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NUMERO 278 |
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Edition du 20 Février 2004
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Edito
Le téléphone sur Internet va bouleverser l'économie numérique
La téléphonie fixe, déjà concurrencée par la téléphonie mobile, doit à présent affronter celle des appels bon marché, voire gratuits, via Internet et cela va contraindre les opérateurs télécoms à changer leur modèle économique. Il est vrai que la voix sur l'Internet Protocol - ou Voip- permet la conversion des conversations téléphoniques en paquets des données numériques qui peuvent être transmis, via le Web, de la même façon que les courriels ou les fichiers musicaux. L'IP rend les appels téléphoniques très bon marché, puisqu'il suffit de régler son abonnement auprès de son fournisseur d'accès pour pouvoir ensuite téléphoner à volonté dans le monde entier. Avec IP, un appel d'une heure à un ami à l'autre bout de monde coûte la même chose qu'un simple appel local de 3 minutes dans le même quartier. "Je ne peux pas imaginer qu'un opérateur puisse facturer des appels téléphoniques dans le futur", assure Niklas Zennstrom qui oeuvre pour Skype. Cette société londonienne propose gratuitement un logiciel permettant de téléphoner, sans bourse délier, via deux ordinateurs connectés à Internet. "La partie sera terminée quand les gens utiliseront Internet pour téléphoner". Skype propose déjà des bureaux virtuels sur le Net qui utilisent IP. Ainsi si vous dites quelque chose, tous vos collègues branchés sur le même bureau l'entendront. Si appeler gratuitement avec Skype n'est pas encore une sinécure, le logiciel n'en a pas moins été téléchargé plus de 6,5 millions de fois depuis le lancement de sa première version test en septembre 2003, et sans aucune publicité. La société revendique 2,4 millions d'utilisateurs réguliers. Zennstrom prédit que les téléphones fixes disparaîtront comme les fax ont cédé la place aux messageries électroniques. Si le Voice over Internet Protocol (VoIP), la technologie qui permet de téléphoner via Internet, est née il y a une dizaine d'années, elle n'offre des appels de qualité acceptable que depuis peu de temps. La forte croissance du haut débit aux Etats-Unis, en Europe et dans certains pays asiatiques, qui permet une connexion permanente pour un forfait mensuel fixe, sert également le développement du VoIP. "Nous pensons que le VoIP représente la transition finale vers un environnement de communication dominé par l'Internet Protocol (IP). C'est très important parce que cela signifie la mort du système téléphonique tel que nous le connaissons", explique Uberto Ferrari, analyste chez UBS. "La manière dont les opérateurs de télécoms travaillent va probablement radicalement changer." Les cyber-joueurs du monde entier peuvent déjà communiquer, via l'IP, en connectant sur le Net la Playstation de Sony ou la Xbox de Microsoft. Au Japon, Yahoo a intégré Voip dans avec son service à bande large et a maintenant plus de 3 millions d'utilisateurs qui téléphonent sur le Net. Ce phénomène commence à inquiéter sérieusement le géant NTT et se développe si vite que le Japon a assigné au Voip son propre indicatif régional (050) et lui a assigné plus de huit millions de numéros. Mike Valliant, de la société 3Com, souligne pour sa part que près de 30 % du trafic téléphonique américain d'entreprises transite déjà par l'Internet Protocol et la barre des 50 % pourrait être dépassée dès 2006. "Depuis qu'il n'est pas plus compliqué de transporter des voix sur le Web que d'envoyer un courrier électronique, les opérateurs ne peuvent plus facturer chaque appel, mais doivent se concentrer sur la vente des accès au réseau", poursuit-il. Les sociétés américaines Vonage et 8x8 offrent des appels illimités via le VoIP vers les Etats-Unis et le Canada pour 20 à 35 dollars (16 à 27,5 euros) par mois. Ils facturent une somme mensuelle parce qu'à la différence de Skype, tous les numéros de téléphone peuvent être joints. Skype fera également payer les appels passés d'un ordinateur vers un numéro de téléphone fixe ou mobile quand il proposera cette option dans le courant du premier semestre, précise Zennstrom. Les économies de coûts substantielles générées par cette technologie séduisent les entreprises disposant de représentations dans différents pays. Ainsi, Volvo Cars ou le laboratoire AstraZeneca prévoient-ils de migrer leurs appels téléphoniques sur Internet. TeliaSonera pour sa part a lancé son propre service VoIP la semaine dernière, à un prix inférieur à celui de ses forfaits de téléphonie fixe. "Il devrait devenir aussi important dans le futur que la téléphonie traditionnelle aujourd'hui", assure Tomas Holmstrom, patron de la téléphonie fixe et des activités VoIP de l'opérateur suédois. Deux autres acteurs importants du secteur des télécoms, Light Reading et le consortium IPCC (International Packet Communications Consortium) viennent de s'allier pour créer un annuaire des logiciels VOIP. Enfin, il faut souligner que PRIMUS Telecommunications, premier fournisseur VOIP au niveau mondial, vient d'annoncer le lancement de services VOIP globaux destinés aux entreprises, revendeurs et clients résidentiels. Alors que la téléphonie sur le Net poursuit son irrésistible ascension et inquiète de plus en plus les opérateurs de télécoms, la commission fédérale des communications (FCC), autorité de régulation des médias et des télécommunications aux Etats-Unis, a décidé de n'imposer pour l'instant aucune réglementation nationale aux services de téléphonie par l'Internet, une activité en plein développement. Ces services sous VoIP (Voice over Internet Protocol) "ne sont en aucun cas différents des courriels et des applications P2P qui fleurissent sur l'Internet", a estimé le président de la FCC, Michael Powell. Cette décision de la FCC pourrait avoir un effet décisif pour l'avenir des communications par Protocole Internet aux Etats-Unis. "Si particuliers et professionnels peuvent converser sans utiliser les réseaux téléphoniques traditionnels, il n'y a pas de raison qu'eux ou l'Internet lui-même soient assujettis aux règles complexes et de moins en moins pertinentes régissant ce réseau national", a souligné notamment la puissante association de l'industrie informatique et des communications. La France n'échappe pa s à cette montée en puissance irrésistible de la téléphonie sur Internet. Le fournisseur d'accès Free propose à présent de nouveaux services grand public, à commencer par les services de téléphonie sur IP sur lignes DSL dégroupées. Le service téléphonie de Free se veut aussi simple que le service analogique traditionnel. L'utilisateur branche son téléphone sur la "Freebox", le modem DSL fourni gratuitement par Free et bénéficie alors de fonctionnalités évoluées, comme la configuration de sa ligne et de ses renvois via une interface Web, la présentation du nom de l'appelant, le signal d'appel, le transfert, la conférence à trois, la messagerie vocale, etc. On voit donc bien que, dans ce nouveau cadre techno-économique qui émerge autour de la convergence accélérée du téléphone, de la vidéo et de l'Internet haut débit, les opérateurs télécoms vont devoir offrir, pour survivre, de véritables bouquets de services, comprenant la téléphonie fixe et mobile, l'Internet bien sur mais aussi la télévision et la vidéo à la demande via l'Internet haut débit. Nous pouvons déjà imaginer ce que sera d'ici 5 ans le nouveau paysage numérique : chaque foyer sera abonné à un bouquet "de base" et recevra une seule facture regroupant, sous forme de forfait mensuel, le téléphone fixe et mobile, l'Internet haut débit et la télévision numérique via le Net ou le câble. Le montant de ce forfait sera volontairement très attractif pour l'utilisateur mais celui-ci se verra également proposer de multiples services complémentaires à forte valeur ajoutée, facturés, eux, au prix fort (vidéo à la demande, informations personnalisées, jeux virtuels en ligne etc....). En absorbant plus vite que prévu les télécoms, le multimédia et la télévision, l'Internet va donc provoquer l'émergence d'un nouveau paysage numérique profondément bouleversé d'ici 2010. René TRÉGOUËT Sénateur du Rhône
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Les députés ont adopté jeudi soir en première lecture le projet de loi sur les communications électroniques et les services de communication audiovisuelle, appelé communément "paquet télécoms". Les groupes UMP et UDF ont voté pour ce texte présenté par la ministre déléguée à l'Industrie, Nicole Fontaine, et le ministre de la Culture, Jean-Jacques Aillagon. Les groupes socialiste et PCR ont voté contre ce projet que le Sénat examinera à son tour à partir du mardi 13 avril. Ce texte, qui comporte une centaine d'articles et sur lesquels ont été déposé environ 250 amendements, transpose plusieurs directives européennes et modifie notamment le code des postes et télécommunications, appelé désormais code des postes et des communications électroniques. Le projet de loi, critiqué par l'opposition, modifie également la loi du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication et celle du 26 juillet 1996 sur la réglementation des télécommunications. "Ce texte marque une étape importante de la révolution numérique dans notre pays", a dit la ministre de l'Industrie. "Il refonde le droit des télécommunications et il tire toutes les conséquences et tous les enseignements des premières années d'ouverture à la concurrence du secteur des télécommunications." "Il marque aussi de nouvelles avancées dans le monde de l'audiovisuel", a-t-elle poursuivi. "Enfin, il réorganise la régulation des secteurs de télécommunications et de l'audiovisuel". Jean-Jacques Aillagon a pour sa part précisé que le texte était bâti sur quatre principes : "Réaffirmation de la liberté de la communication audiovisuelle, développement de la diversité de l'offre audiovisuelle faite à nos concitoyens, neutralité bienveillante des pouvoirs publics à l'égard des choix technologiques, renforcement du service public audiovisuel". "C'est une loi un peu fourre-tout", a commenté le député socialiste Michel Françaix. "Je ne crois pas qu'avec ce texte nous aurons cassé le modèle télévisuel dominant et je ne crois pas que, globalement, nous pourrons être fier de cette loi. C'est pourquoi nous votons non à cette loi." Le texte propose de simplifier les conditions d'entrée sur le marché des services de communications électroniques, d'harmoniser le régime juridique des infrastructures audiovisuelles et de télécommunications, de renforcer les pouvoirs et l'effectivité des décisions de l'autorité de régulation des télécommunications (ART). Il précise les missions de l'Agence nationale des fréquences (ANFR), renforce les compétences du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), assouplit le régime juridique des opérateurs publics et privés, ouvre davantage à la concurrence le marché de la diffusion technique hertzienne terrestre. Un article prévoit que la durée d'attribution par le CSA d'une fréquence sur la bande FM ne pourra pas excéder huit mois alors que la moyenne est actuellement de deux ans. L'Assemblée a entériné, avec l'accord du gouvernement, de nombreux amendements présentés par la commission des Affaires économiques comme celui qui permet aux télévisions locales, lors de décrochages locaux, de diffuser de la publicité nationale. Un autre amendement adopté dispose que les abonnés à la téléphonie mobile "doivent exprimer leur consentement préalable à ce que les données à caractère personnel les concernant figurent" dans l'annuaire d'abonnés ou d'utilisateurs "établis par leur opérateur". Un amendement prévoit que les consommateurs "ayant opté pour un mode de règlement prépayé bénéficient d'une facturation à la seconde, dès la première seconde, hors éventuellement un coût fixe de connexion, de leurs communications métropolitaines de téléphonie vocale commutées". Un autre dispose que les membres du collège de l'ART sont "tenus à l'obligation de discrétion pour ce qui concerne les procédures conduites par ou devant l'ART et les délibérations". Il leur est interdit "de prendre aucune position publique sur les questions susceptibles de faire l'objet de décisions de la part de l'ART". Un amendement du gouvernement place RFO au sein du groupe public France Télévisions. La société Réseau France Outre-mer "est dorénavant une filiale de la société France Télévisions, à l'instar de France 2, France 3 et France 5", précise l'exposé des motifs, qui souligne que les missions assignées à RFO "demeurent inchangées". Enfin, trois autres amendements du gouvernement permettent au CSA de contrôler la programmation des chaînes extra-communautaires diffusées en France par l'opérateur de satellites européen Eutelsat. Il s'agit d'éviter que certaines chaînes, en particulier en provenance du Proche-Orient, diffuse des programmes racistes et antisémites ou appelant à la "haine raciale ou religieuse". Est visée notamment la chaîne libanaise Al Manar, proche du Hezbollah pro-iranien. Reuters : http://fr.news.yahoo.com/040212/85/3n4pl.html
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Brest sera ville pionnière pour l'utilisation d'une "machine à voter" qui vient d'obtenir l'agrément du ministère de l'Intérieur pour les élections cantonales et régionales des 21 et 28 mars.La nouvelle procédure, plus économique et plus rapide, sera globalement la même que pour le vote papier, sauf que les votes nuls ne sont pas enregistrés, à la différence des votes "blancs" qui seront comptabilisés par la machine. Agrément ministériel oblige, la nouvelle machine a été déclarée "compatible avec les dispositions du code électoral et garantissant un niveau de sécurité et de fiabilité prescrits dans le règlement technique". Concrètement, les résultats du scrutin sont obtenus sans délai, dès la fin du vote. Le président du bureau, entouré de ses assesseurs, doit simplement introduire dans un module de mémoire une clé-sésame permettant d'obtenir l'imprimé recensant le nombre de voix obtenues par chacun des candidats. Le déroulement du vote reste à peu près le même: présentation au président du bureau d'une pièce d'identité et si possible d'une carte d'électeur puis vérification par l'assesseur de l'inscription sur la liste d'émargement. La machine à voter, dotée d'un isoloir intégré, est alors "ouverte" par le président à partir d'un boîtier de commande relié par un câble de connexion, ce qui permet à l'électeur d'appuyer sur la touche de son choix et de valider son vote (ou d'appuyer sur la touche "correction"). Après le rituel "a voté", l'électeur signe la liste d'émargement puis récupère ses documents justificatifs. "C'est une machine qui permet l'enregistrement du vote, dans le secret, la confidentialité et la simplicité au moyen de touches sur lesquelles l'électeur appuie. La technologie employée fait appel à des solutions mécaniques", insiste Michèle Tromeur, responsable du service municipal. Dans un premier temps, les machines à voter seront louées, les appels d'offres pour leur acquisition étant toujours en cours, d'où le refus des responsables d'en révéler le prix. Jus
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Sans l'apport des statistiques, les systèmes de reconnaissance de la parole n'auraient jamais quitté les laboratoires. Jusqu'aux années 1970, les logiciels de reconnaissance vocale tentaient d'identifier, dans le signal de la parole, les formes caractéristiques des voyelles et des consonnes. Cette approche échoua en raison de la très grande diversité de prononciation des phonèmes mais aussi en raison de la difficulté de distinguer le signal du bruit ambiant. L'adoption de modèles statistiques fondés sur les chaînes de Markov cachées a changé la donne. " Chaînes" car les logiciels découpent le flot de parole en une succession de sons, et " cachées " parce que l'une des variables définies dans le modèle est inconnue à l'avance. Concrètement, le logiciel découpe les mots prononcés en brèves tranches de 10 millisecondes et cherche à associer ces tranches à une composante d'un phonème : à l'attaque, à sa partie stable ou à la fin (la variable cachée). Puis il compare le spectre sonore avec ceux qu'il a en mémoire, c'est-à-dire les souvenirs statistiques qu'il a acquis lors d'un long apprentissage à l'aide de textes cumulant des centaines de millions de mots ! Ces textes sont lus dans le contexte sonore auquel est destinée l'application pour savoir gérer le bruit ambiant, et par plusieurs personnes pour représenter la variabilité phonétique interindividuelle. Grâce aux modèles de Markov, les logiciels de reconnaissance vocale peuvent atteindre 95% de réussite dans de bonnes conditions sonores. Certains, comme les modèles multi-bandes, pallient le fait que le modèle de Markov considère de façon équivalente toutes les fréquences car ils sont capables de se concentrer sur la gamme de fréquences extérieure au bruit. Les réseaux bayésiens permettent, eux, de choisir beaucoup plus librement les relations de dépendance entre les variables des modèles. L'avenir des logiciels de reconnaissance vocale réside probablement dans l'exploitation conjointe des statistiques et des connaissances en psycho-acoustique. INRIA : http://www.inria.fr/actualites/inedit/inedit43_parta3.fr.html
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Depuis des années, on attend avec impatience l'arrivée de l'hydrogène comme carburant propre, mais pour cela, il faudrait trouver une source fiable et efficace de ce gaz. Des chercheurs grecs et américains ont peut-être trouvé la solution en récoltant ce dernier à partir de l'éthanol Abondant, l'hydrogène sera-t-il le carburant du futur ? Beaucoup d'écologistes y sont favorables, car il permettrait de résoudre les problèmes environnementaux, comme l'effet de serre. La combustion de ce gaz avec l'oxygène ne produit que de l'eau, et fait donc de l'hydrogène un carburant propre. Il permettrait aussi de s'affranchir des carburants fossiles dont les réserves sont limitées, et auront de plus en plus tendance à se raréfier. En effet, d'après une étude de juin 2003 financée par la société pétrolière BP, il n'y aurait actuellement de réserves de carburant que pour 40 ans, de gaz, pour 60 ans, et de charbon, pour 230 ans. Le professeur G.A. Deluga de l'Université du Minnesota à Minneapolis (Etats-Unis) et ses collègues de L'Université de Patras (Grèce) ont remarqué que bien des candidats potentiels pour être source d'hydrogène ne sont pas si efficaces, comme les sucres et les huiles de soja. Par contre, l'oxydation partielle de l'éthanol à l'aide d'un catalyseur en rhodium serait particulièrement efficace pour produire des quantités importantes d'hydrogène. D'après les estimations de ces chercheurs, une mole d'éthanol pourrait fournir suffisamment d'hydrogène pour 350 watts/heure d'électricité. Ces travaux, publiés dans la revue Science , pourrait permettre d'envisager une production importante d'hydrogène pour un moindre coût et sans pollution secondaire. Science : http://www.sciencemag.org/cgi/content/summary/303/5660/942b
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"Le solaire, cela pourrait remplacer le marbre dans l'entrée." Jamais à cours d'images, Alain Maugard, président du Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB), est persuadé que cette énergie renouvelable peut devenir un signe extérieur de richesse. Sans doute plus valorisant, pour celui qui l'exhibera, qu'une berline énergétivore. "Nous sommes sortis de l'ère des pionniers", veut croire Michèle Pappalardo, présidente de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe). Les deux organismes, qui ont signé jeudi 5 février un nouvel accord pour renforcer leur coopération, inauguraient le même jour des laboratoires solaires sur le site du CSTB, à Sophia-Antipolis (université de Nice). L'énergie solaire thermique - celle qui produit de l'eau chaude, et non de l'électricité - ne serait-elle plus tout à fait une utopie ? Quiconque a laissé un tuyau d'arrosage au soleil une journée d'été connaît la température de l'eau qui sort du robinet. Mais, entre cette forme rustique de chauffage solaire thermique et la production fiable et économique d'eau chaude, il y a un pas que peu ont encore franchi. Selon l'Ademe, le prix d'un chauffe-eau solaire, équipé de 4 m2 de capteurs et d'un ballon de 200 à 300 litres (trois ou quatre personnes), est compris entre 3 000 ? et 5 000 ?, pose incluse. Les aides et subventions peuvent couvrir jusqu'à 40 % de ce coût. Mais l'amortissement de l'installation ne doit pas être espéré avant une vingtaine d'années. L'achat d'un tel équipement est encore une question de conviction. En France, le plan Soleil 2006 de l'Ademe a favorisé l'installation en métropole de quelque 86 400 m2 de capteurs entre 2000 et 2003. Selon le Livre blanc de l'énergie émanant du ministère de l'industrie, c'est un million de mètres carrés de capteurs qu'il faudra installer chaque année après 2010 si la France veut respecter une directive européenne imposant de parvenir à 21 % d'énergies renouvelables à cette échéance... Fin 2002, l'Hexagone comptait 670 000 m2 de capteurs, alors que l'Allemagne - où les subventions sont élevées - en totalisait 4,7 millions, loin devant la Grèce (2,8 millions) et l'Autriche (2,5 millions), sur un total de 13 millions de mètres carrés en Europe."Il ne faut pas chercher l'exploit, mais des solutions robustes", commente Alain Maugard, qui rêve de bâtiments à énergie positive, capable de produire plus de calories et de frigories qu'il n'en consomme. Mais, prévient-il, "le logement ne peut être un terrain d'expérimentation, sauf à risquer de disqualifier pour longtemps une technologie". Ainsi des études ont-elles montré que le solaire thermique a parfois déçu, pour des questions d'entretien et de maintenance. Tous les ingrédients semblent réunis pour un décollage de cette énergie : outre les incitations financières, les pouvoirs publics ont prévu une politique de certification des matériels et des installateurs : il y a presque autant de chauffagistes adhérents à la charte "Qualisol" (4177) qu'il y a eu de capteurs installés en 2003 (5 300) ! Jusqu'à EDF et GDF, qui, à l'approche de l'ouverture du marché de l'énergie, intègrent le solaire dans leurs offres pour les rendre plus attractives. Le Monde : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3238
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L'exploration d'océans situés sur d'autres planètes du système solaire est désormais possible grâce aux techniques mises au point pour sonder les grandes profondeurs sur Terre, ont expliqué samedi des chercheurs réunis à Seattle."Au cours des prochaines générations, des outils développés et des leçons tirées de l'exploration des océans terrestres faciliteront l'exploration d'Europa et de Titan", les lunes de Jupiter et Saturne, a expliqué John Delaney de l'Université de Washington, lors d'un séminaire sur l'exploration des océans de notre système solaire organisé à Seattle (Etat de Washington). La première destination sera Titan, "un monde complètement nouveau pour nous", a expliqué Ralph Lorenz, de l'Université de l'Arizona à Tucson, impliqué dans l'exploration de ce satellite de Saturne, dans le cadre de la mission Cassini-Huygens des agences spatiales américaine (Nasa) et européenne (ESA). Le module Cassini devrait atteindre Saturne en juillet 2004 et envoyer la sonde Huygens vers la surface de Titan six mois plus tard. Cette lune sera "un laboratoire incroyable pour l'océanographie et la météorologie", selon M. Lorenz. Titan, dont la masse atteint près de la moitié de celle de la Terre, est la seule lune du système solaire dotée d'une épaisse atmosphère. Les scientifiques estiment que Titan comporte de grands océans probablement constitués d'un mélange d'éthane et de méthane, des gaz maintenus à l'état liquide par le froid extrême qui y règne (-179 degrés C). "De nombreux phénomènes océanographiques, comme la formation des vagues par le vent, ne sont connus qu'empiriquement sur Terre. Pour savoir quelle taille de vague est générée par quelle force de vent, on mesure les deux et on en déduit le lien, mais cela ne donne pas une compréhension des lois physiques qui régissent" le phénomène, a souligné M. Lorenz. Pour lui, "en nous donnant une série de paramètres totalement nouveaux, Titan va élargir nos connaissances sur le fonctionnement des océans et du climat". Un chercheur de la Nasa, Torrence Johnson, a lui aussi estimé que "l'étude des océans extraterrestres du système solaire est désormais possible". Ce scientifique du Jet Propulsion Laboratory à Pasadena (Californie) a cité deux missions américaines en préparation pour envoyer des sondes en orbite autour de Ganymède et Europa, deux lunes de Jupiter recouvertes de glace. D'autres expéditions pourraient prévoir de se poser et même de percer la glace pour atteindre l'eau à l'état liquide. Dans ce but, "nous faisons appel à des collègues océanographes, qui maîtrisent les techniques permettant de travailler malgré les très hautes pressions", a dit M. Johnson. Pour approfondir l'exploration spatiale, "nous devons optimiser l'investissement en matière de recherche en nous assurant que les communautés (scientifiques) impliquées dans l'exploration de notre planète interagissent efficacement avec des communautés dont l'objectif est d'explorer des océans ailleurs dans notre système solaire", a néanmoins averti le professeur Delaney. Les chercheurs étaient réunis dans le cadre de la conférence annuelle de l'American Association for the Advancement of Science. AFP : http://fr.news.yahoo.com/040215/202/3n7uh.html
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Terre |
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Sciences de la Terre, Environnement et Climat
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Le stockage à grande profondeur du gaz carbonique (CO2), le principal gaz à effet de serre, pourrait permettre non seulement de combattre le réchauffement planétaire, mais aussi de prolonger l'exploitation du pétrole de la mer du Nord.C'est le pari du gouvernement néerlandais, qui a retenu à cet effet un projet de Gaz de France, présenté à la presse à l'occasion du démarrage en avril de sa phase pilote. La compagnie nationale française exploite depuis 1987 un gisement de gaz néerlandais, situé sous le plancher océanique, K12-B, qui sera bientôt épuisé. Le gisement, dont la teneur en CO2 est de 13%, se trouve à une centaine de km de la côte des Pays-Bas. Le projet vise à capturer le CO2 à la source, après séparation des autres effluents composant le gaz naturel et, au lieu de le laisser s'échapper dans l'atmosphère, à l'injecter à quelque quatre kilomètres de profondeur dans un puits désaffecté du gisement. Une fois épuisé, le gisement tout entier servira de site de stockage et sera utilisé pour enfouir du CO2 extrait de champs gaziers avoisinants. Innovation majeure, le CO2 pourrait être déterré ultérieurement et acheminé par gazoduc jusqu'à des gisements pétroliers de mer du Nord en vue de prolonger leur vie ou de les remettre en service. Le CO2 injecté dans un puits de pétrole "a en effet pour propriété de fluidifier le brut" et d'augmenter la pression existant naturellement au fond du gisement, explique Gilbert Meunier, expert de GDF. Il facilite ainsi le déplacement du brut et son extraction. A ce stade l'injection de CO2, préalablement séquestré en profondeur, dans un gisement de brut "n'est qu'une idée, elle supposerait déjà qu'on ait constitué un stock significatif de CO2", relève M. Meunier. La phase pilote du projet permettra d'enterrer 10.000 tonnes de CO2 en six mois, voire le double si elle est prolongée pendant un an. La phase industrielle, à partir de 2005, permettra d'exploiter des petits gisements de gaz off-shore néerlandais, dont la teneur en CO2, trop forte, empêche actuellement la mise en valeur. A plein régime 480.000 tonnes de CO2 pourront être stockées chaque année. La construction d'un gazoduc sous-marin d'une centaine de kilomètres vers les champs de pétrole britanniques les plus méridionaux pourrait être envisagée à l'horizon 2010. Elle arriverait à point nommé alors que ces gisements sont en voie d'épuisement. "Il y a actuellement des discussions sur une meilleure récupération du pétrole grâce à ce CO2, mais pas encore de projet viable", indique Wilhelm van Grootheest, de l'Agence néerlandaise de l'environnement Novem. "Les conduites sont très coûteuses et il nous faudra peut-être encore attendre cinq ans", ajoute-t-il. Il y a plusieurs expériences en cours du stockage du CO2 et il y a déjà des techniques commerciales pour améliorer le taux de récupération du pétrole, rappelle un expert en technologies de l'Agence internationale de l'énergie, Jacek Podkanski. Le stockage du CO2 dans un ancien gisement gazier et la récupération améliorée du pétrole avec ce CO2, ce sera "une double première". A Sleipner, un gisement de gaz off-shore norvégien en mer du Nord, un million de tonnes de CO2 sont stockées chaque année depuis 1996 dans une nappe d'eau salée située à 1.000 m sous le plancher océanique. A Weyburn (Saskatchewan, Canada), du CO2, capté dans une usine de gazéification du charbon du Wyoming (Etats-Unis) et transporté par gazoduc sur 300 km, est stocké dans une partie désaffectée d'un gisement de pétrole en exploitation. AFP : http://fr.news.yahoo.com/040212/202/3n3sl.html
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Le "Rapport de la commission d'orientation du plan national santé environnement" qui vient d'être publié est une des sommes les plus complètes jamais réalisées en France sur les conséquences sanitaires de la pollution. Sous une présentation austère et distanciée, il est en même temps un appel pressant à agir. Le document doit servir d'ossature à un "plan santé-environnement", demandé en janvier 2003, à Nantes, par le président de la République, et annoncé pour le mois de juin de cette année. Il se réfère au premier article de la charte de l'environnement, qui doit être prochainement adossée à la Constitution : "Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et favorable à la santé." Au bout de cinq mois de travail, vingt et un experts ont répertorié les acquis mais également les lacunes dans la perception des risques liés à l'environnement. Ils concluent à leur sous-évaluation scientifique. Dégradation de l'eau et de l'air, dommages aux sols, bruit, nuisances agricoles ou industrielles, contamination des aliments, dangers chimiques ou radioactifs, sur les lieux de travail, dans les intérieurs, dans les écoles ou dans les hôpitaux sont patiemment recensés. Avec, à chaque fois, ce que l'on sait, ce que l'on suppose et ce que l'on ignore. "Ces questions posent en effet des défis majeurs sur le plan de la connaissance. Notre pays n'a pas, dans ces domaines, su prendre sa part de l'effort collectif de la communauté scientifique interna tionale. Cette faible contribution réduit notre aptitude à gérer intelligemment ces risques environnementaux", estime les rédacteurs, qui ajoutent que même "le corps médical et les professionnels de santé sont peu au fait des questions de santé environnementale". "Il est urgent de combler le déficit d'experts", estime le rapport, qui recense sans peine les maigres programmes engagés sur ce thème. Les scientifiques - réunis sous la coprésidence d'Isabelle Momas, professeur de santé publique et présidente du Conseil supérieur d'hygiène publique de France, de Jean-François Caillard, professeur de médecine du travail au CHU de Rouen, et de Benoît Lesaffre, directeur général du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad) - notent pourtant que "l'environnement et les dangers qu'il fait courir à la santé et au bien-être sont passés au premier plan des préoccupations de beaucoup de citoyens".Loin de moquer cette "perception exacerbée de la menace", ils estiment qu'elle "connaît hélas de bonnes raisons". L'augmentation des cancers, "qui ont crû de 35 % en vingt ans, à âge égal", et ce malgré les progrès de la prévention et de la thérapie, interpelle ainsi les auteurs du texte. "La diffusion de certains polluants dans nos milieux de vie et leur accumulation dans certains vecteurs d'exposition (l'alimentation, notamment), du fait des activités industrielles, de leur présence dans de nombreux produits de consommation courante ou des pratiques agricoles de culture intensive, ne constitueraient-elles pas une des causes de cette inquiétante évolution ?", s'interrogent-ils. Les mêmes constatent que la production mondiale de substances chimiques est passée de 1 million de tonnes en 1930 à 400 millions de tonnes aujourd'hui. "Certaines d'entre elles sont connues pour être potentiellement toxiques." De même des maladies allergiques : "La vente d'antihistaminiques croît de 5 % à 10 % tous les ans, depuis vingt ans." "La qualité chimique de l'air, dans l'habitat et en milieu ouvert urbain, est aujourd'hui considérée comme une des causes possibles de l'augmentation forte du nombre de jeunes personnes asthmatiques constatée depuis trente ans", énoncent les auteurs, qui plaident notamment pour une limitation des émissions polluantes des véhicules. Les experts distinguent plusieurs effets : les décès brutaux, comme ceux liés à la prolifération des légionelles ou à un épisode de canicule ; les "pathologies chroniques invalidantes, parfois mortelles", comme les cancers ou les maladies neurotoxiques, respiratoires ou de reproduction ; les risques sanitaires, dus au bruit ou à la qualité de l'eau, par exemple, dont les manifestations "ne mettent pas en jeu le pronostic vital mais couvrent une large gamme d'effets, toxiques, infectieux, allergisants et psychopathologiques". Le manque de connaissances en ce domaine ne doit pas être un frein à une politique volontariste, selon les experts, qui militent pour l'application du principe de précaution quand les soupçons sont suffisants. Constatant "la très forte implication des administrations des ministères en charge de la santé, de l'environnement, du travail et de la recherche", le texte souhaite en revanche un plus fort engagement "de ceux en charge des transports, de l'industrie, de l'agriculture, de l'urbanisme et de l'habitat, de l'aménagement du territoire, de l'éducation...". La commission d'orientation adresse plusieurs recommandations au gouvernement. Elles s'articulent autour d'une meilleure préservation des milieux, une meilleure prévention des risques et une rationalisation de l'information.La commission a mis tout particulièrement l'accent dans les conclusions de son rapport sur 14 priorités ordonnées autours de trois axes principaux : 1- les actions de prévention (8 recommandations) prévenir les décès liés à des infections/intoxications aiguës, à des conditions climatiques extrêmes et aux effets de la pollution atmosphérique urbaine, la commission préconise de diminuer les émissions polluantes de différents types de véhicules (par ex : la généralisation des filtres à particules des moteurs diesel), de développer les transports en commun et de renforcer l'alerte des populations les plus vulnérables en cas de pollution ou d'évènement climatique exceptionnel et d'améliorer leur prise en charge. préserver et améliorer la qualité de nos ressources (eau, air, sol) afin de prévenir les cancers en relation avec des expositions environnementales (benzène, métaux lourds, hydrocarbures, particules, rayonnements, etc.) prévenir les maladies allergiques respiratoires en relation avec des expositions environnementales, prévenir les risques reprotoxiques liés aux expositions environnementales, en réduisant les expositions à certains produits phytosanitaires ou chimiques et en accentuant les évaluations d'autres produits, prévenir les risques neurotoxiques liés aux expositions environnementales (plomb, aluminium, solvants, etc), prévenir les risques liés au bruit, prévenir les risques liés à l'eau, en protégeant mieux les captages, en réduisant les rejets de polluants et en fiabilisant la production d'eau potable. · prévenir les risques liés aux expositions dans l'habitat et les autres bâtiments ouvert au public 2- l'amélioration de la connaissance Au-delà des actions de prévention immédiatement envisageables, les progrès à venir de la « santé-environnement » passent par une meilleure connaissance et une meilleure expertise des problèmes, rationaliser les systèmes d'information en santé environnementale, développer et systématiser l'évaluation des risques sanitaires liés aux nuisances environnementales et professionnelles, développer la recherche, développer l'expertise en santé environnementale. 3- le développement d'une culture de santé environnementale Cette dernière est indispensable pour l'amélioration des actions de prévention et de traitement, elle nécessite de : sensibiliser et former les professionnels de santé, les différentes parties directement prenantes et le grand public ; développer une discipline spécialisée en santé environnementale. Le Premier ministre a demandé aux ministres chargés de la santé, de l'écologie et du travail d'élaborer conjointement un plan d'actions ambitieux et volontariste sur la base des propositions de la commission d'orientation pour juin 2004 : le plan français doit se situer au plus haut niveau de ce qui existe déjà au plan international. Les acteurs socio-économiques et associatifs seront consultés et associés à l'élaboration de ce plan. Il doit répondre de façon très concrète à une attente forte de nos concitoyens. Le plan sera doté d'objectifs et d'indicateurs rendus public périodiquement. Premier Ministre : http://www.premier-ministre.gouv.fr/fr/p.cfm?ref=42327
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Santé, Médecine et Sciences du Vivant
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Au moins l'équivalent de 30 minutes de marche rapide chaque jour réduit les risques de maladies cardio-vasculaires, de cancer et de diabète: les pouvoirs publics lancent une vaste campagne d'information à partir de jeudi pour promouvoir cette recommandation, qui reste largement méconnue au sein de la population. Le ministère de la Santé, l'assurance-maladie et l'Institut national de prévention et d'éducation à la santé (INPES) ont mis l'accent mercredi sur les bienfaits de l'activité physique pour la santé lors du lancement de cette campagne qui s'inscrit dans le cadre du Programme national nutrition santé (PNNS). Et présenté des chiffres parlants: les populations inactives ont en effet, entre autres, environ deux fois plus de risque de développer des maladies cardiovasculaires que les populations actives, tandis que la pratique régulière d'une activité physique réduit le risque de cancer du côlon. Rappelons que les maladies cardio-vasculaires sont à l'origine de près de 170.000 décès par an chez les moins de 65 ans. De même, l'activité physique joue un rôle dans la prévention du diabète, de la prise de poids et de l'ostéoporose. Selon le Baromètre santé nutrition 2002, 34,3% des 12-75 ans n'atteignent pas le niveau d'activité physique recommandé par le PNNS, c'est-à-dire 30 minutes de marche par jour. Une activité qui recouvre un domaine plus large que celui de la seule pratique sportive. A contrario, la sédentarité peut correspondre à plusieurs occupations habituelles, comme la télévision, la lecture ou encore l'utilisation d'un ordinateur. Dans une étude qualitative menée par le CREDOC (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie) en novembre 2001, les sédentaires citaient principalement le manque de temps, de motivation ou d'argent parmi les obstacles à une activité physique. Pourtant, il n'est pas nécessaire de pratiquer un sport pour avoir une activité physique, soulignent les pouvoirs publics. "Inutile" également qu'elle soit "intense ou structurée pour avoir un effet bénéfique en termes de santé". Exemples: prendre l'escalier plutôt que l'ascenseur ou l'escalator, faire les trajets courts à pied plutôt qu'en voiture, descendre un arrêt de bus ou de métro plus tôt, mettre plus d'énergie dans vos gestes et activités au quotidien... Mais les plus courageux peuvent également se mettre à la natation ou s'inscrire dans un club de sports. Sous le mot d'ordre "Notre corps a faim de santé", et parce que seuls 23% des Français sont informés du seuil minimum d'activité physique requis pour la santé. AP : http://fr.news.yahoo.com/040211/5/3n153.html
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Le tabac tue. Massivement. Il est responsable de 5 millions de décès dans le monde dont 66 000 en France. De cancer - un décès par cancer sur trois est imputable à la cigarette - mais aussi d'infarctus du myocarde et de mort subite. Sans parler de tous ses dommages collatéraux, insuffisance respiratoire, bronchite chronique, hypertension artérielle, artérite, impuissance, etc. Mais les fumeurs s'agacent lorsqu'on leur assène de telles vérités. Pourtant, de plus en plus aimeraient s'arrêter. Mais beaucoup l'ont fait sans réel succès, du moins les premières fois. Dans ce contexte, la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT) et la Mutuelle générale de l'Education nationale (MGEN) ont demandé à l'Inserm deux expertises collectives complémentaires sur le thème du tabac. La première «Comprendre la dépendance pour agir» et la seconde «Tabagisme : prise en charge chez les étudiants». Avec 14 millions de fumeurs adultes dont 12 millions de réguliers - 33% d'hommes et 26% de femmes -, la dépendance au tabac reste un problème majeur dans notre pays. Et, chez les jeunes, c'est encore pire, la France se situe dans le peloton de tête des nicotinomaniaques. Le pourcentage de jeunes fumeurs quotidiens est passé en moins de dix ans, de 1993 à 1999, de 18% à 30% chez les garçons de 18 ans et de 24% à 32% chez les filles. Or, Ivan Berlin, pharmacologue à la Salpêtrière à Paris, l'a souligné et c'est une notion récente, «plus l'initiation au tabac est précoce, plus grands sont les risques de devenir dépendant à l'âge adulte et d'éprouver des difficultés pour arrêter». «Il suffit de deux cigarettes par jour durant quelques mois pour induire une dépendance chez l'adolescent», lâche Didier Jayle, le président de la MILDT qui décrit la cigarette comme une substance à la fois idéalisée, mais redoutable. Or ni les adolescents, ni leurs parents ou leurs proches n'en ont conscience. «Pourtant, c'est le moment où les jeunes, en dépit de leurs manifestations affirmées d'indépendance, attendent qu'on les protège.» C'est dire l'importance de les sensibiliser très tôt, par des programmes de prévention bien ciblé, en milieu scolaire et universitaire. Et, contrairement aux idées reçues, un grand nombre de jeunes fumeurs éprouve l'envie de s'arrêter, mais les trois quarts échouent dans leurs tentatives en dépit des timbres et autres substituts nicotiniques disponibles sur le marché, mais encore fort coûteux. Mais la nicotine n'explique pas tout dans les mécanismes de la dépendance. La fumée du tabac contient des milliers d'agents d'aromatisation - ammoniaque, eugénol, pyrazines, réglisse, sucres, miel, menthol - dont plusieurs pourraient contribuer à l'installation ou au maintien de la dépendance. «Je crois que les fabricants de cigarettes en savent beaucoup plus que nous sur ce sujet», reconnaît, un brin sarcastique, Didier Jayle. Mais ils refusent de donner la composition exacte de leurs produits : secret industriel, plaident-ils. En fait, le tabac est extrêmement addictif chez certaines personnes. «Il ressemble à l'héroïne, la cocaïne, l'alcool qui déclenchent des processus de satisfaction, puis de compulsion avec, très vite, une incapacité à s'arrêter», explique le neurobiologiste Jean-Pol Tassin, du Collège de France. Des données récentes montrent que tous ces produits augmentent la libération de dopamine dans une zone du cerveau, le noyau accumbens, impliquée dans le «circuit de la récompense». Ces substances, en stimulant ce noyau cérébral, induisent une sensation de satisfaction. Pour mieux comprendre ces mécanismes complexes, il faudrait étudier de manière approfondie l'action de la nicotine sur les différents systèmes neuromodulateurs (dopamine, noradrénaline, sérotonine) recommandent les experts. En attendant les résultats de tels travaux, forcément très complexes, ils plaident, pragmatiques, pour des recherches sur la durée et la dose optimale des traitements à base de substituts nicotiniques capables d'installer un sevrage durable. Car, trop souvent, les personnes désirant s'arrêter utilisent des doses inférieures à leurs besoins et pour des durées trop courtes. Figaro : http://www.lefigaro.fr/sciences/20040211.FIG0123.html
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Pour prévenir l'arrivée de la maladie d'Alzheimer, votre médecin devrait peut-être vous prescrire une simple mais stricte mise au régime. De plus en plus d'études lient en effet une mauvaise alimentation à l'apparition de la maladie d'Alzheimer. Mark Mattson, professeur de neurosciences à l'école de médecine de l'université John Hopkins, est l'un des partisans de cette hypothèse. Il a présenté ses travaux publiés aujourd'hui dans les Proceedings of the National Academy of Sciences lors du congrès annuel de l'AAAS qui se tient à Seattle jusqu'au 16 février. Selon lui, les individus qui consomment une nourriture riche en cholestérol sont en particulier plus à risque de développer la maladie d'Alzheimer. Le cholestérol semble en effet promouvoir la production de plaques de bêta-amyloïdes dans le cerveau, considérées comme le facteur déclencheur de la maladie neurodégénérative. Le chercheur reste cependant optimiste. Il pense qu'adopter un régime sain peut suffire à prévenir l'apparition de la maladie. Certains travaux récents sur des rats ont en effet mis en évidence un lien entre un régime très strict et une régénération des neurones ainsi qu'une meilleure résistance aux dommages cérébraux.Cette annonce scientifique confirme un fois encore le lien puissant qui existe entre alimentation et santé, qu'il s'agisse de la forme physique ou mentale. Congrés de l'AAAS : http://www.aaas.org/meetings/
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Trois chercheurs suédois ont découvert le moyen de visualiser et de photographier pour la première fois la progression de la maladie d'Alzheimer, a-t-on appris lundi de source médicale.En collaboration avec l'Université de Pittsburgh (Pennsylvanie), les chercheurs Agneta Norberg, Bengt Laangstroem et Henry Engler ont découvert qu'une substance fluorescente s'attachait aux protéines impliquées dans le processus de dégénérescence des neurones aboutissant à la maladie d'Alzheimer. En utilisant la technologie de la tomographie à émission de positions (PET), les médecins pourront désormais suivre la progression de la maladie dans le cerveau et surtout la diagnostiquer à un stade précoce, a indiqué Henry Engler à l'AFP. "Cela signifie que nous pouvons détecter la maladie très tôt (...). C'est assez révolutionnaire", a-t-il dit. La nouvelle technique fournira de nouvelles armes aux chercheurs et permettra aux médecins de commencer les traitements plus tôt. "Elle pourra aussi être utilisée dans les méthodes de diagnostic pour tester de nouveaux médicaments" contre la maladie, a-t-il ajouté. Les trois chercheurs doivent présenter leurs travaux au cours d'une conférence mercredi à Stockholm. AFP : http://fr.news.yahoo.com/040216/202/3nam4.html
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Des chercheurs italiens ont découvert une nouvelle forme de protéines prions, considérées comme responsables de la maladie de la vache folle, selon des travaux publiés lundi.Jusque-là, seule une souche de protéines prions avait été trouvée sur les vaches victimes de l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), explique l'équipe dirigée par Salvatore Monaco de la Polyclinique G.B Rossi à Vérone (Italie), dans la revue américaine Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS). Les scientifiques ont analysé les cerveaux de huit vaches qui ont été testées positives à l'ESB et ont découvert un nouveau variant de protéines prions dans deux d'entre elles. Au lieu d'avoir les trous typiques constatés habituellement, les cerveaux de ces deux vaches avaient une accumulation de plaques d'amyloïdes, a remarqué l'équipe de Salvatore Monaco, qui a aussi constaté que différentes régions du cerveau étaient affectées. Au niveau moléculaire, la nouvelle souche ressemble aux protéines prions impliquées dans de nombreux cas sporadiques de la forme humaine de l'ESB, le nouveau variant de la maladie de Creutzfeldt-Jakob. Aucun traitement ne guérit actuellement la maladie de la vache folle et celle de Creutzfeldt-Jakob, qui donnent à la cervelle des allures d'éponge. PNAS : http://www.pnas.org/
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L'Allemagne va tester pour la première fois un vaccin contre le sida sur des êtres humains, première étape vers la fabrication d'un vaccin préventif contre le VIH, a annoncé lundi à Berlin le directeur d'études du centre hospitalier universitaire de Hambourg (nord), Jan van Lunzen.Dans la première phase des recherches, le vaccin sera injecté à cinquante volontaires en bonne santé, dans les "hôpitaux universitaires" de Bonn, de Hambourg ainsi que dans les hôpitaux belges de Bruxelles et d'Anvers. L'objectif est de mettre au point pour les pays en développement un vaccin préventif contre le VIH, considéré comme "la plus grande catastrophe médicale actuelle", selon Reinhard Kurth, président de l'Institut berlinois Robert Koch. Une dizaine de pays testent actuellement environ cinq versions différentes de vaccins, a indiqué lundi l'organisation nord-américaine International Aids Vaccine Initiative (IAVI). Ces tests, qui se trouvent à différentes phases d'avancement, ne laissent néanmoins pas penser à de réels débouchés dans l'immédiat. La première phase des tests allemands, qui commence à la fin du mois, doit durer 13 mois. Le vaccin doit ensuite, dans une deuxième puis dans une troisième phase, être testé sur une population plus large, dans plusieurs pays en développement, avec un vaccin facilement injectable. Le test allemand concerne essentiellement le virus VIH de type C, particulièrement développé en Afrique et en Asie du Sud-Est, alors que l'Europe est plus touchée par le virus de type B. "Mais nous partons du principe qu'à partir de ce premier vaccin, des vaccins pour les autres types de virus seront rapidement développés", assure le président Kurth. Le vaccin allemand, jusqu'ici testé sur des singes, a été un succès, "même s'il ne protège pas à cent pour cent", indique M. van Luzen. Le directeur d'études précise que le vaccin ne présente aucun danger, même si les réactions immunitaires qui s'en suivent peuvent entraîner un résultat positif au test VIH. Quelque 40 millions de personnes dans le monde sont atteintes par le virus, dont les deux tiers en Afrique et en Asie du Sud-Est, et 25 millions de personnes sont mortes depuis le début de la propagation de la maladie. AFP : http://fr.news.yahoo.com/040216/202/3na2w.html
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Plusieurs équipes de chirurgiens dont une française veulent faire une greffe du visage et le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) français discrètement interrogé en 2002, devrait rendre public son avis à ce sujet le 2 mars.Le CCNE vient en effet d'indiquer qu'il se prononcerait à cette date sur "l'allotransplantation de tissu composite (ATC) au niveau de la face (greffe totale ou partielle d'un visage)", autrement dit la transplantation de tissus divers (os, muscles, nerfs, vaisseaux, peau...) provenant d'un donneur. Après la transplantation des deux mains, de la mâchoire, des chirurgiens, envisagent en effet sérieusement de s'attaquer à la face : en clair, de donner à une personne gravement défiguré le visage d'un autre. L'idée a été franchement mise sur la place publique en juillet dernier dans la revue médicale britannique The Lancet dans un article cosigné par le chirurgien britannique Paul Butler. Egalement prête à s'engager dans cette nouvelle voie une équipe de l'hôpital Henri-Mondor (Créteil, Val-de-Marne). Cette transplantation s'adresserait à ceux dont le visage gravement mutilé ne pourrait être réparé à l'aide d'éléments pris sur leur propre corps (auto-transplantation). Laurent Lantieri d'Henri Mondor vient même de cibler un candidat receveur "intéressé" parmi une dizaine de grands mutilés du visage et envisage d'entamer "dans les prochains mois", en partenariat avec l'Établissement français des greffes, une étude clinique comprenant cinq transplantations de face, précise mardi Le Figaro dans un long développement sur cette greffe d'un genre nouveau, car s'approprier la face d'un autre n'est pas évident, même si la réparation n'aboutira probablement pas à donner au malade exactement l'allure du mort. Autre problème, il faudra couvrir par un masque acceptable le défunt donneur. Sans compter les risques de rejet et, à plus long terme, les craintes concernant des risques de cancérisation liés aux traitements immunosuppresseurs. AFP : http://fr.news.yahoo.com/040217/202/3nejb.html
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Pour la première fois, un mulet s'est reproduit ! Par clonage d'un même foetus, une équipe américaine a obtenu trois jeunes mulets en pleine forme. Ce travail spectaculaire n'a rien d'une lubie. Aboutissement de plusieurs années de recherche, il présente un double intérêt : c'est le premier clonage d'un équidé et il a mis en évidence la possible influence du calcium dans les cancers humains. Leurs travaux débutent en 1998, avec des résultats désespérants mais en 2001, l'équipe pense tenir le coupable : le taux de calcium entourant les ovules chez la jument est particulièrement faible comparé aux autres mammifères. en augmentant ce taux de calcium, les chercheurs obtiennent cinq grossesses pour 84 tentatives. Les tests ultérieurs ont clairement montré l'influence du taux de calcium sur la réussite du clonage. La réussite complète est arrivée en 2003. L'équipe a utilisé les parents du fameux Taz pour en obtenir un foetus sacrifié à 45 jours afin d'en prélever des cellules. Leurs noyaux ont été transférés dans des ovules de jument, autour desquels le taux de calcium a été ajusté. Après 113 essais, 21 grossesses ont été obtenues chez des juments, dont trois ont abouti à des naissances : Idaho Gem, le 4 mai, Utah Pioneer, le 9 juin, et Idaho Star, le 27 juillet. Les résultats viennent seulement d'être publiés dans Science, après moult tests pour vérifier l'intégrité physique des trois frères de Taz. Les animaux se portent bien mais ces clones à l'ADN pourtant strictement identique ne se ressemblent que peu. Les trois clones de mulet ne sont pas, en effet, la copie exacte les uns des autres, même s'ils possèdent le même ADN. L'un d'eux est très mince, plus petit que les deux autres; un autre a la robe plus fine que ses frères. Ces différences importantes démontrent l'importance des facteurs environnementaux, selon Dirk Vanderwall. Mais le véritable héros de l'affaire, c'est le calcium. On a remarqué que les personnes atteintes d'un cancer métastasé ont des taux de calcium intracellulaire plus élevés que la normale. Or, le cheval a semble-t-il un mécanisme de régulation du calcium intracellulaires différent du nôtre : ses globules rouges en contiennent peu - deux à trois fois moins que les globules humains - alors qu'au contraire le sang en est riche - 1,5 fois plus que chez l'homme. L'effet du taux de calcium, qui accélère le développement de l'embryon de mulet, apparaît particulièrement riche d'enseignements. "Les similarités sont frappantes entre les métastases cancéreuses et la division embryonnaire, souligne Gordon Woods. Nous avons identifié un suppresseur du calcium intracellulaire et pensons que son manque Or, les chevaux résistent particulièrement bien aux cancers, qui ne sont chez eux mortels que dans 8 % des cas en moyenne, contre 24 % dans l'espèce humaine. Ces recherches sur le clonage pourraient donc faire progresser notre compréhension des cancers humains. Futura : [http://www.futura-sciences.com/sinformer/n/news3220.php">dans les métastases] est la cause profonde du niveau anormalement haut de calcium intracellulaire." Or, les chevaux résistent particulièrement bien aux cancers, qui ne sont chez eux mortels que dans 8 % des cas en moyenne, contre 24 % dans l'espèce humaine. Ces recherches sur le clonage pourraient donc faire progresser notre compréhension des cancers humains. Futura : [http://www.futura-sciences.com/sinformer/n/news3220.php
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Bdellovibrio bacteriovirus. Son nom est étrange. Son cycle de vie, fascinant ! Des chercheurs de Munich, en collaboration avec des généticiens des universités de Nottingham et de Bielefeld, viennent de décrypter son génome. Or c'est la première fois que le patrimoine génétique d'une bactérie agissant tel un prédateur sur d'autres germes est démasqué dans sa totalité. Un résultat marquant pour les microbiologistes. De fait, il ouvre désormais la voie à l'identification des différentes armes moléculaires utilisées par la bactérie tueuse, pour venir à bout de ses victimes. " Elle capture sa proie à l'aide de ses longues nageoires (des pilus, n.d.l.r.) puis fabrique un cocktail d'enzymes " lytiques " pour se frayer un chemin à travers la membrane de la bactérie cible. Elle s'y faufile, et finit par consommer les réserves énergétiques de son hôte ", explique Snjezana Rendulic, l'instigatrice de cette étude. " Grâce au séquençage de son génome, nous allons enfin pouvoir étudier son cycle de vie au niveau moléculaire. Ce qui devrait nous conduire à la découverte de nouvelles molécules antibactériennes, dotées d'un mode d'action totalement différent des antibiotiques actuels ". La connaissance des mécanismes d'action de Bdellovibrio devrait donc permettre de nouvelles stratégies antimicrobiennes de grande envergure. Ceci semble faisable, car Bdellovibrio n'est pas capable d'infecter les cellules eucaryotes, en particulier les cellules des mammifères. En revanche Bdellovibrio est capable de pénétrer les mêmes tissus que que les microbes pathogènes pour l'homme. Ces recherches particulièrement intéressantes pourraient déboucher sur une nouvelle classe de médicaments. Pour l'heure, on ne dispose que des antibiotiques. Mais leur usage généralisé commence à poser de sérieux problèmes de résistance, et une solution de rechange, même partielle, serait la bienvenue. Science Daily : http://www.sciencedaily.com/releases/2004/01/040130081836.htm
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