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RTFLASH Recherche & Technologie
NUMERO 717
Lettre gratuite hebdomadaire d’informations scientifiques et technologiques
Créée par René Trégouët rapporteur de la Recherche et Président/fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
Edition du 27 Septembre 2013
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Egalement dans ce numéro
Matière
Rendement des cellules solaires photovoltaïques : l'objectif des 50 % à portée de la main !
Vers la conversion industrielle d'électricité en hydrogène
Terre
Phénomènes météorologiques extrêmes : l'activité humaine est devenue dominante
Vivant
Cancer du sein : le dépistage précoce réduirait bien le risque de décès
Prévention cardio-vasculaire : l'huile d'olive confirme ses vertus
La consommation de lait pendant la grossesse influe positivement sur la croissance de l'enfant
Obésité et flore intestinale : le lien métabolique se confirme !
Un nouveau traitement en vue contre la maladie de Parkinson
Une consommation excessive d'images augmente les risques de dépression chez l'enfant
Un vaccin expérimental à l'essai contre le mélanome
Café : un effet protecteur réel contre le cancer
Maladie d'Alzheimer : le régime méditerranéen a bien un effet protecteur !
Prédire la fréquentation des réseaux sociaux grâce aux neurosciences !
Un nouveau logiciel qui détecte le cancer du poumon
Recherche
Le smartphone : nouvel outil de sécurité routière ?
Edito
Vaccins : une nouvelle révolution médicale est en marche !



Le 14 mai 1796, le médecin anglais Edward Jenner inventait la vaccination en inoculant du pus de vaccine à un jeune garçon, James Phipps. En franchissant ce pas décisif, Jenner faisait entrer la médecine dans une nouvelle ère : celle de la prévention contre les grandes maladies infectieuses qui depuis toujours faisaient des ravages et contre lesquelles aucun progrès notable n’avait été accompli depuis l’Antiquité.

Ce travailleur infatigable, inventif et entièrement dévoué à la collectivité constata, peu avant sa mort en 1823, que la mortalité par la variole dans la région de Londres avait régressé de manière parallèle au développement de la vaccination contre cette maladie.

Publiant, à ses frais, des ouvrages visant à diffuser ses théories et à expliquer à ses concitoyens l’intérêt de la vaccination, cet humaniste et ce grand scientifique dut faire face tout au long de sa vie au scepticisme, à la raillerie et au dénigrement de son travail, certaines personnalités de l’époque allant jusqu’à évoquer la nécessité de maintenir « l’ordre naturel et providentiel » à l’origine, selon eux, des épidémies dévastatrices qui frappaient régulièrement la population.

Plus de deux siècles après Jenner, la vaccination, bien qu’elle n’ait jamais cessé d’être contestée et remise en cause régulièrement, reste un outil fondamental et irremplaçable de prévention et de lutte contre des grandes épidémies et connaît un nouveau souffle grâce aux extraordinaires progrès de la biologie et de la génétique.

À l’époque de Jenner et même à celle de Pasteur, il y a un peu plus d’un siècle, aucun scientifique n’aurait pu imaginer que la vaccination permettrait, au niveau mondial, de telles victoires contre la maladie et la mort. Jenner lui-même n’aurait sans doute pas imaginé que la variole, dont il avait fait le combat de sa vie, serait la première maladie totalement éradiquée de la surface de la terre grâce à la vaccination, puisque, selon l’OMS, plus aucun cas de variole n’a été observé dans le monde depuis 1977.

Depuis une dizaine d’années, l’arrivée de nouveaux vaccins, conjuguée à la mise en œuvre de grandes campagnes de vaccination dans les régions du monde les plus exposées aux maladies infectieuses, a permis des résultats absolument remarquables, pour ne pas dire inespérés, en matière de réduction de la mortalité infantile dans de nombreux pays en voie de développement.

Une récente étude, publiée par la revue britannique « The Lancet », montre que le vaccin MenAfriVac, développé grâce à un partenariat entre l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et l’ONG américaine Path, a permis de protéger 1,8 million de personnes vaccinées de la méningite A au Tchad (Voir Health Canal).

Dans les zones du pays où a été menée la campagne de vaccination, on a recensé seulement 2,5 cas de méningite pour 100 000 personnes contre 43,6 cas pour 100 000 dans les autres régions du Tchad non concernées par cette vaccination de masse. Ce vaccin a donc permis de faire baisser de 94 % le taux de contamination par cette bactérie qui peut provoquer une inflammation grave et parfois fatale des membranes enveloppant le cerveau et la moelle épinière.

Depuis l'introduction du MenAfriVac au Burkina Faso en 2010, plus de 100 millions de personnes ont pu bénéficier de ce nouveau vaccin et, comme le souligne Jean-Marie Okwo-Bele, le directeur du département de vaccination de l'OMS, "Bien que nous ne soyons qu’à mi-parcours dans le déploiement de ce vaccin, les résultats obtenus sont déjà extraordinaires".

Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, un autre vaccin anti-rotavirus, baptisé Rotavac et développé en Inde, vient de démontrer une réelle efficacité, à l’issue d’essais à grande échelle. Ces résultats pourraient permettre de contrer le rotavirus, la cause de diarrhée infantile, la plus grave et la plus mortelle, responsable d'environ 100.000 décès de jeunes enfants chaque année en Inde (500 000 décès par an dans le monde).

Rotavac réduit significativement, jusqu’à 56 %, les diarrhées sévères à rotavirus au cours de la première année de vie, avec une protection maintenue durant la deuxième année de vie. De plus, le vaccin protège également contre la diarrhée sévère, toutes causes confondues.

L’essai de phase III randomisé, en double aveugle, contrôlé par placebo, sur 6.799 nourrissons âgés de 6 à 7 semaines au moment de l'inscription, a bénéficié de la surveillance étroite d’un groupe d'experts indépendants afin de protéger les droits et les besoins des nourrissons participants. Bharat Biotech, le fabricant, a d’ores et déjà annoncé un prix de vente d’1 $ US la dose et doit enregistrer très prochainement sa demande d’AMM pour l’Inde.

Un autre vaccin est en train de changer le cours de la bataille mondiale contre la pneumonie qui reste la première cause de mortalité dans le monde chez l'enfant, avec environ 1,4 million de décès par an, soit plus que le sida, le paludisme et la rougeole réunis. Ce vaccin devrait permettre de protéger quelque 120 millions d'enfants d’ici la fin de la décennie.

Grâce à ces avancées, l'OMS estime que plus de 600.000 décès potentiels liés aux infections à Hib ont été évitées en 2012.

Sur le front de la bataille mondiale contre la poliomyélite, les campagnes de vaccination systématique généralisée ont également permis de remporter des batailles décisives. Il y a 25 ans, le poliovirus était encore présent dans 125 pays et entraînait la paralysie d’environ 350 000 personnes par an. Mais grâce aux efforts de la communauté internationale en matière de couverture vaccinale, le nombre de cas de polio au niveau mondial a pu être réduit de 99 %, ce qui représente concrètement 10 millions d’enfants sauvés de la paralysie.

Une autre maladie va prochainement pouvoir enfin être prévenue et combattue grâce à la vaccination : la dengue, qui contamine 50 millions de personnes par an dans le monde et entraîne environ 30 000 décès.

Ce vaccin s'est montré efficace à 61 % contre le type 1 du virus de la dengue, de 81,9 % contre le type 3 et de 90 % contre le type 4. Malheureusement, il n’est pas efficace contre le quatrième type de virus de la dengue, ce qui ramène son efficacité globale à environ 30 %, un niveau de protection jugé cependant suffisant pour envisager une commercialisation en 2015.

Autre fléau qui devrait prochainement pouvoir être victorieusement combattu grâce au vaccin : le paludisme. Cette maladie est provoquée par un parasite, le Plasmodium falciparum, qui pénètre dans l’organisme grâce aux piqûres de certains moustiques. On estime que plus de la moitié la population mondiale est exposée au risque de paludisme et l’on compte plus de 200 millions de cas de paludisme entraînant environ 700 000 décès annuels.

Le vaccin antipaludéen le plus avancé aujourd'hui, appelé "RTS,S", a été développé par l'ONG PATH, le laboratoire pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline et la fondation Gates. Il a fait l'objet d'un essai clinique de phase 3, dont les résultats ont été publiés en 2012, dernière étape avant un potentiel feu vert pour la commercialisation. Bien que ce vaccin ne soit pas parfait, il permet tout de même de protéger 31 % des nourrissons et 56 % des enfants un peu plus âgés, ce qui constitue une réelle avancée par rapport aux moyens thérapeutiques actuels.

En mai 2010, des chercheurs de l'Université d'Osaka ont indiqué avoir développé un vaccin à base de poudre, appelé BK-SE36, dérivé d'une protéine génétiquement modifiée découverte à l'intérieur du parasite vecteur du paludisme. Selon les chercheurs japonais, le BK-SE36, qui a fait l’objet d’essais en Ouganda entre 2010 et 2011, aurait montré une efficacité de 72 %.

Enfin, en août 2013, des chercheurs américains ont annoncé avoir mis au point un nouveau type de vaccin, baptisé PfSPZ et fabriqué à partir de sporozoïtes affaiblies (SPZ), soit la forme du parasite du paludisme dans son état infectieux initial. Les premiers essais, réalisés sur 40 personnes âgées de 20 à 44 ans, ont montré une efficacité supérieure à 90 % mais ces résultats demandent à être confirmés à plus large échelle.

Mais parallèlement à la mise au point et à la diffusion de vaccins tout à fait nouveaux, la recherche fait également des pas de géant dans l’amélioration de l’efficacité et de l’innocuité des vaccins existants.

C’est ainsi qu’en mai 2013, des chercheurs américains du National Institute of Allergy and Infectious Disease de Bethesda, ont expérimenté chez l’animal un nouveau type de vaccin contre la grippe, qui pourrait, en une seule injection, immuniser l’organisme contre de nombreuses souches de ce virus.

Ces chercheurs ont montré que ce vaccin était jusqu'à dix fois plus efficace que d'autres vaccins annuels. Alors que l'hémagglutinine utilisée était celle de la grippe de 1999, les animaux ont été protégés contre la souche de 2007, ce qui suggère que le vaccin pourrait protéger contre de futures souches de grippe, dont les mutations ne sont pas encore connues.

Une autre équipe de recherche britannique du Collège impérial de Londres vient de démontrer (Voir Nature) il y a quelques jours que, chez l’homme, les cellules immunitaires T CD8 + étaient bien capables de reconnaître des protéines spécifiques communes à l’ensemble des différents virus de la grippe, ce qui confirme la faisabilité d’un vaccin universel contre cette maladie.

Rappelons que la grippe est loin d’être une maladie bénigne, comme on le croit trop souvent et qu’elle entraîne chaque année le décès de 150 000 personnes, au moins, dans le monde. En France, la grippe reste la première cause de décès par maladie infectieuse et entraîne tous les ans de 1 500 à 5 000 morts. Comme le montre une étude de l’INED, le risque de décès par la grippe a été divisé par 10 en France depuis 40 ans grâce aux progrès de la médecine et à la mise au point d’un vaccin très efficace contre cette maladie.

Il faut également rappeler, même si la mémoire collective de cet événement tend malheureusement à s’effacer, que la terrible grippe espagnole qui se répandit sur toute la planète en 1918-1919, fit sans doute plus de 60 millions de morts (dont 400 000 seulement en France), c’est-à-dire trois fois plus de victimes que la guerre de 1914-1918 ! (Voir Ined)

À cette longue liste des progrès médicaux et sanitaires dus à la vaccination, on pourrait également ajouter la lutte contre l’hépatite B dont environ 350 millions de personnes sont porteurs dans le monde et qui est responsable d’au moins 2 millions de décès par an.

En France, on estime à 280 000 le nombre de personnes infectées par le virus de l’hépatite B et à 1300 par an le nombre de décès par cette maladie. Il faut également souligner que l’hépatite B est responsable, au niveau mondial, de 80 % des cancers du foie.

Depuis plus de 20 ans, il existe un vaccin sûr et efficace contre l’hépatite B et il faut rappeler, qu’en dépit de rumeurs persistantes, aucune des nombreuses études scientifiques réalisées depuis près de 20 ans n’a pu démontrer un lien avéré entre ce vaccin et l’augmentation du risque de sclérose en plaques ou de maladies auto-immunes. En revanche, ce vaccin sauve chaque année directement et indirectement plusieurs centaines de milliers de vies dans le monde.

Comme le rappellent à juste titre l’Unicef et l’OMS, les vaccins permettent globalement d’éviter au bas mot 2,5 millions de décès par an dans le monde et ont permis de maîtriser à des degrés divers sept graves maladies humaines, la variole, la diphtérie, le tétanos, la fièvre jaune, la coqueluche, la poliomyélite et la rougeole.

Malheureusement, depuis quelques années, on assiste à une montée en puissance médiatique de certains groupes de pression qui, rejetant toute évaluation scientifique objective et allant bien au-delà de la dénonciation utile des effets indésirables que peuvent entraîner dans certaines circonstances certains vaccins, remettent en cause le principe même de la vaccination et réfutent son utilité et son efficacité globale sur le plan médical.

Réécrivant deux siècles de progrès médicaux, ces groupes, aveuglés par leur idéologie « naturaliste », nous expliquent que tout vaccin est nocif et que la vaccination n’aurait eu aucune incidence sur le recul de nombreuses maladies graves et épidémiques qui, pendant des millénaires, ont décimé l’humanité.

Bien qu’il soit inutile d’alimenter cette polémique stérile, il faut tout de même rappeler que le choix de la vaccination n’est pas seulement une décision personnelle mais revêt une dimension altruiste et collective car il peut empêcher la propagation d’une maladie à une large échelle, comme le souligne très justement le professeur Bricaire, chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris.

À cet égard, le retour de la rougeole en France constitue un exemple éclairant. Selon l’Institut de veille sanitaire, 89 % des enfants de deux ans ont reçu une première dose du vaccin Ror en 2010. Mais 60 % seulement ont reçu la seconde dose, alors que pour stopper la propagation du virus, la couverture vaccinale doit atteindre 95 % pour la première injection et 80 % pour la seconde. Le résultat ne s’est pas fait attendre : en 2011, près de 15 000 cas de rougeole ont été observés en France, contre 40 seulement en 2008 !

Or cette maladie n’est pas toujours bénigne et peut entraîner de graves complications notamment chez la femme enceinte.

Il me semble également important d’évoquer les multiples études scientifiques qui, partout dans le monde, confirment les effets directs mais également indirects très bénéfiques des vaccins sur la santé humaine et la réduction de la mortalité.

C’est ainsi qu’une récente étude américaine publiée dans le journal américain de pédiatrie a montré que les enfants ayant bénéficié d’une vaccination contre l’hépatite B ont un risque sensiblement réduit de développer un cancer infantile, tous types confondus. (Voir les articles JCO et MNT).

Une autre étude récente a montré que le BCG, le vaccin contre la tuberculose, réduisait sensiblement le risque de mélanome mais également le risque de cancer de la vessie, du sein et de l’œsophage.

Enfin une étude australienne réalisée sur 3 200 patients, vient de montrer que la vaccination contre la grippe diminuait de 45 % le risque d’infarctus du myocarde et de 50 % le risque d’AVC.

Bien entendu, nous ne contestons nullement les effets indésirables, le plus souvent bénins et ponctuels, plus rarement sévères et prolongés, que peuvent avoir, chez certaines personnes ayant un profil génétique ou immunitaire particulier, certains vaccins.

Comme n’importe quel médicament ou traitement, y compris les thérapies dites « naturelles », les vaccins ne peuvent pas présenter une innocuité totale, simplement parce qu’une telle absence d’effets indésirables n’existe pas dans la réalité et ne se retrouve dans aucune action humaine !

Mais il faut rappeler avec force, comme le fait d’ailleurs régulièrement l’immense majorité de la communauté scientifique et médicale, que, globalement, si l’on considère avec honnêteté et rigueur les effets globaux de la vaccination au niveau mondial depuis deux siècles, le rapport bénéfices-risques des vaccins a été incomparablement positif en matière de prévention des grandes maladies infectieuses et de réduction massive de la mortalité épidémique.

Il faut également rappeler que, grâce aux progrès de la biologie et des biotechnologies, les vaccins ont non seulement considérablement étendu leur champ d’application mais n’ont cessé de gagner en efficacité et en sûreté depuis 30 ans.

Ces avancées extraordinaires, loin de se ralentir, sont au contraire en train de s’accélérer et à côté d’une panoplie toujours plus vaste de vaccins préventifs, on voit apparaître, depuis quelques années, une nouvelle forme de vaccins, les vaccins thérapeutiques, qui permettent une puissante stimulation du système immunitaire et ouvrent une nouvelle voie thérapeutique très prometteuse contre de nombreuses pathologies et notamment contre certains cancers.

Edward Jenner, Louis Pasteur et Alexandre Yersin peuvent reposer en paix car les voies que ces pionniers ont ouvertes ne sont pas prêtes de se refermer. Comme le montrent les récentes avancées de la science et de la médecine, les potentialités inépuisables de la vaccination nous permettront, n’en doutons pas, de remporter demain de nouvelles victoires décisives contre la maladie, pour le plus grand bien de l’humanité tout entière.

René TRÉGOUËT

Sénateur Honoraire

Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat


Matière
Matière et Energie
Rendement des cellules solaires photovoltaïques : l'objectif des 50 % à portée de la main !
Mercredi, 25/09/2013 - 16:42

Une équipe de recherche franco-allemande associant notamment l'Institut Fraunhofer pour les systèmes énergétiques solaires (ISE), le CEA-Leti et le Centre Helmholtz de Berlin, a mis au point un nouveau type de cellule solaire photovoltaïque ayant une efficacité record de 44,7 %.

Comme le soulignent les chercheurs, "cette avancée signifie que 44,7 % de l'énergie du spectre solaire, allant de l'ultraviolet jusqu'à l'infrarouge, est convertie en énergie électrique". La même équipe avait déjà battu le précédent record en mai 2013 avec un rendement de 43,6 %.

Cette performance a été atteinte grâce aux cellules III-V à multi-jonction qui utilisent la technologie photovoltaïque à concentration (CPV), ce qui permet d'obtenir, dans les régions à fort ensoleillement, un rendement deux fois plus élevé que celui des centrales photovoltaïques classiques.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Fraunhofer

Vers la conversion industrielle d'électricité en hydrogène
Vendredi, 20/09/2013 - 14:49

Le fournisseur d'électricité allemand E.On a inauguré une usine de transformation de l'électricité en gaz, ouvrant ainsi une nouvelle voie dans le stockage de l'énergie produite de façon intermittente par des énergies d'origine renouvelable.

Jusqu'à présent, on réalisait l'opération inverse : la transformation du gaz en chaleur et en électricité. Mais ce processus est réversible, comme vient de le montrer E.On qui a inauguré à Falkenhagen (Allemagne) une unité de transformation de l'électricité en hydrogène. L'usine "power-to-gas" utilise directement l'électricité produite par des éoliennes pour décomposer l'eau par électrolyse et obtenir ainsi de l'oxygène d'une part et de l'hydrogène, d'autre part.  L'hydrogène ainsi obtenu peut être stocké pour le réinjecter ensuite dans le réseau de distribution de gaz.

L'unité a une puissance de 2 MW et peut produire 360 m3 d'hydrogène par heure. Depuis le mois de juin, cette centrale a commencé a injecter dans le réseau de gaz son l'hydrogène (à 2 %, sous une pression de 55 bar).

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

E.On

^ Haut
Terre
Sciences de la Terre, Environnement et Climat
Phénomènes météorologiques extrêmes : l'activité humaine est devenue dominante
Mercredi, 25/09/2013 - 16:36

Selon une étude américaine intitulée "Les causes des phénomènes météorologiques extrêmes dans la perspective du changement climatique", la moitié des phénomènes météorologiques extrêmes observés en 2012 aurait été provoquée par le réchauffement résultant des émissions de gaz à effet de serre, produites par les activités humaines.

Ces chercheurs ont analysé les causes des douze événements climatiques d'intensité exceptionnelle de 2012. Ont été notamment retenus : La fonte accélérée de la banquise arctique, l'ouragan Sandy aux Etats-Unis ou encore les pluies torrentielles enregistrées en Australie, dans le nord de la Chine et au Japon.

Selon cette étude, ces événements catastrophiques seraient largement liés au changement climatique mondial et aux activités humaines.

Cette étude souligne par ailleurs que l'épisode de chaleur extrême qui a touché les États-Unis au printemps 2012 est très probablement lié au réchauffement climatique mondial. Par contre, la sécheresse catastrophique qui a affecté la même année le centre des États-Unis serait principalement due à des causes climatiques ordinaires et naturelles.

Ce rapport précise par ailleurs qu'à l'avenir, des ouragans moins puissants risquent d'entraîner des dommages au moins aussi grands que les plus puissants actuels, en raison du niveau plus élevé des mers résultants de la fonte accélérée des glaces arctiques, elle-même liée au réchauffement climatique planétaire.

À cet égard, l'étude rappelle que la banquise arctique a connu durant l'été 2012 un recul historique, avec une superficie réduite à 1,3 million de km2, un phénomène qui ne serait pas explicable uniquement par des fluctuations climatiques naturelles.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

NOAA

Rapport AMS

^ Haut
Vivant
Santé, Médecine et Sciences du Vivant
Cancer du sein : le dépistage précoce réduirait bien le risque de décès
Jeudi, 26/09/2013 - 12:59

Depuis plusieurs années, le débat est vif au sein de la communauté médicale et scientifique pour déterminer si les femmes de moins de 50 ans réduisent réellement leur risque de mortalité à cause du cancer du sein grâce au dépistage systématique par mammographie de ce type de tumeur.

Une étude récente de l'école médicale de Harvard montre que, contrairement aux recommandations officielles adoptées dans un certain nombre de pays dont la France, un tel dépistage généralisé du cancer du sein chez les femmes de moins de 50 ans permet bien de réduire leur risque de mortalité pour ce type de cancer.

Pour parvenir à cette conclusion qui ne va pas manquer de faire débat, les chercheurs américains ont procédé à l'analyse des dossiers médicaux de 7 000 patientes ayant eu un cancer du sein entre 1990 et 1997.

Ils ont ensuite constaté que, sur ces 7000 patientes, 609 femmes étaient décédées des suites de leur cancer. Analysant plus précisément les dossiers médicaux de ces femmes ayant succombé à leur maladie, les chercheurs ont alors fait deux observations très intéressantes : d'une part, la moitié des décès concernait des femmes de moins de 50 ans et d'autre part, 71 % étaient survenus chez des femmes n'ayant jamais bénéficié de mammographie.

Cette étude confirme donc l'intérêt du dépistage du cancer du sein, y compris chez les femmes jeunes ayant moins de 50 ans. Néanmoins, si un tel dépistage généralisé chez les femmes ayant moins de 50 ans peut effectivement diminuer le risque de mortalité par cancer du sein, il aboutit également de manière inévitable à une augmentation sensible des résultats d'examens appelés "faux positifs", c'est-à-dire indiquant de manière erronée la présence d'un cancer alors qu'il s'agit en réalité de lésions bénignes.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

MNT

Prévention cardio-vasculaire : l'huile d'olive confirme ses vertus
Jeudi, 26/09/2013 - 12:52

L'huile d'olive est considérée comme un aliment sain et bénéfique pour la santé depuis l'Antiquité. Cette bonne réputation a été solidement confirmée au cours de ces dernières années par plusieurs études scientifiques qui ont démontré l'effet protecteur d'une consommation régulière d'huile d'olive contre certains cancers, comme le cancer du côlon ou de la prostate.

Mais cette fois, dans le cadre du programme de recherche internationale EUROLIVE,  coordonné par des chercheurs de l’Institut Mar de Barcelone en Espagne, des chercheurs ont réalisé 6 essais cliniques en double aveugle, au cours desquels 200 volontaires ont consommé pendant un mois une portion de 25 ml par jour de 3 huiles d’olive qui avaient la même saveur mais présentaient des concentrations différentes de polyphénols.

Ces travaux ont montré que la consommation de l’huile d’olive la plus riche en polyphénols provoquait une augmentation sensible du "bon cholestérol", ainsi qu'une amélioration du rapport entre cholestérol total et HDL.

Dernières observations intéressantes : ces recherches ont montré, à l'encontre de certaines idées reçues, que cette consommation quotidienne de 25 ml d’huile d’olive par jour ne provoquait pas une prise de poids chez les participants.

En conclusion, cette étude confirme l'intérêt de l’huile d’olive, par rapport à d'autres types d' huile, dans la protection contre les maladies cardiovasculaires.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Cordis

La consommation de lait pendant la grossesse influe positivement sur la croissance de l'enfant
Jeudi, 26/09/2013 - 11:09

Une étude internationale réalisée pendant 20 ans sur 809 femmes enceintes danoises puis sur 685 de leurs enfants, a montré que la consommation quotidienne d’un verre de lait, durant la grossesse, a des effets bénéfiques réels et durables pour la croissance de l'enfant.

Selon ces travaux, ces effets positifs s'exercent non seulement en matière de densité osseuse mais également sur l'ensemble du métabolisme et persistent jusqu'à l'âge de 20 ans.

Dans cette étude, les chercheurs ont évalué la consommation de lait chez les femmes enceintes et ont pris en compte les différents facteurs, tels que le poids, le sexe et la durée de la grossesse.

Après ajustement de ces facteurs, les scientifiques ont constaté que les futures mères qui consommaient au moins 150 ml de lait par jour (soit l'équivalent d'un grand verre) mettaient au monde des nouveau-nés présentant un poids et une taille sensiblement plus élevés en moyenne que les enfants dont les mères n'avaient pas consommé de lait au cours de la grossesse (score accru de 0,32 pour le poids et de 0,64 pour la taille).

En outre, ces enfants, lorsqu'ils atteignaient l'âge adulte, présentaient en moyenne des taux d'insuline sensiblement plus élevés et un risque de diabète sensiblement inférieur par rapport aux jeunes adultes dont les mères n'avaient pas consommé de lait pendant la grossesse.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Nature

Obésité et flore intestinale : le lien métabolique se confirme !
Mercredi, 25/09/2013 - 16:48

En transplantant sur des souris des "microbiotes" de vrais jumeaux, dont l'un était obèse et l'autre maigre, une équipe de recherche associant des scientifiques de l'INRA, de l'Inserm, du CNRS et de l'IRD a montré que les personnes ayant un microbiote intestinal moins diversifié ont un risque accru d'obésité.

Cette étude a également permis d'identifier certaines bactéries humaines qui favorisent la maigreur. Les chercheurs ont pu montrer que des souris qui reçoivent des bactéries de l’intestin d’humains obèses vont prendre plus de poids et accumuler plus de graisse que les souris recevant des bactéries intestinales de sujets maigres.

Cette observation démontre une nouvelle fois l'importance de la composition de la flore intestinale sur le métabolisme et le mécanisme de régulation pondéral. Il est donc très important, selon les chercheurs, d'adopter des habitudes alimentaires qui favorisent le maintien d'une diversité bactérienne dans l'intestin.

Ces travaux confirment également à quel point une modification du "microbiote ", c'est-à-dire de la population bactérienne globale qui peuple notre intestin, peut avoir des conséquences importantes et durables sur l'ensemble des processus métaboliques de notre organisme.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Science

Un nouveau traitement en vue contre la maladie de Parkinson
Mardi, 24/09/2013 - 14:04

A l'issue d'une vaste analyse de plus de 2 000 composants, des chercheurs de l'Institut de neurosciences de Sheffield (SITraN), au Royaume-Uni, ont identifié une molécule déjà utilisée contre les cirrhoses, l'acide ursodésoxycholique ou UDCA qui semble être efficace contre la maladie de Parkinson et restaure le fonctionnement normal de la mitochondrie des personnes atteintes de cette maladie neurodégénérative.

Ce médicament présente le grand avantage d'être déjà disponible sur le marché et les chercheurs peuvent donc débuter directement les essais cliniques afin de déterminer le dosage optimal qui permet le meilleur effet thérapeutique.

"Ces travaus sont exaltants car, pour la première fois, nous tenons un médicament qui pourra non seulement réduire les symptômes, mais arrêter la progression de cette maladie chez les patients" souligne le Professeur Kieran Breen, directeur du programme britannique de recherche contre la maladie de Parkinson.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

The University of Sheffield

Science Daily

Une consommation excessive d'images augmente les risques de dépression chez l'enfant
Mardi, 24/09/2013 - 13:56

Selon une étude britannique réalisée à partir de l'analyse des habitudes de 42 000 jeunes Anglais âgés de 8 à 15 ans, les enfants qui passent plus de quatre heures par jour devant des écrans (télévisions, consoles, ordinateur et téléphone portable), ont un risque de stress mais également de dépression sensiblement augmenté.

Selon cette étude, les enfants consommant le plus d'images video auraient une estime d'eux-mêmes dépréciée et se déclareraient moins heureux que les jeunes passant moins de temps devant les écrans.

"La consommation excessive d'images est non seulement chronophage mais elle réduit considérablement les activités physiques et sociales qui sont indispensables à une bonne construction psychologique personnelle", souligne le Professeur Kevin Fenton.

Selon ces travaux, l'impact négatif des images serait directement proportionnel au temps passé devant les écrans et chaque heure supplémentaire de visionnage augmenterait le risque de troubles de la personnalité chez l'enfant.

L'étude révèle en outre qu'en Grande-Bretagne, 62 % des jeunes de 11 ans, 71 % de ceux de 13 ans et 68 % de ceux de 15 ans regardent la télévision plus de deux heures par jour en moyenne. Autre enseignement : depuis 5 ans, la part de jeunes jouant aux jeux vidéo plus de deux heures par soirée de semaine est passée de 42 à 55 % chez les garçons et de 14 à 20 % chez les filles.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

PHE

Un vaccin expérimental à l'essai contre le mélanome
Mardi, 24/09/2013 - 13:49

Des chercheurs américains du Wyss Institute à l'Université de Harvard, ont débuté les essais cliniques d'un vaccin contre le mélanome, une forme grave de cancer de la peau.

Actuellement, la mojorité des vaccins thérapeutiques contre le cancer nécessitent le prélèvement de cellules immunitaires du corps du patient et leur reprogrammation.

Pour contourner cette procédure lourde et complexe, les chercheurs américains ont utilisé une petite éponge de la taille d'un ongle, qui est implantée sous la peau du malade et permet de fixer ses cellules immunitaires, avant de les reprogrammer afin qu'elles détruisent les cellules cancéreuses.

Cette approche innovante a été expérimentée sur des souris traitées avec deux doses de ce vaccin. Résultat : la moitié des souris traitées ont vu leur tumeur complètement régresser.

Comme le souligne le Professeur Don Ingber, "Ce vaccin expérimental valide notre approche et montre qu'il est possible de développer un nouvel outil thérapeuique plus rapidement qu'en utilisant la procédure académique de recherche". Cet essai clinique de phase 1, qui va se poursuivre en 2015, vise à évaluer la sûreté de ce vaccin.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Harvard

Café : un effet protecteur réel contre le cancer
Dimanche, 22/09/2013 - 18:11

En décembre 2012, une étude américaine montrait que la consommation de 4 tasses de café caféiné par jour diminuait de 49 % le risque de décès lié à des cancers oro-pharyngés (bouche, langue, gorge, larynx) par rapport à une consommation occasionnelle.

En avril 2013, des chercheurs suédois, dirigés par Helena Jernström (Université de Lund) montraient pour leur part, sur une population de 600 patientes atteintes de cancer du sein, que la consommation quotidienne de 5 tasses de café, au moins, diminuait de moitié le risque de récidive pour les cancers du sein hormonodépendants.

Il y a quelques mois, une nouvelle étude anglo-américaine (Institut national du cancer des États-Unis et Collège impérial de Londres) portant sur 490 000 personnes âgées de 50 à 71 ans, a par ailleurs montré que les plus gros consommateurs de café (plus de six tasses par jour) réduisaient de 39 % le risque de cancer du côlon ! Pour le consommateur américain "moyen" (quatre tasses de café par jour), la réduction du risque pour ce type de cancer est tout de même de 15 %, indépendamment des autres facteurs de risque.

Il faut également signaler plusieurs études, dont l'une publiée en 2011, qui montrent qu'une consommation moyenne de trois à quatre cafés par jour réduirait de 30 % le risque de cancer du foie.

Enfin, des chercheurs américains de l'Université d'Harvard ont montré, à partir de l'analyse du comportement alimentaire de 170 000 personnes, que les sujets consommant le plus de caféine ont un risque de carcinome basocellulaire diminué de 16 %, par rapport aux petits consommateurs.

Reste que les causes exactes de cet effet protecteur demeurent mal connues car le café contient plus de 800 composés chimiques différents et interagissant entre eux !

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

AJCN

AJCN

AJE

AACR

Maladie d'Alzheimer : le régime méditerranéen a bien un effet protecteur !
Dimanche, 22/09/2013 - 17:54

On savait déjà que le régime méditerranéen permettait de réduire les maladies cardio-vasculaires, le diabète et certains cancers mais une nouvelle méta-analyse (reprenant une douzaine d'études) vient également de montrer que ce type d'alimentation avait un effet protecteur contre les démences séniles et notamment la maladie d'Alzheimer.

"Notre analyse montre que l'alimentation méditerranéenne, composée de fruits, de légumes, de graisses polyinsaturés et d'un peu de vin, exerce réellement un effet protecteur sur le cerveau et protège du risque de démence de type Alzheimer", souligne la chercheuse Iliana Lourida, qui a dirigé ce travail.

En revanche, cette étude n'a pas montré d'association entre ce type d'alimentation et la diminution normale et progressive des fonctions cognitives, hors pathologies neurodégénératives.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

AMN

Epidemiology

Prédire la fréquentation des réseaux sociaux grâce aux neurosciences !
Vendredi, 20/09/2013 - 15:04

Des chercheurs de l'Université libre de Berlin, en Allemagne, ont montré l'existence d'un lien entre l’activité cérébrale et l’utilisation des médias sociaux. Pour établir ce degré de corrélation, les scientifiques ont analysé l'activité du noyau accumbens, une ère cérébrale fortement impliquée dans le plaisir et le système de récompense.

Selon Dar Meshi qui a dirigé ces recherches, la réputation serait la source d’activité principale de cette région du cerveau et les réseaux sociaux permettraient de stimuler ce type de récompense.

Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont utilisé l'IRM fonctionnelle afin de mesurer les fluctuations d'intensité dans l'activité du noyau accumbens lors de l’utilisation des réseaux sociaux.

L'étude montre que les utilisateurs qui reçoivent des commentaires positifs sur leur profil ou leurs contributions présentent une activité du noyau accumbens sensiblement plus intense que la moyenne.

D'après ces recherches, "Le traitement des gains en réputation dans le noyau accumbens prédit l’intensité de l’utilisation de Facebook". Cette étude éclaire d'une lumière nouvelle le problème du degré de dépendance aux médias sociaux.

Mais l'étude précise que ces recherches ne permettent pas pour l'instant de déterminer si c’est la rétroaction sociale positive qui incite les individus à fréquenter les médias sociaux ou si, au contraire, c’est l’utilisation intensive de ces réseaux qui modifie la façon dont ces rétroactions sont traitées par le cerveau...

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Alphagalileo

Université de Berlin

Un nouveau logiciel qui détecte le cancer du poumon
Vendredi, 20/09/2013 - 14:55

Des chercheurs canadiens, dirigés par Stephen Lam, professeur de médecine à l'Université de Colombie-Britannique, viennent de mettre au point un logiciel informatique qui permet de déterminer avec une grande précision si les lésions pulmonaires, détectées chez les patients ayant un fort risque de cancer du poumon, ont une forte probabilité d'être cancéreuses.

Ce logiciel utilise la tomodensitométrie, une technique d'imagerie médicale en 3D assistée par ordinateur qui peut permettre, dans de nombreux cas, d'éviter une biopsie pour connaître la nature exacte de la tumeur.

Les chercheurs ont pu vérifier l'efficacité de ce logiciel en le testant sur 1 871 anciens fumeurs, présentant plus de 12 000 lésions pulmonaires. Grâce à leur nouveau système d'analyse informatique, les scientifiques ont pu identifier, avec une précision de 90 %, 144 cancers du poumon chez ces patients.

Le cancer du poumon est l’un des cancers les plus fréquents en France, avec près de 37 000 nouveaux cas par an et il est de loin le plus meurtrier, avec 28 000 décès par an.  

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Science Daily

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Recherche
Recherche & Innovation, Technologies, Transports
Le smartphone : nouvel outil de sécurité routière ?
Dimanche, 22/09/2013 - 18:18

On sait qu'au volant les mobiles ont mauvaise réputation et sont accusés de distraire le conducteur et de provoquer des accidents. Mais certains constructeurs automobiles, en partenariat avec les principaux fabricants de mobiles, souhaitent inverser cette tendance et faire de nos terminaux numériques des outils indispensables en matière de sécurité routière.

Concrètement, il s'agit de mettre au point des systèmes qui permettent une alerte rapide et efficace des piétons et automobilistes en cas de danger lié à la circulation routière.

Le constructeur automobile japonais Honda mise beaucoup sur cette nouvelle approche technologique pour diminuer le nombre d'accidents et rendre la circulation automobile et la vie des piétons plus sûres. Le projet de Honda repose sur l'emploi d'un système de communication sans fil à courte portée (DSRC), destiné à "améliorer la sécurité des piétons près des routes". La technologie sur laquelle travaille le constructeur nippon a été baptisée "Vehicle-to-Pedestrian" (V2P), que l'on pourrait traduire par "les voitures parlent aux piétons". Cet outil se compose d’un système DSRC intégré dans le tableau de bord d’un véhicule et d’un smartphone pour le piéton.

Honda aurait testé ce système dans différents cas de figure et affirme que les signaux GPS et DSRC échangés entre piétons et voitures peuvent avertir très efficacement chacun de la présence de l’autre et éviter ainsi de nombreux accidents.

Concrètement, un voyant lumineux s'allume sur le tableau de bord pour alerter le conducteur de la proximité de piétons. Simultanément, une alerte est envoyée au smartphone du piéton et celle-ci a la priorité sur les autres applications, y compris si le piéton est en train de téléphoner ou d'écouter la radio avec son Smartphone.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Wired

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