RTFlash

RTFLASH Recherche & Technologie
NUMERO 358
Lettre gratuite hebdomadaire d’informations scientifiques et technologiques
Créée par René Trégouët rapporteur de la Recherche et Président/fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
Edition du 18 Octobre 2005
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Egalement dans ce numéro
TIC
Yahoo! transforme son portail en télécommande de télévision
Des caméras thermiques contre la grippe aviaire
Usage du mobile : la fracture des quarante ans
Matière
Le monde pourvu en énergie au moins jusqu'en 2030
Percée technologique dans le domaine des piles à combustible
De nouvelles turbines à gaz de Siemens atteignent un rendement record
La "lumière lente" ouvre la voie vers la puce optronique
Espace
Détection de radiations lumineuses provenant des premières étoiles de l'univers
Vivant
Des nanoparticules pour transporter des médicaments anti-cancer jusqu'à la tumeur
Mieux évaluer l'efficacité des médicaments anti-cancéreux grâce au microscope à force atomique
L'aspirine pourrait prévenir le cancer de la peau
Une étude suggère de mesurer la taille et les hanches pour prédire le risque de crise cardiaque
Le goût pour le gras aurait des bases biologiques
Cancer de l'ovaire : les puces à ADN pour évaluer la réponse à la chimiothérapie
Un nouveau mode de signalisation cellulaire serait impliqué dans la mise en place des réseaux neuronaux
L'étonnante plasticité du cerveau
Homme
Google contre Microsoft : combat de titans pour la numérisation mondiale des contenus culturels
Le WiMax va s'étendre mais sera dominé par la 3G
Recherche
Ford va lancer en France deux véhicules pouvant rouler aux biocarburants
Edito
EMEUTES de RUE : SACHONS REGARDER L'AVENIR EN FACE...



Dans une Démocratie, il n'est pas longtemps tolérable de voir un Etat rester impuissant devant quelques centaines d'individus qui se servent des caméras de télévision pour faire briller aux yeux du monde les centaines et les centaines de véhicules qu'ils incendient, chaque nuit.

Les outils dont dispose un Etat de Droit pour faire cesser de tels agissements sont peu nombreux et surtout d'un maniement difficile. Il suffirait d'un accident et même d'un incident pour que l'opinion publique, maîtresse du jeu, sans qu'elle en ait conscience, se retourne.

L'utilisation de la force serait contre-productive et très risquée. Seuls, l'intelligence et le bon sens pourront permettre de trouver une issue mais il faut que nous ayons bien conscience que cela ne sera que partie remise.

Aussi, toutes les Démocraties vont devoir réfléchir, comme a déjà commencé à le faire la Grande-Bretagne après les attentats de l'été dernier, aux moyens à mettre en oeuvre pour prévenir et empêcher toute atteinte au Droit dans les espaces publics.

La conscience, la responsabilité, la solidarité, le devoir, la morale étant devenus des concepts inconnus d'une partie grandissante de nos contemporains, seules, malheureusement, les technologies nouvelles aideront les Pouvoirs Publics à faire respecter l'ordre public... mais avec quels dangers pour nos Démocraties !

Il serait irresponsable d'ignorer ces nouvelles technologies qui marqueront chaque être humain et nos objets (en particulier les voitures) dans ces toutes prochaines décennies. Pour défendre nos Démocraties, les hommes politiques devraient, avec sérénité, examiner, sans retard, ce qui se développe actuellement dans les laboratoires dans de nombreuses parties du Monde, au lieu de clamer, par démagogie, que jamais ils n'utiliseront de tels moyens.

Regardons déjà ce qui se passe avec la vidéosurveillance. Il suffit de faire un tout petit bond en arrière de quelques années pour se remémorer comment les « bonnes âmes » rejetaient ces moyens de « flicage ». Là aussi, comme dans bien d'autres domaines, l'opinion publique a fait un vrai virage sur l'aile en constatant combien les dizaines de milliers de caméras installées dans tous les lieux publics de Londres avaient été efficaces pour retrouver les va et vient des terroristes dans les jours précédant les attentats. Mais, malheureusement, ces sinistres circonstances ont permis de constater que les caméras permettaient d'expliquer, a posteriori, mais non de prévenir.

Aussi, les responsables mondiaux des polices urbaines sont entrés dans une réflexion nouvelle qui ne s'arrêtera que lorsqu'elle sera arrivée à son terme : comment les nouvelles technologies vont-elles pouvoir, avec rigueur et efficacité, prévenir tous les dysfonctionnements, de l'attentat terroriste jusqu'au vol à la tire, sur la voie et dans les espaces publics ?

Les réponses sont déjà nombreuses et vont apparaître, maintenant dans de courts délais, bien d'autres propositions que nous n'imaginons pas encore.

La reconnaissance automatique d'images de personnes surveillées sur des milliards d'images saisies chaque jour dans les réseaux serrés de vidéosurveillance qui sont ou qui se mettent en place dans toutes les villes, le positionnement satellitaire qui atteindra une précision centimétrique avec des bornes de référence calées au sol, les puces radio (RFID) moins grosses qu'un grain de riz qui, dès ces prochains mois, vont commencer à se glisser dans tous les objets dont nous nous servons chaque jour et qui, dans des délais qui sont maintenant courts, commenceront à être implantées sous la peau des êtres humains...

Il serait vain de croire que cela n'arrivera pas. Cela va arriver et même peut-être beaucoup plus vite que nous ne l'imaginons aujourd'hui.

Aussi, tous les responsables politiques qui ont en charge la protection de nos libertés doivent, sans tarder, imaginer ce futur, dorénavant très proche, pour faire en sorte que l'aspiration profonde au respect de la vie privée soit fondamentalement respectée dans nos Démocraties. Il en va de l'avenir des Droits de l'Homme.

Je défends depuis de très nombreuses années dans ces colonnes l'idée que chaque être humain devra disposer d'une identité privée, inviolable et disposant des protections les plus élevées, pour sa vie privée (famille, profession, amis, vacances, etc...) et d'une identité publique où il ne serait qu'un nombre à 64, 128 ou 256 chiffres (changeant en permanence) dès qu'il serait sur la voie publique. Le rapprochement entre l'identité privée, qui serait un vrai sanctuaire pour le citoyen respectueux des lois et l'identité publique qui, elle, sur tout territoire public, serait spontanément accessible à tout agent de l'ordre public (grâce aux puces RFID), ne pourrait être fait que sous l'autorité de l'Etat. Cette mission deviendrait une mission régalienne et tous les dispositifs de sécurité devraient être mis en place pour acquérir la certitude qu'aucune organisation et aucun individu ne pourraient s'emparer de ces clés de transformation de l'identité publique en identité privée.

Je sais que vous allez être très nombreux à réagir face à ces propositions. Mais n'oublions pas que l'une des spécificités de l'homme par rapport à tous les autres systèmes organisés, ce qui lui octroie non seulement une force mais aussi une supériorité naturelle, est de pouvoir prévoir et ainsi d'anticiper toute évolution, du moins tant que celle-ci est prévisible.

Or, l'augmentation très grande du nombre d'êtres humains vivants, la spontanéité de l'information, la facilité des déplacements, la globalisation des échanges, mais aussi la perte des repères, font que la vie de la cité, telle qu'elle avait été imaginée à Athènes, il y a 4000 ans, n'est plus applicable à la situation réelle de ce début de 21ème siècle. Il faut savoir anticiper sur ces évolutions profondes de nos sociétés.

Certains ont imaginé dans ces deux dernières décennies, avec la montée en puissance des réseaux et l'émergence de la Toile, que l'avenir se trouvait dans des communautés et que des systèmes informatiques trop curieux nous rendraient heureux, malgré nous, en répondant à chacune de nos aspirations, croyant bien connaître nos profils.

Mais il n'en est rien. Chaque être humain voudrait (quel rêve !) pouvoir disposer d'un jardin secret dans lequel il pourrait se réfugier quand il est assailli par les soucis générés par nos sociétés dites « modernes ». Violer ce jardin secret serait la pire entreprise de déshumanisation. L'homme, malgré les difficultés grandissantes de la vie en société, ne veut pas se transformer en abeille. Ce n'est pas l'ensemble de la société qui doit devenir l'individu mais notre aspiration profonde est de tout faire pour que chacun de nous détienne, dans la mesure du possible, la détermination de son destin.

Aussi, avec réalisme, sachons nous préparer à accepter de nouvelles règles dans notre vie en commun, dans les espaces publics, afin de protéger avec la dernière des énergies notre vie privée.

René TRÉGOUËT

Sénateur honoraire

Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat


TIC
Information et Communication
Yahoo! transforme son portail en télécommande de télévision
Mercredi, 19/10/2005 - 00:00

Yahoo! se sentait à l'étroit dans l'Internet. Le portail vient donc de faire son entrée dans le monde de la télévision. Une nouvelle section de sa grille de programmes Yahoo TV permet de lancer des téléchargements d'émissions télévisées à distance, pour peu que l'on dispose d'un TiVo. Ce super magnétoscope numérique, qui compte plus de 3,6 millions d'abonnés aux Etats-Unis, prétend depuis longtemps devenir le futur Google de la télévision. Avec lui, on enregistre les émissions sur disque dur, on interrompt et reprend le visionnage des émissions en direct et l'on efface même les publicités.

Désormais, grâce à Yahoo!, un TiVo relié à Internet peut être programmé avec un délai d'une heure en connexion haut débit, ou de 36 heures en bas débit. Le partenariat entre Yahoo! et TiVo ne se limitera pas à la télécommande Internet. Bientôt, les services de météo et de trafic routier du portail s'afficheront sur la télévision, de même que les images archivées sur les comptes Yahoo!. Toutefois, il n'est pas encore question de rechercher et de visionner les vidéos enregistrées par TiVo sur Internet, ni d'afficher ses courriels sur la télévision. Ces nouveautés traduisent cependant la tendance des moteurs de recherche à se développer hors de leurs bases. Le même jour, Yahoo! a dévoilé un accord avec l'opérateur de télécommunications américain SBC Communications, partenaire depuis quatre ans, pour vendre des téléphones portables sous sa marque. Les services de téléchargement musical, de photos et de courriels de Yahoo! seront mis en valeur sur le combiné Nokia, doté d'un appareil photo 1,3 megapixel et d'un lecteur MP3.

Expansion

Des caméras thermiques contre la grippe aviaire
Mercredi, 19/10/2005 - 00:00

La DGS envisage de déployer un dispositif original en France de détection des passagers fiévreux. Des caméras thermiques installées à l'embarquement et au débarquement de zones à risques pourraient aider au dépistage des personnes fiévreuses. «De telles caméras ont été utilisées ponctuellement dans certains aéroports d'Asie, à Hongkong, Singapour ou encore à Toronto, au Canada, lors de l'épidémie de sras en 2002», explique le professeur Didier Houssin, directeur général de la DGS et délégué interministériel à la grippe aviaire. Ces caméras à infrarouge retransmettent en temps réel la silhouette des passagers. Et si l'un d'eux est fiévreux ou même fébrile, son image est censée virer immédiatement au rouge, rendant facile son identification. Le grand avantage de ce procédé est qu'il filme un très grand nombre de passagers sans encombrer les aérogares ni rallonger l'attente des voyageurs. Mais il nécessite la mobilisation d'équipes médicales, les seules à même de décoder les images et d'interpeller dans la foulée le voyageur à risque. Avant de trouver leur place dans les aérogares françaises, ces caméras thermiques doivent encore être testées scientifiquement. «Il leur faut prouver leur efficacité, résume le professeur Bruno Riou. Nous devons savoir si la prise de température cutanée a un sens pour détecter les personnes fébriles.» Chef du service des urgences à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, Bruno Riou a été chargé par la DGS de tester la pertinence d'un tel dispositif.

A compter de la mi-novembre et pendant deux à deux mois et demi, toutes les personnes - 2 000 à 3 000 au total - qui franchiront la porte des urgences seront scannées. L'infirmière d'accueil, chargée de prendre le pouls et la température des patients à leur arrivée, devra aussi les soumettre à l'oeil de la caméra thermique. Si cette pratique se montre efficace, une telle caméra pourra alors équiper les aérogares à risques. Plutôt prudent, Didier Houssin souligne néanmoins qu'il ne sera pas possible matériellement d'équiper un aéroport entier de ces caméras, a priori onéreuses, même si leur montant n'est pas divulgué. D'autant que «ces machines, aussi efficaces soient-elles, ne feront au mieux que retarder l'expansion de la pandémie». A défaut ou en complément, la DGS envisage aussi de recourir aux thermomètres auriculaires électroniques. Cette pratique fait certes ses preuves tous les jours dans les hôpitaux. Mais elle pourrait bien dissuader de nombreux voyageurs à prendre l'avion et créer les pires embouteillages à l'enregistrement ou au débarquement des vols.

Figaro

Usage du mobile : la fracture des quarante ans
Mercredi, 19/10/2005 - 00:00

Les Français ne sont pas égaux devant le mobile. La moitié dit savoir se servir d'une bonne partie, voire de toutes les fonctions. L'autre d'à peine quelques-unes, en dehors des appels. Principale différence entre eux ? L'âge. Bien plus que la catégorie socioprofessionnelle ou le sexe, c'est ce critère qui définit le rapport des Français avec le téléphone portable. TNS Sofrès le soutient, dans le premier observatoire sociétal du téléphone portable, commandé par l'Association française des opérateurs mobiles (Afom). Et l'institut d'études d'évoquer une véritable « fracture générationnelle » dans le mobile, située autour de 40 ans. Donnée la plus évidente, le taux d'équipement, en moyenne de 72 % chez les Français, est de 95 % chez les 18-24 ans alors qu'il tombe à 53 % chez les plus de 60 ans.

Le téléphone mobile est un phénomène de société car il n'a pas d'égal lorsqu'on considère sa diffusion : Il existe une « génération mobile » : les 15 à 24 ans. Cette génération se différencie des plus de 40 ans par le sentiment de maîtriser son mobile, les usages diversifiés comme l'envoi de SMS (89 % des moins de 40 ans contre 47 % des plus de 40 ans) ou l'aspect « couteau suisse » pour l'utilisation très marquée chez les jeunes des applications additionnelles de nos portables : réveil, appareil photo etc.

On apprend désormais à se rendre injoignable sur son mobile : 75 % des utilisateurs éteignent leur mobile, 65 % le mettent en mode vibreur, 59 % refusent volontairement des appels et laissent leur répondeur prendre des messages. Autre enseignement intéressant de l'étude : lorsqu'on est joignable et que l'on reçoit un appel, on apprend à arbitrer immédiatement pour décider d'y répondre ou non. Environ 6 Français sur 10 prennent en compte l'identité de celui qui les appelle, 58 % le lieu où ils sont et 50 % les personnes avec qui ils sont.

BT

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Matière
Matière et Energie
Le monde pourvu en énergie au moins jusqu'en 2030
Mercredi, 19/10/2005 - 00:00

Le monde, s'il poursuit sur la tendance actuelle, disposera d'assez de ressources énergétiques au moins jusqu'en 2030 malgré l'envolée prévisible de la demande, mais chaque maillon de la chaîne doit s'attendre à de gros efforts à la fois politiques et financiers, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE).

La demande énergétique mondiale va croître de plus de 50 % d'ici 2030, estime l'AIE dans son "World Energy Outlook 2005", un rapport présentant ses analyses et prévisions détaillées jusqu'en 2030. Les deux tiers de cette progression seront à mettre au compte des pays en développement.

La demande mondiale en 2030 atteindrait ainsi 16,3 milliards de tonnes d'équivalent pétrole (tep), selon ce "scénario de référence", basé sur l'hypothèse que les politiques énergétiques actuelles seront poursuivies sur la même voie. "Les ressources énergétiques sont suffisantes dans le monde pour faire face à la croissance de la demande d'énergie prévue dans le scénario de référence", souligne l'AIE, qui relève que "les réserves mondiales de pétrole dépassent actuellement la production cumulée d'ici à 2030".

Mais cela ne veut pas dire que tout se fera en douceur, prévient-elle. Selon ses calculs, quelque 17.000 milliards de dollars d'investissements seront nécessaires dans le secteur énergétique pour assurer l'approvisionnement. Or, leur financement dans les pays non membres de l'OCDE "constitue l'un des plus grands défis à relever que laissent présager nos projections", soulignent les auteurs. Les pays consommateurs sont également concernés dans la mesure où une montée en puissance de l'industrie du raffinage - dont les faiblesses ont largement contribué à l'envolée des cours depuis le début de l'année -, est "indispensable d'urgence à l'échelon mondial". Pour ce qui est des cours, l'AIE prévoit que les prix, après avoir atteint un pic à 65 dollars en septembre 2005 (prix moyen payé par ses pays membres), devraient refluer à 35 dollars en 2010 grâce à la mise en oeuvre de nouvelles capacités de production, avant de remonter à 39 dollars en 2030.

AIE

Percée technologique dans le domaine des piles à combustible
Mercredi, 19/10/2005 - 00:00

La jeune entreprise PolyFuel Inc. a affirmé avoir franchi une étape critique susceptible de générer l'adoption en masse de piles à combustible pour les assistants numériques personnels, les téléphones portables et les ordinateurs portables.

PolyFuel (Mountain View, Californie) affirme que la membrane DMFC à hydrocarbures de sa pile à combustible alimentée au méthanol direct d'hydrocarbure (DMFC) a passé avec succès la barre des 5 000 heures, lors d'un test de durabilité. Les observateurs du secteur estiment que les piles à combustible portables doivent disposer d'une durée de vie de 2 000 à 3 000 heures pour être viables commercialement, une barrière que PolyFuel affirme avoir supprimée pour les fabricants de piles à combustible.

« La durabilité de la membrane a toujours été l'un des défis techniques clés pour les fabricants de piles à combustible car elle se traduit directement dans la durée de vie d'une pile à combustible », indique Jim Balcom, Président-directeur général de PolyFuel. « Dans les applications destinées aux piles à combustible portables, les consommateurs sont habitués à des batteries affichant des durées de vie de 2 000 à 3 000 heures pour leurs dispositifs portables. Naturellement, les fabricants d'appareils électroniques et les développeurs de piles à combustible considèrent ces valeurs comme une référence cruciale. »

Les piles à combustible ont été développées pour remplacer les batteries des applications mobiles. Par exemple, la durée d'exécution d'une batterie d'ordinateur portable classique de 4 heures chute à seulement 2,5 heures environ après 3 000 heures d'utilisation. Dans le cas des dispositifs électroniques portables, le combustible au méthanol, qui est un type d'alcool, sera proposé sous forme de petites cartouches légères intégrables présentées aux côtés des piles et des briquets chez les détaillants dans le monde.

EEY

De nouvelles turbines à gaz de Siemens atteignent un rendement record
Mercredi, 19/10/2005 - 00:00

Siemens a atteint le record mondial du rendement avec ses turbines à gaz. En utilisant une telle turbine dans une centrale à gaz ou à vapeur, le rendement doit augmenter de 2 %, atteignant plus de 60 %. Cette augmentation permet, en plus de réaliser des économies, de réduire les émissions de CO2 de 40.000 tonnes par an, ce qui correspond aux gaz d'échappement émis par 10.000 Golf Volkswagen parcourant 20.000 km par an.

Cette performance a pu être atteinte en travaillant à haute température, en mettant au point un système de refroidissement plus efficace et en optimisant le cycle vapeur-eau. La température sur la première aube de la turbine est supérieure à 1.500°C, ce qui est proche de la température de fusion du fer. Siemens a donc développé des matériaux d'aube permettant d'atteindre des températures importantes, ainsi que des nouvelles technologies de brûleur et de chaudière.

Une seule des 250 aubes doit procurer la même puissance qu'une voiture de sport et supporter une force centrifuge qui représente 10.000 fois son poids. C'est pourquoi elles sont construites avec des alliages monocristallins associés à une fine couche de céramique. De plus, un nouveau compresseur permet de réduire les pertes dans la turbine, avec des formes d'aubes innovantes et de nouvelles technologies de compression. Enfin, la nouvelle turbine à gaz est très flexible, son temps de démarrage étant plus court et permettant des modifications de dernière minute. Cette performance est liée au fait que le refroidissement utilise de l'air, disponible en permanence, et non de la vapeur comme habituellement.

Siemens construit actuellement pour l'entreprise d'électricité E.ON Energie une centrale de turbine à gaz de 340 MW, près d'Ingolstadt en Bavière. Cette installation sera en fonctionnement dès 2007. Après la phase test, la turbine à gaz sera associée à une turbine à vapeur, pour une puissance de 530 MW, ce qui correspond aux besoins en électricité de la ville d'Hambourg.

Achats industriels

La "lumière lente" ouvre la voie vers la puce optronique
Mercredi, 19/10/2005 - 00:00

Deux découvertes publiées par la revue "Nature" ouvrent la voie vers des puces hybrides combinant électronique et optique. L'idée derrière tout cela est d'utiliser seulement une fraction de l'énergie habituelle dans un processeur et le guide d'ondes photoniques de silicium y parvient justement. Au premier abord, il ne s'agit que d'une pièce de silicium sur laquelle est gravé un motif régulier d'orifices.

La puce fonctionne un peu comme une caméra rapide. La lumière y pénètre à sa vitesse coutumière de 300 000 km à la seconde, s'accroche aux «ancres» que forment les trous pour décélérer à 1/300e de sa vitesse normale et reprend ensuite son allure de croisière. IBM, qui est à l'origine de l'une de ces découvertes, explique que les pulsations de lumière plus lente permettent de transmettre les données très rapidement. La lumière pourrait même être ralentie plus encore en appliquant un champ électrique au guide d'ondes.

Cette technologie pourrait permettre de supprimer les convertisseurs qui transforment les signaux analogiques en signaux optiques et vice et versa, ce qui ferait sauter un important goulot d'étranglement dans les réseaux de télécommunications. En effet, cette "lumière lente" permet de stocker, brièvement, un paquet d'informations numériques sans le convertir en signaux électriques.

Wired

Nature

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Espace
Espace et Cosmologie
Détection de radiations lumineuses provenant des premières étoiles de l'univers
Mercredi, 19/10/2005 - 00:00

Des astronomes américains pensent avoir capté des radiations d'étoiles nées à l'aube de l'univers et depuis longtemps éteintes, selon une étude. Si ces observations faites avec le téléscope de l'espace Spitzer de la Nasa sont confirmées, elles lèveront un peu le voile sur une période très proche du "big bang" qui selon la théorie des cosmologues a donné naissance à l'univers il y a environ 13,7 milliards d'années. Ces rayonnements lumineux pourraient provenir des toutes premières étoiles ou peut-être de gaz brûlants avalés par les premiers trous noirs, ont expliqué ces astronomes du Goddard Space Flight Center de la Nasa à Greenbelt dans le Maryland (est).

Ils ont comparé ces émissions à des lumières d'une ville très éloignée que l'on pourrait voir par nuit très noire d'un avion. Ces jets lumineux sont trop distants et faibles pour distinguer les objets qui les émettent. "Nous pensons que nous observons la luminosité collective émise par des millions de premières étoiles de l'univers", a indiqué dans un communiqué Alexander Kashlinsky, le scientifique qui est le principal auteur de l'article publié dans la revue britannique Nature datée du 3 novembre. "Ces objets ont disparu il y a très longtemps mais leur lumière continue à voyager dans l'univers", a-t-il ajouté.

Cette observation de dix heures avec la caméra infrarouge du téléscope spatial Spitzer dans la constellation du Dragon a permis de détecter des jaillissements diffus de rayons infrarouges, invisibles à l'oeil nu dont l'intensité est plus faible que la lumière optique, a précisé cet astrophysicien. Il a estimé que ces radiations provenaient probablement d'étoiles dites de "Population III", première génération hypothétique des corps stellaires dont les scientifiques pensent qu'ils se sont formés cent millions d'années après le "Big Bang". Les première et seconde générations d'étoiles, dites de "Population I et II" se sont formées deux cent millions d'années plus tard. La découverte faite avec le télescope Spitzer va dans le sens des observations faites dans les années 90 par le satellite de la Nasa, "Cosmic Background Explorer" selon lesquelles il existerait des sources de rayonnement infrarouge ne provenant pas des étoiles connues. Ces dernières détections confirment aussi des observations de la sonde "Wilkinson Microwave Anisotropy" de la Nasa en 2003 qui dataient la naissance des premières étoiles entre 200 et 400 millions d'années après le Big Bang.

NASA

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Vivant
Santé, Médecine et Sciences du Vivant
Des nanoparticules pour transporter des médicaments anti-cancer jusqu'à la tumeur
Mercredi, 19/10/2005 - 00:00

Les ligands d'acide nucléique sont de courts fragments d'ADN ou d'ARN qui peuvent viser de manière très spécifique les antigènes, comme le font les anticorps monoclonaux. Dans le traitement du cancer, ces ligands offrent des possibilités intéressantes en permettant le transport de molécules anti-cancéreuses, à l'aide de nanoparticules, vers des tumeurs repérées grâce à leurs antigènes de surface. Les nanoparticules thérapeutiques utilisées ont un diamètre compris entre 50 et 250 nanomètres et constituent des vecteurs particulièrement efficaces pour la livraison ciblée de médicaments dans le corps humain.

En utilisant le cancer de prostate comme modèle, des chercheurs américains de l'Ecole médicale de Harvard ont montré que ces nanoparticules étaient très efficaces pour acheminer jusqu'à la tumeur, en utilisant le PSA, l'antigène spécifique du cancer de la prostate, du docetaxel, un puissant médicament anti-cancéreux. Le Docteur Farokhzad, qui dirige ces recherches, souligne que ces travaux sont très prometteurs et devaient permettre, d'ici quelques années, d'ouvrir, grâce à ces nanoparticules guidées, une nouvelle voie thérapeutique contre une large variété de cancers.

Article @RTFlash

NMNet

Mieux évaluer l'efficacité des médicaments anti-cancéreux grâce au microscope à force atomique
Mercredi, 19/10/2005 - 00:00

En utilisant des simulations informatiques réalisées à partir d'observation à l'aide d'un microscope à force atomique, les chercheurs du laboratoire national Laurence Livermore ont mis au point une nouvelle technique très fiable permettant de caractériser l'interaction des molécules anti-cancéreuses. L'équipe de Livermore a utilisé la microscopie à force atomique (AFM) pour mesurer les liens entre plusieurs fragments d'anticorps et de peptides Mucin1. Mucin1 se trouve en grande quantité dans les cellules épithéliales du corps humain, et l'une de ses formes spécifiques est un marqueur caractéristique pour les cancers de la prostate, de sein, du poumon, et du pancréas.

Ce lien entre Mucin1 et l'anticorps identifiant le marqueur tumoral est déterminant pour évaluer l'efficacité des molécules anti-cancéreuses. "Nous avons trouvé une nouvelle méthode trés fiable pour mesurer l'efficacité des médicaments anti-cancéreux," indique Aleksandre Noy, l'un des chercheurs impliqués dans ces recherches. Noy souligne également que cette méthode pourrait être appliquée à d'autres types de cancer, poumon, estomac et pancréas notamment. Ces recherches illustrent parfaitement le lien conceptuel désormais incontournable entre biologie, physique et informatique pour mieux comprendre les mécanismes fondamentaux du vivant et concevoir de nouvelles approches thérapeutiques.

Article @RTFlash

SD

L'aspirine pourrait prévenir le cancer de la peau
Mercredi, 19/10/2005 - 00:00

L'aspirine, dont l'efficacité pour réduire les risques cardiaques a déjà été avérée, pourrait également permettre de diminuer l'incidence des cancers de la peau, selon des chercheurs australiens. Selon une étude de l'Institut de recherche médicale du Queensland, la prise régulière d'anti-inflammatoires non-stéroïdiens telle que l'aspirine favoriserait une protection accrue contre les cancers de la peau et les taches provoquées par le soleil. "Nous avons découvert que les gens qui prenaient régulièrement de l'aspirine ou des anti-inflammatoires non-stéroïdiens avaient, de manière significative, un risque plus faible de développer un cancer de la peau que ceux qui n'en prenaient pas", a indiqué David Whiteman, l'un des chercheurs dont les résultats ont été publiés dans le Journal de l'académie américaine de dermatologie.

"De plus, parmi les personnes qui n'ont jamais eu de cancer de la peau, celles qui prenaient régulièrement de l'aspirine avaient beaucoup moins de taches dues au soleil", a-t-il ajouté. En revanche, "aucun bénéfice particulier" n'a été noté pour les prises occasionnelles. "Cela concerne un usage régulier sur du long terme", a souligné le scientifique. Selon l'étude, les médicaments comme l'aspirine stoppent la fabrication d'une enzyme appelée cyclo-oxygénase (COX), qui permet à certains types de cancers de se développer. L'étude a été menée durant quinze ans sur plus de 1.600 habitants d'une ville du sud de l'Etat australien du Queensland (ouest).

QI

Une étude suggère de mesurer la taille et les hanches pour prédire le risque de crise cardiaque
Mercredi, 19/10/2005 - 00:00

La mesure de la circonférence de la taille et des hanches permet mieux de prédire le risque de crise cardiaque que l'indice de masse corporelle (IMC), selon une étude internationale publiée dans la revue médicale "The Lancet". "L'enquête montre que le rapport entre la taille et les hanches est trois fois plus efficace que la mesure traditionnelle de l'IMC (qui prend en compte le poids par rapport à la hauteur). Ce sera évidemment une meilleure façon d'identifier les personnes à risque pour éviter une crise cardiaque", a estimé le Dr Charmaine Griffiths de la Fondation cardiaque britannique, qui n'est pas impliquée dans ces recherches. Par exemple, un rapport de 83 %, avec une taille de 75 cm de circonférence et des hanches de 90 cm, est favorable. En moyenne, la mesure de la taille représente environ 90 % de celle des hanches. "Les gens avec un rapport de la taille aux hanches élevé sont davantage susceptibles de souffrir d'une crise cardiaque. C'est pourquoi il est important de garder un poids sain en faisant régulièrement de l'exercice et en ayant un régime alimentaire équilibré", conclut le Dr Griffiths. L'étude INTERHEART, dirigée par le Dr Salim Yusuf de l'Université McMaster de Hamilton, dans l'Ontario, porte sur 27.098 sujets dont 12.461 ayant eu une crise cardiaque.

Lancet

Le goût pour le gras aurait des bases biologiques
Mercredi, 19/10/2005 - 00:00

Votre penchant pour la crème brûlée, le confit de canard ou les pâtes au beurre -de préférence au sorbet ou à la salade verte- vient peut-être d'un récepteur situé sur la langue spécialisé dans la détection des lipides. Des chercheurs français de l'Université de Bourgogne et de l'INRA ont mis en évidence la présence de ce récepteur CD36 chez les rats et les souris. Il viendrait donc s'ajouter à une gamme jusqu'à présent limitée de détecteurs de goût situés sur la langue, sensibles au salé, au sucré à l'amer, à l'acide et à l'umami (un goût sucré-salé lié à la présence de monoglutamate de sodium).

Le récepteur CD36, également appelé FAT pour fatty acid transporter, est une glycoprotéine présente dans de nombreux tissus et impliquée dans le stockage des graisses. Philippe Besnard et ses collègues ont désactivé le gène codant pour cette protéine chez des rats et des souris. Ils ont constaté que les rongeurs perdaient l'attirance naturelle de leurs congénères pour les aliments gras. Le mécanisme digestif enclenché par la détection de gras au niveau de la bouche disparaissait également chez les rongeurs mutants.

Les chercheurs, qui publient leurs travaux dans le Journal of Clinical Investigation, supposent que le même récepteur existe chez l'homme. Sachant que nous n'avons pas tous la même perception des saveurs, ce goût pourrait être particulièrement prononcé chez certains et expliquer leur tendance à consommer essentiellement des aliments riches en lipides, suggèrent les chercheurs.

JCI

Cancer de l'ovaire : les puces à ADN pour évaluer la réponse à la chimiothérapie
Mercredi, 19/10/2005 - 00:00

Un profil d'expression génique nouvellement identifié pourrait servir de support pour évaluer la réponse à la chimiothérapie dans le traitement du cancer de l'ovaire. Ces résultats sont décrits dans l'édition de novembre du Journal of Clinical Oncology. Dans une nouvelle étude, le groupe conduit par Stephen Canistra (Beth Israel Deaconesss Medican Center, BIDMC) a réalisé des mesures sur puces à ADN (DNA microarrays) avec 60 échantillons de cancer de l'ovaire de patientes traitées au BIDMC et au Sloan-Kettering Cancer Center afin de déterminer si le tissu tumoral obtenu au diagnostic initial présentait un profil d'expression génique susceptible d'indiquer la qualité de la réponse à la chimiothérapie évaluée plus tard.

L'expression de 93 gènes, connus collectivement sous le nom de « Chemotherapy Response Profile (CRP) » s'est révélée particulièrement utile pour identifier les patientes qui ont présenté une réponse complète à la chimiothérapie. D'après les auteurs, la combinaison de deux profils géniques, le CRP et l'OCPP (Ovarian Cancer Prognostic Profile, identifié l'année dernière) peut être utilisée pour améliorer l'évaluation du pronostic.

Caducée

Un nouveau mode de signalisation cellulaire serait impliqué dans la mise en place des réseaux neuronaux
Mercredi, 19/10/2005 - 00:00

Dans tout organisme, les cellules doivent connaître leur position et la communiquer à leurs voisines. Cette fonction est particulièrement importante au cours du développement quand de nombreuses cellules migrent, parfois sur de très grandes distances. Pour ce faire, chaque cellule exprime des protéines jouant le rôle de marqueurs positionnels. Agissant dans le noyau, elles ne sont pas supposées en sortir. Or, pour que le marquage positionnel soit utile, il faut qu'il s'exprime à la surface des cellules. Il était donc admis que ces protéines marquent la position de "leur" cellule en régulant l'expression de gènes codant pour d'autres facteurs qui sont, eux, exportés hors des cellules. Nombre de facteurs jouant ce rôle ont été identifiés.

Il y a déjà plusieurs années, les chercheurs de l'équipe CNRS dirigée par Alain Prochiantz à l'Ecole normale supérieure, avaient observé que certains marqueurs positionnels nucléaires étaient également capables de s'échanger entre cellules. Ils avaient alors proposé que l'échange d'information de position puisse se faire directement par transfert de ces facteurs nucléaires, rebaptisés "protéines messagères". Dans l'article publié le 3 novembre dans Nature, ils apportent de nouvelles preuves à l'appui de cette hypothèse.

Ils se sont intéressés à un cas de migration cellulaire particulier : l'établissement des réseaux neuronaux, dans le système visuel. Lors de la formation de ces réseaux, les neurones envoient des prolongements, des axones, dont l'extrémité appelée cône de croissance lit les signaux disposés le long du trajet et prend les décisions de navigation. Les chercheurs ont montré que l'orientation des cônes de croissance de la rétine dépend de leur contact direct avec une protéine messagère exprimée par une structure cérébrale précise. Leur travail démontre que pour être efficace, la protéine messagère doit entrer dans le cône de croissance et y réguler localement la synthèse de protéines.

Ce mode de transfert direct d'information positionnelle entre cellules est remarquable par son caractère extrêmement économique en information génétique. Dans la mesure où de nombreuses protéines messagères sont exprimées non seulement au cours du développement, mais aussi chez l'adulte, on envisage que ce mode de signalisation joue un rôle physiologique important.

CNRS

L'étonnante plasticité du cerveau
Mercredi, 19/10/2005 - 00:00

Nous pensons, mémorisons, raisonnons et effectuons nos mouvements musculaires grâce à la substance grise, qui contient les corps des cellules nerveuses - les neurones. Des chercheurs américains ont étudié comment la substance grise se forme au niveau du cortex, la couche supérieure du cerveau, son siège principal. Dans la revue Science, des scientifiques font le point sur les événements innés et acquis à l'origine de son développement. Ils s'appuient sur des résultas de recherches menées depuis 15 ans avec des approches très diverses : moléculaires, génétiques, d'imagerie cérébrale et électrophysiologiques. Lors de la formation du cortex, les neurones établissent des connexions entre eux pour former un réseau. A l'âge adulte, avec l'expérience, les connexions se modifient et de nouvelles connexions s'établissent, permettant au réseau de s'adapter à chaque instant. Ce phénomène s'appelle la plasticité cérébrale.

Le phénomène de plasticité permet aussi de recouvrer des fonctions, qu'il s'agisse des plus basiques, comme la perception sensorielle, ou des plus complexes, comme la résolution de problèmes. Il intervient, par exemple, après un choc ou un traumatisme. «La plasticité, conduisant à récupérer une fonction ou à rétablir des connexions cérébrales, peut attribuer de nouvelles fonctions à des tissus cérébraux existants» souligne Pr. Mriganka Sur, l'un des auteurs de l'article. Le cerveau n'est jamais complètement figé. Il évolue en permanence. Mais nous gardons des traces du réseau initial, qui serait d'origine génétique. «Les schémas de connexions ne sont jamais complètement réécrits. On retrouve des traces d'un schéma de connexions inhérentes, qui restent dans le cortex » ajoute Pr. Sur. Les études portant sur la plasticité cérébrale pourraient permettre de mieux comprendre les mécanismes liés à l'évolution du système neuronal contrôlant la cognition et les émotions, ainsi que la réorganisation des réseaux de neurones après une lésion.

Science

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Homme
Anthropologie et Sciences de l'Homme
Google contre Microsoft : combat de titans pour la numérisation mondiale des contenus culturels
Mercredi, 19/10/2005 - 00:00

Le géant américain du logiciel Microsoft a passé un accord pour un "partenariat stratégique" avec la British Library pour numériser 25 millions de pages de documents et livres. Microsoft va dépenser 2,5 millions de dollars (2 millions d'euros) comme "investissement initial" dans l'entreprise. Le projet, au long cours, va débuter par la numérisation de 10.000 livres.

"Cet accord va ajouter au niveau du contenu et de la valeur du portail MSN", le portail Internet de Microsoft, a déclaré au Financial Times Alistair Baker, directeur de l'exploitation de la société américaine. Le FT présente l'opération comme une réponse de Microsoft à Google, qui vient de lancer sa grande bibliothèque virtuelle, en proposant l'accès à une première série d'ouvrages tombés dans le domaine public. Après leur numérisation, les livres, cartes et manuscrits seront disponibles en ligne sur le site de la British Library et le nouveau service de recherche de livres, MSN Book Search, qui doit être lancé en 2006, rapporte le quotidien des affaires.

Pendant ce temps, Google et quatre bibliothèques américaines ont annoncé, le 3 novembre, une version préliminaire de Google Print, un projet de bibliothèque virtuelle qui propose sur Internet des extraits de milliers d'ouvrages. Pour l'instant, les livres numérisés par le moteur de recherche sont pour la plupart consacrés à l'histoire et à la littérature américaine du XIXe siècle. Ils sont accessibles à l'adresse http://print.google.com. Eludant la question des droits d'auteur, Google et ses partenaires ont expliqué que ce premier recueil d'ouvrages était composé uniquement de livres tombés dans le domaine public.

La New York Public Library et les bibliothèques des universités de Harvard, de Stanford, du Michigan ont notamment été mises à contribution avec des ouvrages d'histoire sur la guerre de Sécession, des rapports gouvernementaux et des écrits de Henry James. "En tant qu'éducateurs, c'est extraordinaire d'avoir la possibilité de partager ces travaux importants avec des gens à travers le monde" a déclaré dans un communiqué Mary Sue Coleman, présidente de l'Université du Michigan. "N'importe quel chercheur ou étudiant, qu'il se trouve à New York ou à New Delhi, peut désormais rechercher des informations dans ces livres qui n'étaient jusqu'ici disponibles que dans des bibliothèques", a renchéri Susan Wojcicki, vice-présidente de Google chargée de la gestion des produits.

BBC

Google Print

Le WiMax va s'étendre mais sera dominé par la 3G
Mercredi, 19/10/2005 - 00:00

Selon les experts de Northern Sky Research, les prochaines années verront une grande expansion du WiMax, mais les technologies de communication sans fil seront tout de même dominées par la 3G. L'étude constate que le WiMax ne sera vraiment mis en place commercialement qu'en 2006. Le développement de cette technologie sans fil haut débit à large rayon d'action dépend de l'établissement de la norme 802.16e et d'après les prévisions actuelles, le WiMax certifié 802.16e devrait récolter 500 000 utilisateurs à travers le monde fin 2006.

L'étude prédit aussi l'établissement de la nouvelle norme 802.11n pour l'an prochain dans le secteur du WiFi, malgré les difficultés de négociations rencontrées ces derniers mois sur ce point. L'année 2006 devrait aussi voir l'arrivée de l'Ultra WideBand (UWB) selon les experts technéorologues. Mais, malgré toutes ces nouvelles technologies, c'est bien le service 3G des réseaux de téléphonie mobile qui devrait dominer le secteur du sans-fil pendant quelques années encore. « Avec plus de 1,2 milliard d'abonnés en 2010, il est clair que la 3G dominera les technologies haut débit sans fil dans les cinq années à venir ...]. La 3G a trois ans d'avance sur le WiMax, et renforcera certainement sa domination avec l'arrivée de nouvelles technologies 3G » explique le président de Northern Sky Research, Christopher Baugh.

[PCI

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Recherche
Recherche & Innovation, Technologies, Transports
Ford va lancer en France deux véhicules pouvant rouler aux biocarburants
Mercredi, 19/10/2005 - 00:00

Le constructeur américain Ford va commercialiser en France avant la fin de l'année deux véhicules qui pourront fonctionner indistinctement avec du bioéthanol (biocarburant) et/ou de l'essence, a annoncé vendredi le PDG de Ford France, Eric Saint-Frison. "C'est la première fois en France qu'un constructeur propose des voitures capables de fonctionner majoritairement au bioéthanol", a précisé un porte-parole de Ford France. "Cette technologie, d'un surcoût industriel de 350 euros par véhicule, sera proposée sur 300 berlines Focus et monospaces compacts Focus C-Max, destinés à des flottes de collectivités ou d'entreprises", a affirmé M. Saint-Frison lors d'une conférence de presse. "Mais nous travaillons sur son développement, sur toute notre gamme, à partir de fin 2006 : c'est une véritable stratégie industrielle", a-t-il ajouté.

Le volume initial de véhicules "permettra de justifier la fabrication de quelques dizaines de milliers de litres de bioéthanol, qui sera mis à disposition des flottes par le pétrolier (britannique) BP", a ajouté le PDG de Ford France. Carburant dérivé des plantes (céréales, betteraves à sucre, maïs) ou de la biomasse (déchets de bois, pailles), le bioéthanol permet de réduire les rejets de CO2, principal gaz à effet de serre considéré comme responsable du réchauffement climatique. Le bioéthanol ne peut pas être utilisé sous sa forme pure en France, il est toujours mêlé à de l'essence.

"Les véhicules roulant au bioéthanol émettent 70 % de CO2 en moins que les modèles équivalents à essence", a fait valoir M. Saint-Frison. "Mais comme leur consommation de carburant est supérieure de 25 % à 30 % à celle des autres véhicules, il est nécessaire que le prix du litre de bioéthanol soit intéressant", a-t-il ajouté. Le fabricant américain a décidé de proposer cette "solution alternative" en France sur la base de son expérience à l'étranger, notamment au Brésil (pays où plus d'un tiers des voitures neuves sont désormais dotées d'un moteur bi-combustible), aux Etats-Unis et en Suède.

Cette annonce de Ford survient au moment où le gouvernement veut encourager la filière des biocarburants comme une alternative au pétrole. Toutefois, cette filière des biocarburants ne serait compétitive qu'avec un baril de pétrole valant de 75 à 90 dollars, estiment les auteurs d'un rapport commandé par le ministère de l'Economie, rendu public par le ministre délégué à l'Industrie, François Loos.

Wanadoo

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