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RTFLASH Recherche & Technologie
NUMERO 355
Lettre gratuite hebdomadaire d’informations scientifiques et technologiques
Créée par René Trégouët rapporteur de la Recherche et Président/fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
Edition du 29 Septembre 2005
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Egalement dans ce numéro
TIC
Messageries instantanées : Microsoft et Yahoo! s'allient contre AOL et Google
Japon : Hitachi mondialise son système d'authentification des veines du doigt
Japon : la téléphonie mobile "tout IP" est prévue pour 2007
La vidéo s'apprête à envahir le cyberespace grâce aux "podcasts"
Un écran souple et imprimable chez Siemens
Un écran sous votre peau
Le téléphone mobile qui surveille la démarche de son utilisateur
Les candidats aux licences WiMAX sortent du bois
Matière
Biocarburants : de l'huile de tournesol à la place du gazole
Espace
La théorie des cordes fait vibrer un univers à 10 dimensions
Terre
Septembre, mois le plus chaud jamais enregistré sur la planète
Vivant
Vers un nouveau vaccin plus efficace contre la grippe aviaire
Creutzfeldt-Jacob : des prions dans l'urine expliqueraient la transmission
Des moustiques au sperme fluorescent pour lutter contre la malaria
Subventionner fruits et légumes : une piste dans la lutte contre l'obésité
Obésité : les muscles programmés pour faire du gras
Le Mimivirus représente-t-il une nouvelle branche du vivant ?
Des chercheurs américains parviennent à créer des cellules souches embryonnaires sans détruire d'embryons
Le cerveau réagit à la violence dans les jeux vidéo
Homme
77 % des villes moyennes et 28 % de leurs groupements sont desservis par les technologies du haut débit
Justice : la France tranche en faveur du P2P
AJAX, le nouveau défi de Microsoft
Yahoo! dévoile sa bibliothèque numérique
Edito
En 2050 notre esprit sera-t-il immortel grâce aux machines ?



Si l'on excepte les grands auteurs de science-fiction, et les grands écrivains visionnaires, comme Jules Verne dont nous célébrons cette année le 100e anniversaire de sa disparition, ou Orwell, il est frappant de constater que peu de futurologues, scientifiques, ou décideurs économiques osent se risquer à faire oeuvre de prospective à long terme, en essayant d'imaginer notre monde dans 50 ou 100 ans.

Il est vrai que la fulgurante progression de la technologie en ce début de XXIème siècle rend un tel exercice particulièrement périlleux. Mais cela n'a pas découragé Ian Pearson, responsable du service de futurologie chez British Telecom, l'opérateur téléphonique bien connu Outre-Manche. Le moins qu'on puisse dire est que les prévisions de Pearson, diplômé de mathématiques appliquées et de physique théorique, ont suscité de nombreuses réactions et n'ont laissé personne indifférent. S'appuyant sur les tendances technologiques actuelles, mais aussi sur une imagination et un "feeling" que n'auraient sans doute pas reniés Jules Verne, Wells ou Orwell, Pearson affirme qu'en 2050 l'informatique sera devenue, grâce aux nanotechnologies, si puissante et si miniaturisée qu'elle nous donnera accès à une forme d'immortalité en permettant le stockage de nos souvenirs et de notre mémoire dans des puces d'une puissance inimaginable et en outre dotée d'une certaine forme de conscience d'elles- mêmes ! (Voir article).

Dans cette vision extraordinaire de notre monde d'ici 50 ans, Pearson se dit convaincu que la matière qui fait notre environnement et notre quotidien deviendra intelligente et sensible et que cela modifiera de manière radicale notre rapport à la nature. Pearson admet que ses prophéties peuvent présenter un caractère effrayant mais il les étaye par son observation avisée de l'évolution technologique. Il souligne par exemple que la dernière PlayStation 3 de Sony est 35 fois plus puissante que les consoles de jeux de la génération précédente et possède environ 1 % de la puissance de calcul d'un cerveau humain. "Cette PlayStation fait figure de superordinateur par rapport aux machines d'il y a seulement 10 ans", souligne Pearson qui ajoute "La PlayStation 5 sera probablement aussi puissante que le cerveau humain."

Mais Pearson sait bien que les capacités futures de nos machines ne dépendent pas seulement, et peut-être pas essentiellement, de leur puissance de calcul mais aussi de leurs aptitudes à développer une certaine émotivité et à acquérir une certaine forme de conscience d'elles-mêmes. A cet égard, il se dit persuadé qu'à partir de 2020, nos machines vont commencer à présenter de telles qualités. "Nos avions et nos voitures et toutes les machines qui nous entourent deviendront extrêmement sûres, fiables et efficaces parce qu'elles développeront un véritable instinct de conservation et une vraie sensibilité qui leur permettront un attachement affectif aux humains qui les utiliseront. "Si je suis dans un avion qui a peur, comme ses passagers, à l'idée d'avoir un accident, il fera tout, quelles que soient les circonstances, pour amener ses passagers à bon port" souligne Pearson.

Pearson pense que cette matière intelligente et "informée" sera notamment rendue possible par le recours aux puces bioélectroniques utilisant l'ADN. "Par exemple, si vous avez une puce détectrice de pollen dans votre voiture, celle-ci pourra automatiquement vous administrer au bon moment la dose d'antihistaminique dont vous avez besoin avant de sortir de votre véhicule." En fait, Pearson est persuadé qu'à partir de 2020, ces machines sensibles et "affectives" pourront satisfaire la plupart de nos besoins et de nos désirs sans même que nous le leur demandions et parfois avant même que nous en ayons nous-mêmes conscience !

En matière de télécommunications, Pearson prévoit l'utilisation banalisée d'écrans ultrafins et souples en polymère que l'on pourra se coller directement sur la peau, comme des tatouages, et qui pourront être utilisés comme visiophone ou pour lire ses mails. Philips, le géant de l'électronique, travaille sur ce type d'écrans et devrait d'ici 2 ans commercialiser un mini-écran souple de 12 cm et seulement un millimètre d'épaisseur.

Enfin, Pearson conclut ses prévisions en affirmant que la prochaine étape dans l'évolution technologique sera les mondes virtuels, qui se concrétiseront vers 2020. « Nous passerons beaucoup de temps dans les univers virtuels en utilisant des environnements 3D de très grande qualité, que ce soit pour notre travail ou pour nos loisirs, dit le chercheur. Lorsque la technologie vous permettra à la fois d'évoluer dans un environnement en 3D plus vrai que nature et de ressentir cet environnement virtuel par connexion sensorielle directe à votre système nerveux, l'immersion virtuelle deviendra la façon normale de communiquer » dit Pearson.

Comme toutes prévisions, celles de Pearson sont controversées mais elles constituent néanmoins une passionnante source de réflexion et d'inspiration pour tous ceux qui souhaitent défricher les chemins incertains de l'avenir. Mais, comme le montre l'histoire des sciences, notre futur sera probablement encore plus étonnant et fantastique que celui imaginé par Pearson.

René Trégouët

Sénateur honoraire

Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat


TIC
Information et Communication
Messageries instantanées : Microsoft et Yahoo! s'allient contre AOL et Google
Vendredi, 30/09/2005 - 00:00

Microsoft et Yahoo! ont annoncé un accord permettant aux utilisateurs de leurs messageries instantanées, MSN Messenger et Yahoo Messenger, de communiquer entre eux. Il s'agit "du premier accord d'interopérabilité" entre deux fournisseurs de ce type de technologie pour communiquer par écrit en temps réel, ont affirmé les deux groupes dans un communiqué commun. Microsoft et Yahoo! veulent ainsi rivaliser avec la messagerie instantanée du leader mondial AOL (groupe Time Warner). AIM (AOL Instant Messenger) comptait 53 millions d'utilisateurs en août, contre 29 millions pour MSN Messenger et 23 millions pour le système de Yahoo!, selon Nielsen/Netratings. Selon le cabinet d'études Radicati Group, l'Instant Messenger d'AOL détient actuellement une part de marché de 56 % dans le monde.

L'autre enjeu pour les deux entreprises consiste à résister à l'arrivée sur le marché d'un nouvel acteur, le système de messagerie instantané de Google, Google Talk. Le partenariat devrait porter à terme également sur les communications vocales via l'Internet, même si les deux groupes sont restés évasifs sur ce point mercredi. "C'est vraiment un virage pour l'industrie de l'IM (Instant Messaging), et nous pensons que notre accord avec Microsoft va contribuer à ouvrir une nouvelle ère dans les commununications au protocole Internet", a commenté Terry Semel, PDG de Yahoo!. Tous les grands du secteur ont désormais une offre de téléphonie sur Internet depuis le lancement de Google Talk, puis le rachat annoncé en septembre de Skype par le géant des enchères en ligne eBay. Microsoft aurait engagé dans un premier temps des discussions avec AOL, puis se serait tourné vers Yahoo! pour stimuler le profil de sa messagerie MSN Messenger. Microsoft commercialise déjà un logiciel permettant d'envoyer et de recevoir des messages grâce aux messageries de Yahoo!, AOL et Microsoft, mais destiné uniquement aux entreprises : Live Communications Server (LCS). Cet outil permet aux salariés d'échanger des messages-textes avec des abonnés des deux autres clients de messagerie.

Le Monde

Japon : Hitachi mondialise son système d'authentification des veines du doigt
Vendredi, 30/09/2005 - 00:00

Le groupe d'électronique japonais Hitachi a annoncé l'extension au marché mondial de son système d'authentification biométrique basé sur les veines de l'index, espérant en tirer un chiffre d'affaires de 100 mds de yens (730 M EUR) entre avril 2006 et mars 2009. Le groupe va installer des unités chargées de la promotion de ce système de sécurité dans ses filiales d'Amérique du Nord, d'Europe et de Chine à compter du 1er novembre, a-t-il précisé dans un communiqué. Hitachi promet ainsi de proposer sur ces différents marchés des équipements adaptés aux besoins locaux en matière de sécurité. L'authentification biométrique par les veines du doigt repose sur la reconnaissance du réseau vasculaire de l'index. Une source lumineuse projetée sous le doigt permet à une caméra de capter par transparence l'image de la structure des veines, différente d'un individu à l'autre. Selon Hitachi, le taux de faux rejet (rejet de la bonne personne) est de 0,01 %, tandis que le taux de fausse acceptation (acceptation erronée d'un autre individu) plafonne à 0,00002 %.

"Il existe une demande croissante pour les systèmes de sécurité sophistiqués dans les domaines de la banque, des pièces d'identité, de l'accès aux résidences ou aux entreprises, ou encore de la connexion aux réseaux, en raison de l'usage délictueux de données personnelles", explique Hitachi. Ce système est déjà utilisé au Japon pour des distributeurs d'argent ou des entrées d'immeubles. Grâce à leur petite taille les "lecteurs de veines" peuvent être intégrés dans les PC portables, les téléphones mobiles ou encore être associés aux serrures de portières de véhicules. Un autre groupe japonais, Fujitsu, s'est pour sa part spécialisé sur les systèmes de reconnaissance du réseau vasculaire de la paume de la main. Ces procédés d'authentification biométrique concurrencent les systèmes basés sur la reconnaissance des empreintes digitales ou de l'iris de l'oeil.

Wanadoo

Japon : la téléphonie mobile "tout IP" est prévue pour 2007
Vendredi, 30/09/2005 - 00:00

La téléphonie mobile sous protocole internet (IP) sera mise en oeuvre au Japon à partir de 2007, en conjonction avec les réseaux cellulaires existants, a estimé un groupe d'experts chargé d'élaborer pour le gouvernement les scénarios d'évolution du haut débit mobile. Le "Comité de recherches du haut-débit sans fil", auxquels participent des chercheurs de NTT DoCoMo, KDDI, Toshiba, Sony, Microsoft, Intel, a détaillé au cours d'une réunion au ministère des Télécommunications (MIC) sa vision de l'extension des technologies sans fil. Selon lui, les nouvelles normes de communications hertziennes en cours de développement, comme le WiMAX, l'iBurst ou autres, seront mises en oeuvre à partir de 2007 pour la voix et les données. Elles viendront compléter les réseaux cellulaires gérés par les opérateurs mobiles existants (troisième puis quatrième génération), ou seront déployées par d'autres sociétés ne disposant pas d'infrastructure cellulaires. Selon les experts, les réseaux utilisant ces technologies auront la particularité d'être "tout IP", autrement dit de transporter aussi bien la voix que les données en employant le protocole Internet.

Ces infrastructures "tout IP" risquent de provoquer une chute drastique des revenus de communications que les opérateurs devront compenser. Mais elles permettront également d'offrir plus de services, d'inciter à la consommation, de désengorger les réseaux cellulaires dans les zones à forte densité de trafic, et de faciliter la convergence fixe-mobile, selon le groupe.

Wanadoo

La vidéo s'apprête à envahir le cyberespace grâce aux "podcasts"
Vendredi, 30/09/2005 - 00:00

La technique du "podcasting" devrait lancer une mini-révolution dans le monde de la diffusion d'images vidéo via Internet après le lancement d'une nouvelle version du lecteur numérique portable iPod d'Apple Computer adaptée à la vidéo. Le podcasting, né de la contraction du mot "broadcasting" ("diffusion") et du célèbre nom du lecteur de la firme à la pomme, permet aux internautes de télécharger des fichiers audio ou vidéo numérisés sur leurs ordinateurs et sur leurs lecteurs numériques portables.

Des émissions de radio professionnelles ou amateurs figurent parmi les "podcasts" les plus populaires. L'enthousiasme des amateurs a contribué à une diversification tous azimuts. De nombreuses églises, autre catégorie pionnière de la vidéo en podcasting, devraient également profiter de l'essor, comme l'explique le pasteur Tim Hohm de San Francisco, dont les enregistrements figurent parmi la palette de 1.400 podcasts audios accessibles sur iTunes. C'est une "occasion fantastique", estime-t-il. Pour lui, la vidéo peut "inciter des dizaines de milliers de personnes à recevoir un message d'inspiration et d'espoir". Parmi les adeptes du podcast figurent aussi un certain nombre de journalistes en ligne, qui tentent de trouver un modèle économique viable.

L'analyste médias Rafat Ali, dont le site paidcontent.org s'intéresse à l'aspect économique du contenu numérique, prédit néanmoins que nombre de projets échoueront par manque d'expérience et de financement. "Produire une vidéo intéressante est très difficile", estime Ali. Il souligne que le succès dépendra largement des ressources de l'auteur et de sa capacité à saisir la complexité d'un moyen d'expression plus compliqué que l'audio. "C'est une question de qualité et de moyens de financement", dit-il.

Reuters

Un écran souple et imprimable chez Siemens
Vendredi, 30/09/2005 - 00:00

Les écrans et autres affichages flexibles sont décidément une technique vers laquelle les géants de l'électronique et de l'affichage en particulier se tournent de plus en plus. Seiko Epson par exemple a présenté en mai dernier à Boston, au SID International Symposium 2005, un écran d'une résolution de 320x240, un taux de contraste de 10:1, et une épaisseur de 375 µm, et un poids d'1,2g. Philips oeuvre également en ce domaine avec son écran 5'' enroulable baptisé PV-QML5. Et citons encore dans cette liste non exhaustive les travaux de Samsung ou encore Toshiba.

Siemens s'intéresse aussi à ce secteur. La société vient de développer un nouvel « écran » souple couleur qui a la particularité d'être imprimable sur papier. La technologie a été présentée au salon Plastic Electronics de Francfort début octobre. L'écran en question a plusieurs débouchés en ligne de mire, notamment dans le secteur industriel pour les emballages, avec des coûts de production que l'on promet nettement inférieurs à ceux des écrans LCD.

La société évoque le conditionnement alimentaire sous carton, l'emballage médical ou la fabrication de tickets d'entrée à des spectacles. En guise d'exemple, Siemens cite le cas d'un laboratoire médical qui pourrait afficher les recommandations d'usage d'un médicament en plusieurs langues, l'usager n'ayant qu'à presser l'écran sur la bonne zone.

Des petits jeux électroniques sont également imaginés tout comme des emballages d'appareils « communicants » qui donneraient les instructions de mise en route sous forme d'animations en couleur. Les afficheurs sont alimentés par des batteries « imprimables » et ultra fines à durée de vie limitée à quelques mois.

« Les afficheurs miniatures utilisent une technique électrochromique basée sur des matériaux ayant la faculté de changer de couleur lorsqu'ils sont traversés par un courant électrique, explique-t-on chez Siemens, leurs molécules absorbent des longueurs d'onde différentes par rapport à leur état d'origine. Les matériaux électrochromiques sont en contact avec une couche d'électrodes et un film plastique conducteur fait office de seconde électrode et de « vitre » transparente. On] utilise des composants au silicium pour assurer la commande du système ». L'objectif à terme sera la mise en oeuvre d'un procédé d'impression destiné à fabriquer l'ensemble de l'afficheur, « notamment l'électronique de commande appropriée, à partir de plastique conducteur et semi-conducteur ».

[PCI

Un écran sous votre peau
Vendredi, 30/09/2005 - 00:00

Un chercheur américain est en train de mettre au point un écran implanté à quelques millimètres sous la peau. Robert A. Freitas Jr explique son concept dans son livre Nanomedicine, Volume 1 : Basic Capabilities. Le "programmable dermal display" consiste à implanter une population de trois milliards de robot-pixels sur une surface de 6cm*5com. Cette technique fait appel aux nanotechnologies sur lesquelles beaucoup de chercheurs travaillent.

Les photons émis par ces pixels produisent une image à la surface de la peau. L'écran pourrait être programmé pour afficher un tas d'informations, et notamment des informations médicales. L'écran pourrait aller chercher l'information (par exemple : concentration d'oxygène dans le sang) pour ensuite l'afficher. Il pourrait être activé ou désactivé par un tapotement du doigt sur la main. Un tel écran pourrait avoir de nombreuses utilisations. Les capteurs insérés dans l'écran pourraient permettre de surveiller sa santé, à la minute près.

Atelier

Le téléphone mobile qui surveille la démarche de son utilisateur
Vendredi, 30/09/2005 - 00:00

Des scientifiques finlandais ont inventé un appareil rendant plus difficile le vol de téléphones mobiles et d'ordinateurs portables en permettant à ces machines de détecter les changements dans la manière de marcher de leur possesseur et de se bloquer pour empêcher toute utilisation non autorisée. Le centre de recherche technique VTT, en Finlande, assure que le système, breveté mais pas encore commercialisé, pourrait empêcher le vol chaque année de millions d'appareils portables. "Le dispositif est équipé de capteurs qui mesurent certaines caractéristiques de la démarche de l'utilisateur. Quand l'appareil est employé pour la première fois, ces mesures sont sauvegardées en mémoire", explique VTT dans un communiqué. L'appareil surveille la démarche de l'utilisateur et si elle diffère des données en mémoire, il faut alors entrer un mot de passe.

Reuters

Les candidats aux licences WiMAX sortent du bois
Vendredi, 30/09/2005 - 00:00

Le WiMAX est une des technologies d'accès à Internet qui suscite aujourd'hui le plus d'intérêt. Capable de transporter par la voie hertzienne du haut-débit sur des distances de plusieurs kilomètres, elle apparaît comme un excellent moyen de connecter l'Hexagone. En témoigne le rachat récent par Free de la seule licence nationale existante, celle d'Altitude Telecom. Fin 2003, suite au fiasco de la boucle locale radio, la société normande n'avait eu aucun mal à obtenir un sésame national. Cette fois, la compétition sera plus rude pour obtenir les licences régionales, qui seront attribuées - deux dans chaque région française - dans le courant de l'année 2006.

Jusqu'au 14 octobre, les sociétés qui souhaitaient obtenir une autorisation de déployer du WiMAX en France devaient envoyer une lettre d'intention par région de candidature à l'Arcep, le régulateur des télécoms et des postes. Ces lettres devront être confirmées par un dossier de candidature en janvier 2006 (une entreprise qui n'aurait pas envoyé de lettre d'intention pourra faire malgré tout déposer un dossier).

Selon une liste publiée par Les Echos, le WiMAX attire d'ores et déjà bon nombre de postulants : une quarantaine environ. La liste sera publiée dans les jours prochains. Certains, comme Club-Internet, NRJ, Axione (groupe Bouygues), TDF, France Télécom, neuf Cegetel, Wengo et LD Collectivités postuleraient dans toutes les régions de France. D'autres candidats se concentrent sur quelques régions. C'est le cas du câblo-opérateur Noos UPC, qui privilégie une quinzaines de régions, dont l'IIle-de-France. Hub Télécom (ex ADP Télécom) cible, lui, les dix premières régions françaises. Pour sa part, APRR vise celles que traverse son réseau routier. Moins connu, le spécialiste poitevin des réseaux e-Qual s'intéresse, lui, à sept régions de l'Ouest. Les Echos évoquent aussi ADW Network, spécialiste lyonnais des réseaux sans fil, qui se porte candidat en Rhône-Alpes, Auvergne, Bourgogne et Franche-Comté.

S'ajouteront à coup sûr, d'ici au mois de janvier, des collectivités territoriales, qui ont également le droit de postuler. L'Arcep a même publié récemment une note juridique à leur intention, vu le nombre de questions reçues, pour préciser les conditions dans lesquelles elles peuvent faire acte de candidature. Début 2006, si le nombre de candidats dans une région excède le nombre d"autorisations, alors l'Arcep procèdera à une sélection entre les projets des postulants.

OINet

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Matière
Matière et Energie
Biocarburants : de l'huile de tournesol à la place du gazole
Vendredi, 30/09/2005 - 00:00

A l'heure de la flambée des prix du pétrole et du réchauffement climatique, les producteurs d'huiles végétales pures s'interrogent sur l'interdiction qui frappe la commercialisation en France de leur biocarburant pourtant reconnu par une directive européenne. Dans la région d'Agen (Lot-et-Garonne), la petite SARL Valenergol créée en 1995, produit de l'huile végétale pure (HVP) à base de tournesol et entend démontrer que celle-ci peut tout à fait se substituer, au moins en partie, au gazole pour les véhicules diesel. "Le bilan énergétique est incomparable : pour une unité d'énergie investie, nous en retirons sept, 3,5 sous forme d'huile et autant sous forme de tourteau, source de protéines pour l'élevage", explique Alain Zanardo, professeur de sciences de l'environnement à l'université d'Agen et militant de la cause des HVP.

Pourtant, et bien que les huiles végétales soient reconnues par la directive européenne 2003/CE/30 relative à la promotion "de l'utilisation des biocarburants", Valenergol est poursuivie par les douanes depuis 1997 pour utilisation de "carburant interdit et détournement de TIPP". Une contradiction, estiment les militants de cette énergie, d'autant que l'Assemblée nationale a adopté mardi un amendement stipulant que la part des biocarburants utilisés par les transports doit s'élever à "5,75 % au 31 décembre 2008". Les députés ont également autorisé les HVP comme carburant agricole pour les "exploitants ayant produit les plantes dont l'huile est issue". Alain Juste, un des gérants de Valenergol, revendique une "centaine de clients réguliers" mais précise qu'"il y a rupture de stock". Son véhicule dégage un agréable fumet de viande grillée.

Si les huiles ne sont pas encore totalement autorisées, c'est, explique Alain Lhuillier, chargé de mission à l'Ademe-Gironde (Agence gouvernementale de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie), parce qu'avec ce carburant, "les moteurs diesel nécessitent des adaptations (...) Ensuite, les émissions polluantes ne sont plus nécessairement dans les normes". "Avec les moteurs anciens, qui n'ont pas des normes de pollution aussi fortes à respecter, ça fonctionne. Mais pas avec des moteurs récents. Sans compter que cela risque d'endommager le système d'injection, à moins de faire des modifications. D'ailleurs, nous déconseillons de mettre plus de 5 % d'huile, au-delà, la garantie constructeur ne joue plus", renchérit un porte-parole de Renault.

Un argumentaire qui fait bondir chez Valenergol : "Au contrôle technique, par rapport au gazole, on détecte une baisse de 75 % des fumées noires, deux-tiers de microparticules en moins, la quasi absence de CO2, moins de dioxyde d'azote, pas de soufre", détaille M. Zanardo. Quant à la compatibilité avec les motorisations récentes, il estime qu'elle est encore meilleure qu'avec les vieux modèles : "A partir du moment où l'on a bien filtré l'huile et comme les nouveaux moteurs sont chauffés, ce qui supprime les problèmes de viscosité, il n'y a aucune contre-indication pour rouler à au moins 30 % d'huile, sans aucune adaptation".

Reuters

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Espace
Espace et Cosmologie
La théorie des cordes fait vibrer un univers à 10 dimensions
Vendredi, 30/09/2005 - 00:00

Les lignes qui suivent sont à déconseiller aux esprits fragiles et aux âmes mal trempées. Il y est question d'un monde insaisissable et vertigineux, d'un univers aux dimensions multiples : 10 au bas mot, à moins que ce ne soit 11, ou même... 26 ! Inconcevable pour un cerveau normalement constitué. Pour le commun des mortels, il n'existe que quatre dimensions, trois spatiales et une temporelle. Encore percevons-nous volontiers le temps comme le faisait Newton, c'est-à-dire comme un paramètre absolu, un axe immuable. Nous savons bien sûr, depuis Einstein et la relativité générale, qu'espace et temps sont en réalité indissociables, que le temps est élastique et les longueurs contractables. Il n'empêche que le continuum espace-temps demeure, pour l'entendement ordinaire, un concept relativement flou...

Et voilà que les physiciens inventent de nouvelles dimensions, à en donner le tournis. Pour comprendre ce qui les amène à cette construction improbable, il faut rappeler que la physique moderne avance sur deux jambes. D'un côté, la relativité générale d'Einstein. Décrivant le comportement des corps soumis à la gravitation, ou gravité, elle s'applique à la structure à grande échelle de notre univers. A l'autre extrémité, la mécanique quantique rend compte du comportement des particules élémentaires à une échelle infinitésimale.

La mécanique quantique a donné naissance, dans les années 1970, à un superbe modèle, le "modèle standard". Il postule, vérifications expérimentales à l'appui, que l'univers est formé, en tout et pour tout, de 12 particules de matière, 6 quarks et 6 leptons, et de 4 particules porteuses de forces. Mais ce modèle n'intègre que trois de ces forces, celles qui interviennent à l'échelle atomique ou subatomique : la force électromagnétique liant les électrons aux noyaux et deux forces à l'oeuvre à l'intérieur des noyaux, la force faible et la force forte. Le modèle laisse de côté la quatrième force, la gravité, aux effets négligeables à l'échelle des particules élémentaires mais qui, aux échelles plus importantes, domine pourtant.

Jusqu'à présent, les physiciens n'ont pas réussi à faire marcher ces deux jambes du même pas. Si bien que leur représentation de l'Univers claudique. C'est ici qu'intervient la théorie des cordes, qui se propose de réconcilier relativité générale et mécanique quantique. De réaliser la "grande unification". Bref, de livrer la clé ultime de l'univers.

La porte a été entrouverte par l'Italien Gabriele Veneziano. C'était en 1968. Il travaillait alors sur les interactions nucléaires fortes. "Nous avons mis en évidence une propriété un peu bizarre, une dualité comparable à la double nature ondes et particules de certains constituants de la matière, relate-t-il. Et nous nous sommes aperçus que cette propriété supposait l'existence de particules dont le spectre d'excitation ressemblait au spectre de fréquences d'une corde musicale." La théorie des cordes était née. Elle allait connaître plusieurs rebondissements. A partir du milieu des années 1970, le succès du modèle standard l'éclipse. Seule une poignée de physiciens dans le monde continuent à s'y intéresser.

Par un renversement conceptuel dont la science est friande, la théorie des cordes effectuera un retour, non plus à partir de l'étude des interactions fortes, mais de la gravitation. Plus exactement, comme "théorie quantique de la gravitation". Elle suppose en effet l'existence de plusieurs particules de masse nulle, dont le graviton, lequel porterait la force de gravité jusqu'alors exclue du modèle standard. La jonction entre mécanique quantique et relativité était faite. "Le rêve poursuivi toute sa vie par Einstein, commente Gabriele Veneziano , - était - enfin réalisé."

La théorie des cordes suscite, à partir du milieu des années 1980, un engouement qui ne se démentira plus. Elle s'enrichira d'une théorie des supercordes. Et se déclinera en cinq versions, dont subsiste aujourd'hui une principale, dite théorie M, comme "mystère". Que dit cette théorie ? Que les constituants ultimes de la matière, les quarks ou, s'il en existe, des particules encore plus petites, ne ressemblent pas à des points, mais à des cordes vibrantes, c'est-à-dire à des objets unidimensionnels étendus dans l'espace, pouvant être ouverts ou fermés en boucle.

Inutile de chercher à voir ces vibrionnants choristes : la taille d'une corde serait de l'ordre de 10 puissance moins 34 mètre. Elles ne peuvent s'exprimer, disent les équations, que dans un univers comptant, au minimum, 6 dimensions spatiales supplémentaires par rapport aux 3 que nous connaissons. Ce qui porte à 10 le nombre de dimensions du monde des cordes. Certains physiciens en ajoutent une, ce qui mène à 11... C'est beaucoup, mais bien moins que les 26 dimensions un moment supposées, avant que la théorie des supercordes ne fusionne des cordes interagissant entre elles pour obtenir un nombre moins extravagant.

Comment se représenter l'inimaginable ? Pas question, ici, d'univers parallèles. Les dimensions supplémentaires s'apparenteraient plutôt, décrit Gabriele Veneziano, à des boucles microscopiques. Leur taille, qu'elle reste de l'ordre de celle des cordes elles-mêmes ou atteigne 1 millimètre, les rend inaccessibles à nos sens. Pour que nous percevions ces infimes circonvolutions de notre espace-temps, il faudrait être à leur échelle. Si spéculative soit-elle, la théorie des cordes séduit un nombre croissant de physiciens. Aujourd'hui, plusieurs milliers de "cordistes" sur la planète rêvent de valider ces hypothèses dans le nouveau grand collisionneur de particules du CERN de Genève ou en observant les traces d'un hypothétique pré-Big Bang, quand l'espace-temps avait peut-être la taille d'une corde. "Le modèle standard a mis des dizaines d'années avant d'être formalisé, dit Gabriele Veneziano. Patience !" Façon de donner du temps à l'espace-temps multidimensionnel.

Le Monde

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Terre
Sciences de la Terre, Environnement et Climat
Septembre, mois le plus chaud jamais enregistré sur la planète
Vendredi, 30/09/2005 - 00:00

Septembre a été le mois le plus chaud jamais enregistré sur la planète depuis que les températures sont prélevées scientifiquement en 1880, a indiqué le Centre national océanique et atmosphérique américain (NOAA). La température moyenne était de 0,63 degré Celsius (1,13 degré Fahrenheit) au-dessus de la moyenne, selon un communiqué du NOAA publié sur son site Internet. Il s'agissait du deuxième mois le plus chaud depuis septembre 2003 quand la température moyenne avait été de 0,57 Celsius (1,02 degré Fahrenheit) supérieure à la moyenne. Aux Etats-Unis, septembre 2005 n'a été que le quatrième mois le plus chaud depuis 1880 avec une température moyenne de 1,4 degré Celsius (2,6 degrés Fahrenheit) au-dessus de la moyenne.

La Louisiane, frappée par le cyclone Katrina le 29 août, a connu son mois de septembre le plus chaud depuis 111 ans et 27 autres Etats américains ont aussi enregistré des températures moyennes record ce même mois. Le 28 septembre, le Centre National américains sur les neiges et les (NSIDC), avait annoncé une forte réduction de la calotte glaciaire arctique pendant l'été 2005 et ce pour le quatrième été consécutif, un phénomène attribué au réchauffement du climat. "Etant donné le bas niveau record des glaces cette année à l'approche de la fin septembre, 2005 va presque certainement surpasser 2002 pour la plus faible superficie de glace dans l'Arctique depuis plus d'un siècle", avait alors déclaré Julienne Stroeven, une des scientifiques du NSIDC. Ces observations et mesures sont effectuées à l'aide de satellites de la Nasa, l'agence spatiale américaine. "A ce rythme, l'Arctique n'aura plus de glace pendant la saison d'été bien avant la fin de ce siècle", avait-elle ajouté.

NOAA

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Vivant
Santé, Médecine et Sciences du Vivant
Vers un nouveau vaccin plus efficace contre la grippe aviaire
Vendredi, 30/09/2005 - 00:00

Des chercheurs américains travaillent à la mise au point d'un vaccin contre le virus de la grippe aviaire plus efficace que le vaccin existant et qui pourrait s'adapter aux mutations virales. En outre, ce vaccin sera administré à l'aide d'un adénovirus pouvant être produit plus rapidement dans des cultures de cellules de tissus plutôt que dans des oeufs de poule, la méthode actuelle de production. "La production traditionnelle de vaccins dans des oeufs prend environ six mois alors qu'un vaccin cellulaire peut être produit en grande quantité en deux mois", a expliqué Suresh Mittal, un virologue de l'Université Perdue qui dirige cette recherche. Ce scientifique a estimé qu'il pourrait soumettre les résultats de ses travaux aux autorités médicales d'ici la fin octobre.

Selon lui les essais cliniques pourraient débuter peu après étant donné les craintes des responsables sanitaires aux Etats-Unis qu'une pandémie n'éclate à tout moment si le virus devait muter pour se transmettre aisément entre les humains. Il a aussi affirmé que ce vaccin à base cellulaire pourrait être plus efficace contre le virus H5N1, responsable de la grippe aviaire actuelle en Asie du sud-est, qu'un vaccin prototypedéveloppé récemment pour le compte des autorités sanitaires américaines par Sanofi-Pasteur, filiale du groupe français Sanofi-Aventis. Ce vaccin sera en effet capable de s'adapter aux mutations du virus qui se produisent fréquemment pour les virus de la grippe, évitant ainsi d'attendre des mois pour développer un nouveau vaccin, a-t-il expliqué. "Les avantages sont la rapidité et une meilleure réponse immunitaire du corps qui réagit plus naturellement à un adénovirus", a ajouté ce virologue.

L'adénovirus inoffensif est modifié pour porter un gène qui déclenche dans les cellules du corps humain la production de protéines similaires à celles qui seraient produites s'il y avait une infection avec un H5N1, a-t-il ajouté. Le système immunitaire réagit alors en produisant des anti-corps qui attaquent les protéines étrangères. Mais même si ce processus de production de vaccin est beaucoup plus rapide, il pourrait déjà être trop tard pour répondre efficacement à une pandémie potentielle, selon Michael Osterholm, le directeur du centre de recherche des maladies infectieuses de l'Université du Minnesota (nord). "Le problème c'est que nous avons beaucoup de retard", a-t-il dit alors qu'"il n'y a pas suffisamment d'unités de production dans le monde" pour produire assez de vaccins pour protéger les populations si le virus, H5N1, devait muter et devenir très contagieux. Jusqu'à présent, le H5N1 touche surtout les volailles dans dix pays d'Asie du sud-est et n'a infecté que 112 personnes dont plus de 60 sont mortes, selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Toutefois la communauté médicale estime qu'une mutation de ce virus n'est qu'une question de temps. Selon des estimations de l'OMS, une pandémie pourrait faire plusieurs millions de morts en quelques mois. Les craintes de catastrophe sanitaire mondiale se sont encore accrues récemment avec la découverte en Roumanie, en Turquie et en Colombie de volailles infectées avec le H5N1 qui est transmis par des oiseaux migrateurs. Le H5N1 appartient à la même famille que celui responsable de la pandémie de la grippe espagnole en 1918 qui a fait au moins 20 millions de morts.

FI

Creutzfeldt-Jacob : des prions dans l'urine expliqueraient la transmission
Vendredi, 30/09/2005 - 00:00

Des chercheurs suisses ont découvert que des souris souffrant de maladies inflammatoires rénales éliminent des prions dans l'urine, ce qui expliquerait comment les moutons et cervidés se transmettent des variantes de la maladie de Creutzfeldt-Jacob. Le prion, une protéine, est l'agent infectieux responsable d'un ensemble de maladies dégénératives du cerveau appelées encéphalopathies spongiformes transmissibles, y compris la maladie de la vache folle. L'inflammation chronique des reins et d'autres organes excréteurs pourrait être un des facteurs responsables de la transmission de ces maladies à prions (tremblante du mouton et l'équivalent chez les cervidés) chez des animaux sauvages qui ne sont pas susceptibles de consommer des aliments contaminés comme des farines d'origine animale. Chez les animaux de laboratoire étudiés, ne souffrant pas d'infection des reins ou d'infection touchant d'autres organes, il n'y avait pas de prions dans leurs urines, ont observé ces scientifiques dont l'étude a paru dans la revue Science datée du 13 octobre. Ils soulignent aussi l'importance de tester les produits biopharmaceutiques dérivés de l'urine animale pour voir s'ils contiennent des prions.

Wanadoo

Des moustiques au sperme fluorescent pour lutter contre la malaria
Vendredi, 30/09/2005 - 00:00

Des chercheurs britanniques ont créé une nouvelle arme dans la lutte contre la malaria, des moustiques génétiquement modifiés au sperme fluorescent, a-t-on appris dans la revue Nature Biotechnology. Ces moustiques mâles, préalablement stérilisés, pourraient être déployés par millions dans les régions touchées par la maladie, principalement en Afrique subsaharienne, avec pour mission de s'accoupler avec les femelles anophèles locales. Celles-ci ne s'accouplant qu'une seule fois au cours de leur existence, estimée à environ deux semaines, l'invasion de ces immigrants stériles pourraient permettre de réduire voire éliminer totalement cette espèce de moustiques, espèrent les chercheurs de l'Imperial College à Londres. La difficulté pour les chercheurs britanniques était de différencier les anophèles mâles de leurs homologues femelles. Pas question en effet d'envoyer des moustiques femelles dans les régions atteintes par la malaria, les femelles seules étant responsables de la transmission de la maladie.

Pour résoudre ce problème, l'équipe du professeur Andrea Crisanti a modifié un des gènes du moustique, provoquant l'apparition d'une protéine vert fluorescent dans le sperme des anophèles mâles. Ne restait plus alors qu'à mécaniser le tri entre larves mâles et femelles, via une machine équipée d'un rayon laser capable de repérer ce vert fluorescent. Chose aussitôt faite par les chercheurs londoniens, avec un engin capable de trier 180.000 larves en 10 heures. Selon les scientifiques, éradiquer la malaria dans une seule ville ne serait possible qu'après le largage de plusieurs centaines de milliers d'insectes mâles stériles, par différentes vagues, sur une période d'au moins un mois. Chaque année, la malaria fait près de 2,7 millions de morts, dont 75 % sont des enfants africains. La malaria touche surtout les régions tropicales d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine.

Nature Biotechnology

Subventionner fruits et légumes : une piste dans la lutte contre l'obésité
Vendredi, 30/09/2005 - 00:00

Subventionner les produits sains comme les fruits et légumes pour en diminuer le prix et favoriser leur consommation, notamment par les ménages les plus modestes, est l'une des pistes avancées dans un rapport parlementaire sur la prévention et la prise en charge de l'obésité. En France, comme dans la plupart des pays occidentaux, l'obésité prend des allures d'épidémie, contre laquelle il faut agir dès la prime enfance, par la promotion de l'exercice physique et d'une meilleure alimentation, selon le sénateur Gérard Dériot, rapporteur de ce document de l'Office parlementaire d'évaluation des politiques de santé (Opeps).

"La fréquence de l'obésité en France est en forte augmentation : elle est passée en cinq ans de 8 à 11 % chez les adultes et surtout de 2 à 4 % chez les enfants (moins de 15 ans)", relève-t-il. "Cette évolution préoccupante concerne toutes les générations, quel que soit le sexe, et touche plus fortement les milieux socio-économiques fragiles", note-t-il. Ainsi, selon lui, "un diplômé du supérieur a trois fois moins de risques d'être touché par l'obésité que celui qui n'a pas dépassé le niveau primaire". Et le surpoids touche 7 % des enfants de cadres et professions libérales contre 25 % des enfants de chômeurs, selon l'étude très complète de l'Inserm commandée par les parlementaires pour établir ce rapport (http://www.senat.fr/rap/r05-008/r05-008.html).

"En cinquante ans, le prix des corps gras a diminué de près de moitié, tandis que celui des légumes a augmenté d'un tiers", a indiqué M. Dériot. En effet, plus on mange gras et sucré, moins on mange cher, d'où l'idée d'agir sur l'offre alimentaire par exemple en subventionnant les fruits et légumes pour les rendre plus accessibles aux plus défavorisés. "Fruits et légumes doivent être accessibles à tous, y compris aux ménages les plus défavorisés, grâce à une subvention permettant d'en diminuer le prix", selon l'Opeps.

En revanche, taxer les produits trop caloriques, c'est-à-dire trop gras ("fat tax") et/ou trop sucrés, suscite une crainte de "pénaliser" les acheteurs les plus pauvres, d'après le rapport. "Le consommateur doit disposer d'une information complète, visible et compréhensible sur la composition des produits grâce à une réglementation plus précise de l'étiquetage et de la publicité, dans les magasins mais aussi, pourquoi pas, dans les restaurants". Améliorer l'information des consommateurs sur les produits passe en effet par "l'étiquetage nutritionnel obligatoire" au minimum dans le commerce. L'Opeps préconise aussi, pour encourager l'activité physique, de faciliter l'accès aux équipements sportifs, et de développer zones piétonnes et pistes cyclables dans les villes. Il souhaite par ailleurs que le programme national nutrition santé (PNNS) soit directement rattaché au Premier ministre, pour renforcer la cohérence des actions menées et faire de la lutte contre l'obésité une "cause nationale".

Sénat

Obésité : les muscles programmés pour faire du gras
Vendredi, 30/09/2005 - 00:00

Chez les personnes obèses, les muscles garderaient l'habitude de stocker la graisse au lieu de la détruire, une mauvaise habitude que des régimes pauvres en calorie ne suffiraient pas à contrer, expliquent des chercheurs américains. L'équipe de Deborah Muoio (Duke University) a montré qu'une enzyme qui empêche la dégradation des graisses dans les muscles est trois fois plus présente chez les personnes obèses que chez les personnes minces. Cela est dû à la suractivité du gène qui code pour cette enzyme, appelée SCD1. Les chercheurs ont prélevé du tissu et des cellules musculaires chez des personnes obèses et des personnes ayant un poids normal, et les ont cultivées in vitro. Ils ont constaté que les tissus et les cellules musculaires d'obèses restaient programmées pour stocker les graisses à cause de l'activité excessive de l'enzyme SCD1. L'expression du gène codant pour cette enzyme est donc durablement altérée, explique Muoio et ses collègues dans la revue Cell Metabolism. Les chercheurs supposent que des facteurs environnementaux sont à l'origine de changements épigénétiques qui demeurent, même lorsque les facteurs déclencheurs disparaissent. Cela pourrait contribuer à l'obésité et expliquer en partie la difficulté des personnes obèses à perdre du poids malgré la restriction calorique.

NO

Le Mimivirus représente-t-il une nouvelle branche du vivant ?
Vendredi, 30/09/2005 - 00:00

Ses découvreurs n'en démordent pas : le Mimivirus, un virus géant aux caractéristiques inhabituelles, est bien issu d'une nouvelle branche du vivant, s'ajoutant à celles des bactéries, des eucaryotes, et des archaebactéries. L'équipe de Jean-Michel Claverie, chercheur au CNRS à Marseille, a mis en évidence que le Mimivirus a conservé une grande homogénéité au cours de son évolution et qu'il ne serait pas composé de gènes volés ça et là, au hasard des rencontres.

Le séquençage de l'ADN de ce virus, publié il y a un an, a montré à quel point il est atypique. Il possède notamment plusieurs gènes permettant de synthétiser des protéines, du jamais vu chez un virus qui utilise normalement la machinerie de son hôte pour faire ce travail. Claverie et ses collègues proposent donc un nouvel embranchement pour cet énigmatique virus. Ils émettent l'hypothèse d'une origine très ancienne des virus à ADN, qui auraient évolué en perdant des gènes à partir d'un organisme cellulaire ancestral. Cette modification radicale de l'arbre du vivant ne fait pas l'unanimité. Après tout, le Mimivirus pourrait s'être enrichi plus récemment en empruntant des gènes à d'autres organismes. Cependant, l'équipe de Claverie a découvert une importante homogénéité chez les gènes du Mimivirus : la même séquence de nucléotides, présente dans la partie qui régule leur expression, se retrouve chez la moitié de ses gènes. Les chercheurs, qui ont publié ces résultats dans les PNAS, en concluent que l'ADN du Mimivirus ne s'est pas constitué de façon aléatoire.

PNAS

Des chercheurs américains parviennent à créer des cellules souches embryonnaires sans détruire d'embryons
Vendredi, 30/09/2005 - 00:00

Deux équipes américaines viennent de mettre au point deux techniques différentes, testées sur des souris, permettant d'obtenir des cellules souches sans heurter ceux qui s'opposent à la destruction des embryons. L'équipe de Robert Lanza, de la société Advanced Cell Technology (USA), propose une alternative à la technique actuelle d'extraction des lignées de cellules souches embryonnaires (CSE) qui consiste à utiliser un embryon surnuméraire conçu pour une FIV. Lanza et ses collègues ont réussi à cultiver des lignées de CSE à partir d'un blastomère prélevé sur une morula, un embryon de seulement 8 cellules. Cette technique est celle utilisée pour le diagnostic pré-implantatoire (DPI), expliquent les chercheurs, et elle ne met pas en danger la vie de l'embryon. Ils ont d'ailleurs obtenu des rejetons avec les morulas ayant subi une biopsie.

Rudolf Jaenisch et Alexander Meissner, du Withehead Institute de Boston (USA), proposent, eux, une alternative au clonage d'embryon. Pour obtenir une lignée de CSE qui porte l'ADN d'un patient, la technique consiste à transférer l'ADN d'une cellule adulte dans un oeuf énucléé, et de créer ainsi un embryon dont on extrait les cellules souches. Jaenisch et Meissner ont altéré l'ADN transféré de telle sorte que l'embryon obtenu n'est de toute façon pas capable de s'implanter dans l'utérus. Pour les chercheurs, il perd ainsi son statut d'être vivant en devenir.

Nature

Le cerveau réagit à la violence dans les jeux vidéo
Vendredi, 30/09/2005 - 00:00

Selon des chercheurs de l'Université de l'Etat du Michigan, la violence que le cerveau perçoit dans les jeux vidéo fait réagir le joueur, même inconsciemment. Les chercheurs ont mené l'étude sur 13 sujets masculins devant le jeu « Tactical Ops : Assault on Terror ». Un appareil à résonance magnétique (IRM) enregistrait les activités du cerveau tendis que le joueur jouait à la gueguerre virtuelle contre les terroristes. 11 des 13 cobayes ont été sujets à d'importants effets observés sur le cerveau. Le jeu stimulait le cerveau en le poussant à avoir une activité cérébrale typique des pensées agressives. « Il y a un lien de cause à effet entre le fait de jouer à un jeu de tir à la première personne et les activités du cerveau, considérées comme typiques des pensées agressives » explique René Weber, un des responsables de recherche. Il conclut ainsi : « Les jeu vidéo violents ont souvent été critiqués pour provoquer des réactions agressives et un comportement violent du joueur. D'un point de vue neurobiologique, nous avons montré que ce lien existe. » Les 13 cobayes étaient tous allemands, de 18 à 26 ans, et jouent chacun 15 heures par semaine en moyenne. Les résultats de l'étude devraient apparaître en 2006 dans un rapport complet.

Yahoo

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Homme
Anthropologie et Sciences de l'Homme
77 % des villes moyennes et 28 % de leurs groupements sont desservis par les technologies du haut débit
Vendredi, 30/09/2005 - 00:00

A l'occasion des 3èmes rencontres des territoires numériques, qui se sont tenues les 18 et 19 octobre à Agen, la Fédération des maires des villes moyennes (FMVM) a diffusé les résultats de l'enquête qu'elle a conduite auprès de 173 villes moyennes et intercommunalités sur leur accessibilité numérique et l'offre de service en ligne. Les résultats de cette enquête portent sur :

-* L'accessibilité numérique des villes moyennes et leurs intercommunalités ;

-* Les services en ligne que ces collectivités développent à l'attention des usagers ;

-* L'utilisation des TIC dans la gestion quotidienne des villes moyennes et de leurs intercommunalités.

Quelques enseignements sont tirés de cette enquête :

-* Technologies d'accès à l'Internet haut débit : 77 % des villes moyennes et 28 % de leurs intercommunalités sont desservies par ces technologies ;

-* Site Internet : 98 % des villes moyennes en sont dotées et 77 % de leurs intercommunalités ;

-* Demandes d'actes d'état civil en ligne : 56 % des villes moyennes le proposent sur leur site ;

-* Mise en réseau de l'ensemble des services : 61 % des villes moyennes et 50 % de leurs intercommunalités.

-* Logiciels libres : 34 % des villes moyennes les utilisent et 47 % de leurs intercommunalités.

AMF

Justice : la France tranche en faveur du P2P
Vendredi, 30/09/2005 - 00:00

Le TGI du Havre a condamné un internaute qui avait partagé 14 797 fichiers MP3 à 500 euros d'amende pour le Parquet et à 3 000 euros de dommages et intérêts pour la Sacem. Le point intéressant n'est pas là. Par ce verdict plutôt clément, la justice française confirme les jurisprudences légitimant le téléchargement en déboutant certaines parties civiles et en fixant une licence judiciaire de 20 centimes par titre échangé (le nombre de fichiers partagés multiplié par cette licence est égal au montant des dommages et intérêts). Concrètement, la justice a confirmé que le téléchargement de fichiers sur les réseaux de P2P est légal car il se base sur l'exception pour copie privée. Par contre, le partage des dits fichiers est, lui, illégal.

C'est une victoire pour les défenseurs du P2P. L'Association Des Audionautes (ADA) semble d'ailleurs partager ce point de vue. D'autant que le pirate poursuivi pour téléchargement de musique et de films sur Internet est un membre de l'ADA. Prenant en compte les décisions rendues ces derniers mois qui assimilent téléchargement et copie privée, le procureur ne s'est pas risqué à reprocher au prévenu d'avoir téléchargé et copié des fichiers sur Internet. Il n'a visé que le seul acte de mise à disposition sur Internet, déboutant du même coup la société SDRM de l'intégralité de ses demandes puisque celle-ci ne s'occupe que de collecter les droits de reproduction. Conséquence, les téléchargements sur Internet sont couverts par la copie privée et ne sont donc pas des contrefaçons. Seule reste floue la notion de mise à disposition du public, qui est encore jugée répréhensible dans ce cas d'espèce. Car le P2P est bidirectionnel : ce qui est téléchargé est en même temps partagé... Ni le prévenu, ni les parties civiles n'ont fait appel de ce jugement.

LPA

AJAX, le nouveau défi de Microsoft
Vendredi, 30/09/2005 - 00:00

Depuis plusieurs mois, on assiste à l'émergence sur Internet de nouvelles applications Web, plus graphiques et surtout plus rapides et agréables à utiliser. A la base de ce que certains qualifient déjà de révolution, une technologie baptisée AJAX. « C'est le début du Web 2.0 où le navigateur Internet devient l'interface principale de l'utilisateur qui ne se préoccupe plus de savoir quel système d'exploitation se trouve sur son PC, que ce soit Windows, MacOS ou Linux », raconte Tim O'Reilly, le fondateur de l'éditeur de livres du même nom de la conférence Web 2.0 qui s'est déroulée à San Francisco. Sans vraiment s'en rendre compte, c'est Microsoft qui a lancé le mouvement en 1998, avec Outlook Web Access, la version Web de son logiciel de courrier électronique Outlook. A l'époque, l'éditeur de Redmond a tiré parti d'une fonction, au nom incongru de XMLHttpRequest, et l'a ajoutée à son logiciel Internet Explorer. Son but ? Pouvoir mettre à jour une page Web sans avoir à la recharger. Depuis, tous les navigateurs comme Firefox, Netscape ou Opera ont adopté cette fonction que Microsoft, pour une fois, n'a pas cru bon de breveter. Mal lui en a pris !

La fonction XMLHttpRequest est en effet au coeur de la technologie libre connue sous le nom d'AJAX (Asynchronous Javascript And XML), laquelle est à l'origine de cette nouvelle génération d'applications Internet. Concrètement, AJAX est une technique de programmation qui combine deux standards largement utilisés par les programmeurs Web : le langage JavaScript et le format de document XML. Grâce à AJAX, les applications Web sont réactualisées en continu, alors qu'auparavant, une page était rafraîchie à chaque clic de souris. D'où une fluidité et un potentiel graphique supérieur à ce qui existe actuellement. Pour l'utilisateur, c'est comme si l'application avait été développée spécifiquement pour Windows ou Mac. Parmi les exemples d'applications nouvelles écrites en AJAX, on peut citer Gmail et Google Maps, les services respectifs de courrier électronique et de cartographie de Google qui ont révolutionné leur secteur. Microsoft et Yahoo!, grâce à l'acquisition de la start-up Oddpost, vont rapidement suivre d'ici la fin de l'année, avec une nouvelle version de Hotmail et de Yahoo Mail.

Le succès d'AJAX commence déjà à faire de l'ombre à d'autres technologies également très populaires comme Java ou Flash, qui nécessitent d'installer sur son ordinateur le logiciel adéquat. « Avec AJAX, il est enfin possible de créer des applications riches visuellement et interactives sur n'importe quel navigateur et sur n'importe quel PC », ajoute Tim O'Reilly. Un futur qui sonnerait la fin des logiciels pour PC au profit des navigateurs Internet, qui deviendront les nouveaux systèmes d'exploitation de demain, et au profit de services web. De multiples start up ont d'ailleurs choisi de s'engouffrer dans le créneau, comme Meebo (messagerie instantannée), Zimbra (chat + messagerie pour entreprises), UpStartle (traitement de texte). A terme, c'est donc toute l'économie du logiciel sur le poste de travail qui pourrait être remise en cause. Et donc, la domination de Microsoft. A moins, bien sûr, que le groupe de Bill Gates ne se réapproprie AJAX.

Expansion

Yahoo! dévoile sa bibliothèque numérique
Vendredi, 30/09/2005 - 00:00

Les projets de bibliothèque numérique affolent les moteurs de recherche. Répondant à Google, Yahoo! s'associe à des industriels, des universités et des associations pour fonder l'Open Content Alliance. L'objectif du consortium a de vrais airs de Google Print, le programme géant de numérisation de livres initié en décembre 2004 par Google. Il s'agit en effet de numériser des milliers d'ouvrages, en puisant notamment dans les 33 millions de livres de l'université de Californie, partenaire du programme. L'établissement investira 500.000 dollars pour scanner 5000 titres la première année. L'université de Toronto, O'Reilly Media, le National Archives anglais et l'European Archive apporteront également leur contenu, qui pourra être aussi audio ou vidéo. Hewlett-Packard fournira le matériel de numérisation, Adobe des licences d'Acrobat et de Photoshop. L'Internet Archive se chargera de l'enregistrement des contenus que Yahoo! intégrera dans son moteur de recherche.

Parti le premier, Google a essuyé les plâtres. Yahoo!, qui a conduit les négociations, ne veut donc pas commettre les mêmes erreurs que son rival. Comme le laisse entendre son nom, l'Open Content Alliance joue ainsi... l'ouverture. D'autres moteurs de recherche pourront intégrer les ouvrages dans leur index. Yahoo! aura seulement l'avantage d'équiper de sa technologie de recherche le site de l'Open Content Alliance. Histoire de ne pas être accusé d'enfreindre le droit d'auteur, seuls les ouvrages tombés dans le domaine public seront scannés (soit 15 % de la collection de l'Université de Californie). Les livres protégés pourront aussi être numérisés, mais seulement avec l'accord des ayants droit, et distribués alors sous licence Creative Commons. Chez Google, on scanne tout, sauf avis contraire des détenteurs des droits, ce qui a déclenché en août la colère des auteurs américains. Enfin, l'Open Content Alliance Yahoo se déclare aussi ouvert aux apports internationaux. Dave Madelbrot, vice président de la division recherche de Yahoo!, ne demande ainsi qu'à « intégrer du contenu français dans l'Open Content Alliance et travaille avec des gens en France pour rendre cela possible ». Une pique adressée à Google, quand on connaît la défiance à l'égard de Google Print en France.

Expansion

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