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NUMERO 75 |
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Edition du 10 Décembre 1999
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Edito
halte là ! Nous ne pouvons plus continuer ainsi
L'accélération stupéfiante de la Nouvelle Economie provoque un tel élargissement du fossé entre les plus riches et les plus pauvres que tout être sensé doit se sentir aujourd'hui dans l'obligation de pousser un cri d'alarme. Comme le révèle un récent rapport des Nations Unies, les trois personnes les plus riches au monde possèdent, ensemble, une fortune plus importante que la production annuelle (P.I.B.) des 48 pays les plus pauvres de la planète. Il n'y a pas de raison objective pour que ce mouvement se ralentisse, du moins à court terme, puisque les plus riches n'ont même plus besoin de personnel de production et de matière pour s'enrichir alors que les plus pauvres n'ont souvent que leurs mains pour piocher leur incertaine sordide ration de survie, dans les poubelles. Aussi, il devient très urgent, pour les nations les plus développées, de prendre conscience, sans retard, après le coup de semonce de Seattle, qu'il leur faut définir les valeurs sur lesquelles va s'appuyer la nouvelle société de l'information et prendre l'engagement solennel de mettre en place les outils qui permettront de mieux répartir ces nouvelles richesses sur l'ensemble de notre planète. Le minerai de cette société nouvelle qui émerge est l'information. Faisons en sorte qu'elle soit gratuite et accessible à tous. Ne recommençons pas l'erreur qui a coûté si cher en révolutions, en guerres, en tueries et souffrances si inutiles, depuis trois siècles, à la société industrielle, en ne donnant la possibilité qu'aux plus riches de valoriser ce minerai. Si tous les peuples, même les plus pauvres, peuvent enrichir l'information avec des savoirs, ils créeront de la connaissance qui va être dorénavant la marchandise à valeur ajoutée la plus répandue. Les pays les plus avancés n'ont pas de crainte à éprouver devant cette diffusion massive de la connaissance car ils ont, eux, la chance de pouvoir ajouter l'expérience à leurs propres connaissances, ce qui leur permet de disposer de la plus haute valeur marchande de cette nouvelle économie : l'expertise. Mais que faut-il donc à tous les infopauvres du monde pour qu'enfin un avenir plus serein s'annonce ? Il leur faut pouvoir accéder au "signal " et pouvoir acquérir du savoir. Or, quand on prend conscience, comme nous y incite Michael Destouzos dans son dernier ouvrage (1) que plus des deux tiers de l'humanité n'ont même pas encore accès au téléphone, nous réalisons tout le chemin qu'il faut parcourir. Aussi, et il en va certainement de l'avenir de notre Terre, dépassant tous les égoïsmes et les conservatismes, il faut que les Nations les plus riches s'associent pour faire sortir tous ces peuples du Moyen Âge sinon de la Préhistoire. Les outils qui leur permettraient de réaliser ce bond extraordinaire dans le temps et l'espace sont disponibles. Seule la volonté manque. Ainsi, pourquoi ne prendrions-nous pas la décision, alors que des centaines de satellites permettant non seulement l'échange de la voix mais aussi de l'image et de données vont être lancés dans ces prochaines années, de faire en sorte que tous les pays les plus pauvres puissent y accéder gratuitement. Les nouveaux téléphones portables, dont nous avons vu les prototypes il y a quelques semaines à Télécoms 99, qui permettront aussi l'accès à Internet, pourraient voir leur prix décroître de façon spectaculaire s'ils étaient fabriqués en centaines de millions d'exemplaires et remis, sans contrepartie, à tous ceux qui voudraient entrer dans l'avenir. Ce n'est qu'ainsi que les pays nantis dont nous faisons partie retrouveraient leur fierté dans une certaine gaieté qu'ils semblent avoir peu à peu perdue... Il est très urgent que toutes les Nations les plus riches prennent sans retard ces résolutions qui changeront la face du Monde car il n'est pas dans la mission des entreprises de le faire à leur place. Or, quand nous constatons que, déjà aujourd'hui, sur les cent premières économies mondiales, 51 ne sont déjà plus des Etats mais des entreprises et que nous voyons enfler jour après jour la vague de concentrations entre les grands groupes, qui propulsent la Nouvelle Economie vers des terres inconnues, il est impératif que nous prenions conscience que demain il sera trop tard. René TREGOUET Sénateur du Rhône Demain, comment les Nouvelles Technologies vont changer notre vie - Michael Destouzos - Calmann-Levy 1999
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Une entreprise californienne, Desktop.com, offre un bureau gratuit aux internautes pour accéder à leurs fichiers depuis chez eux ou d'un Web bar des Bahamas. L'utilisateur peut travailler sur son "bureau", avec Netscape ou d'Explorer, depuis n'importe quel ordinateur à condition que cela soit un PC (pour le moment). La présentation ressemble globalement à celle d'un Mac ou d'un PC sous Windows. Desktop.com propose des applications et des services sans avoir à installer le moindre programme. Les logiciels disponibles sont assez rudimentaires pour l'instant. Ils se résument aux utilitaires livrés habituellement avec les systèmes d'exploitation des ordinateurs de bureau: bloc-notes, Post-it, calculatrice, etc. Mais les concepteurs de ce bureau virtuel offrent un environnement de programmation ouvert à tous les développeurs qui souhaitent ajouter leurs propres applications. Les logiciels les plus aboutis sont les programmes de jeux! Là aussi rien que de très classique, solitaire, Desktris, pendu, échecs, etc. Si les applications proposées sont frustres, elles n'en sont pas pour autant rapides, particulièrement si l'on accède à Internet par modem. Néanmoins, l'utilisation de logiciels directement sur Internet préfigure un mouvement qui pourrait être, selon les mots du Financial Times, "le pire cauchemar de Bill Gates". Le concept fait fureur et d'autres "start-up" comme MyWebOS offrent le même type services ou de fonctionnalités. Ces évolutions remettent en cause le modèle économique sur lequel Microsoft a bâti sa fortune. Mais, au lieu d'attaquer de front le géant de Redmond, ces nouveaux David contourne son système d'exploitation qui imposait ses normes et ses pratiques à toute l'industrie de l'informatique. AFP : http://www.actualinfo.com/fr/multimedia/depeche.cfm?depeche_Index=88327&cat=69&f...
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Désireux de décrocher le feu vert de la Federal Communications Commission (FCC), son autorité de tutelle, qui ne s'est toujours pas prononcée sur son projet de reprise du câblo-opérateur américain MediaOne moyennant 58 milliards de dollars, ATT _ qui est devenu un acteur de premier plan dans le secteur après l'achat de TCI _ s'engage aujourd'hui à ouvrir son réseau câblé aux fournisseurs d'accès Internet à l'horizon 2002 : aussitôt que sera terminé son accord d'exclusivité signé avec ExciteHome, dont il détient 26 % du capital et 58 % des droits de vote, explique le groupe " Nous nous sommes engagés à offrir le maximum de choix à nos clients avec le service de qualité mondiale associé à ATT. America Online (AOL), le numéro un mondial des services en ligne, qui faisait le siège de la Federal Communications Commission pour que cette dernière contraigne l'opérateur à ouvrir son réseau avant de donner son feu vert au rachat de MediaOne, qualifie cette annonce d'" étape positive ". Actuellement, les clients d'ATT qui reçoivent déjà ExciteHome et veulent se brancher sur AOL doivent régler une commission supplémentaire sur leur note mensuelle. Ce ne sera plus le cas à partir de 2002. Certains estiment néanmoins que la période devrait suffire pour que le groupe, qui ambitionne aussi d'être le plus important opérateur Internet à grande vitesse aux Etats-Unis via le câble, fidélise sa clientèle. ExciteHome vient de franchir la barre du million d'abonnés. ATT, qui a déjà modernisé plus de la moitié de son réseau câblé, devrait atteindre le seuil des 85 % à la fin 2000. les Echos : http://www.lesechos.fr/hightech/fr_multi.htm
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Le 15 octobre dernier, Geri Gantman, une consultante new-yorkaise en télémarketing, démissionnait de son poste et rédigeait un courrier électronique dans lequel elle énumérait ses récriminations. Apprenant que le message était tombé entre les mains de Russell Smith, un militant des droits du consommateur et ennemi acharné des entreprises de télémarketing, elle pensa qu'un de ses collègues le lui avait transmis. En fait, c'est elle qui était fautive car elle avait tapé ataconnect.com, adresse appartenant à M. Smith, au lieu de ataconnect.org, celle de son entreprise. Internet regorge de sites sur lesquels les gens arrivent sans le vouloir parce que leur adresse a été délibérément choisie pour ressembler à s'y méprendre à celle d'un autre site : ici, une lettre supplémentaire ; là, un trait d'union en moins. Le détournement de courrier électronique rend encore plus indispensable le jeu consistant à déposer un maximum de noms de domaine. Une entreprise du sud de la Californie qui vend des produits grâce à un catalogue sur le Net raconte qu'elle se bat avec le propriétaire d'une adresse similaire qui cherche à la lui vendre pour une somme à six chiffres. Pour l'instant, le propriétaire de cette adresse sosie répond aux clients qui lui adressent par erreur leur courrier - et cela sans les prévenir qu'ils ont fait fausse route, précise l'avocat de l'entreprise de vente par correspondance, Neil Smith, de San Francisco. L'avocat refuse de citer les noms de ces deux firmes en raison de l'engagement éventuel d'une procédure juridique. Courrier international : http://www.courrierinternational.com/mag/INTmedia.htm
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Plusieurs études signalent que les téléphones et les organiseurs électroniques reliés à Internet connaîtront un succès important, notamment en Europe. Selon le cabinet Forrester Research, plus de 30% des habitants de la plupart des pays d'Europe utiliseront Internet grâce à d'autres appareils que le traditionnel PC, le téléphone relié à la Toile apparaissant en tête de liste des terminaux. La pénétration d'Internet au Royaume-Uni, en Allemagne, en France, en Hollande et en Suède devrait doubler d'ici 2003 pour atteindre 60 millions de personnes connectées. Ces chiffres confortent la vision de la société Datacomm, qui indique dans son dernier rapport que "les téléphones intelligents représenteront 90 % des ventes de téléphones mobiles d'ici cinq ans". "Les appareils mobiles (téléphones, organiseurs) serviront de levier à l'Internet sans fil pour aider les gens à communiquer, acheter ou vendre des marchandises et des services", indique Ira Brdosky, auteur du rapport. Et de compléter : "les ventes de tous ces appareils dépasseront 350 millions d'unités en 2003". Science &Vie Micro : http://www.vnunet.fr/VNU2/svm/index.htm
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France Télécom vient de présenter son projet de réseau internet à très haut débit qui, en utilisant le réseau de fibres optiques existant, atteindra les mêmes performances que les projets américains les plus avancés, notamment le réseau Abylene. Baptisé VTHD, pour "Vraiment Très Haut Débit", ce réseau expérimental offrira un débit potentiel atteignant 800 mégabits par seconde, ce qui représente la transmission du contenu d'un CD-ROM ou 60.000 pages de textes en une dizaine de secondes. Ces grands débits permettront d'expérimenter, dès février 2000, de nouvelles applications interactives particulièrement gourmandes en informations, comme la simulation de la chirurgie à distance (grâce à des robots permettant de sentir les gestes, et les retours de force), ou le télé-enseignement: "les élèves peuvent ainsi travailler dans des classes virtuelles, dans lesquelles ils seront entourés de leurs camarades filmés à distance, et disposent de visioconférences avec des enseignants et de tous les cours en ligne sous forme multimedia", explique Pascal Viginier, le directeur du CNET, le Centre d'études et de recherche de France Télécom. Dans un premier temps, 7 points d'accès permettront de se relier à la plate-forme, dans un rayon de 120 kilomètres autour de Paris, Rennes, Grenoble, Toulouse et Sophia-Antipolis. Ce réseau, embryon d'internet 2 en France, sera également expérimenté pour des applications d'entreprise, comme la diffusion de contenus vidéo ou de reportages en temps réel, ou la sauvegarde de très grande bases de données. Le VTHD permettra en outre le déploiement d'applications de réalité virtuelle (simulation numérique), et l'utilisation de caches qui améliorent l'accès à des services complexes du web. La disponibilité de ce réseau à très haut débit "permettra à la France de ne pas prendre de retard par rapport aux Etats-Unis dans plusieurs technologies de demain, comme les navigateurs internet de nouvelle génération", a expliqué M. Viginier. Journal du Net : http://www.journaldunet.com/AFP/991206ft.shtml
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France Télécom a annoncé que son centre de recherche et développement avait mis au point un procédé de reconnaissance vocale sur l'Internet qui pourrait être commercialisé d'ici quelques semaines. Grâce à cette technologie mise au point dans les laboratoires du CNET, l'utilisateur peut se connecter par téléphone à un site et se faire lire par un synthétiseur vocal les informations qui l'intéressent. Devant son ordinateur, on peut commander à la voix et se passer du clavier. "On sait naviguer avec une reconnaissance vocale. Commander à la voix favorise l'interaction", a dit Jean-Jacques Damlamian, directeur exécutif de la branche développement de l'opérateur. Interrogé sur la commercialisation de ce service, il a expliqué que cela dépendait de la demande. "Le produit est disponible. Il peut être mis en oeuvre en quelques semaines", a-t-il souligné lors d'une conférence de presse. Pascal Viginier, directeur du CNET, a précisé qu'en cas de demande importante, le réseau devrait être "reconfiguré" afin d'offrir le service dans les meilleures conditions. La reconnaissance vocale sur l'Internet pourrait aider les personnes aveugles ou celles qui ont des difficultés à se familiariser avec le clavier d'ordinateur. Le CNET a par ailleurs mis au point un procédé permettant de retrouver des photos sur le réseau en inscrivant seulement le nom de la personne recherchée. La navigation devient ainsi plus conviviale mais, ainsi que le reconnaissent les chercheurs, seulement 25% des sites contiennent des photos. Enfin, France Télécom a présenté un portail en trois dimensions qui permet à l'internaute de se promener dans un quartier de son choix et de visiter des boutiques dans lesquelles il peut effectuer des achats en ligne. Cette dernière innovation nécessite toutefois le déploiement de l'Internet à haut débit. L'opérateur expérimente actuellement l'ADSL (Asymmetric digital subscriber line) dans certains arrondissements de Paris et dans quelques autres villes. REUTERS : http://fr.news.yahoo.com/991203/32/7jpr.html
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Copernic 2000, la dernière version du célèbre moteur de recherche "intelligent" est désormais disponible sur le Web. Copernic 2000 trouve exactement ce que vous cherchez en consultant simultanément les meilleurs moteurs de recherche du Web, regroupés dans 7 domaines d'intérêt, à savoir: Le Web, Le Web en français, Adresses email, Groupes de discussion, Achat de livres, Achat de logiciels et Achat de matériel informatique. Avec Copernic 2000 vos recherches seront plus faciles, plus rapides et plus efficaces que jamais. Copernic 2000 offre plusieurs options très intéressantes telles un assistant pour la création de recherches, un historique détaillé de vos recherches, la mise à jour automatique du logiciel via Internet ainsi que des fonctions avancées de gestion des recherches. vous pouvez télécharger gratuitement Copernic 2000(taille 2,31 Mo) http://www.copernic.com/fr/download/
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Bruxelles a levé le voile sur " eEurope ", son ambitieux programme destiné à diffuser les technologies de l'information le plus largement possible. Pour les moyens, en revanche, on attendra encore un peu. L'annonce de cette initiative a été faite, mercredi 8 décembre, par le président de la Commission européenne lui-même. Pour Romano Prodi, " ce projet constitue la troisième grande étape dans l'histoire de la construction européenne, après l'avènement du marché unique et de l'euro ".Avant d'ajouter qu'" il y a lieu de prendre une mesure politique qui apportera une réponse dynamique et prospective à la société de l'information ". Pour créer cette " société de l'information pour tous "qu'elle appelle de ses voeux, la Commission propose dix domaines d'action prioritaires. Au coeur du dispositif, on retrouve : -* le développement du capital-risque pour les PME de haute technologie ; -* la généralisation des cartes à puce pour l'accès électronique ; - * l'accès à Internet à haut débit pour le monde universitaire ; -* et, enfin, le développement des transactions en ligne par la création d'un cadre légal approprié. L'initiative eEurope sera mise en oeuvre conjointement par la Commission et les Etats membres dans les six prochains mois. Problème : aucun détail n'a pour l'heure été donné sur les moyens de ce programme OI Informatique : http://www.01-informatique.com/newsletter/news6143.htm?01N19991123180753
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British Telecom va proposer, au printemps prochain des forfaits illimités pour accéder à Internet. Comme France Télécom, l'opérateur britannique conserve le monopole sur la boucle locale, c'est-à-dire la connexion des usagers au réseau téléphonique. Depuis de nombreux mois, les fournisseurs d'accès à Internet ainsi que nombreux usagers regroupés, principalement, dans l'association Campaign for Unmetered Telecommunication (CUT) faisaient pression afin que BT change se politique tarifaire. Quatre forfaits seront proposés aux internautes britanniques: -* le week-end, 70 F par mois, -* le soir ou la nuit, 70 F par mois, -* le jour, 270 F par mois -* 24 heures sur 24, 350 F par mois. A ces tarifs, il faut rajouter l'abonnement à un fournisseur d'accès .Pour la direction de British Telecom "c'est un immense pas en direction d'un Internet pour tous sans pour autant désavantager les usagers habituels du téléphone". Ces forfaits, appelés BT Surftime, seront mis en place au printemps prochain après accord de l'Oftel, l'organisme britannique de régulations de télécoms. Brève rédigée par @RTFlash British telecom:7/12/99 : _ http://www.bt.com/btnews-bin/btnews/bt/scripts/login.jsp?login=Let_guest_in
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IBM va mettre au point "Blue Gene", un ordinateur capable de reproduire le métabolisme humain, avec une puissance 1.000 fois supérieure à celle de "Deep Blue" qui avait battu il y a deux ans Garry Kasparov, le champion du monde d'échecs. Cette supermachine traitera un million de milliards d'opérations à la seconde, avec un but ultime : simuler la formation des protéines dans le corps humain, un processus aussi routinier qu'extraordinairement complexe. "Si cet ordinateur perce le secret de la fabrication des protéines, il constituera une étape importante dans le futur de la médecine et de la santé", a prédit Paul Horn, vice-président senior du pôle Recherche d'IBM. Il permettra de mieux comprendre certaines maladies, notamment cardio-vasculaires, ainsi que les interactions entre protéines et médicaments afin de trouver des thérapies plus appropriées Dans la course aux superlatifs, Blue Gene affichera une puissance 500 fois supérieure à celle des deux machines les plus rapides au monde actuellement, utilisées dans un programme scientifique du ministère américain de l'Energie. Plus symboliquement, il renverra au rayon histoire de la technologie un autre ordinateur d'IBM, Deep Blue, qui a battu en 1997 Garry Kasparov. Il sera aussi deux millions de fois plus puissant que les ordinateurs personnels actuels. Les biologistes attendent plus des avancées que Blue Gene apportera dans la simulation moléculaire que des révélations sur la formation des protéines. Blue Gene comptera au total plus d'un million de processeurs, capables de réaliser chacun un milliard d'opérations à la seconde. Au lieu d'un seul microprocesseur habituellement, chaque puce en comprendra 32. Une fois construit, Blue Gene atteindra une hauteur de deux mètres et occupera une superficie de 180 m2 au sein des laboratoires de Yorktown Heigths, dans l'Etat de New York. Brève 'rédigée par @RTFlash New York Times/6-12-99 : http://www.nytimes.com/aponline/f/AP-IBM-Blue-Gene.html
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Le géant des logiciels Microsoft devient progressivement un groupe mondial de communication, avec une stratégie qui passe par le câble, la télévision et le téléphone comme en témoigne l'alliance passée mercredi avec le suédois Ericsson. Pour le groupe de Bill Gates, l'objectif est clair: fournir l'accès à l'information "n'importe où, n'importe quand et sur n'importe quel terminal". Microsoft et le groupe suédois vont, grâce à un logiciel spécifique, permettre la consultation de l'internet depuis les terminaux nomades, comme d'autres opérateurs le proposent déjà aux Etats-Unis. Microsoft va pouvoir répéter ce type d'accord avec tous les fabricants de téléphones portables ou d'appareils de poche. Les premiers pas du groupe de Bill Gates dans l'ère post-ordinateur sont faits en 1997 avec le rachat de la télévision interactive WebTV, avec pour l'instant un peu moins d'un million d'abonnés. Ce service télé permet la consultation de l'internet et du courrier électronique à partir du téléviseur, par le biais de décodeurs numériques. La volonté de Microsoft de s'imposer dans la télévision interactive câblée dépasse les frontières américaines et le groupe est déjà largement présent en Europe où le dernier accord a été conclu avec la télévision portugaise TV Cabo. En Asie, Microsoft finalise l'acquisition de la télévision japonaise par câble Titus. Microsoft s'est également assuré un énorme débouché dans les décodeurs numériques avec une participation de 3% dans AT and T, le numéro deux mondial des télécommunications qui va équiper ses décodeurs, véritables centres nerveux des télécommunications du futur, avec Windows CE, la version simplifiée de Windows pour ordinateurs de poche. Mais les câblo-opérateurs sont bien décidés à ne pas laisser Microsoft régner en maître sur ce marché. AT and T a en effet affirmé que son accord avec Microsoft n'était pas exclusif, renforçant la position des principaux câblo-opérateurs qui avaient donné en 1997 l'autorité au consortium Cable Labs pour développer les standards technologiques pour les décodeurs. Microsoft est présent dans la bande large avec notamment la société commune avec Global Crossing et Softbank pour construire en Asie un réseau câblé pour la transmission à haute vitesse de données et d'images. Un des problèmes rencontrés par Microsoft pour être pris au sérieux sur le marché très porteur des appareils de poche est la performance souvent décevante de Windows CE, lancé il y a trois ans, expliquent les analystes. Ce logiciel est largement concurrencé par le système d'exploitation des spécialistes du marché comme notamment la gamme des Palm de 3Com. AFP/8/12:99 : http://fr.news.yahoo.com/991208/32/7m1i.html
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Un prototype high-tech en chasse un autre. Le prototype initial du PC à porter (wearable computer in english), mis au point, il y a un an à peine, par IBM. Corp est déjà dépassé. IBM Japan en collaboration avec la société Olympus Optical vient de développer une deuxième version de ce PC. Comme son prédécesseur, le nouveau Wearable s'accroche à la ceinture à la manière d'un walkman. L'écran (appelé PC Eye-trek), fixé sur une espèce de serre-tête, prend place devant l'oeil de l'utilisateur, lui donnant l'allure futuriste d'un personnage de Star Trek, mi-homme mi-robot. Mais le Wearable Computer, deuxième version, est plus qu'un nouveau gadget. Le nouvel engin, muni d'un port USB, abrite un disque dur Pentium MMX de 233 MHz, fonctionnant sous Windows 95 ou 98, avec 64 Mo de mémoire. Le tout casé dans une petite boîte de 9 cm de large sur 14 cm de long, pour un poids de 382 grammes, et une autonomie de trois heures. Grâce au partenariat avec Olympus, l'écran (0,47 pouce) du nouveau prototype d'IBM est en couleur et dispose d'une excellente résolution : selon les deux sociétés, l'utilisateur aurait l'impression de se trouver à 50 cm du moniteur alors que l'image est quasiment collée à son oeil... Cet écran est relié au PC-ceinture par une manette ergonomique, appelée GV IF, qui permet de commander les différentes fonctions. Ni le prix, ni la date de commercialisation de la petite merveille ne sont encore fixés. Mais les deux compagnies ont promis de la faire tester à quelques candidats Cyborgs... Transfert : http://www.transfert.net/mail/mfmel250.htm
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Autrefois réservés aux complexes militaires, ou aux sociétés classées confidentiel défense, les systèmes d'authentification basés sur la biométrie, font leur première apparition dans le domaine de l'informatique d'entreprise. La société américaine Veridicom s'attaque à ce marché avec sa solution baptisée Personal Authentication System. Elle comporte le périphérique 5th Sense qui permet l'authentification par la reconnaissance d'empreintes digitales et les logiciels Confirma. 5th Sense est un boîtier qui se connecte à un PC via un port USB ou parallèle. Une surface de la taille d'un timbre poste est équipée de capteurs silicium. La résolution obtenue est de 500 dpi. La gamme de logiciels Confirma, développée par Veridicom, combine des algorithmes d'imagerie et de reconnaissance qui permettent de vérifier la correspondance de l'empreinte apposée avec celle enregistrée par l'utilisateur. A partir de cette technologie, il est possible de contrôler, grâce à Confirma, l'ouverture de sessions, qu'elles soient sous Windows 95/98 ou sous NT, la protection de fichiers, de dossiers, ou de disques. Une fonctionnalité de Confirma, PasswordBank, permet de stocker plusieurs dizaines de couples login/passwords d'un utilisateur dans un seul fichier, qui pourra en sécuriser l'accès en s'identifiant avec 5th Sense. En outre pour le stockage des signatures d'empreintes digitales enregistrées, la prise en charge des cartes à puce est assurée. Verdicom a été créée en 1996 par Lucent Technologies. La technologie des capteurs de silicium de la société a d'ailleurs été développée à l'origine par Lucent et les laboratoires Bell. journal Informatique : http://www.journalinformatique.com/99dec/991206veridicom.shtml
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Bip 2000 a deux jambes, deux pieds, un pelvis, un tronc et dix-sept articulations. Il peut enjamber une chaise renversée et avancer sur un chemin caillouteux. C'est à peu près tout pour le moment, mais ce n'est déjà pas mal pour un robot, même un robot anthropomorphique. Bip, qui a été conçu par des chercheurs de l'Institut national de recherche en informatique et automatique (Inria) Rhône-Alpes et du Laboratoire de mécanique des solides de l'université de Poitiers, est un robot du type marcheur bipède, comme son nom l'indique. Bipède et rien d'autre : il n'a rien au-dessus du nombril. "Notre idée n'est pas de faire un robot humanoïde à la japonaise, explique Bernard Espiau, qui dirige le projet à l'Inria. Avec Bip, nous voulons étudier la locomotion et la posture comme fonctions, plutôt que l'humanoïde comme système." Les chercheurs veulent tester des machines capables d'avancer dans les environnements cahoteux et encombrés, là où les robots à chenille ou à roues restent bloqués et se reversent. Quand le projet démarre, en 1994, Bernard Espiau part d'un postulat simple : "La marche humaine est extraordinairement complexe, élégante et efficace, notamment par ses capacités d'adaptation." C'est donc elle qui doit inspirer les robots bipèdes. Les chercheurs ont commencé par travailler avec des biologistes "pour comprendre les caractéristiques de la marche humaine, le rôle des muscles et des articulations". Ils ont ensuite épuré pour ne garder que "les principales articulations utilisées dans la marche standard et le contrôle de la posture, mais pas la structure du pied, ni la faculté de courir". Bip 2000 a, pour chaque jambe, deux articulations à la cheville, une au genou et trois à la hanche. La répartition du poids est assez proche du corps humain et l'amplitude des mouvements aussi. "C'est très important : le robot doit à la fois se déplacer et adopter des postures variées à l'arrêt." . A Grenoble, les chercheurs sont déjà en train de préparer la génération suivante, encore plus anthropomorphique. Les Bip de demain seront dotés d'articulations supplémentaires (dans le pied), de capteurs externes à ultrasons et infrarouges (pour reconnaître le profil du terrain), de capteurs internes - position, vitesse articulaire, force de réaction au sol - et d'un inclinomètre (pour l'équilibre). Si on veut introduire des robots dans une maison conçue pour des humains, le seul moyen de ne pas se prendre les roues dans le tapis, c'est d'avoir une machine bipède. Libération : http://www.liberation.com/multi/actu/semaine991129/spec991203g.html
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Avec plus de 40 % de part de marché, le Palm, mis au point par les Californiens de 3Com, est devenu le plus populaire des " assistants personnels numériques ", loin devant ceux du britannique Psion ou la famille des Windows CE, le système d'exploitation pour objets nomades de Microsoft. Les Palm ont surtout séduit grâce à leur petite taille. Contrairement aux Psion, ils n'ont pas de clavier, il suffit d'écrire dessus avec un stylet pour que les notes soient enregistrées. Pour cela, il faut maîtriser le " graffiti ", l'alphabet maison. Cela consiste, par exemple, à écrire le A comme un V renversé. Une technique qui se maîtrise " en moins d'une heure " selon un aficionado. Les plus fainéants ne sont même pas obligés d'écrire. Ils peuvent se contenter du beam, un signal infrarouge qui permet à deux utilisateurs d'assistants de s'envoyer une carte de visite, un message, un rendez-vous ou un fichier. Pour beamer, on oriente son Palm face à celui de son interlocuteur et on appuie sur un bouton pour transférer, par exemple, une carte de visite. " Le soir, je beame mon Palm avec celui de mon mari, pour inscrire sur son agenda les soirées que j'ai acceptées. Comme ça, il ne peut plus prétendre qu'il n'est pas au courant ", explique Virginie. Les données enregistrées peuvent aussi être transférées directement vers un ordinateur, Mac ou PC. C'est une fonction essentielle, car elle permet de sauvegarder les données de l'assistant sur le disque dur. Il suffit pour cela de poser le Palm sur un socle relié à l'ordinateur et d'appuyer sur une touche. Cette connexion permet également à l'assistant d'être directement relié à l'internet, pour télécharger ses courriers électroniques, par exemple. D'après le cabinet d'études Dataquest, le Palm a séduit 4 millions d'utilisateurs dans le monde en 1998 et, cette année, près de 200 000 Français auront succombé à son charme. Mais la véritable révolution viendra avec le Palm VII qui sera disponible l'an prochain en France et permettra l'accès direct à l'internet. C'est d'ailleurs là que se jouera l'avenir du Palm : saura-t-il évoluer pour rendre les services d'un véritable ordinateur-téléphone de poche ? Ou deviendra-t-il un dinosaure moderne, incapable d'évoluer, et dépassé par les mobiles de Nokia ou d'Alcatel, qui visent désormais le même marché que lui ? Nouvel Obs. : http://www.nouvelobs.com/economie/medias.html
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AlloCiné va prochainement lancer une chaîne de télévision sur Internet consacrée au cinéma, baptisée allocine-tv.com "la chaîne qui donne envie d'y aller". Les programmes et émissions , spécialement conçus pour le web, utiliseront la technologie Streaming Vidéo permettant aux internautes de voir et d'entendre les émissions en temps réel. Pour l'occasion, AlloCiné a créé une division "AlloCiné TV Productions". Cette nouvelle chaîne en ligne, dont les premières émissions sont déjà consultables sur le site http://www.allocine.fr (rubrique AlloCiné TV), proposera : une "Médiathèque du cinéma" rassemblant plus de 3000 bandes annonces, extraits de films, sons, photos, interview, à propos des classiques du cinéma, films sortis, encore à l'affiche ou prochainement dans les salles; des émissions d'actualité produites spécifiquement pour la chaîne par AlloCiné TV Productions et des coproducteurs associés, comme Réservoir Net et Canal Web ; de l'agrégation de contenus consacrés au cinéma, proposés par des tiers ou disponibles par ailleurs sur Internet en France et à l'étranger ; et surtout "My AlloCiné TV", permettant aux internautes de mettre en ligne leurs propres réalisations, courts métrages, reportages cinéma, création originale, etc. Atelier Paribas : http://www.atelier.fr
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Elle s'appelle Pseudomonas stutzeri AG259 et pourrait rapidement devenir une fidèle alliée des spécialistes des nanotechnologies. Cette bactérie, isolée pour la première fois en 1984 dans une mine d'argent, vient en effet de dévoiler la façon dont elle résiste à la toxicité du métal. D'après les travaux de chercheurs suédois publiés dans le dernier numéro des Proceedings of the National Academy of Science (Etats-Unis), elle forme des cristaux d'argent dans sa paroi et évite ainsi la propagation des atomes mortels dans le reste de sa cellule. Et les quatre scientifiques de voir en elle un possible précurseur pour la déposition de films métalliques sur des pièces d'électronique ou d'optique. L'argent est un métal noble hautement toxique pour la plupart des micro-organismes. Il peut d'ailleurs être utilisé comme agent antimicrobien. Toutefois, plusieurs souches de bactéries montrent une forte capacité de résistance et déploient des trésors d'ingéniosité pour le rendre inoffensif. Diffraction électronique, microscopie par transmission électronique, analyse par rayons X à énergie dispersive... L'équipe de l'université d'Upssala (Suède) dirigée par Tanja Klaus ne lui a rien épargné. Mais ses efforts ont payé. Cultivée dans un milieu riche en nitrate d'argent, la souche AG259 de P. stutzeri fabrique des particules cristallines d'une taille pouvant excéder les deux cents nanomètres. Situées entre les membranes externe et plasmique, elles s'accumulent surtout aux pôles de la cellule. Quel intérêt peut présenter P. stutzeri AG259 ? En fait, l'industrie pourrait très vite lui faire les yeux doux. "Nos travaux indiquent une nouvelle voie pour élaborer des nanomatériaux incorporant des particules à base de cristaux d'argent", s'enthousiasment les scientifiques suédois. Les techniques employées aujourd'hui, comme la condensation de gaz ou l'irradiation par ultraviolets ou rayons gamma, coûtent cher et restent peu productives. Quant aux processus de déposition chimique, ils ne permettent pas la fabrication de particules d'une taille inférieure à quelques microns. Avec ses compositions nanométriques, P. stutzeri AG259 a donc tout pour devenir une pièce maîtresse dans l'électronique et l'optique de demain. En particulier pour la production de films métalliques ou pour le revêtement de surfaces. "Nous supposons que la tolérance de la bactérie vis à vis des ions d'argent et la formation des cristaux dépend de paramètres de croissance physiques et chimiques, indiquent les auteurs. La taille des particules et leur morphologie pourraient relever du pH, du temps d'incubation, de la lumière ou de la composition du milieu de culture." Contrôler ces paramètres semble donc une condition sine qua none à l'utilisation future de P. stutzeri AG259. Mais une fois ces détails réglés, la petite bactérie pourrait bien remonter de la mine à l'appel des hautes technologies. Infosciences : http://www.infoscience.fr/
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Matière |
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Matière et Energie
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Ce terme abscons fait référence à un nouveau type de transistor fonctionnant à température ambiante et ouvrant la porte à des puces ultra rapides. Une innovation des Bell Labs. Décidément, les Bell Labs ont le vent en poupe. Les inventeurs du transistor ont en effet accompli, coup sur coup, des pas de géants pour améliorer la technologie. Voici quelques semaines, ils présentaient une interprétation élégante et simple du concept de transistor vertical, le rendant viable d'un point de vue pratique. Cette semaine, le laboratoire de R&D de Lucent Technologies offre une technologie encore plus ésotérique en apparence, le nanotransistor balistique (Lire le communiqué des Bell Labs). Le dispositif vient d'être présenté à l' International Electron Device Meeting. Cette terminologie obscure cache un objet plus simple et très prometteur. Il s'agit d'un transistor minuscule, avec une électrode de grille large de 40 nanomètres à peine et une couche d'oxyde isolant de 1,2 nm d'épaisseur. Vraiment très petit. Le problème, quand on fait des transistors très petits, c'est qu'il est difficile d'y faire passer beaucoup de courant. On perd d'un côté (l'intensité) ce qu'on gagne de l'autre (l'encombrement) et ce d'autant qu'un transistor normal en silicium gaspille en permanence environ les deux tiers du courant qui passe entre la source et le drain. Les transistors dits "balistiques" sont, eux, capables de transmettre beaucoup plus de courant (jusqu'à 85% pour celui des Bell Labs), ce qui laisse envisager des puces beaucoup plus petites mais tout aussi efficaces que les circuits intégrés actuels. Jusqu'à présent, pourtant, les transistors balistiques étaient à peu près inutilisables. C'est que, pour contourner les limitations des architectures classiques, il fallait avoir recours à des solutions inacceptables en production, comme de très basses températures ou des matériaux inhabituels. C'est cette limitation que viennent de pulvériser les Bell Labs avec un prototype tournant à température ambiante et sans composé particulièrement exotique. Les transistors balistiques peuvent donc entamer leur trajectoire "appliquée"... Usine nouvelle : http://www.usinenouvelle.com/
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Texas Instruments met le cap sur l'an 2010. Au menu, des milliards de transistors dans les puces, et 200 à 500 fois plus de puissance. De quoi mettre un PC surpuissant dans une montre. Alors qu'IBM prépare son Blue Gene, un ordinateur qui devrait disposer dans 5 ans d'une puissance de l'ordre du petaflop, soit un million de milliards d'opérations par seconde, grâce à son million de processeurs, Texas Instruments estime que ses puces pourront dépasser les trois mille milliards d'opérations par seconde (3 téraflops) en 2010. TI est spécialiste des composants de traitement de signal (DSP), les processeurs spécialisés dans le traitement du son, de l'image et les communications. Les DSP sont notamment utilisés dans les téléphones mobiles, et dans les modems à très haut débit. Pour parvenir à ces niveaux de puissance, les ingénieurs prévoient d'utiliser une technologie de gravure de composants à 75 nanomètres en 2005, qui permettra d'entasser huit processeurs de 100 millions de transistors chacun dans un ongle de silicium. Aujourd'hui, le Pentium III intègre une vingtaine de millions de transistors "seulement". Texas Instruments estime qu'il pourrait être en mesure, dès 2010, d'entasser des douzaines de composants de 500 millions de transistors dans une puce unique. Mais l'industriel reste très discret sur les progrès qu'il lui faudra accomplir. Network news : http://www.vnunet.fr/VNU2/ent/actualites/page_article.htm?id=3
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Espace et Cosmologie
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L'un des pionniers de l'Internet, Vinton Cerf, envisage pour 2008 InterPlaNet (IPN), un réseau de satellites pour transférer communications et données entre les planètes du système solaire et la Terre.. La NASA pourrait utiliser l'IPN pour faire communiquer ses sondes martiennes entre elles ou avec un satellite en orbite de la planète rouge. Ensuite les informations seraient retransmises vers la Terre. Le fonctionnement du protocole envisagé ressemblerait plus à celui utilisé pour le courrier électronique où les messages transitent par plusieurs machines dans un processus de réception puis de renvoi. Les spécificités techniques de TCP/IP, qui remplissent parfaitement leur rôle sur le plancher des vaches, et même un peu au-delà, ne conviendraient pas sur de telles distances. Le problème principal des réseaux terrestres est leur encombrement. Avec le protocole TCP/IP, les matériels connectés passent une bonne partie de leur temps à discuter afin de tester les conditions de transmission et d'adapter en conséquence la vitesse à la qualité de transfert. Au contraire, dans l'espace, la vitesse de transmission doit toujours rester optimale. Le risque principal est la perte totale de paquets d'information et non pas l'encombrement des "tuyaux". Si des informations sont perdues en cours de route, il est important qu'elles soient renvoyées dans les meilleurs délais. AFP : http://www.actualinfo.com/fr/multimedia/depeche.cfm?depeche_Index=94272&cat=69&f... NASA : http://www.ipn.jpl.nasa.gov
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Dans une pièce tapissée de miroirs, luit une bougie. Sa flamme, à l'infini, se répète. Le regard s'enfuit dans le lointain, où flamboient ses reflets par milliers. D'un espace restreint peut ainsi surgir tout un monde, étonnante fiction. Et si l'Univers, immensité dans laquelle sont plongés les humains, la Terre, les étoiles et toutes les galaxies, était à cette image ? Et si c'était ce genre d'espace fictif, où règne une "illusion d'infini", qu'observent en réalité les télescopes ? Le "véritable" Univers n'étant qu'un "mini-Univers" fini, répété à l'infini... Ces questions, l'astrophysicien français Jean-Pierre Luminet, qui se dit "fasciné par les illusions d'optique et la fragmentation des images", récompensé mardi dernier pour ses travaux de cosmologie ne cesse depuis plusieurs années de se les poser. Aujourd'hui, l'interrogation menacerait presque de devenir une mode. "Nous étions seuls, au début, avec Marc Lachièze-Rey (service d'astrophysique, CEA). Aujourd'hui, d'autres groupes, en particulier américains, s'y sont mis." Il faut dire que pareille histoire, avec ses vrais-faux infinis par-ci, ses mirages et images fantômes par-là, a de quoi agripper les neurones. Et si Luminet a choisi pour sa vision le poétique nom d'"univers chiffonné", il ne s'agit pas de science-fiction. Plutôt une réponse mathématique à une interrogation physique fondamentale, à laquelle peu ont osé s'attaquer : quelle peut bien être la forme globale de l'Univers ? Sa topologie ? Non, il ne s'agit pas d'une bulle sphérique, même en expansion... (dans quoi grandirait-elle, d'ailleurs, et à quoi pourrait bien ressembler l'au-delà ?). La géométrie, depuis, a heureusement fait des bonds. Des mathématiciens comme Bernhard Riemann ont apporté la preuve que certains espaces pouvaient ne pas avoir de bords, tout "finis" qu'ils soient. Ainsi, la surface de la sphère : on peut s'y promener sans rencontrer de frontière et sans jamais s'éloigner d'un autre promeneur à plus qu'une demi-circonférence. Espace fini sur lequel on peut indéfiniment tourner en rond... Ainsi notre Univers tiendrait-il alors d'une hypersphère difficile à se représenter mentalement (la "surface" à trois dimensions d'une "balle" à quatre dimensions) ? Pour Jean-Pierre Luminet, une chose est sûre, il faut en finir avec les images faussement simples, héritées de l'école. Non, un joli espace bien plat (euclidien) n'est pas "la" bonne solution pour décrire l'Univers. Libération http://www.liberation.com/quotidien/semaine/991207marzf.html
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Vivant |
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Santé, Médecine et Sciences du Vivant
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Un inhibiteur de la tyrosine kinase - STI 571 - administré par voie orale et développé par Novartis, semble très prometteur dans le traitement d'un type de leucémie, la Leucémie Myéloïde Chronique selon les résultats d'une première étude clinique de recherche de dose conduite chez 31 patients. Après huit mois de traitement, une normalisation des globules rouges et des globules blancs est obtenue chez tous les patients ayant reçu au moins 300 mg par jour de ce nouveau produit. Les effets secondaires sont modérés. Ces résultats représentent une avancée dans une pathologie où le traitement actuel, à base d'interféron injectable, est efficace chez seulement un tiers des patients et nécessite des injections quotidiennes pendant 1 à 2 ans. Des études à plus large échelle (200 à 600 patients) sont lancées afin de poursuivre le développement de ce nouveau produit. Brève rédigée par @RTFlash Washington Post : _ http://search.washingtonpost.com/wp-srv/WPlate/1999-12/04/064l-120499-idx.html
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Quatre millions et demi de Français hypertendus prennent des médicaments pour leur tension, mais seulement 40% d'entre eux suivent correctement leur traitement et arrivent à maintenir leur tension en dessous de 14/9, s'alarme le Comité français de lutte contre l'hypertension (CFLHTA). Le comité de spécialistes organise donc mercredi la première journée nationale de l'hypertension pour mieux faire comprendre les enjeux du traitement et du dépistage. En fait "la France compte au total sept millions d'hypertendus dont bon nombre ignorent leur état ou ne se traitent pas du tout en adoptant la politique de l'autruche", a commenté auprès de l'AFP le Pr Xavier Girerd, secrétaire générale du CFLHTA. L'infarctus et l'attaque cérébrale sont les deux complications les plus fréquemment rencontrées chez les hypertendus non traités. L'hypertension artérielle (HTA) est une maladie chronique dont on ne guérit pas, surnommée "tueur silencieux' parce que le plus souvent aucun symptôme ne vient gêner le patient, selon les spécialistes. Une vaste étude a été lancée en 1997 auprès de 30.000 Français par la Société Française d'HTA avec l'aide de médecins du travail. A partir de 50 ans, 50,2% des hommes et de 38,5% des femmes ont de l'hypertension. 39% des hommes et 28% des femmes fument. 9% des hommes et 11% des femmes sont obèses. Plus de la moitié -- 52% des hommes et 64% des femmes-- n'ont aucune activité physique ou sportive, alors qu'aucune maladie ne vient justifier cet immobilisme. Pourtant chez certains patients, perdre du poids, diminuer sa consommation de sel, d'alcool et faire de l'exercice --30 à 45 minutes d'activité physique modérée par jour-- permet quand même de normaliser la tension (en dessous de 14/9 au repos) et pour les autres de la réduire même si le traitement s'impose. Mais "quand un traitement a du être prescrit et a permis de normaliser la tension, il ne faut surtout pas arrêter le traitement sous peine de s'exposer à des accidents cardio-vasculaires", avertit le Pr Girerd. Le coût des hypertenseurs est actuellement de 9 milliards de francs par an en France, soit plus de 15% des dépenses de médicaments de l'assurance maladie, relève-t-il. AFP : http://www.actualinfo.com/fr/sciences/depeche.cfm?depeche_Index=93942&cat=28&f=0...
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L'équipe du Prix Nobel Stanley Prusiner annonce avoir identifié que des polymères d'architecture ramifiée sont capables de rapidement éliminer le prion infectieux dans des cellules nerveuses chroniquement infectées en culture. Ces composés de structure dendritique et de masse molaire élevée pourraient s'avérer utiles dans le traitement des maladies neurodégénératives à prions. On le sait, les prions sont des agents non conventionnels dans la mesure où l'on considère que ces protéines sont dotées d'un pouvoir infectieux. Contrairement à la protéine prion PrP codée par l'hôte, l'isoforme pathologique PrPsc est résistant aux protéases. Surachai Supattapone et ses collaborateurs rapportent que des concentrations non cytotoxiques de polyamines ramifiées permettent de réduire la quantité de prion pathologique PrPSc à un niveau indétectable dans des cellules de neuroblastome infectées par l'agent de la scrapie (tremblante du mouton). Un mois après le retrait de ces polymères du milieu de culture, ces cellules restent indemnes de prion infectieux. Ces "résultats montrent clairement le potentiel des polyamines ramifiées pour entraîner l'élimination de la PrPSc", déclarent les auteurs dans les comptes rendus de l'Académie américaine des Sciences CNAS). Ils ajoutent qu'il reste bien sûr à déterminer " si les polyamines ramifiées serviront d'agents thérapeutiques dans les maladies à prions et dans d'autres affections dégénératives dans système nerveux central caractérisées par des dépôts de protéines anormales, comme la maladie d'Alzheimer, la maladie de Parkinson, la sclérose latérale amyotrophique et de démence fronto-temporale ". Les expériences conduites par les chercheurs californiens montrent que l'effet de ces polymères est optimal in vitro lorsque le pH est inférieur à 4. De plus, l'adjonction de chloroquine, molécule qui agit au niveau des lysosomes, à des extraits de tissu cérébral de souris infectés par l'agent de la scrapie diminue la capacité des polyamines ramifiées à éliminer la PrPSc. PNAS, 7 décembre 1999, vol.96, n°25, 14529-34 : http://fr.news.yahoo.com/991207/45/7lly.html
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Grâce au diagnostic génétique effectué avant d'implanter l'embryon (DPI), un couple risquant de transmettre une redoutable forme de myopathie a pu envisager sans angoisse de faire un enfant et la première grossesse en France est en cours, selon des médecins strasbourgeois. "Notre activité a démarré début novembre dernier, au sein des hôpitaux universitaires de Strasbourg, avec un retard considérable sur nos voisins européens", a indiqué le Pr Israël Nisand du CHU de Strasbourg (Centre-médico-chirurgical obstétrical de Schiltigheim). "Nous avons réalisé le premier DPI et obtenu la première grossesse en France avec ce type de diagnostic", a-t-il précisé. "Il s'agit d'un couple à risque de transmettre une forme de myopathie, dite myopathie myotubulaire liée à l'X, entraînant le plus souvent le décès de l'enfant avant un an", a-t-il indiqué à l'AFP. La stratégie utilisée a consisté dans ce cas précis à déterminer le sexe des embryons afin de n'implanter que des embryons de sexe féminin dans la mesure où seuls les garçons sont susceptibles de développer cette maladie. Notre centre peut faire pour l'instant des DPI pour cinq maladies : la mucoviscidose, la sclérose latérale amyoptrophique (SLA), la maladie de Steinert qui touche notamment les muscles et le coeur, la maladie de Huntington et cette myopathie myotubulaire", a-t-il dit. La deuxième tentative a concerné une maladie incurable, la sclérose latérale amyotrophique (SLA), a-t-il ajouté. Les couples porteurs de maladies génétiques redoutables renoncent souvent à procréer après avoir eu un enfant atteint ou même l'avoir vu mourir de la maladie transmise. Le diagnostic pré-natal, pendant la grossesse, permet de détecter de graves anomalies, mais oblige la femme a un pénible avortement médical si le couple renonce à poursuivre la grossesse. En France, le DPI avait été autorisé par la loi de bioéthique de 1994, mais le décret d'application n'est paru que plusieurs années après... Des couples se sont rabattus sur des équipes à l'étranger pour résoudre leur problème. AFP : http://www.actualinfo.com/fr/sciences/depeche.cfm?depeche_Index=97256&cat=14&f=0...
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