RTFlash

RTFLASH Recherche & Technologie
NUMERO 683
Lettre gratuite hebdomadaire d’informations scientifiques et technologiques
Créée par René Trégouët rapporteur de la Recherche et Président/fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
Edition du 04 Janvier 2013
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Egalement dans ce numéro
Avenir
Vers l'ingénierie nanométrique ultra-rapide !
Nanoélectronique : des nano-rubans semi-conducteurs
Matière
Convertir directement l'énergie solaire en vapeur !
USA : combiner intelligemment les énergies renouvelables pour produire l'énergie
Un verrou majeur est levé pour les biocarburants de deuxième génération
Terre
Les plantes ont la perception de leur rectitude !
Vivant
Vers un traitement universel contre la grippe
La vie extrême tire son énergie de la biochimie
Quand le cerveau retrouve sa jeunesse !
Leucémie myéloïde aiguë : un nouveau traitement
Prévenir l’infection par le virus du SIDA grâce à un gel microbicide
Edito
Augmenter l'espérance de vie en bonne santé doit devenir le nouveau défi planétaire !



Parmi les indicateurs fondamentaux qui montrent l’évolution globale du niveau et de la qualité de vie des humains sur terre, il en est deux peu contestables et complémentaires qui méritent d’être étudiés avec attention : l’espérance de vie à la naissance et l’espérance de vie en bonne santé ou sans incapacité (EVSI) qui exprime le temps de vie réel moyen autonome (c'est-à-dire sans pathologies invalidantes nécessitant le recours régulier à un tiers) dont disposent les habitants d’une population donnée.

S’agissant de l’évolution de l’espérance de vie à la naissance dans le monde, toutes les études scientifiques et les données démographiques concordent pour montrer qu’elle a connu depuis un siècle une progression sans précédent dans la longue histoire de l’humanité.

C’est ainsi qu’au cours des seules soixante dernières années, on estime que l’espérance de vie moyenne de la population mondiale est passée de 46 ans et demi à 67 ans et demi, soit une augmentation totale de 21 ans sur cette période ou encore une progression moyenne annuelle de quatre mois !

Contrairement à beaucoup d’idées reçues et à un certain discours catastrophiste, souvent repris et amplifié par les medias, l’espérance de vie globale a non seulement progressé de manière spectaculaire dans le monde depuis la fin de la seconde guerre mondiale mais elle a progressé, sur cette durée et en dépit des épidémies, des conflits et catastrophes diverses, dans toutes les régions du monde sans exception.

C’est en Asie que la progression de l’espérance de vie moyenne a été la plus importante depuis soixante ans : elle atteint à présent 69 ans, soit 28 ans de vie gagnée sur la période ! Vient ensuite l’Amérique du Sud où l’espérance de vie à la naissance atteint aujourd’hui les 74 ans, soit un gain de 23 ans depuis 1950.

L’Afrique n’échappe pas à cette tendance générale. Même si la progression de l’espérance de vie moyenne sur ce continent a été moins forte qu’au niveau mondial, elle a tout de même progressé de 15 ans depuis 1950, atteignant aujourd’hui les 54 ans.

Enfin, même si l’on considère spécifiquement la situation de l’Afrique subsaharienne, souvent montrée comme une région marquée de manière irréductible par la pauvreté et le sous-développement, on constate que l’espérance de vie a quand même progressé de 13 ans dans cette partie du monde particulièrement touchée par les catastrophes sanitaires et climatiques en tout genre.

Quant à l’écart moyen entre les pays les plus pauvres et les plus développés, il est aujourd’hui de 21 ans (77 ans d’espérance de vie pour les premiers, contre 56 ans pour les pays émergents), contre plus de trente ans au sortir de la seconde guerre mondiale, ce qui contredit également les discours sur le creusement inéluctable des inégalités entre pays riches et pays en voie de développement.

Il y a quelques semaines, la célèbre revue scientifique « Lancet » a publié une vaste et passionnante étude concernant l’évolution de la mortalité, de l’espérance de vie dans le monde, et intitulée "Une analyse globale de l'évolution de la mortalité par âge et par sexe dans le monde" (Voir article et article).

Cette somme scientifique a été réalisée par près de 500 scientifiques et 30 institutions du monde entier et s’est appuyée sur l’ensemble des données épidémiologiques disponibles, issues de tous les pays du monde. Ce travail gigantesque porte sur l’évolution de l’espérance de vie dans le monde entre 1970 et 2010 mais également sur l’évolution de l’espérance de vie en bonne santé (EVBS) entre 1990 et 2010. La notion d’EVBS est très intéressante car, contrairement à l’espérance de vie à la naissance, elle intègre à la fois l’espérance de vie totale et la durée de vie « en bonne santé », c'est-à-dire sans incapacité et handicap majeurs altérant l’autonomie personnelle au point de rendre indispensable une prise en charge médico-sociale constante. 

Cette étude confirme sans surprise qu’au niveau mondial, l’espérance de vie moyenne à la naissance a continué sa progression et est passée de 63 ans à 67 ans pour les hommes et de 68 à 73 ans pour les femmes. Au cours de la même période, l’espérance de vie en bonne santé a également progressé mais moins vite, passant de 54 à 58 ans pour les hommes et de 58 à 62 ans pour les femmes. Au final, on constate une augmentation du nombre d’années de vie « en mauvaise santé » à mesure que l’espérance de vie totale à la naissance continue sa progression.

Cette étude confirme également que c’est dans les pays les plus riches qu’on constate une espérance de vie à la naissance et une espérance de vie en bonne santé maximales. Le Japon vient en tête de ce classement mondial avec une espérance de vie à la naissance de 86 ans pour les femmes et de 79 ans pour les hommes et une espérance de vie en bonne santé de 72 ans pour les femmes et de 69 ans pour les hommes.

En France, l’espérance de vie à la naissance atteint 84,3 ans pour les femmes et 77,5 ans pour les hommes et l’espérance de vie en bonne santé est de 69 ans pour les femmes et 65,5 ans pour les hommes. 

Il est intéressant de noter que les Etats-Unis, en dépit du niveau très élevé de leurs dépenses de santé, affichent une espérance de vie à la naissance de 80,5 ans pour les femmes et de 76 ans pour les hommes et une espérance de vie en bonne santé de 67,4 ans pour les femmes et de 65 ans pour les hommes. Ces résultats inférieurs à ceux du Japon et des grands pays européens montrent que l’espérance de vie ne dépend pas seulement du niveau scientifique et médical d’un état mais également des modes de vie et de facteurs sociaux et culturels puissants.

Cette étude montre que la mortalité globale diminue sur la durée (à l’exception des zones de guerre) partout dans le monde. Si l’on tient compte de l’augmentation de la population mondiale entre 1970 et 2010 (+ 3,7 milliards d’habitants au cours de cette période), on constate que le taux de mortalité est passé de 11,7 à 7,7 pour 1.000 habitants en à peine quarante ans, soit une diminution globale moyenne de 34 % !

En matière de mortalité infantile, l’évolution est spectaculaire : en dépit d’une augmentation globale du nombre de naissances dans le monde de 12 %, le nombre de décès d'enfants de moins de 5 ans a diminué de 58 % en quarante ans, passant de 16,4 millions en 1970 à 6,8 millions en 2010.

Quant à l'espérance de vie à la naissance, elle continue à augmenter partout dans le monde, avec une progression de 11,1 ans pour les hommes et 12,1 ans pour les femmes de 1970 à 2010.

S’agissant de l’âge moyen de la mort, qui intègre à la fois le vieillissement de la population mondiale et la diminution du taux de mortalité des tranches d’âge les plus jeunes, il a augmenté dans toutes les régions du monde depuis 1970, progressant parfois de huit mois par an dans certains pays !

Bien qu’il ne soit pas question ici de nier la persistance d’injustices et d’inégalités considérables entre pays et régions du monde, on ne peut qu’être frappé par le fait qu’en dépit des immenses problèmes que connaît notre planète, la situation de la population mondiale sur le plan médical et sanitaire, y compris sur la question cruciale de l’accès à l’eau potable, s’est améliorée depuis quarante ans à un rythme qui dépasse toutes nos prévisions et qui dément de manière cinglante les discours et prévisions pessimistes en la matière et l'idée qu'il existerait une fatalité de la misère dans certaines régions du monde.

S’agissant de l’évolution démographique en Europe, l’espérance de vie sans incapacité (EVSI) est estimée depuis 2005 dans tous les états de l’Union européenne. Selon la dernière étude de l'Inserm, publiée en avril 2012, cette espérance de vie sans incapacité s’élève à 61,3 ans pour les Européens (soit 80 % de leur espérance de vie à la naissance) et à 62 ans pour les européennes (soit 75 % de leur espérance de vie à la naissance). Voir Etude

Il est intéressant de noter la disparité importante -11 ans et demi- qui sépare les deux pays situés aux deux extrémités du classement européen de l’espérance de vie à la naissance : la Suède (79,6 ans) et la Lituanie (68 ans). En matière d’espérance de vie sans incapacité, c’est encore la Suède qui arrive en tête de ce classement européen (71,7 ans), devançant de plus de 19 ans le pays en fin de classement, la Slovaquie (52,3 ans).

Si l’on considère à présent le ratio espérance de vie sans incapacité/espérance de vie totale, on constate que les Suédois arrivent une fois de plus en tête, avec 90 % de l’espérance de vie sans incapacité majeure.

En France, l'espérance de vie à la naissance a continué à progresser au cours de ces dernières années mais, selon les travaux de l’Inserm, l'espérance de vie sans incapacité a légèrement diminué puisqu’en 2010, l’EVSI des Françaises représentait 74,4 % de leur durée de vie totale contre 76 % en 2008 et celle des Français représentait 79 % contre 80,6 %. Il faut cependant relativiser cette progression négative de l’EVSI qui correspond à une définition plus stricte et restrictive que celle de l’espérance de vie en bonne santé (EVBS) car elle intègre notamment la perception par les personnes âgées des réductions de leur autonomie dans la vie quotidienne.

L’étude de l’Insee montre également que les Françaises ont l'espérance de vie la plus longue de l’UE mais ne se classent qu’à la 10ème place en matière d’espérance de vie sans incapacité. Globalement, ces travaux montrent une diminution légère mais constante de l'espérance de vie sans incapacité depuis 2006 en Europe, pour tous les pays européens où l'espérance de vie est élevée.

Ces travaux nous montrent que les femmes européennes vivent à présent, en moyenne, six ans de plus que les hommes alors que l'écart en matière d’espérance de vie sans incapacité n’est lui que de huit mois entre hommes et femmes ! Résultat de cette évolution : un Européen moyen peut espérer vivre en bonne santé 80 % de sa vie totale  alors qu’une Européenne n’aura que 75 % de sa vie totale sans incapacité majeure.

En France, les femmes vivent 7 ans de plus que les hommes en moyenne et l'écart d'EVSI est à présent des sept mois. Les Français peuvent espérer vivre en bonne santé 80,4 % de leur espérance de vie totale contre 74,4 % chez les femmes.

Cette évolution démographique, médicale et sanitaire mondiale, européenne et nationale doit nous interroger et nous devons en mesurer toute l’ampleur et toutes les conséquences humaines, sociales et économiques. Il est en effet clair que le monde est en train de vivre un véritable basculement démographique et qu’un des enjeux de société majeur de ce siècle va être de parvenir non seulement à maintenir ce rythme historique de progression globale de l’espérance de vie totale mais également à faire en sorte que l’espérance de vie en bonne santé augmente au moins aussi rapidement et si possible plus vite que l’espérance de vie totale.

Or, les dernières données disponibles révélées par ces remarquables travaux montrent que cette espérance de vie en bonne santé, après avoir très longtemps augmenté au moins aussi vite que l’espérance de vie totale, semble stagner et même régresser dans les pays les plus développés, ce qui doit nous alerter et nous conduire à une réflexion approfondie sur les finalités et les moyens de nos politiques de santé et d'accompagnement du grand âge.

Il serait en effet inutile de continuer à déployer des efforts considérables pour augmenter encore l’espérance de vie totale dans nos pays développés si cette augmentation devait s’accompagner d’une progression durable du nombre d’années de vie en mauvaise santé et en perte d’autonomie.

C’est pourquoi, pour faire face au vieillissement inéluctable de sa population, notre société doit sortir d’une approche strictement axée sur les avancées, certes considérables et indéniables de la science et de la médecine, et doit admettre que la qualité des années de vie gagnées dépend de manière essentielle de facteurs éducatifs, sociaux et culturels qui n’ont pas été suffisamment pris en compte jusqu’à présent et sur lesquels nous pouvons agir beaucoup plus vigoureusement et efficacement.

La prise en compte de ces facteurs liés à l’environnement et à nos choix de vie peut permettre, en combinaison avec la prévention génétique et génomique personnalisée rendue possible par l’arrivée du séquençage ultra-rapide et abordable (moins de 1000 euros d’ici 2020) d’un génome humain, de mettre en œuvre une véritable politique à grande échelle de prévention et de détection très précoce des pathologies liées au vieillissement, qu’il s’agisse des maladies cardio-vasculaires, du cancer ou des maladies neuro-dégénératives, comme la maladie d’Alzheimer qui devrait toucher plus de 115 millions de personnes dans le monde en 2050, c'est-à-dire quatre fois plus de personnes que le cancer (27 millions de nouveaux cas par an prévus en 2050).

On peut même imaginer encore plus loin et compléter la prévention génétique personnalisée par une chimio-prévention active, elle aussi sur mesure, qui consisterait à recommander à certaines personnes la prise de certaines molécules thérapeutiques spécifiques, pour prévenir ou retarder considérablement l’apparition de risques pathologiques particuliers identifiés génétiquement.

Enfin, la rupture démographique que représente une planète dans laquelle le nombre de centenaires passera d’ici 40 ans de 500 000 à plus de six millions nécessitera, parallèlement aux progrès scientifiques et médicaux, la mobilisation de nouveaux outils technologiques et notamment des robots d’assistance personnelle et des vêtements intelligents. La combinaison de ces deux technologies, déjà très avancées dans certains pays comme le Japon ou la Corée du Sud, est appelée en effet à se généraliser très rapidement car elle sera un élément indispensable dans la panoplie de moyens et services nouveaux qui devront être développés et déployés pour assurer aux personnes très âgées une bonne qualité de vie et une autonomie satisfaisante.

L’exemple suédois nous montre qu’il est parfaitement possible, s’il existe à la fois un consensus social et une volonté politique forte dans la durée, de vieillir dans de bonnes conditions jusqu’au terme de sa vie et nous devons à présent mettre en œuvre de véritables programmes d’éducation et de prévention qui permettront, combinés aux avancées médicales et technologiques attendues, d'ajouter des années à la vie mais surtout d'ajouter de la vie à ces années précieuses que nous avons gagnées.

René TRÉGOUËT

Sénateur Honoraire

Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat


Avenir
Nanotechnologies et Robotique
Vers l'ingénierie nanométrique ultra-rapide !
Jeudi, 03/01/2013 - 14:40

On sait aujourd’hui produire des objets nanométriques en assemblant des molécules d’ADN mais les délais de réalisation de ces nano-objets (plusieurs semaines) restent bien trop longs pour envisager une production industrielle.

Des chercheurs de l’Université de Munich, dirigés par Jean-Philippe Sobczak se sont attaqués à ce problème et ont étudié les processus de nano-construction en utilisant la fluorimétrie en temps réelle et l’utilisation de bains cryogéniques. Ils ont pu montrer qu'en modélisant et en prévoyant l’organisation spatiale des acides nucléiques et de l’appariement des nucléotides, il était possible de calculer une température optimale de liaison en intégrant les différents paramètres que sont la longueur des brins d'ADN, la nature des séquences et de la topologie de la chaîne à réaliser.

Ces scientifiques ont pu prouver l'efficacité de leur méthode en parvenant à réaliser en moins d'une heure une structure en forme d’engrenage, constituée de brins d’ADN, ce qui ouvre la voie à des chaînes de production industrielle de nano-objets composés d'ADN.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Science

Nanoélectronique : des nano-rubans semi-conducteurs
Jeudi, 03/01/2013 - 08:24

Découvert en 2004 par andré Geim, le graphène est constitué d'une couche unique d'atomes de carbone disposés en réseau critallin. Ce matériau possède des propriétés extraordinaires de conductivité thermique, de stabilité chimique et surtout de mobilité électronique qui en font une solution d'avenir pour l'électronique de demain.

Mais le problème est qu'à l'état naturel, la structure du graphène est métallique et donc conductrice de courant. Relevant ce défi, une équipe franco-américaine est parvenue à produire un graphène semi-conducteur qui soit utilisable en électronique.

Pour réaliser cette percée, les chercheurs ont mis au point une technique de production de bandes de graphène semi-conductrices en utilisant le synchrotron SOLEIL. Cette technique repose sur le contrôle de l'agencement géométrique du substrat sur lequel "pousse" le graphène. Les chercheurs ont réussi à graver des nano-sillons sur une surface en carbure de silicium (SiC). Ainsi, le graphène croît sous forme d'un ruban dont les bords n'ont que quelques nanomètres de largeur.

Il s'agit d'une avancée technologique mais aussi industrielle majeure pour trois raisons. D'abord, cette technique permet une production à température ambiante. Ensuite, la largeur des pistes de graphène semi-conducteur est cinq fois plus fine qu'avec les meilleures méthodes de photolithographie. Enfin, cette technique est bien moins coûteuse que celles connues jusqu'à présent car les chercheurs ont réussi à produire des dizaines de milliers de ces nano-rubans semi-conducteurs, ce qui ouvre la voie vers une production industrielle de circuits intégrés en graphène à haute intégration et à très grande vitesse.

Article rédigé par Gaël Orbois pour RT Flash

Cornell University Library

Nature

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Matière
Matière et Energie
Convertir directement l'énergie solaire en vapeur !
Jeudi, 03/01/2013 - 14:55

Des chercheurs du Laboratoire de Nano-photonique de la "Rice University" au Texas ont récemment dévoilé une nouvelle technologie révolutionnaire qui utilise l'énergie solaire bien plus efficacement que les actuels panneaux solaires photovoltaïques.

Le principe de cette nouvelle technologie repose sur l'utilisation de nanoparticules de métal ou carbone dispersées dans un liquide, qui absorbent l'énergie solaire et la convertissent directement en vapeur avec un rendement remarquable de 24 %. A titre de comparaison, les cellules solaires photovoltaïques actuelles ont un rendement de conversion électrique moyen de l'ordre de 15 %.

La vapeur constituant le fluide industriel le plus utilisé au monde et 90 % de la production mondiale d'électricité reposent sur l'utilisation de vapeur pour faire tourner les turbines des centrales électriques. L'efficacité de cette nouvelle voie technologique réside dans le fait que le liquide dans lequel sont disséminées les nanoparticules n'a pas à être chauffé entièrement pour atteindre sa température d'ébullition et s'évaporer.

Cette technique permet en effet une micro-production locale de vapeur, au niveau de chaque nanoparticule excitée par la lumière solaire. La partie de l'énergie absorbée qui n'est pas réémise par dispersion lumineuse est dissipée sous forme de chaleur mais, comme ces nanoparticules n'ont qu'une surface très réduite pour dissiper cette chaleur, il s'ensuit une élévation de température forte et rapide qui provoque l'apparition d'une couche de vapeur autour de la particule, couche qui présente une conductivité thermique plus faible que celle du fluide environnant.

La grande avancée de ce procédé est que le fluide n'a pas besoin d'être directement chauffé et cette technique a donc un meilleur rendement que toutes les autres méthodes connues. Dans un premier temps, cette "vapeur solaire" n'est pas destinée à produire de l'électricité mais à permettre à un coût très bas - deux fois et demi inférieur à celui des techniques classiques de distillation - l'assainissement et la purification de l'eau dans les pays émergents.

Contrairement aux approches solaires actuelles qui privilégient, en raison d'un rendement modeste, des centrales solaires de grandes surfaces, cette nouvelle technologie à haut rendement permet d'envisager des sources d'énergies solaires compactes pouvant être utilisées dans de nombreux secteurs d'activités.

En s'appuyant sur ce concept, les étudiants de la "Rice University" ont par exemple conçu un autoclave pour stériliser des instruments médicaux dans les structures de santé des pays en voie de développement qui ne sont pas toujours reliées au réseau électrique. ils ont également mis au point un système compact qui peut traiter les déchets dans les régions et villes qui n'ont pas accès aux réseaux d'assainissement. Enfin, ces chercheurs travaillent sur des systèmes thermiques couplant chauffage et climatisation qui utiliseraient la lumière solaire pendant la journée et l'électricité pendant la nuit.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

ACS

Rice University

USA : combiner intelligemment les énergies renouvelables pour produire l'énergie
Jeudi, 03/01/2013 - 14:32

Les pricipales énergies renouvelables (Eolien et solaire) sont par nature diffuses et intermittentes et l'énergie excédentaire ainsi produite doit être stockée à grand frais sous forme physique ou chimique pour pouvoir être réutilisée en fonction de la demande finale. Mais, selon une étude américaine de l’université du Delaware, la solution à ces problèmes passe par le couplage intelligent des différentes sources d'énergie propre.

Les chercheurs ont conçu un modèle numérique qui intègre 28 milliards de combinaisons possibles. Ils ont ensuite testé ce modèle à partir des données météorologiques historiques et de l'évolution de la demande d’électricité dans une vaste région comprenant 13 États américains ainsi que le district de Columbia, soit environ 20 % du réseau électrique des États-Unis.

L'originalité de ce modèle réside dans le fait qu'il vise en priorité à minimiser le coût du réseau plutôt qu’à optimiser l’apport en énergie aux particuliers ou aux entreprises. C'est ainsi que lorsque l’énergie renouvelable était excédentaire, le modèle privilégiait le remplissage des réservoirs de stockage avant de répondre à la demande énergétique des ménages et des entreprises.

Comme le souligne Cory Budischak, auteur de ces travaux, "En utilisant l'hydrogène pour le stockage, nous pouvons concevoir un système de production et de distribution électrique qui satisfait une demande de 72 GW, 99,9 % du temps, en utilisant 17 GW de solaire, 68 GW d'éolien offshore et 115 GW d'énergie éolienne". L'étude précise qu'un GW installé représente en moyenne 200 éoliennes de forte puissance ou  250.000 panneaux solaires.

Cete étude montre qu'il est possible de concevoir d'ici 2030 de vastes réseaux électriques rentables et alimentés à au moins 90 % par les énergies renouvelables.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Science Daily

Making Machine

Un verrou majeur est levé pour les biocarburants de deuxième génération
Jeudi, 03/01/2013 - 08:51

Partout dans le monde, les chercheurs essayent de produire des biocarburants à faible coût à partir de biomasse d'origine végétale. Mais l'un des obstacles à ce défi scientifique est que de nombreuses plantes contiennent de la lignine et des hémicelluloses, qu'il est difficile et coûteux de transformer en biocarburants.

Une équipe internationale de recherche composée de chercheurs américains, danois et thaïlandais, est parvenue à comprendre pourquoi les plantes à forte teneur en lignine et hémicelluloses (biomasse lignocellulosique issue du bois et des végétaux) contiennent une forte concentration de pentoses, des sucres qui, contrairement aux plantes contenant de l'hexosene, ne fermentent pas facilement pour se transformer en carburants. Ils sont ensuite parvenus à manipuler les plantes présentant de moindres concentrations de xylane (le principal polysaccharide ou polymères du glucose non issus du bois et des végétaux) dans les parois cellulaires afin de faciliter la production de biocarburant.

Les chercheurs ont travaillé sur trois variétés mutantes d'arabidopsis déficient dans le xylane et ont réussi à les modifier génétiquement de manière à ce qu'elles dégradent des glucides en simples sucres. Les scientifiques ont ensuite réussi à rétablir la fonction normale du xylème dans les plantes. Ils ont alors observé une augmentation de 40 % du rendement de saccharification des plantes.

Comme le souligne Henrik V. Scheller, chercheur à l'université de Californie et co-auteur de ces recherches, "Ces résultats montrent qu'il est possible de produire des plantes présentant des quantités réduites de xylane dans leurs parois tout en préservant l'intégrité structurelle des vaisseaux de xylème et ce succès ouvre la voie vers de nombreuses variétés de cultures énergétiques pouvant être facilement transformées en biocarburants d'excellente qualité, substituables aux carburants fossiles dont l'épuisement est inévitable et qui aggrave le changement climatique."

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Biotechnology for Biofuels

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Terre
Sciences de la Terre, Environnement et Climat
Les plantes ont la perception de leur rectitude !
Jeudi, 03/01/2013 - 08:04

Pour rester droites, les plantes doivent constamment s'adapter de manière active aux changements de leur environnement et à leurs propres modifications, comme l’augmentation de leur masse ou la modification de leur inclinaison. Ce mécanisme d'adaptation très efficace, appelé gravitropisme, est également d'une grande complexité et reste largement inconnu.

Mais des chercheurs de l'Inra viennent de montrer que les plantes ne peuvent pas maintenir leur droiture uniquement en percevant leur inclinaison par rapport à la gravité. elles ont également besoin d'évaluer leur propre courbure. Cette propriété, nommée proprioception, se retrouve également chez l'homme et l'animal et leur permet d'être conscients de leur forme et de leur mouvement.

Ces travaux sont très importants car ils ouvrent la voie à un modèle mathématique universel permettant de simuler et de modéliser les mouvements d'une immense variété de plantes et d'arbres. Ce modèle très élégant montre que la forme finale de la plante et son mouvement dépendent d'un subtil équilibre dynamique entre, d'une part, sa sensibilité à la gravité et, d'autre part, sa sensibilité proprioceptive, c'est-à-dire la perception intrinsèque de sa courbure.

Cette avancée théorique est majeure pour plusieurs raisons. En premier lieu, elle confirme l’importance chez les plantes de la proprioception, capacité qu'elles partagent avec l'ensemble du vivant. En second lieu, elle permet d'envisager une amélioration génétique sélective bien plus efficace qui permettrait aux cultures une résistance accrue aux évolutions et perturbations du climat. Enfin, elle permet d'imaginer une productivité optimisée des arbres en sylviculture, grâce au contrôle de la rectitude des arbres qui est également liée à la qualité du bois. Dans la perspective du changement climatique annoncé, on comprend mieux tout l'intérêt économique et écologique de ces recherches.

Article rédigé par Elise Tabord pour RT Flash

Inra

Arxiv

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Vivant
Santé, Médecine et Sciences du Vivant
Vers un traitement universel contre la grippe
Jeudi, 03/01/2013 - 14:23

Une équipe de recherche lyonnaise dirigée par Béatrice Riteau (Université Claude Bernard Lyon) et le Professeur Bruno Lina a révélé l'efficacité thérapeutique d’une molécule agissant sur le système immunitaire lors d'une infection par le virus de la grippe.

Par un mécanisme original, cette molécule présente la capacité remarquable de pouvoir cibler directement les cellules de l’hôte infecté, et non le virus, ce qui permet à l’organisme de se défendre efficacement sans engendrer de phénomène de résistance de la part des virus. Cette avancée pourrait déboucher sur la mise au point d’un traitement symptomatique efficace contre les virus de la grippe (dont le redoutable virus H5N1) et indépendant de leur degré de virulence et de leur pouvoir épidémique.

La grippe est une maladie contagieuse qui provoque des épidémies saisonnières et des pandémies importantes chez l’homme et l’animal. Elle reste un défi majeur de santé publique au niveau mondial. En France, la grippe touche chaque hiver plusieurs millions de personnes, et on estime qu'elle provoque en moyenne 4 000 décès par an en France (6 000 l'an dernier) et 500 000 décès par an dans le monde.

La grippe de 1918-1919, surnommée « grippe espagnole », est due à une souche très virulente de la grippe. Cette pandémie, la plus grave de l'histoire humaine, aurait fait au moins 60 millions de morts.

Afin de contourner le grave problème lié à l'apparition de souches résistantes aux traitements antiviraux, les chercheurs de l’Université Claude Bernard Lyon 1 et de l’Inra ont conçu une stratégie très novatrice qui cible la cellule de l’hôte et non le virus.

Les chercheurs ont en effet constaté que chez des souris infectées par le virus, une protéine, baptisée  PAR1, était fortement impliquée dans le déclenchement de l'infection virale et de l'inflammation associée. En cas de déficience de cette protéine, les animaux testés se sont montrés bien plus résistants à l’infection par la grippe. S'appuyant sur ce constat, les chercheurs ont alors injecté une molécule antagoniste de cette protéine à des souris infectées. Celles-ci ont toutes survécu alors qu'elles mouraient en masse sans l'injection de cette protéine.

Ces remarquables travaux ont montré que cette stratégie de ciblage de la cellule hôte s'avère très efficace indépendamment de la souche virale considérée. Cette nouvelle approche thérapeutique a notamment permis de bloquer l'action de virus H1N1, H3N2 et H5N1, y compris lorsque ces derniers étaient devenus résistants au Tamiflu.

Ces recherches pourraient donc déboucher à moyen terme sur la mise au point d'un nouveau traitement très efficace contre l'ensemble des virus de la grippe.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

The Journal of Clinical Investigation

La vie extrême tire son énergie de la biochimie
Jeudi, 03/01/2013 - 08:42

On sait depuis quelques années que la vie est capable de se développer et de se maintenir dans les environnments les plus extêmes et les plus hostiles. Des chercheurs américains et australiens de l'Institut de Recherche sur le Desert ont ainsi découvert de nouvelles espèces de bactéries "extremophiles" dans une saumure prélevée à plus de 15 mètres de profondeur dans le lac Vida, en Antarctique, dont les eaux seraient isolées de la surface depuis près de 3 000 ans.

Ces bactéries ne peuvent tirer leur énergie de la photosynthèse dans ce ce milieu clos, obscur et privé d’oxygène mais la saumure prélevée dans le lac polaire révèle une légère acidité et d’importantes quantités de carbone organique, d’hydrogène moléculaire (H2) et de composés oxydés.

Les chercheurs ont pu montrer la présence de réactions chimiques entre la saumure et la couche de sédiments présent au fond de ce lac. Ces réactions engendrent des composés oxydés et de l’hydrogène et, selon ces travaux, ces nouvelles bactéries ont appris, comme d'autres bactéries du même genre (Firmicutes et Bacteroidetes), à utiliser directement l’hydrogène comme source d’énergie. Ces recherches pourraient permettre à terme de grandes avancées dans l'extraction biochimique de l'énergie et notamment de l'hydrogène.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

PNAS

Quand le cerveau retrouve sa jeunesse !
Jeudi, 03/01/2013 - 08:35

Dans la ruche, il existe une hiérarchie des fonctions bien précise et les chercheurs ont constaté que les abeilles ouvrières exercent, au cours de leur courte vie de quelques semaines, différentes activités dans leur société complexe et très organisée. Après avoir travaillé à l'intérieur de la ruche, elles se tournent vers des tâches externes et notamment le butinage des fleurs.

Il est très intéressant de souligner que les abeilles qui travaillent dans la ruche pour s'occuper des larves semblent conserver longtemps leurs capacités cognitives. Mais curieusement, dès que ces abeilles sortent de la ruche pour aller travailler à l'extérieur, elles connaissent un vieillissement accéléré en moins de deux semaines et perdent l'essentiel de leurs facultés cérébrales.

Plusieurs études ont montré que ce vieillissement accéléré n'est pas lié à l'âge de ces abeilles mais à leur fonction dans la société. Par exemple, des nourrices de six semaines gardent intactes leurs capacités alors que les butineuses du même âge sont très diminuées sur le plan cognitif.

Des chercheurs de l'Université d'Arizona dirigés par Madame Gro Amdam se sont demandés si une telle évolution était réversible. Ils ont donc marqué des milliers de butineuses pour connaître leur âge et les ont obligées à reprendre des fonctions de nourrice. Le résultat a été sans appel : au bout de deux semaines, ces abeilles redevenues nourrices avaient récupéré une grande partie de leurs capacités cognitives et leur cerveau avait comme rajeuni !

Comme le souligne Gro Amdam, "Ces recherches montrent que les déficits cognitifs liés à l'âge peuvent être réversibles, même si nous ignorons encore la nature des mécanismes biochimiques qui restaurent les capacités cognitives perdues."

Il semblerait que les butineuses redevenues nourrices aient retrouvé dans leur cerveau un niveau plus important de protéines possédant un effet protecteur contre les maladies neurodégénératives et le stress cellulaire. L'étude met également en avant le rôle majeur des relations sociales dans le maintien et la récupération des facultés cognitives.

Selon Gro Amdam, "Si l'abeille possède cette plasticité étonnante du cerveau, on peut penser que d'autres animaux, et notamment l'homme, ont de telles capacités. Si nous parvenons à comprendre comment ces protéines permettent au cerveau de l'abeille de retrouver une nouvelle jeunesse, nous pourrons alors rechercher des substances ayant des effets similaires chez l'homme."

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Science Direct

KPHO

Leucémie myéloïde aiguë : un nouveau traitement
Jeudi, 03/01/2013 - 08:15

Des chercheurs américains ont profité du congrès annuel de la société américaine d'hématologie pour annoncer des avancées encourageantes dans le traitement de certaines formes de leucémie myéloïde aiguë (LMA) à l'aide d'une nouvelle molécule, le quizartinib.

les premiers essais de ce médicament ont été effectués à l’Université Johns Hopkins et ont permis d'éliminer complètement les cellules malades de la moelle osseuse chez un tiers des malades résistant à tous les autres traitements. Mais en outre, ces malades ont pu bénéficier d'une greffe de moelle osseuse. Sur la centaine de participants à cette étude, 44 % (présentant une mutation sur le gène FLT3-ITD) sont aujourd'hui en rémission complète, alors que 34 % des 38 participants ne présentant pas cette mutation spécifique ont connu une telle rémission. Enfin, 34 % de l'ensemble de ces 137 participants ont pu bénéficier d'une greffe de moelle osseuse.

Selon le Docteur Mark Levis, qui a dirigé ces travaux, "Ce nouveau médicament permet de sauver plus de malades par rapport à la chimiothérapie classique qui peut entraîner la rémission chez une majorité de patients mais débouche dans la moitié des cas sur des récidives."

Sur l'ensemble des patients retenus pour ces essais cliniques, une majorité présentait une mutation dans le gène FLT3-ITD qui commande la production d'une enzyme qui donne aux cellules souches de moelle osseuse le signal de la division.

Le problème est que 25 % des malades atteints de LMA vont développer une mutation de ce gène FLT3 qui va avoir pour effet que l'enzyme de commande de la division des cellules-souches va rester active, ce qui provoque un emballement de la prolifération cellulaire anormale et rend moins efficace les traitements chimiothérapiques classiques. En outre, les porteurs de cette mutation de FLT3-ITD sont souvent victimes d'une récidive.

Ce nouveau médicament, le Quizartinib, permet de bloquer en moins de deux jours l'action de l'enzyme FLT3, ce qui entraîne en huit semaines une élimination complète les cellules cancéreuses de la moelle osseuse.

Néanmoins, cette molécule puissante entraîne des effets indésirables importants chez un tiers des patients (nausées vomissements, diarrhée et fatigue). C'est pourquoi les travaux se poursuivent pour mieux ajuter la posologie de ce nouveau traitement et réduire ces effets secondaires.

Article rédigé par Gaël Orbois pour RT Flash

Eurekalert

Prévenir l’infection par le virus du SIDA grâce à un gel microbicide
Jeudi, 03/01/2013 - 07:54

Une équipe de recherche associant le CEA, l’Université Paris-Sud et le CNRS vient de montrer l’efficacité chez le singe d’un gel microbicide pour bloquer l’infection par le virus du SIDA. La substance employée contient des peptides qui bloquent le virus en mimant son récepteur CD 4 à la surface de ses cellules cibles.

Alors que les recheches se poursuivent activement pour mettre au point un vaccin contre le virus du SIDA, un des autres défis scientifiques consiste à diminuer ou à éliminer le risque de transmission du virus à l'aide de différentes substances applicables localement et capables de protéger les utilisateurs lors des relations sexuelles.

C'est dans cette perspective que les chercheurs travaillent depuis plusieurs années sur la synthèse de miniprotéines susceptibles d'améliorer de manière décisive l'efficacité de gels microbicides en empêchant le virus du SIDA de pénéter dans les lymphocytes T (cellules du système immunitaire). Ces miniprotéines miment le récepteur CD4, qui permet au VIH de s'accrocher à la surface de ces cellules. Elles parviennent ainsi à leurrer le virus. Appelés miniCD4s, ces peptides ont pu neutraliser la transmission du virus lors de tests cellulaires in vitro.

Elaborés sous forme de gels microbicides par les chercheurs, ces peptides ont été testés pour la première fois sur des singes. Les résultats sont très encourageants : sur les six macaques femelles ayant reçu une application du gel contenant 0,3 % de miniCD4s, cinq d’entre elles ont été totalement protégées de l'infection virale, bien qu'elles aient été exposées à une forte dose de virus (10 fois la dose nécessaire pour provoquer l’infection dans 50 % des cas).

Aucune trace de virus n'a été retrouvée chez ces singes qui ne sont devenus ni séropositifs, ni malades.

Ces travaux montrent que les peptides miniCD4s appliqués sous forme de gel pourraient constituer un outil de prévention très efficace et simple d'utilisation pour protéger pendant les relations sexuelles l’organisme contre l’infection par le virus du SIDA.

Article rédigé par Élise Tabord pour RT Flash

PLOS

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