RTFlash

RTFLASH Recherche & Technologie
NUMERO 226
Lettre gratuite hebdomadaire d’informations scientifiques et technologiques
Créée par René Trégouët rapporteur de la Recherche et Président/fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
Edition du 17 Janvier 2003
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Egalement dans ce numéro
TIC
Un projet de loi pour la confiance dans l'économie numérique
Microsoft offre d'ouvrir son code-source aux gouvernements
Le DVD fera de l'ombre à la vidéo à la demande jusqu'en 2005
Le disque dur et la transmission sans fil font leurs apparition dans les chaînes Hi-Fi
Matière
Gravure en 90 nanomètres : Toshiba devance Intel
Espace
Le télescope Hubble éclaire la fin de "l'âge sombre" de l'Univers
Vivant
Un nouveau traitement contre la polyarthrite rhumatoïde
Dépression: la moitié des malades ne sont pas traités, selon des spécialistes
La salive de chauve-souris pour le traitement de l'AVC
Perdre une dent n'est pas bon pour le coeur !
Une nouvelle approche thérapeutique contre la maladie d'Alzheimer
A tous les âges de la vie la consommation de lait est bonne pour la santé
La toxine du charbon pourrait devenir une arme contre certaines tumeurs cancéreuses
Mise au point d'une méthode de détection du diabète
Onze propositions pour combattre le cancer
Un gène de l'irrégularité cardiaque identifié
Cancer familial du sein : le dépistage commence
Découverte d'un gène à l'origine d'une maladie neurodégérative rare
Edito
Et si demain les robots payaient nos retraites...



Pendant ces six prochains mois, chacun d'entre nous, qu'il soit jeune ou moins jeune, va penser à sa retraite. Si pendant ces prochaines années la situation n'est pas encore fortement préoccupante, il n'en sera plus de même à partir de 2006 à cause du Papy-boom et du Baby-crash comme le dit Michel Godet (1). Au-delà des approches conventionnelles qui seront examinées par le Parlement dans ces prochains mois, il est nécessaire d'imaginer ce que pourrait être le travail dans les 40 ou 50 ans, quand le jeune, âgé aujourd'hui de 20 ans, qui vient de commencer son parcours professionnel, le quittera pour prendre sa retraite. La classification de Robert B. Reich (2) sera alors devenue particulièrement pertinente. L'activité humaine ne sera plus alors séparée en 3 secteurs (primaire secondaire et tertiaire), comme nous avons pris l'habitude de la classer depuis un siècle, mais s'exercera au sein de 3 familles bien identifiées (1/Les travailleurs routiniers 2/ Les services à la personne et (ou) à la nature 3/ Les enrichisseurs de signes). La première famille, celle des travailleurs routiniers, qui comprend aujourd'hui aussi bien les ouvriers, les employés et tous ceux qui font des travaux répétitifs, aura presque totalement disparu de nos pays dits développés dans les 50 ans qui viennent. Soit leurs usines de production avec leurs chaînes auront été délocalisées sous d'autres cieux, soit ils auront été remplacés par des robots. Par contre, la famille des services à la personne et (ou) à la nature sera devenue, de loin, la plus nombreuse. En effet, en raison du vieillissement de nos populations, les besoins en aides ménagères et en infirmières, par exemple, vont croître très rapidement. De plus, les travaux réalisés par les membres de cette famille, que ce soit la coiffure, la restauration ou la médecine, par exemple, seront parmi les activités humaines les plus difficilement automatisables. La troisième famille, celle des enrichisseurs de signes, est celle qui déterminera le rang de la France dans le concert des Nations. En effet, ce classement mondial ne dépendra plus essentiellement de nos capacités de production de biens matériels comme cela l'est encore de nos jours, ni même du nombre de consommateurs, mais bien plus du nombre de Français qui auront la capacité d'ajouter du savoir à un signal. Ce sont eux qui permettront à la France d'entrer dans la compétition universelle de l'économie du savoir. C'est pourquoi notre Nation, si elle veut s'inscrire avec force dans le Futur et offrir un avenir à nos enfants, doit réserver l'essentiel de ses capacités à la formation et à l'acquisition des savoirs. Cette nouvelle organisation de notre Société met en évidence qu'il serait inéquitable d'asseoir les retraites sur les seuls salaires comme elles le sont actuellement. En effet, le travailleur routinier, en première ligne dans la compétition mondiale, ne percevra toujours qu'un faible salaire compatible avec une concurrence internationale exacerbée, alors que chacun d'entre eux, surveillant ou alimentant un nombre de robots de plus en plus grand, initiera la production d'un nombre de produits toujours grandissant. L'enrichisseur de signes, qu'il soit chercheur, ingénieur, architecte ou publiciste, sera à l'origine d'une création toujours plus importante de valeur ajoutée. Aussi, son seul salaire, même s'il est nettement plus élevé que celui du travailleur routinier n'est pas un reflet réaliste de la véritable richesse qu'il apporte à notre Nation. Par contre, celui qui passera sa vie au service des autres, qu'il soit aide-soignant, serveur de restaurant, employé de maison ou médecin, ne pourra pas constater que la valeur ajoutée qu'il génère croît avec la même célérité que celle des travailleurs routiniers ou des enrichisseurs de signes. Et cela parce qu'il faudra toujours autant de temps pour faire un pansement, servir un repas ou examiner un malade. C'est pourquoi je pense qu'il serait bien dans nos Nations modernes, que les retraites ne s'appuient plus sur la masse salariale, mais sur la valeur ajoutée. Ce serait une approche nouvelle qui, en raison de la démographie, serait réconfortante, et plus équitable, car à l'encontre du rapport actifs/retraités qui, inévitablement se détériorera dans les décennies qui viennent, celui de valeur ajoutée/retraités devrait continuer à s'améliorer dans l'avenir. En effet, avec le modèle actuel de calcul des retraites, un chef d'entreprise qui ne serait pas salarié et qui ferait fabriquer tous ses produits par des robots (cela existe déjà !) ne participerait pas, même pour un franc, à l'effort nécessaire à accomplir, en faveur des retraités, puisqu'il ne verserait aucun salaire, alors qu'il générerait un Chiffre d'Affaires de plusieurs millions d'euros. Il nous faut ainsi reposer les postulats sur lesquels s'est calée la solidarité nationale, il y a déjà plus d'un demi-siècle. Je suis convaincu que les Français n'auraient pas honte et seraient même heureux d'apprendre que des milliers de robots travailleraient jour et nuit pour apporter plus de richesse à notre Pays et améliorer ainsi leur retraite sans demander un effort de plus en plus important à des enfants malheureusement toujours moins nombreux.

René TREGOUET

(1) 2006, Le grand tournant

(2) L'économie mondialisée de Robert B. Reich

René TRÉGOUËT

Sénateur du Rhône


TIC
Information et Communication
Un projet de loi pour la confiance dans l'économie numérique
Samedi, 18/01/2003 - 00:00

Au cours du Conseil, des Ministres du 15-01-2003, Nicole Fontaine, la ministre déléguée à l'industrie a présenté un projet de loi pour la confiance dans l'économie numérique. Ce texte sera soumis aux députés à partir du 25 février. Première étape, sur le plan législatif, du plan "RESO 2007" présenté par le Premier ministre pour favoriser le développement de la société de l'information, ce texte traduit la volonté du Gouvernement de créer les conditions de la confiance, à travers l'instauration de règles du jeu claires pour les prestataires de service de l'internet et la mise en oeuvre d'une protection efficace pour les utilisateurs. Les principales dispositions du projet de loi sont les suivantes : - renforcer la confiance dans le commerce électronique et la lutte contre les publicités indésirables. Les consommateurs seront mieux protégés grâce à une information complète sur l'identité des personnes qui font des offres de vente par voie électronique (nom, adresse, RCS, capital social). S'agissant de la publicité en ligne, l'envoi de courriers électroniques ayant pour but la prospection directe sera interdit sans l'accord préalable des destinataires. Une innovation majeure introduite dans le Code Civil prévoit que les contrats pourront être réalisés sous forme électronique. Dans le cadre d'un contrat de commerce par voie électronique, toute acceptation d'une offre devra désormais prendre la forme d'un "double clic", c'est-à-dire qu'après avoir passé sa commande, l'utilisateur devra pouvoir la vérifier et confirmer son acceptation. - conforter la liberté de la communication publique en ligne en France. Pour la première fois, la communication publique en ligne est définie. Les conditions d'exercice et de responsabilité des acteurs qui en assurent le fonctionnement (hébergeurs de sites, fournisseurs d'accès et opérateurs de télécommunications) sont précisées dans un sens conforme au droit communautaire et à nos exigences constitutionnelles. La responsabilité civile et pénale des hébergeurs et autres prestataires ne pourra être mise en cause que dans des hypothèses limitées et clairement définies. Les règles de gestion et d'attribution des adresses françaises sur Internet, c'est-à-dire celles dont la syntaxe se décline en "www.nom.fr", reçoivent une assise juridique. - mieux sécuriser les échanges et amplifier les moyens de lutte contre la cybercriminalité. L'usage de la cryptologie qui permet de chiffrer les transactions de commerce électronique est désormais totalement libre tout comme la fourniture et l'importation, en provenance d'Etats de l'Union européenne, des moyens de cryptologie dont la seule fonction est une fonction d'authentification ou de contrôle d'intégrité (notamment à des fins de signature électronique). Les moyens des pouvoirs publics pour lutter contre la cybercriminalité sont simultanément renforcés. Le projet de loi vise à renforcer le dynamisme actuel de l'économie numérique. Le commerce électronique croît en effet de plus de 25 % par an, avec des secteurs entiers (vente à distance, voyage, biens culturels..) qui voient leur activité transformée. Ce projet permettra aussi de transposer plusieurs directives communautaires dont celle du 8 juin 2000 sur le commerce électronique, sur laquelle notre pays a désormais un retard important.

Conseil des Ministres du 15-01-2003 :

http://www.premier-ministre.gouv.fr/fr/p.cfm?ref=37884

Directive 2000/31/CE du 8-06-2000 :

http://www.ebu.ch/departments/legal/pdf/leg_ref_ec_directive_e_commerce_080600_f...

Microsoft offre d'ouvrir son code-source aux gouvernements
Samedi, 18/01/2003 - 00:00

Microsoft a annoncé le 15 janvier l'ouverture de son code-source aux gouvernements et organisations internationales de la planète. Selon Microsoft, le "Government Security Program" permettra aux gouvernements d'étudier ce code-source dans la perspective d'améliorer la sécurité des logiciels qu'ils emploient notamment pour la surveillance des données personnelles, dans le domaine fiscal ou pour garantir la sûreté nationale. La décision vise surtout à renforcer la position de la firme de Redmond sur le marché des services publics, dont il est, selon les chiffres, le premier ou le deuxième plus gros fournisseur de logiciels. "Nous avons tout intérêt, commercial, à ce que les gens soient complètement à l'aise avec nos logiciels, qu'ils exécutent des missions sensibles ou non", a expliqué à Reuters Craig Mundie, directeur technologique de Microsoft. L'Otan et la Russie ont d'ores et déjà accepté l'idée de ce programme et les négociations se poursuivent avec une soixantaine d'autres gouvernements et organisations, a-t-il ajouté. Toute annonce de coopération entre Microsoft et un gouvernement sera laissée à la discrétion de ce dernier, a insisté Mundie. En réalité, Microsoft agit sous la pression du logiciel libre, qui devient une alternative de plus en plus tentante pour les organismes publics face à des systèmes d'exploitation propriétaires aux coûts exorbitants. Les logiciels libres, dont le plus célèbre Linux, sont en "open source". Par définition, tout le monde peut connaître leur mode de fonctionnement et l'améliorer, ce qui les rend plus sûrs, estiment leurs partisans. En juin dernier, International Business Machines, grand rival de Microsoft, signait un accord avec le gouvernement allemand visant la fourniture de systèmes d'exploitation libres à certaines administrations. Les logiciels ouverts ont également l'avantage, aux yeux des gouvernements, d'être gratuits et de pouvoir être copiés ou modifiés contrairement à Windows et aux autres logiciels de Microsoft. "Ils tentent d'empêcher que d'autres plates-formes logicielles fassent leur entrée dans les organismes gouvernementaux", estime Rob Enderle, analyste du cabinet de recherches Giga Information Group. "S'ils parviennent à ce que les gouvernements se sentent totalement à l'aise, ils pourront alors tenir ces plates-formes à distance. (Une initiative de ce genre) peut vous faire passer au rang de standard (logiciel d'une organisation)", ajoute-t-il. Jusqu'à maintenant, de nombreux gouvernements ont mis au point leurs propres logiciels. La complexité et le coût de tels systèmes propriétaires commencent à les faire réfléchir. L'opération séduction de Microsoft consiste donc à leur fournir le code-source via internet, à condition que les gouvernements ne le dévoilent pas à leur tour. Le tout se fera sur une base contractuelle mais sans frais d'accès, l'éditeur promettant également documentation et équipes de suivi. L'idée d'ouvrir les portes de ses programmes informatiques n'est pas nouvelle chez Microsoft. C'est la portée de son initiative de mardi qui surprend. En 2000, l'éditeur de logiciels avait lancé la Shared Source Initiative, ouvrant son code-source à d'autres éditeurs ainsi qu'à des laboratoires de recherche et des écoles. Ce projet permettait aux partenaires de Microsoft de se baser sur le code-source de Windows mais pas de le modifier ni de le copier. Pour autant, tout n'est peut-être pas aussi transparent que Microsoft le laisse entendre, soulignent certains. Rien ne pourra prouver aux gouvernements que le code-source, code textuel à partir duquel sera généré une version exécutable du programme, est réellement la base du système d'exploitation, explique Dan Kusnetzky, vice-président du cabinet de recherches technologiques International Data Corp (IDC), chargé des systèmes logiciels. Cela s'explique par le fait que le code-source est "écrit" dans un langage informatique que seules les machines peuvent comprendre. La façon dont ces programmes interagissent à l'intérieur d'un logiciel est extrêmement difficile à déchiffrer, ajoute-t-il.

BBC : http://news.bbc.co.uk/1/hi/business/2659857.stm

C/NET : http://news.com.com/2100-1001-980666.html?tag=fd_lede1_hed

WP : http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/articles/A57396-2003Jan14.html

Le DVD fera de l'ombre à la vidéo à la demande jusqu'en 2005
Samedi, 18/01/2003 - 00:00

La vidéo à la demande (VOD) sur internet ne connaîtra une véritable croissance qu'à partir de 2005. Telle est l'analyse du secteur que livre l'institut Forrester Research, après avoir interrogé une quinzaine d'opérateurs de télévision par câble et par satellite, de fournisseurs d'accès ADSL et de distributeurs de technologies de VOD. «Les premiers tests indiquent que la VOD peut aider les opérateurs télécoms fortement endettés et les opérateurs de télévision, car elle permettra (...) d'augmenter le revenu moyen par utilisateur», explique l'analyste Hellen Omwando. «Mais avec un nombre d'utilisateurs cantonné à quelques dizaines de milliers, répartis entre moins d'une douzaine de fournisseurs en Europe, le marché de la VOD stagne.» Selon elle, le secteur pêche sur tous les plans: la demande, les investissements, les coûts opérationnels et les marges de distribution. Mais surtout, la VOD pâtit actuellement du boom des DVD, qui représentent une source de revenus autrement plus élevée pour les studios de cinéma. Les ventes de lecteurs DVD ont augmenté de 155 % en Europe au cours de l'année 2002, et Forrester estime que leur taux de pénétration passera de 19% actuellement à 53 % en 2005. Pour que la VOD puisse rivaliser avec le DVD, il est essentiel que les majors acceptent de fournir les licences pour les "blockbusters", les films les plus populaires. Mais il faudrait que les fournisseurs de VOD soient en mesure de séduire un public suffisamment large, pour garantir une source conséquente de revenus aux ayants droit, analyse Hellen Omvando. D'où la nécessité d'améliorer encore les technologies actuelles, afin de proposer de meilleurs temps de téléchargement et une meilleure qualité d'image. «D'ici 2005, de nouveaux services tels que le choix du langage et des sous-titres, ou la possibilité d'enregistrer les films via des décodeurs perfectionnés apparaîtront, permettant à la VOD de rivaliser avec le DVD», poursuit-elle. «Une technologie moins onéreuse permettra de fournir à la fois les films les plus populaires à des dizaines de milliers d'utilisateurs, mais aussi de se concentrer sur des marchés de niche, tels que la rediffusion de films pour enfants, avec quelques milliers de téléspectateurs», conclut l'analyste.

Zdnet : http://news.zdnet.fr/story/0,,t118-s2128446,00.html

Le disque dur et la transmission sans fil font leurs apparition dans les chaînes Hi-Fi
Samedi, 18/01/2003 - 00:00

Présent aux Etats-Unis grâce à sa marque légendaire de téléviseurs RCA, Thomson a choisi le salon de Las Vegas, le Consumer electronic show, pour présenter l'ensemble des nouveaux produits qu'il prévoit de commercialiser cette année. Le Home Theatre Music Jukebox est une chaîne audio comprenant un lecteur de DVD, un disque dur de 20 Go pouvant stocker jusqu'à 350 heures de musique et une radio AM/FM capable d'accéder aux radios Internet (par une connexion modem ou Ethernet). « Le disque dur est une vraie révolution », juge Pierre Mureau, vice-président marketing pour la division des produits d'électronique grand public chez Thomson. Ce produit coûte 700 dollars et complète la gamme d'appareils avec disque dur du constructeur. Thomson vend déjà un lecteur de DVD doté de 40 Go pour enregistrer les programmes TV. La compagnie prévoit aussi de commercialiser en juin, pour 600 dollars, son premier graveur de DVD, au format DVD+RW, capable également de visualiser des images au format JPEG. Thomson a aussi présenté son système de distribution de musique numérique sans fil, Lyra Wireless, avec lequel il sera possible d'écouter sur sa chaîne hi-fi les morceaux stockés sur son PC. Il comprend deux émetteurs/récepteurs, le logiciel MusicMatch et une télécommande universelle. Le tout pour 99 dollars. Le constructeur français planche également sur un système sans fil (à la norme Hiperlan II) permettant de distribuer de la vidéo numérique.

OINet : http://www.01net.com/article/199712.html

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Matière
Matière et Energie
Gravure en 90 nanomètres : Toshiba devance Intel
Samedi, 18/01/2003 - 00:00

Toshiba aborde le procédé de gravure en 90 nanomètres (0,09 micron) et devrait entrer en production de masse dès le deuxième trimestre. Le groupe nippon devance ainsi de quelques mois Intel (qui abordera le 90 nm en milieu d'année) mais aussi AMD, IBM et TSMC. Baptisé "TC300", le procédé de fabrication de Toshiba America Electronic Components (TAEC) intègre le low-k insulating qui accélère le transfert de charge et les connexions en cuivre, meilleur conducteur que l'aluminium. Selon TAEC, ce nouveau procédé améliore de 20 % le transfert électrique au niveau du transistor tout en réduisant sa consommation de 50 % par rapport à la gravure en 130 nanomètres. Le procédé permettra de graver 400 000 transistors par millimètre carré. Selon l'entreprise, le TC300 est le seul procédé à intégrer de la mémoire DRAM embarquée.

Vunet :

http://www.vnunet.fr/actu/article.htm?numero=10563&date=2003-01-14

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Espace
Espace et Cosmologie
Le télescope Hubble éclaire la fin de "l'âge sombre" de l'Univers
Samedi, 18/01/2003 - 00:00

Des astronomes utilisant le télescope spatial Hubble ont annoncé qu'ils avaient pu observer la fin de l'"âge sombre" de l'Univers, une époque s'étendant sur un milliard d'années après le Big Bang, pendant laquelle l'univers n'était qu'un mélange de matière sombre et de gaz chaud, avant la formation des galaxies. Les chercheurs ont pu distinguer une lumière émise il y quelque 13 milliards d'années, émanant d'étoiles et galaxies qui venaient à peine de devenir visibles, selon les travaux présentés lors du congrès annuel de la Société américaine d'astronomie à Seattle. "Avec le télescope Hubble, nous pouvons désormais remonter jusqu'à l'époque où les étoiles et jeunes galaxies ont commencé à briller en nombre important, mettant un terme à 'l'âge sombre' il y a environ 13 milliards d'années", a expliqué Haojing Yan, étudiant en doctorat de l'université de l'Arizona, qui a participé à ces travaux. Selon la théorie la plus répandue, le Big Bang qui a vu la création de l'Univers a été suivi d'une période d'expansion et de refroidissement, aboutissant à l'âge sombre cosmique. L'Univers a alors refroidi suffisamment pour permettre aux protons et électrons de se combiner, formant des atomes d'hydrogène neutres qui bloquaient l'essentiel de la lumière. Cette époque aurait débuté environ 300.000 ans après le Big Bang et se serait achevée environ un milliard d'années plus tard. Les étoiles et galaxies auraient commencé à se former pendant cette période. Mais l'hydrogène neutre dominant l'Univers absorbait les ultraviolets produits par les étoiles, qui ne peuvent donc pas être captés par les télescopes actuels. Les chercheurs, utilisant un nouvel équipement installé sur Hubble au printemps 2002, appelé Advanced Camera for Surveys (ACS) ou caméra de recherche avancée, ont pu enregistrer de nombreux objets célestes de faible luminosité qui pourraient être des galaxies en formation, à une époque où l'Univers aurait été sept fois moins vaste qu'il ne l'est aujourd'hui, si la théorie de l'Univers en expansion est correcte. Les astronomes ont peut-être observé un tournant dans l'histoire de l'Univers, pendant lequel les particules d'hydrogène ionisées, aux capacités réduites d'absorption de la lumière, ont alors laissé passer la lumière ultraviolet. L'âge sombre s'est achevé quand suffisamment d'étoiles se sont formées, émettant une lumière ultraviolet qui à ionisé l'hydrogène neutre, expliquent les chercheurs. "Les objets trouvés sont de l'époque où l'Univers a commencé à produire des étoiles en grande nombre, des galaxies jeunes, difficiles à repérer", a expliqué Rogier Windhorst, professeur d'astronomie à l'université de l'Arizona. "Ces galaxies constituent la frontière de l'Univers directement observable", a-t-il encore estimé. Pour les astronomes, cette observation n'est que la partie émergée de l'iceberg. Ils comptent beaucoup sur les capacités décuplées du futur télescope James Webb, prévu pour remplacer Hubble vers 2010.

Site d'Hubble : http://hubblesite.org/newscenter/archive/2003/05/text

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Vivant
Santé, Médecine et Sciences du Vivant
Un nouveau traitement contre la polyarthrite rhumatoïde
Samedi, 18/01/2003 - 00:00

La Food and Drug Administration (FDA) américaine vient d'approuver un nouveau traitement contre la polyarthrite rhumatoïde, une affection caractérisée par une inflammation chronique et très douloureuse des articulations. L'adalimumab, commercialisé aux Etats-Unis sous le nom d'Humira, est ce que les spécialistes appellent un anti-TNF Alpha. Le TNF est une protéine produite naturellement par l'organisme et présente notamment, dans le liquide synovial qui « lubrifie » les articulations. En cas de la polyarthrite rhumatoïde sa production augmente de façon anormale, favorisant ainsi paradoxalement, le processus d'inflammation. Humira doit être administré en injection sous-cutanée une fois par semaine. La FDA précise également que « comme tous les anti-TNF Alpha, ce traitement peut engendrer des effets secondaires sérieux ». Il peut notamment favoriser l'apparition d'infections - respiratoires notamment - mais aussi d'effets indésirables neurologiques. « Dans tous les cas les patients doivent envisager avec leur médecin les différentes options thérapeutiques qui s'offrent à eux », conclut l'Agence américaine.

Destination Santé : http://www.destinationsante.com/home.cfm

Dépression: la moitié des malades ne sont pas traités, selon des spécialistes
Samedi, 18/01/2003 - 00:00

En dépit de leur fréquence (8 à 10 % de la population), les maladies dépressives sont insuffisamment prises en charge: la moitié d'entre elles ne sont pas traitées et beaucoup le sont insuffisamment. C'est le constat qu'ont dressé des spécialistes réunis jeudi à l'occasion du premier congrès annuel de l'Encéphale qui se tient à Paris jusqu'à vendredi. L'Encéphale est une revue médicale et psychiatrique française. Contrairement à ce que l'on croit trop souvent, on ne guérit pas toujours d'une dépression. "La maladie dépressive n'est pas une maladie aiguë qui ne surviendrait qu'une seule fois dans la vie", a déclaré jeudi le Pr Jean-Pierre Olié, co-président du Congrès de l'Encéphale, lors d'une conférence de presse. "C'est une maladie récurrente qui peut laisser des symptômes tels qu'une anxiété, des troubles du sommeil, une altération de l'estime de soi, et d'autant plus qu'elle est mal ou insuffisamment traitée". "Après un premier épisode dépressif, on a 50 % de risques d'en refaire un, et 70 % lorsqu'on en a fait deux", a ajouté ce psychiatre (hôpital Sainte-Anne, Paris). Maladie aux multiples expressions difficiles à diagnostiquer, la dépression est souvent "atypique" (plaintes somatiques par exemple). "Toute modification du comportement qui vient comme une cassure dans la vie d'un individu doit toujours faire penser à une dépression", a souligné le Pr Henri Lôo, co-président du Congrès et psychiatre (Hôpital Sainte-Anne). Dans le doute, les médecins généralistes et les psychiatres prescrivent un traitement antidépresseur. Dès lors qu'il soulage le malade, ce traitement permet de confirmer le diagnostic. Mais les médecins "font souvent l'erreur de prescrire un traitement léger et pas assez long". Or, "le traitement doit être adapté et pris suffisamment longtemps, sa bonne observance étant indispensable à la guérison", selon le Pr Lôo. En France, selon les chiffres de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), 12.000 personnes se donnent la mort chaque année. "Soixante-dix pour cent de ces personnes présentaient des signes de depression" (lors de l'interrogatoire de l'entourage, NDLR), et la moitié d'entre elles avaient consulté leur médecin, notamment leur médecin de famille dans les semaines ou le mois précédant le geste suicidaire", a précisé le Pr Jean-Pierre Olié. "Aucun traitement ne leur avait été prescrit dans la majorité des cas". Les toxicomanies, les troubles schizophréniques et les recherches actuelles dans ce domaine ont par ailleurs été abordés au cours du Congrès.

AP : http://fr.news.yahoo.com/030109/5/2xedd.html

La salive de chauve-souris pour le traitement de l'AVC
Samedi, 18/01/2003 - 00:00

Une substance découverte dans la salive de chauve-souris vampires pourrait servir à la mise au point d'un nouveau traitement de l'accident vasculaire cérébral (AVC). Cette découverte est présentée dans le dernier numéro du journal "Stroke", que publie l'Association américaine du coeur (AHA). "Quand cette chauve-souris pique ses victimes, elle sécrète un puissant anti-coagulant qui, en maintenant la fluidité du sang, permet au mammifère volant de se nourrir", a expliqué le Dr Robert Medcalf, de l'Université Monash de Victoria, en Australie, à l'origine de ces travaux. "C'est cette substance, l'activateur de plasminogène salivaire Desmodus Rotundus (DSPA), qui pourrait un jour être donnée aux victimes d'AVC pour dissoudre les caillots sanguins et par conséquent pour limiter les dégâts", a-t-il ajouté. Le DSPA, qui s'est montrée efficace lors de tests préliminaires chez la souris, doit encore faire l'objet d'essais cliniques chez l'homme, dans le but de vérifier son efficacité et sa tolérance par l'organisme. Cette recherche concerne les AVC ischémiques, qui représentent la majorité des attaques et surviennent lorsqu'un caillot sanguin ou un rétrecissement artériel empêche le sang de parvenir au cerveau. L'autre forme d'AVC est l'hémorragie cérébrale, qui arrive lorsqu'un vaisseau se rompt et que le sang est déversé dans le cerveau. Une partie des personnes victimes d'un AVC ischémique reçoivent un anti-coagulant, l'activateur de tissu plasminogène (TPA). Mais l'inconvénient majeur du TPA, c'est qu'il doit être administré au plus tard trois heures après l'accident, délai au-delà duquel il devient lui-même dangereux, à l'origine d'hémorragies cérébrales. L'équipe de recherche du Dr Medcalf a divisé les souris en deux groupes. Une injection de DSPA a été pratiquée aux premières, une de TPA aux secondes. Selon les résultats, on observait moins de lésions cérébrales chez les souris ayant reçu du DSPA. Pour l'équipe du Dr Medclaf, le DSPA n'est pas seulement plus efficace que le TPA, il a aussi l'avantage de pouvoir être injecté neuf heures après la survenue de l'AVC. Il a en effet une action plus spécifique sur les caillots, notamment sur la fibrine, une substance qui relie les caillots entre eux. Le Dr Keith Siller, professeur assistant de neurologie de l'école de médecine de la faculté de New York, extérieur à l'étude, a souligné pour sa part qu'"intervenir neuf heures après un AVC n'est pas forcément bien, dans la mesure où le cerveau est déjà bien endommagé".

Stroke : http://stroke.ahajournals.org/

Perdre une dent n'est pas bon pour le coeur !
Samedi, 18/01/2003 - 00:00

Les personnes souffrant d'une affection parodontale, c'est-à-dire d'une atteinte des gencives et de l'os maxillaire avec risque de déchaussement des dents, ont un risque accru d'accident vasculaire cérébral (AVC) et d'infarctus du myocarde d'origine ischémique (par obstruction d'une artère irriguant le coeur). Cette constatation a été réalisée à partir d'une cohorte très importante, plus de 41.000 sujets, composée exclusivement d'hommes, tous des professionnels de santé (dentistes, vétérinaires, pharmaciens, ostéopathes...), âgés de 40 à 75 ans lors de leur entrée dans cette étude. Durant 12 années, les participants ont rempli tous les deux ans un questionnaire sur leur comportement en termes de santé et la survenue d'éventuels problèmes, cardiovasculaires ou autres. Au final, il s'avère que les hommes ayant moins de 25 dents, contre 32 chez un adulte en bonne santé, ont un risque d'AVC supérieur de 57 %. Ce risque augmente de 74 % chez ceux qui ont entre 11 et 16 dents et de 66 % avec moins de 10 dents. Cet impact de la perte de dents sur le coeur prendrait cependant plusieurs années et toucherait particulièrement les personnes ayant perdu des dents relativement jeunes. Par ailleurs, cette association serait plus prononcée chez les non-fumeurs, comparés aux fumeurs, mais le lien entre le tabac et ce phénomène n'a pas encore été élucidé. Ce qui ne signifie absolument pas que fumer apporte une protection contre le risque d'AVC. Il est encore trop tôt pour formuler des conclusions, mais ce lien entre le risque d'AVC et la maladie parodontale, est une nouvelle preuve du rôle joué par les infections dans la maladie cardiaque.

Esanté : http://www.e-sante.fr/francais/article_6186_200.htm

Une nouvelle approche thérapeutique contre la maladie d'Alzheimer
Samedi, 18/01/2003 - 00:00

Des molécules capables de réduire la concentration de peptide beta-amyloïde dans le sang pourraient se révéler efficaces dans le traitement de la maladie d'Alzheimer chez l'homme. Une molécule de ce type a donné des résultats encourageants chez des souris utilisées comme modèle de la maladie. Les dépôts de peptide beta-amyloïde sont des marqueurs caractéristiques de la maladie d'Alzheimer. La formation des plaques amyloïdes dans le cerveau des patients est considérée par de nombreux chercheurs comme un facteur déclenchant de la neurodégénérescence et de la démence dans la maladie d'Alzheimer. Des preuves récentes suggèrent que cette protéine retrouvée dans la circulation sanguine en dehors du cerveau pourrait contribuer à sa propre accumulation dans le cerveau », explique le Dr Karen Duff (Center for Dementia Research, Nathan Kline Institute/New York University). Le Dr Duff et ses confrères viennent en effet de publier des résultats qui confortent cette hypothèse. Dans le numéro du premier janvier 2003 du Journal of Neuroscience, ces auteurs décrivent l'utilisation de gelsoline chez des souris. La gelsoline est une molécule capable de se lier au peptide beta-amyloïde. La molécule a été testée chez 13 souris modèles de la maladie d'Alzheimer et qui ont reçu des injections de gelsoline dans la circulation périphérique. Un groupe témoin de 16 souris de même fond génétique a reçu des injections placebo. L'analyse des cerveaux des animaux a montré que les quantités de peptide beta-amyloïde étaient plus faibles chez les rongeurs traités par gelsoline. Par ailleurs, on notait également un nombre plus faibles de plaques amyloïdes. Les auteurs insistent sur le caractère préliminaire de cette étude. Ils expliquent que cette approche prophylactique pourrait avoir moins d'effets indésirables que les traitements à base de vaccins actuellement en développement et en phase de test.

Journal of Neuroscience :

http://www.jneurosci.org/cgi/content/abstract/23/1/29

A tous les âges de la vie la consommation de lait est bonne pour la santé
Samedi, 18/01/2003 - 00:00

Les résultats de recherches récentes ne cessent de souligner les bienfaits connus et insoupçonnés du lait. Une équipe du Cincinnati Children's Hospital, rapportant dans l'American Journal of Clinical Nutrition les résultats d'une étude menée sur des femmes adultes, constate que la consommation de lait durant l'enfance et l'adolescence est vitale pour constituer une masse osseuse saine et que le lait en est de loin la source la plus sûre. Selon la National Academy of Sciences, les enfants âgés de 4 à 8 ans devraient ingérer 800 mg de calcium par jour. De leur côté, les adolescents de 13 à 18 ans ont besoin d'en absorber 1 300 mg, tout comme les adultes âgés de plus de 50 ans, tandis que la tranche d'âge des 19 à 50 ans devrait en ingérer 1 000 mg. Cependant, une étude nationale menée au milieu des années 1990 a révélé que seulement 13,5 % des filles et 36,3 % des garçons entre 12 et 19 ans absorbaient les taux minimum recommandés, une situation aggravée par la présence de distributeurs de boissons gazeuses dans les écoles. Les recherches récentes indiquent que le calcium a un impact important sur la baisse de l'hypertension et du cholestérol LDL, le mauvais, ce qui pourrait réduire de 30 % les problèmes cardio-vasculaires. Le calcium ingéré grâce à une consommation régulière de lait semble réduire de presque 30% le risque de cancer colorectal et d'adénomes colorectaux, ces excroissances bénignes qui précèdent souvent le développement d'un cancer.

NYT 07/01/03 : http://www.nytimes.com/2003/01/07/science/07BROD.html

La toxine du charbon pourrait devenir une arme contre certaines tumeurs cancéreuses
Samedi, 18/01/2003 - 00:00

Des chercheurs ont pu modifier génétiquement une toxine responsable de la maladie du charbon, réussissant à en faire un instrument pour détruire certaines tumeurs cancéreuses chez la souris, selon une étude publiée lundi aux Etats-Unis. Les chercheurs ont exploité une caractéristique de cellules cancéreuses humaines, leur haut niveau d'enzymes de type urokinase. Ils ont pu modifier la structure de la toxine du charbon pour lui faire prendre pour cible seulement certaines cellules exprimant cette enzyme. Lors d'essais sur des souris atteintes de l'équivalent d'un cancer humain, la toxine du charbon modifiée a été efficace contre plusieurs types de cellules cancéreuses, sans toxicité apparente sur les cellules normales, selon les résultat des travaux publiés dans les Comptes rendus de l'Académie des sciences (PNAS) américaine. Après un seul traitement, la taille des tumeurs a été réduite de 65 % à 92 %. Deux traitements ont permis de faire disparaître 88 % des fibrosarcomes et 17% des mélanomes, deux types de tumeurs. Ces cellules cancéreuses ont commencé à mourir seulement 12 heures après le premier traitement, selon les travaux du Dr Stephen Leppla, des Instituts nationaux de la santé à Bethesda (Maryland). La toxine n'a pas endommagé les cellules avoisinantes, laissant penser qu'elle est très sélective et qu'elle aurait des effets indésirables réduits par rapport à certains traitements actuels contre le cancer. D'autres travaux seront nécessaires pour déterminer si la toxine extraite de la bactérie du charbon pourrait avoir le même effet dans le traitement du cancer chez l'homme.

PNAS : http://www.pnas.org/cgi/content/abstract/0236849100v1

Mise au point d'une méthode de détection du diabète
Samedi, 18/01/2003 - 00:00

Une équipe de chercheurs canadiens affirme avoir découvert une méthode permettant - sur des souris pour le moment - de mesurer le taux de cellules responsables du diabète, ce qui permettrait de dépister précocement et de traiter les individus à risques. Selon l'équipe du Pr Rusung Tan, de l'hôpital pour enfants de Vancouver, en Colombie britannique (Canada), dont les travaux sont publiés dans la revue Journal of Clinical Investigation du 15 janvier, cette technique pourrait être utilisée sur des humains et probablement aussi pour détecter d'autres maladies auto-immunes. Dans un commentaire accompagnant la publication des travaux, les Drs George Eisenbarth and Brian Kotzin, du centre Barbara Davis d'études sur le diabète de l'Université du Colorado Health saluent ces travaux et estiment qu'ils pourraient augmenter les pouvoirs de prédiction du diabète et, plus généralement, des maladies auto-immunes. Le diabète affecte 17 millions de personnes aux Etats-Unis et constitue la quatrième cause de décès dans ce pays. Plus de deux millions de personnes souffrent de la forme la plus grave de cette maladie, le diabète insulino-dépendant aussi connu sous les noms de diabète juvénile ou diabète de type 1. Dans cette maladie, les propres globules blancs du patient, normalement chargés de combattre les infections, agissent en fait contre l'organisme du malade. Ces globules blancs prennent pour cible des cellules spécifiques du pancréas, les cellules béta - ou îlots de Langherans - chargées de produire l'insuline, l'hormone qui convertit les aliments en énergie. Au fil du temps, le nombre des cellules béta détruites est tel que l'organisme du malade manque d'insuline et développe un diabète. Le diabète, toutes formes confondues, touche plus de 150 millions de personnes dans le monde.

AFP : http://fr.news.yahoo.com/030115/202/2xt5i.html

Onze propositions pour combattre le cancer
Samedi, 18/01/2003 - 00:00

Un rapport d'experts rendu public le 16 janvier au ministère de la Santé présente un plan de lutte contre le cancer, responsable de 150.000 décès par an et "véritable drame national" selon Jacques Chirac. Le chef de l'Etat en a d'ailleurs fait l'un des trois chantiers de son septennat, avec la sécurité routière et l'insertion sociale des handicapés. Présidée par le Pr Lucien Abenhaïm, directeur général de la Santé, la commission d'orientation sur le cancer a ainsi rédigé un rapport de plus de 350 pages, qui est remis jeudi au ministre de la Santé, Jean-François Mattei, et à la ministre déléguée à la Recherche, Claudie Haigneré. Mis en ligne vendredi, le document constitue une base de travail pour la mise en oeuvre du plan cancer souhaité par le président de la République. Parmi les propositions avancées, figure la création d'un institut national du cancer pour coordonner la recherche et les essais cliniques. Cet institut devrait également assurer l'information des malades sur leurs droits, les aides disponibles, les filières de soins et leurs performances, à l'aide notamment d'un "numéro vert". La commission insiste également sur l'amélioration de la prévention (alcool, tabac, risques professionnels, alimentation), du dépistage et de la lutte contre les inégalités d'accès aux soins de qualité. Le combat contre les cancers professionnels (au moins 10.000 par an), quelque peu négligé, impose d'autre part de "revoir le rôle de la médecine du travail", en la plaçant sous la double tutelle santé et travail, selon le rapport. Lequel préconise aussi de "rendre obligatoire dans les entreprises la surveillance épidémiologique des personnels exposés à des risques cancérigènes professionnels". Le ministre de la santé a déjà annoncé en octobre que le dépistage du cancer du sein par mammographie proposé aux femmes à partir de 50 ans serait étendu à tout le territoire en 2004. Le cancer est responsable en France d'un décès sur trois chez l'homme et d'un sur quatre chez la femme. Plus de 2 millions de personnes ont ou ont eu un cancer, 800.000 étant en cours de traitement. La maladie est en constante augmentation ces vingt dernières années avec 278.000 nouveaux cas de cancers en 2000 contre 170.000 en 1980. Une augmentation de 63% en partie due au vieillissement mais aussi à des facteurs de risques connus comme le tabac et l'alcool, rappelle le Pr Abenhaïm. Avec 41.000 décès par an survenant avant 65 ans, "la France a la plus mauvaise mortalité prématurée d'Europe due au cancer". Ce "très mauvais résultat" s'explique essentiellement par la consommation de tabac et d'alcool, par "la faiblesse de la prévention" et les risques professionnels. 40.000 décès sont attribuables à des cancers liés au tabac chaque année et 16.000 à l'alcool. Enfin, l'effort de recherche publique, dotée d'un "budget par habitant de 5 à 7 fois inférieur en France à celui des Etats-Unis (2 à 3 euros contre 14)", est très insuffisant. Le coût du cancer pour le système de santé est de près de 15 milliards d'euros en 2002.

TF1 : http://www.tf1.fr/news/sciences/0,,980170-e30ge30=,00.html

Un gène de l'irrégularité cardiaque identifié
Samedi, 18/01/2003 - 00:00

Une équipe de chercheurs franco-chinoise a identifié une mutation génétique causant l'irrégularité cardiaque qui caractérise la fibrillation auriculaire, rapportent les scientifiques dans la revue américaine Science. Une personne sur 20 de plus de 65 ans souffre de cette arythmie cardiaque, dont la fréquence augmente avec l'âge, pouvant si elle n'est pas soignée déboucher sur un accident cardiaque ou d'autres complications. Les travaux, qui ont duré trois ans, ont porté sur quatre générations de Chinois au sein de familles où des cas de fibrillation auriculaire étaient fréquents. Ils ont permis d'identifier un gène (KCNQ1) situé dans le chromosome 11. Ce gène est présenté par les chercheurs comme la clé du déclenchement de la maladie qui, si elle a été étudiée en Asie, est néanmoins plus répandue dans les pays occidentaux. La compréhension de la cause de la fibrillation auriculaire pourrait permettre d'effectuer le diagnostic de personnes à risque avant l'apparition des symptômes, et de mettre au point de nouveaux traitements, estiment les auteurs, Yi-Han Chen de l'université Tongji, et Shi-Jie Xu, du Centre d'étude sur le génome humain, situés à Shanghaï (Chine).

Science : http://sciencenow.sciencemag.org/

Cancer familial du sein : le dépistage commence
Samedi, 18/01/2003 - 00:00

AI-JE dans mes gènes un risque plus important que les autres d'avoir un cancer du sein et de l'ovaire ? C'est la question que se posent bon nombre de femmes dès lors que leur mère, leur soeur ou leur tante déclare une de ces deux tumeurs. Question angoissante qui, pendant des années, est restée sans réponse, faute d'outils pour lire la carte génétique humaine. Aujourd'hui, les médecins ont les moyens, par des tests génétiques très fiables, de déterminer si oui ou non une femme est porteuse d'une des anomalies génétiques héréditaires en cause dans un cancer familial du sein et de l'ovaire. L'enjeu est de taille : en France, environ 34 000 femmes âgées de 25 à 70 ans seraient aujourd'hui prédisposées au cancer héréditaire du sein ou de l'ovaire. Si l'ensemble de ces femmes en étaient informées avant de tomber malades, leurs seins seraient auscultés très tôt et plus fréquemment, elles éviteraient par exemple de prendre des contraceptifs ou des produits anti-ménopause trop dosés en hormones, déconseillés chez ces femmes à risques. Bref, elles pourraient en quelque sorte « prévenir » l'apparition d'un cancer ou du moins le déceler très tôt pour mieux le guérir. C'est pourquoi Jean-François Mattei, ministre de la Santé, a décidé de lancer cette année un dépistage du cancer du sein génétique intrafamilial, qu'il annoncera officiellement jeudi prochain, lors des conclusions des travaux de la commission sur le cancer. Objectif : inciter davantage de femmes atteintes et leurs parentes à pratiquer ces tests génétiques. Environ 1 500 tests étaient réalisés chaque année dans une vingtaine de laboratoires. Les pouvoirs publics veulent atteindre la barre des 20 000 tests d'ici à cinq ans. Et surtout raccourcir les délais d'attente des résultats qui peuvent être aujourd'hui de six mois à un an selon les laboratoires. Six millions d'euros seront donc débloqués pour mener à bien ce programme.

Parisien : http://jdj.leparisien.com/jdj/Mon/VIE/3729142.htm

Découverte d'un gène à l'origine d'une maladie neurodégérative rare
Samedi, 18/01/2003 - 00:00

Des chercheurs canadiens ont annoncé mardi qu'ils avaient identifié un gène associé à l'acidose lactique, une maladie neurodégénérative rare observée seulement dans une région reculée du Québec. Cette maladie héréditaire, perçue comme une variante du syndrome de Leigh, affecte le tonus musculaire des jeunes enfants, qui meurent généralement avant l'âge de cinq ans. Elle est l'une des cinq maladies dégénératives fréquentes au Saguenay, une région peu peuplée du centre du Québec où le bagage génétique de la population est relativement homogène. Les scientifiques ont d'abord réussi à localiser le gène dans le chromosome numéro 2. Sachant que la maladie se caractérise par une déficience au niveau de la mitochondrie, la centrale d'énergie de la cellule, ils ont ensuite pu identifier précisément ce gène en découvrant qu'il était le seul exprimé dans la mitochondrie. "On a trouvé deux mutations en procédant au séquençage des échantillons d'ADN reçus des parents et des enfants", a expliqué dans une conférence de presse le chercheur canadien John Rioux, du Whitehead Institute de Cambridge, au Massachusetts (nord-est des Etats-Unis). Cette découverte va permettre le lancement d'un test de dépistage dans la région, où l'on estime que 12.000 à 14.000 personnes sont porteuses du gène à l'origine de l'acidose lactique.En quinze ans, une soixantaine de jeunes enfants sont morts de cette maladie.

AFP : http://fr.news.yahoo.com/030114/202/2xqmw.html

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