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Edito
Un coeur artificiel français en 2013
Dans quelques jours et pour la première fois en France, un coeur artificiel de nouvelle génération, après avoir été expérimenté avec succès sur des animaux, sera testé sur l'homme. Pour reproduire le fonctionnement de l'organe humain, ce coeur artificiel, dont la durée de vie pourrait atteindre 9 ans, utilise un principe d'action hydraulique qui permet pousser le sang. Comme le coeur humain, cette bioprothèse cardiaque comprend deux cavités ventriculaires, droite et gauche. Chacune est séparée en deux parties, l'une pour le sang et l'autre pour le liquide hydraulique, par une membrane souple en polymère biocompatible qui présente des propriétés similaires à celles du muscle cardiaque et agit de la même façon en éjectant le sang lors de la contraction. Quatre valves d'admission et d'éjection assurent sa progression unidirectionnelle. Autre innovation majeure, les deux groupes motopompes miniatures qui transmettent le liquide d'actionnement vers les ventricules recréent les mêmes flux sanguins qu'à l'intérieur du coeur naturel (hémodynamique). L'objectif est de coller aux caractéristiques de volume, de pression et de débit très différentes des ventricules droit et gauche, l'un alimentant le poumon et l'autre tous les organes du corps. Un dispositif électronique régule automatiquement son fonctionnement, réagissant aux besoins du patient (stress, repos, effort) à partir d'informations données par des capteurs et traitées par un microprocesseur. D'une extrême souplesse qui donne l'impression d'un tissu vivant, l'enveloppe externe qui contient le liquide hydraulique bat au même rythme que les pulsations cardiaques. L'alimentation électrique se fera via des batteries rechargeables portées à la ceinture. Pour sécuriser le patient et lui laisser un maximum d'autonomie, un boîtier de télésurveillance portable lui donnera en continu des informations qui seront transmises à son cardiologue traitant, afin d'assurer un suivi à distance et une intervention à la moindre anomalie. a terme, des piles combustibles d'une durée de 12 heures seront proposées au malade » Cette innovation est d'autant plus remarquable qu'elle résulte de la rencontre et de la passion de deux hommes, Jean Luc LAGARDERE, le patron de Matra (aujourd'hui EADS), décédé en 2003 et le Professeur Carpentier, qui a consacré 17 ans de recherche à la mise au point de ce coeur artificiel particulièrement innovant. Grâce à l'enthousiasme de Jean Luc LAGARDERE pour ce projet et à son engagement financier et industriel, l'équipe du Professeur CAPENTIER a pu bénéficier de transferts de technologie décisifs en provenance de l'industrie aéronautique et spatiale, ce qui lui a permis d'être la première au monde à mettre au point ce coeur artificiel révolutionnaire. Ce coeur artificiel sera commercialisé par Carmat (Carpentier-Matra) et le marché potentiel est considérable: 100.000 personnes dans le monde attendent une greffe de coeur, pour seulement 4000 transplantations cardiaques réalisées chaque année.Son coût opératoire sera comparable à une greffe classique, de l'ordre de 250.000 euros. L'entreprise pourrait ainsi pallier au manque important de greffons pour les personnes souffrant d'insuffisance cardiaque grave. Plus de 100 millions de patients sont concernés par cette maladie dans les pays développés. Dès la rentrée prochaine, 22 adultes, insuffisants cardiaques volontaires devraient être sélectionnés pour participer à cette première mondiale, la phase d'essais cliniques doit durer un an et demi, ces transplantations auront lieu dans les blocs opératoires de plusieurs hôpitaux publics, à Lyon et à Paris. Ce qui est frappant dans cette magnifique réussite humaine, scientifique et industrielle c'est qu'elle résulte de la rencontre féconde de deux mondes, celui de la recherche fondamentale et de la médecine, d'une part et celui de la technique et de l'industrie, d'autre part. c'est bien la synergie entre ces deux mondes et ces deux approches et le regroupement de compétences différentes mais complémentaires qui ont permis l'aboutissement de ce projet. Cet exemple confirme que les grandes innovations de rupture de demain viendront de l'alliance et du croisement de la recherche théorique et du monde de l'industrie et de l'entreprise et qu'il est plus que jamais nécessaire d'imaginer et de favoriser de nouvelles formes de recherche et d'innovation organisées autour de projets à long terme, alliant recherche publique et privée et regroupant des approches conceptuelles et des disciplines scientifiques multiples. René Trégouët Sénateur honoraire Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
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L'Arcep a mené une consultation publique à ce sujet en début d'année, puis des auditions de différents acteurs du secteur au printemps. Elle souligne 'la complexité particulière' de l'attribution de ces fréquences, en tenant compte notamment des enjeux d'aménagement du territoire. M. Silicani préconise donc 'de faire une large place à une mutualisation des réseaux mobiles', dans le cadre de la 'lutte contre la fracture numérique'. Ces nouvelles fréquences, situées dans la bande des 800 mégahertz, permettront un accès en très haut débit à Internet depuis son mobile. Leur attribution devrait être une bonne opération pour l'Etat : les dernières fréquences 3G délivrées par l'Arcep au cours des six derniers mois, l'une à Free et les deux autres à Orange (France Télécom) et SFR, ont rapporté en tout 822 millions d'euros (Free a payé 240 millions, SFR 300 et Orange, 282) aux pouvoirs publics. Au début des années 2000, SFR, Bouygues Telecom et Orange avaient chacun déboursé 619 millions d'euros pour obtenir leur licence mobile 3G. L'Arcep annonce aussi qu'elle remettra bientôt au Parlement un rapport dans lequel elle 'analysera les éventuels freins à la fluidité du marché, en particulier dans la téléphonie mobile' et 'proposera des pistes pour améliorer les dispositions de la loi'. Lors du même point presse, Jean-Ludovic Silicani s'est également déclaré très 'déçu jusqu'à maintenant' concernant le déploiement de la fibre optique en France. 'Il y a un décalage très fort entre le nombre de foyers raccordés à la fibre optique (800 000) et le nombre de foyers abonnés (80 000)', a-t-il ajouté. Selon lui, ce retard 'peut s'expliquer par le fait qu'en France le haut débit ADSL principalement] est de qualité extrêmement haute et le prix extrêmement bas'. M. Silicani a toutefois appelé les opérateurs à faire 'de l'action commerciale' pour mieux faire connaître aux clients leurs offres de fibre optique. [LM
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Le Centre national d'études spatiales, le CHU de Toulouse et la région Midi-Pyrénées ont annoncé, le 12 mai, le démarrage de la deuxième action du projet Diabsat, qui expérimente trois usages de la télémédecine auprès des patients diabétiques de la région. La première campagne de dépistage itinérant des complications du diabète en Midi-Pyrénées a débuté le 17 mai dernier. Un camion, doté par la société Fleuret d'une parabole et d'équipements médicaux spécifiques à la détection de la rétinopathie, de la microalbuminurie, de l'artérite et de la neuropathie diabétiques, sillonnera le département du Gers. Le véhicule visitera 54 communes isolées, à raison de deux à trois étapes hebdomadaires, jusqu'au mois d'octobre. Il empruntera ensuite les routes du Tarn méridional, puis du sud de la Haute-Garonne. Les patients, avertis de la date et du lieu de passage par leurs mairies, leurs médecins ou par voie de presse, peuvent s'y présenter sans rendez-vous. Les examens, réalisés par une infirmière, sont transmis pour interprétation vers un serveur du CHU de Toulouse accessible aux médecins référents du service de diabétologie de l'hôpital de Rangueil. Les résultats sont ensuite diffusés par messagerie électronique aux patients et à leurs médecins traitants. Cette expérience fera l'objet d'une évaluation mêlant questionnaires de satisfaction, comparaison épidémiologique des méthodes de dépistage de la rétinopathie et étude d'impact sur les remboursements des actes par l'assurance maladie. Le projet Diabsat inclut aussi une expérimentation de la prise en charge du pied diabétique par téléexpertise. A partir d'octobre 2010, une dizaine d'infirmiers libéraux utiliseront des téléphones mobiles pour transmettre photos, relevés glycémiques et formulaires vers un serveur du CHU de Toulouse, auquel les experts désignés accèderont par un site Internet sécurisé, à l'aide d'un identifiant et d'un mot de passe. Le dispositif reposera sur les solutions logicielles développées par l'Ordre national des syndicats infirmiers libéraux et le groupement d'intérêt économique (GIE) Medes, fondé par le Cnes et le CHU de Toulouse. Entre 30 et 50 patients participeront à ce protocole durant six mois. Une étude comparera le rapport coût-efficacité de cette prise en charge à celui d'une démarche de consultation classique. Diabsat intègre enfin une action d'éducation thérapeutique, dispensée dans dix pharmacies de la région pourvues de bornes interactives à écrans tactiles Tims@t, conçues par le Cnes et la société Auvea, sur lesquelles ont été installés des logiciels développés par le CHU et l'Institut de recherche en informatique de Toulouse. Les officines participantes ont été équipées de paraboles, utilisées pour les mises à jour à distances des applications. Une étude comparative incluant environ 170 patients, dont un groupe formé à l'usage des bornes, a débuté en avril et s'achèvera en octobre 2010. L'analyse s'appuiera sur des mesures de poids et des questionnaires (connaissances hygiénodiététiques, qualité de vie) remplis avant et après l'expérience. Les résultats devraient être connus au cours du premier trimestre 2011. Le projet Diabsat est financé par le Cnes, le CHU de Toulouse et la région Midi-Pyrénées TIS Santé
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Microsoft a officialisé récemment le lancement de sa suite bureautique, Office Web App, accessible gratuitement en ligne depuis un simple navigateur Web. Quatre pays sont concernés pour l'instant : Etats-Unis, Angleterre, Canada et Irlande. Les internautes accèdent au service depuis la page office live à condition de disposer d'un compte Windows Live. Ils disposent d'un espace de stockage de 25 Go sur le service SkyDrive de Microsoft, avec la possibilité de partager leurs documents avec d'autres utilisateurs. Les Français peuvent également en profiter en modifiant la langue d'origine de leur profil Windows Live. Microsoft avait en effet lancé une première phase de test d'Office Web App depuis l'automne dernier. La version lancée cette semaine par l'éditeur est complète et comprend l'édition des documents sous Word Web App, ce qui n'était pas le cas jusqu'à présent, ainsi que les versions en ligne des logiciels Excel, Powerpoint et OneNote (travail collaboratif). Ces services bureautiques en ligne sont moins étoffés que leurs équivalents sous Office 2010. La création d'un graphique sous Excel Web App, par exemple, ou de tableaux sous Powerpoint Web App, est impossible. Mais on retrouve l'essentiel des fonctions d'Office ainsi que son interface, ce qui ne déstabilisera pas les habitués de la suite bureautique classique de Microsoft. Le service en ligne est d'ailleurs conçu comme un complément d'Office 2010, un moyen de retrouver et d'éditer ses documents en déplacement depuis n'importe quel PC, ou depuis un smartphone, à partir de n'importe quel navigateur (nous avons testé le service sous Google Chrome, sans soucis). D'un simple clic, les utilisateurs peuvent basculer vers la suite complète de Microsoft, si celle-ci est installée sur leur ordinateur, pour accéder aux fonctions absentes de la version en ligne d'Office. Malgré ses limitations, Office Web App est un sérieux concurrent pour Google Docs. Mais la suite bureautique de Google a elle aussi considérablement évolué ces dernières semaines, à travers une refonte améliorant la réactivité des logiciels et avec l'ajout de nombreuses nouvelles fonctions (copier-coller, glisser-déposer, travail collaboratif en temps réel, tabulations, etc). Bref, les Web Apps n'auront bientôt plus rien à envier aux logiciels classiques. OINet
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La TNT va bientôt marcher sur les plates-bandes de la télé sur IP. La télévision numérique terrestre pourrait bientôt contribuer à fournir aux Français des services de vidéo à la demande (VOD) et de télé de rattrapage (catch-up TV), sans passer par Internet. La solution est techniquement opérationnelle. C'est ce que vient de démontrer l'opérateur de réseaux hertziens TDF, après une expérimentation menée depuis le mois de janvier 2010, en partenariat avec Arte, France Télévisions, NRJ12 et TF1. « L'objectif était de fournir des contenus non linéaires aux téléspectateurs, en plus de la télévision classique », explique Muriel Sangouard, directrice grands comptes développement à la division Télé de TDF. Les tests, qui se sont terminés il y a quelques jours, ont permis de montrer qu'il était possible de télécharger des vidéos à la demande par le signal de la TNT. L'opérateur TV Numeric mène une autre expérimentation de ce type à Rouen et à Evreux. Cinquante foyers ont participé au projet pilote de TDF. L'opérateur a mis à leur disposition un décodeur TNT spécial équipé d'un disque dur et donnant accès à deux services : de la vidéo à la demande (films, séries, documentaires, etc.) et de la télé de rattrapage.Dans le cas de la VOD, les contenus vidéo sont préalablement téléchargés sur le disque dur du décodeur par le signal de la TNT avec un débit de 1 Mbit/s. Les chaînes ont accepté de fournir à TDF un peu de bande-passante du multiplex R6 pour mener les tests. Les téléspectateurs peuvent consulter ces vidéos une fois le transfert terminé, pendant un délai de 15 jours à un mois, avant que le catalogue ne soit renouvelé. Le fonctionnement est différent pour la télé de rattrapage : le décodeur reçoit simplement des ordres d'enregistrement qui se déclenchent lors de la diffusion en direct des émissions. Aucune ressource spectrale supplémentaire n'est alors nécessaire. Dans tous les cas, ce sont les chaînes elles-mêmes qui sélectionnent le contenu mis à disposition, dans la limite des capacités du disque dur - 250 Go lors des tests, soit environ 180 heures de vidéo. Selon le modèle envisagé aujourd'hui, la télé de rattrapage devrait être gratuite, tandis que la VOD a vocation à être payante. « Ces services pourraient voir le jour très rapidement en fonction des ressources spectrales disponibles, indique Muriel Sangouard. Soit les chaînes nous cèdent un peu de bande-passante, soit le CSA attribue de nouvelles ressources pour les services multimédias à la demande, comme il a l'intention de le faire ». La responsable de TDF estime que le lancement pourrait avoir lieu dès 2011. OINet
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Avenir |
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Nanotechnologies et Robotique
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Le projet européen AMARSi (Adaptive modular architecture for rich motor skills) vient d'être lancé. A ce jour, les responsables du projet n'ont pas encore ouvert de site d'information à ce nom. Indiquons seulement que le coordinateur du projet est le Dr Jochen Steil, directeur du Cognitive robotics and learning laboratory (CoR-Lab), à l'université de Bielefield. L'article de Wired référencé ci-dessous donne de ce projet une première description intéressante. Pour résumer sommairement, il s'agit d'un programme de 4 ans, doté de la somme relativement modeste (compte-tenu des ambitions affichées) de 7 millions d'euros, visant à développer des robots capables de développer des compétences manufacturières, ou autres, en interagissant dans un espace équipé de divers matériels. L'idée est d'imiter ce qui se produit entre humains dans un atelier où des travailleurs acquièrent progressivement de nouvelles compétences en imitant celui d'entre eux qui résout le mieux les problèmes posés à l'atelier. Des humains pourront intervenir au sein du groupe pour suggérer, le cas échéant, de nouveaux comportements que les capacités évolutionnaires encore limitées des robots ne leur permettraient pas d'acquérir avant de trop longs tâtonnements. Le projet se fixe deux objectifs. Le premier est d'ordre pratique. Il s'agit d'obtenir de la part d'une équipe de robots adaptatifs engagés dans une tâche donnée, des réponses rapides à un changement dans les contraintes ou dans les demandes. Le travail en équipe est censé en ce cas renforcer les capacités auto-adaptatives des robots individuels, par la création d'une "intelligence" collective. Sur le plan théorique, le projet devrait aider à mieux comprendre ce qui se passe, aussi bien chez les humains, les animaux que chez les robots, lorsque sous les contraintes de la survie, un groupe s'adapte à de nouvelles conditions environnementales. Ceci devrait permettre d'approfondir le concept de sélection de groupe. Alors que la sélection darwinienne s'exerce en priorité sur les individus, comment les groupes peuvent-ils acquérir, à travers les individus qui les composent, une meilleure adaptation dans le cadre de la compétition avec d'autres groupes. Quelle est alors la part de l'apport de l'autonomie individuelle dans l'augmentation de l'autonomie du groupe ? Les groupes réussissent mieux lorsqu'ils laissent de la liberté à leurs membres, plutôt que les contrôler étroitement ? Sur le plan de la technologie robotique, de nouvelles instructions et procédures devront être développées (en attendant qu'elles émergent éventuellement spontanément). Il faudra aussi renforcer les entrées-sorties des robots les rendant aptes à observer les objets et outils porteurs des tâches à accomplir comme les réactions de leurs collègues-robots. Concrètement, l'équipe expérimentera à partir des deux plates-formes robotiques que nous avions précédemment présentées sur ce site admiroutes.asso.fr] : iCub imitant un enfant et Cheetah un quadrupède. Les chercheurs viseront à reproduire le plus fidèlement possible les caractéristiques des organismes biologiques. [TI
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Des chercheurs japonais ont présenté deux nouvelles créatures robotiques, un enfant de 5 ans et un bébé, modèles destinés à étudier puis reproduire l'acquisition des connaissances et capacités physiques humaines, pour permettre aux robots de vivre avec les hommes. L'androïde enfant de 5 ans, M3-Kindy, qui dispose de grandes facultés de mouvement, d'expression et de sensation, est destiné au suivi de l'interaction entre adulte et enfant. Ce robot de 27 kilos, qui est proposé aux organismes de recherche comme plate-forme pour diverses expériences, dispose de 42 articulations et son corps est couvert de 109 capteurs sensoriels, en plus de ses yeux caméras et autres composants. Le tout est régi par un système informatique interne, ce qui facilite son emploi. Le robot Noby est quant à lui censé être un bébé de 9 mois, de 71 cm et pesant 7,9 kg. Il est bardé de 600 capteurs et a des capacités sensorielles et physiques proches de celle d'un bambin. 'En comparant les données recueillies sur l'évolution des connaissances de Noby à celles relatives à un humain, nous pourrons faire de nouvelles découvertes', ont justifié les chercheurs. Pour que les hommes et les robots puissent cohabiter harmonieusement, il est important que ces derniers soient capables d'apprendre et d'enrichir leurs connaissances', ont-ils ajouté. Pour cela, il faut selon eux 'comprendre les mécanismes de développement des capacités humaines pour ensuite créer des humanoïdes qui puissent les reproduire'. D'où la nécessité de disposer de robots de forme proche de celle d'un bébé ou d'un enfant. Ces robots ont été conçus par différentes équipes de chercheurs des universités de Tokyo et Osaka, ainsi que de plusieurs organismes de recherche publics et privés. Yahoo
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Matière et Energie
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Les Emirats arabes unis, qui veulent s'imposer comme les champions des l'énergies renouvelables, vont se doter de la plus grande centrale solaire à concentration au monde, avec le concours du groupe pétrolier français Total et du groupe de BTP espagnol Abengoa. "Nous avons sélectionné un consortium formé de Total et d'Abengoa Solar comme partenaires pour construire et faire fonctionner Shams 1, la plus large centrale solaire à concentration dans le monde et la première de ce genre au Proche-Orient", a annoncé Masdar, une société contrôlée par le gouvernement d'Abou Dhabi et chargée de promouvoir les énergies renouvelables, lors d'une conférence de presse. D'un coût de 600 millions de dollars, la centrale, baptisée Shams (soleil) 1, sera réalisée par Masdar (60 %), Total (20 %) et Abengoa (20 %).D'une capacité de 100 mégawatts, elle comptera 768 miroirs paraboliques et couvrira une superficie de 2,5 km2 pour une puissance de 100 mégawatts. Installée à Madinat Zayed, à environ 120 km au sud-ouest d'Abou Dhabi, la capitale des Emirats, elle utilisera la technologie dite de l'énergie solaire à concentration: des miroirs paraboliques concentrent l'énergie du soleil pour produire de la vapeur d'eau destinée à faire tourner des turbines électriques. Les travaux de construction vont commencer au troisième trimestre 2010 et la centrale sera achevée d'ici environ deux ans, selon Masdar.Abou Dhabi s'est fixé un objectif de 7 % d'énergie renouvelable d'ici 2020. "Nous sommes sur la bonne voie pour faire d'Abou Dhabi la principale source et la capitale internationale de l'énergie renouvelable et du développement durable", a affirmé le PDG de l'Abu Dhabi Future Energy Company (Masdar) Sultan al-Jaber. Abou Dhabi est la capitale des Emirats arabes unis, une fédération de sept membres dont les réserves prouvées d'hydrocarbures s'élèvent à 97,8 milliards de barils pour le pétrole (5e rang mondial) et à plus de 6.000 milliards de m3 pour le gaz naturel (4e rang mondial). Afp
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Une société japonaise du nom de Shimizu Corporation a mis en place un projet étonnant qui aurait pour finalité d'alimenter la Terre en énergie solaire. Du nom de « Lunar Ring », le concept serait simple, créer une sorte de « ceinture solaire », constituée de panneaux photovoltaiquesd'une largeur plus ou moins importante en fonction de leur emplacement (de seulement quelques kilomètres jusqu'à 40km !) et longue de plus de 10 920km ! Le système selon ses concepteurs serait simple, il suffirait de transférer l'énergie produite par les panneaux solaires installés sur la Lune, vers des installations de transports. Ces dernières pouvant être de deux sortes : des antennes d'une vingtaine de kilomètres de diamètre environ qui véhiculeraient l'énergie produite sous la forme de micro-ondes. des stations de transmission basée sur des lasers à haute densité énergétiques. Ces ondes et ces lasers seraient alors guidés par un mécanisme de guidage (radio « beacon ») pour assurer leur destination exacte et que l'énergie soit réceptionnée sur Terre par des stations conçues à cet effet. Afin de mettre en place cette « ceinture solaire », la société nippone a pensé à tous. Ainsi la majeure partie du matériel serait récupéré sur la Lune : la production de l'eau se ferait sur place en mélangeant des matériaux lunaires et de l'hydrogène terrestre. Les briques de verre et autres matériaux de construction seraient créés à partir de processus de chaleur solaire. Les matières de cimentation qui seront utilisées pour la construction de la ceinture, seraient puisées sur la Lune directement. Enfin tout cette installation serait construite par des robots qui seraient pilotés 24h/24 sur Terre par des professionnels. La véritable révolution de ce procédé est que les intempéries ne viendraient plus déranger la production d'énergie solaire, qui serait alors assurée à tout moment et disponible partout sur Terre. BD
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Espace |
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Espace et Cosmologie
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Des chercheurs du Département des sciences des ressources naturelles de McGill, du Conseil national de recherches du Canada, de l'Université de Toronto et de l'Institut SETI ont découvert que des bactéries dévoreuses de méthane peuvent survivre dans une source d'eau unique en son genre située sur l'Île Axel Heiberg, dans le Haut-Arctique canadien. Le professeur Lyle Whyte, microbiologiste à l'Université McGill, explique que la source de Lost Hammer est comparable à celles qui peuvent exister ou qui ont existé sur Mars, et qu'elle abrite une flore microbienne laissant penser que cela pourrait également le cas de sources comparables présentes à la surface de la Planète rouge. Malgré les très basses températures ambiantes, l'eau de cette source extrêmement froide est tellement salée qu'elle ne gèle pas. De plus, l'on n'y trouve aucun oxygène consommable. Les chercheurs ont toutefois observé de grosses bulles de méthane à sa surface, ce qui les a amenés à se demander si ce gaz provenait d'une source géochimique ou d'organismes vivants, et si la vie était possible dans ce milieu à la fois très froid et très salin. « Nous avons eu la surprise de constater l'absence totale de bactéries méthanogènes produisant du méthane dans la source de Lost Hammer », explique le professeur Whyte. « Par contre, nous y avons découvert d'autres organismes anaérobies absolument uniques, c'est à dire des organismes qui survivent essentiellement en consommant du méthane et en inhalant du sulfate plutôt que de l'oxygène. » Récemment, l'on a découvert la présence de méthane et de glace sur Mars. Les photos prises par la sonde Mars Orbiter révèlent en effet l'existence de nouveaux ruisselets, sans que personne ne puisse expliquer leur formation. L'une des réponses possibles serait qu'il existe des sources comme celle de Lost Hammer sur Mars. « Peu importe en définitive de savoir d'où provient ce méthane », explique le professeur Whyte. « En présence d'eau salée très froide, il est tout à fait possible d'imaginer l'existence d'une communauté microbienne, malgré l'extrême rigueur du milieu ambiant. » Si l'Île Axel Heiberg est un lieu particulièrement inhospitalier, la source de Lost Hammer l'est bien davantage. « Il existe des endroits sur Mars où la température atteint des niveaux que l'on pourrait presque qualifier de tempérés, c'est à dire des températures comprises entre 10 et 0°C, voire supérieures à 0 degré », explique Lyle Whyte, « mais sur l'Île Axel Heiberg, la température peut facilement descendre en deçà de - 50°C. La source de Lost Hammer est le milieu salin le plus froid que nous ayons découvert. Cet habitat peut aussi servir de modèle pour élucider la formation des suintements de méthane observés dans des milieux glacés comme ceux qui caractérisent la planète Mars, et pourrait par conséquent expliquer l'origine des panaches de méthane découverts récemment sur Mars. » Enerzine
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La sonde Cassini a détecté des anomalies dans l'atmosphère de Titan, le plus grand des 61 satellites naturels connus de la planète Saturne. Des scientifiques de la NASA, qui ont analysé l'activité complexe à la surface de cette lune, estiment que deux particularités chimiques pourraient cacher l'existence d'une vie primitive et exotique, ou du moins être précurseures de son apparition. Ainsi, les chercheurs ont détecté une carence en acétylène dans l'atmosphère et la disparition d'hydrogène à sa surface. Ces deux phénomènes pourraient être associés à l'existence de vie, en l'occurrence de microbes, dont le métabolisme serait basé sur le méthane. Une forme de vie toujours hypothétique, notent les chercheurs. Selon Chris McKay, du laboratoire Ames de la NASA, ces organismes respireraient de l'hydrogène et consommeraient des molécules d'acétylène. Titan est le deuxième plus gros satellite du système solaire, après Ganymède en orbite autour de Jupiter. Par exemple, son diamètre est supérieur à celui de Mercure et proche de celui de Mars. Il est considéré par les astrophysiciens comme l'un des astres les plus semblables à la Terre en raison de l'atmosphère dense et riche en matière organique. RC
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Sciences de la Terre, Environnement et Climat
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Imaginez. En plein océan, des îles artificielles en forme de plates-formes flottantes, conçues pour récupérer l'énergie solaire avant de l'acheminer vers la terre ferme. Le concept, encore au stade du prototype, existe et est déjà développé par plusieurs entreprises. nstallées si possible dans une région à ensoleillement garanti pour maximiser la production d'énergie, ces structures développées par deux entreprises distinctes (Nolaris en Suisse) et GreenFix Energy en Californie) reposent sur la technologie de l'énergie solaire à concentration, sous la forme de ce qu'on appelle "îles solaires". Les plates-formes de Nolaris sont équipées d'un système de rotation leur permettant de suivre les mouvements du Soleil. Des miroirs reflétant les rayons lumineux sur des tubes contenant de l'eau permettent de générer de la vapeur à haute température (250ºC pour une pression de 60 bars), acheminée sur la terre ferme pour la production d'électricité. Ce système permettrait également de produire de l'eau douce par désalinisation ou de l'hydrogène par un système d'électrolyse.Un prototype de 80 mètres de diamètre a été construit sur la terre ferme dans le désert de Ras Al Khaimah (Emirats arabes unis). A terme, Nolaris espère commercialiser des îles solaires de 5 km² déplaçables à volonté. GreenFix Energy combine cette technologie de l'énergie solaire à concentration aux technologies issues de l'énergie thermique des mers (ETM). Cette dernière exploite la différence de température entre les eaux profondes et la surface des océans, constamment réchauffée par le Soleil. Capturant également la chaleur dégagée par les capteurs solaires sous forme de vapeur d'eau, des îles géantes de 1 à 3 km² pourraient ici produire de l'électricité, de l'eau douce et de l'hydrogène en quantités industrielles. ces projets ambitieux n'en sont pour l'instant qu'au stade du financement ou du prototype. Ils témoignent néanmoins de l'effervescence qui règne actuellement dans les domaines de la recherche et du développement pour la mise au point de systèmes de production d'énergie renouvelable non polluante. MS
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Santé, Médecine et Sciences du Vivant
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Des cellules qui, de manière surprenante, changent d'identité pendant l'embryogénèse viennent d'être mises en évidence chez la drosophile par des chercheurs du CNRS et de l'Université de Nice. En étudiant ces « cellules caméléon » dans un modèle de cicatrisation, les scientifiques ont démontré qu'elles favorisent le relâchement de la tension tissulaire, permettant à l'épiderme de se souder parfaitement. Publiés le 8 juin dans PloS Biology, ces travaux révèlent comment les tissus s'adaptent lors de leur soudure pendant le développement embryonnaire. Ils pourraient ouvrir une nouvelle voie de recherche en médecine régénérative. Les cellules qui composent les organismes multicellulaires ne sont pas identiques. Il en existe différents types : cellules de la peau, du foie, neurones... Issues de cellules « précurseurs » non spécialisées, ces cellules se spécialisent grâce au mécanisme de différenciation. De plus, pendant le développement embryonnaire, les cellules sont organisées en compartiments étanches qui s'avèrent essentiels à l'assemblage correct des organes . Au sein de ces compartiments, les cellules obéissent à deux règles : une fois différenciées, elles conservent cette identité qui leur est propre, et, les cellules d'un compartiment donné restent ensemble, ne se mélangeant jamais avec celles d'un autre compartiment. Les chercheurs ont mené leur étude sur des embryons de drosophile pendant la « fermeture dorsale ». Au cours de cette étape clé de la morphogénèse chez la drosophile, deux épidermes se rencontrent et se referment. Ce phénomène de soudure tissulaire est semblable à la soudure d'une plaie après coupure, et représente donc un bon modèle de cicatrisation. En observant les embryons vivants au cours de la fermeture dorsale, les scientifiques ont remarqué un type de cellules qui brise les deux lois évoquées ci-dessus. En effet, ces « cellules caméléon » sont capables de changer d'identité puis de compartiment, et ce dans des conditions normales de développement de l'embryon (sans blessure par exemple). Le changement d'identité ou plasticité cellulaire était déjà connu dans des cas pathologiques (régénération suite à une blessure ou une pathologie, etc), où le plus souvent, la re-différenciation de la cellule requiert une ou plusieurs divisions cellulaires. Ici, la plasticité cellulaire se produit sans passer par cette étape. Les chercheurs ont démontré qu'elle était contrôlée par des gènes spécifiques qui interviennent également dans la régénération tissulaire de la drosophile adulte : il s'agit de la voie de signalisation JNK, qui existe aussi chez les vertébrés. Ce mécanisme de plasticité cellulaire génétiquement contrôlé est un comportement cellulaire unique, qui n'avait encore jamais été observé dans le développement embryonnaire. CNRS
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Selon les chercheurs de l'Inra, qui ont mené une étude sur les effets de la bactérie, en association avec l'école vétérinaire et le centre hospitalier de Toulouse, certaines bactéries Escherichia coli auraient des effets néfastes sur les chromosomes des cellules intestinales ; ce qui pourrait contribuer à la formation de cancers. La bactérie Escherichia coli est connue pour coloniser de façon pacifique le tube digestif de l'Homme. Néanmoins, l'étude révèle que certaines souches de la bactérie ont la capacité de produire une substance néfaste pour l'ADN des cellules "épithéliales" du côlon. Cette substance toxique pourrait ainsi provoquer une modification du nombre et de la structure des chromosomes des cellules intestinales, entraînant une transformation maligne de ces cellules. "Les phénomènes d'instabilité chromosomique et de mutations géniques sont des causes de la transformation maligne des cellules, et sont fondamentaux dans la genèse des cancers", expliquent les auteurs de l'étude. Selon les chercheurs, la présence de certaines souches de la bactérie Escherichia coli dans les intestins pourraient être un facteur de prédisposition au développement du cancer du côlon. DS
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La mort subite cardiaque est à l'origine d'environ 80.000 décès par an en Allemagne. L'implantation de défibrillateurs, ou stimulateurs cardiaques, permet de protéger de cette mort subite les patients ayant survécu à un arrêt cardiaque ou souffrant de maladies cardiaques. Ces stimulateurs surveillent le rythme cardiaque en continu et corrigent les troubles du rythme en émettant de petits chocs électriques parfaitement dosés. Jusque-là, ils nécessitaient la pose d'une sonde ventriculaire au niveau du coeur. Pour la première fois en Allemagne, des défibrillateurs placés directement sous la peau ont été implantés sur des patients. Le nouveau défibrillateur implanté le 1er juin 2010 par les médecins de Münster (Rhénanie-du-Nord-Westphalie), appelé "S-ICD", présente l'avantage d'être implanté directement sous la peau et donc de ne pas nécessiter un accès direct au coeur comme les défibrillateurs précédents. Cela permet d'éviter des risques de complications sur le long terme. Le défibrillateur "S-ICD" pèse 143 grammes, mesure 78,2 millimètres en longueur et 15,7 millimètres en hauteur. Les implantations ont été réalisées avec succès par une équipe interdisciplinaire de l'Université de Münster (clinique médicale C de cardiologie et angiologie, et clinique de chirurgie du thorax, du coeur et des vaisseaux). Elles marquent une étape majeure dans l'histoire des défibrillateurs en permettant de traiter des troubles du rythme cardiaque de manière beaucoup moins invasive, sans devoir implanter d'électrode au niveau du coeur. Ce progrès serait particulièrement important pour les jeunes patients présentant des prédispositions génétiques, pour lesquels les risques de complications sont nettement réduits et la qualité de vie améliorée. BE
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Dans l'autisme, de nouvelles pistes de recherche viennent de s'ouvrir et des cibles potentielles récemment mises à jour permettront peut-être de développer des traitements spécifiques. Pour aboutir à un tel message d'espoir, cent soixante-dix-sept scientifiques, issus de plus de soixante institutions de onze pays différents se sont mobilisés. Ils publient dans la revue Nature du 10 juin 2010 les résultats de la phase 2 du consortium international de recherche génétique sur l'autisme, l'Autism Genome Project, démarré en 2002. Ce groupe de chercheurs, parmi lesquels figurent des Français, a découvert des mutations génétiques et de nouveaux gènes impliqués dans cette affection. Ces équipes internationales ont analysé, à l'aide des micropuces ADN à haute résolution, le génome entier de 1.000 personnes présentant des troubles liés à l'autisme et de 1.300 témoins. Elles ont ainsi pu mettre en évidence des insertions et des suppressions de séquences génétiques, invisibles au microscope. Ces remaniements, appelés "variations du nombre de copies" - déjà observés lors de la première phase de ce vaste projet -, ont permis d'identifier de nouveaux gènes impliqués dans l'autisme. Certains agissent au niveau des contacts entre les neurones (les synapses), tandis que d'autres sont impliqués dans la prolifération cellulaire ou encore dans la transmission de signaux entre les cellules. L'identification de ces voies biologiques offre de nouvelles pistes de recherche. La seconde partie de l'étude de l'Autism Genome Project a également démontré que les patients atteints d'autisme tendaient à avoir plus de "variations du nombre de copies" rares (détectées chez moins de 1 % de la population) touchant des gènes que les témoins. Certaines de ces mutations sont héritées des parents, d'autres apparaissent "de novo". Et, chez les autistes, un grand nombre de ces mutations tendent à perturber des gènes déjà associés à la maladie ou aux déficiences intellectuelles. Ces découvertes viennent donc conforter l'hypothèse déjà envisagée du rôle de nombreuses "variations rares" ou des modifications génétiques détectées chez quelques malades. Ces résultats sont d'autant plus importants qu'il n'existe toujours pas de traitement curatif de cette maladie, qui isole ceux qui en sont atteints. LP
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Des scientifiques de l'Institut de Biologie de l'Ecole Normale Supérieure et de l'Université Northwestern (Chicago) ont étudié, grâce à un système de marquage de nanoparticules, la progression de molécules spécifiques, les oligomères béta-amyloïdes, sur des neurones d'hippocampe de souris. Résultat, les oligomères béta-amyloïdes s'accumulent au niveau des synapses pour former des "agrégats amyloïdes"; ce qui provoque une "diminution de la mobilité de certains récepteurs du glutamate (mGluR5)", un neurotransmetteur. Selon les chercheurs, c'est ce phénomène qui génère la détérioration et le dysfonctionnement des synapses liée aux troubles de la mémoire. Ainsi, les scientifiques estiment que des antagonistes des mGluR5 pourraient prévenir les troubles de la phase initiale de la maladie. "Les mGluR5 pourraient être une meilleure cible pour le traitement de la maladie d'Alzheimer que d'autres récepteurs spécifiques au glutamate jusqu'à présent ciblés. Les mGluR5 étant situés plus en amont dans la voie de la toxicité synaptique. De plus, via le nouveau mécanisme pathologique que nous avons découvert, nos résultats ouvrent la voie pour de nouvelles approches thérapeutiques alternatives ou complémentaires", indique Antoine Triller, directeur de l'Institut. TS
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Q'est-ce qui distingue un crime intentionnel d'un crime accidentel ? À l'Université de Cambridge dans le Massachusetts, Liane Young et ses collègues ont identifié une zone du cerveau qui sert à établir cette distinction. Il s'agit d'une aire localisée à l'arrière et au-dessus de l'oreille, et nommée jonction temporopariétale. Quand on bloque le fonctionnement de cette zone cérébrale, les personnes ont des jugements moraux aberrants. Pour évaluer le jugement moral des personnes testées, les chercheurs utilisent deux histoires. Dans le premier scénario, Grace a l'intention de donner la mort, sans y parvenir : « Grace et son amie visitent une usine de produits chimiques. Quand Grace se rend au distributeur de boissons pour obtenir des cafés, son amie précise qu'elle voudrait du sucre. La poudre blanche à côté de la machine est du sucre laissé par quelqu'un d'autre. Mais comme elle a été laissée dans un conteneur marqué “toxique”, Grace pense que la poudre est mortelle. Elle la verse dans le café de son amie, qui boit le café et se porte bien. » Dans le second scénario, il y a mort sans intention de la donner : « La poudre blanche à côté de la machine est un composé toxique. Mais elle est disposée dans une boîte banale juste à côté du distributeur de boissons, et Grace croit que c'est du sucre. Elle la verse dans le café de son amie. Son amie boit le café et meurt.» Dans l'étude réalisée à Cambridge, les personnes dont la zone temporo-pariétale est inhibée jugent le premier scénario acceptable : ce n'est pas grave que Grace cherche à empoisonner son amie, puisqu'elle n'y parvient pas. Une autre étude analogue a été publiée dans l'équipe d'Antonio Damasio à l'Université de Los Angeles. Cette fois, les scientifiques ont examiné la capacité de personnes atteintes de lésions cérébrales à faire la différence entre les deux scénarios. Les lésions cérébrales étaient concentrées à l'avant du cerveau, dans une zone nommée cortex préfrontal ventromédian. À nouveau, les personnes cérébrolésées jugeaient beaucoup plus acceptable moralement de vouloir la mort de quelqu'un sans y parvenir, que de causer la mort de quelqu'un sans le vouloir. La notion d'intention et de crime prémédité leur échappait complètement, elles ne jugeaient que le résultat. Quel rôle remplissent ces deux zones cérébrales ? La jonction temporo-pariétale permet de savoir que Grace est avertie que la poudre versée dans le café de son amie est du poison. Le cortex préfrontal ventromédian ajoute une dimension émotionnelle à cette évaluation cognitive ; sans cette dimension affective, avoir l'intention de tuer n'est pas condamnable tant que la personne ne meurt pas. Et l'on imagine déjà que des experts auprès des tribunaux pourraient atténuer la responsabilité d'un accusé en plaidant une lésion ou une inactivation d'une de ces zones. PLS
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Recherche |
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Recherche & Innovation, Technologies, Transports
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Simplicité, facilité, confort : tels sont les trois objectifs visés pour l'i-Flow, dernier né des vélos électriques urbains de Matra. Ainsi le système nouveau breveté par Matra remplace le classique ensemble de transmission chaîne-dérailleur par un système par courroie automatisé : un capteur perçoit l'effort demandé par le cycliste, répercuté par une demande d'effort proportionnelle au moteur électrique (250 W). Plus de dérailleur, plus besoin de passer une vitesse au démarrage, plus de paliers dans l'effort : il suffit d'appuyer sur la pédale et l'i-Flow part tout seul. Pour grimper les côtes un peu raides, une touche « booster » au guidon offre même l'assistance maximale instantanée. Autre progrès : la direction bénéficie d'un rappel assisté, qui maintient la roue dans l'axe à l'arrêt (fort utile si la fourche est chargée, par un panier par exemple) et « durcit » le guidon en virage pour améliorer la stabilité. Tout un ensemble de petits raffinements visent encore à l'amélioration du confort : fourche suspendue, selle réglable en position assise, centre de gravité abaissé (la batterie Lithium-Ion de 2,9 kg est placée à hauteur du pédalier), phare 25 lux... L'ensemble pèse relativement lourd toutefois : 24,5 kg. On évitera donc de tomber en panne de batterie, surtout si l'on appartient à la population modérément sportive que vise l'i-Flow. Mais l'autonomie promise de 50 km devrait éviter ce genre de déboires. Le vélo devrait être disponible début juillet au prix de 2000 euros. S et V
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