RTFlash

RTFLASH Recherche & Technologie
NUMERO 129
Lettre gratuite hebdomadaire d’informations scientifiques et technologiques
Créée par René Trégouët rapporteur de la Recherche et Président/fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
Edition du 12 Janvier 2001
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Egalement dans ce numéro
TIC
Protection des données: les USA s'adaptent au modèle européen
En route vers les vêtements intelligents
Un robot pour déglacer les fils électriques
IBM dévoile son traducteur instantané
La WebTV crèvera l'écran
Une révolution dans le magnétoscope à disque dur
Avenir
Des moteurs biomoléculaires
Matière
Intel se lance dans les baladeurs numériques
Une nouvelle technologie japonaise réduit la taille des puces
France : les supports numériques enregistrables taxés
La batterie magique
Espace
La vitesse de la lumière était-elle plus rapide lors du big bang ?
En quinze jours sur Mars
Vivant
Bientôt la faim des tumeurs ?
Ultraviolets contre bactéries
Des " missiles " microscopiques anti-bactériens
Un scalpel qui détecte les cellules cancéreuses
Une araignée qui nous tient à coeur !
Cirrhose du foie: un nouveau traitement
Pour lutter contre l'hypertension : pas de sel, des fruits, des légumes et des produits laitiers
Le foetus apprend à aimer l'odeur de ce que mange sa mère
Découverte d'un gène prédisposant au diabète ouvre une nouvelle voie thérapeutique
Découverte d'une activité spontanée naturelle d'un récepteur à l'histamine dans le cerveau
Edito
La science est-elle en train de devenir la nouvelle religion universelle du XXIème siècle ?



Alors que commence le troisième millénaire, un sondage récent publié par le Parisien montre à quel point la science occupe désormais une place capitale dans notre société. A cet égard, ce sondage est particulièrement éclairant puisqu'il montre que 77 % de nos concitoyens font confiance aux chercheurs pour améliorer la société au cours du XXIe siècle. 86 % d'entre eux pensent que les maladies aujourd'hui incurables, comme le cancer ou le SIDA, trouveront un traitement. Selon ce sondage, seules 22 % des personnes interrogées disent faire confiance aux hommes politiques pour améliorer la société au cours du nouveau siècle, contre 28 % pour les autorités religieuses ou spirituelles et 42 % pour les philosophes. Dans le même temps, les Français sont préoccupés par les conséquences des avancées de la science: 78 %, contre 21 %, jugent ''importante'' la menace des progrès technologiques pour l'environnement. Si les Français sont majoritairement favorables à la thérapie génique -87 % estiment souhaitable de modifier les gènes pour guérir des maladies- ils redoutent en revanche les dérives eugénistes : ainsi 92 % des sondés ne pensent pas qu'il soit souhaitable de pouvoir choisir certaines caractéristiques de son enfant comme la couleur des cheveux ou des yeux et 85 % ne jugent pas non plus souhaitable de pouvoir choisir le sexe de son enfant. Ils sont aussi nombreux à prévoir un net allongement de l'espérance de vie humaine. Un quart d'entre eux, 25 %, pensent même qu'à la fin du siècle, elle atteindra 100 ans tandis que 13 % l'imaginent même dépasser le siècle. Mais cet optimisme entretenu par les extraordinaires avancées scientifiques de cette dernière décennie, notamment dans les sciences de la vie, n'empêchent pas nos concitoyens d'exprimer de réelles interrogations face à ce progrès qui porte en lui beaucoup d'espoirs mais aussi beaucoup d'incertitudes et de menaces pour nos libertés et notre dignité. Cette dimension fondamentalement ambivalente du progrès apparaît nettement dans ce sondage qui nous révèle que 78 % des Français considèrent que les innovations peuvent constituer une menace pour l'environnement. Cette forte inquiétude s'explique sans doute par les manifestations très concrètes, dans notre vie quotidienne, du pouvoir de plus en plus grand de l'homme sur la nature, qu'il s'agisse du réchauffement du climat, du clonage humain ou des OGM. Mais le principal et remarquable enseignement de ce sondage concerne le rôle que nos concitoyens assignent à la science. Sur ce point essentiel, les Français attendent avant tout que les progrès technologiques permettent de ''mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons'' (61 %), devant l'amélioration des moyens de communication au niveau mondial (41 %), et celles de l'habitat (29%) et des transports quotidiens (27 %). Cette perception de la science et de sa finalité par nos concitoyens est très intéressante car elle montre que la vieille distinction conceptuelle et épistémologique entre science et technologie n'est pas encore morte : nous attendons de la technologie qu'elle améliore de manière concrète notre vie quotidienne mais nous attendons de la science qu'elle nous aide à mieux comprendre notre univers, qu'il s'agisse du monde physique ou de la sphère du vivant dont nous sommes issus. Quant à l'espoir suscité par le progrès scientifique, il est frappant de constater qu'il s'accompagne d'une grande lucidité et de craintes non dissimulées face à la perspective d'une science omnipotente, sans contrôles ni limites, qui pourrait finir par "déshumaniser " notre société et par instrumentaliser l'homme en réduisant au-delà du supportable sa liberté et sa dignité. A la croyance dogmatique et naïve dans un progrès scientifique qui devait conduire au paradis sur terre a succédé une confiance raisonnée, mais certainement pas sans bornes, dans un progrès scientifique réfléchi et maîtrisé. Nous savons que la science contribue d'une manière de plus en plus déterminante à améliorer nos conditions de vie et la richesse matérielle globale de nos économies et de nos sociétés mais nous avons cessé, sans doute définitivement, d'identifier science et bonheur, science et sagesse. Dans un remarquable et très dense entretien publié récemment par l'Express, le grand philosophe Georges Steiner, tirant l'enseignement des grandes tragédies du XXème siècle, en arrivait à la terrible conclusion que la culture n'avait pas rendu l'homme plus humain et n'avait pas évité le triomphe de la barbarie. Il en va de même pour la science qui peut nous donner puissance et richesse, et peut-être demain l'immortalité, mais est à tout jamais impuissante à nous rendre sages, vertueux et heureux. A mesure que la connaissance scientifique progresse, la dimension spirituelle et affective irréductible de l'homme se révèle et s'affirme. A nous d'accepter ce troublant paradoxe et d'en faire le moteur de notre créativité et de notre épanouissement dans ce nouveau siècle qui se lève.

René TRÉGOUËT

Sénateur du Rhône


TIC
Information et Communication
Protection des données: les USA s'adaptent au modèle européen
Samedi, 13/01/2001 - 00:00

Le gouvernement américain a lancé un programme visant à concilier les conceptions européennes et américaines sur l'utilisation des données personnelles fournies par les internautes lors de leur passage sur les sites de commerce électronique. Aux termes d'un accord négocié l'année dernière entre les autorités américaines et la Commission européenne, les entreprises signataires du texte "Safe Harbor" devront se conformer avec les lois européennes en la matière, beaucoup plus strictes que les régulations en vigueur aux Etats-Unis. En retour, ces sociétés ne seront pas écartées par le simple fait que leur siège social se trouve dans un pays n'appliquant pas les mêmes règles. "Cet accord est le dernier fruit de nos efforts conjoints pour faire tomber les obstacles au commerce électronique et rationaliser nos politiques en matière d'internet", a déclaré le secrétaire américain au Commerce, Normal Y. Mineta, lors d'une conférence à Washington. "Par ce texte, les entreprises américaines sont certaines d'être en conformité avec la directive de la Commission européenne. De plus, Américains et Européens sauront désormais que les informations les concernant sont protégées quand elles sont transférées de l'autre côté de l'Atlantique", a-t-il ajouté. Cependant, pour Mineta, les sociétés internet américaines ne doivent pas se contenter de cela et doivent réfléchir à la mise en place et à l'application de leurs propres standards dans le domaine du respect de la vie privée des internautes. Les Etats-Unis ont répondu à la croissance exponentielle du commerce électronique par un patchwork de mesures ponctuelles et de lois. L'Union européenne de son côté a adopté en 1998 une directive beaucoup plus contraignante sur l'utilisation des données personnelles telles que les noms, les dates de naissance et les adresses des internautes.

Reuters : http://fr.news.yahoo.com/32/

En route vers les vêtements intelligents
Samedi, 13/01/2001 - 00:00

Dans le domaine de l' " i-wear ", littéralement vêtements intelligents, tout est imaginable avant d'être possible. Et, il est même probable que les vêtements du futur aient d'abord à faire la preuve de leur utilité avant d'être éventuellement à la mode. L'institut de recherche belge Starlab, basé à Bruxelles, a déjà mis au point un T-shirt d'un nouveau genre. Il est tout simplement implémenté de puces, lesquelles sont reliées à d'autres encore, fixées elles sur des objets courants tels qu'une paire de clés. En cas de perte, l'individu (non moins intelligent que ses vêtements) est ainsi automatiquement tenu informé. A terme, ce même T-shirt aura sans doute aussi la mémoire des ambiances, et sera ainsi en mesure de recréer le bruit et l'odeur de vos vacances au bord de la mer. Mais, dans le domaine de l'utilitaire, l'institut Starlab travaille également sur des vêtements qui auraient la possibilité de contrôler un certain nombres de fonctions vitales : température, mesure de tension, ou encore du rythme cardiaque. En cas de problème, les services concernés pourraient être ainsi directement alertés. Avant que la Sécurité Sociale ne se mettent à vendre sa propre collection, ces technologies pourraient plus rapidement voire le jour sur nos téléphones mobiles. Il ne serait pas insurmontable, par exemple, qu'ils jugent opportun, ou non, par eux-mêmes de sonner en fanfare selon les situations.

Lettre de l'internet :

http://www.lalettre.com/techinfos/today.cfm?id=949&home=1

Un robot pour déglacer les fils électriques
Samedi, 13/01/2001 - 00:00

Des chercheurs de l'université du Manitoba à Winnipeg ont mis au point un prototype de robot en forme de gros ver, unique en son genre, qui devrait permettre de déglacer automatiquement les fils électriques quand l'épaisseur de glace devient un peu importante. "Le robot s'appelle Umbot 2.O, Um pour université du Manitoba et bot pour robot", a expliqué le responsable de l'équipe de recherches, James Peters, professeur d'ingénierie. L'engin ressemble à un ver de terre, avec trois ou quatre paires de pattes, a la taille d'un appareil stéréo portable et pèse quelque 8 kg. Disposant de senseurs lui permettant d'apprécier l'épaisseur de glace, il se déplace sur les fils et peut la faire fondre "comme on épluche une banane". Les robots seraient fixés de façon permanente aux poteaux électriques, à raison de quelque 50 robots pour trois lignes de chacune 100 km. Chaque élément, qui pourrait commencer à être produit d'ici deux ans si un fabricant s'y intéresse, serait d'un coût "très raisonnable", selon Peters, et pourrait faire économiser des sommes importantes aux compagnies d'électricité. Le projet, mis au point au terme de trois ans de recherches avec l'aide d'une équipe d'une vingtaine d'étudiants et d'enseignants, a été d'ailleurs partiellement financé par la compagnie d'électricité de la province, Manitoba Hydro. Il y a trois ans, des pluies verglaçantes avaient provoqué la chute d'innombrables pylônes électriques dans le sud du Québec et l'est de l'Ontario, privant d'électricité des centaines de milliers de foyers et causant des dégâts de plusieurs milliards de dollars canadiens.

IBM dévoile son traducteur instantané
Samedi, 13/01/2001 - 00:00

IBM Corp. a présenté un logiciel capable de traduire instantanément en plusieurs langues le contenu anglais des pages web, des e-mails et des dialogues en direct (chat). Baptisée IBM WebSphere Translation Server, l'application permettra notamment aux fournisseurs de services en ligne et aux entreprises équipées de leurs propres serveurs de proposer en espagnol, en allemand, en français et en italien leurs communications rédigées en anglais. L'opération est également possible en sens inverse. Les documents en anglais peuvent également être traduits en chinois, en japonais et en coréen, mais l'opération est inverse est impossible. WebSphere Translation est capable d'interpréter 500 mots à la seconde et comporte les outils nécessaires à l'ajout de vocabulaires spécifiques au monde de la finance ou au domaine scientifique. Le logiciel, qui a été testé entre autres par Deutsche Bank, sera disponible en mars prochain pour 10.000 dollars environ. "Jusqu'à présent, l'industrie de la traduction automatique n'était constitué que de quelques sociétés et ne possédait pas de leader clairement établi. L'entrée d'IBM sur ce marché représente un tournant majeur et permettra d'accélérer l'adoption de la traduction par ordinateur, un marché estimé à 378 millions de dollars à l'horizon 2003", déclare dans un communiqué Steve McClure, vice-président de Speech and Naturel Language Software, une des branches du cabinet de conseil International Data Corp.

Reuters : http://fr.news.yahoo.com/010108/2/tnjs.html

La WebTV crèvera l'écran
Samedi, 13/01/2001 - 00:00

Avec l'intérêt que les consommateurs manifestent pour le télé-shopping version WebTV, une appellation venue d'Outre-Atlantique fait son apparition : c'est le T-commerce pour Televison-Commerce, l'e-commerce opéré via la télévision numérique. Encore émergeant, le T-Commerce mondial a un avenir très prometteur si on en croît les chiffres des analystes américains. Selon Ovum, les connexions à la télévision numérique passeront de 62 millions en 2001 à 350 millions en 2006. La firme de recherche prévoit aussi que le chiffre d'affaires du T-commerce pèsera 45 milliards de dollars à l'horizon 2005. Et cela, hors chiffres d'affaires réalisés sur les autres services émanant du "pay-per-view", des secteurs du jeux, de la formation et de l'information, qui devraient totaliser à eux tous un chiffre d'affaires de plus de 60 milliards de dollars à la même date. Selon Shirley Brown, une des consultantes du département New Media Group Television chez Ovum, le marché de la télévision numérique mondial ouvre de nouvelles perspectives aux opérateurs comme aux diffuseurs car la numérisation des transmissions TV supprime la frontière entre Internet (traditionnellement, le terrain de jeu des opérateurs et l'audiovisuel) et l'audiovisuel. Et la convergence de ces deux secteurs se fera au travers des services interactifs délivrés sur différents terminaux : indifféremment le poste de télé ou le PC. Par ailleurs, la promesse d'une bande passante plus large amènera la télévision sur le PC. Avec le T-commerce, TechTrends table sur l'émergence d'une nouvelle population de patates de divan : selon son étude, intitulée "TV-Based E-Commerce: An Investigation of Consumer Interest, Pricing and Payment Preferences", 46 % de consommateurs sont intéressés par les services d'e-commerce délivrés depuis leurs TV. Mais le succès du T-commerce dépendra des applications : 55 % désirent pouvoir imprimer des bons de commandes ou de l'information sur des produits, tandis que seulement 33 % voudront commander leur pizza devant leur écran de télé. Aussi, ces consommateurs type de services de T-commerce rassemblent les abonnées des offres du câble et de la diffusion par satellite, les consommateurs du net comme les clients fidèles des émissions de télé shopping traditionnelles. Ces derniers sont plus de 80 % à être intéressé par le T-commerce et 27 % d'entre eux seraient même prêt à payer un abonnement mensuel pour accéder à ces services. Si on considère les internautes habituée à la gratuité du Web, la population du T-commerce a surtout l'air très composite. De quoi attirer les "dotcom" comme les Amazon et Yahoo sur un nouveau canal de distribution : la télévision.

France Internet Com : http://france.internet.com/

Une révolution dans le magnétoscope à disque dur
Samedi, 13/01/2001 - 00:00

Le fabricant de disques dur Quantum vient de faire faire un bond en avant à la technologie des magnétoscopes à disque dur, et bouscule du même coup les spécialistes du domaine comme TiVo et ReplayTV. Lors du salon sur l'électronique grand public CES, qui s'achève aujourd'hui à Las Vegas, Quantum fait en effet la démonstration d'un nouveau modèle d'enregistreur de video numérique, le QuickView DVR, qui repousse considérablement les limites de la technologie, aussi bien en terme de fonctions que de capacité d'enregistrement. Le QuickView IEEE 1394 DVR Subsystem, c'est son nom complet, certes un peu indigeste, dispose par exemple d'une architecture qui lui permet de gérer en parallèle plusieurs flux vidéos. En conséquence, il devient possible d'enregistrer numériquement plusieurs programmes simultanés tout en visionnant un autre déjà enregistré. D'où une flexibilité accrue des magnétoscopes numériques. Mais pas seulement, car des applications nouvelles s'ouvrent à eux. Une chaîne à péage pourra par exemple diffuser une retransmission d'événement sportif (un match de football...) avec plusieurs angles de prise de vue, ce qui permettra au téléspectateur de passer en direct d'une vue à l'autre, voire de se créer un ralenti d'une scène sous un angle différent de celui d'une première vue. De tels services n'existent pas encore, mais les chaînes à péage américaines les étudient sérieusement. Pour stocker cette information, il va falloir des capacités considérables, et c'est là que Quantum a un avantage sur tous ses concurrents dans le disque dur puisque ses disques équipent déjà la plupart des magnétoscopes état solide. Le premier produit commercial dérivé de QuickView devrait être une console Panasonic commercialisée durant l'été avec des disques de 40 gigaoctets, une capacité qui devrait doubler à l'horizon 2002, ce qui permettra d'enregistrer plus de 40 heures de programmes video sur son disque dur.

Usine nouvelle : http://www.usinenouvelle.com/

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Avenir
Nanotechnologies et Robotique
Des moteurs biomoléculaires
Samedi, 13/01/2001 - 00:00

Les nanotechnologies toujours. Les chercheurs de l'université de Cornell (lhs2@cornell.edu) viennent de mettre au point les premiers moteurs biomoléculaires avec de petites pales en métal. Comment y parviennent-ils , en réalisant des structures hybrides organique-inorganique. Le moteur reçoit l'énergie de l'ATP (adenosine triphosphate), qui est lié à l'énergie cellulaire et ses pales en nickel tournent à 8 révolutions par seconde. Des nanoinfirmières Ces micro ou plutôt nanomoteurs fonctionnent donc à l'enzyme ATPase. Résultat: la possibilité de fabriquer des miniscules dispositifs médicaux, totalement robotisé. Des nanoinfirmières en quelque sorte; Qui se déplacent dans le corps, prenant soin de tous ses besoins, sachant dispenser les médicaments de façon intellligente, par exemple quand et où le corps en exprime le besoin. Le premier nanomoteur ainsi créé, fait 80 nanomètres de large et 200 nm de haut.

Industries&Techniques : http://www.industries-techniques.com/site/

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Matière
Matière et Energie
Intel se lance dans les baladeurs numériques
Samedi, 13/01/2001 - 00:00

Le géant américain des microprocesseurs Intel, poursuivant sa diversification vers l'électronique grand public, a lancé mardi un baladeur numérique pouvant mémoriser jusqu'à quatre heures de musique. Le groupe, surtout connu jusqu'ici pour ses puces, qui équipent quelque 85% des ordinateurs personnels (PC) dans le monde, s'est déjà distingué ces derniers mois avec le lancement de caméras numériques. Il s'apprête aussi à mettre sur le marché un petit appareil de e-mail et messagerie instantanée ainsi qu'une ardoise électronique offrant un accès simplifié et mobile à l'internet. Le baladeur numérique, baptisé "Pocket Concert Audio Player", sera compatible avec deux formats numériques, le MP3 et le Windows Media Audio (WMA), a détaillé Intel dans un communiqué. Il inclut également une fonction FM permettant de programmer jusqu'à dix stations de radio. Il possède 128 MB de mémoire StrataFlash, ce qui double sa capacité de stockage par rapport aux baladeurs actuels. L'appareil, qui se présente dans un format de poche, sera mis en vente aux Etats-Unis en février pour environ 300 dollars, avec en option des accessoires permettant de l'utiliser sur des chaînes hifi ou des systèmes audio de voitures. Intel réalise encore 80% de son chiffre d'affaires sur la base des microprocesseurs. Le ralentissement des ventes de PC et le développement de l'internet l'a incité toutefois à accélérer sa diversification sur de nouveaux créneaux.

AFP : http://fr.news.yahoo.com/010102/1/t8bg.html

Une nouvelle technologie japonaise réduit la taille des puces
Samedi, 13/01/2001 - 00:00

Une équipe de chercheurs de l'Université du Tohoku, dirigée par le Professeur Tadahiro Omi, ont mis au point une technologie permettant de réduire la taille des puces de silicium de 30 %. Les chercheurs ont utilise un substrat de silicium de plus fortes densité et résistance mécanique que les substrats usuels. Les monocristaux obtenus ont une meilleure conductivité, permettant une taille réduite des électrodes des transistors. Un plus grand nombre de transistors par unité de surface peut ainsi être intégré. Les galettes de silicium conventionnelles de 200 mm de diamètre permettent de fabriquer environ 700 puces de 64 megabits. La nouvelle technologie devrait permettre d'augmenter ce chiffre de 30 %, et de réduire les coûts de fabrication. La production, assurée par la société Tokyo Electron Ltd, devrait débuter dans le courant de l'année prochaine.

BE Japon : http://www.adit.fr

France : les supports numériques enregistrables taxés
Samedi, 13/01/2001 - 00:00

La ministre française de la culture et de la communication Catherine Tasca a confirmé le mode de taxation des supports numériques (CD, DVD, mini disques, ...), conformément à la demande formulée depuis plusieurs années par les éditeurs phonographiques. Dans un communiqué, la ministre "insiste sur le fait que ce n'est pas une mesure qui légitime le piratage". "Pirater, ce n'est pas copier pour son usage personnel des oeuvres acquises légalement", dit-elle. La ministre a ajouté que "le code de la propriété littéraire et artistique prévoit que 25% des sommes collectées doivent être utilisées pour des actions d'intérêt général". Cette taxe (fixée à un taux horaire de 3 francs pour le support audio) sera de 3,70 F (0,56 euro) pour les CD audio et mini disques vierges (d'une durée de 74 minutes). Elle sera de 16,50 F (2,51 EUR) pour les DVD (disques video numériques), au taux de rémunération horaire de 8,25 F. Pour les CDR Data (disques numériques enregistrables tous usages), la taxe sera de 2,15 F (0,33 EUR). Au passage, la redevance sur les cassettes vierges enregistrables passe de 1,50 F à 1,87 F (0,28 EUR) pour un support d'une heure. Celui des cassettes video analogiques de 2,25 F à 2,80 F (0,43 EUR). Le décret d'application de cette redevance a été publié au Journal officiel du 7-01-2001. Le principe de cette taxe a été pris par la commission indépendante créée en 1998, réunissant l'ensemble de la filière musicale (producteurs et éditeurs phonographiques, industriels, représentants des consommateurs, ayants droit... ). La commission a simplement étendu aux supports numériques le champ d'application de la loi de 1985 sur les droits voisins, votée à une époque où les nouvelles technologies n'existaient pas. Il restait à la commission de préciser le montant de la taxe, ce qui a été fait au cours d'une ultime réunion jeudi. L'application de cette taxe est l'aboutissement de longues négociations entreprises depuis l'apparition des nouveaux supports numériques enregistrables, considérés comme une grave menace par les producteurs phonographiques. Les producteurs français évaluent à "plusieurs milliards de francs" le manque à gagner sur deux ans provoqué par les effets conjugués de la copie privée et du téléchargement. Il s'est ainsi vendu en France en 2000 quelque 200 millions de CD vierges (8 F pièce), chiffre largement supérieur à celui des disques "traditionnels" qui était de 155 millions en 1999 (dont 114 millions albums, au coût moyen de 120 F, et 36 millions "singles", au coût public d'environ 25 F). Les producteurs de disques réclamaient une taxe équivalente à 2 euros (13 F). Le forfait retenu est loin de leurs exigences mais c'est un "moindre mal", selon les éditeurs phonographiques. Mais ils font contre mauvaise fortune bon coeur en faisant valoir que la décision française est une première européenne : "Toute l'Europe attendait la décision française pour renégocier", a indiqué à l'AFP Marc Guez, directeur général de la Société civile pour l'exercice des droits des producteurs phonographiques (SCPP). Quant aux consommateurs qui, fin décembre, dès l'annonce de la prochaine entrée en vigueur de la taxe, s'étaient précipités dans les magasins pour faire des provisions de disques vierges, ils en seront vraisemblablement pour leurs frais. Un des membres de la commission a indiqué à l'AFP que les fabricants de supports absorberont vraisemblablement le renchérissement provoqué par la taxe. "En raison de la baisse des coûts de fabrication, il y a même de fortes chances que les CD vierges baissent encore dans les semaines qui viennent", faisait-il remarquer.

Décision no 1 du 4 janvier 2001 :

http://tif.journal-officiel.gouv.fr/2001/00336ALL.pdf

La batterie magique
Samedi, 13/01/2001 - 00:00

Vingt-quatre heures de conversation sans recharger son portable ! Le miracle s'incarne sous la forme d'une batterie qui n'utilise plus le nickel ni le lithium, mais l'aluminium. Plus fort : la durée de recharge de cette pile, développée par l'entreprise américaine Aluminium-Power Inc., se mesurera en secondes. Car il suffira, pour faire le plein d'énergie, de remplacer une plaque en aluminium de quelques centimètres carrés. Cette batterie magique, qui en est encore au stade de prototype, n'a rien à voir avec un modèle classique au lithium. Elle fonctionne, en fait, comme une pile à combustible miniature où l'alu remplacerait l'hydrogène. En s'oxydant au contact de l'air, ce métal éjecte des électrons qui génèrent un courant électrique. Quand la plaque d'alu est entièrement oxydée, il suffit donc de la remplacer. Un premier prototype installé sur un téléphone Nokia a déjà permis une communication de huit heures et a tenu cinq jours en veille. Aluminium-Power, qui envisage maintenant de passer au stade industriel, recherche des partenaires. Le marché est d'autant plus énorme qu'il concerne également les ordinateurs portables et les fauteuils roulants. La firme américaine rêve même du marché automobile. Faire le plein avec une plaque d'alu achetée chez n'importe quel commerçant, voilà qui permettrait de s'affranchir du détonant hydrogène, ou du toxique méthanol.

Le Point : http://www.lepoint.fr/data/PNT1477/7702901P.html

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Espace
Espace et Cosmologie
La vitesse de la lumière était-elle plus rapide lors du big bang ?
Samedi, 13/01/2001 - 00:00

La théorie de la relativité d' Einstein fondée sur le principe selon lequel la vitesse de la lumière est constante, pourrait-elle être remise en cause par les récents travaux des chercheurs de l'Imperial College of London ? Possible. Car dans un article paru dans le Sunday Times, Joao Magueijo et Andreas Albrecht affirment que la lumière était plus rapide au moment du Big Bang qu'elle ne l'est actuellement. En étudiant les variations de température à travers l'Univers, les chercheurs anglais ont découvert qu'un mécanisme de régulation naturel avait permis au rayonnement de la lumière de voyager des régions chaudes aux régions froides au moment du Big Bang. Or, d'après leurs études, l'univers est bien trop grand pour que la lumière ait eu le temps de parcourir ce trajet lors de la naissance de l'Univers, à la vitesse qu'on lui connaît actuellement. D'où leur hypothèse : la vitesse de la lumière était plusieurs milliers de fois plus grande au moment du Big Bang. Elle aurait diminué peu de temps après, trouvant le "rythme de croisière" qu'on lui attribue depuis, soit environ 300 millions de mètres par seconde. D'après Magueijo et Albrecht, l'augmentation de la vitesse de la lumière à ce moment précis aurait également permis à l'énergie de se disperser de façon régulière à travers l'univers. Ce qui expliquerait pourquoi la gravité maintient à bonne distance les étoiles et les planètes les unes des autres, évitant ce qu'ils nomment un big smash (une immense collision). Si elle remet en cause la théorie d'Einstein, la démonstration des deux chercheurs ne fait qu'apporter un argument supplémentaire à une idée émise il y a quelque temps déjà par d'autres spécialistes de la physique et de l'étude du cosmos. D'après un article paru en octobre 1999 dans Science Daily, John Moffat, chercheur à l'université de Toronto, prétendait en effet que, même si elle remettait en cause les principes énoncés par Einstein, l'accélération de la lumière lors du Big Bang constituait l'hypothèse la plus logique pour expliquer pourquoi la gravité permet de repousser les objets les uns des autres et pour comprendre pourquoi l'extension de l'Univers semblait s'accélérer. Interrogé par le Sunday Times, John Ellis, physicien au Cern (le Laboratoire européen pour la physique des particules), a précisé : "Les travaux d'Einstein sont comme une pierre apportée à un édifice plus important avec lequel nous observons l'univers. Pour les chercheurs, le challenge consiste maintenant à détruire cet édifice." Une remarque tempérée par Martin Rees, spécialiste de l'astronomie, qui indique que si la théorie d'Einstein ne colle pas vraiment à la naissance de l'univers, elle s'applique toutefois parfaitement à l'univers tel qu'il se présente aujourd'hui.

Brève rédigée par @RT Flash

Sunday Times 24-12-2000 : http://www.sunday-times.co.uk/




En quinze jours sur Mars
Samedi, 13/01/2001 - 00:00

Des chercheurs israéliens pensent détenir la solution pour raccourcir les voyages spatiaux grâce à un nouveau concept de moteur à fission nucléaire. Cette équipe de l'université Ben-Gourion du Néguev (Beer-Sheva) affirme qu'il ne faudrait plus que deux semaines pour aller sur Mars contre plusieurs mois pour les moteurs chimiques. Yigal Ronen et ses collègues proposent d'utiliser l'américium 242 (Am-242m) comme élément combustible, au lieu de l'isotope le plus couramment utilisé, l'uranium enrichi 235.Yigal Ronen s'est appuyé sur les travaux du prix Nobel de physique Carlo Rubbia, qui propose d'utiliser les produits de fission, extrêmement énergétiques, pour chauffer un gaz, afin de propulser le vaisseau spatial. Selon le physicien israélien, l'américium serait un combustible plus ''économique'', nécessaire en moins grande quantité, et dont la fission n'absorberait pas les débris, contrairement à ce qui passe avec l'uranium 235 ou de plutonium 239. Les produits de la fission sont les composantes les plus radioactives à court terme parmi les déchets nucléaires. Ils pourraient être récupérés pour servir eux-mêmes de propulseur, pour chauffer un gaz, ou pour alimenter un générateur électrique. Reste à produire l'Am-242m en grande quantité, ce qui est aujourd'hui très coûteux, et à réduire au maximum les risques qu'un tel moteur peut présenter pour l'environnement.

Nouvel Obs :

http://quotidien.nouvelobs.com/sciences/20010103.OBS0745.html?1114

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Vivant
Santé, Médecine et Sciences du Vivant
Bientôt la faim des tumeurs ?
Samedi, 13/01/2001 - 00:00

Détruire les tumeurs cancéreuses en les affamant, tel est l'exploit réalisé par des chercheurs de Boston ... Les tumeurs exigent un apport important en oxygène et en sang pour se développer et survivre d'où une recherche scientifique énorme entreprise ces dernières années pour arriver à contrôler ce phénomène. Les procédures employées sont appelées anti-angiogénétiques ( à base d'endostatine) et sont délicates à utiliser car freinées par le système immunitaire. Les chercheurs ont donc pensé à recouvrir d'une substance gélatineuse cette endostatine pour la rendre invisible au système immunitaire afin qu'elle ne soit plus freinée dans son travail. Ceci réalisé, une simple injection de cette substance près du site de la tumeur peut réduire celle-ci de plus de 70 %. Et donc ralentir sa progression et la survie de l'individu ! Néammoins, selon le Dr Rona Caroll, auteur de ces recherches, il faudra encore de nombreuses années et de multiples tests sur les animaux avant de tester cette méthode sur l'humain.

Besok : http://www.besok.com/homme/actu/acth_bs_CF.cfm?id=3985

Ultraviolets contre bactéries
Samedi, 13/01/2001 - 00:00

Deux chercheurs américains ont déclaré avoir trouvé un moyen économique et efficace pour tuer les bactéries nuisibles propagées par les voyageurs à travers le monde : les éliminer à l'aide de rayons ultraviolets. La technique consiste à utiliser une lampe émettant des ultraviolets qui détruirait les bactéries provoquant des maladies, et les micro-organismes présents dans l'eau. “Nous faisons brûler la bactérie jusqu'à ce que mort s'ensuive” explique Mounir Laroussi, chercheur en génie électrique de l'Université d'Old Dominion. Laroussi et Fred Dobbs, professeur d'océanographie dans la même université, ont travaillé pendant près d'un an pour créer un petit compartiment, construit autour d'une lampe à UV classique. En clair : une chambre cylindrique en plexiglas d'environ 30 cm est remplie d'eau. Le plexiglas bloque les UV, empêchant les rayons de s'échapper du cylindre. Une lampe à ultraviolets protégée d'une enveloppe hermétique est plongée dans le cylindre. A faible dose, les ultraviolets empêchent la reproduction des bactéries. A forte dose, ils entraînent leur destruction. Les premiers tests concluants ont été réalisés à partir d'un échantillon d'organismes parmi lesquels Echerichia Coli, et des dinoflagellés. Tous ont péri sous les rayons ultraviolets. Pour l'instant, les deux chercheurs n'en diront pas plus, étant toujours dans l'attente d'un brevet.

Besok : http://www.besok.com/

Université d'Old Dominion : http://www.odu.edu/

Des " missiles " microscopiques anti-bactériens
Samedi, 13/01/2001 - 00:00

Comment combattre les bactéries lorsqu'elles deviennent résistantes aux antibiotiques? Pendant longtemps, on a essayé de répondre à cette question en en créant de nouveaux. Un cercle vicieux: les bactéries apprenant sans cesse à résister à ces nouveaux ennemis. Des chercheurs du Scripps Research Institute, en Californie ont peut-être une autre solution inspirée des nouveaux savoirs en nanotechnologique et en chimie. Ils proposent de recourir à des tubes microscopiques capables de transpercer les membranes des bactéries et de "vider" ces bactéries (comme si on leur retirait leurs entrailles!), de quoi les tuer sur le coup. Le défi relevé par Reza Ghadiri et son équipe a été de faire tenir ensemble les molécules formant ces fameux tubes - en fait, un empilement d'anneaux composés d'une suite d'acides aminés. De nombreux chercheurs avaient précédemment essayé de les faire tenir ensemble, mais sans succès.

Cybersciences :

http://www.cybersciences.com/Cyber/0.0/nouvB.asp?id=2173

Un scalpel qui détecte les cellules cancéreuses
Samedi, 13/01/2001 - 00:00

Un scalpel qui détecte les cellules cancéreuses en temps réel au cours d'une opération, afin d'être sûr de débarrasser totalement le patient d'une tumeur cancéreuse au cours d'une opération : la mise au point d 'un tel outil est envisageable à moyen terme grâce à l'application médicale d'une méthode d'analyse spectrale, selon la revue "New Scientist". Les chercheurs hollandais dirigés par Gerwin Puppels (Erasmus Medical Centre, Rotterdam) ont inventé une sonde en fibre optique d'un millimètre capable de détecter la présence de cellules cancéreuses. Cette technique non-invasive pourrait être une alternative à la biopsie, qui requiert le prélèvement d'un échantillon. La sonde utilise l'effet Raman, du nom du physicien indien qui le découvrit en 1928, et qui sert en spectroscopie à déterminer la structure moléculaire d'un matériau. Lorsqu'un rayon laser traverse la matière analysée, la lumière diffusée a une fréquence unique, ou presque : seule une petite partie du spectre a une fréquence différente. C'est cette petite variation qui permet d'identifier la structure moléculaire de la matière. En l'occurrence, les chercheurs peuvent ainsi faire la différence entre des cellules normales et des cellules cancéreuses.Gerwin Puppels a mené des tests sur des rats souffrant d'un cancer du palais : grâce à la sonde, il a diagnostiqué le cancer à un stade précoce dans 7 cas sur 9, à un stade avancé dans tous les cas. Aux Etats-Unis, une autre équipe l'a testé avec succès sur 24 femmes examinées pour des cancer du cou. Les chercheurs hollandais travaillent maintenant à réduire le temps de réaction de la sonde jusqu'à la seconde, afin qu'elle puisse équiper un scalpel ''intelligent".

Brève rédigée par @RT Flash

New Scientist : http://www.newscientist.com/

Une araignée qui nous tient à coeur !
Samedi, 13/01/2001 - 00:00

Une substance extraite du venin de tarentule pourrait stopper les battements dangereusement anarchiques du coeur, selon des travaux américains publiés le 4-01-2001 dans la revue scientifique britannique Nature. Cette substance, appelée "GsMtx-4", a restauré un rythme cardiaque normal chez des lapins dont le coeur s'était mis à battre de façon chaotique après administration d'une décharge électrique, rapporte l'équipe de Frederic Sachs (université de Buffalo, état de New-York). La substance a été extraite du venin de cette araignée, Grammostola spatulata, de son nom savant. Le trouble du rythme artificiellement déclenché par le choc électrique correspond à un trouble de la conduction électrique naturelle des oreillettes, appelé fibrillation auriculaire, et caractérisé par des contractions trop rapides, irrégulières et inefficaces. Le coeur est formé de quatre cavités, les oreillettes et les ventricules. La fibrillation auriculaire, complication commune des maladies cardio-vasculaires, cause 15% environ des congestions cérébrales. Elle peut également être la conséquence d'une maladie hormonale (hyperthyroïdie) ou encore être provoquée par des médicaments qui accélèrent le coeur. Ce trouble du rythme peut se manifester par des palpitations, une angine de poitrine, de l'insuffisance cardiaque ou encore une embolie due à l'obturation d'un vaisseau par un caillot provenant des oreillettes. L'activité électrique automatique et naturelle du coeur provoque des contractions du muscle cardiaque, adaptées aux besoins de l'organisme. Des contractions trop rapides et anarchiques sont inefficaces et peuvent aboutir à la mort. Le "GsMtx-4", un petit peptide, agit en bloquant des canaux de passage de molécules, dénommés "SACs" ("stretch-activated ion channels") par lesquels transitent des "ions", molécules porteuses d'une charge électrique. Ce peptide "pourrait être le premier agent d'une nouvelle classe de médicaments anti-arythmiques qui s'attaquerait directement aux causes de l'arythmie (irrégularité du rythme du coeur) plutôt qu'à ses symptômes", estiment les chercheurs. Il pourrait également servir pour traiter une autre forme de fibrillation, dite ventriculaire, qui provoque une désorganisation totale du coeur et l'arrêt cardiaque.

Brève rédigée par @RT Flash

Nature : http://helix.nature.com/nsu/010104/010104-4.html

Cirrhose du foie: un nouveau traitement
Samedi, 13/01/2001 - 00:00

L'administration sans délai d'un médicament, non encore commercialisé, permet de mieux traiter les graves hémorragies digestives liées à la cirrhose du foie, selon une étude française. "Chaque année, 10.000 personnes décèdent de cirrhose en France, dont 1.500 des suites d'hémorragies digestives, principales complication de la maladie," a souligné auprès de l'AFP le Pr Paul Calès du CHU d'Angers, qui a dirigé l'étude publiée jeudi dans le New England Journal of Medicine. L'étude, regroupant 22 centres hospitaliers, porte sur 227 patients cirrhotiques hospitalisés pour des hémorragies digestives brutales provenant du saignement de varices oesophagiennes, qui viennent compliquer cette maladie du foie. Un médicament, dénommé vapréotide, de la firme suisse Debiopharm, n'est pas encore commercialisé mais a été soumis à l'approbation pour sa commercialisation dans l'Union Européenne et aux Etats-Unis, a-t-il indiqué. Les patients ont été répartis en deux groupes, l'un recevant le vapréotide dès l'admission et l'autre un placebo, substance inactive. Tous ont bénéficié ensuite de l'endoscopie, un examen interne qui permet d'intervenir, sans ouvrir le malade, pour ligaturer les varices et stopper l'hémorragie. "Le traitement, vapréotide plus endoscopie, a permis d'augmenter le contrôle de la maladie à cinq jours de l'intervention, en empêchant la récidive de l'hémorragie et en réduisant le nombre des décès", selon le spécialiste. "On est en droit d'espérer que ce traitement permettra d'éviter 500 décès, soit le tiers des 1.500 décès annuels provoquées par ces hémorragies", ajoute-t-il cependant. n attendant la commercialisation du nouveau médicament, un produit de la même famille l'octréotide (Novartis) est utilisé. Ce dernier médicament est commercialisé en France depuis 1998, mais pas aux Etats-Unis, relève le gastro-entérologue. Le vapréotide a été découvert par le prix Nobel de médecine américain Andrew Schally.

AFP :

http://www-old.afp.com/ext/francais/lemonde/sci/010104174343.g35u6ebd.html

Pour lutter contre l'hypertension : pas de sel, des fruits, des légumes et des produits laitiers
Samedi, 13/01/2001 - 00:00

D'après une étude américaine parue dans le New England Journal of Medicine, un régime pauvre en sel ou un régime riche en légumes, fruits et produits laitiers allégés en matières grasses abaissent de manière significative la tension artérielle aussi bien chez les individus hypertendus que normotendus. Les effets sur l'abaissement de la tension artérielle sont encore plus importants quand ces deux régimes sont associés. L'effet de la composition d'un régime alimentaire sur la tension artérielle est une question importante en terme de santé publique. Le Dr F. Sacks et ses collaborateurs ont étudié l'effet de différents taux de sodium en conjonction avec une approche alimentaire visant à stopper l'hypertension (« Dietary Approaches to Stop Hypertension », régime DASH). Un total de 412 personnes ont été réparties aléatoirement dans le groupe contrôle (régime typique de l'alimentation des USA : viande rouge, sucreries, sodas, peu de fruits et légumes) ou dans le groupe DASH (approche alimentaire visant à stopper l'hypertension artérielle : régime riche en légumes, fruits et produits laitiers pauvres en matière grasse, poisson, volaille). A l'intérieur de chaque groupe, les participants ont reçu une alimentation contenant un taux de sodium soit élevé, soit intermédiaire, soit faible pendant 30 jours consécutifs pour chaque taux et dans un ordre aléatoire. L'étude montre que le passage d'une consommation élevée en sodium à une consommation intermédiaire réduit la pression systolique de 2,1 mm Hg pour le régime contrôle et de 1,3 mm Hg pour le régime DASH. Passer d'un régime intermédiaire en sodium à un régime faible produit des réductions supplémentaires de 4,6 mm Hg pour le groupe contrôle et 1,7 mm Hg pour le groupe DASH. Les effets dus au sodium sont observés chez les individus souffrant ou pas d'une hypertension artérielle, et ce quel que soit la race ou le sexe. Le régime DASH est associé à une diminution significative de la pression systolique, et ce pour les trois taux de sodium étudiés. La différence est plus importante avec le taux le plus élevé, comparé au taux le plus faible. Comparé au régime contrôle avec un taux de sodium élevé, le régime DASH avec un taux faible de sodium conduit à une pression systolique moyenne 7,1 mm Hg plus faible chez les participants qui n'ont pas d'hypertension artérielle et 11,5 mm Hg plus faible plus faible chez ceux qui souffrent d'hypertension. Un régime consistant en une réduction de la consommation de sodium à des taux plus faibles que ceux qui sont actuellement recommandés ou un régime DASH abaissent de manière substantielle la tension artérielle. Les effets sur l'abaissement de la tension artérielle sont encore plus importants quand ces deux régimes sont associés. Sur le long terme, les bénéfices sur la santé dépendront de la capacité des gens à s'adapter à des changements alimentaires et à l'augmentation de la disponibilité de produits pauvres en sodium.

Caducée : http://www.caducee.net/

Le foetus apprend à aimer l'odeur de ce que mange sa mère
Samedi, 13/01/2001 - 00:00

Les bébés prennent goût à ce que leurs mères ont mangé durant la grossesse, selon des chercheurs français du Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Une équipe de chercheurs conduite par Benoist Schaal (Centre européen des sciences du goût, Dijon) a testé la façon dont 24 nouveau-nés réagissent à l'anis que leur mère avait ou non consommé pendant la grossesse. Les nourrissons répartis en deux groupes ont été exposés à l'odeur d'anis immédiatement après leur naissance, puis quatre jours après, afin d'apprécier leur attrait ou leur aversion envers ce parfum, expliquent les chercheurs le mensuel spécialisé "Chemical Senses", daté de décembre. Les enfants dont les mères ont consommé de l'anis durant la grossesse ont manifesté une nette préférence pour l'odeur de l'anis alors que ceux dont les mères n'en avaient pas consommé ont montré de l'aversion ou ont eu un comportement neutre, ni attiré ni dégoûté. Cette étude apporte la preuve que les mères influencent les préférences de leurs bébés pour certaines odeurs, estiment les chercheurs. Selon eux, ses résultats pourraient avoir des implications pour étudier la dépendance à certains produits qui pourrait se constituer chez le bébé, avant la naissance.

Brève rédigée par @RT Flash

New Scientist : http://www.newscientist.com/

Découverte d'un gène prédisposant au diabète ouvre une nouvelle voie thérapeutique
Samedi, 13/01/2001 - 00:00

Une équipe internationale a identifié un gène qui prédisposerait à la forme la plus répandue de diabète, maladie en pleine expansion dans le monde, selon la revue scientifique britannique Nature du 4-01-2001. Ce gène, dénommé "SHIP2" pourrait constituer une nouvelle cible pour le traitement du diabète le plus courant, le diabète de type 2, souligne l'équipe regroupant des chercheurs belges (Stéphane Schurmans, Institut de biologie et de médecine moléculaires de l'Université libre de bruxelles, à Gosselies), français (Jean-François Tanti, INSERM, Nice) et canadiens (université de Toronto). Les chercheurs ont observé des souris qu'ils avaient génétiquement modifiées afin de les débarrasser du gène en question. Les rongeurs sans ce gène SHIP2 sont plus sensibles à l'action de l'insuline, l'hormone qui évite au sucre de s'accumuler dans le sang tout en permettant aux cellules notamment du cerveau de l'utiliser comme carburant. D'où l'idée qu'un agent susceptible de bloquer le gène pourrait avoir un intérêt thérapeutique. La résistance à l'action de l'insuline, fabriquée par le pancréas, est en effet une marque fréquente du diabète le plus fréquent. L'explosion quasi-épidémique du diabète dans le monde apparaît liée aux conditions de vie moderne (sédentarité, alimentation inadaptée, obésité..) et au vieillissement des populations. Aux Etats-Unis, le diabète provoque la mort chaque année de près de 190.000 personnes et coûte au pays près de 100 milliards de dollars. Le diabète de type 2, dit "gras" (non inulino-dépendant), représente 90 % des cas de diabète dans le monde. Dans les 25 ans à venir, le nombre de diabétiques pourrait plus que doubler sur la planète, en passant de 140 millions à 300 millions. Le type 1 (insulino-dépendant), encore appelé diabète "maigre", lié à la destruction des cellules du pancréas productrices de l'hormone insuline, représente 10 % des cas et se traite par injections d'insuline. Le diabète non traité est source de coma, de cécité, d'insuffisance rénale, de problèmes cardio-vasculaires, de gangrènes et d'amputations.

Brève rédigée par @RT Flash

Nature : http://www.nature.com/nature/

Découverte d'une activité spontanée naturelle d'un récepteur à l'histamine dans le cerveau
Samedi, 13/01/2001 - 00:00

Des chercheurs français ont découvert qu'un récepteur normal situé dans le cerveau peut avoir une activité spontanée naturelle. Il s'agit du récepteur H3 à l'histamine, neurostransmetteur jouant un rôle décisif dans la stimulation des processus d'éveil, d'attention et de vigilance. L'existence d'une telle activité, se manifestant en l'absence de tout antagoniste, n'était jusqu'à présent connue que pour des récepteurs "recombinants" exprimés en très forte quantité à la surface des cellules ou des récepteurs ayant subi des mutations à l'origine de maladies. L'histamine exerce ses effets en se liant à trois types de récepteurs : H1, H2, H3. Ces derniers relaient son activité en se couplant à des protéines G. En particulier, H3, situé sur les terminaisons des neurones histaminergiques, agit comme un "frein" à la fabrication et à la libération de l'histamine par ces mêmes neurones. L'équipe Inserm de Jean-Michel Arrang et Jean Michel Schwartz à Paris a mis en évidence chez des rats, in vitro comme in vivo, l'existence d'une activité spontanée. Sur des coupes ou des membranes isolées de cerveau, ils ont montré que des agonistes inverses du récepteur suppriment cette activité spontanée naturelle, entraînant une forte augmentation de la libération d'histamine. Conséquences de cette découverte ? Les déficits cognitifs liés au vieillissement, comme la maladie d'Alzheimer, ou à la schizophrénie pourraient être traités à l'aide d'agonistes inverses du récepteur H3.

INSERM : http://www.inserm.fr/

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