RTFlash

RTFLASH Recherche & Technologie
NUMERO 43
Lettre gratuite hebdomadaire d’informations scientifiques et technologiques
Créée par René Trégouët rapporteur de la Recherche et Président/fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
Edition du 02 Avril 1999
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Egalement dans ce numéro
TIC
Digital Me : Novell invente l'identité Internet
Sun lance un mini-navigateur Web sous Java
Windows 2000 sera décliné en huit familles
La gratuité déguisée
Le plus gros des moteurs de recherche n'a répertorié que 44 % du web...
La cuisine branchée sur l'internet grâce au réseau électrique
Le téléviseur Internet bientôt en France
Le RNIS par satellite arrive en France
Les Allemands croient aux nouvelles technologies
Yahoo! lance l'accès gratuit à Internet : Yahoo! Online
Imidia propose son moteur de recherche intelligent gratuitement
Transformer son site web en station de radio virtuelle ?
50 % des internautes américains sont des femmes
Un logiciel de protection des images sur le Web
Les PC à moins de 600 dollars s'imposent
Le micro-ordinateur pourrait faire place à des appareils moins généralistes.
Méga-Fusion dans le secteur logiciel
Sony déclare la guerre à Intel et à Microsoft
Vers le livre électronique
Internet va sérieusement concurrencer la "télévision de papa"
Avenir
Des particules bien organisées
Vivant
Quand la lumière soigne les artères
Les premiers médicaments issus de l'analyse génétique par ordinateur
Papillomavirus et psoriasis
Cancer de la prostate : l'avenir prometteur des implants radioactifs
Des pathologies oculaires liées à une enzyme anti-oxydante
Cure de jouvence pour les cellules
La bactérie qui nargue les antibiotiques
Le cerveau dévoyé
Homme
USA bilan économique : le rôle bénéfique des technologies de l'information
Le problème de l'an 2000 : risques et solutions. Un manuel pour les PME
Le Trophée PME 2000
Recherche
NECTAR : site d'accueil des projets européens pour la société de l'information
Edito
Vers les programmes audiovisuels personnels



Aux Etats-Unis, les premiers magnétoscopes numériques seront commercialisés dans quelques semaines. Ces magnétoscopes permettront non seulement de programmer à l'avance, sur plusieurs canaux, l'enregistrement d'émissions en fonction de leur sujet, mais permettront également de suspendre momentanément un programme, le temps d'un repas, par exemple. Cette première génération de magnétoscopes numériques pourra stocker 6 heures de programmes environ mais, très rapidement, des appareils beaucoup plus performants pouvant stocker plus de 30 heures d'émissions, seront disponibles. Parallèlement à cette innovation, l'Internet à haut débit, utilisant le câble, le satellite ou l'ADSL, se développe très rapidement aux USA et l'on estime que d'ici 3 ans, un quart des internautes américains pourraient disposer d'un accès à grande vitesse au WEB. L'association du magnétoscope numérique et de l'Internet à grande vitesse va transformer radicalement notre manière de consommer des programmes audiovisuels car une logique de demande personnalisée va se substituer à l'actuelle logique d'offre purement quantitative. Le téléspectateur ne se contentera plus de disposer d'une abondance de canaux et de programmes, difficilement exploitable, faute de temps et d'outils de recherche. Il voudra commander et fabriquer ses propres programmes correspondant exactement à ses centres d'intérêt et à ses périodes de disponibilité. Il prendra l'habitude d'utiliser la télévision comme il utilise l'Internet, en consommateur actif, avisé et exigeant. Dans un tel scénario, le fameux duel ordinateur-télévision sera dépassé car on utilisera conjointement, ou alternativement, comme cela commence à être le cas aux USA, le téléviseur pour consulter certains sites WEB, et l'ordinateur pour regarder des programmes vidéo. Dans la perspective de ce grand continuum numérique planétaire, où tout sera disponible à tout moment, la question du contrôle et de la production des contenus sera évidemment capitale. C'est pourquoi l'ensemble des acteurs publics et privés doivent unir leurs efforts pour favoriser l'émergence d'une puissante industrie européenne des programmes multimédia : il en va de l'indépendance économique et culturelle de notre continent.

René TREGOUET

Sénateur du Rhône


TIC
Information et Communication
Digital Me : Novell invente l'identité Internet
Samedi, 03/04/1999 - 00:00

Une carte d'identité ou "MeCard" pour décider des informations d'identification qu'on veut bien transmettre sur Internet. Novell a pris tout le monde à contre-pied lors de sa conférence annuelle qui se tient jusqu'à la fin de la semaine à Salt Lake City dans l'Utah. Premier éditeur mondial de logiciels réseaux, Novell va s'appuyer sur la prochaine version de ses annuaires réseaux NDS 8 (ex Scads, voir édition du 8 mars 1999) pour offrir aux internautes la possibilité de se créer une fiche d'identité Web. Les informations enregistrées pourront être le nom et prénom, l'adresse, le numéro de carte bleue ou encore les cookies qui peuvent servir à savoir quels sites un internaute donné visite sur le Web. Les utilisateurs auront alors la possibilité de définir quelles informations ils souhaitent communiquer de manière sécurisée à tel ou tel site. En dévoilant la technologie Digital Me, Eric Schmidt, le Pdg de Novell a expliqué que les identités seraient bientôt la nouvelle monnaie avec laquelle les individus pourraient négocier sur les sites de commerce électronique ou sur les forums de discussion. Pour la première fois, les internautes vont donc pouvoir gérer eux-mêmes leur identité sur le Net. Avec Digital Me, Novell quitte les marchés professionnels en s'adressant à tous les publics de l'Internet. C'est un véritable pari pour l'éditeur dont les annuaires étaient jusqu'ici utilisés exclusivement en entreprise. Novell va travailler avec le groupe financier Citigroup et le fournisseur de cartes de crédit First USA pour tester l'efficacité du service. Une première partie de la technologie Digital Me sera disponible au troisième trimestre de cette année qui permettra aux utilisateurs de définir plusieurs identités sur Internet. On peut très bien imaginer qu'une même personne créera une identité au travail, une autre pour ses amis et une troisième pour surfer sur le site en tout anonymat.

Network news:29/03/99

http://www.vnunet.fr/NN/index.htm

http://www.novell.com.

Sun lance un mini-navigateur Web sous Java
Samedi, 03/04/1999 - 00:00

Le constructeur a annoncé la diffusion d'un nouveau navigateur compatible avec Java. Il permettra de surfer sur la Toile depuis un poste de télévision, un ordinateur de poche ou un téléphone. Le nouveau navigateur de Sun, l'inventeur du langage Java, pourrait s'intégrer dans des téléviseurs, des ordinateurs de poche ou les nouveaux terminaux téléphone/Internet. Capable de lire les pages Web au format HTML 3.2, il a été écrit sous le standard Personal Java, une version de Java simplifiée pour s'adapter aux performances modestes des appareils ainsi qu'au format parfois réduit de leur écran. Ainsi, le navigateur possède une fonction de zoom pour rendre les pages plus lisibles. Sa taille de 280 Ko le rendrait toutefois encore trop lourd pour équiper la plupart des téléphones mobiles "intelligents". Il peut néanmoins composer le numéro d'un correspondant indiqué sur une page Web, à partir d'un simple clic. Ce navigateur est le premier logiciel issu d'une nouvelle suite d'applications embarquées prévue par Sun. Un gestionnaire d'e-mail et des outils inspirés des organiseurs devraient suivre. Le navigateur a été développé par la société canadienne Beduin Communications, récemment acquise par Sun.

VNUnet/29/03/99

http://www.vnunet.fr/VNU_net/index.htm

Windows 2000 sera décliné en huit familles
Samedi, 03/04/1999 - 00:00

Versions embarquées, versions serveurs, versions "datacentre"...etc, Windows 2000 (ex NT5) va donner naissance à huit familles de systèmes d'exploitation, dont Microsoft espère qu'ils s'installeront à tous les étages de l'entreprise. Aujourd'hui disponible sous trois forme -"Workstation", "Server" et "Enterprise Edition"- , Windows 2000 (ex-NT 5) sera décliné en huit grandes versions d'ici 2002 qui auront chacune leur propre emballage et un prix spécifique. C'est ce qu'a affirmé Thomas Bittman, vice-président du Gartner Group, au Gartner Symposium qui se tient depuis le début de la semaine à San Diego aux Etats-Unis.Selon lui, une version "Datacentre Server and Embedded" apparaîtra l'année prochaine, suivie en 2001 de déclinaisons 64 bit des moutures "Enterprise" et "Datacentre". Une version grand public -qui succèdera aux Windows 9x- sortira en 2002. Enfin, il faudra compter sur un NT allégé style Windows CE qui pourra équiper des assistants de poche ou des cartes à puce. "Microsoft évalue le potentiel de chaque marché, ce qui se traduit par différentes politiques de prix. L'éditeur considère qu'un produit unique capable de s'adapter à toutes les situations n'est pas réalisable et NT va donner naissance à toute une famille de versions distinctes. Microsoft dira qu'il s'agit juste de coffrets différents mais il y a déjà quatre équipes de développement différentes qui travaillent sur NT. Il y a une équipe standard, une équipe datacentre, une équipe embarqué et une équipe grand public," explique Bittman. Selon lui, "en 2001, NT sera le produit le plus important de Microsoft qu'il essaiera d'imposer dans les entreprises et sur le marché des mobiles. En fusionnant les codes de NT et de Windows 98 pour éviter de programmer deux fois les mêmes applications, Microsoft veut réaliser des économies d'échelle et augmenter ses marges. On peut s'attendre à voir apparaître de nombreuses déclinaisons de NT". D'après lui, à fonctionnalités égales, les prix des systèmes d'exploitation vont grimper allant jusqu'à doubler. Cette hausse devrait être encore plus sensible sur les systèmes 64 bits. Pour imposer ses nouveaux tarifs, Microsoft devra convaincre les utilisateurs de la fiabilité de ses nouveaux systèmes, une tâche pas forcément évidente vues les difficultés rencontrées pour faire coexister les versions NT et 9x du système.

Vunet

http://www.vnunet.fr/NN/index.htm

La gratuité déguisée
Samedi, 03/04/1999 - 00:00

En février dernier, l'entreprise californienne Free PC annonçait qu'elle livrerait gratuitement 10 000 PC multimédias Compaq à autant d'internautes, et ce, dès le second trimestre. La condition : ces internautes doivent correspondre à un profil démographique bien précis, dont on n'a jamais su la définition. Pas moins de 500 000 personnes ont rempli la demande... dans les deux premiers jours de l'offre. Le prix à payer : accepter de se laisser bombarder par des bandeaux publicitaires ciblés dans une bande occupant 20 % de la surface de leur écran et céder 2,1 Go (gigaoctets) d'espace disque pour stocker les publicités qui seront affichées. Les "heureux" gagnants doivent aussi accepter l'offre du partenaire de Free PC, le fournisseur d'accès NetZero, et rester branché 10 heures par mois, histoire de renouveler les annonces qui meublent l'écran. Ils n'ont pas le choix de se brancher: s'ils ne le font pas, le système le fera automatiquement dès qu'ils mettront le système sous tension. .Même si le grand public ne s'en rend pas toujours compte, le mythe du "tout est gratuit sur Internet" en prend pour son grade. Pour la première fois de l'histoire, Internet permet de cibler facilement, efficacement et à faible coût des clientèles précises et de les rejoindre chez eux dans leur intimité. Ces cobayes acceptent non seulement qu'on "vende" leur profil aux annonceurs, mais ils leur donnent au passage leurs habitudes de navigation, une information qui se monnaye très très cher dans le monde numérique. . Comme le souligne les Clés du commerce électronique, Internet semble confirmer la théorie de l'"économie de l'attention" mise de l'avant par l'économiste de Harvard, Michael H. Goldhaber. Selon lui, la loi classique de l'offre et de la demande ne tient plus dans une société caractérisée déjà par la surabondance d'information. Nous n'entrons pas tant dans une société de l'information que dans une société de l'attention.

Le plus gros des moteurs de recherche n'a répertorié que 44 % du web...
Samedi, 03/04/1999 - 00:00

Il est peut-être temps de faire le point sur les moteurs de recherche. Mon petit doigt me dit que bon nombre d'entre vous cherchent encore leur bonheur sur Yahoo, et s'en tiennent là. Fatal error, comme dirait l'autre. Yahoo, géré par des humains, n'arrive plus à faire face à la cascade de nouveaux sites qui déferlent sur le web, et qui le transforment en une jungle inextricable. De nos jours, votre confiance devrait plutôt aller aux robots. Ceux d'Altavista.com ont déjà recensé 140 millions de pages, suivis de près par ceux d'Inktomi, qui ont digéré 110 millions de pages. Le petit troisième de ce podium virtuel, c'est le tout récent Northernlight.com, qui vous classe les résultats de vos recherches dans des dossiers thématiques bien pratiques (80 millions de pages). Excite, Infoseek et Lycos ferment la marche des "moteurs qui comptent". Yahoo, avec quelques dizaines de milliers de sites indexés, ne rentre même pas en ligne de compte. Bien entendu, le nombre de pages indexé n'indique pas forcément le taux de fiabilité d'un moteur, mais c'est l'un des critères importants. Il faut savoir également que malgré un passage au peigne fin de la Grande Toile, le plus gros des moteurs de recherche (Altavista) n'a répertorié que 44% du web. Moins de la moitié. Il reste donc encore beaucoup à faire pour permettre à l'internaute de s'y retrouver. Les petits futés optent pour les métamoteurs, des limiers qui vont chercher dans les moteurs. Vous entrez vos mots-clefs une seule fois dans Dogpile.com ou Webcrawler.com, et ils vous servent les résultats glanés sur une dizaine, voire une vingtaine de sites (dont altavista, hotbot et consorts). C'est follement pratique et diablement rapide. La famille des métamoteurs a récemment été agrandie d'un membre, Mamma.com, "la mère de tous les moteurs" comme le clame sa pub tapageuse. Les plus curieux d'entre vous iront sur Searchenginewatch.com, qui recense les dernières statistiques en la matière, ainsi que les moyens d'amadouer les moteurs pour les attirer sur votre site.

La cuisine branchée sur l'internet grâce au réseau électrique
Samedi, 03/04/1999 - 00:00

La ménagère de moins de cinquante ans n'a qu'à bien se tenir. Le micro-ondes du futur a fait son apparition au stand de la société américaine NCR. Plus question d'oublier d'acheter le beurre, une commande vocale depuis la cuisine en direction du "Microwave Bank" et l'engin enregistre la demande sur le site du supermarché du coin. Un doigt sur l'écran lumineux et la météo de la semaine s'affiche avec ses "idées gastronomiques de saison". Le scanner intégré au micro-ondes permet également d'enregistrer le code-barres des produits. "Notre but est de développer des supports qui donnent accès à l'Internet sans passer par l'ordinateur", souligne Stephen Emmott, responsable du NCR Knowledge Labs. Les branchements ? "Tout passe par une simple prise électrique, confie le jeune démonstrateur du stand. C'est pour cette raison, que ce prototype ne verra le jour que dans 2 à 5 ans, le temps que le transfert des données par le réseau électrique soit véritablement implanté."

Le Monde/26/03/99

http://www.lemonde.fr/nvtechno/techno/cebit/index.htm

Le téléviseur Internet bientôt en France
Samedi, 03/04/1999 - 00:00

A en croire la société Netgem, l'un des prochains champs de bataille de l'Internet sera... la télévision. La société a annoncé au salon Cebit à Hanovre une nouvelle technologie cédée sous licence aux constructeurs de téléviseurs. La licence leur permettra de fabriquer des appareils spécialement conçus pour le surf sur Internet ou l'achat en ligne. Ces téléviseurs devraient être disponibles à partir du second semestre 1999, "à un prix très accessible au grand public", selon Jean Pénicaut, vice-président marketing chez Netgem. Les noms des constructeurs n'ont pas été cités, mais les prix devraient être ceux de "premiers modèles", autrement dit d'entrée de gamme. Les téléviseurs intégreront un navigateur Internet 100% Netgem, optimisé pour la télévision et compatible avec les formats HTML et Javascript. Ce butineur fonctionnera sous le système d'exploitation Linux et permettra de lire des contenus audio ou vidéo au standard RealPlayer, ou des animations en Flash. Chaque téléviseur sera fourni avec un clavier et comprendra un modem V90 à 56 Kbits/s. "La télévision va devenir un moteur du commerce électronique", assure Jean Pénicaut. A travers des contenus interactifs, les programmes TV habituels pourraient bientôt proposer des liens vers des boutiques virtuelles. Par exemple, un magazine télévisé sur l'actualité littéraire pourra renvoyer vers une libraire électronique présente sur le Web, ou envoyer en simultané des informations complémentaires pour les téléspectateurs attirés par un thème de l'émission.

Netgem/25/03/99 http://www.netgem.com

Le RNIS par satellite arrive en France
Samedi, 03/04/1999 - 00:00

Le consortium international Inmarsat spécialisé dans les communications par satellite vient de dévoiler au Cebit de Hanovre un nouveau service de communication baptisé "RNIS mobile". Comme son nom l'indique, il s'agit d'une déclinaison pour communications sans fil de la technologie RNIS qui permet d'offrir des débits de 128 Kbps sur les fils de cuivre du téléphone. En France et en Allemagne, ce sont France Télécom et Deusche Telekom qui se chargeront de mettre en place l'infrastructure nécessaire et de commercialiser le service qui sera disponible en septembre. Ils seront les deux premiers opérateurs européens à proposer la transmission de données sans fil en Europe. Le service pourra gérer des communications vocales, l'envoi de fax et la transmission de données à des débits minimum de 2,4 kbps. Un mode de transfert rapide baptisé High Speed Data (HSD) permettra d'atteindre 64 Kbps. Concrètement, les abonnés se verront attribuer un terminal de 4 kg qui leur permettra de se connecter à distance depuis n'importe quel endroit à un débit équivalent à celui offert par RNIS sur les lignes du téléphone. Avec un portatif, ils pourront par exemple surfer sur Internet, accéder à l'Intranet de leur entreprise, transférer des fichiers ou faire de la visioconférence au sommet d'une montagne ou en bord de mer. Reste le problème du prix des connexions que France Télécom ne communique pas encore.

Network news/25/03/99

http://www.vnunet.fr/VNU_net/index.htm

http://www.inmarsat.francetelecom.fr/

Les Allemands croient aux nouvelles technologies
Samedi, 03/04/1999 - 00:00

En inaugurant le salon CeBIT, la semaine dernière, à Hanovre, M. Roman Herzog, président de l'Allemagne, a été clair sur ce qu'il pensait des nouvelles technologies : selon lui, la maîtrise des nouveaux médias va devenir une technique culturelle élémentaire, au même titre que la lecture, l'écriture et le calcul. Il a aussi souligné, en incitant les politiciens et les administrations à exploiter davantage ces nouvelles technologies, les changements qu'Internet suscitait dans les rapports entre citoyens et autorités. Les nouveaux médias favorisent l'émancipation du citoyen par rapport à l'État. Mais quelques chiffres parlent, eux aussi, de façon flagrante : les dépenses dans le secteur des technologies de l'information devraient, cette année, connaître une croissance d'au moins 9,7 %, pour environ 230 milliards d'euros dans la seule Europe occidentale. Principaux bénéficiaires : l'industrie du logiciel et les services, le hardware qui ne représente que 30 % de cette somme. Le chiffre d'affaires du secteur des logiciels a déjà progressé de 12 % l'an dernier, et les experts prédisent une augmentation de 12,5 % pour 1999. Et puisque le CeBIT est en Allemagne, un dernier chiffre montre que le développement des technologies va continuer à un rythme soutenu : si huit millions de téléphones mobiles ont été vendus en 1998, les prévisions pour cette année annoncent une vente totale de 11 millions de nouvelles unités. Onze millions ! Déjà, aujourd'hui, un Allemand de plus de quinze ans sur cinq dispose d'un portable.

Yahoo! lance l'accès gratuit à Internet : Yahoo! Online
Samedi, 03/04/1999 - 00:00

Yahoo! Europe annonce que Yahoo! R.U. & Irlande, http://www.yahoo.co.uk, premier guide Internet du Web britannique, offrira à partir du lundi 29 mars l'accès gratuit à Internet. Les utilisateurs de ce nouveau service, Yahoo! Online, seront connectés directement à l'annuaire de sites Web de Yahoo! ainsi qu'à ses services complémentaires d'information, de commerce électronique et de communication incluant le service d'e-mail gratuit, Yahoo! Mail. Les utilisateurs de Yahoo! Online paieront uniquement le coût de la communication téléphonique en tarif local. Ce service ne nécessitera ni abonnement mensuel, ni formulaire d'enregistrement. Une assistance téléphonique sera disponible "7 jour sur 7", de 8 heures du matin à minuit (les appels seront facturés 50 pennies par minute). De plus et en première mondiale, Yahoo! s'associe à deux chaînes de distribution, HMV et Waterstone's, pour ouvrir plus largement l'accès Internet au grand public. A partir du lundi 29 mars, les clients de HMV et de Waterstone's trouveront dans leur magasin habituel un cédérom gratuit qui leur permettra en un instant de se connecter aussi bien à la boutique en ligne de ces distributeurs, deux chaînes de magasins de première importance au Royaume Uni, qu'au guide Internet Yahoo! et aux autres ressources disponibles sur Internet.

Imidia propose son moteur de recherche intelligent gratuitement
Samedi, 03/04/1999 - 00:00

Imidia a récemment lancé un nouveau moteur de recherche pour les sites web. Les forces du produit résident essentiellement dans deux caractéristiques: la recherche en langage naturel et la gratuité. La plupart des moteurs du marché reposent sur l'indexation des mots des pages des webs. Lorsqu'un internaute effectue une requête, le moteur recherche les pages où le mot demandé revient le plus souvent. Les recherches en langage naturel sont quasiment impossibles puisque les synonymes ne sont pas gérés. Au contraire, WTO s'appuie sur une méthode d'indexation des données par rapport à un dictionnaire personnalisé. En clair, avant d'indexer ses documents, le webmaster d'un site doit créer un classeur de mots qui comprend des thèmes, des sous-thèmes et des synonymes. C'est ce répertoire qui permettra à WTO d'effectuer une recherche en langage naturel beaucoup plus efficace qu'une simple recherche en texte intégral.

Journal du net/31/03/99

http://www.journaldunet.com/99mars/990331wto.shtml

Transformer son site web en station de radio virtuelle ?
Samedi, 03/04/1999 - 00:00

L'année 99 sera celle de la radio sur le Net. Non seulement les stations y poussent virtuellement tous les jours, mais les techniques de compression et de diffusion s'améliorent également sans cesse. Dans cette course technologique, les gardiens du droit d'auteur, en particulier l'industrie des diffuseurs qui cherchent à s'opposer à la libre circulation des morceaux de musique compactés à la norme MP3, ont fort à faire pour tenter d'imposer de nouvelles règles du jeu. Une technologie encore plus récente, inventée par la firme Nullsoft, risque de brouiller encore un peu plus les cartes. Shoutcast permet, tout simplement, de transformer n'importe quel internaute en diffuseur de musique, permettant à chaque site de devenir une station de radio virtuelle. Il suffit pour cela de s'équiper du logiciel serveur de Nullsoft et aux auditeurs de télécharger gratuitement le logiciel WinAMP, qui permet d'écouter ces programmes diffusés sur le Net au format MP3.Dans le but d'en faire rapidement un standard de fait, Nullsoft propose gratuitement sa technologie aux utilisateurs qui n'en font pas un usage commercial; la licence serveur coûtant 299 dollars pour les autres. La firme assure par ailleurs qu'une nouvelle loi votée l'année dernière aux Etats-Unis rend plus facile pour les diffuseurs sur le Net l'obtention des droits de la part des auteurs (Digital Millennium Copyright Act). Un point de vue qui ne semble pas partagé par les artistes regroupés dans la Society for Composers, Authors and Publishers...Pour autant, le mouvement ainsi lancé sera difficile à arrêter. Non seulement des millions d'internautes prennent l'habitude de consulter des sites où la technologie radio se banalise, mais l'adaptation de ce médium au Net commence également à créer un véritable marché commercial.

Les Echos/1/04/99

http://www.lesechos.fr/silval/

50 % des internautes américains sont des femmes
Samedi, 03/04/1999 - 00:00

www.women.com , est une autre manifestation Pour la première fois, le nombre de femmes utilisant l'Internet aux États-Unis serait équivalent à celui des hommes, affirme une étude de Mediametrix (www.mediametrix.com). Selon l'institut, spécialisé dans la mesure d'audience sur Internet, cette parité aurait été atteinte en janvier dernier. Trois ans auparavant, le ratio était de 82 % d'hommes contre 18 % de femmes. Une situation due au contenu de l'Internet, qui faisait alors la part belle à la technologie, domaine plutôt masculin. La popularité des sites dédiés aux femmes, tels IVillage (www.iVillage.com) ou Women.com de cette féminisation du Web.

ZDNet/1/04/99 http://www.zdnet.fr/

Un logiciel de protection des images sur le Web
Samedi, 03/04/1999 - 00:00

Une bonne partie des sites amateurs est composée avec des images récupérées à droite ou à gauche sur le réseau. Un simple copier-coller et voilà une image qui passe d'un site à un autre. Et une opération qui ne sera peut-être bientôt plus possible grâce à un logiciel, PixSafe, développé par une société israélienne. Le principe de PixSafe est simple : l'image apparaît normalement sur le site, mais dès que l'on tente d'en faire une copie, un message apparaît pour prévenir que cette image ne peut être volée. Le logiciel devrait être présenté le mois prochain à Internet World, et être disponible commercialement dès le mois de juin. Il est actuellement testé par des entreprises d'édition, des galeries d'art et des librairies d' images. Comme la National Geographic Society, Rolling Stone Magazine, le Musée Getty ou... le magazine Playboy, l'un des sites les plus piratés du Web (mais pourquoi donc ?). Le pirate est un des plus grands problèmes du Web. Certains ont cru qu'en marquant les images, on pouvait en limiter la copie. Pas du tout. Alors certaines entreprises, comme les disques EMI, donnent comme consigne à leurs responsables de Web de ne pas mettre d'images avec une qualité supérieure à 72 dpi. Les images peuvent être volées, mais elles ne seront jamais d'une grande qualité. Il suffit maintenant d'attendre les résultats des tests pour savoir si le Web va devenir un lieu où la création l'emportera sur la copie.

Les PC à moins de 600 dollars s'imposent
Samedi, 03/04/1999 - 00:00

Wall Street Journal

http://www.wsj.com/

Le marché des ordinateurs personnels d'entrée de gamme est en pleine expansion. Alors que la baisse des prix des microprocesseurs a conduit, durant les derniers 12 mois, les constructeurs traditionnels à commercialiser des micro-ordinateurs pour moins de 1000 dollars, des sociétés comme EMachines pratiquent des politiques commerciales encore plus offensives et proposent désormais des machines pour moins de 600 dollars. EMachines a ainsi vendu 300 000 ordinateurs à bas prix importés par bateau de la Corée du Sud où ils sont fabriqués. Son concurrent Microworkz propose, pour sa part, des produits à moins de 300 dollars, en laissant les périphériques - écran, lecteur de disquettes - à la charge du client. Les faibles marges bénéficiaires rendent toutefois les ventes d'ordinateurs à moins de 600 dollars - 20% du marché de détail - assez risquées, car très dépendantes des coûts de l'assistance technique aux utilisateurs.

brève @RTFlash

Le micro-ordinateur pourrait faire place à des appareils moins généralistes.
Samedi, 03/04/1999 - 00:00

La dénonciation de la complexité croissante des micro-ordinateurs n'est plus le seul fait des utilisateurs. Chercheurs et chefs d'entreprise renchérissent. Depuis l'invention du Macintosh, "à force de piétiner, on s'embourbe", observe l'entrepreneur français Jean-Louis Gassée dans une récente chronique intitulée "L'espoir de la simplicité". Même Lewis Platt, le PDG du fabricant d'ordinateurs Hewlett-Packard (HP), considère le micro-ordinateur comme "un outil plutôt rudimentaire, difficile d'utilisation, et qui vise à satisfaire tellement d'utilisations différentes qu'une minorité d'entre nous exploite plus de 5 % de sa capacité". Un des chercheurs de HP, Donald Norman, s'est fait une spécialité de le décrire comme un vestige. "La complexité arrive dès que vous essayez de faire faire deux choses à un seul appareil", analyse-t-il. Pourtant, le micro-ordinateur est par définition cet outil aux usages multiples, "universel, généraliste, intégrant plusieurs technologies, plus de richesses et, donc, plus de complexité", ainsi que le décrit Olivier Ezratty, directeur du marketing de Microsoft France. C'est donc ailleurs qu'il faut chercher "l'espoir de la simplicité", dans des appareils spécialisés : consoles de jeux vidéo, agendas électroniques, téléphones à écran ou livres électroniques. Dans une interview à Libération, en décembre, Nathan Myhrvold, le directeur de la recherche chez Microsoft, prédisait une "dissolution" du micro dans ces nouveaux appareils. "Ce n'est qu'avec de nouveaux produits qu'on peut se permettre de bouleverser les habitudes, estime Frédéric Morel, un responsable du marketing chez Apple France. C'est pareil pour les voitures : il faut changer la caisse pour faire passer de nouvelles idées.".

Méga-Fusion dans le secteur logiciel
Samedi, 03/04/1999 - 00:00

Techweb/29/03/99

http://www.techweb.com/wire/story/TWB19990329S0010

Computer Associates International va prendre le contrôle de Platinum Technology International dans une transaction de 3,5 milliards de dollars qui est la plus importante de l'histoire de l'industrie logicielle. Platinum Technology International fournit des produits et services logiciels aux entreprises dans des domaines aussi variés que la gestion de bases de données, le commerce électronique, la gestion de réseaux et le bog de l'an 2000.

brève @RTFlash

Sony déclare la guerre à Intel et à Microsoft
Samedi, 03/04/1999 - 00:00

"La machine que nous sommes en train de réaliser ne devrait pas être considérée comme un prolongement des consoles de jeux actuelles", déclare Ken Kutaragi, vice-président de Sony Computer Entertainment (SCE), en parlant de la PlayStation II. De fait, loin de se limiter aux seuls jeux vidéo, la société vise le domaine des ordinateurs multimédias à usage familial sur lesquels on pourra aussi regarder des films et écouter de la musique. Car la future PlayStation pourra être utilisée avec les CD-ROM conçus pour l'actuelle version, mais sera également capable de fonctionner comme lecteur de DVD, permettant la lecture de vidéodisques de musiques et de films déjà vendus dans le commerce. Comme les lecteurs de DVD ne sont pas encore très répandus, la future machine de Sony a de fortes chances de s'imposer en tant que standard pour ce nouveau support dont la grande capacité de stockage de mémoires permet de traiter pratiquement tous les types d'informations liées au multimédia et au divertissement. En outre, elle pourra donner naissance à un nouveau type de DVD dont les contenus - un film interactif, par exemple - offriront aux utilisateurs la possibilité d' intervenir sur des images en 3D et de diriger les personnages à leur gré. Rien qu'au Japon, le marché des jeux vidéo, matériel et logiciels confondus, représentait en 1997 plus de 760 milliards de yens

Courrier international/28/03/99

[http://www.courrierint.com/aujour/alaune3.htm">38 milliards de FF], selon l'institut de recherches Dentsu. Si l'on y ajoute également la musique, le marché actuel du multimédia de loisirs dépasse les 1 500 milliards de yens, pour atteindre pratiquement le niveau de celui des micro-ordinateurs, évalué à près de 2 000 milliards de yens. Comme ces machines "polyvalentes" capables d'offrir au public non seulement des jeux, mais aussi des films et de la musique, ne sont pas encore entrées dans les foyers, la PlayStation II, si elle est vendue à un prix abordable, pourrait bien s'imposer comme l'ordinateur multimédia de référence.

Courrier international/28/03/99

[http://www.courrierint.com/aujour/alaune3.htm




Vers le livre électronique
Samedi, 03/04/1999 - 00:00

L'annonce d'un livre électronique semblable au livre de papier, mais dont le contenu pourrait changer, semble encore irréelle. Difficile d'imaginer un objet qui n'existe encore que dans l'imagination de quelques scientifiques. Pourtant ce livre ultime sortira d'ici cinq ou dix ans des laboratoires américains. La technologie de l'encre électronique est au point ; des prototypes formés d'une page unique en plastique fonctionnent déjà au Massachusetts Institute of Technology (MIT) ou chez Xerox et permettent d'atteindre une définition équivalant à celle d'une bonne imprimante laser. En attendant, quelques premières applications auront d'ici là levé le voile sur cette mystérieuse encre électronique. La société E-Ink, qui s'appuie sur les travaux du MIT, commercialisera en effet, d'ici à la fin de l'année, des panneaux d'affichage géants, ultra-légers et consommant une énergie dérisoire. Viendra ensuite (en 2001) une imprimante à papier électronique : dotée d'une mécanique rudimentaire, et donc vendue à un faible prix, cette machine fonctionnera sans autres consommables que des feuilles de papier électronique (dont le prix à la page ne devrait pas dépasser un dollar), réutilisables à l'infini. Troisième étape, le livre électronique muni d'un crayon électrique qui permettra d'en grossir les caractères, d'agrandir la marge ou de l'annoter. Les livres électroniques pourraient bien servir à présenter des illustrations animées, voire de la vidéo. Un minuscule disque dur caché quelque part dans leur reliure suffirait à transformer chaque exemplaire en une bibliothèque.

Le Monde

http://www.lemonde.fr/nvtechno/futurs/encre/encre.htm

Internet va sérieusement concurrencer la "télévision de papa"
Samedi, 03/04/1999 - 00:00

"Il y a cinq ans, certains jugeaient la vidéo sur Internet techniquement impossible. C'est désormais une réalité. A moyen terme, grâce à une atténuation des problèmes techniques et un enrichissement du contenu, la TV Internet deviendra un média de masse. En 2004, les entreprises françaises auront leur propre chaîne de télévision sur Internet". L'Atelier Paribas, fondé par Jean-Michel Billaut, estime que les médias traditionnels verront leur audience baisser de 30 % en 2001 au profit d'Internet. Internet captera alors 10 % du marché publicitaire de l'audiovisuel. Selon l'Atelier, 70 % des sites les plus visités aujourd'hui "ont un contenu audiovisuel" qui augmente de "10 % tous les mois". La banque dénombre "Plus de 2 000 stations de radio et plus de 50 chaînes de télévision qui émettent en direct sur le Net" représentant près de 200 000 heures de programmes diffusées chaque semaine. La diffusion d programmes TV en 2000 devrait générer un chiffre d'affaires de 4,5 milliards de dollars (4,1 milliards d'euros). Selon l'étude, la création d'une chaîne de télévision "est devenue à la portée de tous", grâce notamment au coût d'équipement relativement faible (100 000 F) pour la diffusion en continu d'images et de son sur Internet.

MTI/30/03/99

http://www.otec-sud.org/surweb/

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Avenir
Nanotechnologies et Robotique
Des particules bien organisées
Samedi, 03/04/1999 - 00:00

La création de particules poreuses à l'échelle nanométrique apparaît comme un véritable enjeu industriel et économique. Ces petites billes pourraient en effet servir non seulement dans des domaines scientifiques comme la catalyse ou la chromatographie, mais également la médecine ou l'industrie. Seule ombre au tableau : leur structure restait jusqu'à maintenant assez difficile à contrôler. Un obstacle que des chercheurs américains ont réussi à surmonter en utilisant un appareillage plutôt simple. Les nombreuses techniques pour former des particules solides nanométriques sont toutes basées sur les mécanismes d'interfaces mis en jeu lors de l'utilisation des surfactants, composés possédant deux parties, l'une hydrophile et l'autre hydrophobe. L'équipe de Jeff Brinker des Sandia National Laboratories et de Yunfeng Lu de l'université du Nouveau-Mexique (Albuquerque, Etats-Unis) a mis en pratique ce phénomène afin de fabriquer rapidement et de façon sûre des nanoparticules. A l'aide d'un atomiseur, les chercheurs ont produit des gouttelettes aérosol à partir d'une solution homogène de silice et de surfactant préparée dans un solvant d'eau et d'éthanol. Séchées afin d'évaporer l'alcool puis chauffées pendant environ 6 secondes, ces sphères poreuses d'une taille comprise entre 2 et 50 nanomètres ont présenté des structures organisées très diverses. Suffisamment petites pour être introduites dans le corps d'un patient, elles pourraient être utilisées pour délivrer des médicaments. Il est également possible de les enrichir en fer et de les rendre ainsi contrôlables par des aimants. La dernière application, et non des moindres, ferait de ces nanoparticules de formidables capsules. . Les variations de températures peuvent obliger les revêtements à exercer de fortes contraintes sur les systèmes qu'ils sont censés protéger, risquant par conséquent de réduire leur longévité. La porosité des nanosphères, qui occuperaient le même volume, rendrait donc le stress moins important lors de leur contraction ou de leur dilatation thermique.

(Info Science)

http://www.yahoo.fr/actualite/19990330/sciences/300399.html

^ Haut
Vivant
Santé, Médecine et Sciences du Vivant
Quand la lumière soigne les artères
Samedi, 03/04/1999 - 00:00

Wired/26/03/99

http://www.wired.com/news/news/technology/story/18680.html

Des chercheurs de l'Université de Stanford ont mis au point un nouveau traitement pour dissoudre les dépôts graisseux qui obstruent les artères de la jambe. Ce traitement active une drogue- la lutetium texaphyrin-avec une lumière rouge de forte intensité Pour acheminer la lumière dans l'artère les chercheurs utilisent une mince fibre optique . Initialement expérimenté comme thérapie contre le cancer, ce traitement a permis une amélioration significative de la circulation artérielle. Tout l'intérêt de ce traitement réside dans le fait que seules certains types de cellules, en l'occurrence les cellules cancéreuses et les cellules qui constituent les plaques graisseuses, absorbent la drogue après photosensibilisation." Ce qui est vraiment passionnant c'est que cette méthode vise les cellules qui sont la cause de l'athérosclérose, " souligne Daniel Adlman, directeur de la recherche clinique chez Pharmacyclics. "Cette technique traite la cause fondamentale de l'athérosclérose, qui est inflammation. " aucune autre thérapie ne fait cela, " ajoute Adlma.

brève @RTFlash

Les premiers médicaments issus de l'analyse génétique par ordinateur
Samedi, 03/04/1999 - 00:00

Il y a six ans, le Dr. Haseltine bouleversait l'industrie pharmaceutique en annonçant que des médicaments produits grâce à des outils informatiques à partir de l'étude des gènes seraient à l'origine d'une nouvelle génération de médicaments. Aujourd'hui, les trois premières drogues issues de l'analyse génique par ordinateur et du séquençage vont être l'objet d'essais cliniques chez l'homme tandis que deux nouveaux produits du même type seront testés avant la fin de l'année. Les résultats ne sont pas attendus avant plusieurs mois. Les enjeux commerciaux associés de cette première vague de tests sont énormes puisqu'ils devraient permettre à l'industrie pharmaceutique de valider in situ cette démarche thérapeutique innovante.

&T Presse/26/03/99

http://www.france-science.org

Papillomavirus et psoriasis
Samedi, 03/04/1999 - 00:00

L'équipe de Gérard Orth (Unité 190 de l'Inserm à l'Institut Pasteur) vient de localiser pour la première fois, sur le chromosome 17, un gène de prédisposition à une infection par un papillomavirus (PVH). Ces virus - on en a identifié plus d'une centaine - sont les agents de diverses maladies le plus souvent bénignes de la peau ou des muqueuses (verrues cutanées, condylomes ano-génitaux, papillomes laryngés...). Mais certains sont potentiellement cancérigènes. L'un d'eux, le PVH5, provoque une affection dermatologique rare, l'épidermodysplasie verruciforme (EV). Or les personnes qui en sont atteintes développent des affections dues à des papillomavirus normalement inoffensifs. Et présentent une même anomalie génétique. De plus, le gène impliqué serait le même qui, affecté d'un autre défaut, prédisposerait au psoriasis - une maladie de peau fréquente, puisqu'elle touche 2% de la population.

Nouvel Obs

http://www.nouvelobs.com/epoque/art4.html

Cancer de la prostate : l'avenir prometteur des implants radioactifs
Samedi, 03/04/1999 - 00:00

La curiethérapie du cancer de la prostate par l'introduction d'implants permanents radiocatifs dans la glande, pratiquée depuis six mois en France, est aussi efficace que les autres traitements existants mais avec beaucoup moins d'effets secondaires, ont déclaré les organisateurs d'un colloque sur cette pathologie qui se tient samedi à Marseille."Ce colloque doit faire le point sur les avancées en matière de cancer de la prostate, qu'il s'agisse de chirurgie (ablation totale de la prostate), de radiothérapie classique, ou de curiethérapie" (au radium), a indiqué vendredi le professeur Franck Bladou, urologue au CHU Salvatore de Marseille.La curiethérapie consiste en l'implantation, à l'aide d'aiguilles à travers la peau et sous anesthésie, de grains radioactifs dont l'action s'étale sur un an, au lieu de plusieurs semaines pour une radiothérapie classique. L'effet radioactif de ces grains, dont le nombre et l'emplacement sont établis par ordinateur lors d'examens par imagerie médicale, est quasiment nul au bout d'un an. Cette irradiation très localisée réduit considérablement les brûlures vésicales ou rectales, courantes lors d'une radiothérapie classique, ainsi que les risques d'impuissance et d'incontinence liés à l'ablation de la prostate, a-t-il ajouté. La curiethérapie par implants s'applique depuis septembre à l'Institut Curie à Paris et à l'Institut Paoli-Calmette à Marseille, où 25 patients sont actuellement traités. Elle est pratiquée par des binômes urologue-radiothérapeute très soudés, "jusqu'à placer les aiguilles ensemble", a indiqué M. Bladou, co-organisateur du colloque avec le Pr Michel Resbeut, chef du service de radiothérapie à l'Institut Paoli Calmette (Centre régional de lutte contre le cancer) à Marseille. En France, où le cancer de la prostate est la deuxième cause de mortalité par cancer chez l'homme après celui du poumon, "la curiethérapie est trop récente pour que nous puissions en tirer un quelconque bilan, mais aux Etats-Unis, où elle est née il y a dix ans, elle est en plein essor depuis 1996", a-t-il noté.

Sciences&Avenir

http://www.sciences-et-avenir.com/afp/sea.htm

Des pathologies oculaires liées à une enzyme anti-oxydante
Samedi, 03/04/1999 - 00:00

Une équipe de chercheurs de l'Unité INSERM 500 de Montpellier (dirigée par Laure Papoz) vient de découvrir qu'une enzyme (gluthation peroxydase) pourrait être la cause de maladies oculaires du vieillissement. L'étiologie de la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA), autrement dit, l'altération grave du centre de la rétine, était jusqu'à présent, mal cernée par le monde médical. Les travaux de Cécile Delcourt et de ses collègues ont apporté une pierre supplémentaire à l'édifice de sa connaissance. Selon les chercheurs, un stress oxydant serait impliqué, en accélérant la formation de molécules oxydantes - les radicaux libres - qui attaquent les organes et provoquent leur vieillissement, dans des pathologies oculaires comme la cataracte, la plus courante. Si cette hypothèse venait à être confirmée, ces travaux ouvriraient alors la voie à la conception de nouvelles thérapies pour traiter ce type d'infections.

Hexagone/26/03/99

http://www.arise-fr.org/transphere/

Cure de jouvence pour les cellules
Samedi, 03/04/1999 - 00:00

La vie de cellules a été artificiellement prolongée en laboratoire, grâce à l'injection d'une protéine, par des chercheurs de l'université de Californie à San Francisco selon lesquels cette avancée pourrait être utilisée en thérapeutique. La capacité des cellules à se reproduire dépend d'une structure organique située à l'extrémité des chromosomes, le télomère, dont la longueur diminue à chaque division. Lorsqu'il est trop court, la cellule meurt. Des études précédentes ont montré qu'une enzyme particulière, la télomérase, permettait d'augmenter la vie de la cellule en allongeant les télomères érodés. Mais les chercheurs de l'Université de Californie rapportent lundi dans les Proceedings of the National Academy of Science qu'ils ont réussi à induire un prolongement de la vie de la cellule sans augmenter la longueur du télomère, grâce à l'injection d'une protéine qui active la télomérase. Ces résultats, souligne le principal auteur de l'étude, le Pr Jiyue Zhu, indiquent que la télomérase peut avoir un effet de protection et stabilisateur permettant à des cellules disposant de télomères très courts de continuer à se diviser. Cette découverte, selon eux, laisse entendre que l'on peut agir très rapidement pour protéger des cellules ou agir sur le prolongement de la vie de certaines autres cellules utiles pour combattre une maladie, comme celles de la moëlle ou du sang.

AFP/30/03/99

http://www.actualinfo.com/

La bactérie qui nargue les antibiotiques
Samedi, 03/04/1999 - 00:00

Quand les microbiologistes du Queen Mary Hospital découvrirent, dans une boîte de Petri, qu'une colonie de Staphylococcus aureus

Courrier international

[http://www.courrierint.com/hebdo/somheb.htm">staphylocoque doré] prospérait, comme si de rien n'était, sur un lit de vancomycine, le dernier antibiotique capable de tuer cette bactérie, ils comprirent qu'ils se trouvaient à un tournant de l'histoire de la médecine. Or cette histoire pourrait se transformer en récit d'épouvante. Les milieux médicaux craignent depuis longtemps l'apparition d'un Staphylococcus aureus résistant à la vancomycine. Car cela signifierait que nous n'avons plus rien d'assez fort pour éliminer ce germe commun lorsqu'il infecte la peau, les plaies ou le sang. Ce n'est certes pas la première bactérie à développer une résistance à la vancomycine. Mais c'est celle qui, selon les spécialistes, pourrait causer les dégâts les plus importants. "Le message est clair : nous devons affronter le problème de la résistance aux antibiotiques", résume le Dr Lo Wing-lok, microbiologiste et président de l'Association des médecins de Hong Kong. La sonnette d'alarme n'a pas été tirée hier. En effet, dès la fin des années 80, on a commencé à se rendre compte que la vancomycine, l'arme ultime des hôpitaux contre les infections agressives et résistantes, perdait de son efficacité. En 1988, on signala pour la première fois en France et en Grande-Bretagne la résistance à la vancomycine des entérocoques, bactéries que nous abritons tous dans nos intestins. Depuis, plusieurs souches d'entérocoques résistant à la vancomycine (VRE) sont apparues dans des hôpitaux du monde entier. Selon le Dr Lo, l'usage généralisé des antibiotiques dans la nourriture du bétail pour accélérer sa croissance et augmenter sa taille a poussé les entérocoques à développer leur résistance. "Les VRE sont probablement apparus dans les intestins d'animaux de ferme", explique-t-il. Des ouvriers agricoles, contaminés par les matières fécales de leur bétail, auraient été porteurs du germe résistant, qu'ils auraient ensuite introduit dans les hôpitaux lors d'interventions ou quand ils rendaient visite à des personnes souffrantes.

Courrier international

[http://www.courrierint.com/hebdo/somheb.htm

Le cerveau dévoyé
Samedi, 03/04/1999 - 00:00

En 1996, l'Organisation Mondiale de la Santé estimait à environ 15 millions le nombre de personnes prenant des drogues, un tiers d'entre elles se les injectant. Un chiffre certainement en deçà de la réalité au vu des difficultés de repérage des consommateurs. La compréhension des mécanismes d'action de ces substances apparaît donc comme l'un des enjeux primordiaux de la lutte contre la toxicomanie. Dans ce cadre, des chercheurs suisses viennent de découvrir que, non contentes de créer une dépendance physique, les drogues pervertissent également le système de récompense du cerveau. L'équipe du professeur Wolfram Schultz de l'Université de Fribourg a testé l'activité cérébrale d'êtres humains par tomographie à émissions de positrons. Ils ont en fait enregistré le flux sanguin dans le cerveau de dix étudiants droitiers pendant que ceux-ci résolvaient des problèmes de géométrie. Lorsqu'une récompense en argent leur était promise à l'issue d'une réponse correcte, le débit sanguin dans le cortex frontal augmentait, signe d'une plus forte consommation d'oxygène. A l'inverse, aucun changement n'était visible dans le cas d'une simple confirmation de la bonne réponse par un "OK". Ces résultats, en accord avec les modèles animaux, ont poussé les chercheurs à émettre des hypothèses quant à l'action de certaines drogues sur l'organisme. Selon eux, la dopamine sécrétée suite à une récompense transmet des informations aux régions du cerveau impliquées dans la mise en place des stratégies d'action. Un mécanisme qui vise en fait à inventer des moyens pour obtenir de nouveau cette récompense. Or, plusieurs substances psychoactives -héroïne, morphine, cocaïne, amphétamines- agissent sur le système dopaminergique. La cocaïne et les amphétamines libèrent directement la dopamine des terminaisons présynaptiques tandis que l'héroïne et la morphine provoquent l'augmentation de l'activité des neurones sécréteurs. Il est donc possible que ces drogues corrompent les processus de récompense. En d'autres termes, la toxicomanie ne se limite pas à une substance dont on peut se libérer physiquement par sevrage, mais elle inclut également les comportements pour se procurer la drogue. Cette découverte offre de nouvelles perspectives dans la mise au point de médicaments contre la dépendance. "Le but de ce type de recherches est de trouver une substance qui bloquerait l'effet du signal de récompense des neurones dopaminergiques en inhibant les récepteurs postsynaptiques de la dopamine, explique le professeur Schultz.

(Info Science)

http://www.yahoo.fr/actualite/19990329/sciences/290399.html

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Homme
Anthropologie et Sciences de l'Homme
USA bilan économique : le rôle bénéfique des technologies de l'information
Samedi, 03/04/1999 - 00:00

Le secteur des nouvelles technologies est le moteur de la croissance. Ce secteur, pris au sens large, aurait été responsable du quart de la croissance de ces cinq dernières années. Il constitue aujourd'hui près de 8 % de la richesse nationale américaine. Il représente 45% de l'ensemble des investissements durables des entreprises contre 3 % en 1960. La baisse tendancielle des prix de ces équipements aurait, enfin, permis d'économiser 1 % d'inflation. Employant plus de 7 millions de personnes il est devenu le premier secteur manufacturier des Etats-Unis. Le rythme de création d'emplois dans ces industries et ces services devrait être deux fois supérieur à celui de l'ensemble de l'économie. Sur les prochains dix ans, les nouvelles technologies devraient absorber 1,3 millions d'emplois nouveaux payés, en moyenne, 46 000$ par an soit deux fois plus que le salaire moyen. L'ensemble du secteur occupe le premier rang dans l'économie américaine non seulement pour la recherche développement avec 37 % du total de la R et D privée, mais également pour l'exportation de marchandises ou le volume des investissements à l'étranger. Le secteur des nouvelles technologies est l'explication de la croissance durable. De nombreux économistes, au premier rang desquels se place la FED, considèrent que les technologies de l'information ont joué un grand rôle dans la période exceptionnellement longue de croissance non inflationniste dont bénéficie l'économie américaine. Les Etats-Unis se situeraient, en effet, dans une phase "schumpétérienne" de progrès technologique, comme autrefois lors le l'apparition du moteur à vapeur ou de l'électricité, permettant d'important gains de productivité et une baisse tendancielle des coûts de production.

MTI/30:03/99 http://www.otec-sud.org/surweb/

Le problème de l'an 2000 : risques et solutions. Un manuel pour les PME
Samedi, 03/04/1999 - 00:00

Une trousse à outils pour le bogue de l'an 2000. Ce manuel disponible intégralement en ligne est une co-édition de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et du Ministère français de l'Économie, des Finances et de l'Industrie. "Ce manuel présente des informations détaillées sur les multiples facettes du problème de l'an 2000

Liaisons/30/03:99

[http://www.francophonie.org/liaison/index.cfm#432">...] et notamment sur ses répercussions pour les petites et moyennes entreprises (PME). Il contient des liens vers des sites Internet établis par les pouvoirs publics et autres, qui proposent une aide aux PME confrontées à la nécessité trouver des solutions au problème." Il apporte des éclairages sur des "idées reçues" comme "Il n'y a pas de problème de l' an 2000. On sème la panique pour stimuler les ventes de logiciels et de matériel", ou encore "Les grandes entreprises/les pouvoirs publics vont se charger de résoudre le problème." Il propose une "Trousse à outils", essentiellement des liens vers d'autres sites, ainsi qu'une "liste de contrôle" qui vise à aider "les PME à entreprendre un inventaire interne et externe pour déterminer dans quelle mesure, de quelle façon, à quel niveau et à quel moment elles seront probablement touchées par les problèmes de passage à l'an 2000."

Liaisons/30/03:99

[http://www.francophonie.org/liaison/index.cfm#432

http://www.ocde.org/dsti/sti/industry/smes/prod/Y2Ksme-f.htm

http://www.ocde.org/dsti/sti/industry/smes/prod/Y2Ksme-f.htm#III

Le Trophée PME 2000
Samedi, 03/04/1999 - 00:00

Ce concours vise à récompenser toutes les petites et moyennes entreprises françaises qui ont su transformer les nouvelles technologies en réel atout pour leur avenir. Il concerne toutes les entreprises établies en France métropolitaine et comptant moins de 200 salariés. A condition bien sûr d'avoir à présenter une solution technologique innovante... Vous pouvez choisir de concourir dans l'une ou l'autre des quatre catégories suivantes : Bureautique, Entreprise communicante, Internet, Créateur d'entreprise. Les prix en jeu : plus de 500.000 francs. Organisateurs : Microsoft, 3Com, Compaq et MCI WorlCom. Inscription des candidats en ligne, : du 1er au 31 mai 1999.

http://www.trophee2000.com/inscription

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Recherche
Recherche & Innovation, Technologies, Transports
NECTAR : site d'accueil des projets européens pour la société de l'information
Samedi, 03/04/1999 - 00:00

En lançant les premiers appels à proposition début mars, l'Union Européenne a confirmé sa volonté d'agir en faveur d'une Société de l'Information conviviale et compétitive. Le 5ème programme-cadre révèle les grandes priorités de l'Union européenne pour des actions communautaires de recherche, de développement technologique et de démonstration pour la période 1998-2002. Un budget de 14.960 millions d'euros a été accordé à la recherche dont 13.700 millions d'euros pour le 5ème programme-cadre. Le 5ème programme-cadre se concentre sur un nombre limité de domaines de recherche qui combinent des aspects technologiques, industriels, économiques, sociaux et culturels reflétant l'importance de la concurrence industrielle croissante et la qualité de vie des citoyens européens. La définition de ces priorités s'est en grande partie appuyée sur l'expertise fournie par des projets tels que NECTAR. NECTAR est un site d'accueil de projets européens qui identifient les facteurs déterminant les infrastructures télématiques. NECTAR s'organise autour d'un journal électronique, de forums de discussion en même temps qu'il assure la promotion de tout événement contribuant à l'harmonisation des solutions télématiques.

http://europa.eu.int/comm/dg12/fp5_fr.html

http://nectar.org

http://www.cordis.lu/fp5/src/over/html

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