoyées au Bureau de sécurité publique et à la Police des routes de Hangzhou. Des agents de Huzhou et Quzhou auraient eux-aussi reçu ces lunettes.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Newsweek
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Une étude réalisée par la prestigieuse Ecole de Médecine Yale (New Haven) vient de montrer que la moitié des patients de l’étude continuent à porter le virus même après la disparition de leurs symptômes. Les formes plus sévères pourraient impliquer des délais d'élimination encore plus longs.
Le Docteur Sharma, professeur de médecine pulmonaire et de soins intensifs à la Yale, et son équipe ont analysé les données d’analyse de 16 patients âgés en moyenne de 35 ans, atteints de COVID-19 sous une forme décrite comme « légère », et traités à l'Hôpital général PLA de Pékin entre le 28 janvier et le 9 février 2020. Les principaux symptômes chez ces patients étaient la fièvre, la toux, des douleurs dans le pharynx et des difficultés respiratoires (dyspnée). Les patients ont été traités avec des médicaments de support.
Chez un patient sur 2, le virus est toujours détectable jusqu'à 8 jours après la disparition des symptômes. Les chercheurs ont prélevé tous les 2 jours et analysé des échantillons de gorge. Les patients ont été autorisés à sortir de l’hôpital après confirmation de leur statut viral négatif par au moins 2 tests consécutifs par PCR. L’analyse révèle que le délai entre l'infection et l'apparition des symptômes (période d'incubation) est de 5 jours chez tous, la durée moyenne des symptômes est de 8 jours ; la durée pendant laquelle les patients sont restés contagieux après la fin de leurs symptômes varie de 1 à 8 jours ; enfin, la moitié des patients sont ainsi toujours positifs jusqu'à 8 jours après la disparition de leurs symptômes.
En cas de légers symptômes respiratoires liés à COVID-19 confirmé, et de confinement au domicile, il est donc conseillé de prolonger la quarantaine durant 2 semaines après la récupération. Les patients pouvant être infectieux même après leur rétablissement symptomatique, les professionnels de santé devraient traiter ces patients asymptomatiques récemment rétablis avec autant de soin que les patients symptomatiques.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
AJRCRM
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Avec 33 000 décès en 2018, le cancer du poumon est devenu le plus meurtrier chez les hommes (23 000 décès) et le deuxième chez les femmes (10 000 décès), d'après l'Institut national du cancer.
Pour lutter contre ce fléau, le professeur Paul Hofman et son équipe du CHU de Nice ont mis au point une technique de dépistage précoce par simple prise de sang. Révélée en 2014 dans la revue scientifique américaine Plos One, cette « première mondiale » avait fait le buzz. Cinq patients atteints de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) présentaient, avant toute détection des symptômes par imagerie, des cellules cancéreuses circulantes dites « sentinelles », et tous avaient déclenché un cancer, soit 100 % de sensibilité au test. Restait alors à expérimenter cette méthode sur un panel plus représentatif.
C’est désormais chose faite, comme l’a annoncé le Professeur Paul Hofman le lundi 24 février. Dans le cadre du projet Air, 638 personnes à risque (fumeurs ou ex-fumeurs ayant consommé un paquet par jour pendant trente ans, ou deux paquets par jour pendant quinze ans), souffrant d’une BPCO, ont été examinées par un médecin pour connaître leurs habitudes. Un scanner thoracique, associé à une prise de sang, a ensuite été réalisé tous les ans, pendant trois ans.
Si le Professeur Paul Hofman reste muet sur les résultats de l’étude qui feront l’objet d’une publication dans la revue scientifique The Lancet, il détaille l’intérêt d’allier prise de sang et scanner : « Sur une image, on voit des taches mais on ne sait pas si les nodules sont cancéreux ou non. Tout l’intérêt de la prise de sang est de permettre au chirurgien thoracique d’être sûr que ce qu’il va opérer correspond vraiment à un cancer, et non à une autre lésion, ce qui est extrêmement fréquent. Il faut savoir que le scanner thoracique donne 30 % de faux positifs ».
L’équipe du CHU de Nice souhaite désormais rendre son dépistage opérationnel au quotidien. Et face à la concurrence chinoise ou américaine, le temps presse. Pour cela, le projet Da Capo a été lancé avec les médecins de famille, les pneumologues hospitaliers et libéraux, les chirurgiens et les radiologues. Un de ses buts est de mettre en œuvre une plate-forme numérique à visée nationale dont la version bêta sera testée dans les Alpes-Maritimes.
En parallèle, deux volets de recherche sont développés. Le premier porte sur la recherche de biomarqueurs lors du dépistage sanguin. « On pourra, en fonction de ce qu’on trouve dans le sang définir une thérapie ciblée pour un patient atteint d’un cancer du poumon. C’est la preuve que l’on peut apporter ce que l’on fait dans un laboratoire de recherche au lit du patient », fait remarquer le Professeur Paul Hofman.
Le second volet est basé sur l’apport d’une intelligence artificielle (IA) développée par des mathématiciens du centre Inria de Sophia-Antipolis. « Quand on se fait détecter une anomalie sur un scanner du thorax, il faut environ trois à neuf mois pour qu’on sache in fine si c’est un cancer, une lésion bénigne ou autre chose. Si ça se trouve avec l’IA, on ira beaucoup plus vite », détaille le Professeur Charles-Hugo Marquette.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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Recherche |
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Recherche & Innovation, Technologies, Transports
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L'arrivée prochaine sur le marché des premiers drones solaires pour remplacer les hélicoptères et les avions dans le cadre de certaines missions constitue une véritable rupture technologique. GRTgaz va notamment pouvoir surveiller son réseau de gaz sans polluer grâce à ces appareils très légers, silencieux et qui se rechargent au soleil.
Benjamin David, un ancien ingénieur d'Airbus, a mis au point XSun, un drone de quatre mètres d'envergure, qui ne pèse pas plus de 25 kilos. Grâce à des panneaux solaires fixés sur ses ailes, l'appareil produit son énergie et peut ainsi tenir toute une journée - la plupart des autres drones ont une autonomie courte de moins d'une heure.
Après quatre ans de recherches, Benjamin David va lancer la fabrication pour commercialiser son drone, soutenu par Airbus, Dassault et la Commission européenne. XSun va être construit à Guérande, en Loire-Atlantique. Ce drone permettra notamment de prévenir les incendies de forêt.
Au lieu d'envoyer un hélicoptère repérer des fumées, le drone survolera tout seul une forêt quand il fera très chaud, et préviendra si sa caméra détecte quelque chose d'anormal. Pour l'ONF, l'office national des forêts et de la chasse, il sera également en mesure de surveiller des espèces protégées - à l'heure actuelle, il faut les repérer à pied avec des jumelles. Le drone pourra également surveiller les côtes pour prévenir les pollutions maritimes.
Si Xsun a de nombreux concurrents de par le Monde, il est le seul à posséder une telle autonomie. Pour remplacer les satellites, il existe par ailleurs des drones stratosphériques, qui volent à plus 20.000 mètres d'altitude. L'entreprise britannique BAE Systems en a fait voler un récemment, en Australie. Ces drones vont être capables de rester un an en l'air, sans se poser. Une technologie qui va permettre de développer des réseaux de communication, de surveiller les océans et les forêts, à la manière de satellites, mais avec des coûts d'exploitation cent fois moins élevés…
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
DS
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