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														| NUMERO 974 | 
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															Edition du 09 Novembre 2018
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	Edito 
	Cerveau et immunité : un monde nouveau s'ouvre pour la Recherche !
  
 
  
Les scientifiques ont longtemps pensé que les différentes fonctions du cerveau n’étaient pas affectées par le système immunitaire. Ce système, on le sait, exerce des fonctions essentielles, telles que la défense contre les bactéries et les cellules cancéreuses. Cependant, le cerveau humain est physiquement séparé des cellules immunitaires présentes dans le flux sanguin par la barrière hémato-encéphalique qui protège de manière très efficace le cerveau contre les agents pathogènes et les toxines circulant dans le sang. 
Mais depuis une dizaine d’années plusieurs découvertes majeures sont venues remettre en cause ce dogme et ouvrir de nouvelles perspectives dans la compréhension globale du système immunitaire et du dialogue subtil et complexe qu’il entretient en permanence avec notre cerveau. 
En 2006, l’équipe suédoise du professeur Shohreh Issazadeh-Navikas, de l'Université de Lund, était parvenue à montrer que les neurones moteurs sont capables de réguler activement la réponse immunitaire et jouent en effet un rôle central dans la prévention de l’inflammation du système nerveux central. Cette étude montre que les neurones, loin d’avoir le simple rôle de messagers, peuvent également transformer les cellules T nocives pénétrant dans le cerveau durant une infection virale ou à la suite d'une lésion affectant le système nerveux central, qui sont à l'origine des maladies inflammatoires et auto-immunes telles que la sclérose en plaques. La même équipe suédoise avait déjà montré que les neurones sécrétaient plusieurs protéines immunologiques capables de combattre ce type de pathologie. 
En juin 2015, des chercheurs de l'Université de Virginie (États-Unis), dirigés par Jonathan Kipnis, créent l’événement en révélant qu’ils ont découvert la présence de vaisseaux lymphatiques dans le cerveau de souris, le reliant ainsi au système immunitaire (Voir Nature). Il s’agit d’une découverte majeure car, jusqu'à présent, les scientifiques étaient convaincus que le cerveau n'avait aucun lien anatomique direct avec le système immunitaire. Composante-clé du système immunitaire, le système lymphatique constitue un vaste ensemble de vaisseaux qui drainent un liquide appelé lymphe vers différents tissus et organes et vers le cœur. Parmi ces multiples fonctions, ce système lymphatique assure la circulation des cellules immunitaires dans tout le corps et l'activation de la réponse immunitaire lors d'une infection. Il permet par ailleurs la circulation des hormones et des nutriments dans l’organisme. 
Pour réaliser cette découverte majeure, ces scientifiques ont inversé la procédure habituelle, qui prévoit d’abord l'ablation des méninges (les membranes recouvrant le cerveau), puis leur fixation, de manière à figer les cellules dans l'état où elles se trouvaient juste avant la dissection. Ils ont ainsi pu déceler la présence de vaisseaux lymphatiques, particulièrement bien cachés, au sein des méninges. "Maintenant nous savons que le cerveau est comme tous les autres organes, c'est-à-dire connecté au système immunitaire via des vaisseaux lymphatiques", souligne Jonathan Kipnis. 
Plus largement, cette découverte éclaire d’une lumière nouvelle les causes de nombreuses maladies affectant à la fois le système nerveux central et le système immunitaire. C’est notamment le cas de la maladie d'Alzheimer et de la sclérose en plaques, des maladies qui s’attaquent au système nerveux central. Dans la maladie d’Alzheimer par exemple, on observe une accumulation massive de protéines bêta-amyloïdes dans le cerveau. Cette découverte américaine renforce l’hypothèse selon laquelle cette accumulation pourrait être due à une mauvaise évacuation de ces protéines par les vaisseaux lymphatiques. 
Une autre découverte très intéressante a été faite en 2016 par Asya Rolls, chercheur à l'institut technologique israélien (Technion). Ces scientifiques ont mis en incubation des cellules immunitaires de souris et les ont exposées à des bactéries E. coli après avoir stimulé des cellules spécifiques du système de récompense des animaux. Ils ont alors pu constater que ces cellules étaient deux fois plus efficaces pour tuer les bactéries que les cellules ordinaires (Voir Nature). 
Au cours d’une seconde expérience, ces scientifiques ont vacciné différentes souris avec les mêmes cellules immunitaires. Ils ont alors observé que ces rongeurs étaient également, un mois plus tard, deux fois plus susceptibles de combattre l'infection. Conclusion de ces recherches : les informations stimulant le système immunitaire pourraient provenir d’une région du cerveau que l’on appelle l'aire tegmentale ventrale et qui héberge un mécanisme de récompense alimenté par la dopamine. 
En 2017, des scientifiques de l'Université de Bâle ont réalisé une nouvelle avancée en montrant, grâce à deux études, que ce lien entre le système immunitaire et le cerveau est bien plus étroit que l'on le croyait auparavant. Dans la première étude, portant sur 533 participants, ces chercheurs ont montré que l’épaisseur du cortex cérébral était corrélée avec le profil épigénétique des gènes liés à l'immunité. Ces chercheurs ont pu montrer que ce sont précisément les gènes responsables de la régulation des fonctions immunitaires importantes dans le sang qui sont impliqués dans ce lien entre le profil épigénétique et ces propriétés structurelles du cerveau. Les travaux de cette équipe suisse remettent donc également en cause le principe d’une fonction cérébrale indépendante et non affectée par le système immunitaire (Voir Nature communications). 
Dans leur seconde étude, les chercheurs ont étudié les génomes de participants sains mais traumatisés par des souvenirs négatifs. Ils ont pu identifier une variante du gène TROVE2, un gène également impliqué dans les maladies immunologiques (Voir Nature human beaviour). Ces chercheurs ont pu montrer que ce gène semblait gouverner la capacité des participants de se souvenir d'un nombre particulièrement élevé d'images et d'événements négatifs, sans toutefois que leur mémoire globale ne s’en trouve affectée. Cette variante semble donc fortement associée à une activation de régions cérébrales particulières, impliqués dans la mémorisation des traumatismes et des émotions. 
Là encore, ces deux études confirment de manière solide que la structure du cerveau et certaines de ses fonctions essentielles, comme la mémoire, sont liées à l'activité de gènes clés de la fonction immunitaire dans le sang ; ces travaux montrent également par quels mécanismes notre système immunitaire peut être affecté par certaines substances ou médicaments qui ont très probablement également des effets sur notre cerveau. La mise en lumière de ces nouveaux liens ne constitue pas seulement une avancée fondamentale dans la connaissance du cerveau et du système immunitaire, elle ouvre aussi de nouvelles voies thérapeutiques et ces scientifiques imaginent déjà que certains médicaments du système immunitaire pourraient également avoir un effet positif sur certaines fonctions cérébrales altérées. 
Enfin, il y a quelques semaines, des chercheurs de l’Inserm, du CNRS et d’Aix-Marseille Université (AMU) ont réussi à observer des mécanismes de coopération entre le système nerveux et le système immunitaire dans la réponse à certaines agressions pathogènes. Ces recherches ont permis de montrer pour la première fois, de manière aussi solide, le rôle du cerveau dans la régulation de la réaction inflammatoire induite par le système immunitaire lors d’une infection et notamment de révéler son effet protecteur et régulateur qui limite le processus inflammatoire et l’empêche d’avoir des conséquences trop dévastatrices (Voir Nature immunology). 
On sait que lorsque l’organisme est exposé à une infection par des virus ou des bactéries, le système immunitaire se mobilise pour combattre et si possible éliminer ces agents infectieux. Dans ce cas de figure, les cellules de notre système immunitaire vont alors produire des molécules inflammatoires, appelées cytokines, responsables du processus d’inflammation nécessaire pour lutter contre la dissémination des agents pathogènes dans notre corps. Mais dans un certain nombre de situations, cette réaction inflammatoire s’emballe de manière incontrôlée et devient alors nocive pour l’organisme, provoquant des lésions des organes infectés et pouvant même entraîner la mort du patient. 
De précédentes études ont montré qu’en cas d’infection, le cerveau se mobilise pour réguler la réaction inflammatoire. Concrètement, lorsqu’il détecte une production excessive de cytokines produites par les cellules immunitaires, le cerveau, par un mécanisme classique de boucle rétroactive négative, va commander la sécrétion dans le sang d’hormones - les glucocorticoïdes - qui vont venir réguler cette inflammation excessive. 
Ces chercheurs français du CNRS, de l’Inserm et de l’Université d’Aix-Marseille ont voulu mieux comprendre chez la souris les différents modes d’action de ces glucocorticoïdes produits par le cerveau pour contrôler la réaction inflammatoire provoquée par une infection virale. Dans le prolongement des études précédentes que je viens d’évoquer, ces recherches ont également montré que les glucocorticoïdes régulaient l’activité d’une population de cellules immunitaires, productrices de cytokines inflammatoires et possédant une capacité antivirale et antitumorale puissante : les cellules NK, dites « Natural Killer ». Ces dernières possèdent un récepteur qui est activé par les glucocorticoïdes produits après l’infection, ce qui entraîne, à la surface de ces cellules NK, l’expression d’une molécule appelée PD-1, qui fait l’objet actuellement de très nombreux travaux car son inhibition permet de restaurer de manière puissante certaines cellules immunitaires pour les mobiliser contre les cellules cancéreuses. 
Les chercheurs ont également constaté que les souris n’exprimant pas le récepteur aux glucocorticoïdes dans leurs cellules NK, développaient des réactions inflammatoires beaucoup plus fortes en cas d’infection. Ces recherches ont donc permis de démontrer que l’expression du récepteur aux glucocorticoïdes par les cellules NK est bel et bien nécessaire pour réguler l’intensité de l‘inflammation et l’empêcher de devenir néfaste pour le malade. Cette étude montre également que cette régulation fait intervenir la molécule PD-1 qui a le pouvoir d’inhiber la production de cytokines inflammatoires par les cellules NK. 
Comme le souligne Sophie Ugolini, chercheuse Inserm et directrice de l’étude, « L’aspect le plus inattendu de notre découverte a été que cette régulation empêche le système immunitaire de s’emballer et de détruire les tissus sains, tout en maintenant pleinement ses propriétés antivirales nécessaires à l’élimination efficace du virus ». Cette découverte pourrait permettre de développer de nouvelles stratégies thérapeutiques, contre les infections virales et bactériennes, mais également contre les cancers, qui cibleraient cette puissante voie de régulation. 
Il faut également souligner que de nombreuses recherches récentes renforcent l’hypothèse d’une implication du système immunitaire dans les troubles psychiatriques. Une équipe de la Fondation FondaMental (Inserm U955) conduite par le Docteur Ryad Tamouza, s’est par exemple intéressée au rôle du système HLA (human leukocyte antigens ou leucogènes des lymphocytes humains,), découvert il y soixante ans cette année par le Nobel français Jean Dausset, dans l’autisme et les troubles bipolaires. 
Une première étude, publiée en mai dernier et portant sur 471 personnes autistes et 350 sujets témoins, a montré l’implication de deux haplotypes (Un haplotype est un ensemble de gènes situés côte à côte sur un chromosome et généralement transmis ensemble à la génération suivante) et a confirmé les hypothèses de l’implication de l’axe cerveau-intestin dans l’autisme (Voir Nature Scientific Reports). 
Une autre étude, conduite auprès de 475 patients atteints de troubles bipolaires et 195 témoins et publiée en juin dernier, a comparé la distribution de deux grandes familles de gènes connus pour leur rôle dans la réponse immunitaire, et leur capacité à reconnaître les agents pathogènes, qu’il s’agisse de virus, de bactéries ou de parasites. Elle a permis d’identifier des combinaisons de gènes associées à un plus grand risque de développer une forme grave de la maladie bipolaire, ainsi qu’au risque de tendance suicidaire. Fait très intéressant, ces haplotypes sont déjà connus pour leur implication dans la sclérose en plaques et la maladie d’Alzheimer, deux pathologies neuro-inflammatoires. 
Ces découvertes confortent l’hypothèse selon laquelle des infections précoces combinées à certains facteurs génétiques pourraient provoquer des réactions inflammatoires excessives et brutales, entraînant ainsi des conséquences dévastatrices sur le système immunitaire et le cerveau des malades. Ces avancées montrent par ailleurs, qu’outre son rôle dans la défense face à des agents pathogènes, le système HLA joue également un rôle majeur dans la structuration et la connexion des neurones et qu’il est probablement impliqué, à un niveau et selon des mécanismes qui restent à élucider, dans le déclenchement de pathologies psychiatriques lourdes, comme la schizophrénie, l’autisme ou les troubles bipolaires. 
L’ensemble de ces recherches et avancées récentes convergent donc pour montrer d’une manière saisissante que notre système immunitaire et notre cerveau, bien qu’évidemment distincts et obéissant à des mécanismes spécifiques de fonctionnement, sont interconnectés de manière multiple et subtile et ne cessent de dialoguer pour tenter de maintenir une homéostasie à la fois physiologique, cérébrale et psychologique. On peut d’ailleurs penser que la découverte publiée récemment, montrant que certains événements violents ou traumatiques pouvaient s’inscrire dans notre ADN, par méthylation, et même être transmis aux générations futures, s’inscrit dans cette nouvelle vision globale qui efface les frontières conceptuelles entre le corps et l’esprit, le vivant et la pensée. 
Mais de manière beaucoup plus concrète, toutes ces passionnantes découvertes devraient permettre d’ouvrir de nouvelles approches thérapeutiques, peut-être révolutionnaires, pour traiter bien plus efficacement et globalement non seulement de redoutables maladies inflammatoires et neurodégénératives et psychiatriques, mais également des maladies comme le cancer, jusqu’à présent essentiellement considérées sous l’angle organique et métabolique. 
Gageons que, demain, nous verrons l’émergence et l’essor spectaculaire d’une nouvelle discipline scientifique vouée à bouleverser la science et la médecine : la neuro-immunologie. 
René TRÉGOUËT 
Sénateur honoraire 
Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat 
 
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				Depuis           l’invention du sténopé puis des objectifs à lentilles, la           photographie n’a jamais pu s'affranchir des contraintes           imposées par les lois de l’optique. Une dépendance séculaire à           laquelle pourrait bien mettre fin cette technologie mise au           point par des chercheurs de l'Université de l'Utah           (Etats-Unis) : un appareil photo dépourvu de toute forme           d'objectif. Le système développé conjointement par ces           chercheurs en génie électrique et en informatique se contente,           pour former une image, d’un simple panneau transparent et d’un           capteur photo tout à fait conventionnel. 
À l’origine de           cette innovation, un constat dans l’ère du temps : « Un             grand nombre d’images aujourd’hui capturées par les             appareils photos ne sont jamais observées par l’œil humain.             Les machines sont donc en passe de voir plus d’images et de             vidéos que les êtres humains. Alors pourquoi ne pas             réinventer les appareils photos exclusivement pour les             machines ? », interroge le co-auteur des travaux Rajesh           Menon, chercheur au Département d’ingénierie électrique et           informatique de l’Université d’Utah. 
Dans cette           perspective, l’ingénieur et son collègue Ganghun Kim se sont           attelés au développement d’un système photographique           entièrement repensé pour les dispositifs de vision           artificielle. Placé au niveau de l’arête d’un panneau de           plexiglass, un simple photodétecteur d’une résolutions de 640           par 480 pixels permet de capter un signal lumineux, qui, pour           l’œil humain, ne représenterait qu’une vague image floue. 
« Ce que             nous détectons est la distribution des photons dans l’espace             qui correspond à un objet précis », explique Rajesh           Menon. Charge ensuite à des algorithmes d’interpréter le           signal : la clé pour obtenir une véritable « photographie ».           D’une qualité encore médiocre, certes, mais parfaitement           exploitable, et que le chercheur prévoit déjà d’améliorer : «           Des capteurs photos plus puissants permettront de produire             des images de plus haute résolution. La méthode peut             également produire des images couleur ainsi que des vidéos             fluides ». 
Les applications           offertes par un tel dispositif sont multiples : de           l’intégration de caméras de surveillance directement dans les           vitres des bâtiments lors de leur construction, jusqu’à           l’utilisation du pare-brise d’un véhicule comme capteur pour           les informations routières. 
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash 
Industrie & Technologies 
			
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															Nanotechnologies et Robotique
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				En dépit des progrès considérables réalisés           pour restaurer l’information tactile chez des personnes ayant           subi l’amputation d’un membre, cette information demeure très           éloignée de celle qu’offre la main humaine en termes de           naturel et d’efficacité. 
Mais des chercheurs de la Sant’Anna School           of Advanced Studies, de l’Ecole polytechnique fédérale de           Lausanne (EPFL), de l’Université de Fribourg en Allemagne et           du Policlinico Gemelli à Rome, coordonnés par Silvestro           Micera, professeur de bio-ingénierie au BioRobotics Institute           de la Scuola Superiore, ont développé un code capable de           transmettre pour la première fois aux nerfs du bras amputé           toute la diversité des perceptions qu’il aurait reçues des           fibres nerveuses connectées aux récepteurs tactiles d’une           main, puis de communiquer l’information nécessaire au           mouvement d’une manière extrêmement naturelle. 
L’étude ouvre de nouvelles perspectives           dans la recherche sur les prothèses artificielles et leur           capacité à récupérer autant que possible le naturel du membre           manquant. 
Par une approche interdisciplinaire, qui           intègre des pratiques dérivées de la neuro-ingénierie, de la           neurologie clinique et de la robotique, avec des simulations           informatiques du comportement des neurones, il a été possible           de vérifier qu’en stimulant le nerf périphérique avec des           informations très semblables à celles que produiraient les           capteurs naturels des doigts dans des conditions normales, le           patient est capable de recevoir des informations plus           naturelles et plus efficaces. 
"Dans ce travail, nous ne sommes pas partis           de la main robotique" – explique Giacomo Valle, doctorant à la           Sant’Anna School of Advanced Studies et premier auteur de           l’étude – "mais de la source des informations tactiles, en           essayant de reproduire la dynamique des récepteurs naturels et           des fibres nerveuses qui se propage à partir des doigts           lorsque la main touche un objet. De cette manière, nous avons           transmis un signal au système nerveux du patient qui a           immédiatement été reconnu comme naturel". 
C’est un pas en avant significatif vers une           prothèse de la main encore plus naturelle parce que, pour la           première fois, tous les aspects de la perception tactile sont           pris en compte. De plus, le code développé par les auteurs de           l’étude peut s’appliquer à tous les modèles prosthétiques,           assurant ainsi la sensibilité des perceptions et l’efficience           des mouvements. 
"Nos résultats" dit Silvestro Micera "permettront aux prothèses d’être à la fois efficaces et           utilisables d’une façon naturelle et de ne pas être           ressenties comme un corps étranger. Cela va accroître de           manière importante l’impact clinique de ces technologies". 
"Notre main nous permet d’explorer           l’environnement qui nous entoure et d’interagir avec lui" explique Paolo Rossini, principal chercheur clinique de           l’étude. "Elle nous permet de frapper ou de caresser. Grâce à           elle nous pouvons jouer sur un clavier ou soulever des           haltères". 
"Etre capable de ressentir des sensations           dans un membre fantôme, ou dans une main qui n’existe plus est           une avancée significative vers le développement de prothèses           véritablement fonctionnelles", commente Loretana Puglisi, l’une           des deux patients qui ont expérimenté le système. "Pour la           première fois, j’ai ressenti la prothèse comme une extension           naturelle de mon corps, et non comme un élément extérieur". 
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash 
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				Le premier           démonstrateur produisant de l'hydrogène à partir de biomasse           verra le jour dans la Marne en 2019. La Communauté de Communes           Vitry, Champagne et Der, la SEM Vitry Energies, l'école           CentraleSupelec et la société Haffner Energy, viennent           d'officialiser la création de VitrHydrogène, le consortium           dédié à la création de cet équipement. Il utilisera la           technologie Hynoca (Hydrogen No Carbon) de Haffner, qui repose           sur le traitement de la biomasse par thermolyse. Dans ce           prototype, les molécules d'hydrogène sont extraites du gaz,           mélange de monoxyde de carbone et d'hydrogène, dégagé par la           matière première chauffée à 450°C. 
« Ces           recherches ont donné lieu à 14 dépôts de brevets. La véritable           rupture technologique repose dans les rendements énergétiques           obtenus, de l'ordre de 70 % », souligne Christian Bestien,           directeur business développement de Haffner, qui a ainsi           réussi à ramener le prix de l'hydrogène renouvelable sous les           6 euros au kilo, la moitié du prix du marché. 
Ce projet           représente un investissement global de 5,4 millions d'euros,           financé à 50 % par l'Ademe, dont environ 1 million sera alloué           à CentraleSupelec pour mener des recherches sur           l'enrichissement et la purification de l'hydrogène. Le           partenariat conclu cet été pour une durée de quarante-deux           mois prévoit la construction de la plate-forme, son           exploitation et l'étude des résultats expérimentaux. De la           taille d'une station-service, elle produira 5 kg d'hydrogène           par heure, à partir de 500 tonnes annuelles de granulés de           bois, puis de plaquettes forestières. 
L'emploi de           déchets issus de l'agriculture est aussi envisagé. « Cette           production correspond  à la consommation d'une flotte de 260           automobiles. Vitry a déjà acquis 5 véhicules »,           détaille-t-il. Des discussions sont en cours avec d'autres           collectivités françaises et étrangères. 
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash 
Les Echos 
			
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				Lorsqu'un courant électrique circule, il           chauffe le conducteur dans lequel il transite : c'est l'effet           Joule, bien connu de tous les physiciens. Pour éviter cette           pure perte, il faut trouver un matériau supraconducteur. Ce           phénomène qui puise dans le comportement quantique de la           matière est la capacité de conduire un courant électrique sans           résistance aucune. Mais pour que ces propriétés se manifestent,           il faut atteindre de très basses températures. 
Des physiciens de l'Université de           Washington (États-Unis) ont mis au point  un composé à base de           lanthane et d'hydrogène compacté à des pressions de l'ordre de           2 millions de fois la pression atmosphérique. Ce matériau           pourrait conduire le courant électrique, sans perte aucune, à           la température de -13°C, contre -70°C pour les matériaux           actuels. 
Pour réussir ce tour de force, l'équipe a           utilisé une presse à enclume de diamants, un dispositif où           l'échantillon est enserré entre deux mâchoires en diamant qui           est le minéral le plus dur actuellement connu. Dans ce nouveau           matériau, 10 atomes d'hydrogène entourent chaque atome de           lanthane. Ce composé présente des propriétés de           supraconductivité à une température de -13°C.             Après avoir atteint -70°C , avec un matériau à base           de soufre et d’hydrogène, les travaux de l’équipe américaine           présentent une vraie avancée vers des matériaux           supraconducteurs à température ambiante.   
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash 
Cornell 
			
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															Espace et Cosmologie
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				La planète           Proxima B est une exoplanète située à 4,3 années-lumière de la           Terre. Elle est en orbite dans une zone habitable entourant           l'étoile naine rouge Proxima Centauri. Depuis sa découverte en           2016, les scientifiques envisageaient déjà que cette planète           soit similaire à la Terre à plusieurs égards. Selon eux, elle           aurait pu accueillir la vie dans le passé, et l'accueillerait           peut-être encore aujourd'hui. 
C'est en tout cas les conclusions d'une étude intitulée "Scénarios climatiques habitables pour Proxima Centauri b"           réalisée sous la direction de Anthony Del Genio, spécialiste           des planètes au Goddard Institute for Spaces Studies (GISS) de           la Nasa, à New York. Dans ces recherches, les scientifiques           ont passé en revue 18 scénarios, en prenant en compte           plusieurs critères, dont les différentes conditions           atmosphériques possibles. Conclusions : la présence d'un vaste           océan est probable. 
Rappelons que Proxima B fait 1,3 fois la           masse de notre planète. Proche de son soleil, elle a           probablement subi un effet de serre fulgurant au début de son           histoire. Mais en dépit de ces conditions de naissance           difficiles, les scientifiques ont voulu savoir si cette           planète était habitable. 
À l'aide d'un logiciel, l'équipe de           recherche a modélisé une gamme de différents types           d'atmosphères potentielles pour Proxima B, notamment une           atmosphère semblable à celle de la Terre (principalement de           l'azote avec de petites quantités de CO2). Ils ont également           pris en compte de nombreux autres facteurs, tels que la nature           et la composition de l'atmosphère, ainsi que la surface, la           profondeur et la salinité des océans. 
Selon cette           étude, dans tous les cas de figure, Proxima B reçoit assez de           lumière et vit dans des conditions suffisamment favorables           pour posséder de l'eau liquide salée à sa surface. Les           conditions atmosphériques et météorologiques seraient réunies           pour la rendre "hautement habitable". 
Cette étude ouvre en outre de grandes perspectives dans la           recherche d'une vie extraterrestre car les naines rouges,           comme Proxima du Centaure, représentent plus de 70 % des           étoiles de la Voie lactée et le fait qu'elles puissent compter           des planètes potentiellement habitables augmente sensiblement           les chances de trouver une vie extraterrestre.  
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash 
Astrobiology 
			
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															Santé, Médecine et Sciences du Vivant
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				Des chercheurs de l'Université allemande de           Wûrzburg, ont réussi pour la première fois à générer des           cellules cardiaques contractiles à base de cellules souches           issues du cœur du patient. Une avancée qui pourrait permettre           un traitement réparateur pour pallier les crises cardiaques et           les maladies cardiovasculaires. 
L’infarctus du myocarde, ou crise           cardiaque, abime les tissus du cœur : à chaque crise, une           partie de ce tissu musculaire meurt et le reste garde des           cicatrices. 
Les scientifiques savaient déjà réaliser du           tissu cardiaque contractile à base de cellules-souches, mais           ils l’ont cette fois-ci produit en partant des           cellules-souches qui « se nichent dans les parois des             vaisseaux sanguins intracardiaques », ou vaisseaux           coronariens. 
Initialement, ces cellules ne semblent pas           capables d’effectuer seules la différenciation nécessaire au           remplacement des cellules endommagées par l’infarctus : « nos             études ont montré que ces cellules sont intégrées dans le             tissu cicatriciel et perdent ainsi leur capacité à se             transformer en en cellules musculaires », explique le           Professeur Süleyman Ergün, chef de l'Institut d'anatomie et de           biologie cellulaire à la JMU et auteur principal de l’étude.           En manipulant thérapeutiquement le comportement de ces           cellules souches, les chercheurs ont pu les stimuler pour           régénérer du tissu cardiaque détruit. 
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash 
Gènéthique 
			
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				Des chercheurs           canadiens (Institut CHEO / Université d'Ottawa / Carleton           University) ont réalisé une étude portant sur 4.520 enfants de           8 à 11 ans sur 20 sites à travers les États-Unis pour tenter           d'évaluer les effets d'une exposition intensive aux écrans           numériques sur les enfants. En moyenne, ces enfants passaient           3,6 heures par jour devant un écran - téléphone portable,           tablette, ordinateur, télévision - au-delà des recommandations           canadiennes préconisant moins de 2 heures d'écran, 9 à 11           heures de sommeil et au moins une heure d'activité physique           par jour. 
Sur la totalité           des enfants participant à l'enquête, seulement un petit           Américain sur 20 (5 %) coche les trois cases des           recommandations canadiennes. Presque un sur trois (29 %) n'en           remplit aucune : sommeil suffisant, temps d'écran limité et           activité physique. La moitié seulement (51 %) des enfants           dorment suffisamment, 37 % passent moins de 2 heures sur les           écrans et 18 % seulement pratiquent une heure d'activité           physique par jour, selon les questionnaires remplis par les           familles. 
Après des tests           cognitifs portant sur le langage, la mémoire, la réactivité,           la concentration, etc., l'étude relève un lien très net entre           le temps passé sur les écrans, le sommeil et les performances           des enfants. "Nous avons trouvé que plus de deux heures           d'écran chez les enfants appauvrit leur développement           cognitif", indique le Docteur Jeremy Walsh de l'Institut CHEO du           Canada, qui incite les pédiatres, parents, éducateurs et           décideurs à limiter le temps d'exposition des enfants à           l'écran et à faire du sommeil une question prioritaire. 
Sur les trois           critères -sommeil, écran et activité physique- le temps passé           à dormir et l'exposition aux écrans sont les plus directement           liés aux facultés intellectuelles des enfants, tandis que           l'activité physique à elle seule n'avait pas d'impact sur la           capacité cognitive, tout en étant le facteur le plus important           pour une bonne santé physique de l'enfant. 
Les           recommandations sur le sommeil et l'activité physique du           Canadian 24-Hour Movement, publiées en 2016, sont conformes           avec celles de l'Organisation mondiale pour la santé, mais           cette dernière ne fait pas de recommandation spécifique sur           les écrans, note l'étude. Pédagogues et scientifiques mettent           de plus en plus en garde contre les écrans à haute dose,           pointant des effets qui vont des difficultés de concentration           à l'addiction. Les pédiatres américains recommandent de ne pas           placer un enfant devant la TV avant 18 mois. 
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash 
Science News 
			
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				On le sait,           certains lipides naturels sont connus pour contribuer à           supprimer l’inflammation de l’hôte en cas d’infection           bactérienne. Des chercheurs du NIH/National Institute of           Allergy and Infectious Diseases ont essayé d'explorer le           potentiel thérapeutique possible d’une forme de lipide, la           phosphatidyléthanoloamine (PE), présente dans la bactérie           Francisella tularensis, la cause de la tularémie, au potentiel           anti-inflammatoire… 
Concrètement, le           lipide naturel en question aide la bactérie Francisella           tularensis à supprimer l'inflammation de l'hôte lors de           l'infection des cellules humaines ou de la souris. De plus la           composition de PE trouvée dans F. tularensis diffère de celle           de PE trouvée dans d'autres bactéries. Les chercheurs du           NIH/NIAID ont découvert que la forme naturelle et synthétique           de PE réduit également l'inflammation liée à l’infection par           le virus de la dengue. Et si cela ne s’arrêtait pas là… 
La tularémie est           une maladie mortelle qui se transmet aux humains par contact           avec un animal infecté ou par la piqûre d'un moustique, d'une           tique ou d'un type de mouche. Bien que la tularémie puisse           être traitée par antibiotiques, elle est complexe à           diagnostiquer, car la bactérie F. tularensis peut supprimer la           réponse immunitaire humaine. 
Après avoir           identifié PE comme le lipide responsable de l’altération de la           réponse immunitaire, les scientifiques ont commencé à           considérer sa valeur thérapeutique potentielle, développé           des lipides synthétiques (PE2410 et PEPC2410) plus faciles à           étudier que l’original, et ont vérifié que ces deux lipides           synthétiques supprimaient également la réponse immunitaire in           vitro sur des cellules humaines et in vivo chez la souris. Les           deux versions synthétiques se montrent capables d’inhiber la           réponse immunitaire et efficaces à réduire l’inflammation, sur           des cellules humaines infectées par le virus de la dengue. Les           recherches se poursuivent avec l’espoir que ces lipides           mèneront au développement d'un puissant agent thérapeutique           anti-inflammatoire à large spectre. 
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash 
JII 
			
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				Une équipe de           l’Institut des neurosciences de Grenoble, dirigée par Annie           Andrieux, a voulu comprendre pourquoi           l’électroconvulsivothérapie parvenait à soulager certains           patients atteints de dépression sévère.           L’électroconvulsivothérapie est un traitement par chocs           électriques administrés sous anesthésie, à l’aide d’électrodes           placées sur le cerveau. 
Elle est           indiquée chez les patients souffrant de dépression sévère           résistante aux traitements pharmacologiques. Elle est aussi           utilisée en situation d’urgence, en raison de sa rapidité           d’action par rapport aux médicaments dont le bénéfice           s’observe après plusieurs semaines. Si son efficacité a été           prouvée en clinique, son utilisation est longtemps restée           empirique : médecins et chercheurs ignoraient tout de son           mécanisme d’action. 
Des travaux           menés chez des animaux sains suggéraient une modification du           microenvironnement cérébral, notamment une augmentation de la           prolifération cellulaire et de la production de facteurs           neurotrophiques, des protéines responsables de la croissance           et de la survie des neurones. Mais pour aller plus loin et           explorer l’effet de l’électroconvulsivothérapie en situation           "réelle", les chercheurs devaient pouvoir travailler avec des           animaux malades. 
Or l’équipe           d'Annie Andrieux possédait justement un modèle de souris           présentant des troubles comportementaux qui rappelaient           certains symptômes de la dépression humaine, en particulier un           manque de motivation sévère et chronique. Les chercheurs ont           travaillé en lien étroit avec Jérôme Holtzmann, psychiatre au           CHU de Grenoble, pour qui l'électroconvulsivothérapie est une           pratique clinique habituelle, et en collaboration avec           Marie-Francoise Suaud-Chagny, responsable d'une équipe de           recherche en psychiatrie translationnelle à Lyon. 
A l’image de la           cure initiale effectuée chez les patients, les chercheurs ont           administré aux rongeurs une série de chocs électriques à           raison de 5 sessions par semaine pendant 15 jours. En           soumettant les animaux à différents tests comportementaux, de           motivation, de mobilité/curiosité, ils ont observé une           amélioration des symptômes en fin de traitement. Néanmoins,           après environ un mois les souris ont rechuté, comme cela           s’observe en clinique. Les patients rechutent en effet           généralement quatre à six mois après une cure initiale,           obligeant l’ajout de séances de consolidation régulières au           cours de l’année. Les chercheurs ont donc appliqué ce           protocole de consolidation à leurs animaux, en les soumettant           à deux séances hebdomadaires supplémentaires pendant cinq           semaines. Comme chez l'humain, ils ont obtenu une persistance           de l'amélioration comportementale. 
Parallèlement à           l’évaluation des symptômes, les chercheurs ont analysé la           formation de nouveaux neurones et leur devenir dans           l’hippocampe des animaux, siège de la neurogenèse adulte. Pour           cela, ils ont injecté des marqueurs qui s’incorporent dans           l’ADN des cellules en prolifération et permettent de les           suivre pendant toute la durée de leur vie. Ils ont également           infecté ces cellules en prolifération avec des           rétrovirus dont le génome est constitué d’ARN :           copié en ADN, il s’insère dans le génome de la cellule           infectée. 
En procédant à           ces expériences avant et après les cures, ils ont pu constater           la formation accrue de nouveaux neurones après les chocs           électriques et, surtout, leur très bonne intégration dans le           réseau neuronal, avec l’apparition de nombreuses prolongations           dendritiques permettant de multiplier les connexions avec les           autres neurones. "Cette bonne intégration favorise la             survie des neurones et une meilleure transmission des             messages neuronaux. C’est certainement à elle que l’on peut             attribuer l’amélioration des symptômes. Malheureusement le             bénéfice s’estompe à l’arrêt du traitement", explique           Sylvie Gory-Fauré, responsable de ces travaux. Les chercheurs           doivent encore découvrir les mécanismes moléculaires           sous-jacents à ces phénomènes. Ils pourraient alors mettre en           évidence de nouvelles cibles thérapeutiques. 
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash 
Inserm 
			
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				On sait depuis longtemps que les           personnes qui cumulent des facteurs de risque           cardio-vasculaires ont un risque sensiblement accru de           développer une démence vasculaire, ou une maladie d’Alzheimer. 
Ce lien épidémiologique, au-delà de           65 ans, vient à nouveau d'être confirmé par une étude           prospective française. Le travail a été réalisé à partir des           données recueillies dans l’étude dite « des 3 cités » (Bordeaux,           Dijon, Montpellier) qui a commencé en 1999-2000. Il s’agit de           personnes âgées d’au moins 65 ans au moment de l’entrée dans           l’étude et qui ne devaient pas être en institution (Ehpad ou           autre) à ce moment-là. 
L’étude montre que la santé du cerveau,           mesurée en termes de déclin cognitif (baisse des performances           cérébrales) et de démence, passe en partie par les mêmes           paramètres de santé que ceux qui conditionnent la santé           cardiovasculaire. 
Sept critères rassemblés en 2010 par la           puissante organisation américaine de prévention           cardio-vasculaire, l’American Heart Association, pour définir           la santé cardio-vasculaire optimale : ne pas fumer, avoir un           poids normal, une alimentation saine et une activité physique           minimale. Sur le plan biologique, avoir des taux de sucre et           de cholestérol dans les normes ainsi qu’une pression           artérielle normale. 
Les chercheurs français constatent une           baisse du risque de démence de 10 % pour chacun des paramètres           à un niveau optimal, soit 70 % de réduction lorsque tous les           voyants sont à ce niveau optimal.  
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash 
JAMA 
			
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				Certaines           protéines permettent aux organismes vivants de capter et de           transformer l'énergie du soleil. Ces protéines, responsables           de la récolte de la lumière, le font par le biais de deux           processus biologiques distincts. 
Le premier de           ces processus est la photosynthèse. Il est utilisé par les           plantes, les algues et les bactéries aquatiques           (cyanobactéries). Le second s’effectue via des protéines liées           à la rétine, les rhodopsines, qui sont utilisées par de           nombreux micro-organismes, ainsi que par les organes visuels           d’animaux plus évolués, tels que les yeux des mammifères. 
Les rhodopsines           sont des protéines transmembranaires, c’est-à-dire noyées dans           la membrane de la cellule et la traversant de part en part           sept fois. Les rhodopsines sont constituées d’une protéine           attachée à un dérivé de la vitamine A, appelé rétinal, leur           permettant de capter la lumière. 
Actuellement, il           existe deux types de rhodopsine connus. Les micro-organismes           utilisent des rhodopsines de type 1 pour détecter la lumière           et la convertir en énergie chimique, tandis que les           rhodopsines de type 2 se retrouvent dans les yeux des animaux           et sont cruciales pour la vision. 
Les premières rhodopsines (type 2) ont été découvertes en 1876           par le scientifique allemand Franz Christian Boll, qui les           isola sur des grenouilles. En 1971, presque 100 ans plus tard,           des chercheurs de l’Université de Californie ont découvert une           nouvelle famille de rhodopsines (type 1), dans un microbe           provenant d’eaux hypersalines. 
Dans le           laboratoire de microbiologie marine du Technion, les           chercheurs de l’équipe du Professeur Beja ont découvert des           rhodopsines complètement nouvelles dans des micro-organismes           résidant dans le lac de Tibériade au plus fort de l’été,           lorsque l’ensoleillement est à son maximum. 
Le lac de           Tibériade, comme tout environnement naturel, abrite une           variété abondante de micro-organismes qui ne peuvent être           cultivés en laboratoire. Ainsi, l’équipe du Professeur Beja a           utilisé une souche d’Escherichia coli (une bactérie) pour           servir de fabrique de protéines des micro-organismes résidant           dans le lac de Tibériade. 
En ajoutant du rétinal (pour rappel, un dérivé de vitamine A           qui est la base chimique de la vision animale) aux milieux de           croissance bactériens, les chercheurs ont découvert un gène           qui donne aux souches d’Escherichia coli une couleur violette           foncée. Ce gène s’est avéré être une toute nouvelle famille de           rhodopsines que les chercheurs ont baptisée héliorhodopsine. 
Cette découverte permettrait de faire des           avancées considérables dans un des champs de la neuroscience :           l’optogénétique. Ce champ est basé sur l’utilisation de           rhodopsines de type 1 pour l’activation contrôlée des           neurones. Aujourd’hui, de nombreux groupes de recherche dans           ce domaine travaillent sur l’utilisation des rhodopsines de           type 1, notamment pour traiter des maladies neuronales, la           correction du rythme cardiaque et plus encore. 
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash 
Diplomatie 
			
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				Des chercheurs           de l’université de Stanford, dirigés par Michael Longaker,           viennent de découvrir, chez l’homme, les cellules souches à           l’origine des tissus osseux : os, stroma médullaire et           cartilage. 
Ces           cellules présentent toutes les caractéristiques d’authentiques           cellules souches : multipotence, spécificité tissulaire et           capacité d’autorenouvellement. Autant de qualités que ne           présentaient pas les cellules longtemps considérées comme les           mères de cellules osseuses : les cellules mésenchymateuses.           Ces dernières génèrent toutes les cellules squelettiques :           ostéoblastes, adipocytes et cellules musculaires. Les cellules           souches osseuses (hSSC pour human skeletal stem cells), au           contraire, ont un « destin (...) strictement restreint à la             formation de cellules osseuses, ce qui leur donne un intérêt             clinique », notent les auteurs. 
Pour les           dénicher, l’équipe s’est appuyée sur les cellules souches           osseuses de la souris : elle a analysé l’expression de leurs           gènes et retrouvé un profil similaire parmi des cellules de           fémur fœtal humain. Puis elle a déterminé, chez les cellules           trouvées, des marqueurs de surface caractéristiques, exprimés           à des taux différents. 
Y avait-il parmi           elles des cellules souches ? Pour le vérifier, l’équipe les a           implantées chez la souris. Certaines ont abouti à la formation           de véritables osselets, contenant tous les types cellulaires           osseux (os, stroma, cartilage), sans générer d’adipocytes. Les           cellules souches osseuses étaient trouvées et leurs marqueurs           identifiés (PDPN +, CD146 -, CD73 + et CD164 +). D’autres           cellules ont donné uniquement des ostéocytes ou uniquement des           chondrocytes. Ce sont des progéniteurs, des cellules           descendant des cellules souches, un peu plus différenciées. 
Pour finir cette           étude très fouillée, qui a mis au jour ces cellules souches           chez le fœtus comme chez l’adulte, l’équipe a décrit tous les           stades de différenciation jusqu’aux cellules osseuses matures,           avec leurs marqueurs de surface. La définition de ces stades           constitue pour les auteurs « un atlas » qui permettra           de travailler désormais « sur les déterminants génétiques             et moléculaires de la formation du squelette et sur son             développement ». 
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash 
Cell 
			
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				Depuis mai 2017,           une nouvelle plate-forme technologique, financée grâce aux dons           des associations qui soutiennent l’Institut Paoli-Calmettes de           Marseille, permet d’analyser l’ADN tumoral circulant dans le           sang. A partir d’une simple prise de sang, beaucoup moins           invasive qu’une chirurgie ou une biopsie, on peut en effet           détecter l’ADN tumoral circulant et y analyser les altérations           présentes. 
Outre la           simplicité et la rapidité de l’acte, cette nouvelle technique           de « biopsie liquide » (par opposition à la biopsie solide de           la tumeur) offre l’avantage de pouvoir identifier un grand           nombre d’anomalies, même si elles sont très minoritaires et ne           sont donc présentes qu’à une très faible fréquence. A la différence d’autres pathologies, comme le cancer du           poumon non à petites cellules, le monitoring de l’ADN           circulant dans le sang n’est pas encore utilisé en routine           dans le cancer du sein. 
80 à 85 % des           patientes opérées d’un cancer du sein localisé sont guéries à           l’issue de leur prise en charge thérapeutique. Il s’agit donc           d’identifier les 15 à 20 % restantes, afin d’adapter leur           traitement et diminuer leur risque de rechute. La plate-forme de « PCR digitale », installée au sein du           laboratoire d’oncologie prédictive (CRCM – Centre de recherche           en cancérologie de Marseille), est utilisée spécifiquement en           recherche pour ces patientes-là, pour analyser et tracer les           anomalies biologiques synonymes d’une éventuelle rechute. Les patientes pourraient ainsi être traitées au plus tôt, à           bon escient, dès l’apparition de la rechute biologique, avant           même les signes de rechute clinique. 
C’est dans ce cadre qu’un essai dédié aux patientes atteintes           d’un cancer du sein localisé surexprimant HER2 pourrait           démarrer courant 2019. Sur trois ans, le protocole prévoit           d’inclure 800 patientes qui n’ont pas encore rechuté mais qui           sont considérées comme étant à risque. Objectif : effectuer des prises de sang régulières afin de           détecter l’éventuelle apparition d’anomalies tumorales dans le           sang et de pouvoir immédiatement traiter ces patientes de           façon ciblée. Cet essai international, promu par Unicancer,           sera coordonné par l’IPC. 
Pour les femmes prises en charge pour un cancer du sein           métastatique, plusieurs essais, basés sur ce type de           monitoring, visent à mieux piloter les traitements, à limiter           les toxicités inutiles. Qu’il s’agisse d’une chimiothérapie ou           d’un traitement ciblé, en cas de résistance, l’ADN tumoral           circulant augmente même sous traitement. Sans attendre l’apparition d’une évolution de la maladie sur           les examens d’imagerie, il est alors possible de proposer une           autre alternative thérapeutique, plus adaptée en termes de           bénéfices / risques. 
En ce qui concerne les cancers du sein métastatiques           hormonodépendants, un essai, démarré au printemps 2017, vient           de se terminer. En moins de un an et demi, 800 patientes ont           été inclues au niveau national, dont une quarantaine à l’IPC. En recherchant dans le sang des mutations du gène du récepteur           aux oestrogènes, impliquées dans 20 à 25 % des cas de           résistance à l’hormonothérapie, donc en donnant aux cliniciens           le « reflet » de la tumeur dans le sang circulant, cette étude           évalue l’intérêt d’une modification de l’hormonothérapie basée           sur les résultats des tests sanguins. 
Cette approche pourrait, dans un avenir proche, s’avérer           profitable pour le suivi à distance de la maladie et permettre           ainsi d’anticiper les éventuelles rechutes ou les résistances           thérapeutiques associées. 
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash 
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				Selon une           étude dirigée par le paléontologue américain Andrew Sorensen,           qui travaille à l'Université Leiden, aux Pays Bas, l'homme de           Néandertal savait lui aussi faire du feu en percutant des           pierres. Pour parvenir à cette étonnante conclusion, ces           scientifiques ont analysé plusieurs outils provenant de sites           en France datant de 50.000 ans. On savait déjà que ce cousin           de l'homme se servait du feu. Mais on ignorait si c'était           seulement grâce à des braises naturelles recueillies après des           incendies provoqués par la foudre ou des éruptions volcaniques           ou bien si, comme l'homme moderne, il connaissait les           techniques pour le produire lui-même. 
"Nous           apportons la première preuve directe matérielle d'une           production de feu régulière et systématique par les           Néandertaliens ; nous avons trouvé les briquets qui leur ont           servi à faire le feu", explique Marie Soressi, professeur de           préhistoire à l'université de Leiden, aux Pays-Bas, et           co-auteure de l'étude. 
Un feu           consiste à percuter un silex contre de la pyrite. Les           chercheurs ont identifié des dizaines de silex taillés sur les           deux faces (bifaces) porteurs de traces qui semblent indiquer           qu'ils pourraient avoir été utilisés pour percuter un minerai           ferreux comme de la pyrite ou de la marcassite. L'une des           techniques pour démarrer un feu consiste à percuter un silex           contre de la pyrite. Il se produit alors des étincelles très           énergétiques. Si on les fait tomber sur des touffes d'herbes           ou des feuilles sèches et que l'on souffle un peu, le feu           démarre. 
Andrew           Sorensen, premier auteur de l'étude, a étudié très           attentivement les traces sur ces bifaces qui servaient sans           doute aussi à d'autres tâches (découpe de la viande etc.). A           l’œil nu, on voit des "traces de percussion en forme de C, qui           permettent de déduire l'angle et la direction avec lesquels le           biface a frappé la pyrite", indique Andrew Sorensen. 
Au           microscope, les chercheurs ont également découvert des stries           et un poli d'usure bien spécifiques. L'équipe a aussi mené           plusieurs expériences sur des répliques de bifaces, en les           soumettant à diverses tâches (par exemple écraser de l'ocre           pour faire du pigment). C'est lorsque le silex frappait la           pyrite que les traces étaient les plus ressemblantes à celles           trouvées sur les bifaces néandertaliens. 
Le fait           d'avoir trouvé des dizaines de bifaces portant ces traces           montre qu'il s'agissait bien d'"une technologie répandue chez           les Néandertaliens dans cette région il y a environ 50.000           ans", considère Andrew Sorensen. Il ajoute qu'il ne serait           "pas surpris" qu'à l'avenir on découvre des bifaces plus           anciens, ayant servi eux aussi à faire du feu. 
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash 
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				Dans le cadre de la nécessaire transition énergétique, et afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre et le bruit, au bénéfice des voyageurs du quotidien et de l’environnement, SNCF et Alstom, en partenariat avec les Régions Grand Est, Nouvelle-Aquitaine et Occitanie, vont mener une expérimentation commune sur une première rame Régiolis Alstom. 
Dès 2020, le premier Régiolis Hybride circulera en phase d’essais avec pour objectif la réduction de 20 % de sa consommation énergétique. SNCF s’est associée avec Alstom pour le développement et la réalisation du premier TER Hybride. Les Régions Grand Est, Nouvelle-Aquitaine et Occitanie, SNCF et Alstom investissent 16,6 millions d’euros pour cette expérimentation. Le déploiement en série est envisagé à partir de 2022. 
Alstom s’est fixé un objectif de réduction de 20 % de la consommation d’énergie de ses produits. Aussi, le Régiolis Hybride est une étape importante dans l’atteinte de cet objectif. Le site de Reichshoffen, centre d’excellence Alstom pour les trains régionaux, va concevoir et produire cette nouvelle génération de train Régiolis en collaboration avec deux autres sites Alstom en France : Tarbes pour la chaîne de traction et Villeurbanne pour l’informatique embarquée. 
« Aucune autre solution ne permet à court terme sur le matériel en exploitation de tels gains : une réduction de 20 % de l’énergie consommée et de l’émission des gaz à effet de serre », souligne Frank Lacroix, Directeur général TER. S’y ajoutera l’optimisation des coûts de maintenance de la propulsion, grâce au remplacement de deux moteurs diesel par des batteries sur le train. 
Le TER Hybride pourra en effet combiner de façon optimale plusieurs sources d’énergie en fonction des situations : alimentation électrique par caténaire, moteurs thermiques et énergie stockée dans les batteries. 
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash 
SNCF 
			
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