RTFlash

RTFLASH Recherche & Technologie
NUMERO 701
Lettre gratuite hebdomadaire d’informations scientifiques et technologiques
Créée par René Trégouët rapporteur de la Recherche et Président/fondateur du Groupe de Prospective du Sénat
Edition du 10 Mai 2013
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Egalement dans ce numéro
TIC
Une caméra panoramique inspirée de l'œil d'une mouche !
Des scientifiques américains développent un papier intelligent et communicant !
Vers un système de géolocalisation autonome et portable
Avenir
Xenex, le robot exterminateur de germes !
Bientôt la 3D sur nos smartphones sans lunettes !
Quand l'homme vient au secours du robot…
Des robots qui ont le sens du toucher!
Matière
Un nanomatériau issu de l'électronique pour dépolluer l'eau
Le film dont l'atome est la vedette
Terre
Confirmation de la fonte accélérée des glaces au Pôle Nord
Concentration de CO2 dans l'atmosphère : la barre des 400 ppm franchie
Vivant
Les conséquences psychologiques de l'AVC sous-estimées
Un implant cérébral pour prédire les crises d'épilepsie
Autisme : plus de risques pour les petits et les gros bébés
Les nuisances sonores répétées fragilisent le cœur
Le lait maternel diminuerait la résistance des germes aux antibiotiques
Les jeux vidéo aident les seniors à maintenir leur cerveau en forme !
La musique que nous aimons perçue comme une récompense
Détoxifier son cerveau grâce aux fruits rouges
Quand la musique des mots renforce la mémoire…
Pourquoi la grossesse précoce protège-t-elle du cancer du sein?
Régime méditerranéen : bon pour le cœur… et la mémoire !
Obésité : convertir la graisse blanche en graisse brune
Migraine : une nouvelle piste génétique
Le tabagisme, même léger, augmente aussi le risque de polyarthrite !
Première mondiale à Lyon : une ablation partielle d’un rein à travers le nombril
Les adultes obèses ont deux fois plus de risque de mourir avant 55 ans !
Les mécanismes de réparation de l'ADN enfin observés en temps réel
Sport et régime : l'association plus efficace que l'alternance
Un risque cardiaque spécifique lié au microbiome
Edito
ALERTE : L'Humanité ne pourra pas limiter à 2°C le réchauffement climatique à l'horizon 2050 !



Noyées dans le flux médiatique mondial, deux informations publiées il y a quelques jours sont passées pratiquement inaperçues. Elles auraient pourtant largement mérité d’être reprises par les médias et largement diffusées auprès du grand public.

La première émane d’une organisation internationale à la compétence reconnue, l’Organisation météorologique mondiale. Selon cette instance scientifique, 2012 est l'une des années les plus chaudes jamais enregistrées et se place au neuvième rang, en termes de températures mondiales, depuis le début des relevés, il y a 163 ans.

Conséquence directe de ce réchauffement accéléré : la banquise arctique se réduit comme peau de chagrin et sa surface en été est à présent descendue à 3,3 millions de km2, un chiffre inférieur de près de 20 % à la précédente fonte la plus importante en 2007.

La deuxième information émane du Mauna Loa Observatory, un laboratoire américain qui analyse avec la plus grande rigueur depuis 50 ans l’évolution de la concentration de CO2 dans l’atmosphère terrestre. Selon cet organisme, la concentration dans l’atmosphère du dioxyde de carbone devrait atteindre ce mois-ci la valeur de 400 ppm (parties par million), contre 316 ppm en 1958 (première année des mesures) et 280 ppm avant la révolution industrielle.

Ce laboratoire souligne que ce rythme d’augmentation de la concentration de CO2 dans l’atmosphère (en hausse de 43 % depuis deux siècles) est sans précédent et que ce niveau de concentration, jusqu’au début du XIXe siècle, n’avait jamais dépassé les 300 ppm au cours des 800 000 dernières années !

Parallèlement, les données publiées par l’Agence Internationale de l’Energie nous apprennent qu’en valeur absolue, les émissions mondiales de CO2 liées à l’utilisation des énergies fossiles ont augmenté de 44 % depuis 20 ans.

Les émissions humaines de gaz à effet de serre, calculées en équivalent CO2, dépassent à présent les 50 milliards de tonnes par an (dont 34 milliards de tonnes de CO2) et on estime qu'elles ont été multipliées par 10 depuis un siècle.

60 % de ces émissions humaines de gaz à effet de serre proviennent à présent des pays émergents et la Chine à elle seule représente désormais 30 % des émissions mondiales de CO2.

Malgré un plafonnement ponctuel lié à la crise économique mondiale, ces émissions de gaz à effet de serre, loin de ralentir leur progression, continuent à augmenter au rythme de 2,5 à 3 % par an.

Cette évolution préoccupante, pour ne pas dire catastrophique pour l’environnement et le climat, est largement liée au retour en force d’une source d’énergie que beaucoup associent encore à tort au passé et aux belles heures de la révolution industrielle : le charbon.

Il faut en effet savoir que le charbon représente à présent 45 % des émissions mondiales de CO2 liées à la consommation d’énergie et entre pour 40 % dans la production mondiale d’électricité.

Dans un rapport publié en décembre 2012, l’Agence Internationale de l’Energie prévoit une augmentation de 16 % de la part du charbon dans le bouquet énergétique mondial d’ici 2017. Selon ces prévisions, dans cinq ans, le charbon aura pratiquement rejoint le pétrole en termes de consommation mondiale et devrait  représenter 4, 32 milliards de tonnes équivalent-pétrole, contre 3, 72 en 2010.

Actuellement, le charbon représente déjà 28 % de la consommation énergétique mondiale et cette part ne cesse d’augmenter pour une raison essentielle, la croissance chinoise. Il faut en effet savoir que le charbon représente à présent les deux tiers de la consommation énergétique chinoise et que la Chine consomme à elle seule près de la moitié du charbon mondial.

Comme le rappelait récemment une étude du MIT, il ne faut pas se laisser abuser par le relatif développement des énergies renouvelables en Chine et il faut se souvenir que les ordres de grandeur en termes de production ne sont pas les mêmes !

Par exemple, pour la seule année 2010, la Chine a ouvert autant de centrales thermiques au charbon que l’ensemble des centrales de ce type en fonctionnement au Texas et dans l’Ohio, ce qui donne une idée du type de développement énergétique mis en œuvre par la Chine. Il est d'ailleurs frappant de constater que la Chine est devenue non seulement, de loin, le plus gros émetteur de gaz à effet de serre de la planète (environ 8 gigatonnes de CO2 par an) mais qu'un Chinois émet à présent autant de CO2 par an qu'un Européen (environ 7 tonnes) !

Le problème est que, selon l’AIE et l’OCDE, le prix moyen du charbon s’est effondré au niveau mondial depuis cinq ans, passant de 200 à 95 dollars la tonne, ce qui ramène le kilowatt-heure produit par du charbon à environ un cent (0,01 dollar). Cette chute brutale du prix du charbon a évidemment provoqué une forte hausse de la demande mondiale, notamment dans les pays d’Asie.

Sur les 10 dernières années, comme le montrent les études de l’AIE, la part de la production électrique assurée par le charbon a augmenté de 2 700 térawattheures (TWh) alors que celle provenant des sources d’énergie non fossiles, incluant le nucléaire, n’a progressé que de 1 300 TWh.

Finalement, la quantité de carbone émis par unité d’énergie consommée a augmenté en moyenne mondiale depuis 10 ans alors qu’elle aurait dû décroître régulièrement (il faudrait fermer en moyenne une centrale au charbon par semaine dans le monde d’ici 2020) pour satisfaire aux objectifs de stabilisation du réchauffement climatique en 2050.

D’ici 2040, la consommation mondiale de charbon pourrait augmenter de 60 %, essentiellement pour assurer la production mondiale d’électricité. Or, il faut rappeler qu’une grosse centrale thermique fonctionnant au charbon émet plus de 6 millions de tonnes de CO2 par an, soit l’équivalent des émissions de CO2 de 2 millions de véhicules.

Quant aux technologies supposées permettre la capture et la séquestration du CO2 à la source et rendre l’utilisation du charbon « propre », elles existent en laboratoire mais leur coût est bien trop prohibitif pour être compétitives dans un contexte de marché énergétique mondial extrêmement concurrentiel.  

Face à cette évolution extrêmement préoccupante, nous devons nous interroger sur nos choix énergétiques en repensant les termes de l’équation énergétique mondiale.

Cette équation a en effet été totalement bouleversée par un événement que personne n’aurait pu prévoir il y a seulement 10 ans : l’explosion de la production des ressources fossiles non conventionnelles et notamment du pétrole et du gaz de schiste.

La production mondiale de gaz de schiste, qui représente déjà plus de 15 % de la production gazière totale de la planète, représentera un tiers de cette production mondiale dans 20 ans.

Rien qu’aux États-Unis, cette production a été décuplée, passant de 20 à 200 milliards de mètres cubes par an ! Selon l’AIE, les États-Unis devraient d’ailleurs devenir un exportateur net de gaz à l’horizon 2025 et un exportateur net de pétrole à l’horizon 2030, devenant alors autosuffisant sur le plan énergétique !

Mais cette extraordinaire montée en puissance du gaz et du pétrole non conventionnels perturbe complètement l’équilibre énergétique mondial. L'une des conséquences majeures de ce phénomène est que les États-Unis substituent massivement ce gaz de schiste au charbon et au pétrole pour la production de leur électricité. En seulement cinq ans, la part du charbon dans la production électrique américaine a chuté de 48 à 37 % pendant que celle du gaz de schiste progressait de 21 à 31 %.

En outre, cette montée en puissance du gaz de schiste au niveau américain et mondial entraîne un effondrement du prix moyen du charbon et une stabilisation du cours du pétrole. Elle éloigne également le spectre d'un épuisement rapide des réserves d'énergie fossile.

Mais cette redistribution de la donne énergétique mondiale, qui va encore s’amplifier avec l’exploitation industrielle à présent prévisible des hydrates de méthane sous-marins, a une autre conséquence très inquiétante pour la planète : elle rend sensiblement plus attractive l’utilisation massive des énergies fossiles pour les pays émergents et, corrélativement, rend beaucoup moins incitatif et rentable, pour ces pays comme pour les pays développés, le passage aux énergies renouvelables non émettrices de gaz à effet de serre.

Résultat de ce basculement économique, les objectifs mondiaux de réduction massive des émissions de gaz à effet de serre et de stabilisation du climat, après un réchauffement inévitable d’au moins 2°C, ont été relégués à l’arrière-plan et n’ont pas résisté à l’impérieux besoin de nourrir en énergie la croissance et le développement économiques dans de vastes régions du monde et notamment en Asie.

Bien peu de responsables scientifiques et politiques pensent aujourd’hui qu'il est encore possible de limiter à 2°C le réchauffement climatique mondial à l’horizon 2050, tant le rythme de l’effort à accomplir en matière de réduction de nos émissions de gaz à effet de serre pour parvenir à cet objectif semble à présent impossible à tenir.

On voit en effet mal comment, alors que nous ne parvenons même pas à stabiliser ces émissions et que celles-ci continuent à augmenter au rythme soutenu de 3 % par an, nous pourrions parvenir à diminuer de moitié ces émissions d’ici 2050 si nous restons dans le schéma actuel de réflexion et d’action.

Quant au système faisant intervenir le marché dans le cadre d’un échange de quotas d’émissions de CO2, il a montré ses limites et ses insuffisances, notamment en Europe ou pour différentes raisons le prix de la tonne de carbone s’est littéralement effondré depuis cinq ans, passant de 30 à 8 dollars.

Si nous voulons accélérer la transition énergétique mondiale en favorisant massivement les énergies renouvelables et en priorisant, pour une période transitoire, les énergies fossiles les moins émettrices de gaz à effet de serre, c’est-à-dire le gaz par rapport au pétrole et au charbon, nous devons concevoir à trois niveaux d’organisation, national, continental et mondial, un nouveau cadre d’échanges économiques financiers et commerciaux qui place les choix énergétiques au cœur nos politiques économiques et fiscales.

Au niveau international, nous devons notamment mettre en place sans tarder une taxe carbone universelle, dont le montant sera bien sûr modulé en fonction de la zone géographique d’application mais dont le principe permettra de disposer d’un puissant levier permettant la décarbonatation de l’économie mondiale.

Une part importante du revenu généré par cette taxe devrait être redistribuée sous forme de subventions aux formes d’énergie les moins émettrices de gaz à effet de serre et notamment l’énergie solaire et éolienne et la production propre d'hydrogène.

Parallèlement, les différentes formes de subventions publiques directes et indirectes dont bénéficient les énergies fossiles et qui représentent, selon le MIT, un montant de plus de 500 milliards de dollars par an au niveau mondial, seraient progressivement diminuées de façon à arriver au coût économique et écologique réel des énergies fossiles.

Il faut également que l’ensemble des aides et prêts alloués aux pays en voie de développement soient conditionnés à des critères de «décarbonisation » vérifiables, de la part des pays bénéficiaires, soit en matière de production énergétique, soit en matière de protection des forêts et de choix agricoles.

Au niveau national, la France a la chance de disposer d’un cadre géoclimatique exceptionnel qui lui permet de développer simultanément et de manière synergique quatre sources d’énergie renouvelable : l’éolien (principalement marin à présent), le solaire, la biomasse et les énergies marines.

En nous appuyant sur ce cadre et en nous inspirant du volontarisme politique mis en œuvre en Allemagne et dans les pays scandinaves, nous devons revoir à la hausse nos objectifs de transition énergétique et atteindre, dès 2030, un tiers de notre consommation énergétique totale (aujourd’hui 280 millions de tonnes d’équivalent pétrole), provenant des énergies renouvelables. Une deuxième étape visant à produire plus de la moitié de notre énergie sans émissions de gaz à effet de serre pourrait être également envisagée dès à présent pour 2040. 

L’une des clés de voûte de cette nouvelle feuille de route ambitieuse pourrait être d’accélérer la révolution énergétique dans le bâtiment. À cet égard, une remarquable étude d’ERDF, dont la synthèse a été publiée en juillet 2008 par la revue « Futuribles », a montré qu’il était tout à fait envisageable et réaliste de répondre, d’ici 2050, à la totalité des besoins énergétiques de notre parc de bâtiments (résidentiels, industriels et tertiaires) sans recourir aux énergies fossiles.

Enfin, la France qui possède un savoir-faire technologique mondialement reconnu et un domaine océanique considérable (plus de 10 millions de kilomètres carrés), doit amplifier ses efforts de recherche à long terme dans quatre directions : l’exploitation propre des hydrates de méthane sous-marin, qui constitue l’une des prochaines révolutions énergétiques, l’exploitation des sources naturelles d’hydrogène, qui va être un enjeu stratégique et technologique majeur de ces prochaines décennies, le maintien de sa position d’excellence dans la recherche visant à contrôler la fusion thermonucléaire et enfin la poursuite de son effort dans la maîtrise du nucléaire de quatrième génération (réacteurs à neutrons rapides) qui ouvre la voie à la suppression définitive de la question du retraitement et du stockage à long terme des déchets très radioactifs.

Souhaitons que notre Pays prenne bien la mesure des nouveaux enjeux énergétiques, économiques et écologiques qui se dessinent et s'affranchisse des visions idéologiques simplistes et réductrices pour devenir une référence, au niveau mondial, de transition énergétique réussie, conciliant réalisme économique, excellence technologique et impératif écologique et environnemental.

Si ces divers défis sont relevés par la France et l’Europe, j’en suis convaincu, il n’en sera pas de même pour le reste du Monde. Or, l’avenir de notre planète ne dépend pas de la seule Europe. Tout au contraire, sa part dans l’évolution mondiale du réchauffement climatique ne va faire que décroître, malheureusement. Aussi, il est tout à fait crédible d’affirmer, aujourd’hui, en 2013, que l’Humanité ne pourra pas limiter à 2°C le réchauffement climatique à l’horizon 2050.

Nos contemporains n’ont pas encore pris conscience des conséquences graves qu’auront ces phénomènes de la Nature sur la vie de nos enfants et petits-enfants.

Et ce sont encore les populations les plus faibles et les plus pauvres de notre planète qui en souffriront le plus.

René TRÉGOUËT

Sénateur Honoraire

Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat


TIC
Information et Communication
Une caméra panoramique inspirée de l'œil d'une mouche !
Mercredi, 08/05/2013 - 07:30

Des chercheurs de l'Université américaine d'Illinois à Urbana-Champaign ont mis au point une micro-caméra numérique, dont le mode de prise de vue est calqué sur la perception visuelle des insectes.

Ce système, mesurant seulement 1,5 cm de diamètre, filme la réalité telle que la voit une mouche. Cette caméra est composée de plusieurs facettes comportant chacune leur propre lentille et leur récepteur. L'image finale est obtenue en assemblant les différentes images partielles, ce qui permet des prises de vues panoramiques impossibles à réaliser avec une caméra classique.

Pour l'instant, le prototype présenté se compose de 180 facettes optiques. Bien que ce nombre soit très inférieur à la quantité de facettes présentes dans l'œil des insectes (de 15 000 à 30 000 selon les espèces), ce système permet un angle de vue et une résolution comparables, grâce au traitement électronique, à l'image panoramique que peut voir une fourmi.

Ce type de caméra intéresse particulièrement l'armée qui pourrait en équiper certains drones qui auraient ainsi une capacité d'observation et de détection décuplée.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

BBC

Des scientifiques américains développent un papier intelligent et communicant !
Mercredi, 08/05/2013 - 07:20

Des scientifiques américains ont mis au point un moyen d'incorporer des puces d'identification par radiofréquence dans des feuilles de papier, ouvrant ainsi la voie à de nombreuses applications.

Cette technique pourrait s'avérer très utile dans la lutte contre la fraude et la falsification de documents. Ce type de papier doté d'une traçabilité intrinsèque pourrait notamment être utilisé dans la fabrication des billets de banque, des documents juridiques, des titres de transport, des chèques et des cartes bancaires.

Contrairement aux procédés sur le marché, ce papier intelligent est presque aussi mince et léger que le papier ordinaire, grâce à l'utilisation du gravage par plasma à l'aide d'un laser.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

BBC

Vers un système de géolocalisation autonome et portable
Mardi, 07/05/2013 - 09:16

L'armée américaine travaille sur la prochaine génération de systèmes de géolocalisation qui sera capable de s'affranchir du GPS et des satellites.

Cette information a été révélée au cours d'une conférence de presse par Arati Prabhakar, une des responsables de l'agence de recherche de l'armée américaine, la Darpa.

"Le GPS a fait d'énormes progrès en miniaturisation depuis 30 ans. Il est à présent intégré dans tous les équipements militaires y compris les armes et les uniformes. Mais ce système, bien que très efficace, est également vulnérable et peut être brouillé" a précisé Arati Prabhakar.

Les scientifiques de l'Université du Michigan et de l'armée américaine ont mis au point un nouveau système qui fonctionne sans satellite afin de déterminer la position d'une personne ou d'un objet. Ce dispositif peut être intégré dans une puce de moins d'un centimètre cube.

Ce composant électronique contient trois gyroscopes, trois accéléromètres et une horloge atomique, qui, ensemble, fonctionnent comme un système de navigation autonome.

L'armée américaine pourrait employer cette nouvelles technologie très sophistiquée pour remplacer le GPS dans certaines applications et missions sensibles.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash,

TELEGRAPH

GCN

^ Haut
Avenir
Nanotechnologies et Robotique
Xenex, le robot exterminateur de germes !
Jeudi, 09/05/2013 - 07:30

Chaque année, on estime que les maladies nosocomiales entraînent le décès d'au moins 35 000 personnes en Europe.

Presque toujours contractées à l'hôpital, ces maladies nosocomiales sont provoquées par des bactéries transmises par contact et pouvant provenir des différentes surfaces physiques mais également des germes présents dans l'air.

Face à ce fléau difficile à combattre, des chercheurs américains du Centre de technologie de Houston ont développé un robot dénommé Xenex qui émet des flashs de lumière ultraviolette qui vont éliminer les agents pathogènes. Selon les premiers essais réalisés aux États-Unis, ce robot, particulièrement adapté aux unités de soins intensifs, permettrait de diminuer sensiblement le risque d'infection nosocomiale.

En France, 800 000 malades contractent chaque année une maladie nosocomiale à l'hôpital (soit environ un patient sur 20) et 4200 en meurent.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

BTF

Bientôt la 3D sur nos smartphones sans lunettes !
Mardi, 07/05/2013 - 10:24

Si nous acceptons assez facilement de mettre des lunettes spéciales pour voir un film en relief au cinéma, il n'en va pas de même pour voir en trois dimensions les images délivrées par notre smartphone.

Heureusement, les travaux réalisés par le centre de recherche de Hewlett-Packard à Palo Alto (Californie) devraient prochainement permettre de voir sans lunettes d'excellentes images en relief sur nos portables et tablettes.

Ces chercheurs utilisent un procédé nommé « auto stéréoscopie » qui permet à chaque œil de percevoir une image légèrement différente, de façon à ce que le cerveau puisse reconstruire une image en trois dimensions.

Jusqu'à présent, ce procédé était très contraignant et l'utilisateur devait visualiser l'image sous un angle précis pour avoir la sensation de relief. Mais l'équipe de David Fattal à développé un nouveau système d'affichage en relief des images fixes et des vidéos qui contourne cette limitation.

Pour parvenir à ce résultat, les scientifiques ont eu recours à l’optique diffractive : des diodes électroluminescentes envoient des faisceaux lumineux à travers un réseau de pixels directionnels. Ceux-ci orientent la lumière vers des obturateurs, ce qui permet de produire une image animée en relief.

Ce système d'affichage en trois dimensions permet à l'utilisateur de percevoir le relief sur 90 degrés et sous de multiples angles différents. Cerise sur le gâteau, les images en 3D produites sont en haute définition : 127 pixels par pouce.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Nature

Quand l'homme vient au secours du robot…
Mardi, 07/05/2013 - 09:43

Selon une étude réalisée par des chercheurs allemands de l'Université de Duisbourg et Essen, il existerait une forme d'empathie naturelle des êtres humains vis-à-vis des robots.

Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs ont réalisé des films dans lesquels ils soumettaient un petit robot en forme de dinosaure à des mauvais traitements divers. 

Les scientifiques ont ensuite demandé à des volontaires de regarder ces films et ont mesuré pendant ces visualisations l'évolution de leurs différents paramètres biologiques.

Ils ont alors pu constater sans ambiguïté que la vision du petit robot en train de se faire maltraiter par l'expérimentateur entraînait un stress et une angoisse proportionnels au niveau d'agressivité que devait subir ce robot.

L'examen par imagerie cérébrale a montré que, face à une situation de maltraitances du robot, les sujets éprouvaient les mêmes réactions émotives, au niveau des neurones du système limbique, que celles qu'ils ressentent lorsqu'un être humain est victime de violences physiques.

Comme le souligne la chercheuse américaine Kate Darling, qui souhaite un cadre juridique garantissant certains droits pour les robots, "Notre comportement et nos actions à l'égard d'êtres non-humains, qu'il s'agisse d'animaux, de plantes ou de robots, exprime notre niveau de respect et d'éthique vis-à-vis d'autrui. Si nous traitons de façon inhumaine sans raison valable un animal ou un robot, nous devenons nous-mêmes inhumains", ajoute la chercheuse.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

KD

ROBOTPODCAST

Des robots qui ont le sens du toucher!
Mardi, 07/05/2013 - 09:29

La généralisation de la robotique, notamment dans le secteur des services à la personne, passe par une sensibilité du toucher qui permette aux robots de "sentir" leurs gestes et d'appliquer exactement la force nécessaire pour chaque action, comme sait le faire un humain lorsqu'il se saisit délicatement d'un œuf sans le casser.

Des chercheurs américains de l'université de Géorgie, dirigés par Zhong Lin Wang, ont développé un système qui ressemble à une peau humaine et permet de sentir les effets mécaniques provenant de l'environnement et de réagir en conséquence.

Cette "peau artificielle" est composée d'une trame de nanofils d’oxyde de zinc qui offre une densité de capteurs et une résolution spatiale 15 fois supérieure aux systèmes actuels.

Selon ces chercheurs, ce réseau de capteurs piézoélectriques (qui génèrent une charge électrique sous l’action d’une contrainte mécanique) ont une densité, une résolution et une sensibilité comparables à celle de la peau et devraient permettre aux robots d'être enfin dotés d'un sens du toucher aussi sensible que celui de l'homme. 

Ces recherches pourraient avoir de nombreuses applications dans de multiples domaines et pas seulement en robotique. Ce système pourrait par exemple permettre de transformer un geste ou une signature en informations binaires, ce qui permettrait notamment une authentification très sûre des signatures puisque cette vérification serait capable de mesurer les accélérations et les différences de pression spécifique à chaque personne.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

SCIENCE

TR

^ Haut
Matière
Matière et Energie
Un nanomatériau issu de l'électronique pour dépolluer l'eau
Jeudi, 09/05/2013 - 07:00

Une équipe de recherche franco-australienne, associant des chercheurs de l'Université Deakin en Australie et de l'Université Pierre et Marie Curie en France, a mis au point de nouveaux nanomatériaux présentant des propriétés exceptionnelles de dépollution de l'eau.

Ce matériau, composé de couches atomiques de nitrure de bore, a été initialement développé pour l'industrie électronique. Mais il s'est avéré très efficace pour filtrer et dépolluer l'eau. Il est notamment capable d'absorber et de piéger de nombreux polluants organiques et notamment des huiles industrielles.

Surpassant le graphène, ce nanomatériau à base de nitrure de bore peut absorber jusqu'à 33 fois son propre poids en éthylène glycol et jusqu'à 29 fois son poids en huile de moteur.

Les exceptionnelles propriétés physico-chimiques de ce matériau pourraient donc permettre de révolutionner les outils de dépollution chimique des eaux.

Article rédigé par Gaël Orbois pour RT Flash

NATURE

Le film dont l'atome est la vedette
Mercredi, 08/05/2013 - 07:40

Des scientifiques d'IBM ont fait sensation en présentant le «film le plus petit du monde», une vidéo réalisée à partir d'un microscope très puissant qui permet de grossir plus de 100 millions de fois le mouvement des atomes. Ce petit film intitulé «Un Garçon et son atome» raconte l'histoire d'un petit personnage qui joue avec un atome et le suit dans ses mouvements.

Pour réaliser ce film tout à fait étonnant, les chercheurs ont réussi à déplacer les atomes un par un, à l'aide d'un microscope à effet tunnel mis au point par deux chercheurs d'IBM, Gerd Binnig et Heinrich Rohrer, qui ont obtenu le prix Nobel en 1986 pour cette innovation.

Ce système de haute technologie a été développé par IBM et permet un agrandissement de 100 millions de fois des objets. Grâce à sa pointe extrêmement fine, ce microscope peut manipuler les atomes un par un, les transporter et les déposer en un endroit précis. Le film d'IBM a été certifié par le Livre Guinness des records comme le film d'animation le plus petit du monde.

Article rédigé par Gaël Orbois pour RT Flash

IBM

BBC

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Terre
Sciences de la Terre, Environnement et Climat
Confirmation de la fonte accélérée des glaces au Pôle Nord
Mardi, 07/05/2013 - 10:33

Selon la dernière publication de l’Organisation météorologique mondiale, l'année 2012 fait partie des années les plus chaudes jamais enregistrées. Au cours de l'année dernière, la température moyenne à la surface du globe a été supérieure en moyenne de 0,45°C par rapport à la normale calculée pour la période 1961-1990 (14,0°C).

Selon l'OMM, 2012 arrive ainsi au neuvième rang des années les plus chaudes jamais observées depuis le début des relevés de températures en 1850.

Autre enseignement : pour la vingt-septième année consécutive, la température moyenne à la surface du globe se situe au-dessus de la normale calculée pour la période 1961-1990.

Cette étude révèle également une fonte record des glaces de l’Arctique en août-septembre, avec 3,3 millions de km2 (chiffre inférieur de 18 % au précédent minimum record enregistré en 2007 de 4,18 millions de km2).

La différence entre l’étendue maximum de la banquise arctique relevée en mars et le niveau le plus bas enregistré en septembre est de 11,8 millions de km2, ce qui constitue la réduction la plus importante de la surface de la banquise arctique depuis le début des observations satellites en 1979.

Article rédigé par Gaël Orbois pour RT Flash

OMM

Concentration de CO2 dans l'atmosphère : la barre des 400 ppm franchie
Samedi, 04/05/2013 - 17:58

Selon les derniers relevés du Mauna Loa Observatory, la concentration atmosphérique en dioxyde de carbone devrait atteindre 400 ppm en mai 2013 ! Avant la révolution industrielle, on estime que cette concentration était de l'ordre de 280 ppm. Elle a donc augmenté de 43 % en deux siècles, très probablement à cause de l'explosion des émissions humaines de gaz à effet de serre qui ont été multipliées par 10 en moins de 100 ans.

La première mesure, effectuée par cet organisme en 1958, affichait une concentration de 316 ppm et les scientifiques estiment que la concentration atmosphérique de CO2 n'a jamais dépassé les 300 ppm au cours des 800 000 dernières années, hors période industrielle.

Selon ces travaux, à ce rythme, la concentration de CO2 pourrait atteindre 450 ppm d’ici 2030. Une telle concentration serait sans précédent depuis celle qui prévalait au cours du Pliocène, il y a trois millions d’années !

En valeur absolue, on estime que les émissions humaines de CO2 ont atteint 32 milliards de tonnes par an et que les émissions anthropiques de gaz à effet de serre dépassent à présent, en équivalent CO2, les  50 milliards de tonnes annuelles.

Article rédigé par Gaël Orbois pour RT Flash

The Guardian

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Vivant
Santé, Médecine et Sciences du Vivant
Les conséquences psychologiques de l'AVC sous-estimées
Jeudi, 09/05/2013 - 07:20

Selon une étude britannique, l'impact psychologique et émotionnel d'un accident vasculaire cérébral est trop souvent négligé et et doit être traité au même niveau que les séquelles physiques.

Cette étude, qui a porté sur plus de 2.700 survivants d'AVC, montre que la plupart sont sortis de cette épreuve déprimés et anxieux. 40 % de ces survivants estiment que leur souffrance psychique n'a pas été prise en charge.

Les accidents vasculaires cérébraux touchent plus de 150 000 personnes au Royaume-Uni chaque année et constituent la première cause de handicap dans ce pays. La Grande-Bretagne compte à présent plus d'un million de survivants d'AVC et ce chiffre ne fera qu'augmenter dans les années qui viennent en raison du vieillissement de la population.

Cette étude conclut qu'il est très important de mieux prendre en charge les rescapés d'AVC et de mieux former les acteurs médico-sociaux afin qu'ils prennent en considération la souffrance psychologique de ces malades.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

BBC

Un implant cérébral pour prédire les crises d'épilepsie
Jeudi, 09/05/2013 - 07:10

Des chercheurs australiens ont mis au point un implant cérébral qui pourrait permettre de prévoir certaines crises d’épilepsie en analysant les signes avant-coureurs de ces "orages" électriques qui affectent le cerveau.

Les essais de ce dispositif ont été réalisés sur 15 personnes dans trois établissements hospitaliers d'Australie. Pendant quatre mois, les participants ont appris à utiliser ce système qui leur permet d'être informés des risques de survenue d'une crise. Au terme de l'étude, le taux d'efficacité dans la prédiction des crises oscillait entre 56 % et 100 % selon les participants.

Le professeur Cook de l'Université de Melbourne souligne qu'il est très important d'arriver à prévoir ces crises d’épilepsie pour améliorer à la fois la prise en charge des malades et leur qualité de vie. Un tel système pourrait également être très utile pour le personnel soignant.

L'épilepsie, qui regroupe depuis 2005 un ensemble de maladies neurologiques, touche plus de 50 millions de personnes à travers le monde et se caractérise par une activité électrique désordonnée et anormale du cerveau.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

The LANCET

Autisme : plus de risques pour les petits et les gros bébés
Mercredi, 08/05/2013 - 07:10

Des chercheurs anglais de l'Université de Manchester viennent de montrer, au terme d'une vaste étude, qu'un bébé présentant à la naissance un poids sensiblement inférieur ou supérieur à la moyenne avait plus de risques de développer des troubles autistiques.

Réalisée à partir de l'analyse de plus de 40 000 dossiers médicaux d'enfants en Suède, cette étude établit pour la première fois un lien formel entre le poids à la naissance et le risque de troubles du spectre autistique.

Selon la Professeure Abel qui a dirigé cette étude, "Les processus qui mènent à l'autisme trouvent probablement leur origine dans la vie fœtale et sont influencés par des facteurs génétiques et environnementaux. Une compréhension fine du développement fœtal est donc nécessaire si nous voulons mieux comprendre les origines de l'autisme".

L'étude a révélé que les bébés pesant plus de 4,5 kg à la naissance et ceux pesant moins de 2,5 kg présentent, qu'ils soient nés ou non avant terme, un risque d'autisme augmenté de 63 % pour les premiers et 60 % pour les seconds.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

NMN

Les nuisances sonores répétées fragilisent le cœur
Mercredi, 08/05/2013 - 07:00

Des chercheurs allemands du Helmholtz Zentrum München ont montré que l'exposition quotidienne au bruit provoque un stress chronique qui perturbe le rythme cardiaque et la capacité d'adaptation du cœur.

Dans cette étude, 110 participants ont été équipés d'électrocardiogrammes portables qui ont enregistré leur rythme cardiaque en permanence.

L'analyse de la variabilité du rythme cardiaque montre qu'une exposition chronique à des niveaux de bruit élevés a un impact néfaste sur la santé cardio-vasculaire et la capacité d'adaptation du cœur.

Mais de manière plus surprenante, cette étude révèle également que l'exposition régulière à un niveau de bruit modéré peut également avoir un impact nocif sur le cœur.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

NMN

Le lait maternel diminuerait la résistance des germes aux antibiotiques
Mardi, 07/05/2013 - 10:38

Une étude américaine réalisée par des chercheurs de l'Université de Buffalo montre que le lait maternel permet de réduire sensiblement la résistance de certains germes pathogènes, comme le fameux staphylocoque doré, aux antibiotiques.

Ces travaux ont pu montrer une protéine, appelée "Human Alpha-lactalbumine made lethal to tumor cell", ou HAMLET (alpha lactalbumine modifiée tueuse de cellules tumorales), augmente la sensibilité des bactéries à plusieurs antibiotiques, comme la pénicilline et l'érythromycine.

Cette "resensibilisation" est si efficace que certaines bactéries, comme le streptocoque de la pneumonie, redeviennent sensibles à des antibiotiques auxquels elles étaient devenues totalement résistantes.

Autre atout : cette protéine HAMLET conserve son pouvoir antibactérien sur plusieurs générations. Par ailleurs, cette protéine a très peu d'effets secondaires, contrairement à certains antibiotiques employés pour combattre les germes les plus résistants.

Il faut enfin souligner qu'HAMLET constitue également une voie thérapeutique prometteuse contre certains cancers devenus résistants à la chimiothérapie.

 Article rédigé par Elisa Tabord pour RT Flash

Medical Xpress

Les jeux vidéo aident les seniors à maintenir leur cerveau en forme !
Mardi, 07/05/2013 - 10:29

Des chercheurs américains de l'Université de l'Iowa ont montré que l'utilisation régulière de jeux vidéo par les seniors pourrait améliorer très sensiblement leurs facultés cognitives.

Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont réalisé une expérience sur 681 personnes de plus de 50 ans qui ont été divisées en quatre groupes. Le premier groupe était convié à pratiquer des mots croisés sur ordinateur et les trois autres groupes se voyaient proposer un jeu vidéo baptisé "Road Tour" dont le but est de repérer un modèle de voiture qui n'apparaît que furtivement sur une plaque d'immatriculation.

Cette étude, dirigée par le professeur Wolinsky, a tout d'abord montré que, quel que soit le niveau de départ des joueurs, ceux-ci pouvaient augmenter leur capacité de réaction de 70 % en s'entraînant.

Après un an d'expérimentation, les groupes pratiquant ce jeu vidéo avaient gagné en moyenne l'équivalent de trois années supplémentaires de bonne santé mentale.

Cette étude montre que ce jeu vidéo a permis non seulement de prévenir le déclin cognitif chez les seniors mais a également amélioré leurs facultés de concentration.

L'étude montre également que les participants ayant joué à "Road Tour" ont obtenu de meilleurs résultats que les joueurs de mots croisés en matière de vitesse de réaction lors du passage d'une tâche à une autre et de concentration. Pour les joueurs les plus assidus, le gain en santé mentale a été estimé à sept ans.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

TNA

La musique que nous aimons perçue comme une récompense
Mardi, 07/05/2013 - 09:35

Pourquoi pouvons-nous être touchés, dès la première écoute, par un morceau de musique que nous ne connaissons pas, au point de vouloir l'acheter immédiatement pour pouvoir le réécouter à volonté ?

Des chercheurs de l’Université McGill (Montréal), ont essayé de trouver des réponses à cette question. Ils ont proposé aux participants d'écouter 60 morceaux de musique qu’ils n'avaient jamais entendus et au cours de cette audition, ces derniers ont été soumis à une IRM fonctionnelle. Le résultat de cette analyse montre que l'écoute de ces morceaux de musique modifie l'activité dans une aire cérébrale précise, le nucleus accumbens, l'un des sièges de la gratification et la récompense.

Les scientifiques ont par ailleurs constaté qu'il était possible, en fonction de l'activité de cette région cérébrale au moment de l'audition, de prédire si la personne avait aimé ou non cette musique.

Cette expérience a également montré que le nucleus accumbens était étroitement couplé avec le cortex auditif et que ce couplage était d'autant plus fort que la musique écoutée était perçue comme agréable et gratifiante.

Les scientifiques déduisent de ces observations que notre cerveau attribue à la musique une valeur intrinsèque par le biais d'un circuit dans lequel intervient à la fois des mécanismes de récompense et de satisfaction fondamentaux et archaïques, issus du cerveau reptilien et des processus imaginaires et cognitifs propres à l'être humain et siégeant dans le cortex.

L'étude précise que « Les mécanismes cérébraux impliqués dans les schémas de reconnaissance, de prédiction et d’émotions nous permettent de ressentir la musique à la fois comme un plaisir sensuel et une récompense intellectuelle ».

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Science

Détoxifier son cerveau grâce aux fruits rouges
Dimanche, 05/05/2013 - 21:27

Des chercheurs américains de la Tufts University (Human Nutrition Research Center on Aging) et de l'University of Maryland (Baltimore) ont montré chez le rat que la consommation de fruits rouges permettait d'améliorer le fonctionnement cérébral.

Selon ces recherches, ce type de fruits contient un niveau élevé d'antioxydants et de polyphénols qui favoriserait l'autophagie (l'auto-nettoyage cellulaire), un processus par lequel peuvent être éliminées certaines protéines toxiques qui s'accumulent dans le cerveau.

Dans ce travail, les rats ont été divisés en deux groupes. Le premier groupe avec une alimentation normale et le second groupe un régime essentiellement composé de fruits rouges. Après avoir exposé ces animaux à des radiations destinées à provoquer un vieillissement accéléré de leur cerveau, les chercheurs ont constaté que les rats astreints au régime à base de fruits rouges avaient un déclin cognitif et cérébral sensiblement moins important que leurs congénères soumis à un régime normal.

Les pathologies du cerveau, comme Parkinson ou Alzheimer, se caractérisent souvent par une accumulation de protéines toxiques. Or la consommation de fruits rouges, par le processus d'autophagie, semble permettre un auto nettoyage naturel du cerveau et l'élimination d'une partie de ces protéines pathogènes, précise le Professeur Poulose.

Deux précédentes recherches portant sur 16 000 femmes américaines, suivies de 1976 à 2001, avaient déjà établi qu’une consommation importante de fruits rouges et notamment de myrtilles et de fraises, permettait de retarder en moyenne de deux ans et demi de déclin cognitif lié à l'âge.

Article rédigé par Elisa Tabord pour RT Flash

TNA

Quand la musique des mots renforce la mémoire…
Dimanche, 05/05/2013 - 00:00

Selon des chercheurs allemands de l'Université de Tübingen, les oscillations lentes dans l'activité cérébrale, caractéristiques du sommeil lent profond, sont essentielles pour consolider la mémoire et conserver nos souvenirs.

Ces scientifiques ont montré que l’audition de sons synchronisés au rythme de ces oscillations cérébrales permet d'améliorer les capacités de mémorisation de notre cerveau au cours du sommeil.

« Dans cette expérience nous avons utilisé des sons particuliers qui étaient en phase avec le rythme des oscillations cérébrales et non des musiques correspondant au goût des participants à l'étude » explique le professeur Jan Born qui dirige ces recherches.

Les chercheurs ont pu montrer que les participants qui avaient été exposés plusieurs nuits de suite à ce type de stimulations sonores mémorisaient mieux la nuit les séries de mots appris dans la journée.

En revanche lorsque ces participants étaient exposés à des stimulations sonores qui étaient désynchronisées et déphasées par rapport à leurs oscillations cérébrales, il n'y avait aucun gain en terme de mémorisation. Ces travaux montrent qu'il serait peut-être possible d'améliorer non seulement le processus de mémorisation mais également la qualité du sommeil en utilisant des stimulations sonores en phase avec les oscillations cérébrales du patient.

Cette étude laisse également entrevoir la possibilité d'utiliser cette technique pour lutter contre le déclin cognitif provoqué par certaines pathologies neurodégénératives, comme la maladie d'Alzheimer.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Neuron

Pourquoi la grossesse précoce protège-t-elle du cancer du sein?
Dimanche, 05/05/2013 - 00:00

Des chercheurs suisses de l'Université de Bâle ont élucidé un des mécanismes génétiques qui explique pourquoi une femme ayant eu une première grossesse précoce réduit de moitié son risque de cancer du sein.

Travaillant sur la souris, ces scientifiques ont découvert, grâce à une analyse génomique de lignées de cellules épithéliales mammaires, que certains gènes impliqués dans le système immunitaire et la différenciation sont surexprimés après une grossesse alors que, parallèlement l’activité de certains gènes de signalisation codant pour des facteurs de croissance est réduite.

Selon cette étude, la surexpression des gènes de différenciation et la diminution du ratio de signalisation Wnt / Notch dans les cellules souches progénitrices bloquent la croissance des cellules cancéreuses et diminuent sensiblement le risque de cancer du sein chez les mères précoces.

Article rédigé par Elisa Tabord pour RT Flash

BC

Régime méditerranéen : bon pour le cœur… et la mémoire !
Samedi, 04/05/2013 - 18:20

Décidément, le régime méditerranéen, déjà plébiscité par la communauté scientifique pour ses effets protecteurs en matière de cancer et de maladies cardio-vasculaires, n'en finit pas de révéler ses bienfaits.

Selon une étude réalisée conjointement par des chercheurs américains et grecs, ce type de régime caractérisé par la forte consommation d'acides gras insaturés, de type oméga trois, de céréales, de poissons, de fruits et de légumes, permettraient de ralentir sensiblement les effets du déclin cognitif lié à l'âge.

Ce travail réalisé par les universités d'Athènes et d'Alabama a analysé pendant quatre ans l'évolution d'une population de 17 500 personnes ayant un âge moyen de 64 ans et ne souffrant d'aucune pathologie cérébrale ou neurologique.

Au terme de l'étude, les chercheurs ont constaté que 7 % des participants avaient développé des troubles cognitifs. Ils ont aussi observé qu'après ajustement des différents facteurs de risque, la fréquence de ces troubles était inférieure de 20 % chez les personnes ayant une alimentation conforme au régime méditerranéen.

L'étude souligne toutefois que " le type d'alimentation n'est qu'un des paramètres impliqués dans la préservation des facultés cognitives et ne doit pas faire oublier l'importance des autres facteurs, tels que l'exercice physique, l'arrêt du tabac et la prise en charge médicale de l'hypertension, du diabète et du cholestérol".

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

UAB

Obésité : convertir la graisse blanche en graisse brune
Samedi, 04/05/2013 - 18:14

Des chercheurs de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich ont réussi à montrer qu'il est possible de reprogrammer les différents types de cellules adipeuses de manière à les transformer d'un type à l'autre.

Ces travaux réalisés sur la souris confirment que la graisse abdominale est constituée de différents types de cellules adipeuses qui n'ont pas le même métabolisme. Les cellules adipeuses blanches stockent les calories excédentaires sous forme de lipides.

En revanche, les cellules brunes brûlent immédiatement l’énergie en excès et les nourrissons, dont le système de régulation thermique n'est pas encore en place, utilisent ce type de cellules pour maintenir leur température corporelle.

Si l'on parvenait à augmenter à la fois la quantité de ces cellules brunes et leur activité chez les adultes obèses, on obtiendrait très probablement une perte de poids significative grâce à une plus grande dépense énergétique,et ce, à consommation constante de calories.

On sait que les cellules blanches peuvent, dans certaines conditions, se transformer en cellules brunes et vice versa mais on ignore encore par quels mécanismes exacts. En utilisant un modèle de souris génétiquement modifiées permettant le marquage génétique de différent types de cellules adipeuses, des chercheurs ont montré que les cellules brunes étaient produites à partir de cellules précurseurs et que ce type de cellules étaient éliminées par l'organisme lorsqu'elles n'étaient plus nécessaires et avaient rempli leur mission.

Ces travaux ont confirmé que les cellules blanches pouvaient bien se transformer en cellules brunes et vice versa. Mais il reste toutefois à identifier le moyen le plus efficace (par voie nutritionnelle ou pharmacologique) pour réaliser cette conversion.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Nature

Migraine : une nouvelle piste génétique
Samedi, 04/05/2013 - 18:08

La migraine reste une des maladies déroutantes dont les causes sont multiples et mal identifiées. Aux États-Unis, un adulte sur quatre serait atteint à un degré divers par cette affection neurologique douloureuse et invalidante.

Pour essayer de progresser dans la compréhension des mécanismes génétiques et moléculaires qui sous-tendent cette pathologie, des chercheurs américains de plusieurs universités de Californie et de l'Utah, se sont regroupés pour étudier des familles de migraineux.

Ces scientifiques ont pu identifier chez plusieurs de ces familles atteintes par des migraines sévères, deux mutations spécifiques du gène codant la kinase lδ. Cette sérine thréonine kinase est impliquée dans l’horloge circadienne et participe à plusieurs voies de signalisations cérébrales.

Ces travaux ont pu montrer chez des souris exprimant un des mutants de la kinase lδ un abaissement du seuil de la douleur provoquée par les céphalées associées à la migraine. Les chercheurs ont également constaté une modification de l'activité cérébrale de ces souris qui semble correspondre aux manifestations migraineuses.

Il semblerait donc que la diminution de l’activité de cette enzyme puisse déclencher des migraines. Si tel était le cas, cette découverte permettrait d'ouvrir une nouvelle voie thérapeutique dans la prise en charge de cette affection qui concernerait un habitant de la planète sur six.

Article rédigé par Elisa Tabord pour RT Flash

Science

Le tabagisme, même léger, augmente aussi le risque de polyarthrite !
Samedi, 04/05/2013 - 18:02

Des chercheurs suédois ont montré que le tabagisme, même léger, multipliait par deux chez la femme le risque de développer une polyarthrite rhumatoïde.

La polyarthrite rhumatoïde est une grave pathologie inflammatoire chronique, très invalidante, qui touche environ 2 % de la population française. Les trois quarts des malades sont des femmes.

De 2003 à 2010, les chercheurs suédois du Karolinska Institute ont suivi 34 000 femmes âgées de 54 à 89 ans pour essayer de repérer les différents facteurs de risque de cette maladie.

Cette vaste étude montre que le tabac constitue bien un facteur de risque majeur de développer cette maladie auto-immune dans laquelle le système immunitaire attaque les propres cellules du patient. Ce travail indique en outre qu'une consommation même faible de tabac (moins de cinq cigarettes par jour) suffit à doubler les risques de survenue de polyarthrite rhumatoïde.

Enfin, circonstance aggravante, l'étude montre que le risque de développer cette pathologie subsiste chez les anciens fumeurs, même 15 ans après le sevrage tabagique.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

ART

Première mondiale à Lyon : une ablation partielle d’un rein à travers le nombril
Vendredi, 03/05/2013 - 17:48

Une équipe médicale de l’Hôpital Edouard Herriot de Lyon, dirigée par le Professeur Xavier Martin, a réalisé le 29 mars dernier une première mondiale : l’ablation d’un cancer du rein sur un patient de 46 ans, à travers le nombril.

Cette intervention hors du commun a été effectuée à l'aide du nouveau robot chirurgical dont s'est doté cet hôpital en début d'année.

Les chirurgiens ont extrait la tumeur cancéreuse du rein qui a ensuite été suturé et réparé. Cette néphrectomie partielle présente l'avantage de préserver au maximum la fonction rénale du patient qui conserve ses deux reins.

Selon le docteur Crouzet, "Cette nouvelle approche chirurgicale robotique est également beaucoup plus confortable pour le patient. Elle ne laisse pratiquement pas de cicatrice et permet de diminuer sensiblement les douleurs postopératoires et de réduire le temps de convalescence et de récupération".

Sur le plan pratique, l'opération consiste d'abord à pratiquer une incision unique de 3 centimètres au niveau du nombril, ce qui permet le passage d'une gaine souple dans laquelle peut être introduit le système robotique.

Le chirurgien peut ensuite, à partir d'une console de commande externe, visualiser en 3D et en haute définition le rein à opérer et intervenir de manière très précise sur cet organe en utilisant les différentes ressources du robot.

Pour cette intervention précise, le chirurgien a procédé à l'ablation de la tumeur cancéreuse du rein qui a été ensuite placée dans un petit sac puis extraite du corps du patient par l’incision au niveau du nombril.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

HCL

HCL

Les adultes obèses ont deux fois plus de risque de mourir avant 55 ans !
Vendredi, 03/05/2013 - 17:32

On savait depuis longtemps qu’une obésité persistante réduisait sensiblement l'espérance de vie mais une étude britannique vient de révéler qu'une obésité précoce double le risque de mourir avant l’âge de 55 ans.

Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont observé les dossiers médicaux de 6 500 jeunes hommes danois âgés de 22 ans en 1955 qui ont été suivis pendant 33 ans et parmi eux, 97 (soit 1,5 %) étaient obèses.

Parvenus à l'âge de 55 ans, les chercheurs ont constaté que la moitié des obèses inclus dans cette population souffraient de différentes pathologies liées au surpoids : hypertension, diabète et maladies cardio-vasculaires notamment.

Selon ce travail, les jeunes adultes obèses voient leur risque de diabète multiplié par huit et leur risque de décès avant 55 ans multiplié par deux.

L'étude montre également qu'un point supplémentaire d’indice de masse corporelle (IMC) augmente de 20 % le risque de diabète et de 5 % le risque de décès prématuré.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

BMJ

Les mécanismes de réparation de l'ADN enfin observés en temps réel
Vendredi, 03/05/2013 - 17:27

Des chercheurs de l’Université d’Oxford et de l’université canadienne McGill ont mis au point une nouvelle technique reposant sur la fluorescence de molécule unique qui permet pour la première fois de visualiser dans le détail le déroulement du mécanisme moléculaire de réparation de l'ADN.

Pour parvenir à ce résultat espéré depuis longtemps, les scientifiques ont créé, à partir d'une souche de la bactérie Escherichia coli, une ADN polymérase et une ADN ligase fusionnées avec un fluorophore photoactivable. Ils ont ensuite observé le processus de réparation de l'ADN à l'aide d'un microscope haute-résolution par photoactivation.

Ce modèle biologique présente la particularité de ne pas s'immobiliser à l'occasion du déclenchement de ce processus de correction des anomalies de l'ADN, ce qui permet d'observer dans le détail ce mécanisme fondamental.

Grâce à cette approche méthodologique, les chercheurs ont pu caractériser les différents paramètres physico-chimiques de ce mécanisme au niveau cellulaire.

Ce travail a notamment permis de mesurer que la polymérase interagit pendant environ deux secondes avec l’ADN et que la ligase a besoin de 2,5 secondes pour ses opérations de suture.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

PNAS

Sport et régime : l'association plus efficace que l'alternance
Vendredi, 03/05/2013 - 17:21

Des chercheurs de l’École de médecine de l’Université Stanford ont montré que la pratique d'un exercice physique régulier combiné à un régime alimentaire adapté permettait une synergie positive et plus efficace que l'adoption exclusive d'un régime ou d'une pratique sportive.

Selon cette étude, il se pourrait même que les personnes qui décident de commencer par suivre un régime alimentaire avant de débuter la pratique d'un sport réduisent leurs chances de réussite dans le changement prolongé de leur mode de vie.

L’étude a suivi durant un an 200 participants initialement inactifs, âgés de 45 ans et plus et divisés en 4 groupes.

  • Le premier groupe a appris à faire des changements de régime alimentaire et d’exercice en même temps.
  • Le deuxième groupe a appris à faire d’abord des changements alimentaires et n’a pas changé ses habitudes d’exercice durant les premiers mois de suivi.
  • Le troisième groupe a appris à changer ses habitudes d’exercice avant de recevoir des conseils alimentaires.
  • Le quatrième groupe n’a pas modifié ses habitudes de régime alimentaire ou d’exercice, mais a suivi un programme de gestion du stress.

Les chercheurs, à l'issue de cette étude, ont constaté que les participants ayant modifié leurs habitudes alimentaires et d’exercice en même temps avaient la plus forte probabilité  de réussir dans la durée à conserver un mode de vie sain basé sur une alimentation équilibrée et la pratique d'au moins 2h30 d'activité physique par semaine. 

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Springer

Un risque cardiaque spécifique lié au microbiome
Vendredi, 03/05/2013 - 17:15

Des chercheurs américains de la Cleveland Clinic ont montré que les niveaux sanguins d’un sous-produit bactérien, l’oxyde de triméthylamine, semblent fortement prédictifs d’un risque accru de maladie cardiaque, même en l’absence de facteurs de risques cardiovasculaires.

Ces conclusions ont été obtenues après une analyse sur trois ans des dossiers médicaux de 4000 patients et elle ouvrent la voie à une évaluation et un dépistage fiables du risque de maladies cardio-vasculaires chez des sujets ne présentant aucun facteur de risque connu.

Le sous-produit bactérien identifié comme marqueur de ce risque cardio-vasculaire est l'oxyde de triméthylamine ou triméthylamine N-oxyde (TMAO), substance produite par la flore intestinale au cours de la digestion de la lécithine.

Cette étude confirme les résultats d'un autre travail qui établit un lien entre la flore intestinale et le métabolisme d’un nutriment présent dans les produits d’origine animale, la carnitine.

Selon ces chercheurs, la mesure des taux sanguins de TMAO pourrait servir de marqueur fiable pour évaluer le risque cardiovasculaire, même pour les patients sans facteurs de risque connus.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

NEJM

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