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NUMERO 407 |
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Edition du 23 Novembre 2006
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Edito
Accepteriez-vous de devenir « Partenaire d'@RTFlash » ?
Nous sommes au 407e numéro de notre Lettre @RT Flash. Semaine après semaine, vous êtes de plus en plus nombreux à lire nos brèves qui n'ont qu'un seul but : porter à votre connaissance un grand nombre d'innovations qui transforment notre Monde. Depuis le 4 mai 1998 (il y a donc 8 ans 1/2) nos plus anciens lecteurs reçoivent @RT Flash gratuitement chaque vendredi. Tant que j'ai eu l'honneur d'être Sénateur en activité, il m'a été facile d'assurer la gratuité de cette Lettre périodique. En effet, ce sont deux de mes assistants parlementaires, Mark Furness et Monique Girard, qui m'ont aidé, dès le début, à préparer et diffuser cette Lettre. Mais depuis octobre 2004, je me suis volontairement retiré du Sénat pour permettre à une nouvelle génération d'élus de prendre des responsabilités nouvelles. En cette fin de 2004, nous avions déjà plusieurs dizaines de milliers de lecteurs chaque semaine. Avec mes deux collaborateurs nous avons décidé de poursuivre notre aventure et de continuer à publier la Lettre @RT Flash, semaine après semaine. Nous avons bien fait car notre lectorat continue à croître à un rythme de + 15 à + 20 % chaque année. Depuis la fin 2004, j'ai réussi tant bien que mal à assurer sur mes fonds personnels le paiement régulier des salaires de mes deux collaborateurs. Je tiens ici à les remercier publiquement car sans leur compétence et leur dévouement, jamais @RT Flash n'aurait pu exister. Mais maintenant, il nous faut trouver un autre modèle économique pour assurer la pérennité de notre Lettre. Beaucoup de personnes m'ont suggéré de faire payer un abonnement modique à nos lecteurs. Je pense que cela serait une erreur car l'expérience montre qu'il est très difficile de faire évoluer vers le « payant » un lectorat qui, depuis l'origine, est habitué au « gratuit ». Il faut avoir l'humilité de le dire. Le succès réel et grandissant de notre Lettre ne repose pas uniquement sur sa ligne éditoriale ou sur la qualité de ses brèves mais bien sur le fait qu'elle soit totalement gratuite et librement accessible. Nous avons aussi pensé à la publicité. Mais en raison de la rigueur qu'il nous faut appliquer à la cohérence entre les sujets traités dans la publicité et notre ligne éditoriale, les propositions de publicité sont rares. Il n'y a malheureusement pas beaucoup de publicités qui aient pour finalité la diffusion des connaissances... Aussi, après une longue analyse, il nous semble qu'il n'y ait qu'une seule voie que nous puissions pratiquer : celle du partenariat. A cette fin, je m'adresse aujourd'hui à tous les organismes, instituts, collectivités locales, laboratoires, universités, grandes écoles, établissements d'enseignement, administrations, sociétés qui savent utiliser au mieux la matière grise pour toujours donner plus de valeur à leur démarche et dont de nombreux responsables, chercheurs, enseignants, cadres, ingénieurs, techniciens, employés sont des lecteurs assidus depuis plusieurs années de notre Lettre, pour qu'ils deviennent partenaires de @RT Flash. En échange d'une somme modique (pour une organisation) que nous avons fixée à 2 000 Euros HT / an, le logo de cet organisme sera positionné à une place privilégiée sur notre site avec un lien direct avec le site de notre « partenaire ». Mieux encore, il y a certainement parmi vous des responsables de laboratoires, d'universités, de grandes écoles, d'établissements d'enseignement, de collectivités locales, d'administrations départementales ou régionales, de Petites et Moyennes Entreprises exerçant dans les domaines de l'innovation et des technologies qui n'ont pas encore de Lettre interne hebdomadaire, et pourtant vous avez un Intranet, ou du moins chacun des cadres, chercheurs, enseignants, fonctionnaires, ingénieurs, techniciens, employés de votre structure, dispose d'une adresse Internet. Si vous acceptiez de devenir « partenaire privilégié » de la Lettre @RT Flash et ce, pour une somme raisonnable (5 000 Euros HT/an), nous pourrions nous appuyer sur notre publication pour diffuser chaque semaine, sur les adresses e-mail de vos collaborateurs, une Lettre interne qui prendrait le nom de « @RT Flash-nom de la structure ». De la Lettre @RT Flash, nous garderions toutes les brèves et nous retirerions mon édito pour le remplacer en tête par un texte que vous auriez vous-même ou un membre de votre équipe, préparé. Pour compléter la personnalisation de cette Lettre interne, nous ajouterions, dans les dernières pages sous forme de brèves, des informations propres à votre entreprise (nouveaux arrivants, naissances, mariages, manifestations diverses, départs à la retraite, fêtes, etc...). Vous n'auriez en tout et pour tout qu'à nous transmettre par Internet vos textes en temps utile. Avoir une Lettre interne personnalisée, adressée automatiquement et gratuitement chaque semaine dans la boîte e-mail de chacun de vos collaborateurs, et appuyer cette publication sur la Lettre @RT Flash qui a acquis une réelle notoriété depuis plus de 8 ans, est certainement une occasion qu'il ne faut pas manquer. Toutes les sommes versées par les partenaires seraient encaissées par l'ADIST (Association pour la Diffusion de l'Information Scientifique et Technique). Cette procédure assurerait une totale transparence à cette démarche. Chers lecteurs de @RT Flash, si certains parmi vous aimeraient avoir quelques informations complémentaires sur ce partenariat avec « @RT Flash », n'ayez aucun hésitation à m'adresser un courriel sur ma boîte personnelle : tregouet@chello.fr Je répondrai à chacun d'entre vous et si ce n'est déjà fait, j'essaierai de vous convaincre. Je suis certain que chacun d'entre vous ressent, en cet instant, l'importance de cette démarche de recherche de partenaires. Nous vous faisons confiance. René Trégouët Sénateur Honoraire Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat P. S. : si vous êtes cadre, chercheur, enseignant, ingénieur, technicien, employé dans un laboratoire, un établissement d'enseignement, une collectivité locale, une administration, une Petite ou Moyenne Entreprise et si vous pensez que ce serait une bonne idée de s'appuyer sur le sérieux, la notoriété et l'ancienneté d'@RT Flash pour réaliser un Journal interne de votre structure qui n'existe pas encore, pourquoi n'iriez-vous pas voir votre « patron » pour lui parler de notre proposition ?
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Les collectivités territoriales, avec le soutien de l'Autorité de régulation des télécoms, l'Arcep, misent sur le WiMax (internet haut débit sans fil) pour réduire les zones reculées, loin des centres urbains, où se connecter au réseau nécessite une patience d'ange. Plusieurs de ces collectivités étaient présentes au 28e congrès international de l'Idate, l'Institut de l'audiovisuel et des télécoms en Europe, qui s'est tenu du 14 au 16 novembre à Montpellier. La technologie WiMax permet des débits de quelque 10 mégabits par seconde sur des rayons de couverture de 15 à 30 km. Elle fonctionne par voie hertzienne avec une antenne centrale placée sur un point élevé et une autre antenne placée au domicile, qui sera elle-même raccordée à un modem sur lequel on branchera le téléphone et l'ordinateur. L'avantage du WiMax est que ses évolutions techniques font l'objet de normes reconnues mondialement. Le WiMax autorisé en France concerne les usages fixes (le client ne bouge pas), à la différence du WiMax que s'apprête à déployer aux Etats-Unis l'opérateur Sprint Nextel, qui sera lui "mobile" et dont les investissements devraient s'élever entre 3,5 et 4 milliards de dollars. En France, dans les zones que veulent "irriguer" les collectivités, la connexion ne dépasse pas les 512 kilobits par seconde... quand elle est possible. C'est ce que l'on appelle la "fracture numérique". "Le WiMax est une technologie particulièrement adaptée à l'aménagement du territoire et c'était normal que les régions, soucieuses de résorber les zones où l'accès internet est difficile, obtiennent des fréquences", a déclaré à l'AFP Gabrielle Gauthey, membre de l'Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes). En juillet dernier, l'Arcep a attribué 49 licences WiMax, dont six à des régions qui les ont obtenues pour un euro symbolique. D'autres collectivités qui n'avaient pas alors été choisies pourront, si elles le souhaitent, revenir dans la course si un opérateur décide de remettre sur le marché l'une de ses fréquences, a assuré Mme Gauthey, qui affirme que "le paysage n'est pas figé". Sur 70 projets à l'étude, 35 sont déjà lancés, a-t-elle précisé. L'Alsace fait partie des six régions (Corse, Aquitaine, Bretagne, Bourgogne et Poitou-Charentes) qui se sont vues attribuer une licence WiMax. "Nous sommes dans une logique d'aménagement du territoire" autant pour les particuliers que pour les entreprises, a insisté Alain Cote, conseiller pour l'innovation numérique de la région", avant d'ajouter : "il n'était pas tolérable que 15 % du territoire ne puisse pas bénéficier de l'internet haut débit". La région Alsace a remis sa licence aux deux départements sous sa juridiction. Le Haut-Rhin a d'ores et déjà choisi l'opérateur privé qui effectuera les travaux de construction du réseau, 50 à 70 % des investissements étant assurés par la collectivité. L'opérateur prendra en charge la relation commerciale avec le client final. Le Bas-Rhin n'a pas encore fait son choix qui devrait intervenir courant 2007. Aux termes des engagements pris par la région Alsace auprès de l'Arcep, 80 % de son territoire et 90 % de sa population devront être couverts fin 2008. Seul bémol pour M. Cote, le WiMax ne va pas distribuer la télévision, au moins à court terme, la question faisant débat parmi les experts. "Pour que cette technologie pénètre le marché il faut qu'outre le téléphone et l'internet, elle propose la télévision", selon le responsable. Il fait remarquer que les clients hésitent à quitter leur précédent fournisseur s'ils ne disposent pas d'un service similaire au nouveau. 20 Minutes
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En janvier 2006, Orange lançait son pilote d'accès à Internet par la fibre optique (FTTH). Depuis, quelques abonnés-testeurs situés en région parisienne peuvent disposer d'une connexion très haut débit et de services associés. Ce pilote devrait être étendu à plusieurs villes de province (on parle notamment de Nantes), qui devraient être définitivement sélectionnées à la fin de l'année. Dans chaque ville, entre 500 et 1.000 utilisateurs pourront participer au pilote. Orange devrait aussi en profiter pour tester différents niveaux de prix (70 euros par mois actuellement), correspondant à différents niveaux de service. Le réseau de fibre optique déployé par l'opérateur entre ses équipements et le domicile des clients s'appuie sur une technologie GPON (Giga Passive Optical Network). Le GPON, qui permet de relier jusqu'à 64 clients sur une seule et même fibre, offre des débits jusqu'à 2,5 Gbits/s en download et 1,2 Gigabit/s en upload. Autre intérêt pour l'opérateur historique, le GPON rend complexe le dégroupage des abonnés. Les déploiements effectifs de fibre optique ont débuté en février dernier. Orange a ainsi tiré une centaine de kilomètres de fibre dans quelques quartiers de six arrondissements de Paris (3e, 4e, 6e, 7e, 13e et 16e) et de cinq communes des Hauts-de-Seine (Rueil-Malmaison, Asnières-sur-Seine, Villeneuve-la-Garenne, Boulogne-Billancourt et Issy-les-Moulineaux). Le réseau THD d'Orange raccorde aujourd'hui en fibre optique une centaine de foyers. Les lignes des premiers clients ont été ouvertes en juin. Le pilote Très Haut débit compte actuellement une centaine de clients abonnés. Le coût de l'installation est estimé à environ 1.000 euros par foyer. Avec un ARPU minimum de 70 euros par client, le retour sur investissement est d'environ 14 mois. Orange prévoit d'investir quelques millions d'euros sur le pilote, l'objectif étant d'atteindre un seuil de 1.000 clients testeurs d'ici la fin 2006. JDNet
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Le comité interministériel du 13 novembre a été l'occasion pour l'Etat de signer, avec des partenaires sociaux et des entreprises, la charte pour le développement de la filière superéthanol E 85. Le superéthanol E85 est un carburant composé d'un maximum de 85 % d'éthanol d'origine agricole et de supercarburant sans plomb pour la partie restante. Ce carburant doit contribuer à réduire la dépendance énergétique de l'Hexagone et diversifier ses approvisionnements. La charte part aussi du principe qu'il permettra aux consommateurs de réduire fortement leur exposition au risque de hausse du prix du pétrole. Dans cette charte, l'Etat s'engage à définir, en liaison avec les Constructeurs et les Distributeurs, une norme nationale transitoire pour le superéthanol E85 d'ici au 31 décembre 2006 et à participer parallèlement aux travaux d'élaboration d'une norme européenne harmonisée. L'Etat s'engage également à autoriser la vente du superéthanol E85 sur l'ensemble du territoire pour les professionnels et les particuliers au plus tard le 1er janvier 2007. L'Etat s'engage par ailleurs à élaborer, avant le 31 décembre 2006, les textes (recommandations, guides, instructions, etc.) destinés à faciliter et accélérer, dans le cadre de la police des installations classées pour la protection de l'environnement, l'instruction des dossiers relatifs aux installations de stockage et de distribution du superéthanol E85 ou de ses composants. Les Constructeurs pour leur part s'engagent à ce que les véhicules flexfuel commercialisés en France respectent les valeurs limites d'émission de la norme Euro 4. Ces émissions seront contrôlées par les laboratoires de l'UTAC dans un premier temps sur la base des protocoles de mesure existants (type essence), puis sur la base des protocoles spécifiques au superéthanol E85 dès que la commission européenne aura finalisé les textes correspondants. Les Constructeurs s'engagent également à : - commercialiser chacun dès 2007 au moins un modèle de véhicule flexfuel et élargir ensuite progressivement l'offre de véhicules disponibles avec ce mode de carburation ; - proposer dans leurs catalogues les véhicules flexfuel à un prix équivalent et comparable à celui des modèles essence à carburation classique correspondants ; Les Distributeurs s'engagent à convertir un nombre suffisant de stations-service pour atteindre fin 2007, y compris les exploitants indépendants, un total de 500 à 600 points de vente de superéthanol E85 sur le territoire français. L'Etat proposera aux collectivités locales de s'associer au développement de la filière superéthanol E85, au travers notamment de l'adoption de mesures favorables en matière de taxe proportionnelle sur les certificats d'immatriculation, de circulation et de stationnement. L'Etat s'engage à poursuivre activement son soutien aux programmes de recherche sur les biocarburants et notamment, s'agissant du superéthanol E85, sur l'amélioration des bilans énergétiques et environnementaux au niveau de la production d'éthanol et sur la production d'éthanol à partir de la biomasse lignocellulosique par hydrolyse enzymatique. Les Partenaires se fixent pour objectif que les coûts matières, les coûts de transformation et de distribution et la fiscalité de la filière superéthanol E85 permettent un coût d'utilisation nettement inférieur à celui du supercarburant sans plomb et aussi proche que possible de celui du gazole. Charte
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Comment passer progressivement des maisons anciennes voraces en énergie à des maisons plus économes, voire capables de produire leur propre énergie : c'est le défi auquel se trouve aujourd'hui confronté le secteur du bâtiment. Développement durable, énergies douces et recyclables, à l'heure où les mesures de protection de l'environnement exigées par les traités internationaux ressurgissent dans la campagne présidentielle, le bâtiment est en première ligne comme premier consommateur d'énergie - dont 70 % dans le résidentiel - et responsable du quart des émissions de CO2 en France. Le salon professionnel Ecobuilding Performance de début novembre à Paris, sur la "Performance énergétique et le développement durable des bâtiments", a été l'occasion de faire le point sur ces sujets. Les entreprises du bâtiment intègrent désormais ces considérations environnementales dès la conception de leurs projets pour construire des bâtiments "intelligents" capables d'optimiser la consommation d'énergie, expliquent les organisateurs du salon. Ils doivent déjà répondre aux obligations imposées par le protocole de Kyoto, les normes européennes établies à Bruxelles, ou encore celles décidées par le gouvernement dans le Plan climat qui vient d'être réactualisé. Dans la lignée des dispositions de crédits d'impôts en faveur du développement durable, le Premier ministre Dominique de Villepin a annoncé, à l'issue d'un Comité interministériel pour le développement durable, leur triplement en 2007 pour la rénovation énergétique des bâtiments anciens. Aussi, les nouvelles réglementations toujours plus contraignantes, sont à l'origine de sauts technologiques améliorant "l'efficacité écologique" des processus industriels. Outre les techniques multi-énergies : solaire, éolienne, géothermique, photovoltaïque, les industriels ont conçu des systèmes de ventilation servant à récupérer la chaleur en combinant chauffage/climatisation/ventilation et filtration d'air. Les industriels ont innové avec des isolants pour parer au bruit et à la chaleur, pour améliorer l'étanchéité, des triples vitrages à couches haute-performance, des briques isolantes, des peintures anti-oxydation... Selon les professionels, les technologies ont évolué et sont suffisamment diversifiées pour satisfaire les besoins dans les constructions neuves comme dans l'ancien. Mais surtout, rattrapant leur retard par rapport à leurs voisins européens, les Français sont demandeurs et prêts à investir dans ce domaine, à la fois par souci du respect de l'environnement et pour alléger leurs factures de chauffage. "Les mentalités évoluent parfois plus vite que les réglementations", assurent les constructeurs en citant pour preuve le succès des espaces "infos-énergie" de l'Ademe (agence de l'environnement et de la maîtrise d'énergie) et les crédits d'impôts qui ont "crevé les plafonds budgétaires prévus par le ministère des Finances". Enfin, le recours aux énergies renouvelables rend possible la réalisation de bâtiments à énergie positive, qui produisent plus d'énergie qu'ils n'en consomment. "Aux bâtiments consommateurs d'énergie hier se substitueront les bâtiments producteurs d'énergie de demain", rêvent les constructeurs. FI
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Le parc éolien français monte en puissance et atteindra 1.500 mégawatts (MW) à la fin 2006 contre 757 MW fin 2005, a annoncé Michèle Pappalardo, présidente de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) lors d'un colloque à Amiens. "On était à 1.337 MW fin octobre et on terminera 2006 à 1.500 MW", a-t-elle déclaré. "Cela fait deux ans de suite qu'on double" la puissance installée du parc français, composé d'environ un millier d'éoliennes actuellement, a-t-elle souligné. La France reste cependant loin derrière ses voisins européens comme l'Allemagne ou l'Espagne qui ont des parcs éoliens de respectivement 19.000 MW et 11.000 MW. Le Danemark, pionnier en la matière, a une capacité de 3.122 MW. En France, compte tenu des projets en cours, près de 10.000 MW pourraient être opérationnels d'ici 2010, "à condition que les obstacles rencontrés aujourd'hui soient levés et que n'en surgissent pas de nouveaux", selon le Syndicat des énergies renouvelables. Les opposants aux éoliennes estiment qu'elles défigurent le paysage et qu'elles sont bruyantes. "On arrivera à 10.000 MW après 2010", a nuancé la présidente de l'Ademe. Pour l'horizon 2010, ce sera plutôt "entre 5.000 MW et 7.000 MW", a-t-elle estimé. La loi du 13 juillet 2005 fixant les orientations de la politique énergétique réaffirme l'engagement de la France à produire 21 % de son électricité à partir de sources renouvelables, dont l'éolien. Depuis juillet 2006, le tarif de rachat de l'électricité d'origine éolienne imposé par les pouvoirs publics à Electricité de france (EdF) est de 8,2 centimes d'euro par kWh. Le marché mondial de l'énergie éolienne est passé d'une capacité de 4.800 MW en 1995 à près de 60.000 MW actuellement, dont 40.000 MW pour l'Europe des 25, selon l'Ademe. AFP
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Des chercheurs de l'université du Minnesota à Minneapolis, ont réussi, en chauffant très rapidement de l'eau sucrée, à obtenir directement une décomposition en hydrogène et en monoxyde de carbone. Ce nouveau processus présente deux avantages : il permet tout d'abord de s'affranchir des produits pétroliers pour produire "proprement" de l'hydrogène, le carburant de l'avenir pour la propulsion automobile ; deuxièmement, il peut s'appliquer à toute sorte de déchets végétaux... même au gazon coupé sortant des tondeuses. Les chercheurs ont expérimenté leur procédé sur deux produits, l'huile de soja et l'eau sucrée. Ils ont vaporisé ces liquides en minuscules gouttelettes de 400 microns de diamètre en utilisant un simple injecteur d'essence provenant d'un moteur de voiture. La vapeur obtenue a été projetée sur un disque en céramique revêtu d'un catalyseur, un mélange de rhodium et de cérium. Au contact du disque poreux porté entre 800 0C et 1 000 0C, les gouttelettes se vaporisent en quelques millisecondes et se décomposent en monoxyde de carbone et en hydrogène. Environ 70 % de l'hydrogène contenu dans l'huile est récupéré par aspiration de l'autre côté du disque. Caractéristique intéressante, la réaction chimique s'entretient elle-même : le disque en céramique doit être chauffé pour amorcer le processus, mais c'est ensuite la chaleur produite par la décomposition de l'huile qui le maintient à bonne température. A l'aide du petit réacteur de 17 millimètres de diamètre utilisé, 500 grammes d'hydrogène sont produits par jour. D'après les calculs, un disque de 15 centimètres permettrait d'obtenir 3,7 litres d'hydrogène à l'heure. Les chercheurs estiment que ce processus peut devenir une source de carburant pour les piles à combustibles lorsqu'elles seront au point. A plus court terme, le gaz synthétique est utilisable comme carburant dans les moteurs thermiques. UM
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Le programme international de fusion thermonucléaire Iter a franchi le 21 novembre une étape très importante de sa réalisation avec la signature à Paris de l'accord international fixant le cadre juridique et financier de la coopération entre les sept partenaires internationaux. La cérémonie de signature a eu lieu à l'Elysée après une allocution du président Chirac. Cet accord parachève l'accord politique signé le 28 juin 2005 entre l'Europe, les Etats-Unis, la Russie, le Japon, la Chine, et la Corée du Sud auxquels s'est jointe en décembre 2005 l'Inde, au bout de plusieurs années de difficiles négociations, notamment sur le lieu d'implantation du futur réacteur. Pour certains partenaires, l'accord devra encore être ratifié par les parlements nationaux dans les six mois, mais désormais le programme va "sortir du virtuel" pour exister financièrement et juridiquement, souligne une source proche du dossier. Après l'installation ces derniers mois des multiples structures tant nationales qu'internationales chargées de la mise en place du projet, désormais "on entre dans le vif du sujet". La construction du réacteur prendra dix ans et sa mise en exploitation est attendue pour 2018. Le programme Iter (International Thermonuclear Experimental Reactor) doit permettre des recherches sur la fusion nucléaire, une solution de rechange à la fission, en visant à reproduire ce qui se passe au coeur du soleil. Les scientifiques se donnent 40 ans pour aboutir à une production industrielle, soit à la fin programmée des réserves pétrolières dans le monde. Cela suppose de parvenir à rapprocher suffisamment deux noyaux atomiques d'hydrogène qui, parce qu'ils sont chargés positivement, se repoussent. Un important apport en énergie est donc nécessaire : il faut notamment atteindre des températures très élevées, de l'ordre de 100 millions de degrés. Si elle était enfin maîtrisée, la fusion permettrait de produire une énergie considérable -un kilogramme de combustible produirait l'équivalent de 10 millions de litres de pétrole, à partir de matières premières abondantes : le deutérium et le lithium sont présents dans l'eau. Un litre d'eau de mer pourrait ainsi générer une énergie équivalente à celle d'un litre de pétrole. La perspective est alléchante, alors que s'épuisent les réserves en pétrole et que la population mondiale atteindra 9 milliards d'habitants en 2050. Ses promoteurs soulignent par ailleurs que la fusion ne produit pas de gaz à eefet de serre et que ses déchets radioactifs ont une durée de vie plus courte que ceux issus des centrales nucléaires classiques. Fer de lance du programme, l'agence Iter international, présidée par le Japonais Kaname Ikeda, a déjà pris ses quartiers à Cadarache (Bouches du Rhône), lieu d'implantation du futur réacteur où une soixantaine de scientifiques - sur le millier attendu à terme - sont déjà à pied d'oeuvre dans des locaux provisoires. Le site, au milieu de la garrigue à une centaine de kilomètres de Marseille, sera défriché au premier trimestre prochain et les travaux de réacteur commenceront courant 2008. Il faudra auparavant aménager une route capable d'accueillir les énormes pièces du réacteur, construites un peu partout dans le monde et qui seront acheminées depuis le port de Marseille jusqu'à Cadarache. Mais hormis pour des aménagements locaux, comme la construction de bâtiments et de zones d'activités dont la Provence espère la création de quelque 1.500 emplois (sur environ 3.000 en France, directs et indirects), la majeure partie des appels d'offres ne seront pas lancés avant l'année prochaine. Les USA, la Russie, le Japon, la Chine et la Corée du Sud assumeront chacun 10 % du projet. L'arrivée de l'Inde permettra aux partenaires de disposer en outre d'une réserve stratégique de 500 millions d'euros. Sur le coût de 10 milliards d'euros, 4,6 mds sont prévus pour la construction du réacteur. 4,8 mds financeront l'exploitation pendant au moins 20 ans. ITER
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Espace |
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L'"énergie du vide", cette mystérieuse force répulsive à l'origine de l'expansion de l'univers, n'est pas un phénomène nouveau mais existait peu après le "big bang", selon une découverte d'astrophysiciens américains. Cette nouvelle observation réalisée avec le télescope spatial Hubble est importante selon ces scientifiques car elle invalide une théorie avancée par d'autres astronomes selon laquelle l'intensité de l'"énergie du vide" devrait changer avec le temps en fonction de la densité de la matière ordinaire. "Bien que l'énergie du vide représente plus de 70 % de l'univers, nos connaissances en sont très limitées", a souligné Adam Riess, un astrophysicien de l'université Johns Hopkins à Baltimore (Maryland, est) et principal auteur de cette recherche. Il avait été le premier en 1998 à révéler dans une communication la présence de cette énergie, appelée "Dark energy" en anglais, mettant alors fin à une théorie selon laquelle après une phase d'expansion à la suite du "big bang", l'univers connaîtrait alors une phase de contraction jusqu'à la "big implosion". "Notre dernière découverte indique que cette chose que nous appelons énergie du vide était présente au moins il y a neuf milliards d'années quand elle a commencé à se faire sentir" à savoir quand l'expansion cosmique s'est accélérée, a-t-il dit lors d'une conférence de presse. Les astrophysiciens estiment l'âge de l'univers à environ 13,5 milliards d'années. En outre, ces chercheurs ont conclu que les supernovae - des étoiles massives ayant atteint le stade ultime de leur évolution et qui explosent en créant un éclat lumineux très intense - étaient remarquablement similaires il y a neuf milliards d'années à celles plus récentes révélées par Hubble. Ces énormes explosions stellaires sont utilisées comme des marqueurs par les astrophysiciens pour mesurer l'expansion de l'univers et sa vitesse. "Après avoir fait abstraction de la force de la gravité de la matière ordinaire connue, nous pouvons voir l'énergie du vide pousser vers l'extérieur", a résumé Lou Strolger, un astrophysicien de l'University of Western Kentucky, membre de l'équipe d'Adam Riess. Cette découverte démontre le bien-fondé d'utiliser ces supernovae pour traquer et mesurer l'expansion de l'univers depuis sa création, ont souligné ces scientifiques. Ces astrophysiciens ont basé leur dernière avancée sur l'observation et l'analyse de 24 des supernovae connues les plus éloignées dans l'univers et dont la plupart ont été découvertes au cours des deux dernières années. Les supernovae sont comme des torches cosmiques qui permettent de remonter dans le temps et de mesurer leur distance en fonction de leur intensité lumineuse. La découverte de l'"énergie du vide" donne un nouvel intérêt à la constante cosmologique d'Albert Einstein, le père de la théorie de la relativité. Einstein avait été le premier il y a un siècle à avancer l'hypothèse d'une force répulsive de l'espace pour tenter d'expliquer l'équilibre dans l'univers avec la force de la gravité. BBC
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Santé, Médecine et Sciences du Vivant
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Pour la première fois, des scientifiques suisses ont réussi à faire croître des valves cardiaques humaines à partir de cellules souches provenant du liquide amniotique, une révolution qui pourrait à terme permettre de réparer de nombreuses anomalies cardiaques. Les valves cardiaques servent de communication entre les oreillettes et les ventricules. Elles s'ouvrent pour laisser passer le sang, puis se referment. L'idée des scientifiques était d'en créer de nouvelles, en laboratoire, pendant le déroulement de la grossesse, de manière à pouvoir les implanter au bébé après la naissance. Leurs travaux ont été présentés lors du congrès de l'association américaine du coeur. L'expérience suisse fait suite à des succès récents obtenus dans la culture de vessies et dans celle de vaisseaux sanguins. Elle suggère qu'un individu aura un jour la possibilité de faire remplacer les différentes parties de son coeur, dans certains cas, et cela même avant la naissance. C'est une des quelques avancées technologiques proches de la science-fiction qui devraient permettre à des enfants et à des adultes de bénéficier de valves plus efficaces que celles prélevées sur des cadavres ou simplement fabriquées. Le congrès de cardiologie a aussi été l'occasion, pour une équipe japonaise, de présenter des travaux concernant la culture de valves cardiaques chez des lapins, à partir de cellules provenant du tissu de l'animal lui-même. "C'est très prometteur", a déclaré à propos de ces deux études, le Dr Ziyad Hijazi, cardiologue à l'Université de Chicago. "Je ne doute pas" qu'elles seront un jour applicables à l'homme, a-t-il ajouté. Environ 1 % des nouveau-nés, soit plus d'un million de bébés qui naissent chaque année dans le monde, souffrent de problèmes cardiaques. Ces anomalies tuent plus de bébés aux Etats-Unis dans la première année de la vie que toute autre anomalie congénitale, selon les Instituts nationaux de santé. Elles peuvent être détectées à l'échographie, à environ 20 semaines de grossesse. Et un tiers de ces anomalies pourraient être corrigées par des valves de substitution, selon le Dr Simon Hoerstrup, de l'Université de Zurich et directeur de la recherche. Les techniques standard de remplacement des valves ont toutes des inconvénients. Les valves artificielles sont connues pour favoriser la survenue de caillots sanguins, et les patients doivent prendre des anti-coagulants à vie. Celles provenant de cadavres humains ou d'animaux peuvent s'abîmer, nécessitant de façon répétée des interventions de chirurgie à coeur ouvert pour être remplacées, a ajouté le docteur Hijazi. C'est particulièrement vrai chez les enfants, parce que les valves ne grandissent pas avec le corps. Les valves obtenues à partir des propres cellules du patient sont du tissu vivant capable de grandir avec le patient, a déclaré Hayashida, un scientifique de l'Institut de recherche du centre national de cardiologie à Osaka. Par ailleurs, utiliser des cellules que le foetus perd dans le liquide amniotique évite la question éthique, puisqu'il est inutile de détruire un embryon pour obtenir des cellules souches. AP
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La France a rejoint le 16 novembre dernier le mouvement général en Europe d'interdiction du tabac dans les lieux publics, en publiant, après de longues concertations et à six mois d'échéances électorales, un décret qui durcit considérablement la législation existante. A compter du 1er février 2007, il sera interdit de fumer dans tous les lieux publics, sauf dans les cafés, bars-tabacs, restaurants, discothèques, casinos, qui bénéficieront d'un délai jusqu'au 1er janvier 2008. L'interdiction s'appliquera dans "tous les lieux fermés et couverts qui accueillent du public ou qui constituent des lieux de travail". Elle sera mise en oeuvre "avec pragmatisme et fermeté", a déclaré le ministre de la Santé Xavier Bertrand, au cours d'une conférence de presse. Elle est particulièrement draconienne pour les écoles, collèges, lycées, et en général les établissements accueillant des mineurs, où on ne pourra plus du tout fumer, y compris dans les cours de récréation, jardins et autres espaces extérieurs. Même rigueur dans les établissements de santé et les administrations qui se doivent d'être "exemplaires". En revanche, les entreprises auront le droit d'installer des "fumoirs", des "salles closes" dont le décret fixe très précisément le cadre technique et dans lesquelles "aucune prestation de service n'est délivrée". Le ministre a souhaité que le respect de l'interdiction repose moins sur la coercition que sur la responsabilisation. Des amendes sanctionneront toutefois les particuliers contrevenant à l'interdiction (68 euros). Pour les responsables d'établissements, l'amende forfaitaire sera portée à 135 euros. Il s'agit de "convaincre plutôt que de contraindre", a dit M. Bertrand, insistant sur "la prévention et l'information". Santé Décret n° 2006-1386 du 15 novembre 2006
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Réussir à ralentir son pouls au repos contribue à accroître ses chances de vivre plus longtemps, selon une étude française de l'Inserm sur plus de 4.000 hommes suivis durant plus de 20 ans. L'étude du Dr Xavier Jouven, coordonnateur d'une équipe à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), à l'hôpital européen Georges Pompidou à Paris, établit en effet un lien entre l'abaissement de la fréquence cardiaque au repos sur cinq ans et la réduction du risque de mortalité qui en découle par la suite. Les hommes dont le pouls au repos a diminué de plus de 7 battements par minute (bpm) au cours de ces cinq années ont vu leur risque de mortalité abaissé de près de 20 %, comparés à ceux dont la fréquence au repos était resté stable. En revanche, l'augmentation du rythme cardiaque au repos s'est traduit par un accroissement du risque de mortalité de près de 50 %, selon l'étude. Présentée à l'occasion du congrès annuel de l'American Heart Association, organisé à Chicago du 12 au 15 novembre, l'étude a porté sur 4.320 citadins âgés de 42 à 53 ans, recrutés entre 1967 et 1972, et suivis sur plus de 20 ans. Durant cette période, 1.018 décès de causes diverses ont été enregistrés. Les autres facteurs de risque (poids, tension artérielle,tabac...) ont été pris en compte. La fréquence cardiaque ou nombre de battements du coeur par minute (bpm) reflète l'effort du coeur pour adapter l'afflux de sang aux besoins du corps. On savait par de précédentes études que plus la fréquence cardiaque au repos, mesurée par la prise du pouls, est élevée, plus le risque de mortalité augmente. Mais l'étude du Dr Jouven est la première à avoir exploré la signification des changements du pouls au repos au fil du temps. "Une élévation progressive de la fréquence cardiaque de repos au cours des ans, est un signe d'alerte" qui doit être pris en considération. Même si "on ne sait pas précisément pourquoi le pouls de repos fluctue au cours du temps", relève-t-il. La pratique régulière d'un exercice physique (vélo, course à pied...) est le meilleur moyen d'abaisser la fréquence cardiaque de repos. A condition, bien sûr, de pratiquer progressivement, les sédentaires devant éviter de se lancer brutalement dans des sports intensifs (squash...). Si un pouls au repos compris entre 60 et 80 bpm est considéré comme normal, les athlètes ou les sujets en excellente condition physique peuvent avoir des fréquences cardiaques de l'ordre de 40 ou 50 bpm au repos, voire de 35 à 40 bpm chez des sportifs de haut niveau. Environ 20 % de ces citadins avaient un pouls au repos inférieur à 60 bpm et la même proportion un pouls de repos supérieur à 75 bpm. "Arrêter de fumer et perdre du poids en cas de surcharge pondérale en adoptant une alimentation adaptée peut également permettre d'abaisser la fréquence cardiaque", précise le cardiologue. Les gens peuvent prendre leur pouls eux-mêmes et s'il est un peu élevé, demander conseil à leur médecin, poursuit-il. Faute de normes internationales, il préconise de mesurer le pouls au poignet pendant une minute pleine et après cinq minutes de repos allongé, comme pour la tension artérielle. En France, la mort subite représente 5 à 10 % du nombre de morts et près de la moitié des décès de cause cardiaque. Chaque année, près de 40 000 adultes décèdent de mort subite. AAA
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Des chercheurs américains de l'Université de Chicago viennent de montrer que la probabilité de devenir centenaire était fortement corrélée au jeune âge de la mère au moment de la grossesse. L'étude a été présentée lors de la 59ème réunion annuelle du Gerontological Society of America. C'est en étudiant un panel de 198 centenaires nés aux Etats-Unis entre 1890 et 1893 que Leonid Gavrilov du Centre on Ageing de Chicago a constaté que la probabilité de devenir centenaire est 1,7 fois plus importante pour les enfants aînés, comparés aux enfants de mêmes parents nés plus tard. "Ce qui est surprenant, c'est que le gain en longévité n'est observé que pour les enfants nés d'une mère de moins de 25 ans" déclare Mme Gavrilova. Etre nés d'une mère jeune devient de ce fait l'élément de prédiction majeur permettant de déterminer la longévité de l'être humain, avec deux fois plus de probabilité de vivre jusqu'à 100 ans. "Ceci pourrait avoir des répercussions sociales importantes puisque de nombreuses femmes décident de remettre leur grossesse à plus tard pour des causes professionnelles" ajoute-elle. La raison de l'augmentation de la longévité par la naissance d'une mère jeune n'est pas encore connue, mais les chercheurs émettent plusieurs hypothèses. Il est possible que les ovules maternels soient plus résistants durant les premiers cycles menstruels. LS
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Homme |
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Anthropologie et Sciences de l'Homme
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Security.com et IBM ont été retenus pour concevoir et réaliser la plate-forme pilote d'archivage électronique de la Direction des Archives de France et de la direction générale de la Modernisation de l'Etat (DGME) du ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie. Le projet vise à la mise en oeuvre d'une plate-forme pilote d'archivage électronique destinée à la préservation à long terme de données électroniques. Ce projet d'infrastructure matérielle et logicielle de préservation à long terme de données électroniques s'inscrit dans le cadre de l'action Adele 103 du plan stratégique de l'administration électronique (programme ADELE) adopté par les pouvoirs publics en 2004. Opérationelle en septembre 2007, la plate-forme constituera un modèle que les différents services de l'Etat, les collectivités territoriales, les archives départementales pourront reproduire. A cet effet les spécifications détaillées et les développements seront mis à disposition de tous. Par ailleurs, elle sera réutilisée dans la construction du système d'archivage du futur centre des archives nationales de Pierrefitte-sur-Seine qui, prévu pour 2010, conservera notamment les archives historiques des administrations centrales de l'Etat. Enfin, ce projet représente une étape importante pour la généralisation du standard d'échange de données pour l'archivage électronique conçu conjointement par la Direction des Archives de France et la DGME et rendu public en mars 2006. Ce projet pilote doit permettre de tester un dispositif complet d'archivage depuis la réception des données et leur contrôle, le stockage de façon sécurisée, jusqu'à la consultation par les services versants et le grand public. OTAN
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