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RTFLASH Recherche & Technologie
NUMERO 771
Lettre gratuite hebdomadaire d’informations scientifiques et technologiques
Créée par René Trégouët rapporteur de la Recherche et Président/fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
Edition du 31 Octobre 2014
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Egalement dans ce numéro
Avenir
Les premières prothèses contrôlées par la pensée sortent des laboratoires...
Le miroir augmenté permet les projections à la manière d’une vitre
Un bras bionique révolutionnaire
Matière
Vers des diodes électroluminescentes ultra-rapides
Vers des éoliennes flottantes de 6 MW
Terre
La végétation absorbe plus de CO2 que prévu !
L'EPFL invente une boue pour mieux capturer le CO2
Quand le Sahara nourrit l’Amazonie !
Vivant
Les sodas sucrés pourraient favoriser un vieillissement précoce…
Une étape clé des réactions allergiques dévoilée
Une bactérie qui mange le pétrole !
Le sulforaphane réduirait les symptômes associés à l'autisme
Le cerveau serait capable de s'autoréparer après un AVC !
Vers un nouveau vaccin anti-rotavirus
Une nouvelle cible pour traiter les maladies auto-immunes
Edito
Cancer : les nouveaux médicaments de l’espoir



Même si, en matière de cancer, il convient de rester toujours prudent, de ne pas céder aux effets d’annonce et de ne pas donner de faux espoirs aux malades, il n’est pas exagéré de dire que la longue et difficile lutte contre cette maladie complexe et protéiforme est en train de connaître un véritable tournant depuis quelques mois.

Sans vouloir présenter de manière exhaustive l’ensemble des avancées récentes dans le domaine de la cancérologie (ce qui supposerait de balayer les champs très vastes de la radiothérapie, des nouvelles techniques chirurgicales, de l’immunothérapie et de la chimiothérapie), il nous a semblé intéressant d’évoquer dans cet éditorial un certain nombre de nouveaux traitements et médicaments qui commencent à être utilisés chez l’homme ou font l’objet d’expérimentations et d’essais cliniques encourageants.

Une équipe franco-italienne menée par des chercheurs du CNRS et de l’Inserm vient de découvrir une nouvelle famille de composés qui pourrait permettre de traiter de nombreux cancers, notamment des tumeurs cérébrales et des cancers de la peau. Cette famille de molécules bloque la voie de signalisation Hedgehog, fortement impliquée dans l’embryogenèse, dont le dérèglement serait impliqué dans plusieurs cancers (Voir CNRS).

La voie de signalisation Hedgehog est une cascade de réactions biochimiques complexes. Qui s’active notamment au cours de l’embryogenèse et participe également à la prolifération et à la différenciation des cellules, ainsi qu’à la production de nombreux tissus. Le dérèglement de cette voie semble impliqué dans le développement de nombreux cancers, notamment certaines tumeurs cérébrales très agressives de l’enfant.

Pour découvrir cette nouvelle classe de molécules, ces chercheurs, dirigés par Martial Ruat, ont eu recours à un nouvel outil qui n’a pas fini de bouleverser la cancérologie : le criblage virtuel de banques de molécules informatisées. Après avoir passé en revue plus de 500 000 molécules répertoriées dans ces banques, ils ont identifié celles dont la structure se rapprochait de celle des molécules déjà connues pour bloquer cette voie de signalisation.

Sur la vingtaine de « candidats » retenus, les scientifiques en ont choisi un et ont modifié sa structure pour améliorer encore son effet thérapeutique. Ils ont ensuite pu observer in vitro que cette nouvelle molécule, baptisée acylguanidine MRT83, bloquait effectivement la prolifération des cellules suspectées d’être à l’origine de tumeurs cérébrales. Ces travaux devraient déboucher d’ici quelques années sur la mise au point de nouveaux médicaments particulièrement efficaces pour combattre certains cancers aujourd’hui très difficiles à traiter.

En juillet 2014, une autre équipe belge, dirigée par Pierre Sonveaux, a découvert un nouveau mécanisme très intéressant qui pourrait empêcher la formation de métastases chez les personnes atteintes de tumeurs cancéreuses (Voir AACR). Ces travaux ont montré que les cellules tumorales qui sont capables de migrer pour provoquer des métastases produisent un déchet spécifique, le superoxyde. Ces chercheurs ont ensuite montré qu’en bloquant cette production de superoxyde, il était possible d’empêcher la formation de métastases.

Les premiers essais sur la souris ont en effet confirmé que cette méthode bloquait la formation de métastases dans le cas de cancers de la peau. Autre élément encourageant : les molécules qui bloquent ce superoxyde sont déjà connues et utilisées dans certains traitements de la maladie de Parkinson et de l’Hépatite C, ce qui devrait raccourcir le temps nécessaire au passage à l’expérimentation sur l’homme.

Pratiquement au même moment, une autre équipe américaine du Southestern Center (Dallas-Texas), dirigée par Kenneth Westover, a identifié la molécule SML-8-73-1 comme inhibiteur sélectif et irréversible du gène KRAS muté, un oncogène impliqué dans les cancers du poumon, du côlon et du pancréas qui provoque une résistance aux traitements (Voir PNAS).

Ce gène KRAS contrôle la protéine K-Ras qui est directement impliquée dans la prolifération cellulaire. Mais malgré des décennies d’efforts, les nombreuses tentatives pour développer un médicament inhibant la K-Ras avaient jusqu’à présent échoué. Pour surmonter cet obstacle, l’équipe de Kenneth Westover a eu recours à une technique de pointe : la haute résolution cristallographie aux rayons X, ce qui lui a permis de comprendre la liaison SML-K-Ras portant la mutation G12C, une mutation spécifique du cancer du poumon. « Nous pensons que cette molécule SML pourrait être le premier inhibiteur irréversible et sélectif du gène KRAS dont la mutation est impliquée dans au moins 30 % des cancers », a déclaré le Docteur Westover.

Une autre classe de médicaments est en train de bouleverser la cancérologie et est devenue l’une des « vedettes » des derniers congrès de la société Américaine d’Oncologie Clinique (ASCO). Il s’agit des Anti-PD-1, qui appartiennent à une nouvelle classe d’anticorps monoclonaux qui agit directement sur le récepteur PD-1(programmed death -1) exprimé à la surface des lymphocytes. Ces récepteurs contrôlent la voie qui bloque l’activation des lymphocytes T. Or, c’est justement cette voie qui est utilisée par les cellules cancéreuses pour déjouer le système immunitaire du malade, d’où l’intérêt de leur mode d’action qui rétablit la capacité du système immunitaire à reconnaître et à éliminer les cellules cancéreuses.

Parmi ces Anti-PD-1, deux molécules semblent très prometteuses dans le traitement de plusieurs cancers (Mélanome, Cancer du poumon et cancer du rein), le nivolumab et le pembrolizumab. Ces produits ont permis de prolonger très sensiblement l’espérance de vie de certains patients (71 % de malades toujours en vie au bout d’un an) et ils produisent une action thérapeutique qui semble se prolonger bien après l’arrêt du traitement, comme si les cellules gardaient la mémoire de nouveaux pouvoirs contre les cellules cancéreuses !

Un autre médicament fait également beaucoup parler de lui depuis sa découverte, il y a deux ans, le Liminib. Cette molécule est un inhibiteur de la protéine LIM Kinase (LIMK). Dans les cancers agressifs, cette protéine est surexprimée et permet le développement rapide des tumeurs. Le Liminib agit en bloquant la LIMK, ce qui freine le pouvoir de production et de migration des cellules cancéreuses (Voir AACR).

Une étude récente dirigée par Laurence Lafanechère, chercheur au CNRS, a confirmé que le Liminib est toxique in vitro sur plusieurs lignées cellulaires cancéreuses, y compris sur des lignées résistantes aux chimiothérapies conventionnelles. Selon cette scientifique, son utilisation est envisagée d’ici 4 ou 5 ans sur l’homme pour le traitement des cancers résistants aux chimiothérapies actuelles.

Il faut également évoquer une autre molécule particulièrement prometteuse découverte en 2008 à Grenoble par la biologiste Aurélie Juhem. Baptisée ETD 5, cette substance possède une double capacité : elle stoppe la prolifération de la tumeur et détruit simultanément les vaisseaux qui se sont formés pour l’alimenter.

Pour exploiter sa découverte, Aurélie Juhem a créé une start-up, "Écrin Therapeutics", qui a réalisé des premiers essais très encourageants sur la souris. ETD 5 devrait faire prochainement l’objet d’essais cliniques sur l’homme au centre anti-cancéreux Léon Bérard de Lyon.

Il y a quelques semaines, une autre étude a fait grand bruit en révélant les résultats exceptionnels d’un nouveau médicament, le pertuzumab, commercialisé sous le nom de Perjeta par Roche. Cette nouvelle molécule a permis d’obtenir des résultats impressionnants lors des essais cliniques, réalisés sur 800 femmes, atteintes d’un cancer du sein HER2 positif. Ce type de cancer est particulièrement agressif, et représente 15 % des cas. 

Les essais cliniques ont montré que l’administration de Perjeta, combiné aux anciens médicaments, comme l’Herceptin, réduisait la mortalité de 32 %. Les femmes sous Perjeta ont vu leur durée de vie augmenter de 16 mois, avec une durée de survie médiane de 56,5 mois contre 40,8 mois pour les autres. Le médicament, comme l'Herceptin, agit comme un anticorps, en bloquant l'action de la protéine HER2. Pour Sandra Swain, de l'Hôpital central de Washington, l'oncologue en charge de cette étude, il s'agit là de « résultats phénoménaux, sans précédent dans d'autres études sur le cancer du sein ». 

Après avoir passé au crible plus de 300 000 molécules, d’autres chercheurs américains ont développé un médicament anticancéreux lui aussi très prometteur. Baptisé OTS964, il s’agit d’un inhibiteur de TOPK, une protéine kinase impliquée dans de nombreux cancers. Testé chez la souris, il éradique totalement le cancer du poumon humain greffé, sans causer de toxicité. Un essai de phase 1 est prévu dans un an (Voir Science).

Selon Yusuke Nakamura, Professeur de médecine à l'Université de Chicago, qui dirige ces recherches, les premiers essais cliniques sur l’animal sont particulièrement encourageants. Celui-ci déclare « Nous avons pu constater, en travaillant sur six souris porteuses de grosses tumeurs du poumon très agressives (LU99), que l’administration par intraveineuse de cet inhibiteur OTS964 pendant trois semaines, avait permis une disparition complète de ces tumeurs chez cinq d’entre elles au bout d’un mois de traitement. Nous avons ensuite observé que l’administration de ce médicament par voie orale était encore plus efficace et permettait une régression complète des tumeurs chez tous les animaux traités. En outre, les effets thérapeutiques de ce traitement semblent se poursuivre même longtemps après son arrêt. Il est très rare d’observer chez la souris une régression complète de ce type de tumeur et j’ai vécu l’un des plus beaux moments de toute ma carrière ».

Enfin, je souhaite terminer cette revue, bien entendue non-exhaustive des impressionnants progrès récents dans la lutte contre le cancer, en évoquant l’étonnante découverte faite par des scientifiques de l’Université australienne de Brisbane. Ceux-ci ont en effet mis en évidence les remarquables propriétés anticancéreuses d’une baie de l’arbre australien appelé Blushwood tree - arbre au bois rouge - dont le nom scientifique est Hylandia dockrillii, une espèce que l’on trouve au nord de l’État de Queensland, en Australie.

D’après ces chercheurs, cette molécule serait efficace par application, et surtout par injection, contre plusieurs types de cancer, dont le mélanome, le cancer du sein, le cancer des poumons et le cancer de la prostate. Des essais précliniques sur des souris, réalisés il y a quelques semaines, montrent que cette substance permet une régression importante et rapide des tumeurs traitées… Par rapport aux chimiothérapies actuelles, l’EBC-46 est beaucoup plus rapide et agit en quelques jours en agissant simultanément sur trois fronts : elle s’attaque directement à la tumeur, elle coupe son approvisionnement en sang et enfin elle active le système immunitaire. Si les essais sur l’homme confirment ces résultats sur l’animal, EBC-46 pourrait devenir l’un des nouveaux médicaments les plus prometteurs contre certains cancers (Voir PLOS One).

Cette très belle et très inattendue découverte australienne nous montre à quel point il est capital pour l’avenir de la biologie et de la médecine d’intensifier nos efforts pour préserver partout la biodiversité de notre planète car la nature recèle encore de multiples « trésors thérapeutiques » cachés que nous devons absolument préserver.

Il faut également rappeler à quel point cette effervescence et cette accélération dans la mise au point de nouveaux traitements chimiothérapiques et immunothérapiques contre les cancers sont indissolublement liées, non seulement aux progrès dans la connaissance fondamentale des mécanismes cellulaires, moléculaires et génétiques qui interviennent dans la cancérisation mais également aux avancées décisives dans les domaines mathématiques et informatiques qui permettent de traiter très rapidement des quantités phénoménales de données et de disposer d’outils extrêmement puissants de modélisation et de simulation des processus et mécanismes biologiques.

Toutes les récentes avancées dans la lutte contre le cancer montrent que le combat contre cette maladie peut être gagné mais nécessite de renforcer encore cette triple alliance nouvelle qui unit désormais les sciences du vivant, les sciences physiques et optiques et bien entendu les sciences de l’information et les outils numériques. En nous appuyant sur ces progrès spectaculaires de la science et de la médecine, notre société tout entière doit se fixer un objectif ambitieux : non pas celui d’éradiquer le cancer, car ce phénomène biologique est intimement lié à la vie elle-même mais celui de transformer en une génération le cancer en une maladie chronique qui cessera de tuer les personnes qui en sont atteintes.

Rappelons enfin inlassablement que cet objectif visant à la maîtrise totale du cancer sera atteint bien plus rapidement et bien plus facilement si nous reconnaissons enfin à sa juste place l’importance considérable d’une prévention active, personnalisée et généralisée contre cette maladie, puisqu’on sait à présent que sans doute plus de la moitié des cancers peuvent être évités ou considérablement retardés en modifiant de manière appropriée notre mode de vie.

Au moment où l’Europe est dans la tourmente économique et où la nouvelle Commission européenne cherche à mettre en place de grands programmes destinés à relancer la croissance et à stimuler la recherche et l’innovation, il serait infiniment souhaitable, en s’inspirant du plan cancer lancé par Jacques Chirac en 2003, de mettre en œuvre un vaste plan cancer au niveau européen qui fédérerait les ressources et les compétences de l’ensemble des disciplines scientifiques et serait doté d’un horizon financier et budgétaire d’une vingtaine d’années. Au niveau national, souhaitons que nos dirigeants, en dépit des difficultés économiques et budgétaires que doit affronter la France, sachent préparer l’avenir et donnent à notre recherche scientifique et médicale, tant publique que privée, les moyens et les outils nécessaires pour gagner le plus rapidement possible cette longue guerre contre le cancer.

René TRÉGOUËT

Sénateur Honoraire

Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat


Avenir
Nanotechnologies et Robotique
Les premières prothèses contrôlées par la pensée sortent des laboratoires...
Mardi, 28/10/2014 - 17:48

Une équipe de recherche suédoise de la Chalmers University of Technology et l’hôpital universitaire Sahlgrenska, dirigée par Max Ortiz Catalan, a développé une prothèse de bras contrôlée par la pensée via une interface neuromusculaire et complètement intégrée grâce à un implant en titane greffé sur l’os.

Cette prothèse a été implantée en janvier 2013 à un volontaire Suédois qui a été amputé du bras droit il y a dix ans. Grâce à cet implant bionique, il peut désormais mener une vie presque normale en exerçant son métier de chauffeur poids lourd.

"Depuis l’opération, il a découvert qu’il peut faire face à toutes les situations qu’il rencontre : arrimer le chargement de sa remorque, utiliser de machines ou encore déballer des œufs ou serrer les vis sur les patins de ses enfants", précisent les chercheurs.

Cette prothèse est équipée d'électrodes qui sont placées sur les nerfs et les muscles restants et reliées à l’implant. Celles-ci captent les signaux électriques émis par le cerveau lorsque la personne veut effectuer un geste et transmettre les commandes à la prothèse robotisée via une interface neuronale.  Ce système a l’avantage d’être interactif et transmet un retour d’effet au cerveau via les stimuli produits par les électrodes.

"On ne peut pas encore parler d’un véritable sens du toucher, mais cette information sensorielle aide déjà beaucoup l’utilisateur à mieux contrôler sa prothèse et nous voyons cette technologie comme une étape importante vers un contrôle plus naturel de membres artificiels", explique Max Ortiz Catalan.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Science Mag

Le miroir augmenté permet les projections à la manière d’une vitre
Mardi, 28/10/2014 - 17:38

L’équipe du professeur Sriram Subramanian, de l’Université de Bristol au Royaume-Uni est parvenue à créer une vitre semi-transparente capable de refléter des éléments indépendamment de la position de l’observateur. La vitre reflète par exemple les éléments projetés devant soi à l’aide d’un vidéo-projecteur.

Cette innovation pourrait révolutionner le prêt-à-porter. En effet, grâce à ce miroir, les consommateurs auraient la possibilité d’essayer virtuellement un vêtement ou un accessoire, même quand les magasins sont fermés.

Autre domaine d'application de cette innovation : l’art et la culture. Les visiteurs d’un musée pourraient par exemple agir sur les objets enfermés dans des vitrines. Les musiciens de leur côté auraient également la possibilité de visualiser les boucles d’un morceau pour les modifier d’un simple toucher.

Les domaines de la médecine et de la chirurgie pourraient également profiter de cette nouvelle réalité virtuelle augmentée.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Big News Network

Un bras bionique révolutionnaire
Vendredi, 24/10/2014 - 13:10

Des chercheurs américains, dirigés par Dustin Tyler de la Case Western University, ont développé un nouveau type de neuroprothèse destinée à remplacer des membres amputés et pouvant être contrôlée par la pensée et restaurer la sensation du toucher.

Cette prothèse a été expérimentée sur Igor Spetic, un américain âgé de 48 ans qui a perdu sa main droite lors d'un accident du travail il y a plus de quatre ans. Celui-ci était déjà appareillé avec une prothèse sophistiquée mais ne lui permettant pas de sentir véritablement les objets qu'il tenait. Pour contourner cet obstacle, les chercheurs ont attaché des capteurs à sa prothèse et ont implanté chirurgicalement des connexions aux nerfs restants dans le membre droit de l'homme.

En utilisant un ordinateur, les scientifiques ont alors envoyé différentes stimulations électriques aux nerfs et ont observé comment le cerveau les interprétait comme des sensations différentes. Ils ont ensuite "cartographié" ces sensations en 19 endroits différents de la main bionique. Les capteurs ont ensuite été associés à ces différentes stimulations électriques.

Ce système s'est avéré efficace puisqu'il permet à présent à Igor Spetic de reconnaître les textures et matière des objets qu'il touche. Désormais, l'homme peut empoigner une bouteille et se servir lui-même de l'eau sans l'écraser. Il est aussi capable d'attraper délicatement une tomate cerise sans l'abimer. Et, cerise sur le gâteau, les douleurs fantômes liées à l'amputation que ressentait en permanence Spetic ont quasiment disparu à la grande surprise des chercheurs…

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Geek

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Matière
Matière et Energie
Vers des diodes électroluminescentes ultra-rapides
Jeudi, 30/10/2014 - 11:36

Des chercheurs de l'Université Duke aux Etats-Unis ont conçu des molécules fluorescentes qui émettent des photons de lumière 1 000 fois plus rapidement que la normale, franchissant un grand pas vers la réalisation de diodes électroluminescentes (LED) ultra-rapides.

Jusqu'à présent, la lenteur avec laquelle les LEDs peuvent être allumées et éteintes a limité leur utilisation en tant que source de lumière dans les télécommunications. Pour pouvoir exploiter les communications optiques basées sur la lumière avec des LEDs, les chercheurs de Duke ont augmenté le taux d'émission de photons de molécules fluorescentes à des niveaux records en les prenant en sandwich entre des nanocubes métalliques et un film d'or.

Le Professeur Mikkelsen, spécialisé dans la plasmonique, étudie l'interaction entre les champs électromagnétiques et les électrons libres dans le métal. Dans cette expérience, l'équipe a fabriqué des nanocubes d'argent de 75 nanomètres et piégé la lumière entre eux, ce qui augmente considérablement l'intensité de la lumière.

Quand les molécules fluorescentes sont placées près d'un flux lumineux intense, les molécules émettent des photons à un rythme plus rapide grâce à un effet appelé effet Purcell. Les chercheurs ont découvert qu'ils pouvaient obtenir une amélioration significative de la vitesse en plaçant des molécules fluorescentes dans un espace compris entre les nanocubes et un mince film d'or.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Nature

Vers des éoliennes flottantes de 6 MW
Vendredi, 24/10/2014 - 13:00

DCNS et Alstom se sont associés pour développer rapidement une éolienne flottante semi-submersible de 6 MW. Les deux groupes associeront leurs compétences respectives d’architecte naval et de turbinier pour développer une solution compétitive de grande puissance.

L’objectif est de réaliser dès 2017 une première éolienne de 6 MW, composée d’un système flottant semi-submersible développé par DCNS et d’une turbine éolienne offshore Haliade 150 produite par Alstom et déjà utilisée dans l’éolien offshore posé. Dans un premier temps, les deux partenaires vont travailler ensemble pour optimiser l’interface entre les deux systèmes. Alstom sera en charge des études pour l’adaptation et l’intégration de l’Haliade au système flottant. De son côté, DCNS conduira les études sur le comportement, le dimensionnement, l’industrialisation et l’installation du système flottant avec la turbine. Le démonstrateur devrait être installé au large de l’île de Groix dans le Morbihan.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Alstom

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Terre
Sciences de la Terre, Environnement et Climat
La végétation absorbe plus de CO2 que prévu !
Jeudi, 30/10/2014 - 11:41

Une étude américaine dirigée par Robert E Dickinson, de l'Ecole Jackson de Géosciences (Université du Texas) a montré  que les plantes absorbaient plus de dioxyde de carbone que ce que l'on pensait jusqu'à présent. Selon ces travaux, les modèles climatiques mondiaux ont sous-estimé la quantité de dioxyde de carbone absorbée par les plantes et de 1901 et 2010, ces dernières auraient absorbé 16 % de gaz carbonique en plus que ce l'on pensait auparavant.

Dans cette nouvelle étude, ces scientifiques ont examiné la façon dont les arbres et les plantes absorbent le dioxyde de carbone et en particulier le lent processus de propagation du CO2 dans les plantes et les arbres, appelé "diffusion dans le mésophylle".

L'étude précise que "Cette sous-estimation du CO2 résulte d'un déficit structurel modèle inhérent à l'ignorance de la prise en compte du mécanisme de diffusion du gaz carbonique à l'intérieur des feuilles, ce qui entraîne une surestimation de CO2 disponible sur le site de carboxylation." Cette étude, aux conclusions très importantes, va devoir être intégrée dans les modèles d'évaluation et de prévision de l'impact climatique des émisions humaines de CO2.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

PNAS

L'EPFL invente une boue pour mieux capturer le CO2
Lundi, 27/10/2014 - 07:05

Des scientifiques suisses de l'EPFL, avec des confrères américains et chinois, ont mis au point un procédé à base de boue susceptible de révolutionner le captage de carbone.

Cette substance, composée d'une poudre poreuse en suspension dans du glycol, offre à la fois simplicité, rentabilité et efficacité. Le captage de carbone est un processus qui consiste à collecter et à stocker le dioxyde de carbone (CO2) rejeté par les usines et centrales électriques afin de réduire leurs émissions globales. Il existe actuellement deux manières d'effectuer ce captage, l'une utilisant des matériaux solides poudreux qui collent au CO2, l'autre ayant recours à un liquide qui l'absorbe.

Mais ces solutions techniques ne sont pas satisfaisantes à cause de la complexité de leur mise en œuvre et de leur coût énergétique. Or des chercheurs de l'EPFL, de l'Université de Californie à Berkeley, de l'Université chinoise du pétrole et de l'Université de technologie chimique de Pékin ont combiné des solides et des liquides capables de capter le carbone pour mettre au point une boue qui allie le meilleur des deux solutions. Ils ont donc combiné les solutions liquides et solides dans une «boue», le solide étant un MOF nommé ZIF-8 placé en suspension dans une mixture liquide de glycol 2-méthylimidazole. Ce matériau, boueux, le ZIF-8, a des pores trop petits pour les molécules de glycol, mais assez grands pour capter celles du CO2 issu des gaz de combustion».

Cette boue peut donc combiner à un faible coût l'efficacité des matériaux nanoporeux et la simplicité d'un processus de séparation liquide, ce qui lui permet de capter le carbone facilement, sans avoir recours à de grandes quantités d'énergie.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Nature

Quand le Sahara nourrit l’Amazonie !
Vendredi, 24/10/2014 - 13:05

Il y a 10.000 ans, tout le centre du Sahara était recouvert par un lac poissonneux immense. Mais les changements climatiques régionaux et globaux ont progressivement réduit cette étendue d’eau douce aux limites actuelles du lac Tchad, soit moins de 1500 km2. À la place de cette immense étendue d'eau s’étend la dépression du bodélé, une zone désertique traversée par des vents violents et générant plus de la moitié des poussières du Sahara.

Une étude réalisée par les universités de Londres et Leeds a montré que ces poussières s’avèrent être un excellent fertilisant pour le massif amazonien. Ce que le vent transporte, ce sont des éléments arrachés aux squelettes des poissons qui ont habité pendant des millénaires les eaux du méga lac. Ces résidus sont constitués notamment d’apatite, des composés phosphorés. Ces aérosols traversent l’Océan Atlantique et viennent se déposer sur le massif amazonien.

Or, ce phosphore d’origine biologique, facilement assimilable par les plantes, jouerait un rôle important dans leur croissance. En outre, les racines ne peuvent dégrader qu’une infime partie des éléments présents dans le sol car le phosphore minéral n’est pas mobile.

Selon ces travaux, il reste néanmoins très difficile d'estimer la quantité globale de phosphore présent dans la dépression de Bodélé et Karen Hudson-Edwards, qui a dirigé cette étude, souligne que : "pour le moment, nous ne savons pas combien de temps la dépression Bodélé va continuer à fournir du phosphore à l’Amazonie".

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

University of Leeds

^ Haut
Vivant
Santé, Médecine et Sciences du Vivant
Les sodas sucrés pourraient favoriser un vieillissement précoce…
Jeudi, 30/10/2014 - 11:46

Selon des chercheurs de l'Université de San Fransisco-Californie (UCSF), dirigés par le Professeur Elissa Epel, la consommation excessive de sodas pourrait également être un facteur de vieillissement précoce.

Cette affirmation, pour le moins étonnante, s’explique par l’action des glucides sur les télomères, situés à l’extrémité des chromosomes qui accueillent notre ADN. Leur rôle est de bloquer la disparition du code génétique lorsqu’elle n’est pas déclenchée par l'organisme. A mesure que les cellules se divisent, et donc vieillissent, les télomères se raccourcissent.

En étudiant l'ADN de 5 309 adultes âgés de 20 à 65 ans et en interrogeant ceux-ci sur leur consommation de sodas, ces chercheurs ont découvert que les télomères des consommateurs réguliers de sodas sont plus courts. « La consommation quotidienne de soda (35cl par jour) accélérerait le vieillissement cellulaire de 4,6 ans en moyenne », conclut le Professeur Elissa Epel, auteur principal de l’étude. Elle pourrait également influer sur le développement de maladies cardiovasculaires. Le Professeur Epel précise qu’il s’agit là des premiers travaux à faire le lien entre la consommation de sodas et le vieillissement prématuré.

On mesure mieux l'importance de cette découverte quand on sait que chaque jour, selon l'école de Santé publique de Boston, environ la moitié des américains consomment plusieurs boissons sucrées. Parmi ceux-ci, un Américain sur quatre consomme au moins 200 calories provenant de sodas sucrés et 5 %  consomment… près de 600 calories par jour provenant de ce type de boissons, c’est-à-dire pratiquement le quart de l'apport calorique recommandé pour un adulte…

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

MNT

Une étape clé des réactions allergiques dévoilée
Mercredi, 29/10/2014 - 13:51

En étudiant le mode d’action de la protéine interleukine-33, un signal d’alarme pour les globules blancs, une équipe de l’Institut de pharmacologie et de biologie structurale (IPBS  - CNRS/Université Toulouse III – Paul Sabatier) dirigée par Corinne Cayrol, chercheur CNRS, et Jean-Philippe Girard, a pu montrer que des formes altérées de cette protéine sont capables d'activer des cellules à l’origine des réactions allergiques.

Cette avancée majeure dans la compréhension des mécanismes de l’allergie pourrait avoir des applications importantes pour le traitement de l’asthme et des autres maladies allergiques telles que l’eczéma et la rhinite allergique.

L’interleukine-33 (IL-33), découverte en 2003 par l’équipe de Jean-Philippe Girard, est une protéine de la famille des interleukines, des messagers solubles qui permettent aux cellules du système immunitaire de communiquer entre elles et qui ont un rôle majeur dans l’inflammation des tissus. Cette protéine agit comme un signal d’alarme qui prévient l’organisme lors d’un traumatisme ou d’une infection en stimulant de nombreuses cellules du système immunitaire.

Ces recherches ont montré que la protéine est libérée par les cellules endommagées et qu’elle est par la suite tronquée par des enzymes sécrétées par les mastocytes, des globules blancs qui jouent un rôle prépondérant dans l’allergie. Ces travaux ont également révélé que ces formes tronquées sont 30 fois plus puissantes que la forme originelle de l’interleukine-33 en amplifiant le signal d’alerte auprès du système immunitaire.

Ce serait ce signal surpuissant qui déclencherait la mobilisation des cellules apparentées aux lymphocytes, les cellules lymphoïdes innées de type 2 (ILC2). Ces cellules jouent un rôle clé dans l’allergie en déclenchant les réactions en chaîne responsables des symptômes allergiques de l’asthme, de l’eczéma ou de la rhinite allergique.

Il reste à présent à ces chercheurs à réussir à bloquer la production de ces formes tronquées de l’interleukine-33 afin de réduire les réactions allergiques causées par les ILC2.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

PNAS

Une bactérie qui mange le pétrole !
Mercredi, 29/10/2014 - 13:45

Après 20 ans de recherche, une équipe de chercheurs de l'Université des Andes à Bogota, dirigée par Jenny Dussan, directrice du Centre d'investigations en microbiologie (Cmit), expérimente depuis trois ans un micro-organisme, le "Lysinibacillus sphaericus". Il a la particularité d'agréger les hydrocarbures et les métaux lourds grâce à une protéine.

La bactérie, cultivée par les scientifiques colombiens, devrait contribuer à décontaminer l'eau et les sols et permettre ainsi le retour de la vie végétale et animale. "Les essais avec ce micro-organisme ont donné des résultats surprenants sur des terrains affectés cette année par des attentats contre l'industrie pétrolière", assure Mme Dussan. Selon la directrice du Cmit, "l'efficacité est de 95 % au bout de deux à trois mois".

Autre avantage du "Lysinibacillus sphaericus" : il s'attaque aux moustiques porteurs de maladies tropicales comme la malaria, la dengue, le chikungunya ou la fièvre jaune, en produisant des toxines mortelles pour les larves de ces insectes. C'est d'ailleurs l'usage initial de cette bactérie découverte au début du XXe siècle et utilisée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) depuis une trentaine d'années.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Imagen del Golfo

Le sulforaphane réduirait les symptômes associés à l'autisme
Mercredi, 29/10/2014 - 13:41

Une étude dirigée par Paul Talalay et Andrew Zimmerman de l’Université de médecine Johns Hopkins, aux États-Unis, montre que le sulforaphane, une substance présente dans certains choux et déjà connue pour avoir un effet protecteur contre certains cancers, soulagerait les symptômes comportementaux associés aux troubles du spectre de l’autisme (TSA).

Pour obtenir ce résultat, l’équipe de chercheurs a réalisé une étude en "double aveugle" contre placebo sur 40 adolescents et jeunes adultes âgés de 13 à 27 ans atteints d’autisme modéré à sévère. Pendant 18 semaines, 26 participants désignés au hasard recevaient quotidiennement, selon leur poids, une dose de 9 à 27 mg de sulforaphane, les autres patients recevant un placebo.

Les sujets ayant consommé le sulforaphane ont présenté des améliorations après quatre semaines de traitement : une meilleure communication, plus d’interactions sociales et une réduction des comportements ritualisés et répétitifs. « D’après les résultats, nous pensons que le traitement améliore les symptômes de l’autisme en corrigeant, apparemment, certains problèmes cellulaires sous-jacents », explique le Docteur Paul Talalay, spécialisé en pharmacologie et sciences moléculaires.

Au terme de l'étude qui a duré quatre mois et demi, les améliorations constatées concernaient les épisodes d’irritabilité, de léthargie, de mouvements répétitifs, d’hyperactivité, de communication, de motivation et de maniérisme. Toutefois, ces améliorations se sont estompées après l’arrêt du traitement.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Nature World News

Le cerveau serait capable de s'autoréparer après un AVC !
Mardi, 28/10/2014 - 17:43

Les chercheurs de l'Université de Lund et de l'Institut Karolinska, dirigés par le Professeur Zaal Kokaia ont montré que, chez la souris, victime d’AVC, des cellules de soutien, appelées astrocytes, commencent à se former dans les cellules nerveuses de la partie lésée du cerveau.

En utilisant des méthodes optogénétiques pour suivre ces cellules, les scientifiques ont pu observer que ces astrocytes produisent des cellules nerveuses immatures, qui elles-mêmes vont se développer en cellules nerveuses matures. Cette découverte montre pour la première fois que les astrocytes ont la capacité de lancer un processus de régénération de nouvelles cellules nerveuses après l’AVC.

En 2004, la même équipe avait montré que l'AVC conduit à la formation de nouvelles cellules nerveuses à partir des cellules souches neurales du cerveau adulte. Elle identifie aujourd’hui un nouveau processus par lequel le cerveau, après un « choc » important, comme l’AVC, fait un effort pour se réparer lui-même.

Ce nouveau mécanisme identifié existe dans un cerveau sain et inhibe alors la conversion, et, donc, dans ce cas, les astrocytes ne génèrent pas de nouvelles cellules nerveuses. Mais en cas d’AVC, les astrocytes lancent le processus de génération de nouvelles cellules. En bloquant chez la souris ce mécanisme de « verrouillage », les chercheurs ont montré que les astrocytes forment tout de même de nouvelles cellules nerveuses.

Comme ce mécanisme ne se déclenche pas seulement en cas d’AVC, il pourrait être utilisé pour activer les astrocytes et pouvoir ainsi renouveler les cellules nerveuses et remplacer des cellules déficientes, dans les maladies neurodégénératives par exemple. Il reste à vérifier, écrivent les auteurs, si les astrocytes sont bien convertis en neurones dans le cerveau humain après lésion ou maladie.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Science Mag

Vers un nouveau vaccin anti-rotavirus
Lundi, 27/10/2014 - 07:10

Sanofi a annoncé le début d'un essai clinique de phase III en Inde pour son candidat vaccin anti-rotavirus, développé et fabriqué par sa filiale Shantha Biotechnics à Hyderabad, en Inde. L'essai vise à montrer sa non-infériorité par rapport au vaccin actuellement commercialisé.

Le protocole inclut l'administration par voie orale de trois doses liquides prêtes à l'emploi, à 4 semaines d'intervalle à partir de l'âge de 6 à 8 semaines. Près de 1 200 volontaires sont invités à participer à l'essai dans 12 centres de recherche clinique en Inde. Le candidat vaccin anti-rotavirus de Shantha inclut des antigènes dirigés contre les sérotypes G1, G2, G3 et G4.

Une étude vise à produire un vaccin approuvé localement qui soit sûr et apte à protéger les enfants contre la gastro-entérite à rotavirus. Globalement, les résultats ont montré que les trois doses de vaccin évaluées dans l'étude étaient sûres, bien tolérées et présentaient une bonne immunogénicité chez des nourrissons indiens en bonne santé.

L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) recommande la vaccination contre le rotavirus et estime qu'en 2008, environ 453 000 décès d'enfants ont été provoqués par une gastro-entérite à rotavirus (GERV). Cette mortalité représentait près de 5 % de l'ensemble des décès d'enfants. Près de 90 % de l'ensemble des décès associés au rotavirus concernent les pays à faible revenu en Afrique et en Asie et sont liés à des soins de santé défaillants. Ce vaccin devrait donc permettre de prévenir la gastro-entérite à rotavirus sévère chez les nourrissons et les enfants.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Business Insider

Une nouvelle cible pour traiter les maladies auto-immunes
Lundi, 27/10/2014 - 07:00

Une équipe INSERM vient de montrer qu'une protéine, baptisée CD31, présente à la surface des cellules immunitaires, serait impliquée dans l'apparition des maladies auto-immunes. Ils ont également décrit les mécanismes l'associant au déclenchement d'une réaction auto-immune. Ils cherchent également à mettre au point une solution thérapeutique se fondant sur leurs résultats.

Ces travaux ont pu montrer qu'au fil du temps et avec l'accumulation de réactions immunitaires au cours de la vie, certaines cellules ne reconstituaient plus leur niveau de protéine CD31, ce qui provoque des réactions inflammatoires. « Nous avons montré ce mécanisme dans l'arthrite mais également dans la sclérose en plaques grâce à différentes expériences in vitro et in vivo chez l'animal », explique le Docteur Giuseppina Caligiuri, co-auteur des travaux, qui ajoute « Nous avons également confirmé à partir de sang humain, que les maladies auto-immunes sont associées à une perte de CD31 à la surface des cellules immunitaires ».

L'ensemble de ces travaux a permis aux scientifiques de mettre au point un traitement reposant sur un peptide. Ce médicament va à présent faire l'objet d'essais cliniques sur l'animal pour mesurer son intérêt thérapeutique dans certaines maladies auto-immunes qui détruisent les reins et les poumons et contre lesquelles il existe, à ce jour, peu de solutions thérapeutiques.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Elsevier

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