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Edito
Cellules-souches : une révolution médicale qui va changer le destin de l’Humanité !
Découvertes il y a seulement une quinzaine d’années chez l’homme, les cellules-souches, qu’elles soient ou non d’origine embryonnaire, sortent enfin des laboratoires et sont à l’origine d’une révolution biologique et médicale qui est en train de se traduire par l’essor de la médecine régénératrice, porteuse de promesses thérapeutiques qui auraient été à peine imaginables il y a encore 10 ans.
C'est en 1998 que l’équipe américaine d’Alexander Thomson, dans le Wisconsin, produit les premières cellules-souches humaines et en 2007, une équipe japonaise dirigée par Shinya Yamanaka parvient à obtenir les premières cellules-souches pluripotentes à partir de cellules somatiques adultes.
En 2010, des chercheurs américains pratiquent pour la première fois une transplantation de cellules-souches ombilicales chez un jeune garçon souffrant d’une surdité de perception congénitale, à la suite de lésions cérébrales consécutives à un accouchement difficile. Quelques mois après cette intervention, l’enfant se met à entendre et à parler et son état général s’est sensiblement amélioré.
S’appuyant sur ces résultats très encourageants obtenus par l’équipe du professeur Sami Fakhri de la Faculté de Médecine de Houston, d’autres essais de thérapie cellulaire sont prévus pour traiter la surdité de perception congénitale.
En mars 2011, une autre équipe de l'Université de Chicago aux États-Unis a réussi, pour la première fois, à produire in vitro des neurones cholinergiques à partir de cellules-souches embryonnaires. Ce type de neurones joue un rôle-clé dans le fonctionnement de la mémoire et leur destruction est à l’origine de plusieurs maladies neurodégénératives, comme la maladie d’Alzheimer.
Des essais chez la souris ont montré que les neurones ainsi obtenus redevenaient fonctionnels après transplantation. Néanmoins, plusieurs années de recherche seront encore nécessaires pour passer aux essais cliniques chez l’homme car ces neurones doivent être réimplantés dans une région profonde du cerveau et difficile d’accès, ce qui nécessite la mise au point d’une technique spécifique d’implantation.
Mais cela n’empêche pas les chercheurs américains d’utiliser d’ores et déjà ces neurones cholinergiques pour tester de nouvelles molécules contre la maladie d’Alzheimer (Voir Wiley).
En mai 2012, des chercheurs canadiens de l’Université de Toronto ont réussi pour leur part à créer un nouveau type de cellules-souches humaines, non issues de l’embryon et pouvant se transformer en plusieurs types de cellules spécialisées.
Baptisées cellules-souches endodermiques, cette nouvelle catégorie de cellules-souches semble présenter plusieurs avantages par rapport aux cellules-souches embryonnaires (ESCs) ou aux cellules-souches pluripotentes induites (iPSCs). Elles permettent notamment de produire in vitro des cellules spécialisées du foie, de l’intestin et du pancréas.
En juin 2012, des chercheurs français de l'Institut Pasteur, de l'Université de Versailles, de l'AP-HP et du CNRS, dirigés par Fabrice Chrétien, ont démontré pour la première fois chez l'homme que les cellules-souches étaient capables de se mettre en « sommeil », pour réagir à une modification de leur environnement et redevenir fonctionnelles quand cet environnement retrouve des conditions plus favorables à leur activité.
Cette équipe a notamment observé que, d’une manière remarquable, les cellules-souches du muscle pouvaient survivre dans cet état léthargique plus de deux semaines après le décès d’un sujet humain. (Voir PNAS).
Toujours en 2012, l’équipe japonaise du Professeur Tanigughi, de l’Université de Yokohama, a réussi pour la première fois à créer, après deux mois de culture in vivo, un foie fonctionnel à partir de cellules-souches pluripotentes induites (iPSCs). Les cellules iPS ou cellules-souches pluripotentes induites sont obtenues par la reprogrammation génétique de cellules somatiques adultes.
Fin 2012, des chercheurs américains de l’Université d’Arkansas ont montré chez la souris l’effet thérapeutique provoqué par l’injection de cellules-souches mésenchymateuses dans le traitement du myélome multiple. Ces cellules-souches ont permis à la fois de régénérer les régions osseuses lésées et de ralentir la progression de la maladie.
Pratiquement au même moment, une équipe américaine dirigée par Karl Johe réussissait à restaurer partiellement, après deux mois de traitement à l’aide de cellules-souches de la moelle épinière humaine (hSSC), la fonction motrice chez trois rats paralysés par une ischémie de la moelle épinière (Voir Neuralstem).
L’étude précise qu’une majeure partie des cellules hSSCs transplantées ont survécu et se sont transformées en neurones fonctionnels.
Un autre essai, chez l’homme celui-ci, de transplantation de cellules neurales, a été réalisé en Californie sur trois patients ayant eu la moelle épinière sectionnée et deux d’entre eux ont retrouvé certaines sensations liées à la mobilité des membres inférieurs.
Toujours fin 2012, des chercheurs américains de Houston, dirigés par Sean I. Savitz, ont obtenu des résultats encourageants dans l’utilisation de cellules-souches pour réparer les dégâts provoqués par un AVC (accident vasculaire cérébral), une pathologie qui touche plus de 10 millions de personnes par an dans le monde et qui laisse souvent de lourdes séquelles.
Réalisé sur 10 patients, cet essai qui a consisté à leur réinjecter dans les heures suivant leur AVC, des cellules-souches issues de leur moelle épinière, a donné des résultats suffisamment encourageants pour que cette étude soit étendue à une centaine de patients (Voir UTHealth).
Toujours dans le domaine cardio-vasculaire, en novembre 2012, une équipe de recherche dirigée par le Professeur Lévy et associant des chercheurs de l'Institut des vaisseaux et du sang, l’hôpital Lariboisière et l’Inserm, a mis au point un nouveau traitement visant à régénérer les cellules sanguines par autogreffe et à rétablir une circulation sanguine normale chez les malades.
Cette technique, testée sur des souris diabétiques, a permis, au bout de deux semaines, une régénération des vaisseaux et un rétablissement de la circulation sanguine dans les pattes des souris (Voir Diabetes).
En février 2013, des chercheurs de l'Inserm, dirigés par Daniel Aberdam, ont réussi, pour leur part, à restaurer in vitro la fonction des cellules de cornée saines, en reprogrammant en cellules-souches pluripotentes induites les cellules de patients aveugles souffrant de dysplasie ectodermique, une maladie rare caractérisée par un développement anormal de certains tissus, comme la peau ou la cornée.
Il y a quelques semaines, une autre équipe américaine de l'Université de Wisconsin-Madison, dirigée par le professeur Su-Chun Zhang, est parvenue, pour la première fois, à transformer des cellules-souches embryonnaires humaines en cellules nerveuses fonctionnelles, capables de restaurer certaines fonctions de mémorisation et d’apprentissage chez la souris.
Après la transplantation de ces cellules-souches embryonnaires humaines, les scientifiques ont observé, à l’aide de différents tests, que les souris récupéraient une partie de leurs capacités de mémorisation et d’apprentissage (Voir Nature)
Il y deux mois, une autre étude, présentée à l’occasion de la conférence annuelle de l'American College of Cardiology (ACC) réunie à Chicago, a montré que la greffe de cellules- souches sur le cœur de malades souffrant de défaillance cardiaque chronique donnait des résultats prometteurs.
Au même moment, des chercheurs néerlandais de l'Université de Twente MIRA (Institut de technologie de biomécanique et de la médecine technique) ont montré que l'utilisation de cellules-souches adultes constituait une voie prometteuse pour produire en grande quantité un cartilage de haute qualité pouvant être utilisé pour réparer les articulations des hanches et des genoux (Voir News Medical).
Toujours en mars 2013, des chercheurs de l’Université de Lund, dirigés par Martin Wahlestedt, ont réussi à rajeunir du sang de souris en reprogrammant leurs cellules-souches sanguines. Ces travaux confirment la possibilité de reprogrammer cellules-souches sanguines pour ralentir les effets du vieillissement (Voir Blood).
Enfin, il y a quelques jours, l’équipe américaine de Shoukhrat Mitalipov (Université d'Oregon), après avoir montré qu’il était possible de convertir des cellules de peau en cellules-souches embryonnaires, a montré pour la première fois qu'il était possible de créer des cellules-souches embryonnaires génétiquement identiques au sujet dont elles sont issues (Voir OHSU).
Pour parvenir à ce beau résultat, les scientifiques ont utilisé une technique de clonage consistant à transférer le noyau des cellules de la peau dans des ovules humains. Ces ovules ont ensuite produit des embryons d’où les chercheurs ont pu extraire des cellules-souches embryonnaires.
L’étude précise que « Les cellules-souches obtenues par cette technique ont démontré leur capacité à se différencier comme des cellules-souches embryonnaires normales en différents types de cellules : nerveuses, hépatiques et cardiaques. En outre, ces cellules-souches reprogrammées n’entraînent pas de risque de rejet puisqu’elles sont obtenues à partir du matériel génétique du patient ».
Cette avancée scientifique ouvre également la voie vers la production de cellules-souches fiables sans recourir aux embryons, une technique qui fait débat et pose des questions morales et éthiques importantes.
On voit donc que ces progrès scientifiques, encore impensables il y a quelques années, sont en train de transformer la nature même de la médecine puisqu’il devient non seulement possible de traiter un nombre croissant de pathologies par thérapie cellulaire mais que cette voie thérapeutique permet une véritable régénération des tissus et à terme des organes lésés.
Il est d’ailleurs probable que le traitement d’un grand nombre de pathologies qui requièrent aujourd’hui des actes chirurgicaux relèvera intégralement de la thérapie cellulaire d’ici une vingtaine d’années. Ces transplantations cellulaires, outre leur efficacité thérapeutique intrinsèque, devraient en outre permettre d’améliorer de manière considérable le confort et la qualité de vie des malades.
Reste cependant une inconnue de taille : comment la collectivité pourra-t-elle réorganiser notre système de santé et de protection sociale de manière à ce que chacun d’entre nous puisse, le moment venu, avoir accès à cette médecine de très haute technicité ?
René TRÉGOUËT
Sénateur Honoraire
Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
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TIC |
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Information et Communication
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Les Smartphones, mobiles et autres tablettes numériques sont devenus des terminaux incontournables pour la consommation de programmes télévisés. Encore faut-il que le débit et le mode de réception permettent de proposer à l'utilisateur une qualité satisfaisante des images, ce qui est loin d'être toujours le cas lorsque l'on regarde une chaîne de télévision sur le net.
La société américaine Aereo propose depuis peu à New York une solution innovante pour contourner ce problème et permettre de recevoir directement les signaux de télévision sur son mobile. Aero rediffuse par Internet sur les mobiles de ses abonnés les signaux télé grâce à son propre réseau d'antennes.
Mais cette solution est peut-être déjà dépassée car une autre société, Mobile500, propose, elle, des antennes qui se fixent directement sur le mobile, ce qui permet de voir la télévision sur son Smartphone sans consommer son forfait Internet.
Concrètement, la solution proposée se présente sous la forme d'un petit boîtier, intégrant une antenne externe, que l'on branche sur son mobile.
Ce service est déjà disponible dans plusieurs grandes villes américaines et permet de regarder les grandes chaînes nationales mais également les chaînes locales. Outre le fait que ce système ne consomme plus le forfait Internet, il est plus fiable et plus stable que les connexions actuelles. Il permet également à un grand nombre de personnes de regarder simultanément des programmes télévisés sans saturer le réseau téléphonique.
Ce type d'application devrait rapidement être intégré dans les prochains modèles de téléphones mobiles.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
BBR
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Les écrans tactiles se sont à présent imposés sur nos appareils nomades, smartphones et tablettes notamment. Néanmoins, pour beaucoup d'utilisateurs, il est plus naturel et plus facile d'utiliser un clavier classique.
Actuellement, les deux options proposées sont le raccordement d'un clavier physique ou un logiciel facilitant l'utilisation du clavier tactile.
Des chercheurs de l'Université Carnegie Mellon ont développé le « ZoomBoard », un nouveau logiciel prévu pour améliorer le clavier virtuel conçu pour les montres intelligentes mais qui pourrait rapidement se généraliser à l'ensemble des terminaux nomades.
Zoomboard permet à son utilisateur de zoomer sur les caractères qu’il souhaite entrer. Concrètement, l'utilisateur place son doigt dans la région de la lettre qu'il veut taper. Cette action provoque l'élargissement de cette lettre et l’utilisateur peut alors choisir la lettre agrandie de son choix. Il peut également effleurer le clavier de droite à gauche pour effacer un caractère ou créer un espace.
ZoomBoard a été expérimenté avec succès par un panel d'utilisateurs qui a très rapidement assimilé son principe de fonctionnement. Ce type de système pourrait en outre s'avérer très utile pour les personnes présentant des déficiences visuelles.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Zoomboard
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Matière |
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Matière et Energie
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Au terme de 15 années de recherches, des chercheurs espagnols de l'Université de Navarre ont développé un système thermoélectrique capable de s'auto refroidir sans avoir besoin d'un approvisionnement d'énergie extérieur.
Ce système très ingénieux récupère une partie de la chaleur produite par le dispositif à refroidir pour alimenter son système de refroidissement. Ce type de dispositif pourrait permettre d'améliorer sensiblement le rendement énergétique des installations solaires et éoliennes.
Connu depuis plus d'un siècle, l'effet thermoélectrique permet à deux matériaux en contact, portés à des températures différentes, de produire un courant électrique.
Compte tenu des lois de la thermodynamique, le courant électrique sera d'autant plus intense que la différence de température entre ces matériaux sera importante. Sur le plan industriel, la réfrigération thermoélectrique est utilisée dans des plages de température allant de 250 à 1200°C. Le robot Curiosity qui explore actuellement la planète Mars est équipé d'un système thermoélectrique qui lui fournit une partie de son énergie.
Le défi que s'est fixé l'équipe espagnole consiste à mettre au point des systèmes thermoélectriques pouvant fonctionner à basse température. C'est tout l'objet du projet dénommé GETER (génération thermoélectrique par énergie thermique résiduelle) qui vise à utiliser le plus efficacement possible la chaleur résiduelle à faible température. On estime en effet que plus de 40 % de l'énergie produite est dissipée sous forme de chaleur résiduelle par les dispositifs en tout genre.
Le prototype mis au point par l'équipe espagnole permet de transformer la chaleur résiduelle en électricité grâce à un dispositif thermoélectrique. L'electricité ainsi produite peut alors alimenter gratuitement le propre système de refroidissement de ce dispositif et n'a plus besoin d'un apport extérieur d'électricité.
Comme le précise David Astrain Ulibarrena, "Nous avons réussi à utiliser le plus efficacement possible l'énergie thermique émise par le convertisseur et le transformateur électrique pour produire l'énergie électrique nécessaire au propre refroidissement du système. Notre système permet donc, grâce à cette boucle de rétroaction négative, de réfrigérer et de réguler la température de l'ensemble de notre appareil pour un coût énergétique nul".
Selon ces chercheurs, ce système, appliqué à une installation industrielle, pourrait permettre d'économiser 1 kWh d'électricité par mètre cube de cheminée d'évacuation.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Université de Navarre
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Une équipe de recherches internationales associant des chercheurs français, italiens, allemands et espagnols a pu vérifier avec un niveau de précision jamais atteint que le processus de photosynthèse obéissait bien aux lois de la physique quantique.
"La nature, grâce à la photosynthèse, sait très bien convertir la lumière en énergie chimique. L'homme pour sa part sait transformer la lumière en énergie électrique, grâce aux cellules photovoltaïques, ", souligne Carlo Andrea Rozzi du Nano-Cnr de Modène qui ajoute" Dans ces deux processus, la phase initiale de capture de la lumière, joue un rôle crucial car c'est au cours de cette phase que la molécule réceptrice qui reçoit la lumière transmet cette énergie aux molécules distantes ".
Les scientifiques sont parvenus à fabriquer, en laboratoire, un dispositif de capture lumineuse très simple. Celui-ci est constitué d'une macromolécule formée par un récepteur de lumière et par deux unités pour la récolte des charges électriques.
Ce système a permis aux chercheurs de constater que le transfert des charges électriques, du récepteur vers les autres molécules, s'effectuait bien selon les lois de la physique quantique, c'est-à-dire de manière cohérente par une oscillation ordonnée des électrons.
Ces travaux pourraient avoir des applications concrètes et permettre notamment la conception de systèmes moléculaires artificiels ayant une plus grande efficacité énergétique dans les futures installations photovoltaïques.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Nature
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Terre |
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Sciences de la Terre, Environnement et Climat
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Selon une étude britannique réalisée par l'Université de Cardiff, les différentes ruptures technologiques qui ont marqué la longue histoire de l'espèce humaine depuis le début de l'âge de pierre, il y a 280 000 ans, coïncideraient avec de brusques changements climatiques qui ont favorisé des environnements plus humides et plus tempérés.
Les paléontologues ont repéré plusieurs sauts technologiques majeurs dans l'art de la taille de la pierre mais les scientifiques ignorent toujours les causes exactes de ces changements.
En travaillant sur l'Afrique du Sud, les chercheurs ont constaté que les ruptures culturelles et techniques intervenues vers 71.500 ans puis vers 64.000 ans avant notre ère, sont notamment marquées par une complexification du langage et des différentes formes d'expression artistique, correspondant à des périodes de « basculement » climatique.
Cette superposition des ruptures techno culturelles et climatiques depuis 100 000 ans a pu être observée grâce à l'étude des sédiments marins des côtes sud-africaines réalisée par le professeur Ziegler, auteur de l'étude.
Celui-ci souligne que "Ces travaux montrent pour la première fois que l'apparition et la disparition de ces périodes d'innovation ont coïncidé avec de brusques changements du climat. Cette correspondance confirme l'hypothèse selon laquelle les améliorations climatiques ont joué un rôle déterminant dans l'émergence des innovations techno-culturelles".
L'étude conclut en soulignant que les changements climatiques brutaux ont très certainement joué un rôle important dans les grandes étapes de l'hominisation en Afrique, puis dans la dissémination d'Homo sapiens sur l'ensemble de la planète.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
NATURE
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Selon une étude de l'Université d'Oxford (Grande-Bretagne), les probabilités d'un réchauffement extrême au niveau mondial seraient moins grandes que prévu, compte tenu du ralentissement du rythme d'augmentation de la température moyenne depuis le début de ce siècle.
L'étude souligne néanmoins que la réalité globale du réchauffement climatique n'est pas remise en cause et que le risque d'une augmentation moyenne de la température supérieure à 2° d'ici la fin de ce siècle est toujours présent.
Ces travaux précisent toutefois que «Les taux de réchauffement les plus extrêmes selon les simulations réalisées sur cent ans semblent moins probables».
Ces recherches rappellent que le rythme du réchauffement planétaire s'est ralenti depuis une dizaine d'années après la forte croissance observée au cours des 20 dernières années du XXe siècle.
Reste à comprendre les causes de ce ralentissement car les émissions humaines de gaz à effet de serre ont continué à fortement augmenter au cours de ces dernières décennies sous l'effet de la forte croissance économique en Asie.
Selon cette étude, un doublement de la concentration de CO2 dans l'atmosphère par rapport à l'ère pré-industrielle provoquerait une hausse des températures comprise entre 0,9 et 2 degrés Celsius, ce qui est inférieur aux prévisions du Giec qui évoque dans ses travaux un réchauffement mondial compris entre 2°C et 4,5°C.
Pour la première fois depuis le début des relevés réguliers en 1958, la teneur en dioxyde de carbone de l'atmosphère a atteint ce mois-ci la barre des 400 parties par million (ppm) dans une station d'observation de Hawaï qui fait référence.
Néanmoins, cette étude internationale rejoint les prévisions du Giec sur le long terme.
Article rédigé par Gaël Orbois pour RT Flash
BBC
NGS
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Des scientifiques canadiens britanniques viennent de découvrir à 2,4 km de profondeur, dans une mine canadienne, des poches contenant une eau datant d'au moins 1,5 milliard d’années et peut-être même de 2,7 milliards d’années, selon certains indices.
Fait exceptionnel, cette eau serait restée isolée du monde extérieur depuis le Précambrien (période qui va de la formation de la Terre, il y a 4,5 milliards d’années, à 540 millions d’années environ).
Les premières analyses réalisées sur cette eau "fossile" montrent qu'elle contient plusieurs gaz et notamment du méthane, de l'hydrogène, de l'hélium et du néon. Cette découverte est d'autant plus intéressante que le débit de cette source d'eau antédiluvienne est de 2 litres par minute.
"Nous allons procéder à une analyse complète de cette eau pour essayer de voir si elle contient une forme quelconque de vie mais cette découverte montre déjà comment certaines planètes, comme Mars, pourrait conserver pendant plusieurs milliards d'années des poches d'eau souterraine propice à une forme de vie rudimentaire", précise Greg Holland, de l’Université de Lancaster.
"L'existence d'une eau souterraine aussi ancienne dans les profondeurs de la Terre laisse penser que de telles poches d'eau peuvent également exister sous la surface de Mars", conclut l'étude.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
National Geographic
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Selon une étude parue dans la prestigieuse revue "Science" et dirigée par Alex Gardner, professeur à l'Université de Clark à Worcester (Massachusetts), la fonte des glaciers terrestres provoquée par le changement climatique mondial serait responsable, pour au moins un tiers, de la hausse globale du niveau des mers depuis 2003.
"Nous avons pu pour la première fois mesurer précisément l'impact de la fonte globale des glaciers terrestres qui ne représentent qu'environ 1 % des glaces de la planète, sur la hausse générale du niveau des mers. Nous avons constaté que ces glaciers ont perdu autant de glace depuis 10 ans que les pertes glaciaires enregistrées pour l'Arctique et l'Antarctique", souligne le professeur Gardner.
Les trois régions dans lesquelles les pertes glaciaires ont été les plus importantes sont le Canada, les Andes et l'Himalaya. Au total, selon cette étude, l'ensemble des glaciers terrestres, en dehors des calottes glaciaires du Groenland et de l'Antarctique, aurait perdu environ 260 milliards de tonnes de glace chaque année depuis une décennie, ce qui aurait provoqué une hausse moyenne annuelle du niveau des mers de 0,7 millimètre.
"Malheureusement, compte tenu du fait que ces glaciers terrestres ont une masse sensiblement inférieure à celle des calottes glaciaires du Groenland et de l'Antarctique, on ne se soucie pas beaucoup de leur fonte accélérée", souligne le professeur Tad Pfeffer, qui a participé à cette étude.
La communauté scientifique estime dans son ensemble qu’une fonte totale de tous les glaciers terrestres entraînerait une hausse du niveau des mers d'environ 60 cm. Mais si toutes les glaces du Groenland fondaient, cette hausse serait alors 10 fois supérieure et atteindrait 6 m. Enfin, si la calotte glaciaire de l'Antarctique fondait entièrement, l'élévation du niveau des mers serait alors de plus de 60 m !
Actuellement, les scientifiques considèrent que la hausse du niveau des océans s'explique pour un tiers par la fonte de la banquise de l'Antarctique et du Groenland, pour un tiers par la fonte de l'ensemble des glaciers terrestres et enfin pour le dernier tiers par l'expansion thermique de l'eau liée au réchauffement climatique.
Article rédigé par Gaël Orbois pour RT Flash
Science
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Vivant |
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Santé, Médecine et Sciences du Vivant
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Selon une étude britannique réalisée par le Collège impérial de Londres, un excès persistant de graisse corporelle à l'âge mûr augmente les risques d'athérosclérose et de décès par maladies cardio-vasculaires. Ces recherches montrent qu’à côté de l'obésité, l'âge constitue un facteur de risque intrinsèque en matière de risque cardio-vasculaire.
Ce travail démontre que le système cardio-vasculaire des sujets jeunes parvient à compenser en grande partie les effets néfastes du surpoids. Mais à partir de la cinquantaine, cette capacité d'adaptation diminue sensiblement et les artères peuvent alors se rigidifier rapidement si le sujet souffre toujours d'un poids excessif.
Après une analyse portant sur la vitesse du flux sanguin dans l'aorte de 200 patients, les scientifiques démontrent en outre que les effets néfastes de la graisse corporelle sont directement corrélés au nombre d'années de surpoids à l'âge adulte.
Comme le souligne le professeur O'Regan, auteur de cette étude, « Nos travaux montrent clairement que l'excès de graisse corporelle a un impact très différent selon l'âge sur le système cardio-vasculaire du sujet. Les personnes jeunes sont en mesure de s'adapter à l'excès de graisse mais, à partir d'une cinquantaine d'années, l'exposition cumulée aux années de surpoids et d’obésité provoque des dégâts irréversibles sur les parois artérielles. Cela veut dire que l'estimation des effets bénéfiques d'une perte de poids doit à présent tenir compte de l’âge et du nombre d’années de surpoids ».
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Hypertension
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Des chercheurs de l'Université d'Indiana et de l’Institut Regenstrief ont montré qu’une prise prolongée de médicaments à effets anticholinergiques, peut entraîner, chez certaines personnes, de sérieux troubles de la mémoire et une altération des facultés cognitives.
Ces recherches soulignent que ce type de médicaments, fréquemment utilisés par les personnes âgées, peuvent avoir des effets sévères sur la mémoire et les capacités cognitives après seulement deux mois de traitement.
Réalisée sur 3700 adultes de plus de 60 ans, cette étude précise que ce type de médicaments, bloquant l'acétylcholine, un neurotransmetteur important, peut doubler le risque de déficience cognitive chez les personnes âgées.
Le professeur Campbell qui a mené ces recherches précises dans l'étude "qu'il faut mieux prendre en compte l'impact de ces médicaments sur les capacités cognitives au moment de la prescription".
Il semble heureusement que ces médicaments à effets anticholinergiques n'augmentent pas le risque de maladie d'Alzheimer.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Alzheimer's and Dementia
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On savait déjà qu'une consommation régulière de café diminuait les risques de maladie de Parkinson, de diabète et de certains cancers du foie.
Des chercheurs de la clinique Mayo ont cette fois montré qu'une consommation régulière de café est associée à un risque réduit de cholangite sclérosante primitive (CSP), une maladie auto-immune du foie, responsable de cirrhose, d’insuffisance hépatique et de cancer des voies biliaires.
"Cette pathologie du foie, heureusement peu fréquente est très grave", souligne Craig Lammert, gastro-entérologue à la Clinique Mayo, qui ajoute : "c'est la première fois que nous parvenons à identifier un facteur environnemental qui agit favorablement sur cette maladie".
Cette étude montre que la consommation de café réduit sensiblement le risque de cholangite sclérosante primitive mais n'a pas, en revanche, d'effet protecteur contre la cirrhose biliaire.
Ce travail a également démontré que les patients atteints de cholangite sclérosante primitive consommaient en moyenne 20 % de café en moins que les patients sains.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Mayo Clinic
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Des chercheurs du King’s College London, de la Queen Mary University of London et du NHS Foundation Trust ont montré que la vitamine D pouvait bloquer l'action d’une molécule, IL-17A, associée à la réponse immunitaire liée à l'asthme et responsable des symptômes inflammatoires.
Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont prélevé le sang de 10 adultes sains et de 28 patients atteints d’asthme modéré à sévère. Ces recherches montrent les effets de la vitamine D sur les niveaux de la molécule inflammatoire IL-17A, mais ces résultats devront être confirmés par d'autres études.
En avril dernier, une autre étude avait déjà montré l'intérêt de la vitamine D dans la récupération de la fonction pulmonaire chez les patients tuberculeux, voire même des effets préventifs.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
JOACI
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Un nouveau vaccin à faible coût, le Rotavac, vient d'être expérimenté avec succès par le gouvernement indien sur 6800 enfants en Inde.
Développé par Bharat Biotech, ce vaccin a permis de réduire de 56 % la diarrhée aiguë sévère liée aux rotavirus. Ces résultats pourraient constituer une avancée décisive dans la lutte contre le rotavirus qui entraîne plus de 100 000 décès d'enfants par an en Inde.
Le vaccin est efficace pendant les deux premières années de vie et protège également contre la diarrhée sévère, toutes causes confondues.
L’essai clinique qui a confirmé l'efficacité de ce vaccin a été réalisé en double aveugle contre placebo sur 6800 nourrissons et a été supervisé par un collège d'experts indépendants qui a veillé au respect des règles éthiques.
Ce nouveau vaccin, mis au point et produit en Inde, devrait être vendu au prix de un dollar la dose.
Chaque année, les diarrhées provoquées par les rotavirus entraînent l'hospitalisation de plus de 2 millions d'enfants dans le monde et le décès de 400 000 d'entre eux.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
BBC
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La dépression toucherait environ 120 millions de personnes dans le monde et entraînerait 850 000 décès par an.
Selon des chercheurs de l’Université de Californie Irvine, les gènes qui contrôlent les rythmes circadiens sont modifiés dans le cerveau des patients touchés par la dépression.
Des chercheurs de l’UC Irvine, de l’Université du Michigan, de l’UC Davis, de la Cornell University, de l’Institut Alpha Hudson pour la biotechnologie et de l’Université de Stanford ont pratiqué l’analyse de données concernant 12.000 transcriptions de gènes obtenus à partir de tissu cérébral prélevé sur 34 personnes déprimées et 55 en bonne santé. Ils ont analysé plusieurs échantillons d’ARN à partir de 6 régions de chaque cerveau et les données d’expression des gènes sur un cycle de 24 heures.
Leur analyse révèle que les gènes de l’horloge circadienne sont différents pour 6 zones du cerveau (vs patients sains) avec des rythmes fortement perturbés chez les patients déprimés. Il s’agit de plusieurs centaines de gènes dans chacune de ces 6 régions cérébrales qui présentent des schémas d’expression rythmique différents et, parmi ces gènes, nombreux sont ceux qui sont essentiels aux rythmes circadiens de nombreuses fonctions du corps.
Il serait donc en théorie possible de traiter la dépression en agissant sur les rythmes circadiens conclut le Docteur William Bunney, auteur principal de l’étude et professeur émérite de psychiatrie à l’UC Irvine. Les auteurs expliquent leurs résultats en rappelant que les gènes de l’horloge circadienne jouent un rôle important dans la régulation de nombreux rythmes du corps sur un cycle de 24 heures.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
PNAS
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Selon une équipe de recherche anglo-australienne de l'Université d'Oxford, il serait possible d'améliorer certaines facultés cognitives à l'aide d'une stimulation cérébrale non invasive.
On connaissait l'utilisation de ces techniques pour améliorer les performances ou la qualité de vie des malades. La stimulation transcrânienne par courant continu a d'ailleurs été expérimentée avec succès pour traiter certains troubles du comportement et certains états dépressifs.
Dans cet essai, 26 volontaires ont suivi pendant une semaine un entraînement cognitif orienté sur des exercices mathématiques et notamment sur le calcul mental. La moitié de ces participants a également bénéficié d'une une stimulation cérébrale transcrânienne.
L'étude précise que cette technique est basée sur l'émission d'un signal électrique aléatoire dans certaines régions du cortex, grâce à des électrodes de stimulation placées sur le cuir chevelu.
Les scientifiques ont pu observer que les participants ayant bénéficié de cette stimulation transcrânienne parvenaient à effectuer sensiblement plus rapidement les exercices cognitifs auxquels ils étaient soumis.
Selon les examens pratiqués par différentes méthodes d'imagerie, les aires cérébrales impliquées dans les tâches demandées auraient, chez les sujets bénéficiant de cette stimulation, consommé moins d'oxygène, ce qui pourrait expliquer pourquoi ces régions du cerveau ont travaillé plus efficacement.
Cette stimulation cérébrale transcrânienne pourrait donc être utilisée non seulement pour traiter certaines pathologies du cerveau mais également pour améliorer les performances cognitives de sujets sains, par exemple dans des situations d'apprentissage intensif.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Cell
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Des chercheurs de l'Université de Fribourg dirigés par le Professeur Schwaller ont pu montrer qu'en bloquant l'expression d'une protéine dans les cellules cancéreuses du cancer de la plèvre, il est possible d'entraîner la mort de ces cellules malignes.
Ces scientifiques ont découvert après 20 ans de travaux que la calrétinine, une protéine liant le calcium, est surexprimée dans les mésothéliomes, cancer de la plèvre provoqué essentiellement par les minuscules fibres d'amiante.
Dès 1993, la même équipe de recherche avait produit des anticorps-calrétinine et les utilisait comme marqueurs biologiques dans le dépistage des mésothéliomes.
Cette fois, une nouvelle étape a été franchie et les chercheurs sont parvenus à réduire l'expression de la calrétinine dans les cellules des mésothéliomes. Cette diminution de l'activité de la calrétinine provoque la mort des cellules malignes, soit par apoptose soit par nécrose.
La durée d'apparition moyenne d'un mésothéliome après exposition à l'amiante est d'environ 30 ans. Mais dès que la maladie se déclare, l'espérance de vie dépasse rarement un an et il n'existe à ce jour aucun traitement. Cette découverte ouvre donc un réel espoir de percée thérapeutique.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
IJC
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Des chercheurs de l'école polytechnique fédérale de Lausanne ont mis au point une nouvelle méthode combinant lasers infrarouge et ultraviolet qui permet de dévoiler la structure de protéines complexes avec une précision jamais atteinte.
Les molécules biologiques comme les protéines comportent des centaines de milliers d’atomes qui constituent des structures spatiales complexes. Il est capital de cartographier ces structures qui déterminent les propriétés et les actions thérapeutiques d'une molécule.
Parmi les nouvelles méthodes prometteuses d'investigation structurale, la spectrométrie à plasma froid a largement montré son efficacité. Dans cette technique, les molécules sont refroidies par ionisation pour atteindre une température proche du zéro absolu. Ces molécules sont ensuite visées par des lasers infrarouges et ultraviolets qui vont permettre d'obtenir plusieurs fragments moléculaires. Ces derniers sont enfin analysés à l'aide d'un spectrographe de masse.
Les chercheurs suisses dirigés par Oleg Boyarkine ont perfectionné cette méthode en découvrant un moyen de mesurer précisément la quantité de lumière qu’une molécule peut absorber.
Les scientifiques ont expérimenté avec succès cette technique sur une molécule d'antibiotique comprenant 176 atomes. Dépassant les limitations de la spectrométrie traditionnelle, ils ont réussi à produire le premier «spectre vibratoire» d’une protéine, le cytochrome c, qui joue un rôle clé dans la synthèse de l'oxygène cellulaire.
Cette avancée devrait permettre d'analyser beaucoup plus rapidement l'ensemble des molécules biologiques complexes et notamment les protéines.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
AC
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Des chercheurs américains de l'Université de Californie, à Berkeley, ont montré, grâce à une étude réalisée sur 100 volontaires, que le cerveau humain associait les mélodies écoutées à des couleurs et que ce lien variait en fonction de l'état émotionnel provoqué par la musique écoutée.
Cette étude montre notamment que le Concerto pour flûte de Mozart est majoritairement associé à des jaunes et des oranges. En revanche, le célèbre Requiem de Mozart, musique grave et sombre, est associé à des teintes de bleu et de gris.
Comme le souligne Stéphan Palmer qui a dirigé cette étude, "de manière surprenante, ces résultats sont sensiblement les mêmes malgré les différences individuelles et culturelles. Nos recherches montrent le rôle déterminant des émotions dans la façon dont notre cerveau combine les sons et les couleurs".
Ce travail montre une corrélation très nette entre les musiques enjouées, perçues comme joyeuses, en tonalité majeure, et des couleurs "chaudes", comme l'orange, le jaune et le rouge. A contrario, les musiques plus lentes, perçues comme plus triste et écrites en tonalité mineure sont associées par le cerveau à des couleurs sombres qui vont du gris au vert, en passant par le bleu.
L'étude souligne que "dans 95 % des cas, il est possible de prévoir si les participants à l'expérience choisiront des couleurs claires ou sombres en fonction du type de musique qu'ils ont écoutée".
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
PNAS
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Une étude réalisée sur plus de 2000 enfants de moins de 10 ans par des chercheurs de l'Université de Montréal a montré que les enfants exposés en bas âge au tabagisme passif (quatre enfants sur 10 selon les statistiques) avaient sensiblement plus de risques de développer des comportements agressifs asociaux, indépendamment des autres facteurs impliqués.
Cet effet nocif du tabagisme passif sur le cerveau des enfants s'expliquerait par le fait que la fumée respirée par ces enfants est composée à 15 % par la fumée inhalée puis exhalée par le fumeur, et à 85 % par la fumée provenant directement de la combustion de la cigarette.
Or, c'est cette combustion directe qui provoque la concentration de substances toxiques pour le cerveau.
L'étude précise que ce tabagisme passif constitue l'une des causes les plus évitables de maladies chez l'enfant.
Article rédigé par Elisa Tabord pour RT Flash
JECH
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On connaissait déjà le fameux « syndrome du restaurant chinois » provoqué par une absorption importante de glutamate monosodique qui perturbe l'équilibre des neurotransmetteurs dans le cerveau et peut entraîner, chez certaines personnes, des troubles cognitifs.
Des chercheurs américains du centre médical Colombia de New York, dirigés par le docteur Small, ont montré que l'excès de glutamate, neurotransmetteur, augmentait les risques de schizophrénie pour les patients présentant déjà des troubles psychotiques.
La schizophrénie et les troubles psychotiques sont caractérisés par une atrophie et un hypermétabolisme anormal au niveau de l'hippocampe.
Travaillant sur 25 patients présentant de forts risques de schizophrénie, les chercheurs ont réussi à cartographier l'évolution du métabolisme dans cette région cérébrale.
Ces travaux ont montré un lien de causalité important entre l'excès de glutamate extra-cellulaire et l'hypermétabolisme de l'hippocampe. Ces recherches ont également confirmé qu'en réduisant l'excès de glutamate, il est possible de réduire l'atrophie associée au risque de schizophrénie.
Cette étude souligne que la régulation du glutamate à l'aide de certaines molécules (gabapentine ou lamotrigine) pourrait permettre de diminuer nettement les risques de schizophrénie chez certains patients présentant des troubles psychotiques.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Medscape
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Une équipe internationale de chercheurs, qui a conduit une étude multicentrique aux U.S.A., en Europe et en Israël, dirigée par le professeur Ian M. Gralnek, a mis au point une nouvelle méthode de coloscopie, baptisée Full Spectrum Endoscopy» (FUSE) qui permet d'observer avec beaucoup plus de précision l'intérieur du côlon. Cette nouvelle technologie pourrait révolutionner le dépistage du cancer colorectal.
Selon ces travaux, seuls 7, 6 % des polypes précancéreux ne seraient pas détectés avec cette technique, contre 42 % par la coloscopie classique.
Ce nouveau système de coloscopie permet une vision panoramique du côlon à 330 degrés, contre seulement 170° avec la technologie actuelle.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
PRN
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Selon une étude Anglo-danoise, une bactérie pourrait être à l'origine de 40 % des lombalgies chroniques avec hernie discale.
Ces recherches ont montré qu'un germe tapi dans la colonne vertébrale et également présent sur notre peau, le Propionibacterium acne, serait impliqué dans bon nombre de lombalgies.
Cette découverte est importante car si le rôle de cette bactérie dans la lombalgie chronique est confirmée, un traitement antibiotique est envisageable. Or, les premiers essais réalisés en double aveugle contre placebo par le Professeur Manniche montrent que les patients ayant reçu pendant trois mois un traitement antibiotique combinant l'amoxicilline et l'acide clavulanique ont connu une baisse sensible de la durée et de l'intensité de leurs douleurs dorsales.
En outre, ce bénéfice thérapeutique s'est prolongé même un an après l'arrêt du traitement.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
The Guardian
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La toute puissante Food and Drug Administration (FDA) vient d'autoriser aux États-Unis le premier traitement radiopharmaceutique du cancer de la prostate avec métastases osseuses.
Cette thérapie utilise le radium-223 dichloride (connu sous le nom d'alpharadin) et va être commercialisée par les laboratoires Bayer sous le nom de Xofigo. Cette option thérapeutique ne sera proposée qu'aux hommes ayant déjà subi un traitement par hormonothérapie.
Le radium-223 dichloride possède une forte affinité avec les minéraux composant l'os et peut délivrer son action radioactive directement aux métastases osseuses, ce qui permet de limiter l'altération des tissus sains avoisinants.
Cette substance peut être délivrée mensuellement par injection intraveineuse et les essais cliniques réalisés sur 800 patients présentant des métastases osseuses et résistant au traitement classique ont donné de bons résultats, diminuant le taux de décès de 30 % par rapport au groupe témoin.
Selon l'auteur de ces recherches, le Professeur Parker, du Royal Marsden Hospital, le radium-223 dichloride pourrait par ailleurs voir ses indications thérapeutiques élargies à d'autres types de cancer provoquant des métastases osseuses.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Pharmabiz
Fierce Biotech
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La société américaine MyHealthTeams a développé trois sites de réseaux sociaux visant à mieux exploiter les ressources communautaires permettant la prise en charge des maladies chroniques.
Il y a une dizaine d'années, des ingénieurs du MIT avaient lancé ce concept et créé PatientLikeMe, un site social qui permettait le partage de sa situation médicale et de ses traitements.
L’idée de départ est simple : plus le nombre de patients mettant en commun leurs données médicales sera grand sur le Web, plus il sera facile pour un malade de trouver un "alter ego" ayant une situation médicale très proche de la sienne et pouvant lui apporter de précieux conseils.
MyHealthTeam a souhaité pousser ce concept encore plus loin et a créé trois réseaux sociaux distincts, chacun étant consacré à une maladie chronique, en l'occurrence le cancer du sein, la sclérose en plaques ou les troubles autistiques.
L'originalité du système est que le patient peut ajouter de nouveaux acteurs à sa communauté : d’autres malades bien sûr mais également des professionnels, des aidants.
Cette approche ciblée des maladies chroniques constitue une voie très prometteuse en matière de recherche et d'amélioration du confort de vie des malades car les patients inscrits sur l'un de ces réseaux savent qu'ils pourront entrer en contact avec d'autres malades dont la situation médicale et sociale est très proche de la leur.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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Bloomberg
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Des chercheurs irlandais du collège royal de Dublin, dirigés par Ian Kelleher ont constaté que les syndromes psychotiques étaient associés à un risque décuplé de comportement suicidaire chez les adolescents. Ce risque est encore accru chez les adolescents qui ont souffert à la fois d'un état dépressif et de syndromes psychotiques.
Pour parvenir à ces conclusions, ces scientifiques ont réalisé deux études, la première portait sur 212 adolescents âgés de 11 à 13 ans, et la seconde portait sur 211 adolescents âgés de 13 à 15 ans. Ces travaux montrent que la présence de symptômes psychotiques est associée à un « risque suicidaire décuplé, au début et au milieu de l’adolescence ».
Globalement, 22 % des adolescents âgés de 11-13 ans et 7 % de ceux âgés de 13-15 ans souffrent, pendant ces périodes de l'adolescence, de symptômes psychotiques, principalement des hallucinations auditives. En outre, 7 % des adolescents du premier groupe d'âges et 13 % des adolescents du second groupe ont présenté des signes de comportement suicidaire.
Autre enseignement de cette étude : parmi les adolescents exprimant des idées suicidaires, ceux présentant des troubles psychotiques ont un risque de suicide « presque vingt fois plus élevé », par rapport aux adolescents dépressifs sans contexte psychotique.
Ces travaux montrent donc que les symptômes psychotiques sont fortement associés à une augmentation du risque suicidaire à l’adolescence et que le dépistage de symptômes psychotiques devrait être pratiqué de manière systématique chez tout adolescent exprimant des idées suicidaires.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
NMN
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Des chercheurs de l'institut Gustave Roussy à Villejuif, dirigés par Françoise Farace, ont mis au point une technique permettant de détecter un cancer du poumon sur un échantillon de sang, et donc de proposer aux patients le traitement ciblé dont ils ont besoin sans recourir à des biopsies.
Les cancers du poumon peuvent appartenir à deux catégories : ceux dits "à petites cellules" (15 % des cas) et les autres, par opposition dits "non à petites cellules". Ce sont ces derniers, de loin les plus fréquents, qui sont concernés par cette découverte.
Le cancer du poumon touche plus de 40 000 personnes par an en France et reste très difficile à soigner : le taux de survie à 5 ans n'est que de 15 %.
Ces travaux ont pu montrer que certaines tumeurs non à petites cellules présentent une anomalie génétique spécifique sur le gène ALK. Pour ce type de tumeur, les malades peuvent bénéficier d'un nouveau médicament, le Crizotinib.
Afin de savoir si ce médicament est indiqué pour un malade précis, il est donc indispensable de repérer de manière fiable et rapide cette mutation sur le gène ALK, ce qui restait très difficile jusqu'à présent.
Mais ces chercheurs sont parvenus à mettre au point une nouvelle technique capable de détecter les réagencements de ce gène dans les cellules tumorales qui circulent dans le sang. Cette étude a également permis, sur 32 patients atteints d'un cancer du poumon "non à petites cellules", de repérer tous les malades « positifs » à la mutation du gène ALK.
Ces recherches confirment que les cellules tumorales circulantes (CTC) peuvent être utilisées en substitution de la biopsie tumorale pour permettre un diagnostic fiable et rapide, non seulement pour le cancer du poumon mais également pour d'autres cancers, du sein et de la prostate notamment. En outre, cette nouvelle technique devrait permettre de mieux comprendre le rôle-clé que jouent ces cellules tumorales circulantes dans la formation des métastases distantes.
Article rédigé par Elisa Tabord pour RT Flash
JCO
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Des chercheurs espagnols du CSIC ont réussi pour la première fois à décrire la structure tridimensionnelle d'une enzyme, l'invertase, jouant un rôle clé dans la transformation de la saccharose en glucose et fructose.
On trouve cette enzyme dans de nombreux organismes vivants et elle est également très employée dans l'industrie agro-alimentaire.
Découverte il y a plus de 50 ans par Berthelot, cette enzyme joue un rôle essentiel chez les êtres vivants car elle décompose la saccharose en glucose et fructose, assimilables par l'organisme.
Les chercheurs ont réussi à cristalliser cette enzyme, ce qui leur a permis de cartographier sa structure en trois dimensions. Ils ont ensuite procédé à une analyse comparative de la structure spatiale de cette enzyme avec d'autres enzymes de la même famille et ont pu ainsi révéler les caractéristiques spécifiques de l'invertase qui sont liées à ses modalités d'action.
La connaissance fine de la structure tridimensionnelle de l'invertase devrait permettre de progresser dans la mise au point de nouvelles molécules thérapeutiques dans lesquelles cette enzyme intervient.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Agrodigital
JBC
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Une étude réalisée par des chercheurs de de l’Université de Maastricht (Pays-Bas) montre que les mangeurs "émotifs" ont tendance à manger davantage quand ils sont de bonne humeur. Ces conclusions confirment que la régulation et la maîtrise des émotions est un facteur important dans le contrôle pondéral.
Cette étude publiée dans le journal américain de la nutrition clinique a également montré que les repas consommés dans un état émotionnel intense entraînaient un risque plus grand de prise de poids.
Ce travail a porté sur 86 étudiants, âgés en moyenne de 26 ans et classés comme mangeurs émotionnels ou non-émotionnels.
Les mangeurs "émotionnels" d’humeur joyeuse ont augmenté sensiblement leur consommation alimentaire par rapport aux mangeurs émotionnels d’humeur neutre. Il semble par contre que l’humeur négative n'ait pas d'effet particulier sur la quantité de calories consommées par les sujets au cours d'un repas.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Science Direct
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Des chercheurs américains de l'Université de Pennsylvanie, dirigés par Alexandros Vgontzas, ont montré un lien intéressant entre alimentation et somnolence. Selon cette étude, réalisée sur 31 adultes âgés de 18 à 65 ans, le fait de consommer trop de matières grasses au cours d'un seul repas, augmente directement la somnolence chez des adultes en bonne santé et non-obèses, tandis que consommer plus de glucides augmente la vigilance.
D'autres études avaient déjà montré que la composition alimentaire d'un repas avait un impact en matière de somnolence. Mais ce travail montre que la consommation élevée de graisses semble associée à une augmentation objective de la somnolence diurne, indépendamment des autres facteurs et notamment de l'âge, de l'indice de masse corporelle, de l’apport calorique et de la durée de sommeil.
L'étude rappelle que la somnolence peut avoir de graves conséquences sur le plan personnel et professionnel et recommande en conclusion de faire des repas légers et ne comportant pas trop d'aliments gras.
Aasmnet
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Selon les dernières publications de l'OMS, l'espérance de vie continue sa progression au niveau mondial et serait passée de 64 à 70 ans au cours des 20 dernières années.
"L'espérance de vie moyenne à la naissance est passée, dans le monde, de 64 ans en 1990 à 70 ans en 2011, ce qui constitue une progression spectaculaire", déclare Colin Mathers, spécialiste démographique à l'OMS.
En 2011, l'espérance de vie à la naissance pour les femmes était en moyenne de 72 ans et 68 ans pour les hommes. Un homme âgé de 60 ans pouvait espérer vivre 19 années de plus et une femme du même âge disposait de 21 ans d'espérance de vie, soit deux ans de plus qu'en 1990.
Cette progression mondiale de l'espérance de vie s'expliquerait principalement par une diminution plus rapide que prévu de la mortalité infantile dans des pays très peuplés, comme l'Inde et la Chine, qui ont vu l'espérance de vie de leurs habitants progresser de sept ans au cours des 20 dernières années !
Ces dernières données de l'OMS montrent, sans surprise, qu'il existe une grande disparité de longévité entre les pays, en fonction de leur niveau de développement socio-économique.
Selon Ties Boerma, responsable des statistiques à l'OMS, "Il n'existe aucune preuve qui montrerait que cette progression de l'espérance de vie ne puisse pas se poursuivre au cours des prochaines décennies, y compris dans les pays développés".
En Europe également, comme l'a révélé une étude publiée il y a quelques semaines, l'espérance de vie continue sa progression et les habitants de l'Union européenne âgés de 65 ans peuvent espérer vivre jusqu'à 83 ans pour les hommes et 86,4 ans pour les femmes, soit une augmentation de plus d'un an depuis 2005.
Enfin, en France, l'espérance de vie continue également d’augmenter et atteint 78,2 ans pour les hommes et 84,8 années pour les femmes. Au cours des 30 dernières années, les Françaises auront gagné 6,5 ans d'espérance de vie et les Français 8 ans.
Article rédigé par Georges Simmonds
The Huffington Post
NDC
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Une équipe espagnole du centre d'investigation scientifique de Madrid vient d'annoncer le développement d'une molécule efficace contre la maladie de Parkinson. Cette molécule au nom de code S14 est un inhibiteur de la phophodiesterase 7 (PDE7).
La maladie de Parkinson est la seconde maladie neurodégénérative la plus fréquente après la maladie d'Alzheimer. Si, comme cette dernière, ses causes sont encore aujourd'hui mal connues, elle se caractérise notamment par des troubles de la motricité, des tremblements et une rigidité musculaire.
Ces symptômes sont la conséquence d'une destruction progressive des "neurones dopaminergiques". Ces neurones, présents dans la substance noire du cerveau, synthétisent la dopamine, un neuro-transmetteur qui assure la communication entre cellules du cerveau via les synapses. Ils véhiculent cette dopamine vers le stratium, une autre région du cerveau impliquée notamment dans le contrôle des mouvements et certaines fonctions cognitives.
Ainsi, la dégénérescence des neurones de la substance noire observée dans la maladie de Parkinson réduit la quantité de dopamine disponible et empêche le bon fonctionnement du stratium.
Pour lutter contre la maladie, il est donc primordial de parvenir à bloquer la dégradation de ces neurones dopaminergiques. Jusqu'à présent les traitements s'attaquent aux effets de cette pathologie mais pas à ses causes profondes.
La molécule découverte par les chercheurs de l'équipe espagnole, baptisée "S14", a permis de diminuer sensiblement l'inflammation et la mort des neurones dopaminergiques, comme l'ont montré les essais réalisés sur l'animal.
En outre, cet nouvelle molécule semble promouvoir la production de nouvelles cellules dopaminergiques. Contrairement aux traitements actuels, ce nouveau composé serait ainsi le premier à présenter des vertus curatives de la maladie de Parkinson. Les premiers essais cliniques sur l'homme devraient commencer dans deux ans.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Calameo
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C'est bien connu, le chien est le meilleur ami de l'homme et nos compagnons à quatre pattes prodiguent affection et compagnie. Mais selon l'association américaine du cœur, avoir un chien pourrait également permettre de garder une meilleure santé et de vivre plus longtemps !
En effet, une étude réalisée par le collège de médecine de Houston montre que les personnes qui ont un chien ont moins de risque de problèmes cardiaques. Comme le souligne Glenn Levine qui a dirigé ce travail, « avoir un chien entraîne des conséquences physiologiques et psychologiques bénéfiques en matière de santé cardiaque. Mais si vous n'aimez pas les chiens, vous pouvez adopter un autre animal de compagnie qui aura également des effets positifs sur votre santé ».
L'étude montre notamment que les propriétaires de chiens sont deux fois plus nombreux que la moyenne de la population à pratiquer un exercice physique régulier. Par ailleurs, la compagnie d'un chien réduit sensiblement le niveau de stress et d'angoisse, abaisse la tension artérielle et diminue le taux de cholestérol.
Néanmoins, les chercheurs soulignent qu'il n'est pas souhaitable d'adopter un chien pour des raisons purement "thérapeutiques" et que pour tirer le maximum de bénéfices physiques et psychologiques de son chien, le plus simple est de nouer avec son animal une relation d'affection et de communication.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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Une récente étude américaine indique qu'en dépit des cris d'alarme lancés par de nombreux médecins pour réduire la consommation de sel, la teneur globale en sel dans l'alimentation consommée par les Américains n'a pratiquement pas diminué au cours de ces dernières années.
Ces recherches effectuées par l'université Northwestern ont évalué la teneur en sel dans les différents types d'aliments entre 2005 et 2011.
L'étude souligne que "l'approche fondée sur des recommandations non contraignantes et la bonne volonté de l'industrie alimentaire a échoué et doit être revue et sans doute être remplacée par l'adoption d'un nouveau cadre réglementaire".
Selon ces travaux, plus de 150 000 Américains décèdent chaque année des suites d'une surconsommation de sel et 90 % des patients présentant une hypertension artérielle auraient une alimentation trop salée.
Selon cette étude, l'une des raisons principales qui poussent l'industrie alimentaire à ne pas réduire la teneur en sel des aliments préparés est que cette forte concentration de sel augmente la consommation de boissons en tous genres et génère donc des profits importants.
L'association américaine pour le cœur recommande une consommation maximum de sel d'un gramme et demi par jour alors que les Américains en consomment en moyenne 5 g par jour. Près de 80 % de l'apport quotidien en sel provient des aliments transformés et de la restauration rapide.
L'étude précise que pour diminuer la consommation de sel, il faudrait également renoncer à l'habitude très répandue qui consiste à saler systématiquement un plat avant la cuisson.
Ces recherches soulignent également qu'entre 2005 et 2011, la teneur en sel des aliments transformés a diminué de 3,5 % mais celle des aliments servis dans la restauration rapide a augmenté de 2,5 %.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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Une étude dirigée par le professeur d'anthropologie Robert Barton de l'université Durhan, en Grande-Bretagne, montre que l'intelligence humaine ne peut pas être entièrement expliquée par la taille des lobes frontaux du cerveau, associés aux facultés cognitives supérieures.
Le lobe frontal chez l'homme a longtemps été considéré comme la source de son intelligence supérieure. Il se situe à l'avant du cerveau et contient la plupart des neurones dopaminergiques présents dans le cortex. Le lobe frontal est également impliqué dans la capacité d'anticipation, de planification et de prise de décision.
"Pendant très longtemps, les scientifiques ont cru que le développement de ce lobe frontal avait joué un rôle absolument déterminant et presque exclusif dans l'apparition de l'intelligence et du langage chez l'homme", souligne le professeur Robert Barton.
Dans cette étude, les chercheurs ont examiné la taille comparative des lobes frontaux chez les humains et d'autres espèces. Ils ont constaté que, de manière surprenante, le volume des lobes frontaux de l'homme n'a pas augmenté d'une manière disproportionnée par rapport aux autres aires cérébrales. Cette découverte pourrait signifier que nos capacités cognitives spécifiques se sont développées en faisant également intervenir d'autres régions de notre cerveau, comme le cervelet.
"Il est probable que certaines régions de notre cerveau hérité de nos lointains ancêtres, comme le cerveau reptilien, aient également joué un rôle important dans le développement d’une intelligence humaine au cours de l'évolution", ajoute le professeur Barton.
Cette hypothèse semble confirmée par de récentes d'observations qui montrent que des lésions du cervelet peuvent entraîner des troubles neurologiques comme la dyslexie ou certaines formes d'autisme.
Selon ces travaux, le cerveau doit être considéré comme une structure coopérative dans laquelle les différents éléments ont tous joué un rôle actif et parfois décisif au cours de notre longue évolution.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
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Une étude israélienne dirigée par Aviva Mimouni-Bloch a montré que l'allaitement pourrait avoir des effets positifs sur le développement physique et mental des nourrissons et pourrait notamment permettre de diminuer les risques ultérieurs de troubles de l'attention (THADA).
Cette recherche a montré que, globalement, les enfants atteints de TDAH avaient bénéficié d'un moindre allaitement entre trois et six mois que les enfants sans trouble.
L'étude conclut que "L'allaitement maternel semble non seulement avoir des effets positifs sur le développement de l'enfant et sa santé future mais semble également permettre de prévenir certains troubles neurologiques psychiques".
Article rédigé par Elisa Tabord pour RT Flash
Science World Report
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Une équipe européenne de recherche associant neuf établissements (Institut Curie, Institut Gustave Roussy, Fluigent, Alma, l'université d'Oxford, l'université Ludwig Maximilians, l'université de Pardubice et Ipatimup), issus de six pays (France, Grande-Bretagne, Allemagne, Irlande, Autriche et Portugal) et coordonnée par le Docteur Jean-Louis Viovy, directeur au CNRS et chercheur à l'Institut Curie, a développé un nouvel outil innovant permettant de détecter et d'isoler les "cellules tumorales circulantes" (CTC), une catégorie de cellules qui jouent un rôle clé dans la dissémination des cellules cancéreuses et la formation de métastases.
En matière de cancer, neuf décès sur 10 sont causés non par la tumeur d'origine mais par les métastases distantes. Ces métastases sont le plus souvent causées par les cellules tumorales circulantes qui s'échappent de la tumeur primaire et vont essaimer vers d'autres organes. En outre, ces CTC subissent souvent des mutations qui les rendent plus résistantes au traitement que les tumeurs primaires.
Il est donc crucial d'identifier, d'isoler et d'étudier ces cellules circulantes pour comprendre comment elles s'échappent de la tumeur primitive pour aller former des métastases.
Dans cette perspective, le projet CAMINEMS, financé par l'Union européenne, a été mis en place en 2009 avec comme but la mise au point d'un outil plus fiable, plus sensible et plus rapide de dépistage et d'analyse de ce type de cellules.
Cet objectif vient d'être atteint en combinant trois technologies émergentes : les nanotechnologies, les technologies optiques et la microfluidique.
L'association de ces différentes technologies a permis d'intégrer dans un seul outil l'ensemble des opérations d'analyse nécessaires à l'identification de ces cellules circulantes.
Ce nouvel outil technologique développé par CAMINEMS devrait permettre un diagnostic plus précoce et plus personnalisé des cancers, ce qui augmentera d'autant l'efficacité des traitements et les chances de guérison des malades.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
SWR
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Bien que cet écart ait tendance à se réduire depuis une cinquantaine d'années, l'espérance de vie à la naissance des femmes reste sensiblement plus importante que celle des hommes. En France, les femmes ont en effet une espérance de vie plus longue de 6,7 ans que les hommes.
Selon une étude japonaise dirigée par le professeur Katsuiku Hirokawa, du Tokyo Medical & Dental Laboratory Open University, l'une des raisons expliquant cet écart résiderait dans le système immunitaire des femmes qui resterait globalement plus longtemps performant que celui des hommes.
Pour en arriver à cette conclusion, ces scientifiques ont procédé à des analyses de sang sur des volontaires âgés de 20 à 90 ans et composés à part égale de femmes et d'hommes.
Les chercheurs ont alors observé que le nombre total de globules blancs diminuait globalement avec l'âge mais que le nombre de lymphocytes, s'il diminuait chez les hommes, augmentait chez les femmes.
Selon cette étude, ce moindre vieillissement du système immunitaire des femmes s'expliquerait notamment pour des raisons hormonales : les femmes produisent plus d'œstrogènes, ce qui semble les protéger contre les maladies cardiovasculaires jusqu'à la ménopause.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Science World Report
Alpha Galileo
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Des chercheurs européens, canadiens et australiens ont identifié un gène qui provoque l'épilepsie focale chez un grand nombre de malades. L'épilepsie focale, qui constitue la forme la plus commune d'épilepsie, concerne 6 patients épileptiques sur 10.
D'autres gènes, également impliqués dans l'épilepsie focale, avaient déjà été identifiés pour certaines formes rares d'épilepsie familiale mais ce nouveau gène DEPDC5 intervient également dans des formes beaucoup plus communes de la maladie.
Ces recherches ont également permis de constater que certains patients présentant une mutation sur ce gène souffrent également de troubles psychiatriques ou d'autisme.
Ce gène DEPDC5 commande une protéine qui est présente dans les cellules nerveuses et joue un rôle important de signalisation au sein de ces cellules.
Cette découverte pourrait déboucher sur un test de diagnostic génétique de l'épilepsie focale et sur une prise en charge plus précoce et plus personnalisée de cette affection neurologique.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
ULB
DI-fusion
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Une équipe de recherche associant le CNRS et l'Inserm (université Paul Sabatier à Toulouse) vient de faire coup double : elle a non seulement découvert une nouvelle molécule issue du cholestérol, la dendrogénine A mais également montré que cette molécule avait des propriétés anticancéreuses.
On sait que le cholestérol est impliqué dans de nombreuses maladies chroniques et notamment dans les maladies cardio-vasculaires et dans le cancer. Ainsi, le cholestérol joue un rôle néfaste dans les cancers hormonaux dépendants. En outre la voie de synthèse du cholestérol est fortement impliquée dans l'activation des gènes oncogènes.
Ces chercheurs, dirigée par Marc Poirot et Sandrine Sylvente-Poirot, ont pu montrer que le produit de la réaction chimique d'un dérivé du cholestérol avec l'histamine générait une nouvelle classe de stérol appelé Dendrogénine A (DDA). Ils ont ensuite découvert que cette molécule possédait une forte activité anticancéreuse.
En effet, en poursuivant leurs investigations, les scientifiques ont observé que cette molécule de DDA était présente dans les cellules saines mais pas dans les cellules cancéreuses. Il semblerait donc, selon ces observations, que la présence de cette molécule entraîne un effet protecteur en matière de cancer.
Ces chercheurs ont enfin montré chez l'animal qu'une restauration de la production de DDA pourrait effectivement entraîner un rétablissement des mécanismes de contrôle de la prolifération cellulaire.
Cette découverte est doublement importante : d'une part sur le plan fondamental elle démontre l'existence d'une nouvelle voie métabolique chez l’homme, qui associe les mécanismes du cholestérol et de l’histamine. D'autre part elle ouvre une nouvelle voie thérapeutique très intéressante dans le traitement de nombreux cancers.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
NATURE
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Une équipe dirigée par Gianfranco Peluso de l'Institut de biochimie des protéines du Conseil national des recherches (Ibp-Cnr) de Naples et par Lorenzo Montanaro de l'Université de Bologne a démontré qu'il est possible de bloquer, par des moyens pharmacologiques, le métabolisme des cellules cancéreuses.
Ces recherches ont confirmé que la multiplication des cellules cancéreuses dépendait fortement de la métabolisation des acides gras, indispensable à la construction des membranes cellulaires.
Les scientifiques ont également démontré qu'un médicament expérimental, dénommé ST1326, est capable d'inhiber le système de la carnitine acyltransferase. Ce système est nécessaire pour le transport des acides aminés gras à l'intérieur de la mitochondrie, l'unité cellulaire qui produit l'énergie dont la cellule a besoin pour son fonctionnement.
Ce médicament provoque une accumulation des lipides dans le cytoplasme au lieu de les métaboliser, ce qui entraîne un effet toxique pour les cellules cancéreuses en les privant des lipides indispensables dont elles ont besoin.
Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash
Sigma tau
JNCI
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