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NUMERO 351 |
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Edition du 19 Septembre 2005
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Edito
Maladie d'Alzheimer : mieux vaut prévenir que guérir !
Au cours des 50 prochaines années, le nombre de personnes de plus de 60 ans augmentera de 9 millions. Dans tous les cas, la part des sexagénaires dans la population totale augmentera de manière significative. De 20,6 % de la population totale en 2000, elle passera à 35 % en 2050. Aujourd'hui, près de 10 millions de Français ont 65 ans ou plus, ils pourraient être 18,7 millions en 2050, soit 29,2 % de la population en 2050 (18,1 % pour les 75 ans ou plus et encore 7,5 % pour les 85 ans ou plus). Quant aux personnes âgées de plus de 85 ans, au nombre de 1,3 million en 2005, elles seront 2,1 millions dès 2020. L'allongement de la durée de vie (9 ans en trente-cinq ans) s'est traduit essentiellement par des gains de vie en bonne santé, résume l'Insee, tout en dressant la liste des maux qui menacent les « vieux ». A 65 ans, les hommes peuvent espérer vivre encore plus de 17 ans et les femmes plus de 21 ans. L'espérance de vie sans incapacité a augmenté plus vite que l'espérance de vie générale (9 ans depuis 1970) mais, selon des chiffres de 1991, les hommes doivent affronter la perspective de vivre 5,6 ans en moyenne avec incapacité et les femmes, 8 ans. Par exemple, 5 % des 70-79 ans ont besoin d'aide pour la toilette, 19 % des 80-89 ans et 44 % des 90 ans ou plus. En outre, à partir de 60 ans, 75 % des personnes déclarent une ou plusieurs déficiences de gravité très variable et 22,6 %, plusieurs déficiences physiques. On compte aujourd'hui 1,3 million de personnes dépendantes, dont plus de 700 000 sont atteintes de dépendance lourde de plus en plus souvent liée aux maladies neurodégénératives et notamment à la maladie d'Alzheimer. En France, la maladie d'Alzheimer et les syndromes apparentés frappent environ 855 000 personnes et l'on estime à plus de 225 000 le nombre de nouveaux cas chaque année. Si l'on inclut l'entourage familial, ce sont ainsi près de trois millions de personnes qui sont directement touchées par la maladie d'Alzheimer. Entraînant une diminution de l'espérance de vie qui s'accroît avec l'âge des personnes atteintes, la durée de survie moyenne est estimée à cinq ans à partir de l'établissement du diagnostic. La démence touche également davantage les femmes et constitue la principale cause d'entrée en institution. (Voir rapport de l'OPECST) Or, du fait principalement du vieillissement de la population et de l'amélioration du diagnostic, les projections pour les années à venir sont très inquiétantes. Ainsi, si les choses n'évoluent pas, notamment au niveau de la recherche, 1,3 million de personnes en seraient atteintes dès 2020, soit une personne de plus de 65 ans sur quatre, comme vient de le rappeler l'association France Alzheimer le 21 septembre 2005, à l'occasion de la 12e journée mondiale consacrée à cette maladie. En matière de prévention de la maladie d'Alzheimer, on sait depuis plusieurs années, grâce à plusieurs études convergentes, que l'exercice physique et les activités sociales jouent un rôle déterminant dans le bon maintien des facultés cognitives. On sait également que la prise régulière d'anti-inflammatoires semble exercer un effet protecteur sensible contre cette affection redoutable. Mais selon une vaste étude franco-australienne que nous évoquions dans notre lettre 350, la semaine dernière, diminuer la pression artérielle chez les personnes âgées permet de réduire le nombre de lésions qui touchent la substance blanche du cerveau et qui, à terme, pourraient augmenter le risque de problèmes cognitifs ou de démence. Des chercheurs de l'Inserm ont en effet réalisé une passionnante expérimentation sur 192 patients à trois ans d'intervalle afin de mesurer l'évolution des lésions cérébrales. Un groupe de patients a reçu un traitement contre l'hypertension, un autre groupe a pris un placebo. Les résultats, publiés dans la revue Circulation, montrent que les personnes sous hypertenseurs développaient deux fois moins de lésions que les autres. Par ailleurs le volume des nouvelles lésions était cinq fois moins important parmi les sujets sous anti-hypertenseur. Ces résultats confortent donc la notion selon laquelle le traitement de l'hypertension artérielle protège le cerveau. Le traitement était d'autant plus efficace que les patients avaient une importante quantité d'hypersignaux au début de l'étude. Les auteurs estiment donc que l'abaissement de l'hypertension doit être pris en compte en tant que facteur important dans la prévention des troubles cognitifs liés au vieillissement, sachant que 80 % des gens de plus de 65 ans sont concernés par l'hypertension. Par ailleurs, de récentes études américaines viennent de montrer que certains acides gras, et notamment les oméga-3 contenus dans certains poissons, exerçaient un puissant effet protecteur sur les neurones en empêchant le déclenchement de la maladie d'Alzheimer ou en ralentissant sa progression. Sur le plan médical, on sait à présent, grâce à des autopsies de personnes asymptomatiques, que les premiers signes de la maladie d'Alzheimer peuvent être détectés dans le cerveau avant l'âge de 40 ans, comme le souligne le professeur Bruno Dubois, neurologue à l'hôpital de la Salpêtrière (Paris) et président du comité scientifique de l'association France-Alzheimer. Tous les chercheurs tentent aujourd'hui d'identifier les cas de pré-Alzheimer, car les traitements actuels sont d'autant plus efficaces qu'ils sont prescrits tôt. Le diagnostic très précoce pourrait, selon les travaux de l'équipe de Bruno Dubois, reposer sur l'étude de la mémoire des faits récents. Si nous voulons mettre en place dans notre pays une ambitieuse politique de prévention de la maladie d'Alzheimer, nous devons donc actionner simultanément plusieurs leviers : prise en charge précoce et généralisée de l'hypertension, éducation alimentaire, promotion d'une bonne hygiène de vie et d'un exercice physique régulier, encouragement des activités sociales cognitives pour les seniors, et tests cognitifs généralisés dès 40 ans. Une telle politique globale de prévention pourrait prévenir ou retarder de manière très importante l'apparition de la maladie d'Alzheimer et son cortège de conséquences désastreuses sur le plan humain, social et économique. Malheureusement, nous restons en France dans une logique de « primauté thérapeutique ». Convaincu par la toute puissance de la science, nous comptons d'abord sur les progrès de la médecine pour parvenir à soigner et à guérir cette terrible maladie. Il serait pourtant possible, pour un coût raisonnable, de mettre en place sur le long terme une politique efficace de prévention de la maladie d'Alzheimer, en nous appuyant sur les récentes découvertes des facteurs qui protègent le cerveau de cette pathologie destructrice. Bien entendu, une telle prévention active et généralisée n'est concevable qu'en synergie avec un effort accru en matière de recherche fondamentale pour mieux comprendre les mécanismes intimes de cette maladie complexe et multifactorielle. Comme en matière de cancer et de maladies cardio-vasculaires, nous devons changer notre conception de la santé et de la médecine et faire de la prévention et de l'éducation sanitaire non des outils subsidiaires et mineurs d'action mais des leviers majeurs de lutte contre les grandes pathologies qui affectent nos sociétés modernes. Dans cette perspective, l'Etat doit jouer un rôle déterminant d'impulsion et de mise en oeuvre sur le long terme de grandes politiques de prévention et de dépistage précoce afin que notre collectivité puisse relever les défis sociaux du vieillissement à l'horizon 2050. René Trégouët Sénateur honoraire Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
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Si les chercheurs du MIT ne peuvent pas entendre à distance vos appels sur mobiles, ils ont mis au point une technique permettant de visualiser en temps réel les communications téléphoniques. En combinant à l'aide d'un modèle informatique inédit trois types de données, densité des appels, origines et destinations des appels, et localisation des mobiles, les chercheurs ont construit des cartes dynamiques représentant l'évolution du trafic mobile à Graz, seconde ville d'Autriche. Les images obtenues sont similaires à des paysages avec leurs crêtes et leurs vallées. "Pour la première fois nous pouvons visualiser de manière dynamique les communications urbaines" souligne Carlo Ratti, responsable de ces recherches qui ajoute " Cette technologie ouvre de nouvelles possibilités en matière de planification urbaine." Ratti souligne également que ces recherches auront de grandes retombées dans la gestion des flux de transport routier. Article @RTFlash SD
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L'Internet haut débit poursuit sa forte progression en France, d'après l'observatoire du marché des télécoms publié par le régulateur français (Arcep), pour le premier trimestre 2005. Le nombre d'abonnements Internet dépassait 12 millions à la fin mars 2005, dont 7,3 millions sont des accès à haut débit. Avec près de 800 000 abonnements supplémentaires au cours du premier trimestre, le haut débit représente 60 % des accès Internet. Les revenus Internet pour l'ensemble des fournisseurs d'accès s'établissent à 747 millions d'euros dont les deux tiers pour le haut débit. Cette croissance est favorisée par la progression constante du «dégroupage», technique qui permet de couper tout lien avec France Télécom et de choisir l'un de ses concurrents. Le parc de lignes dégroupées atteint 2 millions de lignes à la fin du trimestre. La voix sur Internet progresse également : au premier trimestre de 2005, 1,5 million de clients ont utilisé cette technologie et ont consommé 1,5 milliard de minutes (soit 6 % du trafic total). Le téléphone mobile poursuit lui aussi sa croissance : le parc d'abonnements à la téléphonie mobile continue de progresser sur un rythme annuel de 7 %. Le volume de trafic au départ des mobiles, corrigé des variations saisonnières, se stabilise au premier trimestre de 2005 (+ 0,6 %). Quant aux SMS (messages texte), dont le volume est en hausse de 3,5 %, il poursuit une croissance régulière. Quant aux communications passées à partir d'un téléphone fixe, elles ont cessé de diminuer au premier trimestre 2005, sans pour l'heure marquer de tendance à la reprise. Figaro
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En 2006, tout Français ne devrait plus avoir à payer l'abonnement à France Télécom, s'il devient client d'un opérateur tiers. C'est du moins ce qu'est censée permettre l'«offre de vente en gros de l'abonnement» que l'opérateur historique a publiée vendredi 16 septembre. Car aujourd'hui il faut être en zone totalement dégroupée pour ne plus avoir à payer les 14 euros d'abonnement à FT. Mais les zones dégroupées ne couvrent que 70 % de la population. Pour le reste des consommateurs, les opérateurs tiers voudraient proposer la revente directe de l'abonnement de FT. Encore faut-il disposer d'une référence tarifaire. Les concurrents de FT la réclament depuis plus de cinq ans. C'est désormais chose faite : l'opérateur historique a fixé un premier prix de gros de son abonnement à 10,9 euros hors taxes par ligne. Un tarif qui entrera en vigueur le premier avril 2006, peut-on lire dans l'offre. À compter de juillet 2007, ce prix de gros passera à 11,7 euros. Il suit en effet les hausses annoncées du prix de l'abonnement au détail qui passera de 14 à 15 euros en juillet 2006, puis à 16 euros en juillet 2007. Début 2005, France Télécom s'était engagé à fournir une offre de gros de l'abonnement, en échange de pouvoir l'augmenter auprès du grand public. Des négociations menées par Thierry Breton, aujourd'hui ministre de l'Économie. L'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) a «pris acte» de la publication de cette offre. «L'apparition de cette offre de gros (...) permettra de mieux faire jouer une concurrence effective et loyale sur les marchés de la téléphonie fixe», estime le régulateur. Il la validera ou non dans les prochains jours, en se réservant la possibilité de demander à FT de la modifier. Elle fera ensuite l'objet d'un suivi afin d'en vérifier «le succès commercial» ; autrement dit voir si «les opérateurs alternatifs ont réussi à bâtir des offres compétitives et commercialement innovantes à l'échelle nationale». NO
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Il n'y a pas qu'en matière de télécoms que l'opérateur historique tente de séduire les collectivités locales. Dernier exemple en date, son offre TéléNetCité a pour but de les convertir au multimédia (vidéos synchronisées avec des éléments multimédias) pour agrémenter leur site : retransmission de conseils municipaux, d'événements culturels, etc. Une gageure si l'on considère la pauvreté des sites de la majorité des collectivités. C'est pourquoi TéléNetCité est une offre clés en main, comprenant bien sûr l'hébergement et la diffusion en streaming (format Windows Media ou QuickTime) des vidéos, mais aussi un logiciel très simple de création rich media. Baptisé ePresentation, il a été développé par l'opérateur qui met effectivement en avant la complémentarité application/diffusion de sa solution entièrement hébergée. En se traduisant par la génération d'une simple URL à coller sur le site de la collectivité, elle empêcherait la moindre désynchronisation. ePresentation ne permet que de synchroniser les vidéos avec des diapositives PowerPoint. Après avoir choisi un des neuf modèles graphiques qui apparaîtront sur le site, la synchronisation s'effectue facilement, en enregistrant à la volée les actions de l'utilisateur pendant la lecture de la vidéo ; le calage peut être affiné au dixième de seconde près. Chaque synchronisation génère automatiquement un « chapitrage » sous forme de lien, sur lequel l'internaute pourra cliquer pour sauter des séquences. Les diapositives peuvent être affichées en plein écran pour plus de lisibilité, en conservant le son de la vidéo. Point intéressant, TéléNetCité étant accessible par Internet, les présentations peuvent être créées et gérées en groupe : trois profils d'utilisateurs sont prédéfinis, pour pouvoir mettre en place des circuits de validation basiques au sein de la collectivité. FT devrait bientôt ajouter à ePresentation une fonction de sous-titrage des vidéos et proposer TéléNetCité pour des diffusions en direct. OINet
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Nanotechnologies et Robotique
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Les chercheurs de Dartmouth ont créé le plus petit robot contrôlable au monde. Leur minuscule machine est environ aussi large qu'un cheveu, soit bien plus fin que le point à la fin de cette phrase. Manoeuvrable aussi facilement qu'une voiture, le robot peut s'orienter et se diriger sur une surface plate en rampant à la manière d'un ver microscopique en silicium en effectuant des dizaines de milliers de pas de 10 nanomètres à chaque seconde. Il pivote en étendant son "pied" de silicium autour duquel il réalise un virage serré. Bruce Donald, professeur d'informatique à Dartmouth et son équipe, ont présenté leur création dans un rapport qui sera présenté au 12ème Symposium International sur la Recherche en Robotique en octobre prochain à San Francisco. Les scientifiques décrivent une machine qui mesure 250 microns sur 60. Elle intègre une alimentation en courant, des fonctions de locomotion, de transmission et un système de direction contrôlable, une combinaison de fonctionnalités jamais atteinte auparavant dans une machine aussi petite. Selon le Pr. Donald cette découverte ouvre la voie à une nouvelle génération de micro-robots encore plus minuscules. Craig McGray, qui a travaillé sur ce projet dans le laboratoire du Pr. Donald, précise : "les machines miniatures ont tendance à adhérer à tout qu'elles touchent, comme le sable sur la peau après une journée de plage. Aussi avons-nous construit ces micro-robots sans aucune roue ni joint articulé, qui doivent glisser sans à-coup sur leurs roulements. Au lieu de cela, nos robots se déplacent en dépliant leur corps comme un tracteur à chenilles. A son échelle miniature, cette machine est étonnamment rapide". Le prototype est capable de manoeuvrer librement sur une surface sans les fils ni les rails qui contraignaient le mouvement des micro-robots précédemment développés. Le robot contient deux micro-servocommandes indépendantes, une pour la marche avant et une pour la rotation. Il n'est pas préprogrammé pour se déplacer mais télécommandé, et est mû grâce à la grille d'électrodes sur laquelle il se déplace. Cette grille lui fournit non seulement son énergie, mais aussi les instructions qui lui permettent de manoeuvrer librement au-dessus des électrodes sans aucune attache avec celles-ci. Engadget
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Le ministre délégué à l'industrie François Loos a indiqué récemment qu'il avait autorisé la production d'électricité pour le premier parc français d'éoliennes en mer, au large des côtes de la Seine-maritime. Le choix du ministre, réalisé à l'issue d'un appel d'offres lancé en 2004, s'est porté sur un projet situé sur la Côte d'Albâtre, pour une puissance de 105 MW, ce qui représente près de 25 % du parc français d'éoliennes déjà installées à terre, précise-t-il dans un communiqué. Situé à environ 7 km au large de Veulettes-sur-mer (Seine-Maritime), le parc sera composé de 21 éoliennes ancrées par 23 mètres de profondeur, et sa construction nécessitera un permis de construire soumis à enquête publique. Ce choix a été effectué en fonction de critères de prix, d'insertion dans l'environnement, d'éventuels conflits d'usage et de capacités techniques et financières des promoteurs, a souligné le ministre. Les premiers mégawatts/heure (MWh) pourraient être produits en 2007. Ils seront rachetés à un tarif garanti de l'ordre de 100 euros/MWh, à comparer à un prix de l'électricité sur le marché du gros de 45 euros/MWh. Cela devrait représenter une charge pour le service public de l'électricité de l'ordre de 17 millions d'euros par an, qui sera répartie sur la facture des consommateurs finaux d'électricité, a précisé François Loos. Le ministre a indiqué qu'il lancerait un nouvel appel d'offres "qui devra faire une place plus importante à l'information du public et à la concertation". "J'espère que les prix qui seront offerts seront aussi plus bas, car les sondages montrent que si les Français sont prêts à payer un peu plus cher pour une électricité d'origine renouvelable, ils ne souhaitent tout de même pas la payer trop cher", a précisé M. Loos. La France s'est engagée d'ici 2010 à passer de 14 % à 21 % d'électricité renouvelable. AFP
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BP Solar va commencer à construire au second semestre 2006 la plus grande centrale solaire photovoltaïque du monde, à Moura, au sud du Portugal. "La construction de la centrale va aller de l'avant en 2006, c'est un processus irréversible", a déclaré José Maria Pos-de-Mina, maire de Moura, ville qui détient la majorité des actions de Amper Central Solar, entreprise créée pour gérer le projet. Le responsable, qui s'exprimait lors d'un séminaire sur les retombées économiques du projet, notamment dans le domaine de l'emploi, a précisé que les autorités ne feraient aucune difficulté pour délivrer les autorisations nécessaires. Celles-ci dépendent seulement du tarif de l'énergie produite par la centrale. Le projet a d'ores et déjà obtenu le feu vert des services de l'énergie, a-t-il dit. Avec 350.000 panneaux solaires installés sur des installations s'étendant sur 114 hectares et une capacité installée de 62 mégawatts, la centrale photovoltaïque de Moura sera la plus grande du monde, selon les responsables du projet. Elle sera six fois plus puissante que l'actuelle plus grande centrale installée en Allemagne. Selon José Maria Pos-de-Mina, les travaux vont commencer au deuxième semestre 2006. "Il s'agit d'un projet unique au monde et du plus ambitieux en ce qui concerne sa puissance finale", a déclaré pour sa part Francisco Conesa, directeur commercial de la BP Solar pour le sud de l'Europe, société qui construira la centrale qui sera terminée en principe en 2009. 250 millions d'euros seront investis pour la centrale qui permettra de créer 240 emplois directs. Francisco Conesa a expliqué que la technologie photovoltaïque constituait l'unique source d'énergie permettant à un pays doté d'un grand potentiel solaire comme le Portugal de produire de l'énergie sans dépendre de sources d'énergie étrangères. LM
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Espace et Cosmologie
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Quatre astronautes seront envoyés sur la Lune en 2018 à bord d'une capsule lancée par une fusée qui doit être construite pour remplacer la navette spatiale, a annoncé l'administrateur de l'agence spatiale américaine (Nasa), Michael Griffin. "Nous parlons de retourner sur la Lune en 2018", a dit M. Griffin. Le séjour des astronautes devrait durer une semaine, offrant aux astronautes "quatre fois plus de temps" sur la Lune que les missions Apollo dont la dernière s'était achevée en 1972, a-t-il précisé. Le véhicule d'exploration avec équipage (CEV), qui pourra voler pour des missions limitées à l'orbite terrestre à partir de 2012, sera largement propulsé par des moteurs dont la technologie provient de la navette spatiale, qui doit être mise a la retraite en 2010. Ce plan laissera les USA sans moyen d'accès à l'espace pendant deux ans, a convenu M. Griffin. A partir de 2012, le CEV devrait pouvoir transporter un maximum de six astronautes sur la Station spatiale internationale. Le coût du programme est estimé à "104 milliards de dollars pour le premier retour sur la Lune", a poursuivi le patron de la Nasa en précisant que ce budget ne représentait que "55 % du coût du programme Apollo" en dollars constants. Le programme "permettra d'établir une présence permanente sur la Lune" pour préparer les astronautes à des missions plus lointaines comme l'exploration de Mars, selon M. Griffin. Parlant du CEV, le patron l'a qualifié de "capsule Apollo qui aurait pris des stéroïdes" (anabolisants). Le CEV sera lancé sur un nouveau lanceur constitué d'une fusée d'appoint du type de celles actuellement utilisées par la navette spatiale. Une fois dans l'espace, le véhicule ira s'arrimer à un vaisseau déjà en orbite comprenant l'unité permettant d'alunir. Ce vaisseau automatisé aura été lancé par un lanceur lourd constitué de deux fusées d'appoint et cinq moteurs de navette, l'ensemble de cette technologie étant dérivé du lanceur utilisé actuellement par la Nasa pour placer la navette spatiale sur orbite. Ce nouveau lanceur pourra emporter une charge utile allant jusqu'à 125 tonnes. A son retour, la capsule contenant jusqu'à quatre astronautes, ralentie par des parachutes, ira se poser dans le désert de l'ouest des USA, près de la base aérienne d'Edwards (Californie), selon M. Griffin. Le plan annoncé par le patron de la Nasa découle des objectifs d'exploration spatiale fixés par le président George W. Bush en janvier 2004, a rappelé M. Griffin. NASA
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Terre |
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Sciences de la Terre, Environnement et Climat
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Si le nombre et la durée des cyclones sont globalement stables depuis 35 ans sur l'ensemble de la planète, ils sont en revanche de plus en plus violents. D'après une étude, publiée hier dans la revue Science par des chercheurs américains de l'Institut de technologie de Georgie et du Centre national de recherche atmosphérique, basé à Boulder (Colorado), le nombre et la proportion d'ouragans de catégories 4 et 5 (le maximum sur l'échelle Saffir-Simpson) ont presque doublé depuis 1970. Le phénomène concerne tous les océans, en particulier le Pacifique Nord, le Pacifique Sud-Ouest et l'océan Indien. Régulièrement placé sous les feux de l'actualité, notamment ces dernières semaines lorsque les digues de La Nouvelle-Orléans ont cédé sous les assauts de Katrina, l'Atlantique Nord fait cependant exception. Depuis 1995, les chercheurs constatent, en effet, une hausse du nombre et de la durée des cyclones qui frappent les Antilles, l'Amérique centrale et la côte sud des Etats-Unis, alors que ces deux paramètres sont stables, voire en diminution, partout ailleurs. Mais, à l'inverse, en dépit de la violence de Katrina (près de 800 morts selon un bilan provisoire) et surtout de Mitch qui avait tué 24 000 personnes au Nicaragua en novembre 1998, avec des vents atteignant 295 km/h, c'est en Atlantique Nord que le nombre et la proportion de cyclones de niveau supérieur à 4 ont le moins augmenté... Existe-t-il un lien entre la puissance accrue des ouragans et le réchauffement climatique ? Il est un fait que la température de surface de la mer dans les zones tropicales des cinq grands bassins océaniques a augmenté en moyenne de 0,5° C, entre 1970 et 2004. Les auteurs de l'étude restent cependant prudents. D'autres facteurs comme le courant marin El Nino ou l'humidité de l'air jouent aussi un rôle important dans l'intensité des tempêtes tropicales. Or, de par sa complexité, le cycle atmosphérique de l'eau (nuages, précipitations...) est un phénomène extrêmement difficile à modéliser. NS
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Santé, Médecine et Sciences du Vivant
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Le professeur Philippe Menasché de l'hôpital européen Georges-Pompidou a montré il y a quelques années qu'il était possible d'injecter des cellules musculaires prélevées sur un malade atteint d'infarctus, dans son propre coeur, afin d'améliorer la contractilité cardiaque. Si les cellules injectées semblent avoir gardé une certaine fonctionnalité, elles restent des cellules musculaires et ne se substituent pas à celles du myocarde aux propriétés particulières. Le point sur les 83 premiers patients ayant bénéficié d'un tel traitement en Europe devrait être publié dans les mois qui viennent. Le même professeur Menasché associé à l'équipe de biologistes de Michel Pucéat (CNRS, Montpellier) parallèlement à ces travaux avec le muscle humain, s'interroge également depuis des années sur la manière dont on pourrait fabriquer vraiment du muscle cardiaque à partir de cellules souches embryonnaires pour réparer complètement un coeur malade. Ces cellules embryonnaires sont l'objet de multiples recherches dans des domaines variés puisqu'elles ont la capacité de se transformer en toutes sortes de cellules (coeur, neurones, muscles...) selon le milieu dans lequel on les cultive. Les premiers travaux qu'ils publient dans The Lancet portent sur les essais sur le mouton. Ces chercheurs ont donc dans un premier temps cultivé des cellules souches embryonnaires de souris génétiquement marquées afin de les rendre «traçables» et les ont transformées in vivo en cellules myocardiques. Dans un deuxième temps, ils ont fait subir à 18 moutons un infarctus du myocarde expérimental. «Neuf d'entre eux ont servi de «témoins». Quand aux neuf autres, ils ont bénéficié, 15 jours après l'infarctus, d'une injection des cellules souches embryonnaires transformées en cellules myocardiques, directement dans la zone lésée du coeur», explique Michel Pucéat. Un mois plus tard, les fonctions cardiaques des moutons traités par les cellules souches ont été comparées avec celles des non-traités. Ces cellules souches de souris "s'étaient différenciées totalement dans le coeur de mouton et avaient colonisé environ 20 à 30 % de la zone nécrosée" lors de l'infarctus, a précisé Michel Pucéat, expliquant qu'il aurait fallu injecter cinq fois plus de cellules pour réussir à régénérer la totalité de la zone atteinte. Par le biais de l'échocardiographie, il est apparu que la capacité d'éjection du sang par le ventricule gauche s'était améliorée de 7 % pour les moutons ayant reçu les cellules embryonnaires, et dégradée de 10% pour ceux non traités. Par ailleurs, l'examen du coeur des animaux - après leur sacrifice - a montré que les cellules souches greffées s'étaient bien transformées en cellules cardiaques fonctionnelles et qu'elles étaient bien restées dans la zone où elles avaient été injectées. La tolérance a été excellente, même si la greffe provenait de la souris. Devant ces résultats favorables, la même équipe a décidé de se rapprocher du modèle humain et commencé un programme similaire sur douze primates. Lancet NS
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Glisser une électrode dans une cellule cancéreuse pour la "brûler" à l'électricité : le traitement des cancers par radiofréquence, en pleine expansion en France, offre une alternative ou un complément à la chirurgie. Née il y a moins de 10 ans pour le traitement du cancer du foie, cette technique vit ses premières années d'application sur les tumeurs du poumon, du rein, de l'os, comme l'a présenté le docteur Thierry de Baère, lors du Congrès de la société européenne de radiologie interventionnelle et cardio-vasculaire (CIRSE), qui s'est tenu à Nice. "Lorsque je demandais il y a deux ans dans une salle de congrès, qui avait déjà pratiqué l'ablation d'une tumeur du poumon par radiofréquence, j'obtenais deux réponses sur 40 présents, aujourd'hui c'est un tiers", constate le chef du service radiologie interventionnelle de l'Institut Gustave Roussy de Villejuif. L'ablation tumorale consiste à amener jusqu'à la cellule malade une aiguille terminée par une ou plusieurs électrodes, en se guidant grâce à l'échographie ou au scanner. Un courant de radiofréquence de 400 à 500 kHz est alors envoyé pour provoquer un échauffement des tissus malades entre 60 et 100 degrés, et les brûler. L'intervention, qui dure environ 40 minutes, est le plus souvent réalisée sous anesthésie générale. "Le taux de réussite est directement lié à la taille de la tumeur : il est de plus de 90 % au-dessous de 25 millimètres, de 80 % entre 35 et 45mm et décroît rapidement au-delà", explique le docteur de Baère. Cette nouvelle spécialité se défend de jouer l'opposition avec la chirurgie : "une technique n'exclut pas l'autre et selon le type de tumeur à traiter et les possibilités de récidive, elles peuvent même être complémentaires dans le temps", commente M. de Baère. Lorsque le patient a le choix, "il préfère généralement la solution chirurgicale s'il est au début de sa maladie, mais s'il a déjà accompli un parcours de soin long et douloureux, il privilégie la radiofréquence, beaucoup moins traumatique", explique encore Thierry de Baère. Cette attitude a jusqu'ici empêché le docteur de Baère de mener les essais comparatifs cliniques entre chirurgie et radiofréquence qui pourraient donner plus d'assise à cette dernière discipline. "Les malades auxquels on a proposé ces essais cliniques voulaient préserver leur liberté de choix et refusaient d'être tirés au sort pour savoir si on allait leur appliquer l'un ou l'autre des traitements". Wanadoo
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Des chercheurs américains du centre de recherche médical de l'Université de Columbia viennent d'expérimenter sur la souris un virus modifié qui s'est avéré particulièrement efficace contre le redoutable cancer du pancréas. Ce virus a non seulement détruit les tumeurs primitives mais également les métastases distantes. "Nous sommes très enthousiastes à l'issue de ces expériences et nous sommes impatients de tester ce virus tueur sur l'homme," souligne le Dr. Fisher, responsable de cette étude. Ce virus tueur est d'autant plus intéressant qu'il pourrait constituer une nouvelle arme de choix contre une grande variété de cancers, cancer des ovaires, du sein, du cerveau, de la prostate, de la peau et du colon. Article @RTFlash SD
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Homme |
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Anthropologie et Sciences de l'Homme
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Depuis la rentrée 2005, les 1.300 demi-pensionnaires du lycée Jules-Fil de Carcassonne (Aude) doivent montrer patte blanche avant d'aller manger à la cantine. Pour accéder au restaurant, les élèves doivent en effet désormais présenter leur main sur un détecteur et taper un code confidentiel qui leur a été attribué avant de prendre un plateau et de choisir leurs plats au self. Il s'agit d'une première en France, a assuré le proviseur Jérôme Rallo. Ce système biométrique, mis en place en partenariat avec l'entreprise DMI Système et qui, selon l'intendant de l'établissement, a reçu l'agrément de la Commission nationale informatique et liberté, a pour objectif de limiter la fraude. Il remplace la carte à lecture optique qui était très souvent oubliée par les élèves. Le lycée Jules-Fil est pionnier dans la mise en application des dernières technologies. En 1991, il innovait en mettant en circulation une carte magnétique qui permettait aux demi-pensionnaires de débloquer le tourniquet placé à l'entrée de la cantine et à leur famille de régler le coût des repas par forfaits modulables. En 2002, l'établissement scolaire instaurait le paiement à l'unité des repas pris à la cantine. Aujourd'hui, il fait entrer la biométrie, un système que semblent apprécier les élèves. Ceux-ci sont invités, dès l'inscription au restaurant scolaire, à faire enregistrer le "dessin" de leur main qui est aussitôt mémorisé. Une démarche qu'ils ont accompli sans aucun problème. Selon l'intendant de ce lycée, Les premiers résultats sont très satisfaisants. AP
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Les services VoIP continuent à séduire de plus en plus d'Américains. La société Vonage vient ainsi d'annoncer son millionième client. D'après les spécialistes, le nombre de souscripteurs à la VoIP aux Etats-Unis devrait atteindre d'ici la fin de l'année les 4 millions et sans doute avoisiner les 17 millions dans les années à venir. Pour le cabinet d'étude Ovum, dans les 2 prochaines années, le marché américain dépassera celui du Japon, le plus important actuellement avec 8,3 millions d'utilisateurs. Cet engouement, dans un premier temps réservé aux passionnés, s'explique notamment par le faible coût de cette technologie (transport de données par paquets via le net, exploitant donc au mieux la bande passante, et aux Etats-Unis exemption de taxes associées au réseau de téléphone traditionnel). L'essor de la VoIP attire évidemment l'appétit des industriels. Les opérateurs câbles comme Comcast et Time Warner espèrent grâce à elle attirer de nouveaux clients par une offre de téléphonie, en proposant des services "triple play" (Internet haut débit, télévision et téléphonie). Les acteurs de l'Internet comme AOL, Microsoft et Yahoo ne sont pas en reste. Dans leur cas, la démarche est bien entendu différente ; il s'agit d'intégrer de plus de plus de services dans leurs offres, y compris la communication vocale, afin de maintenir le plus possible leurs clients connectés. La croissance de la VoIP sera à court terme très étroitement liée à celle du haut débit. Quant aux opérateurs de téléphonie classique, ils s'accordent à penser que la VoIP représente l'avenir mais sont loin de tous abandonner leur réseau commuté, qui rassemble 125 millions de lignes aux Etats-Unis. Pour eux, la transition vers la VoIP est plutôt vécue comme un moindre mal destiné à compenser le déclin des lignes fixes, en jouant sur les nouveaux services à haute valeur ajoutée que ce système permet. ST Presse
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Plus d'un millier d'esturgeons chinois, une espèce menacée, ont été lâchés dans les eaux du fleuve Yangtzé après s'être fait implanter des puces électroniques qui vont permettre de les suivre en quelque sorte à la trace. Bien que cette espèce d'origine préhistorique soit considérée comme en voie de disparition, on ignore combien demeurent à l'état sauvage. Les chercheurs espèrent que le fait de pouvoir les suivre grâce à ces implants "bioniques" permettra de savoir où ils vivent et se reproduisent, une connaissance fondamentale si l'on veut les protéger plus efficacement. La majorité des 1.512 poissons libérés lundi dans l'embouchure du Yangtzé ont été élevés en captivité ; mais parmi eux figuraient également 150 individus pêchés accidentellement, a rapporté le quotidien anglophone Shanghai Daily. La pêche de l'esturgeon est passible de fortes amendes en Chine. En plus du microprocesseur, chaque esturgeon a été bagué avec l'indication d'un numéro de téléphone où appeler en cas de capture. Les esturgeons chinois, qui peuvent peser jusqu'à 200 kilos vivent surtout dans le Yangtzé et son estuaire au nord de Shanghaï. La construction d'un barrage a probablement décimé l'espèce, estiment les spécialistes et le développement du pays n'a fait qu'aggraver les choses. Un projet d'îles artificielles dans les bouches du fleuve pourrait aussi gêner la remontée du poisson qui, pour frayer, retourne sur le lieu de sa naissance vers la source de son fleuve d'origine. AP
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Recherche & Innovation, Technologies, Transports
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Une association lilloise de promotion du covoiturage a mis en place depuis la rentrée un site internet de covoiturage destiné au transport scolaire, ouvert aux administrés de collectivités territoriales relayant cette initiative. Ce site, www.carecole.com, permet aux parents d'élèves de s'entendre pour partager leur véhicule et amener leurs enfants à l'école, a précisé à l'AFP l'Agence de développement et de promotion du covoiturage (ADPC), basée à Lille. Seule condition, une convention de partenariat -gratuite- doit être signée entre la commune dans laquelle ils résident et l'association. La commune doit proposer le service sur son propre site internet ou afficher un lien renvoyant vers carecole.com. L'ADPC s'occupe quant à elle de l'hébergement et de la maintenance du site. "Chaque commune peut avoir son site +carecole+ avec les quartiers et établissements scolaires implantés sur son territoire", a expliqué le fondateur de l'ADPC Paul-Gérard Leclercq, en précisant qu'il cherchait "à mobiliser les élus" pour développer le service. 25 communes ou communautés de communes en France sont déjà répertoriées sur le site. Créée en 1998, l'ADPC a instauré sur le même principe le site carjob.org pour les déplacements professionnels et tente de mettre en place un service de covoiturage à destination des discothèques, a indiqué M. Leclercq. PB
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A l'occasion de l'IAA (International Motor Show) de Francfort, Siemens a révélé son système "Night Vision" d'aide à la vision nocturne qui fonctionne grâce à une technologie infrarouge. Siemens est également le premier fournisseur d'équipement automobile à proposer le prototype d'un système électronique de repérage de piétons. Un quart de tous les accidents graves ont lieu en soirée ou la nuit. Et environ un tiers des accidents mortels se produisent pendant ces heures. Siemens VDO Automotive a développé Night Vision, système infrarouge qui répond aux normes de la production de série, pour rendre visibles les alentours obscurs d'un véhicule jusqu'à plus de 150 mètres. Night vision produit une image vidéo traitée électroniquement qui peut être affichée en temps réel soit par un affichage "tête haute" sur le pare-brise, soit sur un moniteur TFT du tableau de bord. Night Vision peut fonctionner selon deux principes différents. Avec le système "proche infrarouge", deux émetteurs infrarouges à peine apparents sont intégrés dans les phares. La lumière infrarouge qu'ils produisent est capturée par une petite caméra placée près du rétroviseur. Avec le second système, une solution à plus large spectre, une caméra infrarouge à haute résolution est installée derrière la grille du radiateur. En utilisant des longueurs d'ondes de 6 à 12 microns, elle détecte le rayonnement thermique infrarouge de l'environnement du véhicule, qui est affiché comme une image négative : les objets qui sont froids, parce qu'inanimés, apparaissent sombres et les formes vivantes sont lumineuses. Le repérage de piétons par image vidéo est encore à l'état de prototype avec une électronique de traitement d'image. Celle-ci analyse les données des images selon les différences de température et la confrontation avec des formes typiques et avertit le conducteur sur écran de la présence de piétons. Il faudra encore un certain temps avant que cette technologie soit complètement au point pour un lancement effectif sur le marché. La phase de développement pour le système Night Vision lui-même est cependant achevée. La production en tant qu'élément d'un système d'aide à la conduite pourrait intervenir en 2008. Pour Siemens VDO, les interactions conviviales entre le conducteur et les systèmes automatisés constituent une priorité de développement des plus importantes. TS
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