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NUMERO 485 |
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Edition du 04 Septembre 2008
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Edito
Edito : Mars : nouvelle frontière de l'exploration humaine
La sonde Phoenix a confirmé pour la première fois le 31 juillet que le sol de Mars contient de l'eau gelée, ont annoncé les scientifiques de la Nasa. Sur Terre, la vie est d'abord apparue dans l'eau : c'est pourquoi la question de la présence ou non d'eau sur Mars est fondamentale. En faisant fondre cette semaine le sol gelé à l'aide de l'un de ses instruments embarqués, le robot qui se trouve sur la Planète rouge depuis deux mois a permis d'affirmer qu'il existe bien de la glace près du pôle nord de Mars. (Voir PMM et NG) La confirmation est intervenue de manière accidentelle ; après deux tentatives malheureuses de transférer des échantillons de sol glacé à l'un des huit fours-laboratoires de Phoenix, les chercheurs ont décidé de recueillir un échantillon de sol pur sous la couche de permafrost. Analysé le 31 juillet, il a révélé contenir de la glace. Jusqu'ici, les preuves de l'existence d'eau sur Mars n'avaient pas été concluantes. "Nous avions déjà la preuve de l'existence de cette glace d'eau grâce aux observations de Mars Odyssey et de Phoenix en juin, mais c'est la première fois que de l'eau en provenance de Mars est touchée et goûtée" par des instruments scientifiques, a ajouté le chercheur de la Nasa. L'agence spatiale a également prolongé de cinq semaines la mission de Phoenix Mars Lander en expliquant qu'au-delà de la recherche d'eau, elle explorerait la possibilité de la planète d'accueillir la vie. "Nous allons prolonger cette mission jusqu'au 30 septembre", a annoncé Michael Meyer, scientifique de haut vol du programme d'exploration de la Nasa concernant Mars, lors d'une conférence de presse télévisée. Cette découverte vient confirmer que l'eau a bien coulé avec abondance sur Mars. Une étude publiée dans Nature" le 17 juillet 2008) révèle qu'une une grande partie des hautes terres du sud de Mars a été baignée par de l'eau pendant des millions d'années, créant un environnement théoriquement capable d'abriter la vie. Cette étude souligne que des traces de phyllosilicates, minéraux du type argiles témoignant de l'action chimique de l'eau, ont été observées par un instrument de la sonde américaine Mars Reconnaissance Orbiter en des milliers de points des plateaux sud de la planète, sur des dunes, dans des vallées ou des cratères, selon les auteurs de l'étude, de l'Université Brown (Rhode Island). Cette étude montre que de vastes régions d'anciennes montagnes de Mars, couvrant environ la moitié de la planète, contiennent des minerais d'argile, qui peuvent se former seulement en présence de l'eau. Les laves volcaniques ont recouvert les régions riches en argile au cours des périodes suivantes et plus sèches de l'histoire de la planète, mais les cratères d'impact les ont exposées plus tard à des milliers d'endroits à travers la planète. « La grande surprise de ces nouveaux résultats est comment l'eau sur Mars était envahissante et durable, et combien étaient divers les environnements humides », commente Scott Murchie, l'investigateur principal de CRISM au Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory (APL). "Ces résultats montrent une riche diversité des environnements, permettant éventuellement la vie, à l'époque du Noachien", il y a 4,6 à 3,8 milliards d'années, concluent les scientifiques. Les chercheurs se sont notamment attachés aux pics situés dans des cratères, reliefs généralement formés par des roches reposant à l'origine jusqu'à cinq kilomètres de profondeur, éjectées lors de l'impact d'un astéroïde. "L'eau a dû former ces minéraux (les phyllosilicates) en profondeur, pour que nous ayons la signature observée" par la sonde, estime dans un communiqué le responsable de l'équipe John Mustard, professeur en géologie planétaire. Ces phytosillicates se sont formés à des températures relativement basses - - environ 100 à 200 degrés Celsius - ce qui implique qu'à la surface Mars était non seulement humide, mais également relativement tempérée. Une autre étude, publiée dans l'édition du 2 Juin de Nature Geosciences) constate que les conditions humides ont persisté pendant longtemps. Des milliers à des millions d'années après que les argiles se soient formés, un système des canaux fluviaux les ont érodés hors des montagnes et les ont concentrées dans un delta où le fleuve s'est vidé dans un lac de cratère légèrement plus grand que Lake Tahoe en Californie, d'environ 40 kilomètres de diamètre. « La distribution des argiles à l'intérieur de l'ancien lit du lac montre que l'eau stagnante doit avoir persisté pendant des milliers d'années », note Bethany Ehlmann (Brown University), autre membre de l'équipe de CRISM et auteur principal de l'étude. S'agissant de la composition du sol martien, les analyses effectuées par Phoenix le 25 juin immédiatement sous la surface des plaines arctiques de Mars, révèlent que le sol de Mars est semblable à celui de vallées sèches de l'Antarctique et d'autres lieux terrestres. Ce sol est alcalin et non pas acide et contient toute une gamme de composants salins, notamment du magnésium, du potassium et du chlore. Selon Sam Kounaves de l'université Tufts, chargé de la direction des expériences de chimie humide (c'est-à-dire par dissolution d'échantillons dans l'eau) menées par la sonde, "« Il ressemble à la Terre par beaucoup de côtés. C'est sans doute le type de sol que vous avez dans votre jardin : alcalin. Vous pourriez peut-être y faire pousser facilement des asperges, mais pas des fraises. » Comme le souligne les scientifiques de l'IMEW, le Groupe de travail international sur l'exploration de Mars, l'étude et l'exportation de Mars présentent un intérêt immense car la planète rouge est la planète la plus ressemblante à la Terre dans le système solaire et les 700 premiers millions d'années de son histoire sont préservés dans sa géologie, contrairement à la Terre. Récemment, des représentants d'agences spatiales et des experts réunis à Paris ont annoncé qu'une mission internationale pour rapporter des échantillons du sol de Mars pourrait être lancée dès 2018. Cette mission majeure, qui suppose une vaste coopération internationale, permettrait de rapporter sur Terre des roches martiennes pour les analyser. Pour le directeur général de l'Agence spatiale européenne (Esa), Jean-Jacques Dordain, un tel projet d'exploration "ne peut être qu'un objectif politique" car "il dépasse les cadres de la science, de la technologie et de l'éducation". Quant à l'étape suivante, que tout le monde pressent à présent elle aura une toute autre ampleur car il s'agit bien sûr d'une mission habitée vers Mars. Cette mission, qui pourrait avoir lieu vers 2040, durera au moins trois ans. Elle sera la plus grandiose, la plus complexe et la plus risquée de toute l'aventure spatiale et constituera également un extraordinaire moment de l'aventure humaine. Elle répond à trois objectifs majeurs. Un objectif scientifique d'abord car, pour explorer Mars en profondeur et en percer les secrets, rien ne peut remplacer l'homme. Le second objectif est technologique : aller sur Mars nécessitera la mise au point de technologies nouvelles dans de multiples domaines : propulsion, informatique, matériaux, chimie, biologie. Les retombées d'une telle mission, si elle se conclut par un succès, seront immenses et entraîneront des sauts technologiques dans de nombreux secteurs. Enfin le dernier objectif est de nature politique et quasiment philosophique : envoyer des hommes sur Mars et peut-être imaginer qu'ils puissent un jour lointain y vivre en permanence, représente un tel défi que l'humanité entière se sentira sans doute impliquée et associée à cette nouvelle odyssée que n'aurait pas désavouée Stanley Kubrick. Imaginez quel éclatant symbole de l'esprit de conquête de l'espèce humaine serait le premier pas de l'homme sur Mars, le 21 juillet 2039, 70 ans après le premier pas sur la Lune de Neil Amstrong ! Il y a dans une telle aventure quelque chose qui dépasse nos vies et nos destins personnels et peut permettre aux habitants de notre planète de se rassembler et de s'enthousiasmer, au delà de leurs différences et de leurs conditions. C'est pourquoi nous devons faire de Mars la nouvelle frontière de l'exploration humaine. René Trégouët Sénateur honoraire du Rhône Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
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Selon les derniers chiffres de Gartner, la France se classe en onzième position des pays les plus connectés à l'internet haut débit ; en tête du classement, figurent la Corée du Sud, Hongkong et les Pays-Bas. Quelque 93 % des foyers sud-coréens, 76 % des hongkongais et 74 % des néerlandais bénéficiaient en 2007 d'une connexion haut débit, des chiffres qui devraient s'élever en 2012 à respectivement 97 %, 81 % et 82 %, selon les prévisions de Gartner. Avec un taux de pénétration de 58 % (73 % prévu en 2012), l'Hexagone apparaît au 4e rang européen, derrière les Pays-Bas, la Suisse et le Royaume-Uni, et au 11e mondial. Dans le monde, 18 % des foyers avaient accès l'an dernier à l'internet haut débit. Selon Gartner, ils devraient être 25 % d'ici 2012. L'écart entre les pays émergents et les marchés matures, déjà important, va s'accentuer de 13 points entre 2007 et 2012. Alors que cinq pays (Corée du sud, Hong Kong, Pays-Bas, Canada et Suisse) ont aujourd'hui un taux de pénétration supérieur à 60 %, le cabinet d'analyses estime qu'ils seront 17 dans ce cas à l'horizon 2012. Les Etats-Unis, le Japon (tous deux 54 % en 2007), la Nouvelle-Zélande (43 %) ou encore l'Australie (52 %) vont notamment voir ce taux progresser de plus de 20 points. "Les pays les plus petits, les plus denses ou dont le gouvernement soutient le développement des infractructures internet, ont un avantage. En conséquence, d'ici 2012, ils conserveront leur avance en terme de taux de pénétration", souligne le cabinet d'études. La pénétration du haut débit en France devrait grimper à 73 % en 2012, selon la société d'études américaine. Dans le monde, 25 % des foyers devraient avoir un accès haut débit à cette date, soit 500 millions de foyers ainsi connectés dans quatre ans, contre 323 millions en 2007. Gartner
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Quelques semaines après avoir lancé Knol, son encyclopédie collaborative en ligne où les auteurs sont rétribués, Google a lancé, mardi 2 septembre, son nouveau navigateur "Chrome", qu'il annonce comme plus rapide et plus sûr qu'Internet Explorer, développé par Microsoft. Chrome est téléchargeable dans une version expérimentale (bêta), accessible en 43 langues et dans 122 pays. "Enorme investissement" en gestation depuis deux ans, selon Sundar Pichai, un des vice-présidents du moteur américain, chargé de la gestion des produits, Chrome, en accès gratuit, se veut un outil de développement de l'Internet dans le monde. Comme l'a souligné l'un des cofondateurs de Google, Larry Page, lors d'une conférence de presse retransmise sur Internet, "nos affaires vont bien s'il y a beaucoup d'utilisations sur Internet qui fonctionnent bien". "Si notre site est plus rapide de 20 %, nous pouvons avoir nettement plus d'utilisations, ce qui a un impact direct sur les revenus", a-t-il encore expliqué. "Notre espoir, c'est qu'en ajoutant notre voix, nous agrandirons le gâteau plutôt que de manger sur la part de marché d'autres concurrents comme Firefox, un autre navigateur libre de droits avec lequel Google est lié", a souligné M. Pichai. Le PDG de Google, Eric Schmidt, a reconnu que le lancement de son navigateur internet, Google Chrome, était une «arme défensive» pour empêcher son rival Microsoft de «balkaniser» l'internet en le façonnant à son avantage. Le groupe a reconnu sa "grande dette" envers Firefox - le navigateur de l'entreprise Mozilla - et WebKit d'Apple. Le lancement de Chrome est un défi direct lancé à Microsoft, qui vient de proposer quant à lui la version bêta d'IE8. Le navigateur pourrait également fournir à Google un nouvel outil pour étudier les habitudes des internautes afin de mieux cibler les pages publicitaires, sources de revenus de Google. Chrome innove par son dispositif permettant d'isoler la consultation de chaque site, le plantage sur une page Web n'obligeant pas à fermer de façon simultanée toutes les autres pages en cours de consultation. Le navigateur se veut également plus rapide que ses concurrents. En revanche, en l'état actuel, il ne permet pas de gérer les favoris et n'indique pas l'état de chargement de la page. Certains analystes voient dans Chrome un substitut à Windows. Certes, Chrome apporte des techniques qui permettent de se passer en partie de ce que Windows propose, mais il n'a pas pour rôle de remplacer l'OS. Ce dernier reste indispensable à l'exploitation des ressources machine et on voit mal quel intérêt Google aurait à s'occuper de cette tâche ingrate. Chrome fait d'ailleurs appel aux fonctions de Windows. Il ne faut pas confondre les niveaux techniques : Chrome, même s'il pousse Windows vers le bas, est un middleware (logiciel qui s'insère entre des applications et un OS). Au lendemain de la mise en ligne Google Chrome, en version Windows uniquement, le bilan est déjà largement positif. selon Net Applications, spécialisé dans la mesure d'audience Web, Google Chrome aurait d'ores et déjà franchi le 1% de part de marché. Ce qui, rapporté au nombre d'internautes dans le monde qui avoisine 1,2 milliard en 2007, signifierait que le nombre de personnes l'ayant utilisé se monterait à 12 millions. Google
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Nanotechnologies et Robotique
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Un organisme de recherche gouvernemental japonais estime que des robots pourraient accomplir, d'ici 2025, des tâches incombant à quelque 3,5 millions de gens dans un Japon qui vieillit inexorablement, ce qui aiderait à pallier des pénuries de main-d'oeuvre prévisibles alors que la population du pays diminue à vue d'oeil. Le Japon fait face à un recul projeté de 16 % de sa main-d'oeuvre d'ici 2030 alors que la population du troisième âge augmentera de façon dramatique, selon les estimations d'un gouvernement qui s'inquiète désormais de savoir qui accomplira le travail dans un pays qui n'a ni l'habitude, ni l'intention de contempler la solution d'une immigration à grande échelle. Le taux de fertilité courant se chiffre à 1,3 bébé par femme, ce qui est bien en deçà du taux nécessaire au maintien de la population. Le Machine Industry Memorial Foundation estime que d'ici 2055, 40 % des Japonais seront âgés de plus de 65 ans, ce qui lui fait se demander qui pourra s'occuper de toute cette population grisonnante. L'organisme de recherche est d'avis que des appareils robotiques divers - des capsules microscopiques capables de détecter des lésions aux aspirateurs high tech - pourraient combler les carences du pays en main-d'oeuvre. Dans son rapport, la fondation écrit que plutôt que de voir chaque robot remplacer une personne, les appareils cybernétiques pourraient permettre aux gens de se concentrer sur des choses plus importantes. Le Japon pourrait économiser 21 milliards de dollars en prestations d'assurance au troisième âge projetées en 2025 grâce à l'utilisation de robots pouvant faire le suivi de la santé des personnes âgées, ce qui éviterait le recours à des soins dispensés par des humains, ajoute la fondation dans son rapport. Le personnel soignant pourrait économiser plus d'une heure par jour si des robots pouvaient surveiller des enfants et des personnes âgées, en plus d'accomplir des tâches à domicile. Gaboneco
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Matière |
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En s'inspirant de la photosynthèse, des chercheurs américains du MIT, dirigé par Daniel Nocera, ont franchi une étape décisive vers la production d'hydrogène à partir d'énergie solaire. On sait depuis longtemps la réaliser en apportant de l'énergie sous forme électrique. C'est l'électrolyse. En plongeant deux électrodes dans l'eau et en appliquant une tension suffisante, on obtient un dégagement d'oxygène à l'anode et d'hydrogène à la cathode. Mais l'idée d'effectuer la réaction sans autre apport d'énergie que celle du soleil hante les laboratoires depuis longtemps. L'hydrogène, que l'on commence à savoir enfermer dans des réservoirs, est bien plus commode à stocker que l'électricité. On peut ensuite récupérer l'énergie ainsi mise en réserve, par exemple dans une pile à combustible où s'effectue la réaction inverse, produisant de l'eau et du courant électrique. L'hydrogène peut aussi être utilisée par d'autres moyens. L'énergie solaire pourrait alors être utilisée de manière plus souple qu'en produisant de l'électricité au gré de l'ensoleillement. Mais il reste encore un long chemin à parcourir pour égaler l'efficacité des plantes vertes. L'électrolyse réclame énormément d'énergie alors que la photosynthèse se contente de peu. Si l'on parvient à trouver un moyen pour réaliser l'électrolyse avec une quantité d'électricité suffisamment faible, celle-ci pourrait être alors fournie par des cellules solaires. Les chercheurs sont persuadés que la solution se trouve dans le domaine de la chimie et en particulier des catalyseurs, ces molécules capables d'accélérer considérablement une réaction chimique sans être elles-mêmes altérées. L'équipe de Daniel Nocera vient de présenter une remarquable avancée dans ce domaine en mettant au point un catalyseur à la fois efficace et bon marché. Alors que les recherches précédentes suivaient la piste d'un matériau à la structure maîtrisée, celui des chercheurs du MIT est amorphe et se forme de lui-même en s'accumulant spontanément autour de l'électrode (l'anode, en l'occurrence). Cette dernière est constituée d'un oxyde d'étain et d'indium, plongée dans une solution contenant du phosphate de potassium et du cobalt. Sous l'action du champ électrique, ces éléments s'accumulent autour de l'anode où ils deviennent un catalyseur très efficace pour rompre la molécule d'eau et produire de l'oxygène gazeux, qui s'échappe, et des ions d'hydrogène, qui restent dans la solution. Le soleil offre un immense potentiel comme source d'énergie propre pour l'humanité. En une heure, le soleil fournit assez d'énergie à la Terre pour couvrir une année de consommation énergétique mondiale. Pour James Barber, scientifique de renom mondial dans l'étude de la photosynthèse "Cette découverte de Nocera Kanan est un pas de géant vers l'utilisation massive et peu coûteuse de l'énergie solaire en substitution des énergies fossiles". Dans Technology Review, la revue de MIT, Karsten Meyer professeur de chimie à l'université allemande Friedrich Alexander considère même qu'il s'agit là de l'une des plus grandes découvertes du siècle Dans une déclaration publique, les chercheurs du MIT ont indiqué qu'ils espéraient que tous les foyers soient alimentés de cette manière d'ici une dizaine d'années. L'énergie produite le jour serait stockée sous forme d'hydrogène pour la nuit. MIT
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EDF va lancer la construction au large de la Bretagne du nord du premier projet pilote au monde de parc hydrolien, destiné à produire de l'électricité à partir de l'énergie contenue dans les courants des marées, a annoncé le groupe. Trois à six hydroliennes, d'une capacité de 4 à 6 MW, seront immergées et "raccordées au réseau d'électricité dès 2011" dans un secteur "où l'intensité des courants atteint des niveaux parmi les plus élevés d'Europe", a expliqué EDF. Cette "première mondiale" représente "l'aboutissement de plus de quatre années de concertation et d'études sur les côtes bretonnes et normandes", précise le groupe. Le choix du site de Paimpol-Bréhat "s'est imposé au regard de critères techniques et économiques". En outre, "l'accueil du projet (...) fait l'objet d'un fort consensus de la part des élus, des associations de protection de l'environnement et de tous les acteurs de la mer", souligne EDF. L'énergie hydrolienne, qui "n'émet pas de gaz à effet de serre et présente l'avantage d'être totalement prévisible" pourrait, "à long terme, contribuer significativement à la production d'électricité d'origine renouvelable", selon EDF. La France est bien placée avec le Royaume Uni puisque les deux pays concentrent à eux seuls 80 % du potentiel européen hydrolien, soit une production d'électricité de 10 TWh par an, ce qui représente un peu plus de 2 % de la consommation annuelle française d'électricité. Concrètement, ces hydroliennes expérimentales seront installées à une quinzaine de kilomètres des côtes et seront arrimées sur des blocs de béton posés sur les fonds, compris dans ce secteur entre 35 et 40 mètres. De même, elles seront invisibles à la surface de l'eau. Depuis 2002, EDF s'est impliquée, à travers sa filiale EDF energy, dans le développement de la société Marine Current Turbine (MCT) qui a engagé les projets pilotes Seaflow (prototype de 300 kw installé en 2003 au large de Bristol), puis Seagen (hydrolienne de 2x600 kw, dont l'installation est prévue en 2008 en Irlande du nord). Après le début de la production, une évaluation sera menée sur deux ans (2011-2013) avant de décider du développement ou non de cette filière énergétique. MI
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La société nationale italienne d'électricité, Enel, a déposé un projet de construction du premier parc éolien offshore en mer Méditerranée. Cette demande a été transmise au ministère de l'Environnement et à la Région de Sicile, pour une évaluation d'impact environnemental (EIE). Ce premier parc éolien marin prévoit l'installation de 115 aérogénérateurs d'une puissance comprise entre 3 et 5 mégawatts unitaires, dans les eaux du golfe de Gela, en Sicile, à 3 milles marins, entre les villes de Licata (dans la province d'Agrigente), Butera et Gela (dans la province de Caltanissetta). Le projet, développé par une joint-venture entre Enel (57 %) et Costruzioni Moncada (43 %), aura une capacité totale installée comprise entre 345 et 575 MW. L'investissement prévu s'élève à environ 500 millions d'euros et devrait être mise en service en 2012. Une fois pleinement opérationnelle, l'usine produira 1 150 millions de kWh d'électricité, assez pour répondre aux besoins de 390 000 ménages et évitera de rejeter 815 000 tonnes de CO2 par an dans l'atmosphère. Les mâts à plus de 100 mètres de hauteur, équipés de turbines d'un diamètre d'environ 110 mètres, seront ancrés dans la mer jusqu'à une profondeur de 30 mètres. Des études sont également menées pour développer des systèmes intégrant le parc éolien dans les zones maritimes où il sera construit afin d'assurer la protection des écosystèmes locaux. Enerzine
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L'Arctique renfermerait des réserves inexplorées de quelque 90 milliards de barils de pétrole et encore davantage de gaz, selon les nouvelles estimations de l'agence gouvernementale américaine de recherche géologique, USGS, publiées le 23 juillet. Cette région délimitée par le cercle du Pôle nord et qui concerne une demi-douzaine de pays, comme la Russie, les Etats-Unis, le Canada et la Scandinavie, recèle 90 milliards de barils de pétrole, 1.670 billions de pieds cubiques de gaz naturel (un pied cubique équivaut à 0,028 m3) et 44 millions de barils de gaz naturel liquéfié. L'exploitation de ces énergies devrait se faire pour 84 % offshore. Ces nouvelles ressources --dites "non-découvertes mais techniquement exploitables", c'est-à-dire non-prouvées par opposition aux réserves qui sont prouvées--, ne sont pas comptabilisées dans le volume des réserves mondiales d'hydrocarbures. Leur estimation conserve un certain degré d'incertitude, a noté Donald Gautier, géologue pour l'US Geological Survey (USGS). Les richesses énergétiques de l'Arctique représentent ainsi 13 % du pétrole non-découvert, 30 % du gaz naturel non-découvert et 20 % du gaz naturel liquide non-découvert. Les 90 milliards de barils de pétrole de l'Arctique sont concentrés pour 30 milliards dans la province de l'Alaska, tandis que le reste est réparti notamment dans les bassins de Barents (Russie), l'ouest du Groenland et l'est du Canada. "La plate-forme de l'Alaska est de toute évidence l'endroit où il faut chercher du pétrole dans l'Arctique aujourd'hui", a affirmé M. Gautier alors que les Etats-Unis viennent d'autoriser à nouveau les forages en mer et ont renforcé leur exploration en Alaska. Déjà quelque 40 milliards de barils de pétrole et 1.100 billions de pieds cubiques de gaz ont été explorés dans la région arctique. A titre de comparaison, les réserves américaines de pétrole se montent à 22 milliards de barils tandis que la production américaine annuelle est de 1,6 milliard. Le gaz naturel que renfermerait l'Arctique, soit 1.670 billions de pieds cubiques, représente un volume proportionnellement encore plus important, soit près d'un tiers du volume de gaz mondial "non-découvert". Au niveau mondial, les réserves "prouvées" de pétrole sont donc portées à 1.238 milliards de barils (169 milliards de tonnes), alors que la production est stable et que la consommation mondiale (environ 30 mds barils/an, soit 4 milliards de tonnes) augmente chaque année et devrait atteindre 6 milliards tonnes par an en 2025. Compte tenu de cette augmentation prévue de la consommation mondiale de pétrole, les réserves prouvées de pétrole représentent donc à présent environ 35 ans de consommation, sans compter toutefois le pétrole « non conventionnel » (schismes bitumineux et pétrole très profond) d'un coût d'exploitation pour l'instant prohibitif. USGS
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Espace |
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Espace et Cosmologie
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Une grande partie des hautes terres du sud de Mars a été baignée par de l'eau pendant des millions d'années, créant un environnement théoriquement capable d'abriter la vie, indique une étude à paraître dans la revue britannique Nature. Des traces de phyllosilicates, minéraux du type argiles témoignant de l'action chimique de l'eau, ont été observées par un instrument de la sonde américaine Mars Reconnaissance Orbiter en des milliers de points des plateaux sud de la planète, sur des dunes, dans des vallées ou des cratères, selon les auteurs de l'étude, de l'Université Brown (Rhode Island). "Ces résultats montrent une riche diversité des environnements, permettant éventuellement la vie, à l'époque du Noachien", il y a 4,6 à 3,8 milliards d'années, concluent les scientifiques. Les chercheurs se sont notamment attachés aux pics situés dans des cratères, reliefs généralement formés par des roches reposant à l'origine jusqu'à cinq kilomètres de profondeur, éjectées lors de l'impact d'un astéroïde. "L'eau a dû former ces minéraux (les phyllosilicates) en profondeur, pour que nous ayons la signature observée" par la sonde, estime dans un communiqué le responsable de l'équipe John Mustard, professeur en géologie planétaire. Ces phytosillicates se sont formés à des températures relativement basses - environ 100 à 200 degrés Celsius - - ce qui implique qu'à la surface Mars était non seulement humide, mais également relativement tempérée. La présence d'eau sur Mars dans un passé lointain a déjà été attestée à plusieurs reprises par les robots déposés à la surface de la planète rouge et par les observations des sondes en orbite autour de la planète. La Nasa a récemment annoncé que les scientifiques de la mission Phoenix avaient identifié la présence de glace près de la surface du sol arctique de Mars. Nature
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Terre |
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Sciences de la Terre, Environnement et Climat
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Le maire de Londres Boris Johnson a présenté un plan de lutte contre le réchauffement climatique dans la capitale britannique. Les experts estiment que 15 % de la ville sera fortement menacée à terme par des inondations - une zone de 1,25 million d'habitants, 480.000 propriétés, 441 écoles, 75 stations de métro et gares de chemin de fer, dix hôpitaux et un aéroport. L'ensemble des avoirs et biens concernés est évalué à 160 milliards de livres, non seulement à Londres et son quartier financier, mais aussi le long des rives de l'estuaire de la Tamise où de grands projets immobiliers sont programmés. "Nous devons concentrer nos efforts pour réduire les émissions de carbone et gagner en efficacité énergétique pour éviter un dangereux changement climatique", a déclaré Boris Johnson à des journalistes convoqués sur la "Thames Barrier", le barrage de la Tamise. Le réchauffement climatique devrait provoquer dans la ville des étés plus chauds et des hivers plus humides et augmenter la fréquence des vagues de chaleur, des périodes de sécheresse et des crues. Avec ce plan, Johnson s'inscrit dans la lignée de son prédécesseur Ken Livingstone, qui avait fixé pour la ville un objectif de réduction de 60 % d'ici 2025 des émissions de gaz carbonique. Il prévoit de planter des arbres pour absorber les excédents pluviométriques, d'identifier et de protéger les secteurs de la ville les plus menacés par d'éventuelles inondations, et d'améliorer le système de drainage des eaux, qui remonte à l'époque victorienne. La pénurie d'eau représente également un problème potentiel - la région du Grand Londres a une disponibilité en eau par habitant inférieure à celle du Maroc - alors que la consommation d'eau dépasse la moyenne nationale. Le plan de Boris Johnson prévoit un relevé systématique de la consommation afin de la réduire, une meilleure utilisation de l'eau de pluie et une amélioration de l'habitat. "Londres n'est pas un cas unique - toutes les grandes villes comme New York et Tokyo sont menacées par le changement climatique. En présentant cette stratégie, nous plaçons Londres en position de force", a assuré l'ancien journaliste, maire depuis mai dernier. London
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Les émissions humaines de dioxyde de carbone, outre l'augmentation de la charge de l'atmosphère en gaz à effet de serre qu'elles provoquent, ont pour conséquence d'altérer la chimie de l'océan, le berceau de la vie sur Terre. Les conséquences économiques et écologiques sont difficiles à prédire, mais seront probablement très néfastes, avertit une équipe de chimistes océanographes dans le numéro du 4 juillet de la revue Science. Stopper les changements déjà enclenchés demanderait probablement des réductions plus sévères et plus contraignantes que celles actuellement proposées dans le cadre du changement climatique. L'article, dont le principal auteur est Richard Zeebe, de l'Université de Hawaï, relève que les océans ont absorbé environ 40 % du dioxyde de carbone (CO²) émis par les humains au cours des deux décennies passées. Cela a ralenti le réchauffement climatique, mais à coût élevé : le dioxyde carbone supplémentaire a causé une modification du pH moyen des eaux de surface océaniques (une mesure de l'acidité de l'eau) de 0,1 unité comparé aux niveaux pré-industriels. Dépendant du taux et de l'ampleur des émissions futures, le pH de l'océan pourrait avoir diminué de 0,35 unité au milieu du 21ème siècle. L'acidification en cours est nuisible aux organismes marins. Les expériences ont montré que des changements aussi faibles que 0,2 - 0,3 unité pouvaient affecter l'aptitude des organismes clés marins tels que les coraux et certains planctons à calcifier leurs squelettes, lesquels sont faits de minéraux de carbonate sensibles au pH. De vastes régions de l'océan sont exposées au dépassement de ces niveaux de changement de pH à l'horizon du milieu du siècle. Ces régions comprennent les habitats récifaux tels que la Grande Barrière de Corail d'Australie. De surcroît, la plupart des organismes marins vivent dans les eaux de surface ensoleillées de l'océan, qui sont aussi les eaux les plus vulnérables à l'acidification induite par le CO² au cours du siècle avec la poursuite des émissions. Afin d'empêcher le pH des eaux de surface de diminuer de plus de 0,2 unité, les émissions de dioxyde de carbone devraient être réduites immédiatement. La réponse chimique de l'océan à des niveaux plus élevés de dioxyde de carbone est relativement prédictible. La réponse biologique est cependant plus incertaine. L'on sait certes que l'acidification affecte les coraux et d'autres organismes, mais les chercheurs ne disposent pas de données expérimentales permettant d'évaluer la quantité des espèces susceptibles d'être atteintes. Il est dès lors impossible de prédire comment le phénomène sans précédent d'acidification en cours affectera des écosystèmes entiers. Le pH de l'océan et la chimie des carbonates ont été remarquablement stables pendant des millions d'années, bien plus stables que la température. Il est urgent de considérer, outre les effets climatiques, les effets chimiques des émissions de CO², sous peine d'ignorer une crise imminente et potentiellement sévère. Alors que le doublement du CO² atmosphérique pourrait être considéré comme un objectif pertinent pour des buts climatiques, un tel niveau pourrait signifier la fin des récifs coralliens et d'autres ressources marines précieuses. Cela signifie qu'il est nécessaire de travailler beaucoup plus dur à la baisse des émissions de CO². SM
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Les terres humides de la planète, menacées par le développement et l'assèchement des sols, pourraient si elles étaient détruites libérer dans l'atmosphère une "bombe de carbone", ont prévenu des spécialistes de l'environnement. Ces terrains renferment 771 milliards de tonnes de gaz à effet de serre, soit approximativement autant que ce que contient déjà l'atmosphère, ont estimé des chercheurs avant une conférence internationale sur les terres humides et le réchauffement climatique. Paulo Teixeira, coordinateur du programme environnemental de la région de Pantanal, au Brésil, a mis en garde contre les conséquences dramatiques qu'aurait la diffusion de tout ce carbone dans l'atmosphère. "On pourrait qualifier cela de bombe de carbone. C'est une situation dangereuse", a déclaré Teixeira, joint au téléphone par Reuters à Cuiaba, Brésil, où se déroule la conférence. Quelque 700 chercheurs venus de 28 pays se réunissent pour la réunion de l'Intecol (Association internationale de l'écologie), afin d'évoquer les méthodes de conservation de ces terrains. Les terres humides ne se limitent pas aux marécages, mais incluent aussi les marais, les tourbières, les deltas, les mangroves, la toundra, les lagons et les plaines inondables bordant les rivières. Ces territoires représentent 6 % des terres émergées de la planète et contiennent 20 % du carbone. De plus, ils produisent 25 % des ressources alimentaires mondiales, purifient les ressources en eau et renouvellent les nappes souterraines.Ils ont toutefois été considérés historiquement comme des obstacles à la civilisation, et 60 % d'entre eux ont été asséchés au cours du XXe siècle. "Autrefois, trop souvent, les gens ont sans penser à mal considéré les terres humides comme des problèmes à résoudre, et pourtant elles sont essentielles à la santé de la planète", a souligné Konrad Osterwalder, sous-secrétaire général de l'Onu et recteur de l'université des Nations unies. De plus, la fonte du permafrost dans les régions arctiques et la libération de dioxyde de carbone qui en résulte pourraient devenir dans les vingt ans à venir un phénomène "impossible à arrêter", prévient de son côté Eugene Turner, de l'université de Louisiane. Selon Teixeira, les terres humides souffrent d'un problème d'image auprès du grand public, plus volontiers enclin à militer pour la protection des forêts tropicales que celle des marécages. Yahoo
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Les émissions chinoises de gaz à effet de serre ont presque doublé en cinq ans mais l'Occident est en partie responsable car cette pollution émane pour un tiers des entreprises exportatrices du pays, selon une étude publiée le 24 juillet dans la revue britannique Energy Policy. "Notre niveau important de consommation contribue directement au réchauffement climatique, en particulier si les biens de consommation sont fabriqués dans d'autres pays comme la Chine, un pays où les technologies sont inefficaces et dépendent de l'énergie tirée du charbon", estime Klaus Hubacek, de l'Université de Leeds, dans le nord de l'Angleterre. Les émissions de CO2 issues d'entreprises exportant (principalement vers l'Occident) ont nettement augmenté, pour passer de 12 % du total des émissions de CO2 de la Chine en 1987 à 21 % en 2002 puis 33 % en 2005, évalue l'étude. "Il ne s'agit pas d'un problème uniquement chinois. C'est notre responsabilité. De nombreux pays occidentaux sont déjà en retard par rapport à leurs objectifs de réduction de gaz à effet de serre et, pire encore, leur pollution est produite ailleurs", ajoute M. Hubacek, évoquant une pollution "sous-traitée". Tandis que les Chinois aspirent de plus en plus à un mode de vie à l'américaine, grand dévoreur d'énergie, il est à craindre que même les progrès techniques permettant de limiter les émissions ne suffiront pas à l'avenir, note-t-il. "Ne se reposer que sur le progrès technologique ne réussira même pas à stabiliser la pollution de la Chine à l'avenir (...). Même les estimations les plus optimistes, se basant sur des installations massives de système de captage et de stockage de CO2, ne feront que ralentir la hausse des émissions", ajoute l'expert. L'étude prédit ainsi un triplement des émissions de gaz à effet de serre par la Chine d'ici à 2030. UL
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Santé, Médecine et Sciences du Vivant
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Dirigée par Alexandre Carpentier (groupe hospitalier de la Pitié-Salpêtrière), une équipe parisienne de neurochirurgiens, radiologues et anesthésistes a révélé, vendredi 29 août, dans la revue Neurosurgery, une première mondiale : la destruction de tumeurs métastatiques cérébrales chez des patients restés conscients. Ils ont eu recours à un laser associé à une imagerie par résonance magnétique nucléaire (IRM). Au total 15 malades ont participé à cet essai clinique mené sous l'égide de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). Concrètement, l'équipe chirurgicale commence par localiser très précisément, grâce à l'IRM, la tumeur à détruire. Elle pratique ensuite, sous anesthésie locale, un orifice d'un diamètre de 3 mm dans la boîte crânienne, par lequel elle introduit une fibre optique équipée, à son extrémité, d'un laser conduit au sein de la tumeur. Après contrôle du bon positionnement, une simulation thérapeutique est effectuée par ordinateur. Le laser est alors activé, ce qui échauffe le tissu tumoral et le nécrose. Pendant le traitement, le patient, allongé dans l'appareil IRM, demeure conscient et ne ressent rien. Le traitement thermique qui dure entre une et deux minutes est effectué sous le contrôle de séquences d'imagerie IRM fournies en temps réel. Ces données permettent d'indiquer avec précision la température délivrée au sein des tissus pathologiques et sains. Le système informatisé module l'énergie délivrée par le laser en fonction des données calorimétriques. Une fois que la destruction de la tumeur a été confirmée, la fibre optique est retirée et le malade peut quitter l'hôpital le soir même. Les 15 patients ayant participé à cette première phase de l'essai clinique ont été pris en charge entre décembre 2006 et février 2008. Il s'agissait d'évaluer l'innocuité et l'efficacité de ce traitement. Après analyse des résultats obtenus sur les six premiers malades, un comité d'experts indépendants a, en mars 2007, autorisé la poursuite de cet essai en élargissant les indications. L'équipe a ainsi pu traiter des personnes souffrant de plusieurs métastases intracérébrales ainsi que de métastases plus volumineuses, pouvant aller jusqu'à 3cm. Au total, sur les 15 traitements, neuf ont été partiels et six totaux. Dans ce dernier cas, cinq des six malades n'ont pas présenté de récidive durant une période moyenne de neuf mois. L'Afssaps ayant, dans un premier temps, limité à 15 le nombre des personnes pouvant participer à cet essai clinique, celui-ci est aujourd'hui clos, l'ensemble des données devant être analysées avec un recul suffisant. "C'est la première fois que l'on utilise une technologie laser en intracrânien et qu'on l'associe à une IRM fournissant des données en temps réel", souligne M.Carpentier. Ceci a été rendu possible grâce à une technique mise au point en collaboration avec le centre anticancéreux MD Anderson de Houston ainsi qu'avec la société BioTex, un "spin off" (start-up) de l'université UTMB du Texas. Le laser utilisé a pour propriété d'être "refroidi" en permanence ce qui permet d'éviter la formation de coagulats à son contact. La destruction par nécrose directe du tissu métastatique n'entraîne pas un oedème intracérébral, pas plus qu'elle n'a provoqué, chez les malades traités, de crises d'épilepsie. L'équipe pense donc être sur la voie d'une nouvelle utilisation de l'IRM, une IRM "interventionnelle". LM
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Des chercheurs américains ont mis au point une pilule qui vous donne l'endurance d'un marathonien et une silhouette d'athlète tout en restant assis sur votre canapé à manger des chips et à regarder les JO à la télévision... si vous êtes une souris. Ces scientifiques du Salk Institute en Californie ont testé deux composés chimiques qui ont eu des effets remarquables sur les petits mammifères en améliorant notablement leur endurance à la course à pattes, selon les résultats de l'étude publiés dans le journal Cell. Les résultats les plus spectaculaires ont été constatés sur des souris auxquelles on a administré de l'AICAR, un médicament qui permet d'augmenter l'endurance musculaire. "Après seulement quatre semaines et sans aucun entraînement, ces souris se sont mises sur leurs pattes et ont couru 44 % plus longtemps que des souris non traitées et non entraînées", souligne l'article de Cell. "C'est le même type d'amélioration que l'on constate avec un exercice physique régulier", a souligné l'auteur principal de cette étude, Vihang A. Narkar. Un autre composé chimique, également testé dans cet institut et connu sous le nom de GW1516, a demandé un peu plus d'efforts de la part des souris mais a eu des effets encore plus remarquables du point de vue de leur endurance. Quatre semaines de traitement, un programme d'exercice régulier et 50 minutes de course quotidienne sur une roue, et les souris se sont transformées en athlètes accomplis, avec une endurance améliorée de 77 % par rapport au coureurs à quatre pattes qui ne prenaient pas le médicament. Conscients de la tentation que ces deux médicaments pourraient exercer sur des athlètes humains peu scrupuleux, l'équipe menée par le docteur Ronald Evans a mis au point des tests permettant de détecter ces substances dans l'urine et dans le sang. SI
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Pour la première fois au monde, une greffe des deux bras entiers a été réalisée sur un patient amputé des deux membres, a annoncé le 1er août la clinique universitaire de Munich. Le transplanté, un agriculteur allemand de 54 ans, "se porte bien au vu des circonstances" après une opération de quinze heures pour transplanter, les 25 et 26 juillet, les deux bras d'un homme décédé, a annoncé une porte-parole de la clinique de l'université technique de Munich, Klinikum rechts der Isar. Des transplantations de mains et avant-bras sans le coude ont déjà été réalisées dans le monde, mais jamais de bras entiers. La difficulté de cette opération réside en particulier dans la distance de régénération et la nécessité de transplanter beaucoup de moelle osseuse, très présente dans le bras par rapport à la main par exemple. Le patient pourrait attendre au moins deux ans avant d'avoir "vraiment des sensations jusqu'au bout des doigts", les nerfs devant d'abord se développer, a indiqué la porte-parole de la clinique. L'agriculteur avait été amputé de ses deux bras jusqu'aux épaules lors d'un accident du travail il y a six ans. Après avoir tenté sans succès par deux fois de s'aider de prothèses artificielles, il s'est tourné vers la clinique spécialisée dans la chirurgie plastique et des mains. Une équipe de 40 personnes, spécialisées dans la microchirurgie et la transplantation, a participé à cette opération inédite sous la direction des professeurs allemands Christoph Höhnke et Edgar Biemer et avec le soutien du président de la clinique Hans-Günther Machens, précise un communiqué. Après avoir trouvé le soir du 25 juillet un donateur du même âge, sexe, groupe sanguin ainsi que de la même taille et couleur de peau que l'intéressé, l'équipe s'est répartie en cinq groupes dans deux blocs opératoires, l'un pour le donateur décédé, l'autre pour le patient. Dans chaque bloc, il y avait une équipe par bras tandis qu'un cinquième groupe prélevait une veine d'une jambe du donateur pour remplacer une veine du moignon gauche de l'agriculteur en recourant à trois pontages, a expliqué Christoph Höhnke lors d'une conférence de presse. Comme le donateur et le patient étaient de stature différente, "l'adaptation exacte de la forme des os" a été un véritable défi, a commenté devant les journalistes l'un des chirurgiens, Ulrich Stöckle. Après l'opération, "la femme du patient est venue à son chevet", lui a pris les mains spontanément et lui a dit : "Elles sont comme avant", a rapporté Christoph Höhnke. La préparation a duré plusieurs années : examen de la santé physique du patient --en particulier sa résistance à l'affaiblissement notoire du système immunitaire qu'entraîne une telle transplantation--, de son état psychique et son environnement social, puis recherche d'un donateur. Il reste désormais à maîtriser les problèmes de rejet et la rééducation des membres greffés. Une quarantaine de greffes de la main se sont déroulées dans le monde depuis la première greffe d'une main d'une personne décédée sur un patient, réalisée à Lyon (France) en 1998 par le professeur Jean-Michel Dubernard. AFP
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Les cellules-souches constituent un immense espoir thérapeutique pour de nombreuses maladies graves. Du traitement du diabète à la restauration de la moelle épinière chez les accidentés, la médecine attend beaucoup de la thérapie cellulaire. Malheureusement, jusqu'à ce jour la seule véritable fabrique efficace de cellules souches, c'est l'embryon humain. Les chercheurs sont donc obligés d'y avoir recours avec tous les problèmes éthiques que cela engendre. Depuis quelques mois les chercheurs s'enthousiasment à propos d'une nouvelle sorte de cellules qui pourraient résoudre ces problèmes éthiques : les cellules pluripotentes induites (CPi). Obtenues à partir de cellules de peau d'individus adultes, elles sont capables de donner naissance aux trois feuillets embryonnaires primaires à l'origine de la formation de tous les organes du corps. Mais restait la question de savoir si cette technique allait marcher avec des cellules de patients âgés atteints d'une maladie chronique. C'est cette étape que viennent de franchir des chercheurs de Harvard et de l'Université de Columbia, à New-York, qui publient leurs résultats dans la revue Science. Ils ont prélevé des cellules de peau issues de deux personnes qui présentaient une SLA héréditaire et les ont transformées en CPi en y introduisant quatre gènes connus pour reprogrammer les cellules dans un état pluripotent. Mises en contact avec diverses molécules de signalisation, les CPi ont formé des motoneurones, des cellules nerveuses détruites dans la SLA. L'espoir est qu'au final de telles cellules puissent être produites en grande quantité pour remplacer celles, génétiquement identiques, affectées dans la maladie. Science
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Des chercheurs britanniques ont annoncé récemment la découverte d'un traitement de la maladie d'Alzheimer qui pourrait ralentir sensiblement l'apparition des symptômes de cette maladie irréversible. Le traitement, baptisé Rember, cible les amas de protéines tau qui se forment à l'intérieur des cellules du cerveau des malades d'Alzheimer et les détruisent, provoquant ainsi des troubles de la mémoire caractéristiques de la maladie. Ces résultats "sont l'avancée la plus significative dans le traitement des amas depuis leur découverte par Alois Alzheimer en 1907", a affirmé le professeur Claude Wishik de l'université d'Aberdeen en Ecosse, cofondateur de l'entreprise à l'origine de la découverte. Une première étude des effets du traitement a été menée sur 321 patients aux stades précoce et moyen de la maladie en Grande-Bretagne et à Singapour. Les malades qui avaient pris ce nouveau traitement ont vu le déclin de leurs capacités mentales se réduire de 81 %, par rapport au groupe témoin, ont annoncé les scientifiques. Le professeur Clive Ballard, directeur de recherche à l'institut britannique d'Alzheimer prévient : "Des essais à plus grande échelle doivent maintenant être menés pour confirmer l'inocuité de ce traitement et savoir dans quelle mesure cela pourrait bénéficier aux milliers de personnes qui vivent avec cette maladie dévastatrice". La maladie d'Alzheimer est une maladie dégénérative incurable du cerveau qui entraîne des troubles de la mémoire et du comportement. La maladie d'Alzheimer et les troubles apparentés touchent plus de 24 millions de personnes dans le monde (860.000 en France avec 165.000 nouveaux patients par an) et "va doubler tous les 20 ans", selon un rapport de l'OMS. BBC
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La maladie d'Alzheimer est une maladie neurodégénérative qui entraîne la perte progressive et irréversible des fonctions cérébrales. Elle affecte généralement les personnes de plus de 65 ans et s'accompagne d'une panoplie de symptômes très pénibles : perte de la mémoires, des automatismes et des fonctions corporelles. En Europe plus de cinq millions d'individus en souffrent et ce nombre devrait doubler dans les 20 ans. Plusieurs analyses ont démontré que les patients atteints d'Alzheimer avait un taux élevé de TNF alpha (Facteur de nécrose tumoral) dans leur liquide céphalorachidien. Le TNF est une composante essentielle du système immunitaire du cerveau et participe à la régulation de la transmission des impulsions nerveuses. En excès, il peut nuire à la bonne conduction de l'influx nerveux et provoqué une réaction inflammatoire. En janvier dernier une équipe de chercheurs avait testé l'effet d'une molécule anti-TNF, l'étanercept, déjà utilisé pour traiter un certain nombre de maladies à médiation immunitaire, comme la polyarthrite rhumatoïde ou le psoriasis sévère. Les premiers résultats, publiés dans le Journal of Neuroinflammation, avait fait état d'une amélioration sensible des symptômes cognitifs et mnésiques après une injection d'étanercept dans la colonne vertébrale. La même équipe s'est, cette fois, penchée sur les troubles du langage qu'ont généralement les patients. Dès le début de la maladie ils ont de la difficulté à « trouver le bon mot », difficulté qui évoluera avec le temps vers une véritable aphasie avec des troubles de la compréhension et de l'expression orale et écrite prononcés et handicapants. Dans un article, publié dans BMC Neurology et accompagné d'une vidéo, les chercheurs font état d'une amélioration notoire des difficultés de communication suite à une injection unique d'étanercept. Il s'agit encore d'un résultat préliminaire mais qui tend à prouver que l'un des symptômes les plus importants d'Alzheimer serait réversible. NO
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La première enquête mondiale sur le taux de survie après cancer a été publiée par la revue The Lancet Oncology. L'étude Concorde s'est proposée de comparer, dans trente et un pays situés sur cinq continents, le pourcentage de patients toujours en vie cinq ans après un diagnostic de cancer, à propos des tumeurs les plus fréquentes : seins, prostate, côlon, rectum. Les résultats plébiscitent le système de santé français, en tout cas pour ce qui est du dépistage et du traitement du cancer, puisque pour les tumeurs ayant fait l'objet de cette analyse, nous nous plaçons toujours parmi les sept premiers pays ayant les meilleurs taux de survie. Pour le cancer du côlon et du rectum chez la femme, nous avons la survie la plus importante au monde. Les États-Unis sont classés premier pour ce qui est du cancer du sein et de la prostate et le Japon premier pour celui du côlon et du rectum chez l'homme. Ce palmarès fait aussi apparaître les mauvais résultats des Britanniques. C'est en Algérie que le taux de survie après cancer est le plus bas. Au-delà de la froideur des statistiques et des glaciales moyennes de survie se cache le combat que livre chaque patient à une maladie par définition très disparate et différente d'une personne à l'autre. Pour ce qui est du cancer du sein, la palme en matière de taux de survie revient aux Américains, selon cette enquête, avec près de 84 % des patientes toujours en vie cinq ans après le diagnostic. La France n'est pas loin derrière avec des taux de survie de l'ordre de 80 %, alors que ce taux est de 70 % en Grande-Bretagne et de seulement 39 % en Algérie. De même pour le cancer de la prostate (qui concerne en général des patients âgés), le taux de survie est de 91 % aux États-Unis, de 74 % en France, mais seulement de 51 % en Grande-Bretagne et de 21 % en Algérie. En ce qui concerne le cancer colorectal, la France présente les meilleures performances en Europe, avec un taux de survie quasiment équivalent à celui du Japon et des États-Unis pour les hommes et supérieur à tous pour les femmes. En Europe, on remarquera les mauvaises performances de pays riches comme la Grande-Bretagne (dont les résultats sont proches de ceux des pays de l'Est) et le Danemark. ISHTM
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Des chercheurs américains ont mis au point un vaccin à base de plantes capable de stimuler une réponse immunitaire dans certains cas de cancers. Bien que les chercheurs n'aient pas encore déterminé si cette réponse immunitaire était suffisante pour guérir totalement les patients atteints de cancer, ils ont l'espoir qu'un jour cette technique puisse conduire à guérir certains cancers particulièrement graves. Ce vaccin "serait un moyen de traiter le cancer sans effets secondaires", a expliqué dans un entretien téléphonique le professeur Ronald Levy de l'Université de Stanford, principal auteur de l'étude parue dans la revue américaine Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS). "L'idée est de mobiliser le système immunitaire pour lutter contre le cancer", a-t-il précisé, en se disant optimiste quant à l'obtention de résultats positifs lors des prochains essais cliniques. "Nous savons que si le système immunitaire s'emballe, il peut attaquer et tuer le cancer", a-t-il assuré, en indiquant que le vaccin avait été mis au point avec des plants de tabacs. L'équipe du professeur Levy a testé le vaccin sur 16 patients atteints d'un lymphome, un cancer chronique incurable. Aucun des patients n'a ressenti d'effets secondaires et plus de 70 % ont développé une réponse immunitaire. C'est la première fois qu'un vaccin contre le cancer élaboré à base de plantes a été testé sur des humains. Un des intérêts de ce vaccin est qu'il peut être mis au point rapidement et à un coût modéré. "Cultiver des cellules humaines pour produire des protéines est très coûteux et le processus est long et compliqué. Mais cultiver ces plantes n'est pas très onéreux... et nous savons comment faire pousser les plants de tabac très bien", a-t-il ajouté. PNAS
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Des scientifiques ont conçu un médicament qui traite la forme la plus agressive du cancer de la prostate. Cette découverte pourrait être l'avancée la plus significative de ces 70 dernières années. L'Institut de Recherche contre le cancer espère que le médicament sera disponible en pilule d'ici deux ou trois ans. Le médicament Abiraterone pourrait traiter 80 % des patients atteints de la forme mortelle du cancer de la prostate, qui résiste actuellement à tous les traitements de chimiothérapies existants. Ce nouveau médicament bloque les hormones qui alimentent le cancer. Le cancer se développe en effet grâce aux hormones sexuelles telles que la testostérone, produite par les testicules. Les traitements actuels stoppent la production de testostérone. Mais les experts ont découvert que le cancer pouvait se nourrir d'hormones sexuelles de toutes sources, et notamment des hormones produites par la tumeur elle-même. Le nouveau médicament permet donc de neutraliser la production d'hormones dans tout le corps. La dernière étude, publiée dans le Journal Of Clinical Oncology montrent qu'un rétrécissement signifiant de la tumeur a été observé sur la plupart des 21 patients, atteints d'une forme avancée du cancer de la prostate, qui ont pris le médicament. LV
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Une équipe de chercheurs français a identifié une nouvelle classe de molécules, les "polyoxométallates", composés principalement de métaux et d'oxygène, qui pourraient à terme ouvrir de nouvelles approches pour concevoir de futurs médicaments contre le cancer. Un cancer correspond à la multiplication anarchique, ou prolifération, de cellules anormales de l'organisme. La vie et la mort des cellules est régentée en permanence par une combinaison de signaux. Parmi les acteurs impliqués dans l'interprétation et la transmission de ces signaux, la protéine-kinase CK2 joue un rôle déterminant dans le contrôle de la prolifération et de la survie cellulaire. Cette enzyme est hyperactivée dans de nombreux cancers, d'où la recherche de molécules capables d'inhiber son activité anormale. L'originalité des travaux des chercheurs de l'Institut de chimie moléculaire et de l'Institut de recherche en technologies et sciences pour le vivant est d'avoir mis en évidence une nouvelle classe d'inhibiteurs de la CK2, les polyoxométallates. Composés principalement de métaux (molybdène et tungstène) et d'oxygène, ils constituent les inhibiteurs de CK2 les plus puissants actuellement connus, indique le Centre national (français) de la recherche scientifique (CNRS) dans un communiqué. Ces travaux, publiés dans la revue spécialisée Chemistry and Biology, pourraient permettre de mieux comprendre le fonctionnement de la CK2, et, à plus long terme, ouvrir de nouvelles approches pour développer de futurs médicaments anti-cancer. CNRS C&B
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