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NUMERO 171 |
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Edition du 30 Novembre 2001
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Edito
Le premier être humain, cloné, est né ce matin...
Quand, dans des temps maintenant très proches, qui doivent se compter en courtes années, et non en décennies, cette information tombera sur tous les téléscripteurs du monde, resterons-nous sidérés, pétrifiés, comme nous le fûmes le 11 septembre dernier, lorsque 3 avions furent volontairement jetés sur les Tours de Manhattan et le Pentagone, parce que nous n'avions jamais imaginé que cela pourrait arriver ? S'il en était ainsi, cela confirmerait que nos Démocraties souffrent, décidément, d'une terrible cécité. Il n'y a pas d'exemple avéré, dans l'Histoire moderne de l'Homme, depuis qu'il s'est organisé en sociétés, il y a déjà quelques milliers années, que, de façon durable, il ait refusé des avancées qui lui étaient proposées par la Science, ou du moins par ceux qui se disaient savants, que celles-ci aient mené vers le Bien, mais aussi, malheureusement, vers le Mal. Il y aura toujours un Baron Frankenstein, un « savant fou » qui, ne serait-ce que pour entrer dans l'Histoire, sera prêt à donner vie à une Créature. Or, comme l'a fort bien dit, ces jours derniers, le Professeur Jean-François Mattei, éminent généticien : « il aurait suffi que l'embryon de six cellules, qui fut réalisé par Advanced Cell Technology, et dont l'annonce tapageuse dimanche dernier a relancé le débat sur le clonage humain, soit déposé dans un utérus humain, pour que quelques mois plus tard, naisse un bébé cloné ». Il faut donc l'admettre et en tirer, sans retard, les conséquences : La naissance d'un bébé cloné issu d'un être humain, ne posera pas plus de problèmes techniques que pour les autres mammifères. Ce n'est plus qu'une question de temps. La question que nous devons maintenant nous poser, sans retard, est fondamentale : ce bébé cloné sera t-il déclaré comme étant un être humain ? Si toutes affaires cessantes, tous les Pays du monde ne mettaient pas tout en oeuvre pour répondre à cette question, nous risquerions de rester, une fois encore, totalement pétrifiés, quand, « l'inventeur » qui aurait réalisé cet être vivant irait à la mairie la plus proche pour y déclarer la naissance d'un nouvel être humain, comme le veut la Loi. Nom du Père : Sans - Nom de la Mère : Sans. Dans la précipitation, et sous la pression médiatique, toutes les télévisions du Monde s'étant donné rendez-vous devant la porte de cette petite mairie de quartier, le plus haut gouvernant du pays où cela se passera, après avoir, en urgence, consulté son Parlement, devra donner l'ordre à l'Officier d'Etat Civil d'enregistrer cette naissance comme toute autre naissance. Que pourrait-il faire d'autre ? Déclarer que ce n'est pas un Homme, puisque ce bébé clone n'est pas le fruit d'une fusion entre deux êtres humains, comme cela se fait depuis l'origine des Temps, mais est issu d'un seul être humain ? Si cette réponse n'est pas mûrement réfléchie, et préalablement débattue à une large tribune mondiale, telle que celle de l'ONU, le gouvernant responsable d'une Démocratie ne pourra pas, en conscience, répondre que cet être nouveau n'est pas un être humain. Et pourtant sera-ce bien un être humain ? Un être humain est toujours un être original. Même si nous sommes, en cet instant, plusieurs milliards d'hommes et de femmes à vivre (ou à survivre) sur notre Terre, nous savons qu'il n'y a pas un seul autre être qui soit notre totale et complète copie. C'est cela le miracle de la Vie ! Or, cet être cloné, né du noyau d'une cellule transféré dans un ovule, lui-même vidé de son noyau, sera la copie parfaite de l'homme ou de la femme qui aura fourni la cellule. Il sera sa copie physique parfaite. Les travaux sur l'animal nous permettent déjà de l'affirmer. En sera t-il aussi sa parfaite copie au niveau de sa personnalité, de son intelligence, en un mot de son âme ? Comme nous sommes encore très profondément ignorants des processus qui déterminent toute notre partie « immatérielle », personne, alors que certains aventuriers s'apprêtent à ouvrir la porte, ne sait encore ce qui se trouve derrière. Que de questions majeures pour lesquelles nous n'avons pas encore de réponse, et auxquelles l'Humanité va devoir répondre dans des temps très courts, maintenant. Si nous disons oui, c'est bien un être humain comme les autres, de quel droit pourrons-nous, ultérieurement, refuser que tout un chacun puisse, en toute liberté, faire reproduire son image ou l'image d'un être cher disparu ? Si nous disons non, ce n'est pas un être humain, imaginons nous les secousses que devraient supporter nos Démocraties. A moins de recréer des états inférieurs de la Condition Humaine, ce qui ne serait en rien souhaitable, et qui marquerait une régression de l'Humanité, serait-il imaginable que nous rejetions dans le monde des animaux, des êtres vivants ayant, comme nous, deux bras et deux jambes, et surtout, portant comme nous tous, le patrimoine génétique hérité de l'Histoire de l'Homme. Ces êtres ne seraient alors que des animaux de laboratoires au destin bien triste. Ce n'est pas pensable ! Il nous faut donc, tous ensemble, nous préparer à répondre à cette question fondamentale : quelle place l'Homme est-il prêt à laisser à l'être humain cloné ? Il est urgent d'agir. Demain il sera trop tard... René TRÉGOUËT Sénateur du Rhône
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Information et Communication
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Que pensent les prix Nobel de l'Internet, et comment voient-ils son avenir ? A l'initiative du géant américain Cisco Systems, fabricant de matériel pour le Net, 71 des lauréats ont répondu à un questionnaire sur l'impact des nouvelles technologies sur l'éducation, l'innovation ou la qualité de vie . Il en ressort que les Nobel auraient bien aimé bénéficier plus tôt de ce bel outil : 69 % d'entre eux affirment que leurs recherches auraient abouti plus vite. Aujourd'hui, «presque 90 % des lauréats utilisent l'Internet, ce qui prouve qu'ils n'en ont pas une projection abstraite», souligne Mary McIntosh, vice- présidente du cabinet d'études Princeton diligenté par Cisco pour mener l'enquête. Et 74 % des Nobel interrogées jugent très probable l'avènement de «classes virtuelles» d'ici à 2020. Corrélativement, 91 % voient dans le Net des opportunités éducatives importantes : 87 % pensent que les réseaux ont un impact positif sur les façons d'apprendre et 93 % estiment que les nouvelles technologies permettent un accès plus large aux bibliothèques, à l'information et aux professeurs. Pour 82 % de ces chercheurs, l'échange d'idées via le réseau est le facteur d'accélération le plus déterminant de l'innovation. Enfin, 72 % voient les nouvelles technologies, et plus particulièrement les ordinateurs et le Net, jouer un rôle essentiel dans l'amélioration des conditions de vie. Cisco : http://www.cisco.com/nobel
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Les industriels du câble et des télécommunications restent optimistes pour l'avenir de l'internet à haut débit, en dépit des difficultés des technologies d'accès (ADSL, câble, boucle locale radio), à toucher un marché de masse. "Malgré la crise que nous connaissons, la croissance ne se ralentit pas vraiment. L'internet rapide et l'internet ont crû de 15 % en octobre", a souligné à Montpellier (France) Serge Tchuruk, Pdg d'Alcatel. "C'est pour nous une conviction que ce marché va décoller à partir des nouvelles technologies", a affirmé le patron de l'équipementier français de télécommunications devant un parterre de professionnels réunis aux Journées internationales de l'Institut de l'audiovisuel et des télécommunications en Europe (IDATE). "Je suis très optimiste pour l'avenir du haut débit", a renchéri le Pdg du suédois Ericsson, Kurt Hellstroem. Aucune voie d'accès à l'internet haut débit n'a creusé jusqu'ici de vrai sillon en Europe. Pour autant, 47 millions d'Européens devraient être connectés à l'internet rapide via l'ADSL en 2006, dix fois plus que fin 2001, d'après l'IDATE. En 2005, 28% d'autres (contre 1% aujourd'hui) devraient l'être via le câble, prédit David Colley, de Callahan Associates, 4ème câblo-opérateur mondial. Le retard de pénétration (4% cette année) du haut débit en Europe tient aux fortunes diverses de ses modes d'accès. Le câble a envahi les Pays-Bas (93,5 % des foyers), la Suisse (90,4%) ou la Belgique (85,8 %), un peu l'Allemagne (61,4 %), mais il reste faible en France (13,1 %) et au Royaume-Uni (14,2 %) et confidentiel en Espagne (0,7 %). L'ADSL souffre des retards d'ouverture à la concurrence des réseaux téléphoniques locaux des opérateurs historiques européens. Il ne couvre aujourd'hui que 1 % des lignes dans l'Union européenne, selon l'ECTA (European Competitive Telecommunications Association). "L'accès ADSL est vital pour la promotion des services payants (vidéo à la demande, musique, etc) sur internet. C'est un pas indispensable si on veut conserver une clientèle qui demande tout, de la téléphonie à l'accès internet", souligne Jan Geldmacher, de Deutsche Telekom. Au-delà de l'ADSL, dont Alcatel est le numéro un mondial avec 50% de parts de marché, Serge Tchuruk croit aussi au développement du haut débit par la télévision, un secteur dans lequel son groupe collabore avec Thomson Multimédia via leur filiale commune Nextream. "Il y a beaucoup de PC mais on est loin des 100 % (de taux d'équipement). La télévision, elle, existe partout", souligne-t-il. IDATE : http://www.idate.fr/
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On croyait les profs complexés face à Internet, les élèves encore condamnés à l'âge de pierre du tableau noir et du crayon HB. Le mammouth, en réalité, apprivoise habilement la souris, à vitesse grand V. Collèges et lycées bénéficient quasiment tous maintenant de l'accès à Internet ; le premier degré, plus poussif, a connecté une école sur deux. Un niveau d'équipement encore très disparate, parfois limité à un unique ordinateur à la bibliothèque. Mais le mouvement, rapide, fait naître déjà des centaines de cyberprofs et des classes entières d'élèves convertis au tableau électronique ou au e.cartable. Un investissement modéré suffit parfois à dépoussiérer l'école de Jules Ferry : au lycée Jean-Lurçat, dans le XIII e arrondissement de Paris, tous les élèves défilent devant les seize ordinateurs de la salle informatique. Thierry Vanel, prof d'espagnol, connecte ses ouailles dès qu'il peut, trois ou quatre fois par trimestre. « C'est suffisant, pas besoin de gavage informatique, l'intérêt est de varier la pédagogie ». Lui met ses élèves devant Canal + Espagne, « c'est comme si on était dans le pays ! On regarde les bandes annonces de films, je les fais travailler au casque. Cela sollicite leur capacité de compréhension, l'expression orale, l'écrit ensuite... Qu'est-ce que vous voulez de mieux ? » Alors que pratiquement neuf profs sur dix possèdent déjà un micro chez eux, les trois-quarts disent utiliser la connexion Internet de leur établissement pour enrichir leur cours, selon le baromètre France Télécom . Du coup, les formations continues proposées aux enseignants, à l'IUFM de Paris par exemple, ne désemplissent pas. Une révolution récente, dont l'accélération est manifeste sur les trois dernières années. Et qui pose l'épineuse question de l'inégalité entre les écoles : superposée à la fracture sociale, la « fracture numérique » creuse encore le fossé entre les élèves. Parisien : [http://www.leparisien.fr/home/info/permanent/article.htm?]
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Inspirés par mère Nature, des chercheurs israéliens ont annoncé avoir mis au point un "ordinateur ADN" tellement petit qu'un tube à essai pourrait en contenir mille milliards et effectuer un milliard d'opérations à la seconde avec une fiabilité de 99,8%. Des molécules d'ADN, chargées dans les organismes vivants de stocker et traiter des informations codées, apportent donc une solution aux limites physiques de la miniaturisation des ordinateurs conventionnels, tout en ayant des capacités de temps de calcul supérieures. "Nous avons construit un ordinateur de taille nanoscopique (millionième de millimètre) à partir de biomolécules, tellement petit que vous ne pouvez pas en faire fonctionner un seul à la fois", a expliqué à Reuters le professeur Ehud Shapiro du Weizmann Institute. "Lorsque que mille milliards de ces ordinateurs fonctionnent ensemble, ils sont capables d'effectuer un milliard d'opérations", a-t-il ajouté. Ce type d'ordinateur est le premier du genre qui soit programmable et autonome et qui repose entièrement (entrée, sortie, logiciel, matériau) sur des éléments biomoléculaires. Sa capacité de stockage au centimètre cube équivaut à mille milliards de CD. Autre avantage d'un ordinateur ADN, sa très faible consommation en énergie, de telle sorte que placé dans une cellule il n'aurait besoin que de peu d'énergie pour fonctionner. Bien qu'il soit encore trop simpliste pour lui trouver des applications immédiates, ce type d'ordinateur pourrait intervenir au sein des cellules humaines pour détecter les germes d'une maladie et en synthétiser le remède. Il pourrait aussi faciliter la recherche et la visualisation de la chaîne ADN. L'"informatique ADN" est une branche récente de la science apparue il y une dizaine d'année lorsque Leonard Adleman de l'University of Southern California utilisa pour la première fois un échantillon d'ADN pour résoudre un problème mathématique. BBC : http://news.bbc.co.uk/hi/english/sci/tech/newsid_1668000/1668415.stm Nature : http://www.nature.com/nsu/011122/011122-11.html
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Comme son nom l'indique, le schéma des réseaux neuronaux s'inspire du mode de fonctionnement du système nerveux. Cette représentation a pour origine l'observation directe de la structure du cerveau et de ses ramifications dans l'ensemble des organismes vivants. Bref, du mode d'organisation et de connexion des neurones les uns avec les autres. Il va de soit que ces recherches se situent à un niveau purement physique et chimique, et ne prétendent pas pour l'heure investir le domaine de l'émotion, ou même de l'intelligence -encore qu'il faudrait commencer par s'entendre sur le concept. Fruit du travail de plusieurs équipes de chercheurs d'universités, la théorie des réseaux neuronaux s'applique principalement au monde de l'intelligence artificielle... avec comme objectif de concevoir des logiciels basés sur ce modèle. Décrits par McCulloch et Pitts dans un livre paru en 1943 sous le titre "Unité de la Logique du Seuil" (Threshold Logic Unit), les réseaux neuronaux visent plus précisément à reproduire les modes de communication entre les neurones. Schématiquement, un neurone reçoit des signaux en provenance de plusieurs de ses équivalents par le biais de canaux appelés synapses. Il compile ces informations en une seule, puis transmet celle-ci au neurone suivant via son unique canal de sortie. A partir de cette description, McCulloch et Pitts expliquent: "un réseau neuronal est un ensemble d'éléments simples de traitement (ou noeuds) connectés entre eux, dont la fonction est comparable à celle d'un neurone dans le monde animal." Et d'ajouter: "la capacité de traitement du réseau est stockée au niveau de ces interconnexions. Cette fonction de gestion s'appuie sur un processus d'adaptation ou d'apprentissage qui est fonction d'une série de modèles de référence." Appliquée au monde informatique, la structure de McCulloch et Pitts se traduira au final par la mise en place de processus de traitement en réseau capables d'accueillir plusieurs types de variables en entrée et de leur appliquer des algorithmes en vue d'aboutir à un résultat unique. Avec la croissance exponentielle des capacités de calcul, les projets s'inspirant de la théorie de McCulloch et Pitts affichent des ambitions de plus en plus élevées. Certes, les possibilités des programmes demeurent limitées. Couvrant certaines fonctions d'analyse et d'auto-apprentissage, les première solutions réalisées assurent par exemple des saisies automatiques à partir de textes manuscrits, d'autres s'attaquant à la reconnaissance de forme ou encore à l'assistance au diagnostic relatif à l'embarqué. Le programme le plus connu dans ce domaine est sans doute celui du supercalculateur d'IBM, Deep Blue, qui vint à bout du champion d'échecs Garry Kasparov en 1997... Pourtant, la réalité est encore bien loin de celle de David : le petit robot enfant de IA (Intelligence artificielle), le dernier film de Steven Spielberg... JDN : http://solutions.journaldunet.com/0111
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L'International Robot Exhibition2001, une manifestation organisée par l'Association de robotique japonaise (Jara) et le quotidien nippon Nihon Keizai Shimbun, s'est déroulée à Tokyo du 13 au 16novembre dernier et elle fut riche en nouveautés, rapporte l'agence de presse japonaise Nikkei. Elle fut notamment marquée par la démonstration d'une technologie de réseau robotique baptisée "Robo Link" (lienrobot), développée par un groupe de travail éponyme membre de la Jara. Cette technologie, censée permettre la gestion simultanée de différents comportements robotiques, fit l'objet d'une bruyante démonstration. Les robots étaient en effet organisés en orchestre musical. Reliés par des câbles USB à un hub, lui même connecté à un PC faisant office de chef d'orchestre, tous ont joués d'un instrument différent, synchroniquement unis dans une même fanfare tonitruante. Un prototype d'androïde nommé Isamu était également présenté par l'industriel japonais Kawada. Destiné au travail en usine ou sur chantier, ce "robot ouvrier" mesure 146,8cm pour 55kg. Pour l'instant, il est capable de marcher à 2km/h, de saisir et transporter des objets, ainsi que de reconnaître les visages. Enfin, Matsushita a dévoilé un robot de compagnie à l'apparence d'un ours en peluche, peu originalement baptisé "Teddy". Truffé de capteurs, il est censé surveiller des enfants ou des personnes âgées, en liaison avec un réseau d'assistance médicale. ZDnet : http://www.zdnet.fr/
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Face aux durées d'embarquement qui s'allongent et aux difficultés d'identification des personnes dans les lieux sensibles, la société Infineon a présenté au salon Frontline Solutions de Chicago, une nouvelle puce " my-d " pouvant être intégrée sur de nombreux supports et capable d'être interrogée à courte distance par ondes radios cryptées. Ce système réduirait considérablement la durée d'enregistrement des clients des compagnies aériennes en laissant des systèmes informatiques faire le lien entre cartes d'identités, cartes d'embarquement et bagages. En effet, avec cette nouvelle puce, il serait possible de marquer de façon identique, une carte d'identité, un permis de conduire ou même des bagages. Selon les responsables d'Infineon, la solution aurait déjà séduite quelques compagnies aériennes aux Etats-Unis. Combinées avec les technologies biométriques, les puces d'Infineon deviendraient pratiquement infalsifiables. Contrairement aux autres technologies d'identification, le coût de ces puces serait très peu élevé ($0.30). TF1 : http://www.tf1.fr/news/multimedia/0,,847265,00.html
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Le gouvernement britannique menace Microsoft de ne plus le garder comme principal fournisseur de logiciels pour les besoins de son administration, a rapporté samedi le quotidien anglais The Times. A l'origine de ce mécontentement : une facture qui atteindrait des niveaux trop élevés compte tenu des nouvelles conditions commerciales imposées la Software Assurance, la nouvelle licence de Microsoft, qui établit une relation contractuelle plus proche de l'abonnement permanent que de la mise à jour ponctuelle. Seon le quotidien, le gouvernement verrait le coût d'acquisition des logiciels Microsoft augmenter d'au moins 50 %, voire de 200 % dans le scénario le plus pessimiste. En valeur, cela représenterait une augmentation d'au moins 60 millions de livres par an, à la charge des contribuables britanniques. On estime en effet à 120 millions de livres le budget du gouvernement consacré aux seuls logiciels Microsoft. D'importantes négociations seraient actuellement en cours entre l'OGC (Office of Government Commerce), l'organisme qui gère les dépenses du gouvernement, et Neil Holloway, le responsable de Microsoft pour le Royaume-Uni, le premier ayant rejeté la proposition initiale du second. Un enjeu de taille pour Microsoft puisque le contrat concerne les ordinateurs de quelque 497 600 fonctionnaires, précise le quotidien. Citant des sources gouvernementales, The Times indique que l'OGC est également en train d'étudier des alternatives aux logiciels de Microsoft susceptibles de lui faire réaliser des économies. The Times : http://www.thetimes.co.uk/article/0,,5-2001543667,00.html
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Une liaison optique par laser a été établie avec succès mardi entre les satellites européens Spot 4 et Artemis, a annoncé mercredi le constructeur européen de satellites Astrium, soulignant qu'il s'agissait d'une première mondiale. Le satellite d'observation Spot 4, défilant à 800 km d'altitude a en effet transmis au sol un train de données de 50 millions de bits par seconde, via le relais en temps réel du satellite de télécommunications Artemis situé sur son orbite à 31.000 km, a précisé Astrium dans un communiqué. Spot, qui est en orbite basse, doit stocker ses images et attendre pour les transmettre au sol de passer au-dessus d'une des stations réceptrices, a expliqué à l'AFP Bernard Laurent, responsable du programme Silex de transmissions numériques à haut débit chez Astrium. Les images doivent ensuite être renvoyées vers le centre de traitement de Toulouse. En passant par Artemis, les images de Spot peuvent être transmises directement et en temps réel vers Toulouse puisque Artemis, du fait de son orbite géostationnaire, a une "visibilité" permanente du centre de Toulouse, a indiqué M. Laurent. "On peut ainsi gagner jusqu'à trois jours pour la transmission des images et leur traitement", a-t-il estimé. "Le système Silex (Semiconductor Intersatellite Link Experiment) de transmissions numériques à haut débit par rayon laser a ainsi démontré sa qualité de liaison", souligne Astrium. La liaison a été établie alors que les deux satellites se déplaçaient à des vitesse relatives de plusieurs milliers de mètres par seconde tout en étant éloignés de plus de 30.000 km. La distance minimum entre Spot 4 et Artemis est de 30.200 km quand ils se trouvent à la verticale l'un de l'autre. Conçu en collaboration avec l'Agence spatiale européenne (ESA) et le CNES (Centre national d'études spatiales), Silex va permettre de porter le pourcentage d'utilisation de Spot 4 jusqu'à 40% du temps d'une orbite et d'optimiser l'utilisation des enregistreurs, indique Astrium. Il va également pouvoir assurer la transmission d'images vidéo haute définition. Ce type de liaison optique pourrait être utilisé par la station spatiale internationale pour recevoir et envoyer des images vidéo, indique-t-on chez Astrium, première société spatiale européenne, détenue à 75 % par EADS et à 25 % par le britannique BAE Systems. AFP : http://fr.news.yahoo.com/011121/202/2a929.html
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Avenir |
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Nanotechnologies et Robotique
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L'utilisation d'avions sans pilote est la principale nouveauté militaire de la guerre d'Afghanistan. Les «drones» américains surveillent en permanence le pays et participent désormais à des frappes très ciblées. Apparus dans les années 90, ces UAV (Unmanned Aerial Vehicle) font entrer l'aviation militaire dans une nouvelle ère, où l'homme n'a plus sa place dans le cockpit. Selon des sources américaines citées par le New York Times, les Predator auraient tiré une quarantaine de missiles depuis le début des frappes. C'est une technique nouvelle que seuls les Américains maîtrisent. Le premier essai réussi n'a eu lieu qu'en février. Construit par General Atomics, le Predator RQ1 est en service depuis 1994 au sein de l'US Air Force et de la CIA. Seule la CIA a transformé cet engin de reconnaissance en plate-forme de tir. Le Predator n'a rien d'un jet ultramoderne. Il pèse une tonne et mesure huit mètres de long pour une envergure de près de quinze mètres. Il vole très lentement (de 120 à 180 km/h) jusqu'à une altitude de 7 800 mètres. Sa principale qualité est de pouvoir rester longtemps en vol, par exemple seize heures à 700 kilomètres de sa base. L'appareil est dirigé depuis une station de contrôle au sol, aisément transportable. Le Predator est équipé de 200 kilos de senseurs électroniques, caméras vidéo et moyens de transmissions par satellite. C'est toutefois un système fragile. Sur une soixantaine d'engins construits, dix-neuf ont été perdus reconnaît le Pentagone, notamment au-dessus des Balkans, de l'Irak et de l'Afghanistan. Le Predator peut être facilement abattu par la DCA (défense contre-avions) adverse. Par mauvaise météo ou en région montagneuse, le moindre problème de transmissions risque d'entraîner la perte de l'appareil. C'est un risque assumé - qui fait d'ailleurs tout l'intérêt des drones. Car la destruction d'un appareil n'entraîne pas la mort ou la capture d'un pilote. Le drone est vraiment l'arme de la guerre «zéro mort» dans son propre camp. D'autant qu'à trois millions de dollars pièce, un Predator coûte beaucoup moins cher qu'un chasseur F16 (35 millions de dollars). Le Predator a un grand frère, le Global Hawk. C'est un poids lourd: douze tonnes, 35 mètres d'envergure. Il est propulsé par un réacteur qui lui permet de voler à 600 km/h. Pour les spécialistes, le Global Hawk est un «Hale» (High Altitude Long Endurance), c'est-à-dire un drone qui vole très haut (jusqu'à 20 000 mètres, le double d'un avion de ligne) et très longtemps. Une mission standard consiste à rester 24 heures sur une zone située à 2 000 kilomètres de sa base. Au total, le Global Hawk peut voler pendant trente-cinq heures. Il emporte une tonne d'équipement de reconnaissance: caméras infrarouges et radars à ouverture synthétique pour «voir» à travers les nuages. Très automatisé, dirigé par une équipe au sol, il a récemment effectué une traversée du Pacifique entre la Californie et l'Australie. Pour l'instant, l'Air Force ne prévoit pas de l'équiper d'armes offensives. Développés par les Israéliens dans les années 80 lors de la guerre du Liban, les drones intéressent aujourd'hui la plupart des armées modernes. D'abord simples engins de reconnaissance, ils acquièrent la capacité de désigner des cibles pour les bombes guidées par laser, puis de tirer des armes offensives. Libération : http://www.liberation.com/quotidien/semaine/20011127mard.html NYT : http://www.nytimes.com/2001/11/23/international/23PRED.html?
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Matière |
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Matière et Energie
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Au cours de cette année 2001 Intel n'aura cessé de repousser les limites de la miniaturisation des puces électroniques grâce à une succession d'innovations remarquables. Il y a deux mois Intel annonçait la mise au point d'une nouvelle technologie de fabrication des semiconducteurs, baptisée BBUL (pour "Bumpless Build-Up Layer"), qui lui permettra de produire d'ici 2007 des microprocesseurs contenant un milliard de transistors et cadencés à 20 gigahertz. (voir la rubrique électronique de @RTFlash 164 du 19-10-01 http://www.tregouet.org/lettre/index.html). Mais voici qu'Intel vient d'annoncer la mise au point un nouveau type de transistor, baptisé TeraHertz, qui permettra de produire des semi-conducteurs 500 fois plus rapides que nos meilleurs puces actuelles à 2 GHz et consommant beaucoup moins d'énergie. Cette nouvelle technologie résout deux problèmes majeurs: la consommation d'énergie et la chaleur, principaux obstacles actuels sur la voie de processeurs toujours plus petits. Ceux-ci pour améliorer leurs performances doivent contenir toujours plus de transistors. L'une des innovations d'Intel consiste à insérer les transistors à la fois dans une couche ultra-mince de silicium et dans une couche d'isolant. L' autre obstacle surmonté par Intel est la perte de puissance. Plus les composants sont miniaturisés plus il devient difficile de canaliser les électrons au sein d'un transistor. Intel serait parvenu à surmonter cet obstacle fondamental en utilisant un nouveau matériau, dont la nature est tenue secrète, en remplacement du dioxyde de silicium pour la fabrication des wafers, les "galettes" sur lesquelles sont implantés les transistors. Cette nouvelle matière permettrait de réduire de plus de 10.000 fois la perte de puissance d'un processeur, Le transistor TeraHertz effectue mille milliards de commutations par seconde. Il faudrait plus de 15.000 ans à un être humain pour allumer et éteindre une lampe autant de fois. Pour Intel, ce nouveau transistor permettra à terme le développement d'appareils électroniques de plus en plus petits, plus performants, dont la durée de fonctionnement sera décuplée. "Cette nouvelle technologie est radicalement différente de la façon de fabriquer des transistors telle que nous la connaissions ", explique Dan Hutchinson, analyste du cabinet VLSI Research. Cette innovation majeure devrait permettre de prolonger encore la validité de la fameuse Loi de Moore, énoncée en 1965 par le co-fondateur d'Intel, Gordon Moore. Cette loi prévoit que le nombre de transistors que compte un processeur double tous les 18 mois et que, parallèlement son prix baisse de moitié. "Ce qui va freiner la performance des transistors, c'est bien la consommation d'énergie, pas leur vitesse ni leur taille", explique Gerald Marcyk, qui dirige la département de recherche sur les composant au sein d'Intel. Grâce à cette technologie, Intel espère pouvoir intégrer 25 fois plus de transistors dans ses futurs processeurs, qui travailleront dix fois plus vite sans consommer plus. Cette nouvelle génération de transistors, qu'Intel devrait présenter lors de l'International Electron Device Meeting à Washington la semaine prochaine, pourrait être intégrée aux microprocesseurs dès 2005. Dire qu'il y a encore 3 ans on prévoyait de n'atteindre le cap des 10 GHz qu'en 2010 ! Brève rédigée par @RT Flash Intel : http://www.intel.com/pressroom/archive/releases/20011126tech.htm CNET : http://news.cnet.com/news/0-1003-200-7945465.html?tag=mn_hd
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Espace et Cosmologie
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Pour la première fois, des astronomes ont découvert une atmosphère autour d'une planète située hors de notre système solaire mais il s'agit d'une planète gazeuse de type "Jupiter chaude", au premier abord plutôt inhospitalière. Cette planète, qui ne porte pas de nom, est située dans la constellation voisine de Pégase, à environ 150 années-lumière de la Terre (1 a.l = 9.461 milliards de km), a indiqué la NASA. Elle orbite autour d'une étoile baptisée HD 209458, similaire à notre Soleil mais 500 fois plus brillante, en effectuant une révolution extrêmement brève tous les 3 jours et demi. Cette découverte, réalisée grâce à des observations du télescope spatial Hubble en orbite autour de la Terre, "ouvre une nouvelle phase enthousiasmante dans l'exploration des planètes extra-solaires, au cours de laquelle nous allons pouvoir commencer à comparer les atmosphères de planètes autour d'autres étoiles", a estimé David Charbonneau, astronome à l'Institut de technologie de Californie, à Pasadena. Au cours des six dernières années, les astronomes ont détecté plus de 70 planètes hors de notre système solaire (ou exoplanètes) mais c'est la première fois qu'une atmosphère autour d'une telle planète est mise en évidence. Environ 15 de ces exoplanètes sont du type "Jupiter chaude", comme celle observée par Hubble. En effet, contrairement à Jupiter qui se trouve relativement loin du Soleil, cette planète se trouve très proche de son étoile, à une distance de seulement 6,4 millions de km. Son atmosphère est par conséquent "chauffée par de très hautes températures" qui atteignent 1.100 degrés Celsius, a précisé M. Charbonneau. Ces observations ont permis de mettre en évidence la présence de sodium et de nuages à haute altitude sur cette planète qui est de composition essentiellement gazeuse et dont la masse est d'environ 70 % (bien: 70 %) celle de Jupiter (ou 220 fois plus grosse que la Terre). Sa taille relative est l'équivalent d'un grain de raisin, tandis que son étoile aurait celle d'un pamplemousse. L'atmosphère observée est "très épaisse" mais, en raison des chaleurs extrêmes qui y règnent, cette planète "n'est pas une demeure pour la vie" telle que nous la connaissons sur Terre, a précisé un autre astronome, Timothy Brown, du Centre national de recherche atmosphérique, à Boulder (Colorado). Cette planète sans nom avait été découverte en 1999. Mais son caractère unique n'est apparu que lorsque les chercheurs se sont aperçus qu'elle était parfaitement alignée avec la Terre lorsqu'elle passait devant son étoile, fournissant une occasion exceptionnelle pour des observations répétées. Utilisant la technique de la spectroscopie, les astronomes ont pu analyser lors de quatre passages les variations du spectre lumineux dégagé par l'étoile au fur et à mesure que sa lumière est filtrée par l'atmosphère de la planète. Chaque élément chimique absorbant la lumière à des degrés différents, il est alors possible d'en déduire la composition chimique de l'atmosphère. "Nous avons trouvé la moitié de la concentration de sodium à laquelle nous nous attendions", a précisé Timothy Brown. Outre du sodium, les chercheurs espèrent prochainement pouvoir y détecter d'autres éléments chimiques, et en particulier du méthane, de la vapeur d'eau et du potassium. "Il s'agit d'une découverte majeure", a estimé le scientifique Alan Boss, du département de magnétisme terrestre de l'Institut Carnegie. "Il se peut qu'à l'avenir, on trouve sur d'autres planètes du gaz carbonique, de la vapeur d'eau, de l'ozone et du méthane et, dans ce cas, on pourra très bien soutenir que cette planète est habitable, si ce n'est habitée". NASA : http://www.gsfc.nasa.gov/news-release/releases/2001/h01-232.htm
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Terre |
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Sciences de la Terre, Environnement et Climat
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Maîtriser le climat des villes, c'est possible dès aujourd'hui. Et c'est urgent pour certaines grandes métropoles où le réchauffement de la planète est déjà une réalité. Dans les centres urbains, on enregistre en effet des températures de 1,5 à 5,5 °C supérieures à celles de la campagne environnante. Paris a ainsi connu une augmentation moyenne de ses températures de 2,2 °C en un siècle. Depuis quatre-vingts ans, les records de chaleur enregistrés à Shanghai, Tokyo ou Baltimore augmentent d'environ 0,5 °C tous les dix ans. Cette canicule peut être assassine : 700 personnes sont mortes en 1995, lors de la vague de chaleur qui s'est abattue sur Chicago. Pourtant, il ne suffit pas de le dire pour convaincre les dirigeants municipaux. Mieux vaut les quantifier. C'est ce qu'ont fait des chercheurs du centre spatial Marshall de la Nasa - moyennant un million de dollars - pour Salt Lake City, la future ville olympique des Jeux d'hiver de 2002. Satellites, avions équipés de caméras infrarouges et mesures sur le terrain leur ont permis de dresser une carte détaillée des températures de la ville. Ils ont ainsi mis en évidence " scientifiquement " ce que tout piéton expérimente lors de la traversée d'une ville en été : les rues goudronnées, les aéroports et les parkings sont de véritables fours pouvant atteindre des températures de près de 50 °C ; les toitures et les façades sombres ou noircies par la pollution emmagasinent la chaleur et peuvent atteindre des températures supérieures de 40 °C à celles des surfaces blanches. A Sacramento (Californie) des chercheurs américains du Heat Island Group ont contrôlé la construction d'édifices dont les toits à peine colorés et réfléchissants se sont révélés plus économes de 40 % en énergie utilisée pour la climatisation que leurs homologues à toits sombres. Ces mêmes chercheurs collaborent également avec les industriels pour mettre au point des tuiles claires autonettoyantes. Car avec le temps, le plus clair des matériaux finit par noircir. De leur côté, les chercheurs du Lawrence Berkeley National Laboratory (Californie) travaillent actuellement sur la fabrication d'un asphalte légèrement coloré, ainsi que sur des tuiles de différentes couleurs pour sélectionner celle qui réfléchit le mieux les rayons infrarouges. Reste les rues en asphalte et les parkings cimentés, véritables plaques chauffantes sous le soleil. Là, il ne s'agit plus d'une affaire de couleur, mais de matière. La véritable innovation en ce domaine vient de l'autre côté du Pacifique. Depuis plusieurs décennies, les villes japonaises essuient régulièrement de violentes pluies estivales, provoquées par le phénomène d'îlots de chaleur. Selon Naoki Sato, du Center for Climate System Research de l'université de Tokyo, ces pluies torrentielles ont représenté, depuis le début des années 80, près de 20 % du total des précipitations dans Tokyo, et près de 50 % dans les années 90. Dans le même temps, elles restaient étrangement stables à la périphérie de la ville. Les grands centres urbains sont en effet capables d'engendrer leur propre régime de précipitations. En dégageant la nuit de la chaleur accumulée pendant la journée, les toits et la chaussée réchauffent au-dessus d'eux une couche d'air. Ce phénomène entraîne la formation d'une brise thermique, c'est-à-dire un vent vertical, qui fait monter les masses d'air chaud. En s'élevant, celles-ci se refroidissent, se condensent et retombent en pluie sur place. Cela a été relevé en 1996 à Atlanta, lors des jeux Olympiques. Suivant le même processus, de violentes pluies d'orage ont emporté 10 vies et ont entraîné l'évacuation de 6100 personnes en septembre 2000 dans la région du Tokai, au Japon. Si ces pluies étaient tombées sur Tokyo, de nombreux quartiers de cette mégalopole de 30 millions d'habitants auraient disparu sous deux mètres d'eau. Les tunnels du métro et les centres commerciaux souterrains, lieux à forte densité humaine, auraient été inondés. Pour se prémunir de telles catastrophes, les Japonais ont entrepris de recouvrir les rues tokyotes d'un revêtement spongieux, aussi absorbant que des couches-culottes. Actuellement, plusieurs centaines de kilomètres de rues, avenues et autoroutes bénéficient déjà de ce revêtement perméable, qui permet à l'eau d'être ensuite absorbée par la terre. Mieux : en conservant longtemps l'eau au ras du sol, ce nouveau revêtement des rues contribue au refroidissement de l'air, par l'évaporation lente de l'eau. Précisément, c'est cette évaporation rafraîchissante que procurent les espaces verts et les pièces d'eau. Deux ingrédients urbains simples, mais souvent ignorés. Ainsi Atlanta, ville américaine bien trop chaude l'été, a-t-elle vu, depuis 1973, sa population augmenter de 30 % tandis que sa forêt était grignotée de 17 %. Pourtant, une simulation du Lawrence Berkeley National Laboratory a montré qu'il suffirait de planter environ 10 millions d'arbres à Los Angeles, soit 5 % de la surface de la ville pour abaisser sa température estivale de 2 °C. Sciences & Avenir : http://www.sciencesetavenir.com/dossier/page72.html
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Vivant |
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Santé, Médecine et Sciences du Vivant
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Vingt ans après l'identification du sida (syndrome d'immunodéficience acquise), cette maladie dévastatrice a déjà tué plus de vingt millions de personnes et la plupart des quarante autres millions atteintes par le virus (VIH) mourront si elles n'ont pas accès aux traitements disponibles, selon l'ONUSIDA. Le sida a tué en 2001 quelque trois millions de personnes, ce qui porte à vingt millions le nombre de morts depuis vingt ans à cause de cette maladie, selon le rapport annuel d'ONUSIDA (le programme des Nations unies pour le VIH-SIDA) et de l'OMS (Organisation mondiale de la santé) publié ce mercredi. Avec cinq millions de nouvelles infections dans le monde, c'est près de 40 millions de personnes qui vivent actuellement avec le virus. Et selon ONUSIDA, ces dernières mourront si elles n'ont pas accès aux traitements disponibles. Le rapport soulève aussi un autre problème, celui du diagnostic : "Un tiers environ des personnes vivantes infectées ou malades ont entre 15 et 24 ans, et la plupart ignorent qu'elles sont porteuses du virus". L'Europe orientale et l'Asie centrale sont les régions du monde où l'on observe "la croissance la plus rapide de l'épidémie", et où il y a "un nombre de nouvelles infections qui montent en flèche". Selon le rapport, la situation est particulièrement sensible en Russie : "Le total des infections notifiées dépassent les 129.000 cas depuis le début de l'"épidémie". Une situation qui selon les experts reste en deçà de la réalité, située déjà entre 600.000 et 800.000 cas. L'Afrique sub-saharienne reste la région du monde la plus touchée, avec 28,1 millions de personnes qui vivent avec le VIH, dont 3,4 de nouveaux cas cette année. En l'absence de traitements adéquats, souligne le rapport, ces personnes ne survivront pas à la décennie. En Asie et dans le Pacifique, hors Australie et Nouvelle-Zélande, 435.000 personnes sont mortes en 2001, tandis que 7,1 millions sont porteuses du virus ou malades du sida. ONUSIDA attire également l'attention sur les pays riches où la négligence en matière de prévention favorise une reprise de l'épidémie. Le rapport, qui écrit que le sida est devenu "la maladie la plus dévastatrice que l'humanité ait jamais connue", note tout de même des points positifs. Ainsi, "en Ouganda, Zambie et Tanzanie, il y a une baisse du nombre de nouvelles infections". "Le Cambodge, un des pays les plus pauvres au monde, détruit par deux décennies de guerre civile, qui réussit à avoir des succès en prévention, donne une belle leçon aux autres pays", relève le Dr Peter Piot, directeur exécutif de l'ONUSIDA. Grâce à une réelle volonté politique, ce pays qui a inscrit la lutte contre le sida dans le programme de reconstruction du pays, a réduit fin 2000 à 2,3% le pourcentage d'infections parmi les femmes enceintes, soit une baisse de près d'un tiers depuis 1997. Sur le front politique, une session extraordinaire de l'assemblée générale des Nations Unies en juin dernier a fixé des objectifs pour réduire l'expansion de l'épidémie, notamment parmi les jeunes et les nouveaux-nés. Il s'agit maintenant pour les gouvernements de concrétiser ces engagements, conclut le Dr Piot. Rapport annuel de l'ONUSIDA. : http://www.unaids.org/epidemic_update/report_dec01/index.html
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Le Quinghaosu est l'armoise chinoise Artemisia annua dont on extrait l'artémisine, une molécule connue depuis plus de 2.000 ans et redécouverte en 1972 pour lutter contre le paludisme. Henry Lai et Narendra Singh, de l'université de Washington, ont mis en évidence l'efficacité du médicament contre des cellules cancéreuses. Les résultats sont incroyablement optimistes. Dans la revue Life Sciences, les chercheurs décrivent comment l'artémisine tue toutes les cellules d'un cancer du sein en seize heures. « Non seulement le médicament est efficace mais il est très sélectif, déclare Henry Lai. Il est hautement toxique pour les cellules cancéreuses mais a un impact minimal sur les cellules normales. » Utilisée depuis 30 ans contre le Plasmodium de la malaria, l'artémisine réagit avec les ions métalliques présents en forte concentration dans le parasite. Très actives, les cellules cancéreuses possèdent également beaucoup de récepteurs membranaires permettant d'augmenter la concentration en ions métalliques à l'intérieur de la cellule. Les chercheurs ont donc eu l'idée d'utiliser l'artémisine pour tuer ces cellules malades. Les résultats déjà impressionnant contre le cancer du sein semblent encore plus positifs contre la leucémie puisque, dans ce cas, toutes les cellules anormales meurent en huit heures. « Ce sont des cellules cancéreuses parmi les plus concentrées en ions métalliques », explique Henry Lai qui poursuit, "Il est fascinant de penser que cette plante est utilisée par la médecine traditionnelle chinoise depuis deux mille ans, nous lui avons simplement trouvé une nouvelle application. Nous avons trop souvent tendance à sous-estimer l'extraordinaire potentiel thérapeutique des plantes dans la lutte contre le cancer mais il ne faut pas oublier que la nature a eu le temps, depuis des millions d'années de développer des mécanismes d'actions très sophistiqués contre les tumeurs." Brève rédigée par @RT Flash BBC : http://news.bbc.co.uk/hi/english/health/newsid_1678000/1678469.stm Life Sciences : http://lifesciences.perkinelmer.com/index.asp
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Un médicament expérimental, mis au point par des chercheurs israéliens, permettrait d'arrêter la progression du diabète de type 1 ou diabète juvénile, en empêchant l'organisme des patients de détruire ses propres cellules productrices d'insuline, selon un essai préliminaire prometteur publié dans la revue britannique médicale The Lancet. La molécule "DiaPep277", développée par la compagnie pharmaceutique Peptor (Rehovot, Israël), a permis de stopper l'autodestruction des cellules du pancréas qui fabriquent l'hormone et réduit significativement les besoins en injection d'insuline au terme de dix mois de traitement, selon les chercheurs de l'université Hadassah de Jérusalem et de l'Institut Weizmann. Elle a été administrée par tirage au sort à 15 hommes dont le diabète venait d'être diagnostiqué, tandis que 16 autres recevaient un placebo. "Notre recherche montre qu'il est possible de prévenir ou de stopper l'attaque du système immunitaire dirigée contre les cellules qui produisent l'insuline", commente le Dr Dana Elias, vice-président Recherche et Développement de Peptor qui a financé l'essai. Le diabète se caractérise par un excès chronique de sucre dans le sang. Le type 1 (insulino-dépendant), encore appelé diabète "maigre" est beaucoup moins fréquent que le diabète de type 2 dit "gras" qui survient essentiellement à l'âge mûr. Lié à la destruction des cellules du pancréas productrices de l'hormone insuline (les îlots de Langherans), le diabète de type 1 se traite par insuline. La firme va par ailleurs tester son produit sur des adultes présentant une forme latente de diabète auto-immun ("LADA") qui survient après 40 ans chez des adultes atteint de diabète de type 2. Comme dans le diabète de type l, leur système immunitaire agresse et détruit les cellules qui produisent l'insuline. Ils doivent donc aussi s'injecter de l'insuline pour maintenir à la normale leur niveau de sucre sanguin. x millions de personnes environ aux Etats-Unis, en Europe et au Japon souffrent de diabètes auto-immuns (diabètes de type 1 et LADA). Le diabète, toutes formes confondues, touche plus de 150 millions de personnes dans le monde. The Lancet : http://www.thelancet.com/newlancet/current
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Sa validation chez le malade en est encore aux tous premiers stades. Mais pour les malades atteints de diabète du type I, cette première mondiale représente assurément le grand espoir de demain. L'information vient seulement d'être rendue publique. Mais l'année dernière, une équipe de Montpellier a implanté le premier appareil assimilable à un pancréas artificiel. Cette pompe à insuline est en effet couplée à un détecteur de glucose sanguin qui adapte le débit d'insuline. Et comme elle fonctionne en continu, l'analogie avec un organe est presque parfaite... A ce jour, les Prs Eric Renard et Jacques Bringer ont progressé. En collaboration avec un fabricant américain, 6 appareils ont été implantés. Le détecteur de glucose est glissé dans une veine et connecté à la pompe à insuline, elle-même placée dans l'abdomen. Un an après la première, le bilan se révèle particulièrement positif. Avant la validation complète qui devrait demander 5 ans, différents problèmes doivent être réglés. Particulièrement ceux liés à la prise des repas. Le Pr Renard estime en effet qu'à ce moment " le système devrait passer en semi-automatique, le malade signifiant à sa pompe qu'il va prendre un repas ". Il éviterait ainsi d'inévitables à-coups dans le fonctionnement du dispositif. Ce pancréas artificiel ne sera pas généralisé demain ! Il est en effet réservé aux diabètes " hyper-instables " où le patient doit faire face à des comas hypoglycémiques qui représentent un handicap sévère. Voire une menace sérieuse. Il s'agirait d'environ 10% des diabétiques de type I soit, tout de même, 20 000 malades ! Et une version pédiatrique est également le sur le point d'être implantée ! Destination Santé : http://www.destinationsante.com/
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Le cannabis favoriserait la survenue des cancers des bronches, de la bouche, du pharynx, de l'oesophage et du larynx, selon une "expertise collective" de l'Institut national de la Santé et de la Recherche médicale (INSERM). Selon cette expertise, une synthèse des quelque 1.200 études scientifiques existantes, réalisée par des experts de différentes disciplines (toxicologues, neuro-pharmacologues, psychanalystes...), cette augmentation du risque s'expliquerait notamment par le mode de consommation du cannabis, souvent associé au tabac, ou fumé pur sous forme de marijuana. "Une cigarette de cannabis contient 50 mg de goudrons alors qu'une cigarette de tabac en contient 12 mg, et la concentration en produits cancérigènes de ces goudrons est également plus importante", relèvent ainsi les experts. A cet égard, une substance, le delta9-tétrahydrocannabinol (D9-THC) - le plus abondant des soixante cannabinoïdes recensés à ce jour dans le chanvre indien - a des effets broncho-dilatateurs qui "pourraient favoriser la rétention de goudrons au niveau de la bouche, du pharynx, de l'oesophage et du larynx", estiment les toxicologues. Ces derniers ont déjà constaté expérimentalement que des cellules pulmonaires animales ou humaines normales devenaient malignes lorsqu'elles étaient exposées à de la fumée de cannabis. Les experts de l'INSERM reconnaissent cependant que démontrer l'éventuel lien de cause à effet entre l'usage de cannabis et l'apparition de troubles est difficile, "notamment parce que le produit est illicite dans la plupart des pays"... Les enquêtes les plus récentes permettent toutefois d'affirmer que l'expérimentation de cannabis, c'est-à-dire sa consommation au moins une fois au cours de la vie, est en augmentation chez les jeunes dans l'ensemble des pays occidentaux depuis une dizaine d'années. L'expérimentation du cannabis concerne essentiellement les jeunes de 15 à 19 ans. Les pourcentages de garçons et de filles déclarant avoir consommé du cannabis au moins une fois dans leur vie sont relativement proches. En revanche, pour des consommations répétées (au moins dix fois dans l'année), la proportion de garçons est plus importante. "Les campagnes d'information et de prévention devraient donc tenir compte des différences de consommation selon l'âge et le sexe, en distinguant risques sanitaires immédiats et risques à plus long terme", estime l'INSERM. En outre, certains facteurs, génétiques, sociaux ou familiaux, semblent déterminer une vulnérabilité plus grande à une consommation abusive de cannabis, ajoute l'INSERM qui recommande "une prise en considération de ces facteurs individuels de vulnérabilité dans les messages de prévention". INSERM : http://www.inserm.fr/
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Le réseau breton Mégalis relie les 25 plus grandes villes bretonnes. L'accroissement du débit apporté par Mégalis garantit la rapidité et la qualité de transmission des images et du son, ce qui s'avère précieux et bénéfique pour de nombreux usages, dont la télé-médecine. 25 sites hospitaliers bretons se sont d'ores et déjà connectés au réseau Mégalis dont les centres hospitaliers de Lannion et de Saint-Brieuc. Le centre hospitalier de Saint-Brieuc dispose du centre de dialyse le plus important de Bretagne (20 postes, 14 000 séances par an). Depuis 1978, il assure aussi la responsabilité d'un centre de dialyse de 4 postes à activité temporaire, en juillet et en août, situé au centre hospitalier de Lannion. Pour des raisons de démographie médicale, le centre hospitalier de Saint-Brieuc n'est pas en mesure d'assurer, pendant cette période estivale, la présence permanente d'un néphrologue dans le centre de dialyse de Lannion. Pour pallier cette absence de médecin, le service de néphrologie du CH de Saint-Brieuc a mis en place un système de télé-assistance permanente et de visiophono-assistance entre le CH de Saint-Brieuc et le CH de Lannion, afin d'optimiser la surveillance médicale des patients en dialyse et la sécurité de leur traitement. La télé-assistance consiste à la surveillance permanente d'une séance de dialyse à partir d'un poste central situé à Saint-Brieuc, grâce à un logiciel Dialmaster développé par la société Hospal. Complément indispensable de la télé-assistance à distance, la visophono-assistance permet de communiquer, d'une part avec l'infirmière, d'autre part avec le patient. Les enjeux de cette opération, une première en France dans le domaine du traitement de l'insuffisance rénale par hémodialyse, sont importants : l'extension de la surveillance par télédialyse pourrait toucher 10 000 patients en France, dont 500 en Bretagne. Cette expérience devrait être développée, à terme, pour les soins à domicile ou dans les structures d'autodialyse proches du domicile du patient. 25 000 patients aujourd'hui sont traités en France par hémodialyse clinique, dont 25 % sont traités à domicile ou en autodialyse. Atelier BNP Paribas : http://www.atelier.fr/
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Des scientifiques américains ont réussi à fabriquer un gel qui sert de base à la régénération osseuse. Une invention qui ouvre de grands espoirs pour les fractures et le traitement de certains cancers de os. Grâce à sa structure qui imite celle de l'os, ce nouveau matériel permet la colonisation par les cellules de la région à réparer. La clé de ce mécanisme est une molécule qui ressemble au collagène, la protéine la plus abondante du corps humain qui donne sa solidité aux os et aux cartilages. On la trouve également, par exemple, au niveau du coeur, des yeux, des vaisseaux sanguins et de la peau, autant d'organes connus pour leur solidité. Samuel Stupp et ses collègues de la Northwestern university (Illinois) ont montré qu'en plongeant les fibres de pseudo-collagène dans une solution de calcium et de phosphate, ils réagissaient comme le collagène en se calcifiant. « Ces travaux sont une étape dans la création d'une matrice capable d'offrir aux cellules les bonnes informations pour se différencier en cellules osseuses, neurones ou cellules pancréatique, juge Samuel Stupp. Ce dernier exemple est bien sûr important dans le traitement des diabètes.»Lebut est de faire croire à l'organisme qu'il s'agit d' une structure biologique normale afin qu'il la colonise. C'est un gros avantage face aux prothèses inorganiques toujours considérées comme étrangères. Parallèlement à ces travaux américains, l'entreprise de biotechnologie allemande BioTissue Technologies AG est a l'origine d'une grande première qui ouvre de nouvelles perspectives, notamment en chirurgie réparative. Elle a développé Bioseed-Oral Bone, un milieu de culture qui rend possible la croissance osseuse ex-vivo. La première campagne de tests sur l'homme de cette nouvelle technologie a été menée avec succès à la clinique universitaire de Fribourg. Sous l'action de Bioseed-Oral Bone, un petit échantillon de périoste s'est développé en un fragment osseux qui a pu être greffé sur le maxillaire supérieur d'un patient. A priori, le risque de rejet est nul, puisque le donneur de périoste et l'opéré ne forment qu'une seule et même personne. Ces techniques américaines et allemandes ouvrent de grandes perspectives thérapeutiques. Elles pourraient signer la fin des lourdes et douloureuses interventions chirurgicales qui consistaient a prélever un fragment de tissu osseux pour l'implanter sur une autre partie du corps. Nature : http://www.nature.com/nsu/011129/011129-3.html Be Allemagne : http://www.adit.fr
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